Pages

20/03/2018

Wienerberger: résultats 2017 de la division matériaux de construction en terre cuite Europe

La division Clay Building Materials Europe a réalisé une bonne performance en 2017:

  • Légère croissance de l'activité de construction résidentielle en Europe
  • Un environnement de marché positif a entraîné une hausse des volumes de ventes et une amélioration des prix moyens
  • Le chiffre d'affaires progresse de 6% à 1 787,0 millions d'euros (2016: 1 681,2 millions d'euros)
  • L'EBITDA progresse significativement de 12% à 324,3 millions d'euros (2016: 290,7 millions d'euros)

Résultats du quatrième trimestre 2017:
Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires de la division Clay Building Material  a augmenté de 10% à
442,6 millions d'euros et le résultat progresse de 11% à 82,2 millions d'euros.

Nous avons observé des tendances régionales fortement divergentes en Europe de l'Ouest au cours du dernier trimestre de l'année.
La croissance est restée forte en Grande-Bretagne, et nous avons enregistré une amélioration continue de nos résultats aux Pays-Bas. 

Hausse de la demande de nouveaux logements en France qui a entraîné une augmentation des volumes de ventes. 

En Belgique, la pénurie de matériaux isolants PUR / PIR (mousse de polyuréthane rigide et mousse de polyisocyanurate rigide)  et les fortes hausses de prix qui en ont résulté ont entraîné de nouveaux retards dans les mises en chantier au au quatrième trimestre, qui à son tour a généré un 
impact négatif sur la demande de matériaux de construction. 

En Allemagne, les activités liées à la  maison pour une et deux familles sont  restées en sourdine, entraînant une baisse des bénéfices.
En résumé le chiffre d'affaire de la division  matériaux de construction en terre cuite  pour l'Europe occidentale a augmenté de 6% à 300,4 millions d'euros, tandis que l'EBITDA a diminué de 6% à 42,7 millions d'euros comparativement  au dernier trimestre 2016, qui avait été favorablement impacté par les ventes immobilières.

En Europe de l'Est, l'activité de construction résidentielle reste fort dans toute la région. 
Dans cet environnement, des augmentations significatives des volumes de ventes ont été accompagnées
par une hausse des prix moyens. Dans l'ensemble, le chiffre d'affaire  pour l' Europe de l'Est des matériaux de construction en terre cuite a augmenté de 142% à 142,2 millions d'euros et l'EBITDA a fortement augmenté de 40% à 39,5 millions d'euros.


Perspectives pour 2018:
Pour 2018, nous prévoyons une légère croissance du marché résidentiel européen de la construction. Alors que nous nous attendons à voir un environnement positif de marché dans presque tous les pays de l'Est

Europe, l'Europe occidentale sera marquée par des divergences tendances régionales. En Grande-Bretagne, nous anticipons un léger marché croissance, bien que l'impact du Brexit en cours les négociations ne sont toujours pas claires. Nous prévoyons donc une augmentation dans les ventes et une nouvelle amélioration des résultats. 
Nous prévoyons  également une croissance continue en France et aux Pays-Bas, surtout compte tenu de l'environnement positif pour nouvelle construction résidentielle. En Belgique, un pays avec une marché de la construction résidentielle saine, la tension due à la disponibilité limitée de matériaux isolants PUR / PIR va faciliter au cours de l'année. Comme les conditions se normalisent, nous nous attendons à ce que les projets de construction soient  finalisés plus rapidement et compte tenu de la croissance des ventes et des bénéfices.

Après le ralentissement des activités dans le secteur unique et segment de la maison de deux familles en Allemagne en 2017, nous prévoyons développement largement stable dans la construction de logements neufs en 2018. 

Dans le marché de la rénovation, un moteur essentiel de nos activités de tuiles, la demande reste faible dans l'Ouest L'Europe, la raison principale étant l'absence de subventions pour les mesures de rénovation privées dans la plupart de nos Western Marchés de base européens. Les usines acquises en blocs d'argile en Autriche et en Allemagne renforcera nos positions sur le marché dans le sud de l'Autriche, l'Allemagne de l'Est et l'Ouest Pologne. Notre prise de contrôle d'un producteur de briques dans le marché en croissance de la Roumanie est toujours soumis à l'approbation par l'autorité de la concurrence. De plus, l'optimisation
des mesures en Autriche et en Allemagne renforcent la rentabilité de nos opérations. En plus de rationaliser nos coûts structure, ces mesures ouvrent également une nouvelle croissance opportunités sur ces marchés dynamiques.
Dans l'ensemble, nous prévoyons des volumes de ventes plus élevés et amélioration des prix moyens dans les Clay Building Materials Division Europe, ce qui devrait entraîner une nouvelleaugmentation des bénéfices.

Allemagne - Visite de l'usine BMI BRAAS MONIER à Buchen: "Nous avons de l'argile pour au moins 20 ans"

Les gens de Buchen continuent encore à appeler l'usine " RuppKeramik" du nom de l'ancienne entreprise familiale basée dans le quartier de Hainstadt. Depuis son rachat il y a 28 ans, la structure actionnariale a été modifiée à plusieurs reprises. L'usine appartient à Braas sous l'égide de BMI, une association entre Braas Monier et Icopal.

Le nouveau directeur de l'usine Ralf Link a accueilli  une petite délégation de la municipalité conduite par le maire Roland Burger, Simone Schölch (Business Development), Günther Müller (Département du bâtiment) et l'adjoint de Hainstadt, Bernd Rathmann.

La production de tuiles va bien , les usines 1 et 2 sont chargées. Le nombre d'employés est passé de 70 à 104, et l'équipe va encore augmenter avec l'arrivée de nouveaux opérateurs et apprentis.

La demande pour les modèles de tuiles  Rubin 11V,  Rubin13V,  Rubin 15V et Topaz 13V est élevée en raison du boom de la construction toujours en cours. Les carrières d'argile à Hainstadt et Walldürn disposent de réserves pour encore longtemps.  "Selon nos prévisions, nous avons au moins 20 ans de réserves d'argile ici " d'après le directeur de l'usine. "Il y a aussi d'autres matières premières dans le voisinage. Ce qui est important, parce que les tuiles, sont faites avec cent pour cent d'argile et  d'eau, cette dernière disparaît bien entendu au cours du processus de séchage.

Processus complexes
Les invités ont été impressionnés par le procédé complexe et également délicat,  qui permet par exemple de réaliser à partir d'un bloc d'argile une sortie de toit spéciale. « Nous sommes constamment dans  l'optimisation » rajoute Mr Link qui veut augmenter la présence de Braas à Hainstadt à l'avenir. Une préoccupation particulièrement bien accueillie par monsieur le maire.

Source FNWeb

19/03/2018

IMERYS: résultats 2017 de la branche matériaux céramiques (25 % du chiffre d’affaires consolidé)

Le chiffre d’affaires de la branche Matériaux Céramiques s’est élevé à 1 183,0 millions d’euros en 2017.

La variation de - 3,2 % par rapport à 2016 intègre un effet de change de - 7,2 millions d’euros (- 11,7 millions d’euros au second semestre) et un impact périmètre de - 1,8 million d’euros (cession d’un site).

A périmètre et changes comparables, le chiffre d’affaires de la branche s’est stabilisé au quatrième trimestre, sous l’effet d’une amélioration séquentielle de la tendance dans la division Toiture.

Le résultat opérationnel courant s’établit à 212,7 millions d'euros en 2017 et correspond à un taux de marge qui reste élevé grâce à la maîtrise des coûts opérationnels.

La division Kaolin a poursuivi son développement sur les applications de spécialités (peinture, caoutchoucs, plastiques, encre, etc.), alors que le contexte est resté négatif pour le marché du papier.

Les ventes de la division Toiture se sont stabilisées au quatrième trimestre ; sur l’ensemble de l’année, les ventes de tuiles en terre cuite sont restées en baisse de - 1,5 % (source : Fédération Française des Tuiles et des Briques), en raison de la faiblesse du segment de la rénovation (75% des ventes de tuiles). 
Par ailleurs, le Groupe a poursuivi le développement de son offre intégrée de couverture (accessoires de toitures, tuiles solaires). 

Les ventes de la division Céramiques ont été bien orientées, et notamment dans les marchés des céramiques sanitaires, de la vaisselle et des céramiques techniques. Elles ont été tirées par les pays émergents (Asie,Europe de l’Est et Moyen-Orient).

Source Imerys

CERAMITEC 2018 - hot spot pour l'industrie de la céramique

Le salon CERAMITEC bénéficie d'une excellente popularité parmi les exposants.

Pendant quatre jours, quelque 600 exposants du monde entier présenteront leur gamme complète de produits et services: usines, machines, équipements, procédés et matières premières. Tous les segments seront représentés, allant de la céramique classique à la céramique industrielle en passant par la céramique technique et la métallurgie des poudres. En tant que salon pour les fournisseurs d'équipements, Ceramitec est le point de rencontre des principaux fabricants, utilisateurs et scientifiques. Ici, ils se rencontrent, échangeant des points de vue et des informations. Cela crée des synergies et rend plus largement connues les nouvelles technologies et applications de l'industrie, de la recherche et du développement.

Quatre halls pour la céramique
En 2018, ceramitec aura lieu dans les halls A5, A6, B5 et B6 et pourra être atteint via l'entrée Est.
Les matières premières et les additifs, la poudre, les matériaux de production et les accessoires seront exposés dans le Hall A6.
Le hall A5 accueillera les matériaux réfractaires, les supports de cuisson, les fours et l'équipement pour les fours et la recherche.
Dans le hall B6, les visiteurs trouveront les fabricants d'usines, de machines et d'équipements pour les céramiques blanches et réfractaires, la céramique technique et la métallurgie des poudres,
et enfin, dans le hall B5, les fabricants d'usines, de machines et d'équipements pour la terre cuite.

Plus de 15 000 participants de plus de 90 pays sont attendus à l'événement avec environ 20 000 m² d'exposition répartis sur quatre salles.

La forte proportion de participants étrangers de Ceramitec démontre de manière impressionnante l'importance internationale du salon. En 2015, l'événement comptait plus de 373 exposants internationaux. Plus de 60% des participants venaient de l'étranger.

Programme de conférences de haut niveau
Tout comme les éditions précédentes, ceramitec 2018 sera accompagné d'un programme de conférences de haut niveau. Le forum Ceramitec du Hall A5 constitue la plate-forme de transfert de connaissances et de savoir-faire, de recherche et de développement. La participation aux conférences spécialisées et aux tables rondes est gratuite. Toutes les conférences sont offertes avec une traduction simultanée en allemand et en anglais.

En outre, la réunion annuelle de la Société allemande de céramique (Deutsche Keramische Gesellschaft - DKG) se tiendra parallèlement au salon pour la première fois. Dans les salles de conférence au-dessus des salles d'exposition, des conférences sur des sujets tels que la céramique dans la technologie de l'énergie ou l'industrie 4.0 sont prévues. Grâce au programme de conférences DKG, il sera possible d'établir un pont entre l'industrie et la science, également pour le bénéfice des visiteurs.

Source Ziegelindustrie International

18/03/2018

UK: Les bénéfices d'Ibstock chutent au moment où la société investit dans la production de briques

Le groupe de briques terre cuite et de produits en béton Ibstock, qui a des sites à Cannock et à Walsall, a vu ses bénéfices avant impôt chuter malgré la hausse des ventes l'année dernière.

Ibstock investit dans de nouvelles capacités de  fabrication de briques
Le chiffre d'affaires d'Ibstock a augmenté de 3,9 pour cent à 451,6 millions de livres sterling, le bénéfice ayant diminué de 24,7 pour cent à 83,4 millions de livres, car il a investi dans des capacités de briques supplémentaires pour répondre à la demande.

Ibstock Brick a été aidé par de bons niveaux d'activité dans le secteur de la construction de logements neufs au Royaume-Uni, avec des volumes de briques en augmentation d'une année sur l'autre soutenus par des réductions de stocks.

Une nouvelle usine de 100 millions de briques de capacité dans le Leicestershire a été mise en service au cours des trois derniers mois de 2017 et augmentera la capacité de production de briques du Royaume-Uni d'environ 13 pour cent en pleine production l'année prochaine.

Le remplacement du four à briques de l'usine de briques Lodge Lane à Cannock se déroule comme prévu

Wayne Sheppard, directeur général d'Ibstock, a déclaré: «L'année 2017 a présenté de nombreux défis pour le groupe, mais nous avons réalisé de solides performances au cours de l'année, dégageant des bénéfices et générant des flux de trésorerie conformes aux attentes de la direction.

«Pour Ibstock au Royaume-Uni, la période de développement a été chargée et importante. Nos décisions passées d'investir dans de nouvelles capacités de briques et de tuiles, ayant détecté  les solides fondamentaux soutenant la croissance des nouveaux logements au Royaume-Uni, ont été bien mises en oeuvre. Nous avons commencé en 2018 avec une nouvelle capacité en place à un moment où il est clairement nécessaire de soutenir la forte demande du marché. "

M. Sheppard a déclaré que la demande des clients sur ses marchés britanniques de matériaux en terre cuite et en béton restait encourageante.

"Tandis que nous restons conscients des incertitudes dans l'économie britannique, nous attendons une autre année de progrès pour le groupe", at-il ajouté.

Ibstock Brick compte actuellement 19 usines de fabrication et la plus grande capacité de production de briques au Royaume-Uni. Elle exploite un réseau de 23 carrières actives généralement situées à proximité de ses usines de fabrication.

Source Expressandstar par John Corser

17/03/2018

La céramique, c'est d'abord tout un chantier

Onze élèves des écoles des Beaux-Arts du Mans, de Nancy et de Kiel, en Allemagne, exposent leurs sculptures au domaine de Kerguéhennec. Une belle opportunité qui cache des surprises.

Le domaine de Kerguéhennec, c'est un centre d'art contemporain dans un écran de verdure. Des pointures du genre y ont exposé leurs oeuvres : la norvégienne Anna-Eva Bergman, la fondation Maeght où l'on a pu admirer aussi bien du Pierre Soulages que du Giacometti...

Alors, forcément, quand des étudiants des Beaux-Arts vont y exposer leurs créations, c'est une chance. « On est excités », avoue Loïc Pasteur, qui, avec Noria Kaouadji et Zoé Raymond, est en train de creuser un trou de 4 mètres de diamètre. Dedans, y sera installée l'oeuvre des trois élèves du Talm du Mans, appelée « Objet non identifié », qui rappellera une météorite.

Pédagogie hors des murs
En tout, ils sont onze, venus de trois écoles différentes (le Talm du Mans, l'École nationale supérieure d'art de design de Nancy et la Muthesius Kunsthochschule à Kiel, en Allemange) à bénéficier de cette opportunité, coordonnée par l'artiste et professeur de céramique Clémence van Lunen.

« Ma philosophie, c'est de faire sortir un maximum les étudiants des salles de cours et d'organiser des expositions devant les parents. Il faut qu'ils se confrontent à la réalité d'un montage et des critiques d'un public », explique-t-elle. Et à les regarder trifouiller les palettes, s'interroger sur les niveaux et les socles, il est vrai que l'idéal imaginé se fracasse facilement sur des détails triviaux.

Pour cette exposition, bien nommée Facing the sky - puisqu'elle est en plein air - les jeunes ont travaillé pendant deux ans. Tout a commencé par un workshop qui s'est tenu à la briqueterie Montrieux, aux Rairies (entre Angers et Le Mans), en avril 2017. « Pendant une semaine, les étudiants ont dû conceptualiser et réaliser concrètement un projet avec pour consigne de n'utiliser que des briques pour confectionner leur sculpture », continue la professeure.

Ainsi, Joris Valenzuela, son étudiant, a conçu une oeuvre autour de l'idée d'exode rural : « C'est l'idée assez nouvelle mais réelle que des gens quittent les villes pour retourner à la campagne. Je me suis inspiré de l'immeuble HLM dans lequel je vivais à Montreuil, en région parisienne, pour mon travail. C'est une maquette de 2,50 m sur 2 m », raconte-il.

Du 4 mars au 27 mai, Facing the sky, au domaine de Kerguéhennec, à Bignan.

Source Ouest France

16/03/2018

Architendance : un concours pour réinventer la tuile terre cuite

Depuis quatre éditions déjà, « La Tuile Terre Cuite Architendance » propose aux architectes de mettre en avant leurs projets faisant la part belle à ce matériau à travers réflexion innovante et originale. Le concours revient cette année encore.

« La Tuile Terre Cuite Architendance » revient pour une 4ème édition ! Le concours, organisé tous les deux ans par la Fédération Française Tuiles et Briques et le RMA, est ouvert à tous les architectes exerçant une activité indépendante ou en agence, domiciliés en France.

Les projets présentés devront être innovants et inattendus. Ils devront également sublimer la tuile terre cuite.

Les réalisations seront sélectionnées selon trois critères : l’innovation dans l’utilisation de la tuile terre cuite, la modernité du geste architectural et l’originalité dans le traitement du toit.

Deux trophées par catégories

Trois catégories concourent à savoir Logement individuel, Habitat collectif et Equipement / Bâtiment tertiaire.

Le jury, présidé par un architecte membre du RMA, sera composé de lauréats des éditions 2012, 2014 et 2016, d’un représentant des fabricants de la filière terre cuite, d’un journaliste spécialisé et d’un enseignant.

Deux trophées seront attribués par catégorie aux premier et second lauréats. Le jury pourra aussi attribuer un Grand Prix toutes catégories confondues. Viennent compléter ce palmarès, un prix des étudiants en école d’architecture et un prix du public via un vote sur les réseaux sociaux.

Les candidats ont jusqu’au 30 juin 2018 pour déposer leurs dossiers de participation. La délibération du jury aura lieu en septembre prochain. La cérémonie de remise des prix aura lieu dans le cadre de la Biennale du RMA à Paris au mois de novembre.

Les 7 projets récompensés seront présentés dans la revue Terre d’Architecture et bénéficieront d’un relai sur les différents sites et réseaux sociaux de la filière et dans l’ensemble de sa communication média.

Source Cyberarchi

15/03/2018

Des tuiles vernissées bleues créées par Wienerberger pour le pôle Viotte à Besançon

Besançon : Les travaux du pôle Viotte vont débuter dans un mois
Les deux bâtiments, soit 27 000 m², doivent sortir de terre d’ici 2020 : ils accueilleront 800 fonctionnaires d’État et des agents de la Région. Un important chantier en perspective.

Le chantier proprement dit devrait démarrer le 15 avril prochain. D’importants travaux en perspective : dans un premier temps deux bâtiments (et un parking souterrain) vont être édifiés là où se dressait la halle Sernam entre la voie ferrée et la rue de la Viotte.

C’est dans cet ensemble « tertiaire » de 27 000 m² que seront regroupés les fonctionnaires de six administrations d’État et des agents de la Région. Montant du projet : 42 M€.

Le plus grand bâtiment, soit une succession de cinq édifices implantés le long de la voie ferrée, devrait être achevé fin 2019. C’est là que seront installés les services de l’État (soit 16 000 m² de bureaux) ainsi qu’un restaurant inter-administration de 1 000 m². Quelques appartements de grand standing avec vue imprenable sur la ville seront également aménagés dans les étages supérieurs.

Des tuiles vernissées bleues
Le second, construit le long de la rue de la Viotte, sera dévolu à la Région (soit 6 000 m² de bureaux). Il devrait être complété, ultérieurement par d’autres bâtiments (essentiellement des logements).

Brigitte Métra, l’architecte qui a conçu les deux édifices, a voulu rappeler les caractéristiques bisontines (« la pierre bleue et dorée » des maisons et les vastes toits de la ville) tout en les transformant.

Résultat : des tuiles vernissées bleues créées pour l’occasion par la société Wienerberger de Lantenne-Vertière (ex-Migeon) qui couvriront les bâtiments.

Quant aux façades, elles renverront, grâce à des volets peints, des reflets bleutés ou dorés selon les heures de la journée et l’angle de vue.

Les deux bâtiments seront reliés par un jardin qui débouchera directement sur le parvis de la gare.

Bref, un long chantier et, forcément, quelques nuisances à prévoir dans ce secteur : une réunion publique sera organisée le 3 avril prochain.

Source L'Est Républicain

14/03/2018

CERAMITEC 2018: Innovations pertinentes dans le secteurs de la terre cuite


  • L'industrie de la céramique contribue aux objectifs climatiques de l'UE
  • Journée de la terre cuite  le 11 avril

Ceramitec 2018, le principal salon international de l'industrie de la céramique qui se tiendra du 10 au 13 avril 2018, fournira des informations complètes sur les produits innovants et les tendances actuelles dans le domaine de la terre cuite, ainsi que d'autres sous-domaines de la céramique.

Ces innovations concernent, entre autres, de nouveaux matériaux isolants et solutions de façade, ainsi que des procédés nettement plus rapides et des concepts de l'industrie 4.0.

Ici, l'accent est mis sur la façon dont les innovations améliorent l'efficacité énergétique et des ressources dans le domaine de la terre cuite. À cette fin, les constructeurs ont suivi la feuille de route 2050 présentée par l'Association européenne de l'industrie céramique Ceramie-Unie en 2012. La feuille de route montre comment la céramique comme matériau traditionnel peut contribuer aux objectifs européens pour plus d'efficacité énergétique.

Ci-dessous un aperçu des innovations les plus importantes dans le segment des tuiles et briques, qui seront présentées à CERAMITEC:

Derniers développements dans le domaine des matériaux isolants et des solutions de façade
Le développement avancé des briques perforées remplies de matériaux d'isolation thermique explique une part importante de l'efficacité énergétique croissante dans la construction en terre cuite. Ce type de briques réduit les conductivités thermiques. En même temps, un grand nombre de fibres minérales et de perlite sont disponibles pour le remplissage de briques perforées. Par exemple, il existe maintenant une nouvelle génération de matériaux isolants en mousse de silicate de calcium hydratée. En plus d'être plus rentables, ils garantissent des conductivités thermiques très faibles. De plus, le nouveau matériau offre des avantages en termes de recyclage car la mousse, contrairement à la laine minérale, correspond à la même catégorie que celle des briques.

En outre, les visiteurs pourront se faire une idée des nouvelles solutions de façade sur le salon. Les applications potentielles de briques de parement, de bardeaux terre cuite et des tuiles pour la construction des façades deviennent de plus en plus polyvalentes. Ceci est entre autres assuré par des développements de produits innovants impliquant des émaux et des engobes.

Processus plus rapides et concepts améliorés
Dans l'industrie du bâtiment, des périodes de construction plus courtes offrent des avantages concurrentiels substantiels aux fournisseurs. Par conséquent, il y a un grand intérêt pour les éléments modulaires en briques du côté des fabricants et des clients. Dans le processus de fabrication des briques, il est maintenant possible d'augmenter considérablement l'efficacité énergétique du procédé de fabrication. Ici, les économies les plus importantes peuvent être réalisées par la réduction des temps de traitement (par exemple par un séchage rapide) pour les processus thermiques.

Dans la construction de fours industriels, il existe également des développements innovants qui conduisent à une efficacité énergétique nettement améliorée. Cela inclut les fours à contre-courant ou les fours à glissement qui peuvent se passer d'un wagon de four en raison de leur forte consommation d'énergie thermique. De plus, les visiteurs de Ceramitec pourront  avoir un aperçu des possibilités de production orientées vers l'avenir et apprendre comment mettre en place un  réseau et numériser leur production grâce à des concepts réussis de l'industrie 4.0.

Journée de la terre cuite avec présentation du prix Zi Best Service Supplier 2018
Le mercredi 11 avril 2018, les derniers développements dans le domaine de la terre cuite seront au centre des préoccupations. Sous le slogan «Construire l'avenir avec des briques», les experts relateront les nouvelles tendances de la production de tuiles, souligneront les avantages de la cuisson rapide en brique ou présenteront l'état de la numérisation dans l'industrie de la brique à partir de 13h15. De plus, la présentation du «Prix Zi Best Service Supplier 2018», suivie d'une rencontre, aura lieu dans le cadre de cette journée tuiles et briques. Sur la base du vote de ses lecteurs, la revue spécialisée Zi International présente ce prix en l'honneur du fournisseur qui offre le meilleur service à la clientèle. Outre un fabricant de machines et d'installations, le gagnant peut également être un fournisseur d'argile et engobe ou un fournisseur d'un autre domaine.

Source Ceramitec

13/03/2018

REVÊTUE DE TUILES ALPHA SOLAIRE D’IMERYS TOITURE, UNE MAISON À OSSATURE BOIS FAIT DES ÉMULES DANS LE MASSIF DU VERCORS

A 1100 m d’altitude dans le département de l’Isère, la commune de Villard-de-Lans (38) encourage depuis plusieurs années ses habitants à une utilisation économe de l’énergie.

Inscrite dans le PLU, cette démarche impose à tous les projets de construction, en particulier les maisons individuelles situées dans les éco-lotissements du territoire, de recourir aux énergies renouvelables à hauteur de 53%.

Pour atteindre cet objectif dans leur future maison, un couple de villardiens a fait appel à l’entreprise Bourguignon. Spécialisée depuis 1932 dans la construction de maisons à ossature bois dans la région, elle leur a conseillé la tuile Alpha Solaire d’IMERYS Toiture.

Un 1er chantier Alpha Solaire où l’esthétique séduit Pour accueillir leurs enfants et petits enfants vivant à l’étranger, les propriétaires souhaitaient faire construire une maison individuelle avec de grands espaces.
Pour répondre aux exigences de la commune et désireux d’être en autonomie complète, ils voulaient également disposer d’une toiture photovoltaïque en vente totale pour réduire au maximum le coût annuel de leurs dépenses énergétiques.
Mais, pour des raisons esthétiques, les particuliers refusaient impérativement la pose de panneaux en surplomb de la toiture.
Client historique d’IMERYS Toiture et fervent adepte des solutions de leur gamme solaire, l’entreprise Bourguignon leur montre quelques-unes de ses réalisations dans la région où les panneaux photovoltaïques étaient particulièrement bien intégrés dans la couverture et leur fait découvrir la dernière née de la gamme : la tuile Alpha Solaire.

Deux en un, elle se compose d’une double tuile en terre cuite ALPHA 10 Ste Foy sur laquelle a été assemblé, sans aucune surépaisseur, un capteur photovoltaïque. Garantissant non seulement une étanchéité optimale à la toiture grâce aux propriétés intrinsèques de la terre cuite, l’Alpha Solaire lui confère en plus une ligne épurée et lisse. « C’est cette esthétique qui s’harmonise parfaitement à la couverture qui a totalement séduit les propriétaires », explique Franck Bourguignon.

Dans cette région où les toitures sont traditionnellement réalisées avec des tuiles à pureau plat, un versant complet de la toiture de cette maison de 140 m2 a été revêtu de tuiles Alpha Solaire. Un succès pour ce premier chantier Alpha Solaire car comme l’indique Franck Bourguignon « les tuiles s’inscrivent extrêmement bien d’un point de vue esthétique dans la toiture et dans le plus grand respect de l’architecture de la maison. A tel point que d’autres propriétaires du même lotissement plébiscitent désormais cette solution ».

Un pari doublement réussi D’une surface totale de 147 m2 , la toiture de ce chalet villardien est donc recouverte de :

  • 57,2 m2 de tuiles Alpha Solaire 30 Wc sur le plain pan orienté Sud-Sud Est, soit 286 tuiles pour une installation à 9 kWc, 
  • 89,8 m2 de tuiles terre cuite Alpha 10 Ste Foy coloris Ardoisé sur l’autre plain pan de la maison ainsi que sur le faîtage, les rives et les abouts. 


Performants, les 26 kits Alpha Solaire qui équipent la maison produisent entre 8,3 et 8,7 kWc/an, soit un niveau de rendement au m2 équivalent voire supérieur (159 Wc) à celui des panneaux standards (155 Wc).

Si la tuile Alpha Solaire a retenu l’attention de ce couple villardien, elle a également convaincu l’entreprise Bourguignon par sa simplicité et rapidité d’installation.
Ayant bénéficié de l’assistance technique d’IMERYS Toiture durant le chantier, la mise en œuvre, réalisée en seulement 6 heures par 3 personnes, s’est très bien passée : « elle est même beaucoup plus facile et rapide qu’auparavant ! » conclut Franck Bourguignon, qui n’hésitera pas à la poser sur tous ses prochains chantiers solaires.

Alliant design, parfaite étanchéité et bénéficiant de toutes les qualités intrinsèques de la terre cuite, sans oublier un temps de pose réduit pour un rendement optimal, nul doute que la tuile ALPHA SOLAIRE saura séduire tous les professionnels de la couverture.

Caractéristiques techniques dela tuile ALPHA SOLAIRE

  • Longueur hors tout : 455 mm 
  • Largeur hors tout : 580 mm 
  • Pureau variable : 350 à 370 mm 
  • Nombre au m2 : au pureau de 370 mm = 5 
  • Poids unitaire : 10,8 kg DTU : 40-211 
  • Type de pose : joints croisés 
  • Emboitement : double 
  • Technologie des cellules : silicium monocristallin

12/03/2018

Ça bouge chez TERREAL

Les bonnes nouvelles se succèdent chez Terreal.
En plus d’excellents résultats en 2017, Terreal a aussi annoncé, par la voix de son PDG Laurent Musy, le rachat de la société lyonnaise Achard, spécialisée dans les composants de toiture et l’évacuation des eaux pluviales. Cette acquisition positionne la marque comme un acteur majeur des composants de toiture en France.

Une très bonne année 2017
« Terreal a réenclenché une croissance rentable et durable », a précisé en préalable Laurent Musy lors d’un point presse récent. En effet le tuilier, n°2 sur le marché français se porte plutôt bien. Même si le chiffre d’affaires de 2017, attendu aux alentours de 350 M€, n’est pas encore connu, la satisfaction du PDG du groupe Terreal est réelle. Et ces bons résultats s’appuient plus sur le marché de la façade, qui a connu une hausse de 4% en 2017, que sur celui de la tuile qui est resté stable.

Le portefeuille d’activité du tuilier a beaucoup évolué depuis 10 à 15 ans. Acteur historique de la tuile et de la brique de structure en terre cuite, Terreal s’est diversifié grâce à des développements produits et des acquisitions. Sa gamme de façade et de décoration s’est développée sur un marché en forte croissance. Les composants de toiture et le solaire sont arrivés dans le portefeuille produits avec l’acquisition de LAHERA en 2006.

Une diversification indispensable à plus d’un titre
C’est une tendance lourde chez les principaux acteurs de la couverture. Initié par Monier, ex Lafarge Couverture, à la fin des années 90 et vite suivi par Imerys, le leader du marché, cette stratégie de diversification et d’effet de gamme est indispensable pour au moins deux raisons. D’abord la relative stagnation de la tuile comme solution de couverture rend nécessaire cet élargissement des gammes de produits. Et au moment où le marché repart, ce sont les couvreurs qui manquent, sachant de la ouverture est un corps de métier à forte technicité. Enfin les évolutions techniques de la toiture en pente et l’impératif d’efficacité énergétique des bâtiments justifient le développement de systèmes qui renforcent et améliorent les fonctions du toit.

Acquisition de la société ACHARD
Fin 2017, Terreal a fait l’acquisition de la PME lyonnaise Achard, société familiale fondée en 1854. Elle fabrique et commercialise des composants de toiture, des closoirs, solins, abergements et d’autres accessoires d’étanchéité métalliques, ainsi que des accessoires d’évacuation des eaux pluviales, gouttières et accessoires en métal. Achard emploie 29 salariés et exploite un site industriel à Genay, près de Lyon. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 8 M€ en 2016, dont 5 millions d’euros en composants de toit et 3 millions d’euros en évacuation des eaux pluviales.

Cette acquisition a pour objectif, selon Laurent Musy de « renforcer le positionnement de Terreal comme fournisseur de solutions pour le toit, tout en consolidant le marché des composants de toiture » et « de développer les ventes de produits d’évacuation des eaux pluviales, en s’appuyant sur le réseau de vente de Terreal ». Cette acquisition permet à Terreal de capitaliser sur 2 sites de fabrication et plateformes logistiques, près de Lyon et dans en Midi-Pyrénées avec Lahera. Un rapprochement des deux sociétés, sans perte d’effectif, est d’ailleurs envisagé, afin d’offrir à Terreal une force de frappe importante car elles trustent, à elle deux plus d’un tiers du marché des composants de toiture.

90 millions investis en France et à l’international

D’autres investissements viennent d’être réalisés ou sont prévus à court terme. Tout d’abord plusieurs usines sont modernisées en France. Citons l’arrivée d’une nouvelle presse et le démarrage de fours alimentés au biométhane à Chagny en Saône et Loire, l’automatisation des lignes de Castelnaudary dans l’Aude et de Roumazières en Charente et l’augmentation de capacité de l’usine de solutions photovoltaïque de Lahera dans le Tarn.

Il ne faut pas oublier que Terreal a aussi une activité internationale importante et revendique la place de n°1 dans de nombreux domaines : les tuiles plates et galbées, bien sûr, mais aussi les briques de hauteur d’étage et les accessoires monolithes en terre cuite. Terreal est présent sur les marchés américains, italiens mais aussi à Singapour, en Malaisie et en Corée.

Une stratégie affirmée à l’horizon 2020

Arrivé en 2015 en remplacement d'Hervé Gastinel, Laurent Musy n’avait pas encore pris la parole. Il résume ainsi aujourd’hui la stratégie qu’il a murie et mise en place depuis deux ans : « Nous allons faire croître Terreal de manière durable et rentable en capitalisant sur les valeurs fortes, l’expertise et les talents du groupe. »

Il a précisé que Terreal avait maintenant les moyens de cette croissance, grâce à une forte réduction de la dette, héritée d'un LBO lancé juste au moment de la crise, avant de détailler les deux grands axes de cette croissance :
Le premier axe se situe autour de la performance opérationnelle de l’entreprise. Il s’agit de poursuive la modernisation des usines, en optimisant la politique de prix, et en rationalisant les gammes, tout en innovant. Le digital et la rénovation feront aussi l’objet de toutes les attentions de la marque. Laurent Musy a aussi insisté sur la sécurité du personnel dans les usines et sur la baisse des litiges et des réclamations clients.
Le deuxième axe est centré autour du développement de la couverture, avec un renforcement de l’offre produit, en s’appuyant sur les segments en croissance (composant de toiture, solaire, toits plats…). Mais il veut aussi développer les ventes de Terreal dans le nord de la France avec de nouvelles gammes de produits adaptées à ce marché… Imerys, Monier et Koramic sont prévenus. Enfin, le potentiel de l’export et des marchés du Sud-est asiatique devra être pleinement réalisé.

Et la lumière viendra du soleil
En conclusion, il a évoqué la société Tesla et son rapprochement avec Solar City, autre société d’Elon Musk spécialisée dans les « tuiles solaires » aux USA. Pour Laurent Musy, Terreal va continuer de faire des efforts et des investissements dans le solaire « même si aujourd’hui personne ne sait quelle est la solution qui va émerger. » Des investissements à hauteur de 1,5 million d’Euros et une force de vente dédiée… Terreal va se donner les moyens de ses ambitions, tout en gardant l’esprit ouvert et une grande vigilance sur le marché du solaire.

Source Batiweb par Régis Bourdot

11/03/2018

Josse. Le fabricant de terre cuite espère toujours, à Plancoët

Placé en redressement en février 2016, le fabricant de terre cuite Josse, basé à Plancoët (22), est arrivé au terme de sa période d'autorisation de poursuite d'activité, hier. L'administrateur judiciaire nommé par le tribunal de commerce de Saint-Malo - Dinan devait donc fermer cette « entreprise du patrimoine vivant », au savoir-faire reconnu, que l'on retrouve par exemple dans les sols du Parlement de Bretagne ou du château du Clos-Lucé, à Amboise.

Selon nos informations, une visite d'un éventuel repreneur a encore eu lieu, hier.

Ni l'administrateur, ni le chef d'entreprise n'a répondu à nos appels, mais il semble que l'espoir demeure pour la dizaine de salariés concernés.

Source Le Télégramme

A Chaillot « Two, seul » met la danse sur briques

Deux musiciennes, un contreténor, deux artistes chorégraphiques européennes et un danseur burkinabè: A Chaillot l’étonnante Annabelle Bonnéry réussit un formidable tissage chorégraphique des cultures et des disciplines. Dans un bain d’argile et sur un tapis de briques, les vivants dansent avec  les morts, sur le Stabat Mater de Vivaldi, revu pour violoncelle et accordéon.

Annabelle Bonnéry est une dure-à-cuire. Avec son corps d’athlète de haut niveau, la Savoyarde peut s’époumoner à danser en tant que serveuse, en servant le repas aux spectateurs qui dégustent l’art d’un grand chef du Jura. Mais c’était un autre spectacle.


“Two, Seul” d’Annabelle Bonnéry

Dans « Two, seul » elle prend un bain d’argile et sacrifie sa peau, littéralement. Sous ses pieds, la trame si ordonnée des pavés, destinés à la cuisson, se transforme en marécage. Elle frappe, elle danse, mais ses pieds tâtonnent et se posent avec difficulté. Tout est fait pour que Bonnéry perde l’équilibre. Mais dans sa chute, elle se transforme en grue et s’envole en direction de l’outre-monde, enroulée dans un linceul.

Danser sur un tapis de briques

Son passage vers un ailleurs mythologique ouvre la voie au couple Nuria Navarra – Romual Kabore qui danse sur un tapis de briques rouges aux contours évoquant le continent africain. L’Europe et l’Afrique se croisent sur ces pavés, dans une pièce où le chant, la musique, la danse, les arts plastiques et la recherche s’imbriquent en bonne intelligence.

Les deux danseurs, la violoncelliste, l’accordéoniste et le contre-ténor peuplent une terre d’Afrique imaginaire, en sautant toutes les frontières. La musique n’est pas burkinabè, la partenaire chorégraphique de Romual Kabore est catalane et le haute-contre congolais Serge Kaludji interprète sa propre adaptation du Stabat Mater de Vivaldi, accompagné par Marie Ythier au violoncelle et Fanny Vincens à l’accordéon.

Terre crue, terre cuite

Aussi  « Two, seul » est le fruit de multiples rencontres artistiques, culturelles et humaines, faites lors d’une résidence de création à Ouagadougou, en octobre 2016. La pièce est nourrie d’expériences  faites au Burkina sous une chaleur étouffante, où Bonnéry n’a pas seulement arpenté la poussière rouge des  routes de campagne, mais aussi recueilli des impressions intenses d’un mode de vie en lien profond avec la terre.

Ensuite, elle a assisté à la cérémonie  « des grandes funérailles » qui rend hommage aux défunts. Dans « Two, seul », elle aborde ce rite comme un rituel festif qui explore les relations entre la vie et la mort par toutes les facettes de l’amour. De la terre crue à la terre cuite, les morts peuvent ici danser avec les vivants, jusqu’à fonder un ménage à trois et nous sommes autant dans une cérémonie du Burkina que dans un requiem occidental.

Cuisson spéciale

Décidément, quand il s’agit de cuisson, Annabelle Bonnéry sait trouver les grands chefs. Les briques plates qui composent ce sol âpre et fragile sont cuites sur place selon un protocole développé par les Grands Ateliers de Villefontaine, en collaboration avec le plasticien François Deneulin qui signe la scénographie. Roses comme des flamants, ces pavés servent également à construire des ponts et des chaussées, à moins qu’il s’agisse de châteaux ou de palais.

Dans « Two, seul », personne n’est seul. Tout se fait ensemble, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’une seule entité organique. Les frontières se déplacent et  deviennent transversales.  Tout le monde occupe le centre d’une aventure commune. Grâce à la mobilité des humains et des briques, tout se déplace, se construit ou se reconstruit à volonté. Par le tissage des allers-retours entre les arts et les continents, « Two, seul » ouvre de nouvelles perspectives de partage humain et artistique.

Source Artistikrezo par Thomas Hahn

10/03/2018

LA BRIQUETERIE GALINIÉ À LALANDE

La briqueterie Galinié : l'industrialisation d'une technique traditionnelle.

Une vitrine du savoir-faire de l'industriel
À la fin du XIXe siècle, la maison de maître de la briqueterie Galinié à Lalande, vitrine du savoir-faire de l'entrepreneur, est décorée d'un bas-relief en en terre cuite. Il est l'œuvre du sculpteur Alexandre Falguière, l'un des « Toulousains de Paris » comme on appelait alors les artistes installés dans la capitale. On y voit l'Industrie montrant à un jeune garçon l'avenir radieux qui attend l'Humanité grâce aux progrès des sciences et des techniques. L'usine qui symbolise cet avenir, avec sa cheminée crachant un panache de fumée, rappelle la briqueterie de Bertrand Galinié, alors en plein essor. Elle se composait à cette époque d'une maison de maître, de logements ouvriers, de hangars, d'ateliers et de deux fours à briques. C'est cette entreprise qui fournit la brique de l'hôpital Marchant ou du pont de la Colombette par exemple, mais on la retrouve aussi à  Agen, Tarbes ou dans les Pyrénées-Orientales.

Une technique traditionnelle…

Lettre à en-tête de la Briqueterie Galinié, 29 décembre 1896 (détail). Archives des Canaux du Midi, CF 512Eau, terre, feu, voici les éléments nécessaires à la fabrication de la brique. Dans un pays dépourvu de pierre comme la région toulousaine, le matériau de construction privilégié, outre le bois, est la brique. Une importante manutention est nécessaire pour produire de belles briques. L'argile est d'abord extraite pendant l'hiver, puis mise à « pourrir » à l'air libre. Aux beaux jours, elle est mélangée à l'eau dans une fosse puis malaxée et pétrie aux pieds, formant une pâte laissée au repos une journée. Elle est ensuite moulée manuellement dans un cadre en fer ou en bois puis séchée, à l'air libre ou dans de grands hangars. Les briques sont alors prêtes à être cuites. Depuis des siècles on utilise des fours droits à cuisson intermittente, se composant d'une chambre de cuisson cubique de deux mètres de côté, surmontée d'un auvent qui protège le four des intempéries. La cuisson dure trois à quatre semaines.

… qui s'industrialise peu à peu
Maison de maître. Phot. Bonhôte, Jérôme, (c) Inventaire général Région Occitanie, 2010, IVR73_04315172ZALes premières mécanisations interviennent au début du XIXe siècle à Toulouse, notamment avec la fabrique Virebent à Launaguet, qui fournit dès 1833 une brique taillée et profilée. C'est avec ces concepts novateurs d'amélioration de la qualité et du rendement que Bertrand Galinié créé sa briqueterie en 1856.
Il installe son usine à proximité de l'écluse de Lalande, au bord du canal latéral qui vient d'être creusé, dans lequel il prélève directement sa matière première : les limons argileux déposés dans son lit. La force motrice de la voie d'eau, relayée si besoin par une machine à vapeur, lui permet d'entraîner une machine à tailler les briques de son invention, réduisant là encore une grand partie de la main d’œuvre. La briqueterie, à laquelle Galinié a adjoint une fabrique de glace qui a laissé son nom à l'impasse, fonctionne jusqu'à la veille de la Première guerre mondiale. 

Source Sciences et Techniques

09/03/2018

Une foire pour promouvoir les matériaux de construction «made in Algeria»

Une première à Médéa pour marquer la journée de la ville : une foire de deux jours a été organisée mercredi 21 et jeudi 22 Février sous l’égide de la Direction des équipements publics dans l’enceinte de la grande salle omnisports du complexe sportif «Imam Lyes».

L’événement a été réservé exclusivement à la production des matériaux de construction «made in Algeria». L’objectif premier est de promouvoir et de vulgariser les produits locaux «mantoudj bladi» qui devront strictement répondre à la qualité et aux prix compétitifs en se mettant également au diapason pour réduire la facture des importations en fortes devises, en particulier en cette période cruciale où le pays fait face à une crise de liquidités sans précédent.

Les producteurs de sept wilayas ont donc pris part à cette manifestation économique où ils ont été  installés confortablement à travers vingt-sept stands d’exposition pour faire prévaloir leur savoir-faire.

L’on a aussi noté la présence de plusieurs invités et spécialistes du secteur de la construction et du logement tout comme étaient présents des directeurs de l’exécutif d’Alger, de Tipasa, de Ain Defla, de Blida et d’Adrar. Evidemment, on ne doit pas oublier les deux stands ouverts à l’occasion par l’Université de Blida et celle de Médéa essayant de mettre en valeur le fruit de leur invention après de minutieuses recherches. Aussi, on note la présence du dynamique bureau de l’ordre des architectes (CLOA) de Médéa.

L’initiative a été accueillie favorablement par de nombreux visiteurs et des opérateurs économiques relevant du secteur du bâtiment et des travaux publics qui se sont attardés longuement devant les stands en échangeant notamment des points de vue, surtout devant ceux de la céramique et du marbre dont le produit n’a rien à envier à celui de l’importation.

Le stand de Kadri Luminaire a suscité l’intérêt avec les beaux jets d’eau avec des jeux de lumière en exposition. Etaient aussi à l’honneur les magnifiques chefs-d’œuvre de l’ébénisterie Kortobia de Médéa installée juste en face où de fantastiques éléments sculptés sur bois sont fabriqués pour le compte de la future Grande Mosquée d’Alger. Il y avait aussi quatre conférences traitant de différents thèmes ayant trait au système de la réglementation technique algérienne de la construction, à la valorisation des matériaux locaux et de recyclage en BTPH, à l’économie dans le procédé de la construction en maçonnerie chaînée. La dernière conférence a mis en évidence la mission dévolue au Conseil local de l’ordre des architectes (CLOA) dans ce domaine.

Ces conférences ont été d’un apport profitable pour les participants désireux d’enrichir davantage leurs connaissances dans ce passionnant et vaste domaine de la construction. Il est à noter que les autorités locales, à leur tête le wali Mohamed Bouchama, ont assisté à la séance inaugurale de cet évènement économique de la wilaya de Médéa qui va certainement avoir un impact sur l’utilisation du produit national au lieu de celui de l’importation qui ne diffère pas tellement sur le point de l’esthétique et de la qualité, à condition toutefois  de faciliter la tâche aux producteurs locaux et en leur donnant tous les moyens appropriés pour leur permettre d’exprimer leur volonté de bien faire.

Source El Watan

08/03/2018

UK: Persimmon va construire sa propre usine de tuiles

Persimmon prévoit d'étendre ses opérations industrielles avec une nouvelle usine de tuiles.

Le géant de la construction de maisons a déjà une usine de fabrication de briques à Haworth, dans le sud du Yorkshire, qui approvisionne des chantiers de Persimmon à travers le Royaume Uni.

L'usine a une capacité annuelle de 80 millions de briques.

Il exploite également l'entreprise  Space4 qui fabrique des cadres en bois et des panneaux muraux isolés.

M. Persimmon a déclaré: «Nous reconnaissons qu'avec l'augmentation continue de la production de l'industrie, la disponibilité de ressources commerciales spécialisées et de certains matériaux clés pour soutenir la croissance continue d'être une contrainte.

«Le Groupe a réalisé d'excellents progrès dans le démarrage de son usine de fabrication de briques à  Harworth, près de Doncaster, et les livraisons sur chantiers ont commencé, apportant un soutien à nos programmes de construction.

"De plus, nous avons maintenant pris la décision de fabriquer des tuiles et prévoyons de construire une nouvelle usine à Harworth en 2018 avec l'intention de commencer les livraisons pour le Groupe l'année suivante.

"Space4 continue d'apporter une contribution importante à notre capacité de fabrication interne en pleine expansion et nous prévoyons d'investir davantage dans la technologie Space4 au cours des prochaines années."

L'annonce a été faite lors de la publication des résultats de Persimmon pour 2017 qui ont vu le bénéfice avant impôt s'élever à 966,1 millions de livres sterling, passant de 774,8 millions de livres sterling sur un chiffre d'affaires à 3 422 millions de livres à 3 136 livres.

Les livraisons de logements ont augmenté de 5,7% pour s'établir à 16 043.

Les résultats ont été une bonne nouvelle pour les actionnaires qui verront leurs dividendes spéciaux augmenter jusqu'à 4,1 milliards de livres sterling sur la durée du plan  de Persimmon Capital lancé en 2012.

Source Constructionenquirer

07/03/2018

Tuiles solaires de la société hollandaise Exasun Look Slick

Une copie de Tesla? Certainement pas!  Exasun était dans les affaires de tuiles solaires avant Tesla. Il a aussi ce qui semble être un produit compétitif, attrayant et de haute qualité.
...

Il y a quelques trucs sympas à propos de la conception de la technologie Exasun BIPV. Premièrement, ils sont super faciles à installer. Vous pouvez voir une démo super courte dans la seconde moitié de l'interview ci-dessous. Cela ressemble à  assembler des blocs LEGO. Le processus d'installation facile et rapide aide à réduire les coûts de l'énergie solaire de toiture.

En outre, Jan Jaap Van Os a souligné dans notre conversation que leurs tuiles solaires permettent une bonne ventilation. Ce qui peut être un problème avec d'autres toitures solaire et est un point de conception particulièrement importante dans un pays humide comme les Pays-Bas.

Si vous connaissez un peu la technologie PV solaire, vous savez que la chaleur élevée réduit l'efficacité. Vous voulez que la lumière du soleil frappe les panneaux solaires, mais vous ne voulez pas vraiment la chaleur qui vient avec cette lumière. Jan Jaap Van Os estime qu'Exasun est la seule entreprise au monde à utiliser une certaine technologie de contre-contact sur verre pour réduire la chaleur et améliorer l'efficacité. Cette approche technologique conduit également à une résistance électrique plus faible et une meilleure durabilité.

Exasun a commencé à produire de l'énergie solaire photovoltaïque en 2011, mais les Chinois sont rentrés sur le marché et les coûts ont chuté de façon spectaculaire. Jan Jaap Van Os souligne que les modules solaires ont été moins chers, mais la qualité et la durabilité ont également diminué. Néanmoins, avec un changement dans le marché mondial, Exasun a également évolué. En 2015, il a commencé à produire ses tuiles BIPV.

Les produits proposés comprennent des tuiles Black Mystiek, des modules Black Glass, un toit noir complet ou une façade noire complète (un toit noir transformé en un mur). Le calcul économique n'est pas super simple, c'est pourquoi  il y a une simultateur de kWh sur le site. Jan Jaap Van Os m'a démontré que l'installation  du toit solaire BIPV d'Exasun était plus rentable que l'installation d'un nouveau toit et d'une installation photovoltaïque conventionnelle. On ne sait pas à quel point un toit Exasun se compare à une installation solaire conventionnelle sur un toit existant, mais les points essentiels sont que vous pouvez avoir un toit solaire plus beau et plus propre qui correspond au toit en tuiles de la région.

Cela vous rappelle quelque chose? Ouais, c'est le terrain de jeu de Tesla avec ses tuiles solaires. Nous verrons à quelle vitesse Tesla et Exasun s'étendent au-delà de leurs bases, et où ils finissent par se croiser (s'ils le font).

Exasun a maintenant une capacité de production annuelle de 20 MW. Il ne vend que ses tuiles solaires aux Pays-Bas pour l'instant, où il y a une forte demande pour ce produit. Cependant, il vise à éventuellement se déplacer sur les marchés allemand, sud-africain et turc.

Source CleanTechnica  par Zachary Shahan

06/03/2018

Lettre de conjoncture de l'Unicem: Un mois de janvier difficile… à interpréter

Après une fin d’année 2017 plutôt dynamique, les premières données du mois de janvier délivrent des signaux assez difficiles à interpréter du point de vue conjoncturel, et ce, pour plusieurs raisons : la première tient au contexte climatique et aux crues et inondations qui ont fortement perturbé l’activité.
En effet, de nombreuses carrières ont dû fermer en raison d’installations “submergées” tandis que des unités de production de BPE en Île-de-France ont été contraintes d’arrêter leur activité face à l’impossibilité d’être approvisionnées en granulats par la Seine.
La seconde difficulté vient du fait que l’activité du mois de janvier 2017 avait déjà été très sensiblement ralentie par une offensive hivernale, rendant ainsi la comparaison sur un an délicate. Pour autant, la meilleure orientation conjoncturelle ne semble pas devoir être remise en cause. Si la deuxième partie de janvier a été très impactée (et sans doute aussi une partie du mois de février avec, en plus, l’arrivée de la neige), l’activité du début de l’année, quant à elle,semble s’être amorcée sur un rythme plutôt vigoureux.

Après le froid en janvier 2017, la pluie en janvier 2018
Selon Météo France, les cumuls de précipitations ont atteint des niveaux exceptionnels sur une grande partie du pays, dépassant une fois et demie les normales de saison.
En moyenne sur la France, la pluviométrie cumulée sur les mois de décembre et janvier est ainsi la plus forte enregistrée depuis 1959 et présente un excé- dent supérieur à 60 %.
Déjà excédentaires en décembre, les précipitations de janvier sont tombées sur des sols “saturés”, phénomène certes assez classique en hiver, mais exceptionnel cette année par sa durée et son étendue sur le territoire.
Dans un tel contexte, de nombreuses installations de carrières ont été inondées en France et, en région parisienne, la crue de la Seine a stoppé les trafics fluviaux de granulats qui alimentent les centrales à béton, dont la plupart ont dû fermer.
A l’arrêt depuis le 20 janvier environ, certains sites n'ont toujours pas ré-ouvert à ce jour, la décrue étant lente et la remise en état difficile.
Des surcoûts d'exploitation et de transport seront à déplorer, ce d'autant que l'arrivée de la neige début février est venue rajouter aux difficultés logistiques existantes, compliquant la mise en place du report modal par la route.
Ainsi, en janvier, l’activité granulats aurait affiché une baisse de - 7,8 % par rapport au mois de décembre (données cvs-cjo) et une hausse de + 1,6 % par rapport au mois de janvier 2017, particulièrement bas en raison d’intempéries hivernales.
Sur les trois mois de novembre à janvier, l’activité se stabilise par rapport aux trois mois précédents (- 0,4 %) mais reste en hausse de + 2,6 % au regard du même trimestre d’il y a un an.
Signe que la demande est restée vigoureuse, les livraisons de BPE ont malgré tout affiché une hausse de + 1,2 % par rapport à décembre et de + 13,5 % par rapport à janvier 2017 (certes très bas), certaines productions en “bord à quai” ayant pu être transférées sur des sites “terrestres”. Sur les trois derniers mois, les livraisons de BPE demeurent nettement haussières, de + 2,4 % par rapport aux trois mois précédents et de + 9,8 % sur un an.

Le bâtiment reste solide
Pour le deuxième mois consécutif, l’enquête de l’INSEE dans l’industrie du bâtiment menée en février traduit une légère inflexion de la confiance.
Bien que restant très au-dessus de son niveau moyen de long terme, l’indicateur du climat des affaires faiblit un peu et les professionnels jugent leurs carnets de commandes un peu moins garnis même s’ils estiment que, compte tenu de leurs effectifs, ces derniers leur assurent 7,4 mois de travail, soit un niveau plus élevé qu’en janvier et surtout nettement supérieur à la moyenne de long terme (5,5 mois).
En dépit de ce tassement général, l’activité demeure très bien orientée, notamment dans le segment du logement et du gros-œuvre, où les carnets affichent deux mois de plus que leur niveau moyen (à 8,2 mois, soit un point haut depuis le début de l’enquête).
Si la dynamique constructive reste soutenue dans le segment du non résidentiel, elle affiche il est vrai des signes de tassement dans le secteur du résidentiel.
Ainsi, selon les dernières données de commercialisation des logements neufs parues pour le quatrième trimestre, les réservations seraient en repli de 3,8 % par rapport à il y a un an.
Ce recul concerne à la fois le collectif (- 2,9 %) et l’individuel (- 12,9 %). 
Toutefois, sur l’ensemble de l’année 2017, la tendance reste haussière avec des ventes en progression de + 2,1 %, soit près de 130 000 logements au total, dont 92 % sont des appartements.
Dans le même temps, les mises en vente ont sensiblement reculé, de - 13,2 % au quatrième trimestre et de - 4,3 % sur l’ensemble de l’année (pour un total de 29 100).
Cet ajustement permet ainsi aux promoteurs de stabiliser les stocks à fin 2017. En effet, avec 104 000 logements proposés à la vente fin 2017, dont seulement 10 % sont des maisons individuelles, l’encours est quasi stable par rapport à 2016 (+ 0,4 %).
À noter que parmi ces stocks, moins d’un tiers (30 %) sont effec tivement construits, le reste restant pour le moment à l’état de projet. En un an, les délais d’écoulement de ces stocks n’ont pas varié, restant de 9,6 mois pour les appartements et de 10,2 mois pour les maisons, et ce, dans un contexte de stabilité des prix des appartements neufs (à 4000 euros en moyenne le m²) et d’une hausse des prix des maisons (269 000 euros en moyenne, soit + 5,9 % en un an). Reste à savoir si, en dépit de conditions de crédit qui restent attractives début 2018, le recentrage des mesures fiscales, et notamment du Pinel, ne vont pas freiner la dynamique des ventes de logements aux investisseurs, qui représentaient 57 % des réservations au troisième trimestre 2017.

Source Unicem

Matériaux de construction : la filière (encore) impactée par les inondations de janvier

Les crues, les inondations, et même la neige, ont fortement perturbé l’activité des producteurs de matériaux de construction. « De nombreuses installations de carrières ont été inondées en France et, en région parisienne, la crue de la Seine a stoppé les trafics fluviaux de granulats qui alimentent les centrales à béton, dont la plupart ont dû fermer », constate l’Unicem dans sa dernière note de conjoncture. La décrue étant lente et la remise en état difficile, certains sites restent toujours à l’arrêt depuis le 20 janvier. A cela se sont ajoutées en février des chutes de neige qui ont gêné la mise en place du report modal par la route. Résultat : en janvier, les ventes de granulats ont reculé de 7,8% par rapport au mois de décembre 2017. Sur les trois mois de novembre à janvier, l’activité se stabilise par rapport aux trois mois précédents (-0,4%) mais reste en hausse de +2,6% au regard du même trimestre d’il y a un an.

Malgré ses résultats mitigés, l’Unicem estime que l’activité de ce début d’année s’est amorcée sur un « rythme plutôt vigoureux », notamment chez les producteurs de BPE (Béton Prêt à l’Emploi). En janvier, les commandes ont affiché une hausse de 1,2% par rapport à décembre et de 13,5% par rapport à janvier 2017. Sur les trois derniers mois, les livraisons de BPE ont progressé de 2,4% et 9,8% sur un an.

Source Le Moniteur

05/03/2018

BOUYER LEROUX: renforcement de la marque emblématique BIO'BRIC

L’innovation et l’accompagnement des clients sont au cœur de la politique de développement de Bouyer Leroux.


La marque bio’bric, qui a acquis au fil des années une notoriété nationale, propose à ses clients des solutions innovantes pour la construction. Cette offre, en constante évolution pour être toujours en phase avec son marché, est la clef de son succès depuis 38 ans.

Une nouvelle organisation commerciale et marketing:
La nomination de Pierre-Alexandre Cheminel au poste de directeur Marketing & Commercial au printemps 2017 a été la première étape de la réorganisation de la direction commerciale afin de répondre à deux objectifs :

  • améliorer la satisfaction clients
  • répondre plus rapidement aux spécificités locales des marchés 


Pour ce faire, les moyens mis en place sont à la hauteur des ambitions de Bouyer Leroux :

  • une force commerciale renforcée pour accroître sa proximité client au travers de son maillage sur le territoire français 
  • une offre innovante de services pour une approche client exemplaire 


Une plus grande présence sur le territoire avec une équipe réactive et de proximité.

Bouyer Leroux continue d’investir dans les hommes pour renforcer sa présence sur le terrain et accompagner efficacement ses clients.
Le marché se complexifie, l’offre pour y répondre devient plus technique, la proximité avec les clients est donc essentielle.
A compter du 1er avril 2018, Johan Loizeau, directeur régional des ventes Nord-Ouest, prendra la direction nationale des ventes.
Cette direction qui était organisée jusqu’alors autour de 4 directions régionales des ventes : sud-est, sud-ouest, nord-ouest et nord-est vient de créer une nouvelle région – la région Normandie-Ile de France-Centre- pilotée par Virgile Molimart récemment recruté.
La direction de la région Nord et Est a, quant à elle, été confiée à Jean-Luc Aboucaya, homme d’expérience qui a contribué notamment au fort développement de bio’bric sur l’Ile de France. Cette région, qui représente un enjeu stratégique, est une zone de conquête, où bio’bric dispose de moyens d’actions spécifiques pour réussir tels que les Carrefours de l’innovation,…

Depuis janvier 2018, 7 nouveaux délégués technico-commerciaux ont intégré les équipes commerciales bio’bric.
Un commercial couvre ainsi entre 1 et 2 départements. Bio’bric, c’est aujourd’hui 60 000 visites clients par an. Ainsi, pour les accompagner au quotidien, bio’bric dispose sur le territoire de :
  • 14 chargés de prescription pour accompagner les projets en phase amont 
  • 1 directrice du développement 
  • 45 délégués technico-commerciaux pour suivre les poseurs et distributeurs 
  • 1 commerciale sédentaire dont le poste a été créé pour accompagner les clients lors des périodes de transition et les équipes itinérantes sur des missions spécifiques


04/03/2018

Atelier “ Apprenti tuilier ” à la Fabrique Normant

Les mercredis 7 mars, 11 avril, 2 mai et 13 juin, jouez les apprentis tuiliers avec Céra’brique - musée de Sologne et fabriquez des mini-tuiles et mini-briques en argile pour découvrir le travail des tuiliers d’autrefois.

Sur inscription à partir de 3 ans. Tarifs : entrée (visite libre) 2 € ; atelier 3 € à partir de 3 ans. Durée : une heure.

A 15 h, à la Fabrique Normant. Renseignements et inscriptions au 02.34 06.10.34 ou cerabrique@romorantin.fr

Source La Nouvelle République

03/03/2018

Roof tile manufacturer ups sales by 45% in Romania in 2017

Bilka, the biggest metallic roof tile manufacturer in Romania, reached a turnover of EUR 86 million in 2017, up by 45% compared to 2016, with the residential division having a 90% share in the overall sales.

The company’s growth was mainly driven by the expansion and the EUR 30 million investments carried out in the last 11 years. The company’s most recent investment was the acquisition of the Hidromecanica 2 industrial platform in Brasov and the launch of a new development projects, which required EUR 5.56 million.

Bilka covered some 57,000 new houses last year with complete roof systems and reached a pre-painted steel consumption of 80,000 tons, which makes it the biggest processor of pre-painted steel in Eastern Europe, according to the company’s founder and majority shareholder Horatiu Tepes.

This year, the company will continue its EUR 20 million investment plan on the Hidromecanic platform, which should be completed in 2020. The company aims to produce insulated panels for industrial use on this platform.

Last year, the market for roof systems increased by 10%, to 38 million sqm. The metallic tile roof systems reached a market share of about 70% and will continue to grow, according to Bilka.

The company expects to increase its turnover by 25% this year.

Source Romania Insider

Solargil : histoire du rétablissement d'une entreprise de Puisaye

Solargil : histoire du rétablissement d'une entreprise de Puisaye Fondée en 1986 par Louis-Éric Solano, Solargil est aujourd’hui dirigée par son fils Alain.

Il y a encore peu de temps, Solargil était dans une situation précaire. L'entreprise spécialisée dans l’extraction des argiles et des ocres de Puisaye, ainsi que dans la conception, la fabrication et la distribution de matériels en lien avec la céramique, a résisté à un plan de sauvegarde et cherche aujourd'hui à relocaliser une partie de la fabrication de fours sur ses terres, à Moutiers-en-Puisaye.
Côte à côte, au lieu-dit La Bâtisse, à Moutiers-en-Puisaye. L’entreprise Solargil, créée en 1986 par Marie-Laure et Louis-Éric Solano, a grandi tout près de l’atelier de poterie de la famille Cagnat-Solano. Un lien familial, historique et géologique.
La société, labélisée Entreprise du patrimoine vivant, extrait les argiles et les ocres de Puisaye à Saint-Amand (Nièvre), puis les prépare et les transforme à Moutiers. Elle produit des grès de Puisaye, bien sûr, mais aussi des grès blancs fins, noirs, rouges, des terres pour le raku, des pâtes pour la faïence ou pour la porcelaine, des émaux de toutes sortes : opaques, transparents, à effet, etc.

Vendus en France  comme à l’étranger

En plus des matériaux, l’entreprise distribue et conçoit des outils, du matériel et des fours, pour les particuliers, les professionnels et les industriels. Ses produits sont vendus en France comme à l’étranger, en direct et chez des revendeurs. Par exemple, en France, chez Cultura, Dalbe, Majuscule ou encore Pichon (fournitures scolaires).

Pour les industriels, Solargil conçoit, réalise et installe « des systèmes de cuisson de 80 °C à 1.400 °C ». Dans des secteurs variés : les fonderies avec des fours spécifiques (Barthelemy Art, FAP, Microsteel), le quartz avec des fours de laboratoire (Corning, Photonis, Thales), ou la céramique technique pour l’industrie pharmaceutique.

Les fours sont la spécialité d’Alain Solano, fils de Louis-Éric et P-DG de la société. « Notre expertise repose sur une expérience unique de la haute température acquise depuis plus de trente ans dans l’univers de la céramique », insiste-t-il. Cette activité représente, aujourd’hui, environ 20 % du chiffre d’affaires de Solargil. Certains de ces fours sont fabriqués depuis sept ans par un sous-traitant, à Barcelone. Mais cela ne devrait pas durer.

Raccourcir  les délais, sécuriser  la recherche et récupérer  de la marge

« Nous allons ré-internaliser une partie de la production qui se fait actuellement en Espagne, notamment les fours céramique pour le secteur industriel, les tours céramique et les cabines d’émaillage. Le tout-venant des fours va continuer à être produit en Espagne », annonce Alain Solano.

Cette relocalisation est motivée par plusieurs critères. « Nous voulons raccourcir les délais, sécuriser notre recherche & développement et récupérer de la marge?; nous pensons pouvoir en récupérer 30 % », indique le P-DG.

Pour fabriquer les fours à Moutiers, l’entreprise aura besoin de s’agrandir (300 m² environ) et d’embaucher (3 à 4 personnes), « d’ici deux ans maximum ». L’investissement est évalué à 250.000 €, une somme conséquente. Mais Alain Solano est confiant : « Nous avons la technologie, le savoir-faire, et la demande augmente. »

Et pourtant, il n’y a pas si longtemps, Solargil était dans une situation précaire. « En 2008, nous avons rencontré des difficultés avec un administrateur, basé en Espagne, raconte Louis-Éric Solano. Il nous a attaqués au tribunal de grande instance d’Auxerre et a gagné, sans que nous ayons la possibilité de faire appel de la décision. Nous sommes donc allés au tribunal de commerce pour demander une procédure de sauvegarde. Ça a tout gelé, tous nos investissements, durant plusieurs années. »

Des collectivités et des institutions se sont mêlées au dossier. Sans résultat. Solargil s’est rétablie seule, ou presque. « Nous avons fait appel à nos fonds propres et nous avons réussi à renégocier notre dette auprès des banques. La CCI nous a fait bénéficier de ses réseaux. Finalement, nous sommes sortis du plan de sauvegarde au printemps dernier. »

Nouveau marché

Durant cette période, au prix d’une gestion rigoureuse, Solargil a maintenu son chiffre d’affaires et a « toujours été bénéficiaire ». Dès la fin du plan de sauvegarde, l’entreprise a pu concrétiser des projets et en lancer d’autres. Elle vient de décrocher un nouveau marché, plutôt original et prometteur, avec la Compagnie des vétérinaires : une argile très blanche, autodurcissante, pour les empreintes d’animaux. « Nous avons livré une première commande de 5.000 pièces, qui a été vendue en 24 heures avant Noël, indique Louis-Éric Solano. Nous allons bientôt expédier une commande de 10.000 pièces. »

« Le cœur de métier, la production de terres et d’ocre, existe toujours. Mais la concurrence étrangère est forte et le marché s’est rétréci. Nous essayons donc de trouver des marchés de niche, avec une certaine technicité. Nous avons l’avantage d’avoir nos matières premières, d’avoir une force de production, et d’être des techniciens. »

Source L'Yonne Républicaine par Olivier Richard