Pages

15/01/2019

TERREAL/ ADC Awards 2019 : à vos votes !

L’école maternelle Nicolas Vanier à Barjouville (28) et le bâtiment Mediacampus de Nantes (44) en compétition pour les ADC Awards 2019.


Depuis leur création en 2013, les ADC Awards distinguent chaque année les réalisations architecturales les plus remarquables émanant de jeunes créateurs comme de talents confirmés et mettent en avant les collaborations réussies entre les différents intervenants : architectes et maîtres d’ouvrage, mais également maîtres d’oeuvre, bureaux d’études, entreprises, industriels...


Cette année, deux projets TERREAL ont été sélectionnés par la rédaction du magazine Muuuz, partenaire de l’événement :

L’école maternelle Nicolas Vanier à Barjouville (28) réalisé par SBBT Architecture, où deux produits de la gamme TERREAL s’harmonisent : la tuile mécanique Volnay® et le bardage Zephir Evolution® (équivalent Piterak Slim®). Le rendu final offre un jeu de couleurs en véritable osmose avec l’environnement.
Voter pour le projet ici !


Le bâtiment Mediacampus de Nantes (44), imaginé par l’agence Moatti-Rivière, un projet élégant et contemporain où l’architecte a collaboré avec les équipes de TERREAL pour proposer une façade de 2868 m² en Thermoreal®-Gebrik®, tel un patchwork haute couture (5 couleurs en émaillé mat : Gris Anthracite 971, Gris Foncé 951, Gris 931, Gris Clair 911, Blanc 901).
Voter pour le projet ici !


La cérémonie des ADC Awards 2019 aura lieu le 21 février 2019 au Grand Hôtel Intercontinental Opéra, Paris 9ème.

Source Terreal

14/01/2019

Le groupe BMI réuni ses solutions de couverture sur 890 mètres carrés lors de la foire allemande Bau 2019

Le nouveau stand du groupe BMI couvre une superficie de 890 m².

Pour la première fois, le groupe BMI se présente au salon Bau 2019 avec un stand commun: du 14 au 19 janvier 2019, cinq des plus grandes marques allemandes de couverture exposeront pour la première fois sous la bannière commune BMI: Braas, Icopal, Klöber, Vedag et Wolfin Bautechnik.

Le plus grand stand d’un fournisseur de toitures, d’une superficie de 890 m², permettra aux visiteurs de trouver le centre de compétences pour le toit et le point de contact de tous les professionnels de la toiture - du toit en pente aux accessoires jusqu’au toit plat sur les stands 338 et 339.

Les cinq marques BMI présentes sur le salon montrent non seulement leur force commune, mais également leurs innovations. Par exemple, Braas optimise sa gamme de membranes de toiture et élargit sa gamme de solutions de toiture avec toitures légères et panneaux de toiture en métal de la marque désormais intégrée "Decra Dachsysteme".

Icopal représente  le nouveau rail pare-vapeur et de nivellement en bitume élastomère Alu-VillaTherm avec système ZIP et bandes PowerTherm activables à la chaleur des deux côtés, ainsi que la plaque de pente et de nivellement VillaPerl.

Klöber présente le programme de pénétration dans les toits plats Flavent pro et le système d’étanchéité liquide HydroStopEU AlphaHybrid 5300. Par exemple, les nouveautés Vedastar S5 et MS.

Et Wolfin fait un autre grand pas en avant vers les fournisseurs de systèmes avec de nouveaux produits dans les domaines de l’isolation, de la fixation et du drainage.

Les logos ont changé, mais les visages sont les mêmes. Selon le groupe, les clients des cinq marques pourront à nouveau compter sur leur contact habituel au Bau 2019. Comme toujours, les consultants renommés des différentes marques sont sur place pour leurs partenaires et leurs clients.

Source Allgemeine Bauzeitung

13/01/2019

UK: Cofinancement caritatif par Russell Roof Tiles

Russell Roof Tiles, basé à Burton, a lancé une nouvelle initiative pionnière de collecte de fonds - «Pitching for Pennies» - s’engageant à verser au fonds équivalent la somme que son personnel amasse pour une œuvre de bienfaisance.

Selon les recherches, le cofinancement stimule les dons plus élevés et plus fréquents, les dons étant 2,5 fois plus importants en moyenne et de nombreuses grandes entreprises ayant adopté l'approche.

Le fabricant leader de tuiles de toiture a lancé son engagement «Pitching for Pennies» garantissant qu’il soutient et reconnaît les membres du personnel qui s’engagent à collecter des fonds pour des causes caritatives. C'est la première fois qu'il réalise ce type d'imitation à une si grande échelle.

Le projet sera ouvert à tous chez Russell Roof Tiles, qui emploie 100 personnes sur ses deux sites, basés à Nicholson Way et à Wetmore Lane, à Burton. Russell Roof Tiles versera directement les fonds vers son Fonds communautaire, une initiative lancée en 2018 qui permet à un certain nombre d'organismes de bienfaisance de partager et de bénéficier d'un mécénat de collecte de fonds.

Russell Roof Tiles a toujours été voué à soutenir les causes locales, en collectant un montant impressionnant de 78 000 £ pour diverses organisations depuis 2015. Les associations caritatives actuellement choisies comprennent Shropshire.Staffordshire.Cheshire Blood Bikes puis Dumfries et Galloways Blood Bikes, qui exercent toutes deux dans leurs communautés.

En 2018, Russell Roof Tiles a organisé plusieurs événements de collecte de fonds, notamment son tournoi de golf annuel et sa journée de divertissement en famille. En introduisant le financement de contrepartie «Pitching for Pennies», la société aidera à collecter encore plus d’argent lorsque leurs employés participent à des événements de collecte de fonds externes.

Andrew Hayward, directeur général de Russell Roof Tiles, a déclaré: «Nous sommes fiers que nombre de nos employés se passionnent pour collecter des fonds pour des œuvres de bienfaisance à leur rythme. Nous nous engageons donc à verser un fonds de contrepartie à ceux qui participent à un événement caritatif. qu’ils soient grands ou petits, selon le principe du premier arrivé, premier servi.

«Le but de cette initiative est d'encourager le personnel à poursuivre la collecte de fonds et également de reconnaître leurs efforts et leurs réalisations. Nous sommes ravis de voir combien d’argent notre personnel recueillera grâce au parrainage et à quoi cela conduira dans les mois à venir. "

Source Business East Midlandlands par Steve Fisher

12/01/2019

Les tuileries-briqueteries ont jadis fait partie du territoire

Un four, dernier vestige encore visible sur le territoire. 

Brigitte et Julien Lignière ont sorti un livre retraçant ce riche patrimoine de Beaugency, dont il reste malheureusement peu de traces aujourd’hui.
Beaugency conserve le souvenir d'une activité de tuilerie-briqueterie par la présence d'un ancien four au sud de son territoire, et l'existence de quelques briques estampillées.

Des recherches entre 1747 et 1953

Or, au XIX e siècle, la commune en comptait au moins douze !

Après un travail de longue haleine effectué aux archives départementales et municipales, Brigitte et Julien Lignière, Balgentiens passionnés d'histoire locale, présentent le résultat de leur recherche, consacré aux tuileries recensées sur la commune entre 1747 et 1953, dans un ouvrage qui vient de sortir.

Au fil des 156 pages, on découvre une activité aujourd'hui presque disparue – la tuilerie de la Bretèche, à Ligny-le-Ribault est aujourd'hui la dernière briqueterie artisanale de Sologne encore en activité – et les particularités des douze établissements identifiés sur le territoire balgentien.

Pratique. Il est possible de se procurer cet ouvrage au prix de 12 € en contactant les auteurs au 06.12.58.06.23 ou, à partir du 11 décembre, auprès de l'office de tourisme de Beaugency, au 3, place du Docteur-Hyvernaud.

Source La république du Centre

11/01/2019

Eco-urbanisme : les maisons passives passent à l’action

Sur la terrasse de Benjamin, charpentier, dans l’éco-hameau des Allouviers à Romette (Hautes-Alpes). 

A Romette, près de Gap, six familles menées par Romuald Marlin, architecte militant et pionnier de l’habitat bioclimatique, ont construit un petit écoquartier d’habitations autonomes énergiquement, en matériaux locaux et écologiques. Une intéressante expérience d’habitat partagé construit en bois.
  Eco-urbanisme : les maisons passives passent à l’action
L’éco-urbanisme du XXIe siècle existe et il est enthousiasmant. Le tout récent éco-hameau des Allouviers, à Romette, commune associée à la ville de Gap, fait à lui seul la synthèse de toutes les techniques qu’il est possible d’utiliser pour construire en harmonie avec la nature. Ce projet exemplaire, porté par six familles depuis 2012, regroupe six belles maisons, où vivent désormais dix-huit personnes, sur un terrain de 4 500 m² en pente.

Benjamin, charpentier de 34 ans, reçoit dans sa grande salle de séjour arrondie, ouvrant sur une terrasse de bois local, suspendue à la vue imprenable sur Gap : «J’hallucine sur le confort de cette maison. J’ai fait l’investissement de départ, et depuis je ne dépense plus rien ou presque : la maison fonctionne toute seule.» Il insiste sur la cohérence de l’ensemble du hameau : «Nous sommes allés au bout du projet, sur l’isolation, les consommations, les matériaux, les sources locales, l’équilibre entre densité et intimité…»

Ces maisons sont à la fois bioclimatiques, passives énergétiquement, construites en matériaux écologiques produits localement, et s’insèrent dans une dynamique de construction collective et d’habitat partagé. Pour le site Build Green, cet éco-hameau représente «l’une des réalisations les plus pertinentes» observées à ce jour : «Difficile de trouver des défauts, conception bioclimatique, choix des matériaux, mutualisation, on approche de la perfection.» Le projet est lauréat - catégorie habitat neuf - du grand prix de la construction et de l’aménagement durables, décerné par le département et le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) des Hautes-Alpes.

«Toute une vie de connaissances»
C’est Romuald Marlin, 64 ans, architecte haut-alpin militant et engagé de longue date dans l’habitat bioclimatique, qui a conçu ces six maisons, dont la sienne qu’il partage avec sa compagne, Marie. En ce matin de fin décembre, après une nuit de gel, quelques flocons volètent derrière les grandes baies vitrées mais il fait bon dans leur maison aux lignes harmonieuses et chaleureuses, parois revêtues de terre-argile ou de frêne, sols couverts de planchers et ou de jonc de mer : 18,5 degrés partout, même près des fenêtres. Et pourtant, sourit Marie, «nous n’avons pas chauffé depuis quarante-huit heures. Nous n’utilisons notre poêle à bois que si nous avons trois jours sans soleil».

L'habitat partagé les Allouviers à Romette (Hautes-Alpes) conçu en utilisant des éco-matétiaux et des énergies renouvelables, le 21-12-18. COMMANDE N° 2018-1773Photo Pablo Chignard. Hans Lucas

Romuald Marlin détaille la conjonction de techniques qui permettent ce résultat vaguement miraculeux, sans ostentation : c’est le fruit de «toute une vie de connaissances», concède-t-il tout au plus… Tout semble évident et logique, chaque détail s’imbrique dans l’ensemble. Reprenons point par point.

Les maisons du hameau des Allouviers sont bioclimatiques : les six familles ont choisi un terrain plein sud, à quelques kilomètres du centre-ville de Gap, pour un accès facile en vélo et en transports en commun. Les bâtiments sont orientés pour être protégés des vents dominants du nord et profiter au maximum des apports du soleil : les pièces à vivre s’ouvrent au sud, les chambres, dressings et celliers sont au nord, sans grandes ouvertures mais éclairés par des puits de lumière. La conception des maisons a permis de limiter au maximum les terrassements et l’impact sur la topographie du terrain. La majorité d’entre elles sont même bâties sur pilotis, afin d’éviter les lourdes fondations en béton, matériau très coûteux en énergie pour sa fabrication (l’énergie «grise»).

Chauffage par effet de serre
Les maisons sont en outre «passives» : leurs performances énergétiques sont maximales grâce à leur isolation parfaite (murs de 40 centimètres d’épaisseur, portes d’entrée avec sas, triple vitrage dont une face externe à faible émissivité) et leurs systèmes de ventilation à double flux, compact et efficace (l’air aspiré dans la maison transmet, avant d’être rejeté à l’extérieur, 98 % de son énergie à l’air entrant par de petites bouches d’aération). Les pièces sont chauffées par les apports solaires externes, par effet de serre à travers les baies vitrées et par des murs capteurs d’énergie, qui chargent la chaleur du soleil, le jour, et la restituent à l’intérieur de la maison, la nuit. La cuisine, la chaleur humaine et le petit poêle fournissent le reste. L’eau chaude est essentiellement solaire, les eaux de pluie sont récupérées et réutilisées à l’évier, les ampoules sont des LED, les toilettes sont sèches…

Pierre et Sylvie, dans la maison mitoyenne, sont les plus anciens occupants du hameau : en un an de vie ici, ils ont brûlé moins d’un demi stère de bois au total, et leur consommation d’eau a chuté à 3 m3 par mois. Ils se sont équipés de panneaux photovoltaïques et produisent deux fois plus d’électricité qu’ils n’en consomment. Eux-mêmes sont épatés par ces consommations réduites au maximum : «Cette maison nous pousse à être vertueux !»

Les six constructions ont été bâties avec des matériaux biosourcés, à très faible énergie grise donc, et recyclables. Structure en bois, isolations en plaques de laine de chanvre, en fibre de bois, en balle de riz, bardage extérieur de bois brut non traité, revêtement en argile et ocre naturelles, tuiles de terre cuite, etc. : la proportion d’écomatériaux atteint les 80 % du total ! Ils ont en outre quasiment tous été produits ou récupérés dans les environs, à moins de 50 kilomètres, et la totalité des entreprises sollicitées sont du coin. Le bilan carbone du chantier est exceptionnellement faible…

Le hameau est enfin un projet collectif, concerté, négocié et ciselé en commun, ce qui a permis des économies substantielles de coût et d’espace. Constituées en société civile immobilière d’attribution (SCIA), les six familles ont acheté ensemble le terrain - 70 000 euros par foyer -, ont pu imposer à ERDF l’enfouissement de la ligne moyenne tension traversant leur parcelle et déposer un permis de construire unique. Les achats mutualisés ont permis d’effacer les surcoûts de certains matériaux biosourcés et des dispositifs énergétiques. Au bout du compte, chacune des maisons, qui vont de 97 à 134 m², aura coûté de 1 800 à 2 100 euros le mètre carré, selon le degré d’investissement personnel de chacun concernant les travaux… et les habitants du hameau ont beaucoup œuvré par eux-mêmes, beaucoup appris, se soutenant à tour de rôle pour les phases d’isolation et de finition.

Maison pour les amis
La SCIA va être dissoute, chaque foyer récupérant sa maison et une parcelle minimale autour des murs. Le reliquat du terrain reste mutualisé avec ses potagers en terrasses, son parking collectif, ses voiries soigneusement pensées pour permettre l’échange et les rencontres sans jamais les imposer, et ses locaux collectifs en voie de finition : buanderie, séchoir et petite maison légère sur pilotis avec dix-huit couchage pour les amis.

Pour Romuald Marlin, «proposer une nouvelle forme d’urbanisme, c’est aussi développer un autre vivre ensemble, mutualiser les efforts et les coûts de la construction, participer aux travaux communs, partager et échanger services et équipements»… S’il est heureux de voir ses conceptions bioclimatiques - enfin - saluées, il ne se fait guère d’illusions : «Cela reste marginal. 90 % du neuf construit, c’est "béton-polystyrène", y compris du côté des collectivités territoriales. La seule chose qui prime, c’est le coût de construction initial… alors que le coût à terme du bioclimatique est très vertueux !» D’un geste, il désigne la ville en contrebas : «Pour chaque maison, c’est 2 000 euros de fioul ou de gaz par an… Pourtant, la logique de notre hameau est transposable à la rénovation en milieu urbain. Le champ des possibles est passionnant, mais il reste ignoré.»

Source Libération par François Carrel, Envoyé spécial à Gap (Hautes-Alpes) Photos Pablo Chignard. Hans Lucas

10/01/2019

Logement : une année 2018 en demi-teinte

Les chiffres officiels de l'année 2018 sont tombés : les permis de construire ont chuté de 5,2% et les mises en chantier ont reculé de 0,6 %.
Le 23 novembre 2018, la loi sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Élan) a enfin été promulguée. Elle est censée libérer le secteur et permettre de "construire plus, mieux et moins cher". Il y a en effet urgence : en 2018, d'après l'Observatoire de la statistique publique, 473.000 logements ont été autorisés à la construction (-5,2% par rapport à l'année 2017) et 415.500 unités ont été mises en chantier (-0,6%). Leur recul s'est même accentué au dernier trimestre (-5,7%), tant dans l'individuel (-3,1%) que dans le collectif (-7,5%).

En cause principalement, la suppression de l'APL accession comme l'entrée en vigueur de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) ont freiné les acquéreurs et/ou les investisseurs. Politiquement, le calendrier des plans locaux d'urbanisme (communaux ou intercommunaux) gèle parfois des projets sur de longues durées. Leurs exigences de performance environnementale sont parfois si élevées que les professionnels les accusent de "surenchère". L'incertitude sur la compensation de la suppression de la taxe d'habitation fait elle aussi hésiter les maires dès lors qu'il s'agit d'engager de nouvelles dépenses d'aménagement.

De même, comme à l'approche de chaque élection municipale, celle du printemps 2020 a déjà freiné les élus. Accueillir une population supplémentaire demande en effet de nouvelles infrastructures publiques qui se traduisent souvent par des hausses d'impôts locaux. Selon nos informations, le gouvernement réfléchirait à une aide pour les maires-bâtisseurs afin de financer écoles et équipements. "Nous pourrions subventionner des collectivités qui s'engagent", assure-t-on ainsi du côté du ministère de la Ville et du Logement.

Un "permis de faire"
Il existe d'autres raisons d'espérer. Selon les calculs de la Fédération des promoteurs immobiliers, entre 145 et 150.000 logements neufs auraient été vendus en 2018. "Cela resterait une bonne année, du même ordre de grandeur que 2016 et supérieure à 2015" estime sa présidente Alexandra François-Cuxac. Selon les chiffres officiels, la délivrance de permis de construire est repartie à la hausse (+ 4%) au dernier trimestre 2018.

"Comme tout secteur de l'économie, le logement repose sur la confiance, mais aussi sur la souplesse que peut lui donner le législateur pour faciliter son développement", souligne pour sa part le président de la Chambre nationale des conseils experts en immobilier patrimonial. Autrement dit, Didier Kling attend avec impatience les décrets d'application. Le ministère a effectivement promis des "mesures de simplification et de soutien" comme le "permis de faire" qui doit permettre d'expérimenter des solutions différentes sans obligation de moyens.

Par ailleurs, en 2019, l'initiative gouvernementale en faveur des copropriétés dégradées ainsi que les premières revitalisations dans les 222 communes du programme "Action Cœur de ville" vont sans doute amener à la destruction-reconstruction de nouveaux logements. Il faudra toutefois résoudre la question des ressources humaines (manque de main-d'oeuvre qualifiée, besoins en formation) dans le BTP, qui pèse aujourd'hui sur les délais et donc sur les coûts et la qualité.

Source La Tribune par  Par César Armand  

Bilan moins solide que prévu pour les matériaux de construction

L’heure était au bilan pour l’Unicem, qui faisait le point ce matin du 11 décembre sur l’activité annuelle du marché des matériaux de construction. Globalement positifs, les résultats enregistrés par les professionnels des granulats et du béton prêt à l’emploi sont malgré tout en net ralentissement par rapport à 2017. De quoi laisser présager une certaine stabilisation l’année prochaine.

2018 n’aura pas été de tout repos pour les professionnels des matériaux de construction ! Le début de l’année, marqué par les intempéries, avait en effet été particulièrement difficile et était loin d’être prometteur pour les mois suivants.

Ce 11 décembre justement, l’Unicem a mis fin au suspense en partageant le bilan de l’exercice écoulé. Première bonne surprise : le béton prêt à l’emploi (BPE) et les granulats affichent tous deux des indicateurs en hausse, bien que moins forte qu’en 2017.

Des indicateurs positifs, mais…
Comme le soulignait Carole Deneuve, chef service économique et statistique au sein de l’Unicem, « la tendance décélère » depuis début 2018 sur le marché du BPE. Desservie par un premier trimestre maussade, l’activité n’est jamais parvenue à se remettre totalement du mal provoqué par les intempéries de janvier et février. Finalement, l’Unicem estime que 39,8 millions de m3 de BPE devraient être produits en 2018, soit une augmentation annuelle de +3% (révision à -0,5 point).

Les granulats, quant à eux, ont enregistré « un rythme de croissance modérée », avec des « tendances plus amorties », d’après Carole Deneuve. Stagnant autour de 2% depuis le début de l’année, l’activité se stabilise peu à peu. « La majorité des régions de France ont retrouvé des tendances à la hausse en 2018 », nuance cependant l’experte de l’Unicem. Tout comme le BPE, l’organisme a revu ses estimations à la baisse, prévoyant une progression de la production de +1,5% pour atteindre les 343 millions de tonnes.

Plus généralement, 2018 a été une « année hétérogène » pour les matériaux de construction. Avec une « croissance plutôt modérée » selon Carole Deneuve, l’ensemble des activités avait déjà crû de +1,6% sur les 10 premiers mois connus. L’Unicem souligne toutefois qu’il y a eu « un vrai rebond en 2017 après 7 années de repli important ». Cela n’a cependant pas empêché les briques de baisser de -1,5% depuis le début de l’année, du fait notamment de la petite forme des maisons individuelles, tandis que la production de béton pour les TP a dégringolé de -2,9%.

« Incertitude », le maître-mot pour 2019
Dans ce contexte de ralentissement généralisé, l’Unicem s’inquiète également de l’actualité, qui risque bien d’avoir des conséquences sur l’activité des professionnels des matériaux de construction, et ce rapidement. Entre autres, l’organisme a repris des propos du ministre Bruno Le Maire, qui estime que le mouvement des gilets jaunes pourrait entrainer une baisse du PIB de -0,1 point. Des incertitudes sont par ailleurs à déplorer du côté du Crédit d’impôt transition énergétique (CITE), au cœur de nombreux débats au Sénat et à l’Assemblée nationale.

De manière générale, les dispositifs incitatifs à la construction ou la rénovation restent relativement stables. Il en faudra cependant davantage pour sauver le marché du bâtiment, et tout particulièrement du logement (-20 000 mises en chantier attendues en 2019). Les carnets de commandes restent malgré tout bien remplis, notamment dans les Travaux publics où l’environnement est plutôt porteur malgré une certaine hétérogénéité territoriale.

L’Unicem note également que la demande en matériaux est bien orientée pour l’année à venir. Selon les premières prévisions de l’organisme, la production de granulats pourrait encore augmenter de +2% en 2019 (350 millions de tonnes). En revanche, le BPE devrait se stabiliser à +0,5%, pour un total de 40 millions de m3 produits.

Pour conforter ses perspectives, l’Union attend néanmoins « beaucoup du gouvernement », comme l’a scandé Nicolas Vuillier, président du syndicat. « Nous ne sommes pas dupes. Le changement de fiscalité sur le gasoil interviendra, en tout cas pour les entreprises. On sait très bien qu’on ne pourra pas rester indéfiniment en GNR, mais nous travaillons sur une trajectoire ». En espérant qu'il soit entendu par le gouvernement !

Source Batiweb par Fabien Carré 

09/01/2019

Fédération Française des Constructeurs de maisons individuelles: RETABLIR L’APL ACCESSION : gagnant pour nos concitoyens, gagnant pour l’Etat !

La Fédération Française des Constructeurs de Maisons Individuelles (FFC) s’alarme des mauvais résultats du marché de la maison individuelle. « Ce n’est pas faute d’avoir averti les pouvoirs publics » indique Gérard Lebesgue, Président de la FFC.

La maison individuelle neuve permettait aux ménages à faibles revenus d’accéder à la propriété. La suppression de l’APL a porté un coup fatal à 15 000 ménages qui avaient un projet de construction. « Au moment où le gouvernement fait face à une croissance ralentie et des problèmes évidents de budget, la courte vue ne paye pas » rappelle Gérard Lebesgue. « Il faut que l’Etat ait confiance en la capacité des entreprises de construction. La TVA récoltée avec le coup de pouce de l’APL permettait très largement à l’Etat de compenser l’aide octroyée. Il est nécessaire, voire vital, de rétablir l’APL Accession ! ». « Nous pouvons comprendre la volonté de réforme tous azimuts mais nous ne pouvons accepter que tout un secteur soit mis à mal par une politique « maison individuelle » qui ne correspond pas, selon nous, aux intérêts de nos concitoyens ».

La FFC tient donc à alerter le gouvernement que la suppression programmée du PTZ en zone B2 et C au 1er janvier 2020 porterait un nouveau coup à un secteur soudainement très grippé et qui pourrait devenir sinistré si la politique menée reste en l’état. « Quand le bâtiment va mal, tout va mal ! » conclut le Président de la FFC.

La Fédération Française des Constructeurs de maisons individuelles est la seule fédération indépendante et 100 % CMI, c’est-à-dire regroupant uniquement des constructeurs respectueux de la loi du 19 décembre 1990. Fondée en 1993 et présidée par Gérard LEBESGUE, elle a pour vocation de promouvoir la maison individuelle en secteur diffus, de représenter et défendre la profession, tout en ayant à l’esprit la protection du consommateur essentielle au regard de près de 80 % des Français plébiscitant ce type d’habitat.

Source Fédération Française des Constructeurs de maisons individuelles

08/01/2019

Le groupe Wienerberger clôture en avance le rachat de ses actions

Wienerberger AG (ISIN: AT0000831706) a mis fin prématurément au programme de rachat d’actions annoncé le 21 novembre, car le volume maximum de rachat de 1 175 268 actions a été atteint le 3 janvier 2019.

Au cours des neuf premiers mois de 2018, le chiffre d'affaires consolidé a augmenté de près de 2,5 milliards d'euros, en hausse de 6% par rapport à l'année précédente, comme indiqué le 8 novembre. L'EBITDA ajusté a augmenté de 16% à EUR 356,4 millions. Le résultat net s’est amélioré de 33% à 125,7 millions d’euros. Un EBITDA ajusté de 460 à 470 millions d'euros est prévu pour l'ensemble de l'année 2018.

Le groupe Wienerberger est le plus grand producteur de briques au monde. Fondée à Vienne en 1819, la société est inscrite à la Bourse de Vienne depuis 1869.

Source Finanzen.net

Wienerberger présente le concept de planelles de rives DRS-Neo

Poroton-DRS Neo est un élément  pour la mise en place simple et économique de planelles de rives.

Pour la mise en planche d'un plancher, le support sur le mur extérieur est très exigeant en termes de charge statique, l'isolation acoustique et thermique .

La planelle Poroton-DRS Neo pour rives de plancher répond à ces exigences.

Source Wienerberger 

07/01/2019

Portrait robot de l'industrie du futur

Un atelier sur l'intelligence artificielle appliquée au milieu industriel animé par François-Xavier de Thieulloy, associé Dataswati, a conquis l'assemblée réunie à la CCI.
La Chambre de commerce et d'industrie de Paris Île-de-France, en partenariat avec la Région, organisait récemment une après-midi d'information et de démonstration sur le thème porteur de l'industrie du futur.

Quelle vision émerge aujourd'hui de l'industrie du futur ? Des unités de production totalement automatisées, sans le moindre souffle humain ; cette “black factory” jusqu'au boutiste qui commence à s'imposer dans l'esprit d'entrepreneurs avant-gardistes.

On ne parle évidemment plus de “main d'œuvre”, plus d'horaires, plus de vacances... Les process de fabrication sont intégralement robotisés. Ils se mettent en place avec rigueur, au gré des fluctuations des carnets de commandes.

Le ballet des plateformes mobiles autonomes, équipées d'un outillage spécifique, de capteurs sophistiqués, se plie avec grâce à la chorégraphie orchestrée par l'intelligence centrale, artificielle, qui organise la production au terme d'une optimisation algorithmique des tâches quotidiennes.
L'usine du futur pense, communique, évolue, apprend... Elle se transforme, produit “non stop” 24 heures sur 24, 365 jours par an, mais reste, pour l'instant, pour longtemps, une vue de l'esprit. Un rêve ? Un cauchemar ?

L'industrie du futur est certes très ambitieuse, mais elle reste tout aussi pragmatique. En attendant les prouesses déconcertantes de l'intelligence artificielle, elle persiste à confier son présent aux humains, des humains néanmoins de plus en plus connectés, apprenant à collaborer en toute sécurité avec les robots.

Reste que l'avènement de cette industrie du futur est devenue un enjeu international et que dans la course à la suprématie, la France n'est pas la mieux lotie des nations. L'Allemagne et surtout la Chine partent avec de sérieuses longueurs d'avance.

La réaction de l'Île-de-France
Pour inciter les PME franciliennes à se lancer dans le challenge, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris Île-de-France a donc organisé cet événement d'information et de démonstration autour de l'industrie du futur. Quelque 500 industriels franciliens et acteurs de l'industrie du futur ont ainsi échangé et découvert les nouveaux visages de l'usine de demain.

Comme le souligne Didier Kling, président de la CCI Paris Ile-de-France, « en sensibilisant les entreprises, en les mettant en relation avec les autres acteurs de ce secteur, en fédérant et représentant l'écosystème, la CCI Paris Ile-de-France agit concrètement pour développer l'industrie et maintenir le niveau de compétences de nos industriels franciliens ».

Lors de cette après-midi, les représentants des entreprises franciliennes ont pu découvrir les nouveaux visages de l'usine du futur à travers des démonstrations, ateliers et tables rondes. L'espace networking leur a permis de rencontrer les acteurs institutionnels et privés de l'Industrie du futur en Île-de-France (BPI, Conseil régional, pôles de compétitivité, clusters, comité Industrie du futur Ile-de-France, CCI Paris Ile- de-France et ses écoles...).

La CCI Paris Ile-de-France a initié plusieurs actions dont l'Usine numérique Île-de-France. Ce programme a été lancé en septembre 2017.

Cofinancé par le Fonds européen de développement régional, il permet aux PME industrielles franciliennes, notamment des filières aéronautique, automobile et mécanique, d'expérimenter des logiciels métiers liés à la conception et la fabrication de produits, en bénéficiant de la formation au logiciel retenu.

Il référence par ailleurs « des technologies matures », afin de déterminer si celles-ci correspondent bien à leurs besoins, avant d'investir durablement.

134 “offreurs de solutions”
Autre action menée dans le cadre de la démarche “Offreurs de solutions”, initiée par l'Alliance industrie du futur et mise en œuvre par le réseau des CCI, la CCI Paris Ile-de-France a répertorié 134 “offreurs de solutions” franciliens.

Ces derniers mettent sur le marché des produits, des prestations de services et des solutions à destination des entreprises industrielles. Par ailleurs, la CCI Paris Ile-de-France a lancé, en juillet 2018, le club des Offreurs de solutions. L'objectif du club est de favoriser la transversalité et de faciliter les relations entre ces offreurs de solutions par des rencontres régulières pour qu'ils puissent développer du business ensemble.

Le club a aussi vocation à faire connaître aux offreurs l'écosystème régional. Récemment, ils ont pu rencontrer Elyzée Consortium, un groupement d'entreprises piloté par des dirigeants de PME multi-compétences et multisectoriels.

Lors de cette rencontre, les dirigeants d'entreprise ont pu découvrir ce que sera concrètement l'usine du futur en rencontrant ses acteurs. Un espace de networking favorisait ainsi les interactions entre acteurs institutionnels et privés de l'industrie du futur en lle-de-France tels que l'Alliance Industrie du Futur – Offreurs de solutions, la Direccte, la BPI, le Conseil régional d'Ile-de-France, les pôles de compétitivité, les clusters, le comité Industrie du futur Ile-de-France, la CCI Paris Ile-de-France et ses écoles.

Les participants ont aussi pu aller dans les détails à travers des démonstrations, des ateliers et une table ronde. L'après-midi s'est ouvert par un atelier sur l'intelligence artificielle (IA) animé par François-Xavier de Thieulloy, associé Dataswati, qui a conquis l'assemblée.

« L'IA va être plus intelligente que nous mais nous allons la maîtriser », a lancé l'expert en introduction.

Démystifier l'IA
Ce dernier a commencé par expliquer à l'auditoire comment l'IA fonctionne afin de casser le mythe du robot magique supérieur à l'humain.

« L'IA apprend comme nous, en se nourrissant d'exemples et de concepts communs », a illustré François-Xavier de Thieulloy, associé Dataswati, avec des exemples de diaporama de photos et de concepts affiliés.

Pour développer un projet IA, il faut ainsi définir des process, des exemples, des valeurs continues et des catégories pour créer l'algorithme. Il existe différentes méthodes d'apprentissage pour le machine learning, la supervisée et la non-supervisée (voir schéma ci-dessous).

« La qualité des données impacte forcément celle du modèle d'IA. Mieux vous mesurer, mieux vous prédisez », a-t-il conseillé.

Il convient de se poser trois questions pour démarrer le projet : quel est le problème business ? Quels sont les paramètres qui influent sur ce problème ? Quelles données sont nécessaires et disponibles ? L'expert a précisé qu'il faut prévoir des allers-retours pendant la période de formalisation entre les données disponibles et les cas d'usage.

Il a ensuite donné des exemples concrets d'utilisation de l'IA qu'il a piloté dans le domaine industriel, comme l'accélération du process d'une usine de séchage de briques en argile (avec un gain de 3 points de marge), le clustering image et signal pour un grand client du secteur pharmaceutique qui avait 200 000 photos à classer et labelliser, ou encore le monitoring de l'usure des têtes d'usinage de machines avec l'enregistrement de leurs rythmes.

François-Xavier de Thieulloy a conclu son intervention en prodiguant un conseil ultime : « Plus l'historique de données est important, mieux c'est. Achetez-vous des disques durs et stockez vos données au moins pour commencer ».

Quid de l'humain?
Comme le souligne Didier Kling, « nos amis allemands possèdent beaucoup plus de robots que nous, y compris dans l'industrie automobile. Pourtant, les effectifs humains sont restés inchangés ces dix dernières années. En revanche, ce ne sont pas les mêmes emplois. Dans nos écoles, nous formons aujourd'hui celles et ceux dont le monde industriel aura besoin demain ».

Evolution des compétences

Didier Kling a rappelé, par ailleurs, que « la chambre est à la disposition des PME pour identifier les moyens qui leur permettraient de s'inscrire dans cette dynamique de l'industrie du futur. Le Conseil régional joue ce rôle d'accompagnement avec nous et peut participer au financement de ce qui est nécessaire au rebond ».

L'humain augmenté
Si l'arrivée de l'IA dans les lignes de production de l'industrie française est inévitable, le fil rouge de la journée consistait à rappeler la prépondérance de l'humain. Les avancées technologiques récentes portent avec elles leur lot d'espoirs, de fantasmes mais aussi de craintes et d'interrogations sur le devenir de l'être humain.

Nous dirigeons-nous vers des usines entièrement robotisées ? Certainement pas, répondent les experts. Nous aurons toujours besoin d'experts pour programmer les IA et décrypter les informations.

Avec l'aide des algorithmes, les individus sont augmentés mais ne disparaissent pas pour autant des chaînes de production.

« L'humain est très bon sur la technique et très mauvais sur la routine où la machine est meilleure », a souligné François-Xavier de Thieulloy.

Déjà dans nos usines, l'IA fait désormais partie de la formation de nos ingénieurs. L'école ESIEE Paris, qui développe ses enseignements en intelligence artificielle, vient de signer avec IBM France pour la mise en place d'une chaire d'entreprise intitulée “IA et prescriptive analytics”. Les premières interventions d'IBM France, qui parraine la promotion 2019, viennent de débuter auprès des élèves de 5e année sur l'IA (technologies et applications, cas d'usage concrets) et l'analyse prescriptive.

Les étudiants et les enseignants-chercheurs de l'école bénéficient également d'accès libres : à la plateforme quantique IBMQ, au portail spécialisé d'IBM contenant des ressources techniques et stratégiques ainsi qu'au cloud IBM pour accéder à des services puissants et des technologies informatiques à source ouverte ou encore pour profiter de ressources pratiques qui les renseigneront sur les données et leur analyse, l'internet des objets et la sécurité.

Depuis la rentrée 2018, l'école propose aussi une filière en Datascience et IA pour répondre à la transformation numérique des entreprises.

Source Affiches Parisiennes par Anne MOREAUX et Jean-Paul VIART

06/01/2019

Au Cambodge, les réfugiés climatiques, esclaves modernes des fabriques de briques

Après des semaines de sécheresse, Chenda, criblée de dettes, a été contrainte d'abandonner sa rizière au Cambodge pour travailler avec ses quatre enfants dans une fabrique de briques, comme des milliers de réfugiés climatiques de ce pays d'Asie du Sud-Est.

"Beaucoup d'industries dans le monde emploient des réfugiés climatiques. Mais ce qui est unique dans les usines de briques au Cambodge c'est que la très grande majorité des ouvriers sont emprisonnés dans la servitude pour dettes", relève Naly Pilorge, directrice de l'association des droits de l'homme Licadho.

C'est le cas de Chenda, le propriétaire de l'usine de briques ayant racheté son emprunt.

Elle travaille avec sa fille Bopha, 14 ans, dans le village de Thmey à une quarantaine de kilomètres au nord de Phnom Penh, le long d'une route de terre où des centaines de fours à briques semblables à de petites pyramides flamboient sous le soleil.

Cinquante-six heures par semaine, Bopha, adolescente à la chevelure d'ébène, charge des pavés d'argile sur des chariots.

"Je ne vais pas à l'école. J'essaye d'aider à rembourser les 4.000 dollars qu'on doit même si cela prendra des années", raconte-t-elle à l'AFP, avant de rejoindre sa mère près de la cahute en tôle où la famille est logée dans l'enceinte même de la fabrique.

"Pour 10.000 briques transportées, nous touchons 7,50 dollars", ajoute-t-elle.

Le Cambodge est l'un des pays les plus vulnérables au changement climatique.

Et, comme Chenda, plusieurs dizaines de milliers d'agriculteurs cambodgiens ont abandonné les rizières à la suite de vagues de sécheresse et d'inondations, incapables de rembourser l'argent qu'ils avaient emprunté auprès d'une banque ou d'un organisme de microfinance pour cultiver leur lopin de terre.

Ils ont trouvé un travail dans une des centaines de manufactures de briques qui fleurissent dans le royaume pour répondre au boom de la construction dans les grandes villes du pays.

Dette exponentielle
Ces fabriques font travailler "une main-d'oeuvre d'adultes et d'enfants", relevaient en octobre des chercheurs de l'Université de Londres, dénonçant "une forme d'esclavage moderne".

Au vu de ce qu'ils gagnent, les ouvriers sont souvent incapables de rembourser et leur dette grossit au fur et à mesure des années.

Sov a emprunté 2.500 dollars quand elle a commencé à travailler à la fabrique. Vingt ans ans plus tard, à 57 ans, elle doit le double.

"Je vais devoir laisser cette dette à mes enfants", s'inquiète-t-elle. Mais "il faut les nourrir, je suis souvent malade et les traitements coûtent cher".

Maladies respiratoires ou de la peau, maux de tête, saignements de nez: les ouvriers travaillent sans gant ni masque et les problèmes de santé sont légion près des fours qui crachent une épaisse fumée noire.

Sov pourra bientôt prendre deux jours de vacances pour retourner dans son village de la province de Stoeng Treng dans le nord du pays, mais sans son mari et ses enfants qui doivent rester à la fabrique.

"Le patron a peur que nous prenions la fuite sans payer", explique-t-elle.

Pour autant, elle ne se plaint pas du propriétaire "qui ne nous traite pas mal".

Dans d'autres manufactures, la situation est pire.

"Certains patrons sont violents. Ils sont assez riches pour corrompre la police et les autorités locales. Et, malgré les abus, aucun n'a jamais été poursuivi", relève Sok Kin, président du syndicat de travailleurs BWTUC.

Quant aux ouvriers, "aucun n'est syndiqué, ils ignorent leurs droits et ont peur de perdre leur emploi", ajoute-t-il.

Au Cambodge, la durée hebdomadaire de travail est fixée à 48 heures et le travail des enfants de moins de 15 ans est interdit par la loi.

Mais, dans la fabrique de Thmey, les ouvriers effectuent au minimum 60 heures par semaine.

Et, sur la trentaine d'enfants, un seul va à l'école, les autres travaillant dès l'âge de sept-huit ans pour aider leur famille.

Le gouvernement a indiqué à plusieurs reprises qu'il allait enquêter et punirait les propriétaires des fours si des cas de travail d'enfants étaient avérés.

"Mais le problème perdure depuis des années et rien n'est fait", soupire Naly Pilorge.

Contacté, le ministère du Travail n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.

Pour Sok Kin, "des mesures doivent être prises en urgence: établir un salaire minimum, lancer des enquêtes anti-corruption et une campagne d'information à l'échelle nationale pour faire connaître leurs droits aux ouvriers".

Source Le Point

05/01/2019

Toiture en tuiles : avantages, inconvénients, entretien, prix de pose

Les tuiles sont utilisées depuis l’Antiquité pour recouvrir les toits des habitations. Aujourd’hui encore ce type de toiture est l’une des plus courantes en France. Normal, quand on connaît ses qualités de résistance aux intempéries notamment et ses pouvoirs isolants. Une toiture en tuiles est aussi écologique car constituée de matériaux naturels. Sans oublier son esthétisme, très apprécié.

Les différentes toitures en tuiles
Les tuiles se présentent dans différents matériaux avec chacun leur particularité. Nous parlons ici des tuiles en terre cuite, les plus utilisées et les plus respectueuses de l’environnement. Mais sachez que les tuiles peuvent aussi être en béton, en PVC, en fibrociment et même en bois.

La toiture en tuiles de terre cuite
La terre cuite est un matériau connu depuis la nuit des temps. Composée d’argile et d’eau, la terre cuite ne comporte pas de produits polluants. Une toiture en tuiles en terre cuite est la garantie d’un air sain dans la maison.

On utilise le plus souvent la terracotta comme terre cuite. C’est elle qui donne cette couleur rouge si caractéristique de la grande majorité des toitures en tuiles. Elle est en plus résistante dans le temps et sa couleur ne se modifie pas contrairement à d’autres types de terres cuites utilisées pour fabriquer des tuiles qui ont tendance à noircir au fil du temps.

Les tuiles de terre cuite font partie de la famille des tuiles plates qui ont la particularité de pouvoir servir à recouvrir notamment des toits très pentus.

La toiture en tuiles en béton
En raison des propriétés de leur matériau, les tuiles en béton, fabriquées à partir d’un mortier, apportent une très grande étanchéité à une toiture. C’est aussi un matériau qui ne demande quasi aucun entretien, sauf une surveillance régulière de la mousse qui a tendance à davantage se développer sur ce type de tuiles que celles en terre cuite.

Le béton a l’avantage de pouvoir se colorer à l’aide de pigments. Ainsi, il est possible de fabriquer des tuiles dans de nombreuses couleurs.

Les avantages d’une toiture en tuiles
Qu’elles soient en terre cuite ou en béton, les tuiles sont des matériaux rigides et résistants. Si elles sont correctement et solidement installées, elles peuvent notamment résister à des vents très forts. Leur durée de vie est longue, jusqu’à 30 ans pour les tuiles en terre cuite et 50 ans pour celles en béton. Bien entretenue, une toiture en tuiles peut avoir une longévité bien plus élevée.

Les tuiles en terre cuite ou en béton ont aussi la particularité d’être très isolantes en particulier thermiquement. Elles disposent en effet de pouvoirs thermo réfléchissants qui isolent bien du froid, comme de la chaleur. Elles sont aussi insensibles à l’humidité.

Même si elles sont lourdes, les tuiles sont faciles à manier, ce qui rend plus simple leur remplacement. Il est en effet possible de changer seulement une tuile abîmée.

Les tuiles sont aussi particulièrement résistantes au feu. C’est pourquoi elles sont souvent utilisées dans les régions où les risques d’incendies sont importants.

Côté esthétique, la tuile existe dans de nombreux coloris. Le plus souvent de couleur rouge, vous avez toutefois la possibilité d’opter pour des tuiles blanches, vertes, etc. Ce sont en général les règles d’urbanisme en vigueur dans votre commune qui définissent les couleurs autorisées. D’autre part, les tuiles peuvent être proposées sous de nombreuses formes, jusqu’à une centaine ! La "tuile canal" ou la "tuile panne" pour les toits à pente faible, ou encore la "tuile à emboîtement" ou la "tuile romane" pour les pentes intermédiaires.

Enfin, constituées de matériaux naturels, les tuiles respectent l’environnement d’autant plus qu’elles sont 100 % recyclables et la plupart fabriquées localement. Il est possible aussi aujourd’hui de recouvrir son toit avec des tuiles photovoltaïques qui permettent de produire sa propre électricité grâce au rayonnement du soleil.

Les inconvénients d’une toiture en tuiles
Le principal inconvénient d’une toiture en tuiles en terre cuite est son entretien comme nous le verrons plus bas. Son poids, relativement important, nécessite aussi de bien préparer en amont sa mise en place, et notamment de s’assurer que la charpente est capable de la soutenir.

D’autre part, compte tenu du nombre important de tuiles nécessaires pour recouvrir un toit (parfois jusqu’à 100 au m2), son coût peut devenir facilement élevé.

Il faut savoir également que la couleur d’une toiture en tuiles en béton a tendance à se modifier et à s’estomper dans le temps pour laisser apparaitre la couleur grise d’origine du béton.

L’entretien d’une toiture en tuiles
Une toiture en tuiles nécessite un entretien régulier. Il est recommandé au moins une fois par an, et après une tempête par exemple, de procéder à une inspection de son toit pour repérer les tuiles endommagées ou cassées qu’il est impératif de remplacer.

Il est aussi conseillé de débarrasser régulièrement une toiture en tuiles des saletés ou débris qui peuvent s’y accumuler et empêcher la bonne évacuation des eaux de pluie. N’utilisez pas de nettoyeur haute pression car celui-ci pourrait endommager les tuiles et l’eau pourrait s’infiltrer sous la toiture. Un simple balai brosse convient pour procéder à ce nettoyage.

Si de la mousse apparait sur votre toiture en tuiles, le danger n’est pas qu’elle altère votre toit, les tuiles n’étant pas sensibles à cette plante envahissante. Mais il est préférable de la supprimer pour maintenir une bonne évacuation des eaux de pluies sur votre toit.

Attention : monter et se déplacer sur une toiture en tuiles n’est pas sans risques car les tuiles peuvent se casser sous votre poids. Préférez l’intervention d’un professionnel qui connaît toutes les précautions à prendre.

Quel est le coût de pose d’une toiture en tuiles ?
En elle-même, une toiture en tuiles représente un investissement financier assez conséquent, qui varie en fonction du matériau des tuiles, mais aussi de leur forme et de leur couleur. On estime le prix moyen d’une toiture en tuiles, pose par un professionnel comprise, aux alentours de 150 euros le m2. Toutefois, elle coûte moins cher qu’une toiture en ardoise par exemple.

Source Le Monde

04/01/2019

Les matériaux de construction entre demande et incertitudes

Les résultats de l’année 2018 de l’activité des matériaux de construction sont plus modestes qu’attendu : + 1,5% pour les granulats (343 millions de tonnes, y compris recyclés) et 3% pour le béton prêt à l’emploi (39,8 millions de m3), le retard pris en début d’année (intempéries, grèves…) n’ayant pas été rattrapé au second semestre. Pour 2019, la demande de granulats resterait alimentée par le marché des travaux publics tandis que la production de BPE pâtirait du retournement du marché du logement.

Le début d’année 2018 a été délicat avec une activité légèrement en baisse pour les granulats (- 0,8%) et le béton prêt à l’emploi (- 0,3%). « Des difficultés qui s’expliquent, principalement, par les intempéries du premier trimestre et les grèves ferroviaires du printemps », comme le souligne Nicolas Vuillier, président de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (UNICEM). Le deuxième trimestre a connu un rebond, avec des résultats qui sont repartis à la hausse de plus de 6% sur un an pour le béton prêt à l’emploi et de près de 4% pour les granulats. Mais l’été a été marqué par une modération des rythmes de croissance. En cumul, à fin octobre, les livraisons de BPE ressortent ainsi à + 3,5% sur un an, tandis que la production de granulats s’inscrit sur une tendance à + 2,1%. « Le creux du début d’année n’a finalement jamais été comblé, ce qui a conduit à réviser à la baisse les estimations de hausse de la production pour 2018, modérément s’agissant du BPE, à + 3% (au lieu de + 3,5%), plus sensiblement s’agissant des granulats, à + 1,5% (au lieu de + 3%) », ajoute Nicolas Vuillier.
Pour 2019, les livraisons de BPE vont se stabiliser (+ 0,5%) suite au retournement du marché du logement dans un contexte où le secteur non résidentiel devrait résister. Quant à la demande de granulats (+ 2%), elle resterait alimentée par un marché des travaux publics soutenu par les investissements des collectivités locales (cycle électoral) et des opérateurs privés (Grand Paris, Plan de relance autoroutier…). Par ailleurs, l’annonce soudaine du gouvernement, en octobre 2018, de supprimer le gazole non routier, dans le cadre de la loi de finances, a créé une vague d’inquiétudes dans le secteur des industries extractives et matériaux de construction. Le surcoût induit par cette mesure menaçait, en effet, l’ensemble des entreprises du secteur. Depuis, le gouvernement a annoncé un moratoire, puis une annulation de la hausse des taxes sur les carburants. « Néanmoins, ce sujet demeure une source d’incertitudes pour les industriels de notre secteur ! », conclut Nicolas Vuillier.

Source Construction Cayola 

03/01/2019

Landerneau. Une grande collecte sur l’histoire de la Briqueterie

L’ancien site industriel à Landerneau va se transformer au cours du premier semestre 2019 en un lieu d’histoire et de déambulation.

Afin de réaliser un parcours d’interprétation, le service du patrimoine lance un appel pour une collection de toutes informations, objets, iconographies ou autres, en lien avec la grande collecte sur l’histoire de la Briqueterie

La société linière (1845-1894) a employé près de 1 500 ouvriers… À sa fermeture, la Grande Briqueterie (1894-1968) a embauché jusqu’à 200 ouvriers.

Source Ouest France par Aude KERDRAON.

02/01/2019

Koramic: Christian Dumolin, perd sa femme

Régine Petillion, épouse du célèbre entrepreneur de Courtrai Christian Dumolin, est décédée le 20 décembre des suites d'une maladie chez elle. Elle n'avait que 60 ans.

Elle est née à Vlamertinge le 21 mars 1958 et a deux soeurs. Ses deux parents sont toujours en vie. Son père était cofondateur de l'ancienne société de construction de routes Pevalco.

Regine Petillion a épousé pour la première fois Benoît Steverlynck, petit-fils de Charles Steverlynck, fondateur de la société de machines à tisser Ieper, Picanol. Son mari est toutefois décédé en 1987 à l'âge de 30 ans. Elle se remaria ensuite avec Christian Dumolin,  son aîné de 13 ans,  le patron des tuileries et briqueteries Koramic, l'actuelle Koramic Holding, dont la femme, Régine, était vice-présidente du conseil d'administration.

Régine Dumolin - comme on l'appelait maintenant - a étudié les sciences de la communication à Gand et les sciences politiques et sociales à Paris. À cette époque, elle était le visage de la chambre de commerce de Courtrai en tant que responsable des relations publiques et de la communication. Au fil des ans, elle s'est notamment engagée auprès de nombreuses organisations de la sphère sociale et culturelle. Par exemple, elle a été active en tant que présidente du groupe de pilotage Classic A à Courtrai et du conseil de soutien de la Fondation Roi Baudouin. Elle a été membre du comité de pilotage du Fonds régional de Flandre occidentale et mécène du musée Dhondt-Dhaenens à Deurle, en Flandre orientale. Elle était directrice honoraire de Special Olympics Belgium, une organisation qui lui tenait à cœur. Elle était très respectée par son mari dans les grandes entreprises.

Source KW Knack

31/12/2018

RÉHABILITATION DE LA CITÉ DES CHAMBELLES DE NANTES : LA TUILE BEAUVOISE HUGUENOT D’EDILIANS AU CŒUR DE CETTE NOUVELLE RÉALISATION

En 2016, Nantes Métropole Habitat lançait un appel d’offre pour rénover la Cité des Chambelles, rue Francis Leray à Nantes. Construits par Roger Davy et Henry Fleury dans les années 30 sur le modèle de la cité jardin, les bâtiments, jugés vétustes, étaient destinés à la démolition. Le cabinet HUCA s’est vu confier la mission de construire 57 nouveaux logements collectifs et 3 maisons individuelles avec des performances énergétiques élevées et un faible impact environnemental.

Ces nouvelles constructions s’harmonisent autour d’une végétation dense et marient le béton et le bois avec la tuile, très caractéristique des faubourgs nantais. Pour couvrir la toiture et le bardage des façades, c’est la tuile petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS qui a été retenue en deux finitions, Vallée de Chevreuse et Terre de Beauce.

Un chantier entre tradition et modernité

Apparues au cours de la révolution industrielle, les cités jardins, telles que la Cité des Chambelles, offraient une meilleure qualité de vie aux ouvriers, leur proposant des logements sains et pourvus d’espaces verts. Pour HUCA, l’enjeu majeur de ce projet était de garder l’esprit « maisonnées » des constructions originelles tout en modernisant l’aspect du bâti.

Cécile Carrus et Xavier Hubert ont alors conceptualisé un ensemble de 4 bâtiments collectifs compacts de 57 logements et de 3 maisons individuelles en duplex, basés sur un mode de construction mixte. Ce dernier associe une structure en béton à un mur « manteau » à ossature bois recouvert de tuiles petit moule à pureau plat et bardage bois. Outre des menuiseries en PVC avec double vitrage et une isolation thermique renforcée, cet assemblage permet de traiter efficacement les ponts thermiques et l’étanchéité à l’air tout en minimisant l’impact environnemental du projet.

Pour rester fidèle au style « maisonnées » caractéristique de la Cité des Chambelles autrefois, HUCA a placé les matériaux au premier plan dans sa conception des nouveaux bâtiments. Comme le souligne Cécile Carrus, « la matière est vraiment pour nous une évocation de ce qu’était la cité jardin ». Ainsi l’alliance du bois et de la tuile en bardage reflète les ambitions architecturales du projet et permet de rythmer les façades.

Traité autoclave, le bardage bois croisé Mélèze révèle la forte présence des jardins et sa disposition à 45° évoque les anciennes treilles bois disposées sur les pignons des maisons individuelles de la cité jardin. En toiture et en façade, la tuile apporte quant à elle une dimension à la fois traditionnelle et audacieuse à la réalisation. Pour le cabinet HUCA, « il était important de recomposer l’échelle résidentielle des bâtiments à taille humaine grâce aux tuiles que nous voulions dans deux coloris bien spécifiques. Pour cela, nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’équipe prescription d’EDILIANS et ce, bien en amont de la construction. Elle nous a fourni des échantillons de trois coloris différents pour nous aider à trouver l’assemblage idéal et à obtenir ce panachage harmonieux qui fonctionne bien avec la colorimétrie du bois. La tuile petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS en finition Vallée de Chevreuse et Terre de Beauce correspondait parfaitement à ce que nous recherchions, aussi bien en toiture qu’en façade ».

La tuile, ce matériau patrimoine de la ville de Nantes

Incarnés par leurs toits en tuiles ou en ardoises, les faubourgs nantais voient arriver depuis quelques années le bardage des façades en tuiles. Cette démarche, aussi bien créative qu’économique, participe à l’identité du projet. Elle lui insuffle un vent de modernité et s’homogénéise totalement avec les autres éléments.

Écoresponsable et pérenne, la tuile terre cuite Beauvoise Huguenot d’EDILIANS possède une très bonne résistance à toutes les conditions climatiques et au risque sismique jusqu’en zone 4. Elle correspond donc parfaitement aux exigences énergétiques et environnementales du projet. C’est une tuile à emboîtement de 23,5 x 32,2 cm. Ajoutée à un pare-pluie en façade et à l’écran de sous-toiture AERO 2 HPV d’EDILIANS, elle permet de renforcer l’étanchéité. Son système de fixation optimise le remplacement d’une ou plusieurs tuiles, en cas de besoin. « Avec ses liteaux espacés de 24,6 cm et sa pose à joints croisés, elle est également facile et rapide à mettre en œuvre : chaque couvreur peut poser environ 20 m2 de tuiles par jour en bardage », souligne Monsieur Patrick Rouaud, gérant de Loire Atlantique Toitures.

Sa vaste palette de coloris permet aux architectes de varier les effets de couleur. Avec le choix des « deux finitions pour un aspect à la fois contemporain mais aussi traditionnel », la tuile en 2 coloris panachés dynamise les façades. Elle reprend les couleurs de son environnement traditionnel avec le brun rouge de la tuile Beauvoise Vallée de Chevreuse, et la couleur du bardage bois croisé avec le jaune de la tuile Beauvoise Terre de Beauce. Le couvreur détermine alors minutieusement le panachage des couleurs, au fur et à mesure de la pose, pour éviter toute linéarité.

Livrés en avril 2019, les 57 logements collectifs et 3 maisons individuelles disposent ainsi de 3.450 m2 de tuiles petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS dont 1.650 m2 en toiture et 1.800 m2 en bardage. Avec d’excellentes performances thermiques, la nouvelle Cité des Chambelles est classée RT 2012-10%.

Source Batipresse

30/12/2018

Aurtiche : Des tuiles qui fournissent de l'énergie

Les systèmes photovoltaïques installés sur les toits ne sont plus une rareté, mais se trouvent généralement dans de nouveaux bâtiments convenablement adaptés ou sous la forme de systèmes à plaques surélevées optiquement peu attrayants.

Un projet utilisant des éléments photovoltaïques intégrés à la brique dans la Mödlinger Goethegasse 22 montre qu'il est également possible de générer de l'énergie sur les toits des bâtiments historiques 22. La préservation des bâtiments historiques et leur équipement en technologies modernes d'approvisionnement en énergie peuvent ainsi être parfaitement mis en œuvre dans des zones protégées.

Le premier projet photovoltaïque basé sur une tuile terre cuite a été mis en œuvre à titre de projet pilote - à la suite d'une décision du ministère de la Défense et avec la participation du conseil municipal et ses évaluations. Un bâtiment historique datant de 1892 et situé dans le quartier Goethegasse 22, dans un quartier résidentiel et dans une zone de protection d'ensemble, a été rénové avec le système de toit EDS. Lors de la visite du projet, le maire Hans Stefan Hintner a eu personnellement une vision du projet de rénovation: "Nous sommes ouverts à toutes les opportunités et aux nouvelles technologies dans le domaine des" énergies renouvelables ". Dans ce cas également, nous avons réussi à trouver de nouvelles applications potentielles - en particulier dans les zones de protection qui nous sont si importantes - et nous avons ainsi franchi une étape importante vers un "Mödling vert". "

Incidemment, les autorités de Mödling se sont révélées plus flexibles que celles de Baden, pays voisin, en ce qui concerne l’innovation dans les tuiles de toit, où un projet similaire a été refusé, le bâtiment en question présentant un léger angle de courbure qui serait mis en avant avec le toit photovoltaïque. Le propriétaire envisage maintenant de faire appel de la décision du responsable du bâtiment.

Source Meinbezirk

29/12/2018

L’entreprise Renault Francis reçoit l’un des deux prix Demeure de Caractère pour la rénovation de la couverture d’une ferme du Lubéron (84)

La 9ème cérémonie des « Terroirs de TERREAL » organisée par TERREAL, acteur incontournable du marché des tuiles de patrimoine en France, s’est tenue le 8 novembre dernier à la Cité du Vin à Bordeaux. Véritable temps fort pour la sauvegarde de l’héritage architectural français, le concours a mis à l’honneur sept professionnels de la couverture et leurs réalisations.

L’entreprise de couverture Renault Francis basée à Châteaurenard dans les Bouches-du-Rhône (13), a été récompensée pour la rénovation des 680 m² de toiture de cette bastide nichée au cœur des vignes du Lubéron.

La tuile Canal Origine dans son coloris panaché Nuances d’Antan a été choisie comme la solution authentique pour remplacer l’ensemble de la couverture qui se trouvait en très mauvais état et retrouver l’aspect des toits de Provence.

Le jury a notamment salué le travail remarquable réalisé sur le faîtage, les rives et les égouts bâtis à l’ancienne au mortier.

Les Terroirs de TERREAL, un concours pour mettre en valeur le patrimoine architectural français

Attribués par un jury de professionnels du Patrimoine, selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique et le respect du patrimoine architectural local, les prix Terroirs de TERREAL s’inscrivent dans une volonté constante de valoriser les travaux de réhabilitation des toits patrimoniaux de nos régions et les professionnels qui les réalisent.

Le concours Terroirs de TERREAL s’inscrit dans la démarche du Groupe de développement de produits dédiés à la rénovation dans le respect des traditions architecturales de chaque région, tels que les gammes de tuiles Pommard (déclinaisons multiples), Bastide (Sud-Ouest et Périgord) ou encore Canalaverou (côte Atlantique). Il fait aussi écho à l’engagement RSE du Groupe qui consiste notamment à accompagner les communautés et les territoires à travers la protection de la ruralité et de l’identité de nos régions. Ainsi, avec ses tuiles de tradition et l’expertise des couvreurs, TERREAL contribue à la sauvegarde de la richesse de notre patrimoine.

Source Wellcom

28/12/2018

La couverture en pente douce

La tuile doit s'affirmer comme matériau moderne 


Un point important du marché à considérer est que la fabrication des tuiles terre cuite est réalisée à 100 % en France, il s'agit donc d'emplois de proximité.

Or, en dix ans, la tuile y a perdu 30 % des volumes.

Le marché de la rénovation doit être le plus porteur, mais il est encore timide d'une part parce que les tempêtes récentes ont en quelque sorte purgé les toitures en mauvais été, d'autre part parce que le pouvoir d'achat est restreint.

Un autre phénomène a eu une incidence forte sur la baisse du marché des tuiles terre cuite : le développement des toits plats. [...]

Source Le Moniteur

27/12/2018

Argeton - la solution innovante de façade en terre cuite de Wienerberger

Ce qui a toujours été une évidence au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique et en France, devient de plus en plus une tendance en Autriche: l'utilisation de bardeaux de terre cuite en façade.

Avec les éléments de façade Argeton, le leader du marché, Wienerberger, propose désormais le bon produit.

"La tradition de la façade en terre cuite est aussi ancienne que le bâtiment en briques. En Autriche également, on peut maintenant constater que les briques se portent extrêmement bien sur le mur extérieur. Le naturel du matériau, la vivacité des surfaces et la diversité des couleurs apportent de nouvelles impulsions aux architectes créatifs et aux constructeurs innovants ", explique Mike Bucher, directeur général de Wienerberger Österreich GmbH, ajoutant:" Les façades d'Argeton sont intemporellement modernes, stables en permanence naturel et durable.

Outre une vaste gamme de produits de différents types et couleurs de plaques, des solutions individuelles avec un design unique ou des émaux de couleur spécialement développés pour les spécifications du client sont au premier plan.

Architecture sans limite avec les éléments de façade Argeton

Avec des couleurs, des émaux, des engobes, des formes et des surfaces d'une variété presque illimitée, Argeton est le rêve de tout architecte créatif. Les panneaux de façade ventilés en terre cuite conviennent à une vaste gamme de projets de construction, allant des bâtiments résidentiels aux écoles et aux bâtiments éducatifs, en passant par les centres commerciaux et les maisons familiales modernes. Et ceci pas exclusivement sur les nouveaux bâtiments: en les combinant  avec l'acier, le verre ou le bois, cela donne également aux objets à rénover un caractère moderne et unique.
"La particularité de cette solution de façade en céramique réside dans sa polyvalence et sa sophistication dans son apparence extérieure", souligne Mike Bucher.

En Autriche, par exemple, le nouveau siège de la société de logiciels Isis Papyrus à Neudorf, à Vienne, se dévoile sous la robe rouge Argeton ainsi que dans le dernier projet hôtelier du chef du moteur Red Bull Helmut Marko, le Lendhotel à Graz, impressionne par sa façade noble faite d’Argeton gris pâle.

Source Leadersnet

26/12/2018

Matériaux de construction : faire toujours mieux avec moins d'impact

Le bâtiment durable et la ville décarbonée se feront avec des matériaux toujours plus performants. Lors de la 2e Convention de l'Académie des technologies, les cinq plus grands acteurs de la construction en France (Vinci, Bouygues, Eiffage, Saint-Gobain et Lafarge) étaient invités à s'exprimer sur ces aspects prospectifs.
Michèle Pappalardo, membre de l'Académie des technologies, ancienne directrice de l'Ademe et ex-chef de cabinet des ministres de la Transition écologique et solidaire, a une vision très claire de l'avenir : "Le bâtiment durable a un rôle dans la réduction des consommations et des émissions de gaz à effet de serre. Mais cela ne suffit pas. Il y a également la question de la préservation de l'environnement et de la biodiversité, de la qualité de l'eau, de l'air, de vie. Le bâtiment doit apporter des choses à ceux qui y habitent, en termes de santé. Et il y a encore une autre dimension : il faut que cela soit accessible financièrement. Tout cela fait le durable". Pour elle, "les technologies rendent possibles des choses inimaginables. Le durable n'aura pas de fin, il avancera toujours : on pourra toujours faire mieux avec moins d'impacts". Comment les cinq plus grands noms de la construction en France - Vinci, Bouygues, Eiffage, Saint-Gobain et Lafarge - travaillent-ils sur le sujet ?

L'industrie cimentière entend diviser par 5 son empreinte carbone d'ici à 2050


Le directeur de la R&D et de l'innovation du groupe Saint-Gobain, Armand Ajdari, répond : "Nous sommes une industrie des matériaux (verre, plâtre, mortier) qui travaille principalement pour l'enveloppe du bâtiment et nous avons une tradition de travaux sur les procédés (…) L'innovation est lente dans le secteur et difficile à intégrer dans une chaîne où il y a eu peu de gains de productivité". Il évoque les progrès réalisés dans le verre, comme l'électrochrome qui se destine au remplacement des stores et volets afin d'améliorer le confort des bureaux et habitats. "Nous développons aussi une plaque de plâtre mécaniquement plus résistante et dotée d'une meilleure acoustique, dont la durée de vie sera plus longue". Pour lui, le principal levier pour accélérer le progrès sera actionné par les consommateurs finaux : "Il faut que les gens aient envie de bâtiments performants".

Après la passion du béton, un retour de flamme pour le bois ?

Pour Valérie David, directrice Développement durable & Innovation chez Eiffage, "La ville de demain, c'est une utopie vers laquelle on doit avancer. Elle sera capable de mesurer et de maîtriser son empreinte carbone. Nous aurons besoin de loger les gens, avec une forte pression liée à l'attractivité des grandes métropoles". Plus spécifiquement sur les matériaux, la spécialiste ajoute : "Ils seront ultra-performants, mais on voit également une relecture des anciens matériaux comme le bois, qui revient en force, ou la terre crue, un savoir-faire ancestral". Pour elle et pour Christophe Lévy, directeur au centre de R&D de Lafarge-Holcim à Lyon, les bétons à faible empreinte carbone seront des ingrédients primordiaux de la construction du futur. Ils expliquent que les industriels travaillent à la fois sur la recarbonation du matériau (la réaction chimique de stockage du carbone dans les bétons) et sur les procédés de fabrication. "Les travaux portent sur le clinker, la roche artificielle, dont les chimies différentes consomment moins d'énergie et émettent moins de CO2", détaille Christophe Lévy. Le remplacement de certains composants par des coproduits issus d'autres industries (laitiers, cendres volantes, pouzzolanes) amènera à des bétons à faible carbone. L'utilisation d'armatures non métalliques (en fibres végétales ou synthétiques) résoudra le problème de corrosion lié au pH acide du matériau. Et l'industriel annonce également plancher sur l'incorporation de fibres photovoltaïques, sur l'impression 3D et sur des systèmes constructifs composites bois-béton.


Chez Arbonis (groupe Vinci Construction), on s'intéresse de près à ces solutions. Jean-Christophe Terrier, directeur délégué en charge de cette filiale, relate : "Après 130 ans d'amour pour les granulats, c'est la redécouverte du matériau bois. Il n'avait jamais totalement disparu de nos villes, dans les charpentes notamment, mais on l'utilise différemment. Et sa ressource s'accroît en France. L'enjeu est d'exploiter les forêts de façon dynamique". Sur les propriétés mécaniques du bois, il ajoute : "Il se comporte bien au feu, ses réactions sont maîtrisées, mieux que l'acier par exemple. D'où un travail sur des IGH en bois de plus de 50 mètres de hauteur". Le matériau, transformé en usine pour lui conférer une meilleure homogénéité (sans nœuds, ni fentes) sera, dans un avenir proche, assemblé avec des colles "vertes", afin de parfaire son image de produit sûr et sain.


Pour Edward Woods enfin, directeur central Technique chez Bouygues Immobilier, l'avenir s'appuiera sur la donnée : "BIM, Big data, permettent de travailler en temps réel, en dehors des silos traditionnels. On parle ici de données géométriques en 3D, mais aussi de données temporelles, financières et énergétiques. Le véritable problème est celui de la bonne donnée, cohérente, qui nécessite une saisie rigoureuse". Selon le spécialiste, l'adoption de bons processus étendus à toute la filière de la construction permettront de transformer le monde du bâtiment. Christophe Lévy répond : "Le BIM passera d'abord par certains projets d'envergure et par les acteurs publics. Mais l'optimisation des chantiers urbains passera par des services digitaux". Raison pour laquelle Saint-Gobain regarde Amazon comme un futur concurrent potentiel… Par rapport à cette numérisation, d'autres acteurs comme Lafarge-Holcim mettent en avant la capacité du béton à s'instrumenter en intégrant des puces et capteurs, et à être mis en œuvre de façon rapide grâce à l'impression 3D. L'avenir sera donc hybride, à la fois hyper-technologique avec du digital à tous les étages afin d'optimiser l'organisation et les consommations, et vertueux, avec le recours à davantage de matériaux recyclés ou capables de servir de puits de carbone.

Source Batiactu par Grégoire Noble