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31/12/2012

3e édition des Terroirs de TERREAL Le Coup de cœur du Jury décerné à une entreprise du Vexin

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment a organisé pour la troisième année consécutive le concours « Les Terroirs de TERREAL ». Cinq chantiers de rénovation illustrant la richesse des savoir-faire locaux mis au service de la préservation du patrimoine architectural français ont été récompensés jeudi 8 novembre 2012 à Paris. Jean-Marc Rassaert, dirigeant de Rassaert SARL, a reçu le Coup de Cœur du Jury pour son chantier réalisé dans le Vexin.
Une nouvelle fois, TERREAL, leader sur le marché des tuiles de patrimoine, réaffirme son engagement dans la sauvegarde du patrimoine et la valorisation de l’expertise des professionnels de la couverture.
Le Coup de Cœur du Jury attribué à l’entreprise Rassaert SARL située dans le Vexin
L’entreprise Rassaert SARL, dirigée par M. Jean-Marc Rassaert, a ravi le jury et ainsi remporté le Coup de Cœur du Jury pour la rénovation de la couverture d’une maison individuelle, située à Magny-en-Vexin, datant de 1620.
Cette magnifique bâtisse de près de quatre siècle a vu naître et grandir Jean-Baptiste SANTERRE, qui devint au 18e siècle un peintre reconnu pour ses tableaux tels que La Suzanne au bain, La Madeleine pénitente, Adam et Eve. Apprécié à la cour de Louis XIV, il reçut les qualifications de peintre de l’académie royale et de peintre ordinaire du roi. Pour venir à bien de la restauration des 312 m² de toiture et des huit lucarnes de cette maison de maître, pas moins quatre mois de travail et 21 000 tuiles Eminence en coloris Longchamp ont été nécessaires.
Les Terroirs 2012
Plusieurs dizaines de dossiers de grande qualité ont été examinés cette année par un jury composé de professionnels couvreurs et de spécialistes de la couverture TERREAL. De nombreux dossiers ont été nominés, parmi lesquels cinq d’entre eux se sont vus remettre un prix.
Attribués selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique, le rendu global et le « côté historique » du chantier, ces prix honorifiques s’inscrivent dans une volonté de valoriser les travaux de rénovation effectués dans le cadre de chantiers patrimoniaux.
Source Wellcom

30/12/2012

Ecotaxe Poids Lourds : les grossistes-distributeurs s'alarment

Selon la Confédération française du Commerce Interentreprises, l'écotaxe poids lourds pourrait avoir des conséquences économiques dramatiques pour les grossistes-distributeurs et pour les consommateurs. La mesure engendrerait une hausse mécanique des prix sur les produits livrés, incitant les clients à s'approvisionner eux-mêmes au risque de multiplier les trajets individuels et donc les sources de CO2.
Le 5 décembre dernier, l'administration présentait un projet de loi devant la commission Transport de la Confédération française du commerce interentreprises (CGI). Le texte, qui devrait être voté à l'Assemblée nationale au mois de janvier 2013, est une majoration forfaitaire obligatoire qui cible toutes les activités de transport. Elle sera assise sur une base légale avec un taux régional et un taux spécifique appliqué au transport inter-régional. La taxe concernera les véhicules de plus de 3,5 tonnes qui empruntent le réseau routier national non payant et son produit servira à l'entretien des infrastructures routières.
Marc Hervouët, le président de la CGI, s'insurge dans un communiqué : "Le projet de loi est inéquitable. On voit que le gouvernement ne s'intéresse pas à notre profession. Pourtant, nous représentons 1 million de salariés et 120.000 entreprises, dont 97 % de PME/TPE. Nous assurons, sur l'ensemble du territoire, l'approvisionnement quotidien du tissu économique local". Les entreprises du secteur recruteraient annuellement entre 80.000 et 100.000 personnes (tous contrats confondus). Selon le responsable de la confédération, les modalités de répercussion de l'écotaxe aura des conséquences graves sur les entreprises du secteur et sur l'emploi, notamment en zone rurale. "En effet, à ce jour, le dispositif ne tient pas compte de la spécificité du système de tournées de livraisons mis en place par les grossistes distributeurs".
Conséquences économiques
Au rang des conséquences, la CGI estime que la taxation potentielle aura un effet inflationniste mécanique et cumulatif sur le prix des produits, surtout ceux à faible valeur ajoutée comme les produits alimentaires. "L'écotaxe va impacter de manière conséquente le pouvoir d'achat à travers l'augmentation des produits de première nécessité, ce qui est difficilement acceptable dans un contexte économique déjà très morose", prévient Marc Hervouët. Sur les entreprises de distribution, la taxation aura un impact sur le résultat net, avec une perte de 15 %, alors que les marges seraient déjà "structurellement faibles". La CGI chiffre à 50 M€ de charges supplémentaires le surcoût sur la seule partie aval de l'activité. La mesure diminuerait aussi la capacité d'autofinancement des entreprises, donc à investir dans des véhicules plus modernes, moins gourmands en carburant et mois émetteurs de gaz à effet de serre.

La confédération souligne également un effet pervers de l'écotaxe : elle génèrerait une distorsion de concurrence en faveur de concurrents qui vendent eux-mêmes leurs produits, sans livraison (Cash & carry). Aucune hausse de prix ne les impactera ce qui incitera les clients à aller s'approvisionner eux-mêmes, générant toujours plus de CO2.
Source Batiactu 

29/12/2012

Spectaculaire intervention des pompiers à l'usine Terréal de Lasbordes

LASBORDES Grosse émotion, le Mardi 11 Décembre, pour les villageois et des employés lorsqu'à 9 h 30 les pompiers de Castelnaudary sont arrivés en grand renfort à l'usine Terréal. Il s'agissait en fait d'un exercice de sécurité que le briquetier avait programmé.
Castelnaudary, Bram et Carcassonne mobilisés C'est ainsi qu'à 9 h 05, une explosion était simulée dans le local à colle, provoquant d'épaisses fumées et blessant un employé "blasté" mais également intoxiqué par les émanations. Le chef d'équipe, Jean-Louis Garrigues, contacte aussitôt les pompiers de Castelnaudary. Entre-temps le personnel régulièrement formé pour ce cas de figure effectue les premiers gestes. À l'arrivée des services de secours, c'est le lieutenant Gasparotto (le COS) qui deviendra le seul interlocuteur avec le chef d'équipe. Les pompiers de Bram viendront en renfort. Un peu plus tard, ce sont les spécialistes des accidents chimiques de Carcassonne, dirigés par le commandant Macquart, qui seront contactés. Vers 11 h, les opérations étaient terminées et tous les acteurs procédaient à un débriefing qui permettait de mettre le doigt sur quelques imperfections à corriger lesquelles s'avéraient presque anecdotiques.
La sécurité n'a pas de prix
Corinne Férès, coordinatrice de la sécurité et Éric Veloso, responsable de la maintenance et de l'environnement, exprimeront leur satisfaction en rappelant la nécessité d'un tel exercice, sachant que l'usine Terréal emploie sur le site de Lasbordes 110 salariés, dont la totalité suit une formation sur l'utilisation des extincteurs, et 104 suivent des formations d'équipiers de première intervention. 41 autres ont des formations de secouristes du travail. Une priorité, quand on sait que l'usine fabrique 120 000 tonnes de briques par an, BHE et accessoires monolithes, et que 50 à 60 camions par jour viennent charger la production. Même si cela représente un coût pour l'entreprise, la sécurité n'a pas de prix, et pour cela il faut tirer un grand coup de chapeau au groupe qui n'hésite pas à employer les grands moyens pour y parvenir. Comment brancarder et évacuer un blessé.
Source L'Indépendant

28/12/2012

Bâtiment et Travaux Publics: quelles tendances et perspectives pour 2013 ?

35 000 suppressions d’emplois sont prévues à fin 2012, selon les chiffres annoncés par la filière en septembre dernier. KPMG a interrogé 800 dirigeants sur leurs perspectives et leurs enjeux pour 2013.
Tous les dirigeants du bâtiment expriment combien le personnel est une priorité pour l’entreprise : “Il faut sept ans pour faire un bon peintre” ; “L’ancienneté constitue la meilleure garantie que les clients seront bien servis” ; “La fidélité et le savoir-faire des équipes sont fondamentaux”.
C’est dire si le maintien des effectifs est une priorité dans l’ensemble des entreprises. 28 % des dirigeants interrogés au cours de l’enquête ont recruté en 2012, c’est 4 points de moins qu’en 2011 et 9 points de moins qu’en 2010.
Ces recrutements ont été réalisés notamment par les entreprises de 20 à 50 salariés dont 54,8 % ont augmenté leur effectif. Pour les autres, 11,5 % des entreprises qui emploient une ou deux personnes ont embauché (- 3,5 points par rapport à l’an dernier) contre 16,5 % pour la tranche des 3 à 5 (- 7,5 points), 20,8 % pour celles des 6 à 9 (- 18,5 points) et 25,7 % pour celles de 10 à 19 salariés (- 11,3 points).
L’Île-de-France est la région la plus dynamique en termes d’emplois, avec 48,8 % des entreprises interrogées qui ont embauché. Sans surprise au regard des chiffres liés à l’activité, la région Est reste à la traine avec 11,5 % des dirigeants ayant recruté en 2012.
Recrutement de salariés qualifiés en prévision
En matière de prévisions d’embauches, comme en 2011, la tendance reste avant tout sur le maintien des effectifs actuels. 11 % des entreprises pensent réduire leur effectif (contre 9 % en 2011) et 18 % des dirigeants pensent embaucher d’ici mi-2013 (contre 23 % l’an dernier et 28 % en2010 à la même époque).
On observe toutefois une hausse des exigences en termes de formationde la part des employeurs. Le profil CAP intéressemoins les employeurs en 2012 (22 % contre 39 % en 2011), tandis que les diplômés d’école d’ingénieur apparaissentdavantage être sollicités (15 % contre 10 % en 2011).
40 % des entreprises envisageant de recruter privilégieront un salarié qualifié d’un BAC Pro (contre 34 % en 2011) et 37 % un profil BTS (également 34 % en 2011).
Rentabilité et finances : prévision contrastées
Une entreprise sondée sur trois (33 %) enregistre une baisse significative de son résultat net pour le premier semestre 2012. À horizon fin 2012, 35 % des entreprises sont confiantes quant à l’augmentation de leur résultat net.
Néanmoins ces résultats sont à nuancer par la hausse significative du nombre d’entreprises qui prévoient une baisse de leur résultat net en 2012: avec 28 % des entreprises interrogées, c’est 8 points de plus que l’année précédente.
Ce sont les entreprises des secteurs Aménagements/Finitions et Gros OEuvre qui semblent avoir le plus de craintes quant à leur résultat en 2012, avec respectivement 33 % et 31 % d’entre elles qui prévoient une baisse de celui-ci par rapport à 2011.
L’équilibre est précaire. Nombre d’entreprises ont continué de puiser dans leurs réserves, déjà bien entamées en 2011, afin de baisser leurs prix et maintenir ainsi leur niveau d’activité.
Rentabilisation des chantiers : objectif prioritaire
Le niveau de trésorerie était en baisse pour une entreprise sur quatre à fin août 2012, et stable pour 58 % d’entre elles. Le recouvrement des factures reste fondamental pour 21 % des dirigeants. En 2011, plus l’entreprise était de petite taille, plus le recouvrement des factures était une priorité.
Dorénavant, le recouvrement des factures est l’affaire de toutes. Un impayé peut vite mettre en danger l’équilibre financier d’une structure, et ce, quelle que soit sa taille.
En parallèle, du fait des hausses des matériaux difficiles à répercuter dans les devis, et des marges qui n’en finissent plus de s’effriter, les dirigeants sont de plus en plus vigilants à leur marge opérationnelle : 37 % d’entre eux mettent la rentabilisation de leurs chantiers comme objectif prioritaire.
20 % des dirigeants privilégient cependant cette année de nouveaux investissements, portés par la nécessité de s’inscrire sur des activités à valeur ajoutée et de proposer à leurs clients un savoir-faire optimisé, ou encore de renouveler un matériel vieillissant qui peut pénaliser la rentabilité des chantiers mais aussi la motivation des salariés.
Source : batirama.com

27/12/2012

La céramique de Limoges peut sauver des soldats


"Porcelaine de Limoges et blindage." L'association des deux expressions peut paraître incongrue. Pourtant, cette alliance entre délicatesse et robustesse était l'une des vedettes du premier Forum Innovation organisé à Paris par la Direction générale de l'armement (DGA), mardi 27 novembre. Dans une vitrine, aux côtés d'un catalogue des porcelaines et bijoux Bernardaud et d'une assiette au motif peint représentant des feuilles d'automne, était exposé un plastron en céramique. Autour étaient également disposés de petits carrés et losanges de différentes tailles, dans la même matière. Une manière, pour cette manufacture familiale, de présenter sa diversification dans la défense, la première opérée en près de cent cinquante ans.
"C'est un clin d'oeil, car ce n'est pas forcément là où l'on nous attendait", s'amuse Michel Bernardaud, président du directoire. Le contraste est d'autant plus fort que dans la vitrine voisine, sous le slogan "Un matériau pour amplifier la vitesse des bolides fusées et missiles", le missilier MBDA expose un cône en matériaux composites inorganiques résistant aux hautes températures. Rien à voir avec les arts de la table.
Programme Brennus
L'idée remonte à 2004. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'économie et des finances, était venu à Limoges chez Bernardaud annoncer la mise en place des pôles de compétitivité. "Nous avons alors décidé de profiter des capacités de recherche locales pour chercher de nouvelles utilisations de la céramique. Nous avons identifié le blindage", raconte M. Bernardaud. Avec l'université de Limoges et l'Ecole nationale supérieure de céramique industrielle (Ensci), des travaux sont lancés et la DGA est contactée.
"Nous leur avons demandé d'aller plus loin dans leur recherche avant de les financer, ce qu'ils ont fait dans une thèse", raconte Pierre-François Louvigné, expert en matériaux à la DGA. Il s'agissait de prouver les capacités de résistance balistique de cette céramique. Le programme Brennus est lancé pour élaborer des céramiques composites. La DGA apporte 2,3 millions d'euros sur les 4 millions nécessaires au programme. Un engagement justifié par la volonté de développer une filière d'approvisionnement en France. Aujourd'hui, 99 % des achats sont faits à l'étranger, les grands producteurs étant américains, allemands ou italiens.
"Nous soutenons également un bassin d'emploi qui a un savoir-faire technique", insiste M. Louvigné. "La fabrication de cette céramique est compatible avec notre équipement industriel", renchérit M. Bernardaud, qui souligne que ce nouveau matériau est plus "léger et plus résistant" que ceux existant sur le marché.
Cette céramique beaucoup moins dense que l'alumine, dont la composition est maintenue secrète, servira au blindage des véhicules ou à celui des gilets pare-balles. Dans ce dernier cas, une plaque dure est insérée dans la protection du dos et du thorax. Sa solidité permet de casser le projectile. "Nous serons le seul [fabricant] français à produire de telles protections en France", affirme M. Bernardaud.
En effet, si Saint-Gobain est présent sur ce marché, ces produits sont fabriqués en Allemagne et aux Etats-Unis. La firme de Limoges espère décrocher rapidement sa première commande, qui ne viendra pas forcément de l'Hexagone.
Les recherches vont se poursuivre car le marché de la protection balistique, à haute valeur ajoutée, est appelé à se développer. L'objectif est aussi que cette filière puisse fournir, à un coût intéressant, des marchés qui ne le sont pas aujourd'hui, à commencer par la protection des bateaux ou des infrastructures préfabriquées.
Source Le Monde par Dominique Gallois

Algérie : Le groupe Tedjini vient de construire la nouvelle briqueterie SBMT2 au sud-est de l’Algérie.

Le groupe Tedjini, à Touggourt (province de Ouargla), vient de construire la nouvelle briqueterie SBMT2 au sud-est de l’Algérie.
Sa capacité est de 100 000 tonnes par an. Le climat saharien et le sable rendent les conditions de travail très dures, également pour les machines qui travaillent avec une argile sableuse très agressive. La préparation, ainsi que broyeurs et mouleuse, ont été fournis par Verdés. L’ensemble des équipements pour le séchoir et le four, ainsi que les automatismes, ont été fournis par Cleia.
L’extension de la ligne de moulage est équipée par un doseur de reprise de Verdés, modèle 027 PC/5m, un laminoir conventionnel préfinisseur 086 FD/MA 1000X1000, et un superfinisseur articulé LABH 092/1000X1000.
Quant au groupe d’étirage, c’est une Combi, modèle 076 RB60, qui peut facilement produire 45 t/h.
Source L'Industrie Céramique et Verrière

26/12/2012

Pour mémoire et réflexion: La tuilerie des Milles était un camp d’internement entre 1939 et 1942

Entre 1939 et 1942, la tuilerie des Milles est devenue un camp d’internement, puis de déportation. Aujourd’hui, après une longue et difficile période de gestation, le site ouvre ses portes au public. Le camp des Milles du XXIe siècle affiche une triple ambition : il est à la fois un musée, un mémorial et un lieu de réflexion. Publié par Emmanuelle Gall le 21 novembre 2012 dans la catégorie Divers, Motivés
Avec son imposante façade de briques flanquée d’une vierge, la tuilerie des Milles est un beau spécimen de friche industrielle. Lors de sa construction en 1882, elle a bénéficié des dernières innovations technologiques de son temps : four Hoffmann à cuisson continue, presse à tuiles verticale… Deux hautes cheminées dominent aujourd’hui encore ce site de sept hectares où travaillèrent des milliers d’ouvriers venus de la région et d’Italie. Mais, s’il est désormais accessible au public, c’est moins pour raconter cette histoire-là que pour témoigner des trois années qui ont changé le cours de son destin. À partir de septembre 1939, après la réquisition de l’usine fermée depuis deux ans à cause de la crise économique, 10 000 personnes de 38 nationalités vont être détenues dans ce que l’on nommera désormais le « camp » des Milles. D’abord destiné aux « sujets ennemis », c’est-à-dire aux ressortissants du Reich arrêtés sur le territoire français, il va ensuite recevoir les « indésirables » (étrangers, Juifs, opposants…) avant de devenir, à l’été 42, une antichambre d’Auschwitz (pour plus de 2 000 Juifs). Soixante-dix ans séparent le départ du dernier convoi et l’inauguration officielle du « Site- Mémorial », le 10 septembre dernier : des décennies d’oubli pour les uns. D’attente et de combat pour les partisans de la mémoire, qui ont finalement obtenu gain de cause. Le « seul grand camp français d’internement et de déportation encore intact » abrite désormais un équipement éducatif et culturel ambitieux.

Parcours. « Ce qui est recherché, ce n’est pas que le visiteur, en particulier le jeune visiteur, sorte du Site-Mémorial accablé devant la noirceur des persécutions mais, éclairé par ce passé tragique, qu’il prenne conscience que chaque homme ou femme peut mobiliser ses qualités de vigilance et de résistance », déclarait Alain Chouraqui, le président de la Fondation du camp des Milles, dans son discours inaugural. Il ne faut pas s’attendre à visiter un camp de concentration (ce que le camp des Milles n’était pas) ni à être confronté à des images insoutenables. Le long parcours qui sillonne les 15 000 m2 du site a été conçu par un conseil scientifique international et pluridisciplinaire, composé d’universitaires et d’acteurs culturels. Leur intention est avant tout pédagogique. Le premier temps de la visite est ainsi consacré à l’information. Films, archives et témoignages situent le contexte historique en Europe et dans la région. La chronologie du site est présentée sur des panneaux entourant une foule de « stèles » audiovisuelles consacrées aux principaux acteurs du camp (artistes, scientifiques, résistants…).

Ce premier volet muséal, extrêmement dense et complet, rassemble la documentation accumulée au fil des années par le Mémorial de la Shoah. Le visiteur ne découvre donc, que dans un second temps, les espaces jadis dévolus à l’internement. Le parti pris d’une restauration légère et d’une muséographie minimaliste entend traduire au plus près la configuration du camp. Parce que la tuilerie a repris son activité dès le lendemain de la guerre et jusqu’en 2006, une part importante des traces matérielles de l’activité du camp ont disparu. On visite néanmoins la salle des presses, les fours et les ateliers de fabrication ou de séchage. La première abritait parfois des cérémonies ou des spectacles, les seconds ont connu toutes sortes d’utilisations. Les autres espaces faisaient office d’immenses dortoirs, où les détenus étaient livrés à une extrême promiscuité. S’il est difficile d’imaginer la vie dans le camp, la poussière évoquée par les prisonniers dans leurs témoignages reste omniprésente. Et, dans le silence qui règne sur les lieux, un cœur portant l’inscription « la liberté, la vie, la paix », gravé sur le mur d’un couloir, prend désormais tout son sens. Des graffitis et des inscriptions comme celle-là, l’équipe d’archéologues en a mis à jour plus d’une centaine.
Mécanismes de l’exclusion. Après le temps de l’émotion, vient celui de la réflexion. L’innovation principale du Mémorial, c’est la création d’un dispositif analysant, au moyen d’un film et de panneaux explicatifs, les étapes qui conduisent de la discrimination au génocide. Dans une approche universaliste, associant la Shoah aux génocides arménien, tzigane et rwandais, les mécanismes de l’exclusion sont disséqués un par un. Le parcours s’achève sur la question de la responsabilité individuelle et un « Mur des actes justes », répertoriant divers faits de sauvetage et de solidarité. Car l’objectif d’Alain Chouraqui et de ceux qui se sont battus pour faire exister le Mémorial est « de gagner le pari difficile que l’homme puisse apprendre de son passé et sache transformer la mémoire-révérence en mémoire-référence. Pour aujourd’hui et pour demain. » Le Site-Mémorial du camp des Milles attend 100 000 visiteurs par an, dont 40 000 scolaires.
LE CAMP DE L’ART
Le site a conservé près de 500 œuvres d’art réalisées par des détenus.
Le camp des Milles doit largement sa singularité – et sa sauvegarde – à l’art. Il a en effet compté parmi ses internés une proportion importante d’artistes, et l’inscription de la salle dite « des peintures murales » à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, en 1983, a constitué une étape décisive vers la création du Mémorial. A l’époque, le propriétaire de la tuilerie s’apprêtait à détruire la menuiserie qui avait servi de réfectoire aux gardiens et qui recelait de remarquables fresques réalisées par des internés. Alertée par le sous-préfet, la communauté juive a dû batailler pour sauver cette construction, aujourd’hui restaurée et accessible au public (à l’extérieur, en sortant du bâtiment principal).
Die Katakombe. On y découvre un Banquet des nations multiethnique parodiant La Cène, et plusieurs autres fresques qui illustrent avec humour le racisme et la disette frappant cette période. On estime aujourd’hui à près de 500 le nombre d’œuvres réalisées au camp des Milles. Parmi les peintres, il y avait les grands surréalistes, Max Ernst et Hans Bellmer, mais aussi une foule de noms moins célèbres dont les travaux constituent de précieux témoignages. Il s’agit surtout de dessins relatant la vie du camp sur un mode réaliste, ironique ou onirique. Obsédé par l’architecture des lieux, Hans Bellmer a des visions de briques, tandis que Max Ernst dessine les Apatrides, des silhouettes en forme de limes, l’outil de l’évadé. Il a installé son atelier, au sous-sol, dans un four.
« Parmi les peintres, les grands surréalistes, Max Ernst et Hans Bellmer, mais aussi une foule d’anonymes dont les travaux constituent de précieux témoignages »
Dans les premiers temps, l’atmosphère qui règne sur le camp est, sinon propice à la création, du moins tolérante. Un autre four est baptisé Die Katakombe, en hommage à un cabaret berlinois contestataire fermé par les nazis. Des scientifiques, parmi lesquels deux futurs prix Nobel (Otto Meyerhof et Tadeus Reichstein) y donnent des conférences, les gens de théâtre (Friedrich Schramm, Max Schlesinger...) y montent des pièces et les musiciens y font des concerts. Un journal est même créé, la Pomme de terre, auquel vont collaborer de grandes plumes, tel Lion Feuchtwanger, qui relatera ensuite ses souvenirs du camp dans Le Diable en France, ou Franz Hessel, père de Stéphane Hessel et héros du roman Jules et Jim.
« Art dégénéré ». Comment expliquer la présence d’un tel nombre d’écrivains, peintres, musiciens et intellectuels au camp des Milles ? C’est qu’au départ, y étaient internés ceux qui avaient fui le régime nazi. Quand l’histoire de l’art salue le dynamisme des mouvements d’avant-garde dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, les nazis, eux, qualifiaient leurs œuvres d’ « art dégénéré ». En 1937, l’exposition organisée à la demande d’Hitler est suivie d’autodafés. De quoi inciter les artistes qui ne l’ont pas déjà fait à quitter le pays. Certains se rendent en France, et notamment autour de Marseille, souvent dans l’espoir d’émigrer. C’est là qu’ils sont arrêtés, moins pour leurs idées que pour leur nationalité - allemande ou autrichienne - jugée « ennemie » par le gouvernement français. La majeure partie d’entre eux a réussi à quitter le camp avant 1941, mais l’un des peintres du réfectoire, Karl Bodek, est mort à Auschwitz, après avoir été déporté au cours de l'été 42.
Source 8ème Art

La maison de 2020 bâtie en Lauragais par Terreal

Terréal va bâtir aux Vallons-du-Griffoul deux maisons témoins d'habitat social positif. Son PDG a signé une convention, le 14 Décembre, avec la ville, Habitat audois et le lycée Andréossy.
Le bonheur, c'est simple comme un coup de fil… Voici un slogan que pourrait faire sien Patrick Maugard. Le maire a rappelé, hier, ce fameux appel d'Hervé Gastinel, PDG de Terréal, lui proposant de bâtir, ici, sur sacommune, une ou deux maisons témoins à énergie positive. C'était il y a un an, les études sont terminées, une convention passée hier, le permis de construire déposé et le chantier sur le point de démarrer aux Vallons-du-Griffoul, nouvel éco-quartier. L'élu chaurien a été «facilitateur», un lien entre divers partenaires : Habitat audois, Région, Département, lycée Andréossy… D'autres les ont rejoints : Ademe, Effinergie, constructeur, architectes, bureaux d'étude… tous enthousiasmés par ce projet innovant et plus encore, avant-gardiste même, puisque ces pavillons vont être aux normes qui seront en vigueur à l'horizon 2020.Habitat audois, toujours précurseur en matière d'économie d'énergie, ne pouvait qu'adhérer. Il l'a fait par la signature de son président Robert Alric pour ce projet d'habitat social «étonnant». Pendant deux ans, ces deux pavillons seront l'objet de toutes les attentions.
Fabricant de matériaux en terre cuite, Terréal acteur du solaire comme du photovoltaïque a mis tout son savoir-faire dans de nouveaux matériaux depuis les tuiles plates intégrant le photovoltaïque à la brique monolithe isolée de 2,80 m de haut… terre cuite et terre crue au rôle clé dans la régulation thermique, hydrique… Tout est innovation et pour la plupart des matériaux «étrennés» non encore commercialisés. Les architectes auront eu à composer avec. Les esquisses sont prometteuses en terme de confort.
«Et parce qu'un habitat social positif n'est rien sans une maîtrise de la consommation d'énergie, les habitants des pavillons sont accompagnés, sensibilisés et formés durant deux ans», explique un responsable de Terréal.
«Il faut sortir de la crise par le haut, être capable de porter de nouveaux projets», relève Hervé Gastinel. «Cette innovation doit être partagée. L'accès des jeunes au savoir est essentiel, nous sommes fiers d'avoir l'opportunité de le faire avec le lycée Andréossy mais nous avons aussi le devoir d'accompagner l'homme de l'art. C'est là une vraie remise en question de toutes les pratiques du savoir-faire pour les artisans». Terréal en chiffres
Le groupe Terréal, c'est un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros ; c'est 2 700 salariés à travers le monde, dont 1 600 en France et 500 en Lauragais. Terréal possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, Malaisie et Indonésie. Le centre de recherche et de développement est à Castelnaudary.
Source La Dépêche

25/12/2012

La tuile mécanique en bois Blaswood

La tuile bois Blaswood à recouvrement latéral, fabriquée dans le Centre de la France, est protégée par un Brevet Européen n° FR 2096224. Un choix responsable, qui allie tradition et modernité ainsi que esthétisme, confort de vie et économie d'énergie.
Les bonnes raisons de choisir la tuile bois Mécanique Blaswood: 1 - C'est revenir à des bases originelles et traditionnelles de la couverture : esthétisme, durabilité. , C'est bénéficier également d'un confort phonique, thermique et réaliser des économies d'énergies. ,
2 - C'est contribuer à la protection de notre planète : gestion durable des forêts, réduire les gaz à effet de serre, préserver la biodiversité et les ressources naturelles. De ce fait, c'est adhérer au Grenelle de l'Environnement.
3 - C'est valoriser un produit FRANCAIS, de conception française, produit de manière semi artisanale dans le Centre de la France.
4 - La tuile Blaswood est unique par son concept breveté permettant une simplicité, une facilité de pose élémentaire, par son emboîtement latéral.
C'est faire le choix d'essences de bois d'une durabilité naturelle de Classe 3, qui permet à la tuile BLASWOOD d'être utilisée tel quelle ou bien traitée selon les zones d'expositions (fongicide, insecticide, ...).
Les 10 avantages de la tuile bois Mécanique BLASWOOD : • Ecologique • Esthétique • Durable • Grande facilité de pose • Economique en de temps de pose (évite une superposition de plusieurs éléments) • Une bonne tenue au feu • Isolante thermiquement et phoniquement • Légèreté • Une bonne tenue aux intempéries (pluie, grêle, vent, neige, ...) • Adaptable de par sa nature à toutes nos régions
Fiche Produit : Essence : DOUGLAS - CHENE – MELEZE – PIN SILVESTRE Nous sélectionnons nos bois résineux purgés d'aubier. Dimensions : 330mm x 150mm x 22mm Poids : env. 20kg / m²
Mode de calcul pour les surfaces : 32 tuiles le m² prêt à poser avec un pureau du 22.5cm pour une pente de 35° et plus 40 tuiles au m² pour une pente en dessous de 35° Pose obligatoire d'un écran de sous toiture.
Conditionnement : Palette de 800 tuiles, soit 25 m² de surface.
Domaines d'utilisations et exemples d'applications : Toutes types de couvertures : maison d'habitation, bâtiment historique, abris, maison bois, chalet, appentis, garage, grange, maison ancienne.
Source Batiactu

24/12/2012

3e édition des Terroirs de TERREAL Le Prix Technique décerné à une entreprise de Seine Maritime (76)

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment a organisé pour la troisième année consécutive le concours « Les Terroirs de TERREAL ». Cinq chantiers de rénovation illustrant la richesse des savoir-faire locaux mis au service de la préservation du patrimoine architectural français ont été récompensés jeudi 8 novembre 2012 à Paris. Gérald Morganti, dirigeant de l’entreprise Morganti, a été honoré pour l’aspect technique de son chantier réalisé à Etretat.
Une nouvelle fois, TERREAL, leader sur le marché des tuiles de patrimoine, réaffirme son engagement dans la sauvegarde du patrimoine et la valorisation de l’expertise des professionnels de la couverture.
Le Prix Technique attribué à l’entreprise Morganti située en Seine Maritime (76)
L’entreprise Morganti, dirigée par M. Gérald Morganti, a reçu le Prix Technique pour la rénovation de la toiture et de la façade de l’Hôtel-Restaurant le « Manoir de la Salamandre » situé au cœur d’Etretat en Seine Maritime (76).
Ce célèbre bâtiment médiéval normand datant du 14e siècle, fut construit initialement à Lisieux. Entièrement démonté par l’architecte fécampois Emile Mauge, il fut reconstruit en 1912 à Etretat pour devenirla Rôtisserie Marquise de Sévigné.
Transformée en Hôtel-Restaurant en 1990, cette demeure atypique a été restaurée par l’entreprise Morganti dans le respect de son histoire, avec pour objectif de conserver la richesse des coloris d’origine. Pour la réalisation de ce travail d’orfèvre, l’entreprise a utilisé un habile panachage de formats et de coloris composé de tuiles Pommard en coloris Sablé Bourgogne et de tuiles Rustique en coloris Vieilli Cendré.
Les Terroirs 2012
Plusieurs dizaines de dossiers de grande qualité ont été examinés cette année par un jury composé de professionnels couvreurs et de spécialistes dela couverture TERREAL. De nombreux dossiers ont été nominés, parmi lesquels cinq d’entre eux se sont vus remettre un prix.
Attribués selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique, le rendu global et le « côté historique » du chantier, ces prix honorifiques s’inscrivent dans une volonté de valoriser les travaux de rénovation effectués dans le cadre de chantiers patrimoniaux.
Source Wellcom

21/12/2012

Algérie: hausse des prix des matériaux de construction

Ne pouvant espérer bénéficier, dans l’immédiat, d’un logement social, de nombreux habitants de Ain El Hammam optent pour des constructions individuelles. Cependant, ce n’est guère chose aisée. Construire sa propre maison devient de plus en plus problématique, particulièrement en zone rurale où tous les matériaux doivent être acheminés à partir d’autres régions. En plus de l’indisponibilité du terrain, les auto constructeurs doivent faire face aux prix prohibitifs des matériaux de construction gonflés par le prix du transport.
Le ciment et l’acier dont les prix ne cessent de grimper ne sont plus les seuls matériaux de construction qui tiennent le haut du pavé. En effet, longtemps mis en marge des hausses des prix, les produits rouges viennent eux aussi de connaître des hausses démesurées et apporter leur lot de complications.Ainsi, de seize dinars seulement, la brique est montée à vingt trois, voire vingt quatre dinars pour le premier choix, en quelques mois seulement.
Cette augmentation de plus de quarante pour cent est venue contrecarrer les desseins des éventuels bénéficiaires de l’aide de l’Etat à l’habitat rural. La faitière fabriquée dans une briqueterie sise à Boudouaou et réputée de bonne qualité, est rarement disponible chez les distributeurs qui accusent l’usine de ne pas les approvisionner en quantité voulue. «Elle est vendue concomitamment avec la tuile», nous rapporte un revendeur qui rappelle à l’occasion que le prix de la tuile oscille, suivant son origine, entre 55 et 80 dinars l’unité ( 0,54€/u à 0.78 €u). Le petit constructeur n’ose pas penser au produit d’importation qui atteint des prix astronomiques (130 DA dinars la tuile soit 1.27€/u). Quant au prix du ciment, en baisse ces derniers jours, il est encore loin de la limite admise.
A 1150 dinars le quintal, il demeure très loin des bourses moyennes qui doivent payer le sable lavé de rivière à 24000 dinars sans compter le bois de charpente dont le prix du madrier ne descend pas de 480 DA le mètre linéaire. De quoi décourager les plus aisés…. Sans l’aide conséquente de l’Etat pour la construction de logements ou tout autre formule, les familles démunies sont condamnées à continuer à s’entasser à plusieurs dans des habitations insalubres et parfois menaçant ruine. Même les 700000 dinars d’aide de l’Etat à l’habitat rural n’encouragent plus les citoyens à tenter l’aventure de la construction dans une région montagneuse où le seul terrassement de l’assiette et les murs de soutènement reviennent à près de cent millions de centimes.
A noter aussi qu’il est exigé des bénéficiaires de l’habitat rural, un toit en tuiles, crépir et peindre l’extérieur de leur maison, avant la libération de la troisième tranche de l’aide que l’Etat leur a allouée. Des conditions que les concernés trouvent très dures. «Même si je dois économiser la moitié de ma paie, je ne pourrais pas faire face aux honoraires du maçon», estime un fonctionnaire. En attendant la réalisation des logements sociaux, lancés à Ath Bouyoucef, les mal logés ne peuvent que prendre leur mal en patience et espérer être parmi les heureux bénéficiaires.
Source El Watan par Nacer Benzekri

20/12/2012

CERIC Automation: La tempête judiciaire s’éloigne pour le président de Legris Industries

Enquête Pendant plusieurs mois, l'industriel rennais Pierre-Yves Legris fut sous le coup d'une mise en examen et d'un contrôle judiciaire. Au coeur du dossier, en passe de se refermer: des mouvements financiers autour d'une ancienne filiale, Ceric Automation.

Ce sont plus de deux ans de galère qui sont en passe de s'achever pour le patron du groupe industriel rennais Legris Industries (sociétés Savoye, Clextral et Keller). Selon nos informations, Pierre-Yves Legris, président du conseil de surveillance de l'entreprise familiale et figure emblématique de l'économie bretonne, est sur le point d'obtenir un non-lieu dans une affaire qui lui empoisonne la vie depuis mars2010. Un printemps noir pour celui que le magazine Challenges classe (avec Yvon Jacob président d'honneur du groupe) parmi les 500 plus grandes fortunes professionnelles françaises. Celle année-là, le patron de Legris Industries est en effet auditionné par les gendarmes de la section de recherche de Dijon (Côte-d'Or). Que lui reprochent-ils? Des mouvements financiers suspects au sein de la filiale Ceric Automation (devenue par la suite Keyria). Une entreprise acquise par le groupe Legris Industries fin 2006 à Nolay (21) et spécialisée dans la construction d'usines clés-en-mains de produits de construction (briques). Un rachat qui se transformera en fiasco industriel.

Abus de biens sociaux, dividendes fictifs...
Courant 2008, l'entreprise voit en effet son chiffre d'affaires s'effondrer de 50% en quelques mois. Selon Legris Industries, c'est la crise des subprimes qui aura eu raison de cette activité. Pour d'autres observateurs, ce sont les mauvais choix stratégiques opérés par le groupe rennais qui expliqueraient cette déconfiture. Quoi qu'il en soit, les conséquences sont brutales. En 2009, Ceric est placée en redressement judiciaire. Et un an plus tard, c'est la liquidation. À la clé: 220 emplois supprimés. Une situation économique qui, selon les enquêteurs, ne colle pas vraiment avec les mouvements financiers opérés par le groupe les mois précédents sa liquidation. Des suspicions jugées à l'époque suffisamment graves pour que le juge d'instruction mette en examen Pierre-Yves Legris pour les délits de complicité d'abus de biens sociaux, de distribution de dividendes fictifs, de banqueroute par détournement d'actifs ainsi que de recels d'abus de biens sociaux. Une batterie d'accusations redoutées par tous les chefs d'entreprise. Dans la foulée, Pierre-Yves Legris est également placé sous contrôle judiciaire avec les obligations de verser une caution de 400.000 € (payable en huit versements) et de ne pas quitter l'Union européenne et la Suisse (où il vit aujourd'hui). Bref, un vrai cauchemar pour le dirigeant qui s'engage alors dans une bataille judiciaire de plus de deux années. Un combat partagé avec Charles-Antoine de Barbuat Duplessis. Cet ancien patron de la division Savoye de Legris Industries (il a quitté depuis le groupe rennais pour diriger la société Texelis à Limoges) a en effet hérité de la direction de Ceric Automation au moment de son rachat. À ce titre, il a également été mis en examen quelques mois plus tôt.

Trois accusations récusées point par point
Niant toute infraction devant les gendarmes, Pierre-Yves Legris se rapproche du puissant cabinet d'avocats parisien Linklaters pour organiser sa défense. Et surtout expliquer pourquoi, selon lui, les enquêteurs font fausse route, tentant de démonter point par point les graves accusations dont il fait l'objet. Premier point, les dividendes. Juin2008, Ceric Automation en verse un montant de 3M€ à sa maison mère alors que l'entreprise commence à enregistrer des pertes. Pour les enquêteurs, le droit des affaires l'interdit. Pour Legris, c'est une erreur d'analyse juridique. «Lorsque vous avez des réserves (ce qui était le cas pour Ceric, ndlr), vous pouvez distribuer des dividendes. Même si le résultat est négatif», explique une source proche du groupe rennais. Deuxième point d'accusation: 2M€ de factures émises en trois ans par la maison-mère à ses filiales. Des mouvements qui, aux yeux du juge d'instruction, entretiennent la suspicion de mouvements délictueux. Rien pourtant d'hors-la-loi pour une pratique courante dans les grands groupes si l'on en croit les spécialistes juridiques. Une pratique appelée "Management fees". Derrière cet anglicisme, une méthode de mutualisation de fonctions supports au profit des filiales (communication, RH, juridique,etc.), et qui permet à un groupe de facturer à celles-ci des prestations de conseil. «Non seulement c'est légitime, mais c'est fiscalement obligatoire, indique un spécialiste du droit. Si vous ne facturez pas, vous avez un redressement fiscal.» En trois ans, ce sont 2M€ de facturation qui auront été émis. Enfin, dernier point présumé litigieux, le prêt d'argent entre filiales du groupe, qui laisserait entrevoir une activité bancaire illicite. Pour le groupe, il s'agit tout simplement d'un pool de trésorerie. «C'est complètement autorisé à condition que cela reste interne au groupe, indique un proche de Pierre-Yves Legris sous couvert d'anonymat. C'est tout simplement la trésorerie du groupe qui est mutualisé. Cela vous permet de bénéficier de taux privilégiés.»

Charges insuffisantes
Un ensemble d'arguments qui semble avoir convaincu les juges. En juin dernier, la mise en examen de Pierre-Yves Legris a été levée. Et selon nos informations, le procureur de la République du tribunal de Dijon a par ailleurs transmis début novembre un réquisitoire de non-lieu au juge d'instruction pour "charges insuffisantes". Vraisemblablement, ce dernier devrait rendre ces jours-ci une ordonnance de non-lieu. Pour Pierre-Yves Legris comme pour Charles-Antoine de Barbuat. Après autant de mois de procédures, «il faut savoir rester raisonnable», indique une source proche du Parquet de Dijon. Épilogue donc heureux, mais faible compensation pour Pierre-Yves Legris (qui n'a pas souhaité répondre à nos questions). Il a vécu pendant plusieurs mois avec un «sentiment d'injustice, et tout ce que ça peut comporter de rumeurs et de ragots», nous raconte un proche.

Legris Industries(Rennes) Trois divisions: Savoye (systèmes automatisés), Clextral (extrusion et lignes de productions pour l'agroalimentaire), et Keller (solutions pour usines de matériaux de construction) Président du conseil de surveillance: Pierre-Yves Legris Président du directoire: Erwan Taton 1.360 salariés CA 2011: 208M€
Source Le Journal des Entreprises

Ceric Technologie relève le défi de faire disparaître la terre sèche en sortie mouleuse

« La révision de la mouleuse a sans doute été le challenge le plus passionnant à relever » déclare le Directeur des Opérations Industrielles de CERIC Technologies, Thierry PETRA. Même si nos mouleuses avaient fait la preuve de leur fiabilité et de leur capacité à traiter des typologies d’argile très variées, nos clients souhaitaient un accès plus facile aux grilles dans le groupe d’étirage, une chambre à vide plus généreusement dimensionnée, des capacités machines plus importantes et “l’atteinte de l’optimum par la disparition du sec “. Sur les groupes d’étirage PELERIN®, l’argile, poussée par le malaxeur, entre en force dans la mouleuse, à travers des grilles puis elle est coupée en copeaux directement dans la chambre à vide.
La typologie machine propre à la marque PELERIN® est simple, fiable et peu génératrice de sec . Elle a donc été conservée mais des améliorations notables comme l’allongement de la chambre à vide, la modification de la géométrie des grilles et l’élimination des zones d’ombre, l’augmentation de la l’ouverture d’accès aux grilles ou la conception d’un fût d’hélice de mouleuse intégralement cylindrique ont été apportées.
Le malaxeur 12-25 n’a pas évolué quant à ses dimensions mais un focus a été fait sur l’amélioration du mouillage-malaxage et la rapidité du transfert du produit. L’augmentation des diamètres des hélices de sortie associée au développement des nouveaux porte-pales monobloc (sans boulons) et à l’utilisation d’hélices d’alimentation ont permis d’accroître fortement le rendement du malaxeur tout en simplifiant les opérations de nettoyage et de remplacement de ces outillages. Les modifications apportées ont ainsi permis d’obtenir un gain mesuré significatif (10%) sur la puissance électrique absorbée. Point essentiel quand les usines cherchent à réduire leurs coûts.
Source Ceric Technologies

19/12/2012

CERIC Technologies participe au voyage présidentiel en Algérie

CERIC Technologies a été sélectionné parmi une trentaine de sociétés composant la délégation des chefs d’entreprise accompagnant le Président de la République en Algérie ces 19 et 20 décembre 2012, ce qui est représentatif du lien économique de longue date entre CERIC Technologies et ce pays.
A ce titre, CERIC Technologies participera au forum économique franco-algérien avec les ministres français et algériens (à noter la présence de Mr. Abdelmadjid TEBBOUNE, Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme).
Jean-Jacques WAGNER , Directeur Général de CERIC Technologies a déclaré : « Le domaine de la construction est un des secteurs les plus dynamiques en Algérie, et un secteur où les acteurs privés ont montré leur capacité à entreprendre, à investir et à créer des emplois.
CERIC Technologies, en tant que partenaire historique et leader en Algérie dans le domaine des matériaux de construction en terre cuite, se tient à la disposition des autorités algériennes, et des entrepreneurs privés algériens qui nous font confiance depuis plus de 40 ans, pour stimuler une évolution des normes constructives vers des matériaux répondant mieux aux nouveaux standards écologiques (isolation), structurels (sismique), sécurité (pare-feu dans le collectif public), et économiques (rapidité de pose). »
Source Ceric Technologies

La liste complète de la délégation de François Hollande à Alger :
Ministres :
M. Laurent FABIUS, Ministre des affaires étrangères
M. Manuel VALLS, Ministre de l’intérieur
Mme Nicole BRICQ, Ministre du commerce extérieur
M. Arnaud MONTEBOURG, Ministre du redressement productif
M. Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la défense
M. Stéphane LE FOLL, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt
Mme Yamina BENGUIGUI, Ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée de la francophonie
M. Kader ARIF, Ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants
Mme Hélène CONWAY-MOURET, Ministre déléguée aux Français de l’étranger
Parlementaires et élus locaux : 
M. Jean-Pierre RAFFARIN, Ancien Premier ministre, Sénateur de la Vienne, Vice-président du Sénat, chargé d’une mission sur les investissements en Algérie
Mme Elisabeth GUIGOU, Ancienne ministre, Députée de Seine-Saint-Denis, Présidente de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale
M. Michel VAUZELLE, Ancien ministre, Député des Bouches-du-Rhône, Vice-président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, chargé d’une mission sur la Méditerranée
M. Daniel VAILLANT, Ancien ministre, Député de Paris
M. Patrick MENNUCCI, Député des Bouches-du-Rhône, Président du groupe d’amitié France-Algérie de l’Assemblée nationale
M. Pouria AMIRSHAHI, Député représentant les Français établis hors de France
M. Razzi HAMMADI, Député de la Seine-Saint-Denis
Mme Bariza KHIARI, Sénatrice de Paris, Vice-présidente du Sénat
M. Jean-Pierre CHEVENEMENT, Ancien ministre, Sénateur du Territoire de Belfort, Président de l’Association France-Algérie
M. Claude DOMEIZEL, Sénateur des Alpes-de-Haute-Provence, Président du Groupe d’amitié France-Algérie du Sénat
Mme Hélène MANDROUX, Maire de Montpellier, ville jumelée avec Tlemcen
Milieu culturel :
M. Anouar BENMALEK, Ecrivain
M. Djamel BENSALAH, Réalisateur
DJUR-DJURA, Chanteuse
M. Kad MERAD, Comédien
M. Bernard MURAT, Metteur en scène
M. Benjamin STORA, Universitaire, historien
Mme Zahia ZIOUANI, Chef d’orchestre
Monde associatif :
M. Georges MORIN, Président du réseau français de coopération décentralisée avec l’Algérie, au sein des Cités Unies France
M. Jean-Louis VIELAJUS, Délégué général du Comité français pour la solidarité internationale Chefs d’entreprises
Energie :
M. Philippe BARRIL, Vice-président exécutif de Technip
M. Jean-Louis CHAUSSADE, Directeur général exécutif de Suez Environnement
M. Ricardo CORDOBA, Président Directeur Général de GE Electric
M. Yves-Louis DARRICARRERE, Membre du comité exécutif de Total, Président de Total Upstream
M. Jean-Marie DAUGER, Directeur général adjoint de GDF-Suez, Président du Conseil de chefs d’entreprise France-Algérie
M. Jacques GERAULT, Directeur des Affaires publiques d’Areva
M. Michel SABATIER, Directeur de Midisun
M. Robert VINCENT, Président directeur général de Vincent Industrie
Transports :
M. Habib FEKIH, Président d’Airbus Moyen-Orient Afrique du Nord, Président d’Airbus Corporate Jets
M. Patrick GRUAU, Président Directeur Général de GRUAU
M. Jean-Pierre BERTRAND, Directeur général délégué de Colas Rail
M. Philippe DELLEUR, Président directeur général d’Alstom International
M. Jean-Christophe KUGLER, Directeur de la Région Euromed de Renault
M. Meziane IDJEROUIDENE, Aigle Azur
M. Pierre MONGIN, Président directeur général de la RATP
M. Jacques SAADÉ, Président directeur général de CMA-CGM
M. Reynald SEZNEC, Président directeur général de Thalès International
M. Jean SOUCHAL, Président du directoire de Pomagalski
Bâtiments et Travaux Publics :
M. René CAMART , Président du directoire de La pierre de France
M. Christian COMBES, Directeur du développement grand international, Eiffage Travaux Publics
M. Laurent FAYAT, Président Directeur général de Razel
Mme Ouarda KARRAÏ, Directrice développement chez Bouygues Construction
M. Bruno LAFONT, Président directeur général de Lafarge
Mme Agnès LENOIR, Président directeur général d’Actiplast
M. Olivier-Marie RACINE, Président directeur général de Bouygues Bâtiment International
Mme Isabelle SCHLUMBERGER, Directrice générale commerce et développement, J.C. Decaux
M. Christian TERRASSOUX, Président directeur général de Pitch Promotion
M. Jean-Jacques WAGNER, Directeur général de Ceric Technologies
Santé :
M. Jean-Marc CHALOT, Président directeur général de Peters Surgical
M. Arnaud GOBET, Président d’Innothera
M. Antoine ORTOLI, Senior vice-president, Opérations pharmaceutiques intercontinentales, Sanofi Aventis
M. Frédéric VAILLANT, Président directeur général de Medasys
Agro-alimentaire : -
M. Christian COUILLEAU, Groupe Even
M. Marc GILLAUX, SWING
M. Bertrand PIGNOLET, Directeur général de Tecnoma
M. Armel REMINIAC, Groupe Emeraude SFPI
M. Benoît RIGAL, Gérant de France Exportea
M. Emmanuel VALLENTIN-DULAC, Directeur général de SH Biaugeaud
Technologie de l’Information et de la Communication :
M. Jean-François BEUZE, Président directeur général de Sifaris
M. Nicolas DALLERY, Président de Thomson Broadcast
Mme Nathalie MARTHE-BISMUTH, Directrice générale d’IGN France-International
M. Stéphane RICHARD, Président directeur général de France Telecom Orange

MEDEF International : -
M. Thierry COURTAIGNE, Vice-président, directeur général du Medef International

Wienerberger annonce la mise en place d'une nouvelle organisation




Directoire resserré à deux membres pour Wienerberger:
Les contrats de Heimo Scheuch et Willy Van Riet comme membres du Directoires sont prolongés de cinq ans.Johann Windisch va quitter  le Directoire de Wienerberger  et assumer la responsabilité de la Division Briques et Tuiles en Europe.

Wienerberger AG a annoncé le 13 Décembre  la réorganisation de sa structure organisationnelle. Cet ajustement reflète la nouvelle structure de la société  qui fait suite à la reprise de Pipelife et permet par cette organisation resserrée de gagner en efficacité.  L’acquisition en Mai 2012 de Pipelife marque la transformation du groupe, qui  de leader mondial de la production de briques devient un acteur de solutions avancées pour la  construction lui permettant de profiter d’un large éventail de possibilité de croissance.

La structure organisationnelle a été ajusté pour tenir compte de cette évolution :
Les zones présentant des  dynamiques de marché et des facteurs de croissance analogues ont été regroupées en trois divisions:
-         Briques et  tuiles Europe,
-         Conduits et pavés
-         Amérique du Nord  Europe.

Cette structure en 3 Divisions  a également été ancrée dans l'organisation de Wienerberger et, dans la même étape, le Directoire a été ramené de trois à deux membres.
Johann Windisch quitte le directoire de Wienerberger AG, à sa propre demande et prendra la responsabilité opérationnelle de la division briques et tuiles en Europe. Il sera accompagné par Christof Domenig (ancien Directeur exécutif Europe de l'Ouest) en tant que Directeur des Opérations et Directeur général adjoint et par Gerhard Hanke (ancien responsable du contrôle corporate) en tant que CFO. La division briques et tuiles Europe sera placée sous une direction unifiée avec une équipe expérimentée, qui devrait conduire à une meilleure utilisation des ressources disponibles et à l'optimisation des processus.

Les contrats avec les Heimo Scheuch et Willy Van Riet prolongés de cinq ans.
Le Conseil de Surveillance a publié déjà toutes les autorisations nécessaires et aussi prolongé les contrats de CEO et CFO à Heimo Scheuch  et Willy Van Riet pour les cinq prochaines années. 
Heimo Scheuch et Willy Van Riet, en tant que membres du Directoire assureront la responsabilité des trois Divisions ainsi que celle du groupe Wienerberger.


Gestion unifiée pour la Division Briques et Tuiles Europe permet d’optimiser les processus et de mieux gérer les nouvelles opportunités de croissance
Lorsqu'on l'interroge sur la nouvelle structure, Heimo Scheuch répond : «Tout d'abord, je tiens à remercier Johann Windisch pour sa coopération consturctive et positive au sein du Directoire. La Division Briques et Tuiles Europe  rassemble certainement les plus forts enjeux pour Wienerberger  à l'heure actuelle et il est donc très important de la doter d’une direction expérimentée. Je suis heureux que, avec Johann Windisch, Gerhard Hanke et Christof Domenig, une équipe solide et expérimentée, prennent  la direction opérationnelle de cette Division.
La justification de ce changement d’organisation  est de créer une structure de gestion unifiée pour les différents groupes de produits et les régions qui nous permettront d'optimiser les processus et d’encore mieux profiter des opportunités de croissance. "
Wienerberger possède des positions fortes en briques, tuiles, pavés en béton et canalisations
Wienerberger est le premier producteur mondial de briques (Porotherm, Terca) et le leader du marché des tuiles en terre cuite (Koramic, Tondach) en Europe et en  pavés de béton (Semmelrock) dans le Centre-Est Europe. En ce qui concerne les systèmes de conduites (Steinzeug Keramo pour les canalisations terre cuite et  Pipelife pour les canalisation en plastique), la société est l'un des principaux fournisseurs en Europe.
En 2011, le Groupe Wienerberger a généré un chiffre d'affaire de  1 Milliard 915 Millions d’Euros et un EBITDA de 240 M € avec 226 usines.
Source Friedlnews

Tuilerie Barney à Cherves-Chatelars( 16) : une tuile de 1929 retrouve son créateur âgé de 100 ans

Camille Barnay avait 17 ans. C'est bien connu, on n'est jamais très sérieux à cet âge. Alors, « pour rigoler » et se divertir de son quotidien de tuilier, il avait pour habitude de graver les objets qu'il fabriquait de son nom. Autres temps, autres amusements…
De sa belle écriture, il inscrivait « Camille Barnay, Etamenat, Cherves-Chatelars », suivi de l'année du « forfait ». En 1929, il avait donc 17 ans et, parmi les 600 à 700 tuiles qu'il fabriquait chaque jour dans l'entreprise familiale, il prenait parfois le temps de laisser une trace.
Il y a quelques semaines, Guy Massuyau, viticulteur à la retraite, remaniait la toiture de sa maison, à Criteuil-la-Magdeleine (canton de Segonzac). Certaines d'entre elles sont encore en bon état, d'autres sont à remplacer. Sur une, il a remarqué une inscription. Après avoir gratté la mousse, il a découvert une « jolie écriture » : « Camille Barnay, Etamenat, Cherves-Chatelars, Chte, 1929 ».
Touché par ce signe de l'histoire, il se demande qui est ce Camille Bernay. « Sans trop croire qu'il était encore en vie, je me suis saisi de l'annuaire. Quand j'ai vu qu'il y avait un Camille Bernay [il s'arrête]… ça m'a fait quelque chose, relate-t-il, encore ému. Alors j'ai appelé. »
Au bout du fil, une femme, Marie-Louise Bernay. L'épouse de Camille Bernay depuis soixante-seize ans. Oui, oui, Camille est bien son mari. Il n'y a pas de doute, c'est bien lui qui a gravé cette tuile en 1929 alors qu'il travaillait avec son père, Martial, dans la tuilerie familiale. Oui, il est toujours de ce monde. D'ailleurs, il fêtera ses 101 ans en janvier.
La tuilerie est encore là, elle aussi. Derrière sa fenêtre, Camille, assis sur son fauteuil à roulettes offert pour ses 100 ans, contemple toujours l'usine en briques rouges située juste de l'autre côté de sa rue. Au mitan des années 1980, elle a été rachetée par une entreprise de Confolens qui a surtout été intéressée par les terres. Les fours n'ont jamais été rallumés.
Guy avait envie de rencontrer le créateur de cette tuile préservée par le poids des ans. Camille, lui, avait envie de revoir cette tuile. Par l'intermédiaire de « Sud Ouest », les deux hommes se sont rencontrés, et Guy a donné la tuile à Camille. Ému, le centenaire l'a chaleureusement remercié après avoir glissé ses doigts dans les rainures, là où ils étaient passés il y a quatre-vingt-trois ans. « C'était de la bonne camelote, la couleur n'a pas changé. On va la mettre dans mon cercueil », a-t-il plaisanté. En la voyant, les souvenirs sont remontés. « À l'époque, il n'y avait pas d'électricité, c'était un âne qui faisait tourner la turbine. La pâte sortait et on façonnait les tuiles avec un moule en fer ou sur la cuisse. Après, elles séchaient à l'air libre. Elles n'étaient pas fabriquées sous vide comme maintenant… », raconte le centenaire alerte.
L'objet historique rejoindra deux autres tuiles retrouvées et données par d'autres bricoleurs. L'une est également datée de 1929 et l'autre d'après-guerre, retrouvée dans l'île de Ré et signée de la main de Martial, « Bernay père et fils ».
Source Sud Ouest

18/12/2012

IMERYS : la cession de son activité structure à Bouyer Leroux bien accueillie par les milieux financiers

Les investisseurs ont bien accueilli jeudi l'offre ferme d'acquisition qu'Imerys a reçu pour son activité Imerys Structure de la part du groupe Bouyer Leroux. Le département qui intéresse le spécialiste de la terre cuite regroupe les activités de production de briques de murs et de cloisons d'Imerys ainsi que de conduits de cheminées.
Le groupe de spécialités minérales pour l'industrie examine actuellement l'offre qui lui a été remise pour une valeur d'entreprise proche d'une année de chiffre d'affaires d'Imerys Structure, soit 90 millions d'euros.
Imerys ne semble pas réticent à cette offre, le groupe a précisé qu'après consultation des instances représentatives du personnel ainsi que l'obtention des autorisations administratives requises, le projet pourrait aboutir dans le courant du premier semestre de l'année 2013.
Pour CM-CIC qui a renouvelé sa recommandation Accumuler avec un objectif de cours de 50 euros sur Imerys, tout actif qui ne parvient pas à générer une marge « cash » au moins égale à celle du groupe est impitoyablement externalisé.
L'analyste observe que la stratégie du groupe est clairement de préserver et de maximiser le cash flow.
Pour le broker, l'activité Briques, avait un problème de profitabilité qui plaçait Imerys devant un dilemme : soit, muscler ce métier, ce qui aurait impliqué d'investir une centaine de millions d'euros, soit céder cette activité.
L'occasion a fait le larron : l'approche de Bouyer-Leroux a amené la direction d'Imerys à opter pour la seconde solution.

Source Zonebourse

Entraînement serré pour les sapeurs sauveteurs à l'ancienne tuilerie Monier de Limoux

Ils sont sur toutes les grandes opérations de sauvetage ici en France et dans le monde. Ces soldats un peu particuliers de l'armée de terre appartiennent à l'unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile, ils étaient présents à Fukushima, pendant le séisme de 2010, en Haïti, après le tsunami Banda Aceh en Indonésie, ils sont de tous les cataclysmes pour sauver des vies dans des conditions extrêmes. Pour être opérationnel il faut s'entraîner, les sapeurs sauveteurs de Brignoles ,une centaine, ont choisi l'Aude et plus précisément Limoux, Lézignan et Sigean pour simuler: «Un tremblement de terre et le sauvetage de victimes ensevelies dans les décombres par des chiens et des équipes médicales sur place, un théâtre d'opération dans le cadre de la nouvelle réglementation européenne, qui devrait faciliter la coordination et l'organisation lorsque nous sommes en mission. À Limoux nous avons travaillé conjointement avec une équipe espagnole de 40 hommes» explique le tout jeune lieutenant François Pichot Duclos. Les sapeurs de Brignoles dans le Gard ont découvert l'Aude dans le cadre de la prévention des incendies à Lézignanen été.
Source La Dépêche

17/12/2012

Wienerberger/Rector : une alliance briques/béton pour relancer l’isolation intérieure


L’isolation thermique par l’intérieur n’a pas dit son dernier mot. Wienerberger France et Rector Lesage l’ont prouvé, le 6 décembre devant plus de 100 professionnels alsaciens réunis au casino de Ribeauvillé (Haut-Rhin).
« Grâce au travail conjoint de leurs équipes de recherche et développement, Rector Lesage et Wienerberger France ont finalisé une offre systémique qui conjugue la structure verticale et sa jonction horizontale ». Marc De Saint-Roman, directeur général adjoint de Rector Lesage, résume en ces termes la démarche technique et commerciale conjointe des deux industriels du gros œuvre, tous deux basés en Alsace : d’un côté, le spécialiste mulhousien de la préfabrication en béton armé à travers ses thermoprédalles ; de l’autre, Wieneberger France, basé à Achenheim (ouest de Strasbourg) pour ses briques de 20. Le système s’adresse prioritairement au logement collectif.

Francis Ligier, P-DG de Wienerberger France (à gauche), discute avec Marc de Saint-Roman, directeur général adjoint de Rector Lesage, et James Armindo, entrepreneur de gros œuvre 
Rupteurs intégrés
« Les performances des briques de 20 se sont multipliées par deux au cours des dix dernières années », argumente Denis Ruhlmann, attaché de prescription pour l’Est de la France de la filiale française du groupe autrichien, numéro 1 mondial de la terre cuite. Face à la forte croissance des logements collectifs à basse consommation associant le béton banché et l’isolation thermique par l’extérieur, Rector Lesage a réagi : « Pour atteindre le coefficient psi de 0,6 en rupture de pont thermique, le béton ne suffit pas. L’association avec la brique apporte une solution qui répond également aux exigences des réglementations parasismique et acoustique », se réjouit Maurice Ramstein, directeur marketing du groupe familial mulhousien. Le bureau d’études Pouget a confirmé les performances du système associant les deux produits, ouvrant ainsi la voie à l’homologation, en 2011, par le Centre scientifique et technique du Bâtiment (CSTB).
L’innovation répond à la tendance observée par Francis Lagier, P-DG de Wienerberger France : « Depuis quatre ans, l’économie revient au centre du débat sur la performance énergétique du bâtiment ». Ce constat pousse les industriels à chercher des solutions fiables et conformes aux habitudes des entreprises de gros œuvre. Représentant l’Union nationale des des techniciens et économistes de la construction à la table ronde animée par Le Moniteur le 6 décembre à Ribeauvillé, François Freyburger, d’Immobilière Services (Mulhouse), le confirme : « L’ITI va revenir ». Ingénieur thermicien chez EDA (Belfort), Laurent Mouge, qui a participé à la conception des moteurs de calcul de la réglementation thermique 2012, partage ce pronostic.
Sufaces optimisées
« Dans le quartier des Poteries à Strasbourg, nous prévoyons de passer en ITI un ensemble d’une soixantaine de logements répartis dans deux à trois immeubles programmés pour 2013 », annonce Philippe Woessner, directeur construction chez Promogim.
Les promoteurs se montrent d’autant plus intéressés que le système associant brique et béton optimise la surface habitable des logements.
Source LE MONITEUR.FR par  Laurent Miguet (Bureau de Strasbourg du Moniteur)

3e édition des Terroirs de TERREAL Le Prix Historique décerné à une entreprise des Yvelines

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment a organisé pour la troisième année consécutive le concours « Les Terroirs de TERREAL ». Cinq chantiers de rénovation illustrant la richesse des savoir-faire locaux mis au service de la préservation du patrimoine architectural français ont été récompensés jeudi 8 novembre 2012 à Paris. Olivier Pourrit, dirigeant de l’entreprise Histoire de Toit, a été honoré pour la dimension historique de son chantier réalisé à Gommecourt.
Une nouvelle fois, TERREAL, leader sur le marché des tuiles de patrimoine, réaffirme son engagement dans la sauvegarde du patrimoine et la valorisation de l’expertise des professionnels de la couverture.
Le Prix Historique attribué à l’entreprise Histoire de Toit située dans les Yvelines (78)
L’entreprise Histoire de Toit, dirigée par M. Olivier Pourrit, a reçu le Prix Historique pour la réalisation de la rénovation de la couverture de l’Eglise de Gommecourt dans les Yvelines (78).
En effet, la charpente et la toiture de cette église du 16e siècle, classée monument historique, étaient en très mauvais état.
Pour la toiture, un panachage de tuiles, de formats et coloris différents, a été mis en œuvre. On y retrouve un savant mélange composé de tuiles Eminence coloris Auteuil et Terre de Sienne, de tuiles Prieuré couleur Chaume et de tuiles Pommard Sablé Bourgogne et Sablé Champagne. Des finitions en cuivre complètent harmonieusement ce travail.
Les Terroirs 2012
Plusieurs dizaines de dossiers de grande qualité ont été examinés cette année par un jury composé de professionnels couvreurs et de spécialistes de la couverture TERREAL. De nombreux dossiers ont été nominés, parmi lesquels cinq d’entre eux se sont vus remettre un prix.
Attribués selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique, le rendu global et le « côté historique » du chantier, ces prix honorifiques s’inscrivent dans une volonté de valoriser les travaux de rénovation effectués dans le cadre de chantiers patrimoniaux.
Source Wellcom

16/12/2012

TERREAL: Bientôt deux maisons "productrices d'énergie"

Initiatrice d'un projet dit "Habitat social positif" (HSP), l'entreprise Terreal qui fabrique des matériaux de construction en terre cuite, a signé hier la convention l'unissant avec ses quatorze partenaires, et en tout premier lieu avec la ville et Habitat Audois, qui traite le logement social. Concrètement, du projet HSP sortiront de terre sur la ZAC des Vallons du Griffoul, début 2013, une maison T3 de 72 m² et une maison T4 de 82 m². Ces bâtiments, conçus sous le label Bépos (bâtiment à énergie positive), ont pour objectif de produire autant, voire plus d'énergie qu'ils n'en consomment. L'entreprise Terreal a donc fortement investi dans la recherche afin de concevoir ces deux habitations modèles. Leur système photovoltaïque sous forme de panneaux installés sur la toiture, doit par exemple permettre "une autosuffisance pour le chauffage, l'éclairage et la production d'eau chaude sanitaire, avec une rentabilisation au bout de sept ans d'utilisation". Outre la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les logements veulent "s'intégrer dans le paysage urbain local". Pour le chauffage, en plus de l'énergie solaire passive, qui résulte d'un fin calcul d'implantation du bâtiment et du dessin de ses ouvertures, un poêle à bois a été installé dans le séjour, à proximité d'une cloison en terre crue. L'énergie thermique est ainsi "stockée" durant l'hiver et contribue par ailleurs à réguler l'humidité de la maison. Le surinvestissement de départ de ces deux habitations Bépos se chiffrerait à "moins de 10 % d'une construction traditionnelle", sachant que la production photovoltaïque représenterait "15 % de surcoût". Mais ce type de construction ne peut atteindre ses objectifs attendus, sans que les locataires ne soient "les acteurs de la performance, à travers leur mode de consommation responsable". Concrètement, les habitants bénéficieront d'un accompagnement par l'entreprise Terreal à long terme, sur la meilleure façon d'habiter ces maisons de demain. En matière de construction, demain c'est dans huit ans : selon la loi du Grenelle de l'environnement signée en août 2009, tous les permis de construire d'habitations déposés fin 2020, devront avoir "une consommation d'énergie primaire inférieure à la quantité d'énergie renouvelable produite." "Ce projet nous a séduits, explique Robert Alric, le président d'Habitat audois. Mais il ne faudra pas en rester là. Dans notre politique du logement social, nous devrons reconduire cette opération sur notre territoire, puis sur tout le territoire national. Voilà ce qu'il faut espérer". Le maire Patrick Maugard espère d'avantage : "Commencé il y a un an suite à un coup de fil d'Hervé, (NDLR : Hervé Pérignon, le directeur du site de Terreal à Castelnaudary), ce partenariat exemplaire sera une vitrine magnifique, que nous allons exporter dans le monde entier".
Source Le Midi Libre

Une œuvre monumentale à la briqueterie Bouisset à Albine

16 tonnes de terre, 200 mètres carrés au sol, plus de 1 000 pièces… Depuis plus de trois semaines, l'artiste plasticienne Dominique Ghesquière travaille dans les locaux de la briqueterie Bouisset à Albine, à la réalisation d'une œuvre monumentale. À savoir, un sol de plaques en terre cuite, reprenant l'idée d'un sol craquelé comme l'on peut en apercevoir au fond de certains lacs lorsqu'ils sont vidés. En effet, à partir de janvier, cet œuvre a vocation de recouvrir entièrement le sol de la salle principale d'un centre d'art situé sur une île au milieu d'un lac artificiel à Vassivières, près de Limoges.
«Un véritable challenge»
La rencontre entre cette artiste plasticienne originaire de Paris et l'entreprise Bouisset s'est faite par l'intermédiaire d'un employé de la société artiste lui aussi. «C'est un véritable challenge un produit aussi important. Réaliser des performances permet l'émergence de la créativité des entreprises, de mettre en œuvre des nouvelles techniques» explique Alain Bouisset, gérant de cette entreprise familiale existant depuis 1876, et qui, aujourd'hui est spécialisée dans des produits spécifiques haut de gamme (elle vient récemment de réaliser des tuiles romaines pour la rénovation du Palais des arts de Marseille). «C'est une technique que nous avons inventée avec Alain Bouisset et toute son équipe» explique l'artiste venu avec toute une équipe, qui découvre à l'occasion de ces travaux, la région. Un chantier tournant a été mis en place. Une grande plaque de terre teintée d'oxyde de manganèse pour la couleur, sèche progressivement sous une grande bâche. Elle est poussée et remplacée progressivement par une nouvelle plaque de terre moins sèche. La plaque finit par se craqueler de manière naturelle. Il s'agit alors de récupérer soigneusement ces «morceaux» de 5 cm d'épaisseur en les numérotant avant de les emmener au four industriel pour les cuire très attentivement. Par la suite, les 1 000 pièces stockées et classées partiront vers pour Vassivières en semi-remorque ou ce gigantesque «puzzle» en terre cuite sera recomposé.
Source La Dépêche

15/12/2012

Keller, Rieter, Novoceric et Morando pour la première fois au salon SIB de CASABLANCA

Du 21 au 25 novembre, les entreprises de la division KELLER se sont présentées pour la première fois sur le salon SIB à Casablanca. Cette participation au salon de la  construction phare du Maroc représente un plein succès pour les managers des services marketing et relations publiques.
«Même si notre stand n’a pas connu la même affluence qu’à la CERAMITEC, nous n’avons pas chômé cinq jours durant et nous avons répondu aux demandes de nombreux intéressés. Compte tenu du fait que ce salon regroupait des entreprises issues des branches de la construction les plus diverses, c’était un plein succès», comme le résume M. Brunk tout en ajoutant: «Il y a eu des discussions et des demandes de projet concrètes que nous devons maintenant traiter avec notre représentant Zaim Abdelkebir.»
Son collègue Renzo Ronchetti de MORANDO à Asti partage lui aussi cet avis que participer à ce salon en valait la peine. «Grâce à notre nouvelle représentation CENTEC, nous avons bien plus ouvert la porte du marché marocain. Nous avons entretenu nos anciens contacts et en avons lié de nouveaux, je pense donc que participer à ce salon en valait vraiment la peine pour les entreprises KELLER.»
Zaim Abdelkebir, représentant de longue date chez CENTEC à Casablanca pour KELLER, s’est également montré très satisfait: «Nous avons fait un premier pas ensemble, il s’agit à présent d’approfondir les contacts de la SIB 2012. Je me réjouis dès à présent d’une installation moderne produite par KELLER dans les années à venir qui contribuera à la modernisation de l’industrie marocaine des matériaux de construction. Le Royaume du Maroc est un pays moderne nord-africain pour qui des installations de production aussi efficaces que respectueuses de l’environnement et économes en énergie deviennent de plus en plus le point de mire.»
Source Keller