Pages

05/02/2017

L’Ensil et l’Ensci fusionnent à Limoges, mais ça change quoi ?

Depuis le 1er janvier 2017, les écoles d’ingénieurs Ensil (Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Limoges) et Ensci, spécialisée en céramique industrielle, de Limoges, ne font plus qu’une. À la clé pour les étudiants, des cursus plus personnalisés, plus d’opportunités de stages, plus de passerelles entre spécialités… en attendant une formation ingénieur en apprentissage.

Les deux écoles d’ingénieurs de Limoges l’Ensil (Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Limoges) et l’Ensci, spécialisée en céramique industrielle), ont donné naissance, le 1er janvier 2017, à une nouvelle école d’ingénieurs Ensil-Ensci. Le rapprochement administratif et financier est effectif mais la fusion des deux entités n'entrera en vigueur pour les étudiants qu'à la rentrée. Cette fusion positionnera l’Ensil-Ensci comme l’une des plus importantes écoles d’ingénieurs de l’Hexagone avec 730 étudiants et 80 enseignants-chercheurs, la moyenne se situant entre 500 et 600 inscrits. Basée sur la technopole ESTER à Limoge (Haute-Vienne), l’école va offrir un cursus unique en cinq ans dans ses cinq spécialités : eau et environnement, électronique et télécommunications, matériaux, mécatronique et céramique industrielle.

Un cursus unique et cinq spécialités

Ce rapprochement permet d’élargir le choix des cursus et de multiplier les synergies et passerelles entre ces disciplines. L’élève-ingénieur accédera plus facilement à des parcours individualisés et profitera d’une offre plus large en matière de stages et de mobilité internationale, ce que confirme le directeur Patrick Leprat. "Cette fusion permettra d’avoir une meilleure visibilité à Limoges, nous avions déjà une proximité géographique et des spécialités proches, à savoir matériaux à l’ENSIL et céramique industrielle à l’ENSCI qui relèvent du même laboratoire de recherche le SPCTS, même si les deux écoles forment des ingénieurs aux compétences différentes. Le second intérêt est de grossir et d’avoir une visibilité nationale et internationale. Pour les étudiants, l’école propose désormais cinq départements diplômants et la possibilité de développer davantage de compétences à l’interface de leur discipline, l’objectif étant qu’un étudiant d’un département puisse suivre un module d’un autre. Nous le faisions déjà l’ENSIL mais, avec cette fusion, nous allons accroître cette interdisciplinarité"

Des stages sur les cinq continents

La nouvelle école va également proposer une offre accrue en termes de mobilité internationale, en additionnant ces partenariats respectifs. "L’Ensci proposait déjà 30 à 40 possibilités de stages ou de formation d’un semestre à l’étranger et l’ENSIL en offrait une soixantaine. Aujourd’hui, les étudiants peuvent se rendre sur les cinq continents, promet le directeur. Enfin, à terme, l’objectif est d’accroître nos effectifs sur certains diplômes où des besoins forts existent au niveau des entreprises et de développer de nouvelles spécialités en formation initiale. Enfin, nous avons de très fortes demandes dans les secteurs de l’électronique et de la mécatronique pour former des ingénieurs en apprentissage, ce sera l’un de nos objectifs pour les trois ans à venir."

Source L'Usine Nouvelle par  CORINNE MÉRIGAUD 

04/02/2017

La collection " Pasquier " prend ses quartiers à la Fabrique

Retardée par les inondations, l’exposition de céramiques s’installe à la Fabrique Normant. La compagne du donateur a constaté l’avancée du chantier.
J'étais très émue quand je suis arrivée. Il aurait été tellement content. Michel Pasquier n'aurait gardé aucun souvenir du moment s'il avait pu le savourer. Et pourtant, après 25 années de passion pour les briques, tuiles et autres céramiques architecturales de toutes origines, nul doute que le lieu d'exposition qui est en train de voir le jour dans les murs de la Fabrique Normant aurait été du goût du collectionneur acharné. Sa compagne, Monique Leroux, était, elle, bien présente et aux premières loges mardi pour assister à la mise en place de l'exposition « cérabrique » que Michel Pasquier a léguée à la municipalité de Romorantin.
Depuis le mois de décembre, l'équipe du Musée de Sologne s'y affaire de manière quasiment permanente. A commencer par Julie Brossier-Duclos, la responsable de la collection, qui a inventorié et étiqueté l'ensemble des 7.000 pièces sur la propriété du collectionneur de Cour-Cheverny il y a quelques années.
" Toucher un autre public "
L'assistante de conservation romorantinaise a imaginé la muséographie du nouveau lieu, au gré des 150 m linéaires de vitrines spécialement conçues par la société Atelier Duo (Indre) pour accueillir les quelque 1.000 pièces machines et autres éléments décoratifs sélectionnés pour l'exposition permanente. Sans oublier les plus de 2.000 briques estampillées qui ont d'ores et déjà gagné le bas des vitrines de la Fabrique Normant. « Ça lui tenait vraiment à cœur qu'on puisse les voir », apprécie Monique Leroux en visitant les lieux. Et la compagne du collectionneur de prendre des nouvelles de telle ou telle céramique. A l'image de la « frise aux souris », que Michel Pasquier avait récupérée sur la maison de son concepteur Alexandre Bigot dans le Loir-et-Cher. « Certaines autres pièces sont parties à l'étranger, en Suisse ou aux États-Unis », explique Julie Brossier-Duclos engagée depuis le début du projet. « Moi ce qui me plaît, c'est que les personnes qui viendront ne sont pas là pour voir un musée. Elles viendront par exemple à un événement ou un concert, mais découvriront la collection par hasard. Ca va permettre de toucher un autre public », apprécie Monique Leroux, qui ne peut s'empêcher de faire le lien entre les pièces exposées et le lieu lui-même, le premier bâtiment Hennebique en béton armé, une histoire liée au céramiste Bigot. Retardée par les inondations du mois de juin, l'équipe du Musée de Sologne a encore du travail devant elle. Tête de lion Perrusson, épis de faîtage, reconstitution de fours à briques et autres presses à estampille seront présentés de manière « très didactique », avec quelques frises, éléments historiques et géographiques, volontairement grand public, explique Julie Brossier-Duclos, qui espère maintenant pouvoir lever le voile sur son exposition entre fin mars et début avril.
Source La Nouvelle République par Laurence Texier

03/02/2017

AUSTRALIA: Boral, Forterra announce Meridian Brick as name of new joint venture


Leading brick manufacturers merge to increase distribution footprint and product offerings

Mineral Wells' two brick plants are becoming Meridian Brick, the result of a joint venture of Boral Bricks and Forterra Brick. The picture shows the east plant, located on N.E. 14th Avenue.
   
Mineral Wells' two brick plants are getting a new name and leadership.

Boral Bricks and Forterra Brick, leading manufacturers and suppliers of sustainable building products and construction materials, recently announced the name of their joint venture, Meridian Brick.

Serving both United States and Canadian markets, Meridian Brick builds on the two companies' histories of innovation while uniting the strength and passion of their personnel to deliver a broader range of high-quality products and solutions as well as superior services and support across a larger network.

The new name, suggested by Debbie Brady, director of sales for Forterra Brick and 32-year industry veteran, speaks to the new direction the joint venture will take toward both performance gains and cost reductions.

Meridian is defined as a circle of constant longitude passing through a given place on the earth's surface. With the definition in mind, Brady added, "Meridian represents the joining of two companies, their people and the promise they bring to the future."

The new logo conveys the cornerstone of two companies merging into a unified, diverse structure focused on elevating the new brand while also communicating to the market-at-large the influence the combined presence delivers.

Customers, suppliers and employees will benefit from a stronger company created to deliver value and ensure long-term success. Meridian Brick will offer expanded commercial and residential brick offerings through the formation of a greater, more responsive plant network. Additionally, as a result of improved utilization of freight and distribution channels, Meridian Brick will be positioned to better meet the needs of an evolving market.

"Meridian Brick is a company centered on taking care of customers and providing our employees an environment and the tools to achieve Zero Harm in the workplace," said Paul Samples, CEO of Meridian Brick. "Our goal is to continue to manufacture clay brick and supply other high-quality durable cladding and components. We will continue to provide the service and support for which Boral and Forterra are known. This is an exciting time, and we look forward to building the Meridian brand and promoting the attributes of brick that support our message: "Be Bold. Be Brick."

To learn more about Meridian Brick and its portfolio of innovative solutions, visit meridianbrick.com.

Source PRNewswire by DAVID MAY

02/02/2017

Matériaux : une légère reprise sans surprise

A fin 2016, les matériaux de construction finissent modestement l’année en raison d’un premier semestre difficile rythmés par les grèves et les intempéries. Les granulats stagnent tandis que le BPE progresse légèrement.

Au mois de décembre 2016, les livraison de granulats ont augmenté de 0,5% mais baissé de 1,1% sur un an. On perçoit néanmoins un légrer redressement avec une augmentation de 1,8% des volumes entre le 3ème et le 4ème trimestre et de 1,6% sur un an. Sur l’ensemble de l’année 2016, les granulats stagnent à -0,3%.

Le BPE s’en sort honorablement en progression de 1,1% entre novembre et décembre mais fléchit de 0,5% sur un an. L’activité se stabilise au 4ème trimestre (+0,2%) mais gagne +2% par rapport à 2015. Au total, la production de BPE aura progressé de 1,8% en 2016.

L’indicateur matériaux se redresse de 1% sur l’année 2016.

Source Construction Cayola

01/02/2017

Reprise des déchets du bâtiment: les distributeurs de matériaux veulent être accompagnés

Les distributeurs et négociants de matériaux de construction appellent les pouvoirs publics et les collectivités à "accompagner les entreprises" du secteur, contraints depuis le 1er janvier, de reprendre les déchets issus des matériaux et produits qu'ils vendent.

Dans une décision publiée mardi, le Conseil constitutionnel a rejeté un recours de la Confédération française du commerce de gros (CGI) contre cette nouvelle obligation, découlant de la loi sur la transition énergétique.

Or "rien n'est prévu à ce jour pour accompagner les entreprises de la distribution professionnelle au bâtiment" qui doivent s'y conformer, déplore jeudi dans un communiqué le Comité de liaison de la distribution professionnelle au bâtiment (CLAB).

Pourtant le distributeur est appelé à s'organiser "en lien avec les pouvoirs publics et les collectivités compétentes", fait-il valoir.

Ces professionnels appellent "les pouvoirs publics et les collectivités à la responsabilité à l'endroit d'entreprises qui se retrouveront parfois dans l'incapacité matérielle de répondre à l'obligation".
Ils leur demandent de "réunir localement l'ensemble des acteurs, publics et privés, concernés (...) afin d'identifier clairement les besoins et d'impliquer tous les maillons de la chaîne".

Car "alors que certaines déchèteries publiques se ferment progressivement aux déchets de construction", les distributeurs de matériaux, "laissés seuls face à cette nouvelle obligation", sont "tenus d'assumer dans certains cas, non seulement la collecte mais également la gestion des déchets jusqu'à leur site de traitement".

Or cette reprise des déchets soulève "d'importantes questions", relatives à "la nature des déchets à reprendre, aux conditions de prise en charge de certains d'entre eux, parfois dangereux, de sécurisation des sites de reprise et de préservation de la santé de leurs salariés".

Le CLAB étudie le dépôt d'un référé, afin d'obtenir la suspension de cette obligation.

Source Lefigaro.fr 

31/01/2017

Imerys Toiture met l’accent sur l’environnement

Les palettes en bois représentent une part importante des déchets de chantier avec environ 60 millions de palettes non réutilisées. Imerys Toiture, fabricant français de tuile terre cuite et spécialiste en solutions pour toits et façades, met en place, en 2017, les palettes en bois réutilisables consignées.

En effet, les livraisons aux distributeurs des tuiles Imerys se feront dorénavant sur des palettes consignées renforcées, ce qui participera à la sauvegarde de 9 100 tonnes de bois.

Source Bati-journal

30/01/2017

Bouyer Leroux - Bio’bric : des voeux qui se veulent optimistes....

Le 19 janvier dernier, Roland Besnard, Président du groupe Bouyer Leroux, a convié les principaux clients, les directions des négoces ainsi que les prescripteurs parisiens du Groupe à bord de la péniche Le Maxim’s au pied de la Tour Eiffel pour les traditionnels vœux : une soirée conviviale qui a réuni un peu plus de 210 personnes.
En première partie de soirée, les échanges ont porté autour des nouveautés 2017 et la présentation des solutions et produits innovants aussi bien pour la maison individuelle que pour le logement collectif. Pour ces deux segments de marché, les 2 nouveautés lancées lors du salon Artibat, ont été présentées : la colle prête à l’emploi fix’bric, pour le montage à sec des briques rectifiées en maison individuelle, et la bgv’costo th+, la dernière-née de la gamme bgv en collectif qui affiche une résistance thermique de 1,50 m².K/W.
Puis Roland Besnard est intervenu en commençant par présenter les bons indicateurs qui confirment la reprise du marché de la construction neuve. Extrait de son discours « À fin octobre 2016, les autorisations de construire ont bondi de 14.8 % et s’élèvent sur 12 mois glissants à 442 500 unités. Sur cette même période, les mises en chantier de logements neufs ont atteint 376 800 unités, soit une croissance de 10.4 % par rapport à l’année précédente. Autre indicateur important, l’évolution des parts de marché de la brique en terre cuite dans le neuf. En dix ans, entre 2005 et 2015, elle est passée de 27,9 % à 41,7 % en maison individuelle ! Mais la croissance la plus spectaculaire concerne le marché du collectif où la brique en terre cuite affiche aujourd’hui près de 30 % de parts de marché contre seulement 5,4 % il y a dix ans ». « Toutes nos équipes industrielles, logistiques et commerciales sont mobilisées pour le déploiement de notre standard de qualité bio’bric pour les produits et services » se félicite le Président. « Il va vous apporter encore plus de qualité, de fiabilité et de satisfaction et nous permettre de renforcer notre collaboration ». Et de conclure « mon regard est donc tourné vers l’avenir avec confiance, ambition et détermination».
Autre temps fort de la soirée : un rendez-vous vidéo avec Jean LE CAM. « Le skippeur fait une course magnifique » souligne Roland Besnard. « Toute l’équipe Bouyer Leroux est avec le Roi Jean. Nous lui souhaitons de finir dans le Top 5 ! »
Un cocktail dînatoire a clôturé la soirée.
La marque phare du groupe Bouyer Leroux, Bio’bric, est leader national sur les marchés des briques de mur, briques de cloisons et conduits de fumée en terre cuite.

Source Cécile Roux 

29/01/2017

Ibstock group revenue up 5% in 2016

Company issues trading update ahead of preliminary results announcement for year ended 31 December 2016

IBSTOCK plc, manufacturers of clay bricks and concrete products with operations in the UK and the US, say the Group continued to trade as anticipated with adjusted EBITDA in line with expectations and Group revenue up 5% for the year ended 31 December 2016.

According to the company’s latest trading update, revenue from clay and concrete products in the UK, which represents approximately 80% of Group revenue, was up 2% for the full year, compared with 2015, reflecting low single-digit volume growth for clay bricks and further volume and price growth in the concrete businesses.


Meanwhile, revenue in the US was up 18% (4% at constant exchange rates) for the full year, compared with 2015, principally reflecting a combination of higher average prices and the benefits from a more favourable product and end-use sector mix.

During 2016 the Group progressed with the construction of an additional clay brick factory in Leicestershire, which will expand Ibstock’s UK clay brick capacity by around 13%. This project is currently making good progress and will commission in the second half of this year.

Installation of a new concrete roof tile line at the Leighton Buzzard facility was completed within budget and commissioning commenced during August 2016, adding around 5% to UK concrete roof tile market capacity.

Ibstock will announce their preliminary results for the year ended 31 December 2016 on 7 March 2017.

Source AGG Net

28/01/2017

JAPON - KOYO SEIGA: La manufacture de tuiles Ibushi à Himeji

Koyo Seiga est une fabrique japonaise de tuiles traditionnelles Ibushi localisée dans le quartier de Funatsu, au nord-est de Himeji dans la région du Kansai. En céramique et de couleur argentée, les toits "Ibushikawara" témoignent de l'héritage architectural du Japon à l'ère des châteaux et des seigneurs féodaux.
La préfecture de Hyogo abrite le fameux château de Himeji, l’un des rares monuments fortifiés du Japon ayant survécu aux incendies et aux guerres. Les grands travaux de rénovation effectués entre avril 2010 et mars 2015 permettent désormais aux visiteurs de profiter à nouveau de la blancheur divine de ses murs et de ses tuiles Ibushi aux reflets argentés, éclatantes au soleil.

Aujourd'hui, il ne reste qu’une des quarante manufactures Ibushikawara que comptait la ville de Himeji. C'est donc à Koyo Seiga, petite entreprise de dix employés créée dans les années 1920, que la tâche de fabriquer les tuiles pour la restauration du château a été confiée. 75.000 tuiles sur les 80.000 qu'il compte au total ont ainsi été remplacées.

Entre les matériaux naturels et la fabrication qui prend un mois et demi, la conception des Ibushi n'est pas compétitive face à la concurrence industrielle. Par le passé, les maisons étaient construites pour tenir dans la durée et par tous les temps, afin d'être transmises de père en fils. De nos jours, il n’est plus utile de prévoir des tuiles pouvant résister plus d’un siècle ; les industrielles construites pour une vingtaine d’années semblent suffisantes à la majorité des Japonais. Et c’est sans même parler de la demande en chute libre.

Fabrication artisanale
Koyo Seiga fabrique toutes ses tuiles de manière artisanale à partir d'une argile sélectionnée avec soin et qui, mélangée avec de l’eau, devient une pâte prête à être moulée. Une fois la forme de la tuile réalisée, il faut compter deux semaines de repos avant la cuisson. Contrairement à la majorité des potiers qui chauffent leurs tuiles pendant un à deux jours, ici le processus de cuisson prend quatre jours, avec une température du four atteignant 1.165°C. Le refroidissement, lui aussi naturel, intervient en fin de fabrication.

La cuisson puis le refroidissement assurent l’oxydation de la surface, ce qui donne ainsi à la tuile cette couleur argentée naturelle censée durer plus de cinquante ans. Les toits traditionnels de châteaux et temples japonais ne sont donc pas peints.

Durant le processus de cuisson, la taille des tuiles réduit de 4%. Le maître tuilier doit alors bien calculer ses moulures ; pour un monument classé par exemple, une simple erreur de plus de cinq millimètres impliquerait de tout recommencer !

Pour ceux qui restent plus d'une journée sur Himeji, la visite de l'entreprise peut valoir le détour pour son savoir-faire artisanal. Néanmoins, pour avoir les explications en anglais, il est indispensable de réserver à l'avance.

De plus, il est possible de se faire fabriquer gratuitement une tuile avec son empreinte de main. Celle-ci est ensuite exposée dans la rue devant Koyo Seiga ; une manière originale de laisser sa trace dans l'histoire du Japon.

Cette fiche de visite a été réalisée dans le cadre d'un séjour organisé et financé par l'Office du Tourisme de la préfecture.

Source KAMPAÏ

27/01/2017

Terreal va exploiter une nouvelle carrière à Chagny

D’ici fin 2018, Terreal ouvrira une nouvelle carrière dans la forêt de Chagny. Elle servira à alimenter l’usine Chagny 1.

La future carrière va servir à alimenter l’usine Terreal Chagny 1 d’ici la fin 2018.

Aujourd’hui, toute la terre alimentant les deux usines de fabrication de briques et tuiles de Terreal de Chagny est extraite sur le même site, à proximité de l’usine Chagny 2. « Ce qui reste à exploiter n’est plus compatible pour Chagny 1 », indique Jean-Sébastien Besset, directeur des sites.

Il a donc fallu trouver une solution pour permettre la poursuite de l’activité de l’usine historique et cela passe par l’exploitation d’une nouvelle carrière.

Une dizaine d’années d’exploitation

« C’est une question de propriétés de la terre. Avec le broyeur plus récent de Chagny 2, nous arrivons à utiliser une plus grande variété de terre. Le matériel de Chagny 1 est plus ancien et ne permet pas de faire disparaître tous les éléments organiques », précise le directeur. D’où la nécessité de trouver de la nouvelle terre. La mise en route de la carrière ne se fera pas tout de suite. Aucune date n’est encore définie chez Terreal, mais l’année 2018 paraît le plus probable. Quant à la durée de l’exploitation, elle est également difficile à estimer. « Ce sera au moins une dizaine d’années », termine Jean-Sébastien Besset. Il y a une cinquantaine d’hectares sur la parcelle. L’entreprise a déjà lancé toutes les procédures légales (enquête publique…) nécessaires pour entamer le chantier.

Source le Journal de Saône et Loire par Grégory Jacob

26/01/2017

Votre toit est peut-être fait avec les tuiles d'Imerys Toiture

Créée en 1981 sur le site d'une ancienne briqueterie, au coeur du pays de Bray, l'usine a produit plus de 180 000 tonnes de tuiles l'an passé. Avec deux maîtres-mots : qualité et innovation.
De l'eau, de la terre, du feu... et un savoir-faire éprouvé. Voilà presque entièrement révélés, les secrets de fabrication de la tuile en terre cuite chez Imerys Toiture, à Saint-Germer-de-Fly. Créée en 1981 sur le site d'une ancienne briqueterie, l'usine est la plus importante unité du groupe, qui est le leader français du secteur (43 % de parts de marché). C'est ici, au coeur du pays de Bray, terre bénie des potiers et des briquetiers pour son argile, que sont sorties 186 000 t de tuiles labellisées « made in France » l'an passé.
« Ce qui fait notamment la réputation de nos produits c'est leur résistance aussi bien mécanique que contre le gel, contre lequel ils sont garantis trente ans. On est dans le produit durable, pas dans l'obsolescence programmée », sourit François Dupety, directeur d'exploitation. Les 165 salariés du site s'emploient à défendre ce savoir-faire dans un secteur du bâtiment qui fait grise mine. « Le nombre de constructions est en baisse, le marché de la rénovation aussi », fait observer le directeur.

Galbée dans le sud, à côtes dans le nord, plutôt plate dans le centre... On retrouve la tuile de Saint-Germer-de-Fly, commercialisée par les négociants en matériaux, sur tous les toits de France. Elle s'exporte aussi. « L'Angleterre, c'est ce qui nous sauve aujourd'hui, car ça continue de construire là-bas. Ça marche aussi au Benelux et ça se développe bien en Chine. Notre tuile y est apparentée à un produit de luxe. »

Elle se décline en dix modèles et dix teintes, grâce à des pigments ajoutés à l'argile et céramisés. Elle suit aussi les modes dictées par les architectes, friands en ce moment de la couleur « argentique » évoquant l'ardoise.

L'accès à la matière première, le nerf de la guerre

« C'est un produit ancestral, certes, mais qui demande d'innover sans cesse, à la fois sur les plans esthétique et pratique. On travaille en partenariat avec les couvreurs pour faire émerger les nouvelles idées et on a un laboratoire à Limoges (Vienne) qui teste les produits. »

Directeur d'exploitation, François Dupety est aussi un chercheur d'or du XXIe siècle. L'une de ses principales et constantes préoccupations est en effet d'assurer l'accès à la matière première, argile rouge et verte et sable. « Il faut au minimum trente ans de réserve exploitable, j'en ai dix-sept aujourd'hui ».

L'usine dispose de cinq sites d'extraction dans quatre communes du Pays de Bray (Saint-Germer-de-Fly, Blacourt, Espaubourg et enfin Ons-en-Bray depuis 2015), mais il faut anticiper la fin de vie de certaines carrières en cherchant de nouveaux gisements, pour assurer la pérennité de l'entreprise. Un travail de longue haleine : les terrains récemment achetés par la société ne pourront être exploités que si le feu vert de l'administration est donné, au terme d'une procédure qui pourrait durer jusqu'à dix ans. Il faudra notamment donner aux élus concernés et aux riverains de la future carrière toutes les garanties de bonne gestion des nuisances générées par son exploitation.

Source Le Parisien par Corinne Fourcin

25/01/2017

Un moucharabieh en terre cuite TERREAL pour rafraîchir une école

L’agence Danièle Damon Architecte a imaginé des façades sur rue ajourées pour la conception des trois bâtiments du groupe scolaire Louise Michel à Aussone (31).
187 m2 de moucharabiehs en briques ont été érigés. Les façades en briques perforées filtrent les rayons du soleil et habillent le sol intérieur d’un damier lumineux plus ou moins marqué au fil du jour.

Conseillée par TERREAL, l’agence d’architecture a sélectionné des briques longues (40 cm) pour jouer sur l’horizontalité et la perspective.
Les joints noirs et en retrait des pièces renforcent le relief et la matérialité de la terre cuite.
Une ossature métallique a été aménagée pour garantir la solidité du mur.
Les briques ont été installées selon la technique du double mur afin d’assurer une inertie parfaite et un confort thermique exceptionnel.

  • Architecte : Agence Danièle DAMON Architecte
  • Maitre d’ouvrage : Mairie d’Aussonne
  • Installateur : Briqueteur réunis
  • Photo : Felix Faure

24/01/2017

Sébastien Botella, responsable de production Imerys Toiture: « Avec l'argile, on ne s'ennuie pas »

Des tuiles, Sébastien Botella, 46 ans, ne connaissait pas grand-chose au milieu des années 1990.
« J'avais fait un peu de couverture avec mon beau-frère maçon », se souvient-il. Ne trouvant pas de travail dans sa Marne natale avec sa formation en électrotechnique, Sébastien Botella arrive, début 1996, à Saint-Germer-de-Fly, en même temps qu'une vingtaine de jeunes titulaires du BTS. Tous sont recrutés par Imerys Toiture pour accompagner le développement d'une nouvelle unité de fabrication. L'opérateur est aujourd'hui responsable de production, véritable bras droit du directeur de la tuilerie.

« On favorise beaucoup la promotion interne ici », souligne François Dupety. Les deux hommes partagent la même passion pour le produit qu'il fabrique. « On part d'une matière première pour arriver au produit fini, précise le directeur. On a la chance d'être présent à chaque étape de la chaîne de production, du broyage de l'argile à la cuisson en passant par le pressage et le séchage de la tuile. Ce n'est pas le cas quand vous travaillez dans l'automobile. » « Ce n'est pas une science exacte l'argile, ce n'est jamais pareil, on ne s'ennuie pas », confirme Sébastien Botella. Le responsable de production ne demande qu'à partager son enthousiasme : il recherche des apprentis pour en faire des mécaniciens « maison ».

Source Le Parisien>Oise

23/01/2017

Francis Lagier, « La terre cuite a su s’imposer sur de nouveaux marchés »

Francis Lagier, 48 ans, PDG de Wienerberger, fait un point sur les marchés de la terre cuite, en France.
 « Chez Wienerberger, nous avons des passionnés de la Terre cuite, qui aiment la technique dans la brique, l’esthétique dans la tuile et la créativité dans la brique apparente… »

La terre cuite a souffert mais a su s’imposer sur de nouveaux marchés... et elle reprend son souffle aujourd’hui.

Quels ont été les effets de la crise sur le marché de la brique ?

Francis Lagier : Dès les années 2008-2009, le marché a baissé, et ce jusqu’en 2015. Nous avons cependant gagné des parts de marché dans la maison individuelle et dans le collectif sur les produits concurrents, c’est à dire le bloc béton en maison individuelle et le béton banché en collectif.

Aujourd’hui, cette tendance se poursuit puisque nous avons connu une croissance + 6 % de croissance en 2016 par rapport à l’année 2015 pour la brique. Wienerberger est d’ailleurs leader sur le marché des briques de structure. Le bois a aussi gagné des parts de marché sur le logement individuel : terre cuite et bois, sont un peu les deux gagnants de la RT 2012 suite au changement des comportements des constructeurs.

En quoi les constructeurs ont-ils changé leurs habitudes ces dernières années ?


Lors de la RT 2012, nous avons travaillé sur le système alvéolaire de la brique de 20 cm, ce qui nous a permis d’obtenir une résistance thermique comprise entre 1 et 1,5 contre 0,5 pour les anciennes briques. En utilisant les mêmes épaisseurs d’isolants, on a pu augmenter la résistance du mur de l’ordre de 1 point. Les constructeurs ont pu remplacer la brique traditionnelle ou le bloc béton, moins performants thermiquement, par la nouvelle brique de 20 cm tout en conservant le système d’isolation par l’intérieur, sans forcément changerles épaisseurs d’isolants.

L’ajout de planelles terre cuite pour traiter les ponts thermiques et de coffres de volets roulants a permis d’améliorer le mur thermiquement parlant. La brique a donc progressé dans le marché de la maison individuelle avec 40 % de parts de marché en 2015 contre 28 % en 2005. De même, concernant la maison individuelle groupée, la brique atteint aujourd’hui 44 % de parts de marché contre 18  % en 2005. La part de marché a été prise sur le bloc de béton et le béton cellulaire.

Et sur le logement collectif, pourquoi la brique a-t-elle pu s’imposer ?

Face à la baisse du marché de la maison individuelle, l’industrie de la terre cuite a pris le virage de la construction de logements collectifs qui a moins souffert. Nous avons mis en place des forces de prescription : les architectes et constructeurs ont été intéressés par le discours thermique, notamment en ce qui concerne le traitement des ponts thermiques.

Avec cette solution de briques et de planelles, on a montré que l’on était capable de traiter la partie structure et thermique, à coût très compétitif. Comparée à la solution du béton coulé en place, notre système coûte environ -15 % moins cher. C’est ce qui a intéressé les promoteurs.

Ainsi, sur ce segment de marché, nous sommes passés de 5 % en 2005 à 30 % de parts de marché en 2015. Un produit dédié a été développéavec une performance thermique (R : 1 à 1,2) et a gagné en performances mécaniques avec de meilleures résistances à la compression.

Comment la tuile a-t-elle vécu les aléas de conjoncture ?

La tuile, c’est une histoire… plus compliquée. Le marché a longtemps été porté par le logement neuf en progression et la rénovation qui était positive année après année. Avec la crise en 2008, on a moins construit de MI et plus de logements collectifs, d’où moins de tuiles utilisées ; et ensuite, les surfaces des logements ont diminué. Par ailleurs, depuis 3 ans, la rénovation de toiture est en retrait, suite à la crise de confiance des ménages.

Dans la MI, il y a eu également la concurrence de la toiture plate. C’est une tendance européenne, avec des maisons d’architectes haut de gamme mais ça reste plus cher (10 à 12 % plus cher, selon les études et solutions retenues). Donc, le marché de la tuile a beaucoup baissé, d’environ 30 %, alors que la brique a perdu entre 5 et 10 % sur ces années de crise, grâce à la compensation de perte par des gains de part de marchés.

La tuile peut-elle reconquérir facilement le marché de la toiture ?

Les tuiliers ont dû réagir, pour remettre de la valeur dans la tuile en devenant créatifs. De nouveaux modèles contemporains, déclinés dans une large gamme (tuiles plates, grands moules, tuiles faiblement galbés,…), des coloris inédits (un blanc émaillé par exemple chez Wienerberger, du noir titane,…) et des solutions innovantes comme la Bellus, une ardoise céramique, ont vu le jour pour revisiter l’architecture de la toiture en pente.

Nous avons également réfléchi sur de nouvelles façons de dessiner la maison : on peut avoir une faible pente, voire une très faible pente (avec les tuiles adaptées), ou des mixages de pentes sur la même maison ce qui donne un autre look au bâtiment. On peut aussi utiliser la tuile contemporaine en parement de façade. La profession (industriels et la FFTB) organise enfin des concours d’architecture pour révéler des réalisations remarquables, appréciées des maîtres d’œuvre.

Que peuvent faire valoir les tuiliers sur le marché de la rénovation ?


Il s’agit d’un marché important qui représente 60 % du marché français de la tuile, et la créativité demeure importante en rénovation. C’est le cas chez Wienerberger, avec Aléonard, qui représente le haut de gamme sur ce marché.

On peut mixer différents types de cuissons et coloris, différentes matières premières, et proposer une offre large. L’intérêt des tuiliers, est que les usines existent depuis longtemps, l’usine Aléonard date de 1872, et l’usine de Lantenne-Vertière (25), existe depuis 350 ans. Avec un autre gros avantage : l’argile qui sert à fabriquer les tuiles, demeure une ressource locale abondante, et l’on est capable de maintenir des gammes de produits pendant très longtemps, pour rénover des toitures.

Dernier marché, celui de la façade, comment va-t-il évoluer ?

Sur ce marché, outre les bardeaux en terre cuite, il faut distinguer les marchés de la brique apparente ou la plaquette en Terre cuite. Sur le marché de la brique apparente, Wienerberger est très présent dans les pays d’Europe du nord, ainsi que dans le nord de la France et en région parisienne.

C’est un marché qui a connu des péripéties importantes, en France, puisque l’on a pratiquement divisé sa taille par trois depuis fin 2008. Mais ça se stabilise, depuis un an. Le marché a changé, c’était un marché de volume qui est devenu un marché de niches où les architectes recherchent des solutions différenciantes, originales et esthétiques. Le marché des plaquettes, lui, se développe bien grâce notamment à la rénovation et l’ITE…

Quelles seront vos actions pour 2017 ?

Nous sommes en train de compléter notre offre sur le logement collectif pour être plus pertinents sur ce marché. Par exemple, nous avons un produit destiné à la MI mais aussi au collectif, que l’on appelle la brique à bancher (ou la brique d’acrotère), pour terminer le dernier rang de briques plutôt que d’utiliser un produit béton. Ce produit assure ainsi l’uniformité de la façade. Et il complète notre offre en collectif avec la Citibric, donc nous disposons d’un système complet.

Nous travaillons sur les planelles pour l’isolation des ponts thermiques, au niveau des planchers entre deux étages, en logement collectif : nous améliorons leurs performances thermiques.

Concernant le système Dryfix, nous avons demandé et obtenudes avis techniques, pour l’utiliser sur les murs à fortes épaisseurs, de plus de 20 cm,… (sur les briques Climamur, de 30 à 42 cm). On peut les utiliser en logements individuels, petits collectifs et petits tertiaires, ou encore sur la maison individuelle haut de gamme pour concurrencer le bois.

*FFTB : fédération française des tuiles et briques regroupant 85 fabricants (grands groupes industriels, entreprises nationales et régionales)


Dryfix,  la révolution de la bombe !

« Après avoir lancé le système de pose à joint mince, Wienerberger a franchi une autre étape il y a 3 ans grâce un nouveau système de pose, le Dryfix. Il s’agit d’une colle à base de liants organiques, disponible en bombe, encore plus rapide à mettre en œuvre que la colle à joint mince. La prise est immédiate, et on peut l’utiliser même en cas de températures légèrement négatives. C’est devenu une solution classique pour de nombreux maçons puisqu’elle représente 30%des utilisations de la brique en maison individuelle et R+1 ».


Briques apparentes, des centaines de modèles !

« Il y a aujourd’hui beaucoup d’actions de prescriptions pour séduire les architectes et les constructeurs de maisons individuelles, pour leur montrer la largeur de nos gammes en façade. Nous disposons en effet de centaines de modèles en briques apparentes (contre des dizaines de modèles en tuiles). On sait tout faire avec les couleurs, on peut mixer les produits dans la pose, surprendre avec les jeux de lumière, c’est très apprécié par les architectes… »


Quelques chiffres
Wienerberger Groupe 2015

  • Chiffre d’affaires : 2,972 milliards d’euros
  • 14 800 collaborateurs
  • Wienerberger  est le 1er briquetier mondial et 1er tuilier européen

Wienerberger France 2015

  • Chiffre d’affaires : 169,6 millions d’euros
  • 783 collaborateurs
  • Wienerberger est leader en France sur la brique et 4e tuilier en France

Source : batirama.com / Fabienne Leroy

22/01/2017

Le groupe MATERIALS Technologies fédère ses toutes ses filiales sous la marque ALFI Technologies

Le groupe MATERIALS Technologies aborde 2017 en fédérant ses différentes activités sous la même marque, ALFI Technologies, pour refléter sa nouvelle stratégie. En mettant les attentes de ses clients au cœur de son développement, le groupe s’est spécialisé par marché en développant une expertise process unique.
Le groupe MATERIALS Technologies change de nom et devient ALFI Technologies. La raison sociale de chacune de ses filiales est également modifiée :

  • ACC Technologies devient ALFI Acc
  • ADLER Technologies devient ALFI Adler
  • CHAUDRONNERIE Savoyarde devient ALFI Chaudronnerie Savoyarde
  • FIMEC Technologies devient ALFI Fimec

L’offre du groupe est organisée autour de solutions dédiées à la fabrication de matériaux de construction (béton, terre cuite, isolation et plaques) et à l’intralogistique (logistique et centres de tri, industries aéronautique, pneumatique et papier). Elle permet à chaque client d’avoir une vue rapide des possibilités offertes par les synergies entre les équipes du groupe et les nombreuses innovations qu’elles ont développées.
Vous retrouverez cette nouvelle présentation de notre offre sur notre nouveau site internet www.alfi-technologies.com d’ici quelques jours…

Source Fimec Technologies

21/01/2017

Les modules intégrés de ventilation haute température de CERITHERM

L’homogénéité thermique est un paramètre primordial pour la qualité des produits de nos clients. La maîtrise fine des répartitions de température permet de :

  • Diminuer les taux de rebuts liés au « surcuit»
  • Diminuer les taux de rebuts liés au « non cuit »
  • Diminuer les non-conformités thermiques liées à la réglementation aéronautique NAD CAP AMS2750E
  • Diminuer les rebuts liés aux différences de couleurs pour les produits esthétiques type porcelaine émaillée, bijoux émaillées, cocotte culinaire émaillées …..
  • Economiser de l’énergie en ne surchauffant pas une zone afin d’atteindre une température minimum dans une zone « froide »

Pour accompagner nos clients dans leur démarche d’amélioration de la qualité, Ceritherm a développé les modules de ventilation intégrés haute température (MVIHT).
Les MVIHT s’intègrent en voute. Ils assurent un important brassage de l’atmosphère du four permettant d’améliorer significativement l’homogénéité de température dans le four et cela jusqu’à 900°C. Le principe est d’aspirer l’air chaud en voute et de le réinjecter en zone basse pour créer des boucles de convexion forcée.

Les MVIHT sont particulièrement recommandés pour les fours tunnel avec un fort flux longitudinal, comme pour les fours tunnel de terre cuite (tuiles ou briques). En effet, le flux longitudinal n’assure pas de brassage dans la section du four tunnel. Des différences de température de plus de 300°C peuvent ainsi être constatées sur les sections dans les zones de montée de température (haut, milieu, bas de pile).

L’intégration de MVIHT en avant feu jusqu’au zone à 900°C permet de diviser par 3 les écarts de température  et les rebuts associés !

Les MVIHT sont également recommandés pour les fours électriques où il n y a pas de flux, comme par exemple pour les fours électriques de traitement thermique des métaux (revenu, recuit).

Source Ceritherm

20/01/2017

ALGERIE- Fabrication de briques à Touggourt: Un créneau prometteur arrivé à saturation

Située à 160 km au nord-est d’Ouargla et à 600 km environ au sud-est d’Alger, Touggourt recèle un grand gisement de terre rouge avec une réserve d’exploitation qui suffira, selon des experts, pour une durée de plus de deux siècles. Actuellement, avec ses 10 mines d’argile, elle a tendance à développer une activité industrielle, notamment la fabrication des matériaux de construction, dont la brique rouge qui devient un créneau très important dans la région. Elle compte 10 briqueteries d'une capacité de production annuelle d’environ 3 000 000 de tonnes, 26 briqueteries sont en cours de réalisation en plus des 54 projets approuvés par l’ex-Calpiref.

Cependant, ce créneau semble arrivé à saturation. Selon certains opérateurs et experts, ce fléchissement de l’activité est dû à l'offre qui dépasse la demande. Il est vrai que beaucoup d'efforts ont été consentis dans ce domaine et de grands projets ont été réalisés, mais le rétrécissement de l'investissement de l'État, notamment dans les infrastructures et l’habitat, s'est répercuté sur la commercialisation des produits rouges. “Le problème, ce sont les projets qui ne sont plus favorables. Car on a créé une capacité de production à un moment où il y avait vraiment de la demande, alors que maintenant, la demande a baissé parce que l'investissement de l'État a également baissé. Donc l'important maintenant, c’est que ce surplus soit exporté vers d'autres pays et cela dépendra de la compétence de l'État’’, nous dira un opérateur dans le domaine.

Pour accéder à l’étape de l’exportation s’impose d’abord la collaboration des pouvoirs publics quant à l’ouverture des portes de l’exportation à ces produits, ensuite, il faut que les producteurs innovent, diversifient et élargissent leur gamme de produits. Khaled Hamrouni, gérant d'une entreprise et consultant en développement des PME, dira à ce propos : “Premièrement, dans certains cahiers des charges de certains utilisateurs, la certification du produit est exigée. Donc ça va être une différence. Deuxièmement, ce qui est recommandé maintenant aux briquetiers, c’est de passer à l’innovation. Dans le domaine des produits rouges, il n’y a pas que la brique ordinaire (de douze et de huit trous), mais il y en a d’autres. Maintenant, il faut que les briquetiers pensent à évoluer par la maîtrise des coûts, de la chaîne de production et aussi à innover avec d’autres produits avec lesquels ils peuvent concurrencer.’’ Et de poursuivre : “L’investissement à Touggourt devient plus cher qu’au Nord. Nous sommes loin des ports, des matières premières, de la main-d’œuvre qualifiée et des marchés.’’ Et d’ajouter : “Comme vous savez, les marchés sont au centre et à l’est du pays.’’  M. Hamrouni conclut en affirmant qu’“il est urgent pour la protection de la production nationale d’exiger dans les cahiers des charges l’utilisation des produits locaux. À cet effet, nous avons demandé de décentraliser cette décision. C’est-à-dire de faire une exigence de l’utilisation du produit local à qualité technique égale, mais on n’a pas l’accord des autorités pour imposer aux entreprises de bâtiment d’utiliser le produit local à condition d’avoir une qualité technique égale’’.

De plus, le problème du manque de financement des projets par l’État dû à l’amenuisement des recettes des hydrocarbures s’est posé avec acuité. Aussi, la nécessité de créer d’autres gisements d’argile et de faciliter aux nouveaux producteurs leur exploitation, a expliqué le directeur délégué de l’investissement de Touggourt, Hocine Hamal.      

Source LIBERTE-ALGERIE.COM par Ammar Dafeur



INAUGURATION OFFICIELLE DE LA NOUVELLE USINE BRIQUETERIE TIDJELABINE

Inauguration officielle de la nouvelle usine entièrement automatisée Briqueterie Tidjelabine par une cérémonie solennelle.

Le 18 décembre 2016, la briqueterie „SARL Briqueterie de Tidjelabine“ a été inaugurée solennellement en présence du Wāli de la province Boumerdes, Son Excellence Monsieur Abderrahmane Madani Fouatih.

Lors de cette cérémonie, l’associé-gérant de l‘entreprise, Monsieur Hamid Yacef, a tenu un discours devant plus de 200 invités expliquant les investissements réalisés dans la nouvelle usine entièrement automatisée et sa stratégie visant à produire des briques de qualité irréprochable pour la région en croissance autour d’Alger. Lors de la visite ayant suivie ce discours, les invités ont pu se faire une impression globale de la qualité excellente des briques, de l’organisation de l’exploitation professionnelle et de la technologie de production de pointe avec des opérations robotisées.

Depuis un certain temps, la quantité convenue dans le contrat est produite dans l’usine, à savoir, 800 tonnes de briques de première qualité par jour, ceci correspond à une capacité de production de 280 000 tonnes par an. Compte tenu de cette capacité, l’usine compte parmi les plus grandes lignes de production installées en Algérie. Un autre fait marquant est la technologie de production: le séchage est effectué dans un séchoir rapide en forme de U séchant les briques en seulement 3 heures. Ce concept d’usine mis en pratique pour la première fois est peu encombrant et très économique – toutes les machines de manutention du circuit des produits verts, de l’installation d’empilage et de conditionnement sont centralisées de sorte que toute la production peut être contrôlée par deux personnes pour l’essentiel.

En qualité d’entrepreneur général, le volume des livraisons de LINGL comprenait l’installation complète de préparation et de façonnage de la marque Rehart-Petersen, les équipements de production ainsi que le séchoir rapide OPTIFLOW et un four tunnel LINGL. Tous les convoyeurs pour l’alimentation des matières et le retour des déchets ont été également fabriqués et fournis par LINGL.

Cet événement constitue une nouvelle étape importante pour le succès de LINGL en Algérie: situé à seulement 20 minutes environ de l‘aéroport international d’Alger, cette usine est une référence de premier ordre pour le constructeur des machines et des installations dont le siège se trouve en Bavière souabe.

Source LINGL

19/01/2017

BRIEF-Standard Industries secures 73.3 pct of Braas Monier shares at close of initial acceptance period

* Marsella Holdings S.à r.l.: Standard industries secures 73.3 percent of Braas Monier shares at close of initial acceptance period

* Shares at close of initial acceptance period

* Standard industries - additional two-week acceptance period expect to begin Jan. 12, 2017 and expire Jan. 25, 2017 Source text for Eikon: Further company coverage: (Gdynia Newsroom)

Source Reuters

18/01/2017

Une nouvelle application Wienerberger : Texture et BIM Terca Façade

Une nouvelle application Wienerberger : Texture et BIM Terca Façade2016 sera résolument l’année du déploiement digital de Wienerberger SAS. Après le lancement de 3 applis avant l’été, Wienerberger persiste et signe en proposant depuis mi-novembre, une nouvelle application : Texture et BIM Terca Façade.

Les plus :

⟐ Rendu couleur
⟐ Intégration BIM
⟐ Personnalisation des joints

Disponible en ligne sur le site wienerberger.fr, cette application permet aux professionnels (architectes, maîtres d'ouvrage et façadiers) de sélectionner parmi les 76 teintes Terca déjà opérationnelles, sa brique de façade (avec possibilité de mixer les couleurs entre elles), l'appareillage, la teinte, l'épaisseur ou encore la couleur du joint... Ils pourront ensuite, à loisir, choisir de combiner les produits pour créer une texture unique mais aussi exporter l'ensemble des données (texture hyper-réaliste comprise) en 3D pour exploitation sur logiciel (type Autodesk, Allplan ou Bentley) et en fichiers Revit pour une utilisation sur la maquette BIM. Au final, une fois intégrée au projet, la façade aura un rendu au plus proche de la réalité.

Fonctionnalité supplémentaire, le module est directement intégré dans les fiches produits ; ainsi, quand l'internaute cherche un produit et le sélectionne, l'onglet de l'application Texture et BIM Terca Façade apparaît et lui permet d'en profiter instantanément.

S'inscrivant parfaitement dans la démarche du BIM, cette application BIM Terca Façade permet des modélisations de façade plus vraies que nature, en générant une texture de brique apparente, numérisée à partir de vraies images de briques Terca, pour un rendu des plus fidèles. Cette base de données sera complétée tout au long de l'année au fur et à mesure des prochaines nouveautés produits Terca.

Source Batiweb

17/01/2017

IMERYS NOMME DEUX NOUVEAUX MEMBRES À SON COMEX

Imerys (NK-73,17 € 1,19 %) poursuit le renouvellement et l'élargissement de son Comité exécutif, après la nomination de Jean- François Claver aux fonctions de Directeur industriel, et de Thierry Materne à celles de Directeur de l'innovation. Ainsi, Vincent Lecerf, 52 ans, est nommé DRH du groupe. A ce titre, il devient membre du Comité exécutif et reporte au Président-Directeur Général, Gilles Michel.
Depuis 2008, il était DRH et membre du Directoire de Tarkett (TKTT-35,44 € 2,40 %), un leader des revêtements de sol. Il a auparavant occupé des fonctions de direction des ressources humaines au sein des groupes Norbert Dentressangle, Rhodia, Poclain Hydraulics et Valeo.
Par ailleurs, les responsabilités d'Olivier Hautin, 52 ans, membre du Comité exécutif depuis 2008, et Directeur général opérationnel, couvriront désormais également la stratégie et les acquisitions.
Olivier Hautin a rejoint Imerys en 1997 comme Directeur de la stratégie, et a occupé des fonctions de direction au sein de plusieurs divisions du Groupe avant de prendre la direction de la branche Solutions pour l'Energie et Spécialités.

Source Capital

16/01/2017

Imerys Toiture adopte une nouvelle politique en matière de recyclage

Alors que les entreprises du BTP sont pointées du doigt car elles ne recyclent pas assez leurs déchets, Imerys Toiture a récemment mis en place une démarche éco-responsable. Cette dernière consiste à livrer ses produits à ses clients avec des palettes en bois consignées, qu’Imerys récupère ensuite pour les réutiliser ou les réparer si elles ont été endommagées.
« 60 millions de palettes fabriquées en France ne sont pas réutilisées et considérées comme perdues » : c’est de ce constat qu’est parti Imerys Toiture, spécialiste de la tuile terre cuite et des solutions pour toits, à l’origine d’une nouvelle initiative éco-responsable. En effet, depuis début 2017, l’entreprise livre ses clients avec de nouvelles palettes, particulièrement stables et résistantes, réutilisables jusqu’à 10 fois. Les palettes peuvent alors être directement collectées sur chantier après usage, ou déposées par les distributeurs dans les usines Imerys Toiture.
Les palettes en parfait état sont ensuite directement réintégrées dans le circuit, tandis que celles qui sont endommagées sont réparées. Les palettes irréparables sont, quant à elles, recyclées par Imerys Toiture. Grâce à ce dispositif, 9 100 tonnes de bois pourraient être sauvegardées chaque année.

Source Batiweb

15/01/2017

FIMEC en 2010 - Décision de justice en 2016. « Quand j’y pense, j’ai honte à ma France »

La justice ? « Quand j’y pense, j’ai honte à ma France. »

Pour moi, 2016 c’était ça. Le combat des ex de la Fimec touchait à sa fin. Mené par André Bousseau, ancien salarié au grand cœur et au sens de la justice bien accroché.
Début d’après-midi d’automne dans la campagne, entre Le Pin-en-Mauges et Sainte-Christine. André Bousseau, 63 ans, m’avait reçu chez lui autour de la table de la cuisine, avec un café bien chaud.Rendez-vous avait été pris quelques jours auparavant pour évoquer la Fimec, ou plutôt 150 ex-salariés licenciés six ans plus tôt. Les comptes de cette entreprise réputée dans le monde entier pour ses automatismes industriels s’étaient brutalement effondrés après son rachat par Keyria, une filiale du Groupe Legris Industries (1).
Tout perdre ?
Le feuilleton judiciaire, entamé en 2010, touchait doucement à sa fin. La cour d’appel d’Angers avait bien reconnu que ces licenciements étaient dénués de cause réelle et sérieuse. Mais le paiement des indemnisations revenait à un organisme public, et non au Groupe Legris Industries. C’est cette décision qui avait révolté André Bousseau. Avec ses anciens collègues, ils devaient décider de se pourvoir en Cassation. Ou pas. Sachant qu’ils risquaient de tout perdre.
Cette rencontre, je l’avais sollicitée. Ce n’était de toute façon pas le genre de cet ancien agent de maîtrise de se pousser du col dans les médias. Je voulais juste comprendre qui était cet homme. Ce qui le poussait à consacrer des heures à défendre les ex de la Fimec, à les rassurer, les informer, les conseiller. Le tout bénévolement, et en sacrifiant un peu de sa vie de famille et de retraité, qu’il était depuis janvier 2015.
Les mots sont durs
Pas d’esbroufe chez André Bousseau. La gloire, les lauriers, les gros titres dans les journaux très peu pour lui. S’il a accepté la rencontre, c’est pour dire sa « colère contre l’injustice ». Une colère froide. Les mots sont durs, l’ex-délégué du personnel tape, et fort. L’administrateur judiciaire ? « Faut pas les côtoyer ces gens-là. » La justice ? « Quand j’y pense, j’ai honte à ma France. » Legris Industries ? « Maintenant, ils se cachent au Luxembourg ou en Belgique. »
Ce 14 novembre, lorsque nous nous sommes rencontrés, André Bousseau ne savait pas encore si quelques-uns de ses anciens collègues accepteraient de le suivre en Cassation.Finalement, quelques jours plus tard, tous ont renoncé. La mort dans l’âme. Cette ultime démarche judiciaire pouvait leur faire tout perdre. Soit entre 15 000 et 20 000 € selon les cas. Trop risqué.André Bousseau sera allé au bout de ce qu’il pouvait faire. Sans regret. Il me reste l’image de ces gens des Mauges : travailleurs, solidaires, durs à la tâche, attachés à leur terroir et leur entreprise.
Faire un peu de jardin
Le portrait de l’ancien de la Fimec, paru dans notre édition du 22 novembre, n’a pas été si simple à coucher sur le papier. Il y avait tant à dire, et forcément trop peu de place dans nos colonnes pour écrire le combat de cet homme truculent, défendant de belles valeurs. Et attachant avec ça. C’est une biographie qu’il mériterait. Mais je suis journaliste dans un quotidien, avec, chaque jour, son lot d’actu.
Aujourd’hui, la Fimec est derrière lui. Il peut profiter un peu plus de sa petite fille, qui a eu trois ans il y a quelques semaines. « Et puis, j’ai un de mes gars qui est en train de rénover sa maison, je vais pouvoir lui donner un coup de main. » Dans le coin, il y a aussi « le frangin et les beaux-frères ».Et aux beaux jours, André Bousseau retournera « faire un peu de jardin ». »
(1) Créé en 1986, le Groupe Legris Industries est un groupe industriel, à l’actionnariat principalement familial.
Source Ouest France par Vincent COTINAT

Pierre Legris, fondateur de Legris Industries

Il avait fondé un petit empire industriel. Pierre Legris, créateur de Legris Industries, est décédé vendredi 30 Décembre, à Rennes. Il avait quatre-vingt-huit ans.
C'est en 1948, après l'obtention de son diplôme d'ingénieur des Arts et Métiers, que ce futur capitaine d'industrie a rejoint le petit atelier familial parisien, initialement spécialisé dans les lampes pour fiacres. Devenu président en 1960, il a ensuite lancé la PME dans la robinetterie, une activité à l'origine de son décollage. De l'alimentation électrique aux équipements industriels, le groupe, dont le siège est désormais à Bruxelles, compte aujourd'hui plusieurs activités, une quinzaine d'usines et 1.400 salariés. « Mon père était un visionnaire, raconte Pierre-Yves Legris, son fils aîné, président du conseil de surveillance de Legris Industries. Il a très vite compris qu'il fallait absolument internationaliser l'entreprise, la diversifier et l'engager dans la R&D afin d'innover. »
Dans les années 1970, Pierre Legris, amoureux de la Bretagne et époux d'une Bretonne, a transféré ses activités à Rennes sur les conseils de l'universitaire Claude Champaud dont il était très proche. « Il pensait qu'il n'avait aucun intérêt à rester dans la capitale et qu'il serait beaucoup mieux soutenu en province. Je l'ai aidé à installer son siège social dans la capitale bretonne et à trouver des locaux pour une usine. Les élus voyaient tous d'un bon oeil l'arrivée de cet industriel », se souvient Claude Champaud, longtemps resté conseiller juridique de cet homme d'affaires, toujours élégant, qui s'est rapidement impliqué dans les réseaux patronaux.
Après avoir occupé la présidence de l'Union des entreprises d'Ille-et-Vilaine (Medef), Pierre Legris a pris, en 1990, celle d'Ouest Atlantique à Nantes. Emanation de la Datar et des régions de l'Ouest, cette association, aujourd'hui dissoute, avait notamment pour ambition d'accompagner le renforcement industriel de la Bretagne, des Pays-de-la-Loire et de Poitou-Charentes. « Pierre Legris était un véritable entraîneur. Il savait convaincre les élus dans ses objectifs de développement économique », indique aux « Echos », l'ancien ministre de la Justice et actuel maire de Vitré, Pierre Méhaignerie, qui a côtoyé de près le dirigeant en présidant le conseil général d'Ille-et-Vilaine.
Pierre Legris a quitté la direction du groupe qui porte son nom en 1988. A soixante ans. « Trop tôt », disent certains. « Il disait qu'il avait beaucoup travaillé et voulait faire autre chose. Il n'était pas du genre à se retourner sur le passé », précise son fils. Les rênes de l'entreprise ont été confiées à son bras droit, l'ancien député RPR, Yvon Jacob, et à Pierre-Yves Legris qui, en 1986, a introduit en Bourse le groupe retiré de la cote en 2004 pour revenir dans le giron familial. « Pierre Legris, dit encore Claude Champaud, était un battant qui savait garder son sang-froid dans toutes les circonstances. Il a su, par exemple, donner à son groupe une nouvelle dimension avec le rachat en 1987 des grues Potain. » L'entreprise sera revendue en 2001 au nord-américain Manitowoc Company moyennant la coquette somme de 344 millions d'euros.
Six enfants, 31 petits-enfants
Après avoir lâché la barre de son groupe et développé Potain, Pierre Legris a pris le large. Et ce passionné de mer de faire aux côtés de son épouse Francette un tour du monde à bord d'un voilier de 23 mètres de long qu'il avait fait construire spécialement à La Rochelle.
Père de six enfants, grand-père de 31 petits-enfants et 16 fois arrière-grand-père, ce patron que ses proches décrivent comme « un catholique à très forte éthique » « a aussi aidé, en toute discrétion, beaucoup de personnes en difficulté », insiste son fils aîné.
Il laisse derrière lui un groupe industriel diversifié et ayant su surmonter des tempêtes. En 2010, Legris Industries a dû faire face à la liquidation en France de Ceric Automation, sa division, rebaptisée Keria et spécialisée dans les lignes de production de tuiles. Deux ans plus tôt, il s'était séparé de ses activités de raccords de plomberie vendues à l'américain Parker. En 2014, il a fermé son siège social de Rennes pour le transférer en Belgique. Aujourd'hui, le groupe, de nouveau en croissance, répartit ses activités de « niches industrielles » entre la fabrication de machines d'extrusion, d'usines de briquetteries, la logistique et l'alimentation électrique. Son fondateur sera inhumé ce mercredi dans la station balnéaire de Sarzeau, où il aimait tant se rendre chaque été.
Source  Les Echos par Stanislas du Guerny

14/01/2017

Le financement participatif à la rescousse d'une briqueterie de Sologne

« Les Amis des Tuileries et Briqueteries de Sologne » ont lancé une opération de financement participatif sur le site dartagnans.fr pour faire revivre une briqueterie de la région. Ils ont besoin de 15.000 euros pour acquérir le terrain.
Ce sont des passionnés de vieilles pierres. Ou plutôt, en l'occurence, de vieilles briques, inquiets de l'avenir d'un pan du patrimoine solognot : la tradition de la briqueterie.
Leur association, « Les Amis des Tuileries et Briqueteries de Sologne », se mobilise pour tenter de sauver l'une d'elles : la briqueterie de Pont Long, située à Marcilly-en-Vilette (45).
Une collecte de fonds a été ouverte sur le site de financement participatif dartagnans.fr.
Selon l'association, il y a urgence, ce patrimoine s’abîme et elle estime qu'il est important de le protéger rapidement : un four vertical, deux séchoirs, dont l’un, estime l’association, pourrait ne pas passer l’hiver si rien n’est fait.
De 1852 à 1960, on a cuit des milliers de briques dans cette briqueterie qui ont permis de construire des maisons en Sologne.
L’association a besoin de 15.000 euros pour compléter ses financements et acquérir le terrain. Pour l’instant, moins de 30% de la somme ont été récoltés, environ 4.000 euros.
Pour soutenir ce projet et en savoir plus, rendez-vous, ici.

Source France 3

13/01/2017

MAROC: UN NOUVEAU GIE S’ATTAQUE AU MARCHÉ DE LA BRIQUE ROUGE

Porté par LarfargeHolcim Maroc, le leader national des cimenteries, Agglo Pro, est pour le moment constitué de trois préfabricants qui se lancent dans la commercialisation de blocs de béton thermique qu’ils jugent plus pratiques, plus économiques et plus durables que la traditionnelle brique rouge.
Un deuxième Groupement d’intérêt économique (GIE) pour LafargeHolcim Maroc ! Après Mawadis, qui a vu le jour il y a six ans pour structurer la distribution nationale des matériaux de construction du cimentier, LafargeHolcim Maroc se prépare pour faire l’annonce officielle de la création d’Agglo Pro, «son second GIE» spécialisé dans la fabrication et la promotion de blocs de béton thermique destinés à remplacer la traditionnelle brique rouge. En effet, «une conférence de presse sera organisée durant la semaine du 16 janvier 2017 pour présenter aux médias le GIE Agglo Pro, son nouveau produit et ses nombreux avantages», explique une source proche du dossier qui a requis l’anonymat. En attendant ce rendez-vous, il faut savoir que l'ambition d'Agglo Pro est de promouvoir l'innovation dans le secteur de la construction, notamment en développant de nouvelles solutions préfabriquées performantes, répondant aux exigences réglementaires et adaptées aux habitudes et besoins constructifs identifiés dans le contexte marocain. Le GIE réunit trois industriels spécialisés dans le domaine de la préfabrication : Smm-Socodam-Davum, Intersig Maroc Karkachi & Fath et Mek Prefat, avec LafargeHolcim Maroc comme partenaire technique.
Taille critique
Ce groupe, appelé bien sûr à s’élargir pour atteindre la taille critique, veut révolutionner le marché du bloc béton pour le rendre plus adapté aux constructions actuelles. «Pour la première fois au Maroc, nous avons développé une première gamme de blocs béton avant-gardistes, plus pratiques, plus économiques et plus fiables que ceux qui existe actuellement sur le marché», est-il expliqué.
Agglo Pro a développé deux gammes de produit : l’Agglo façade et l’Agglo cloison. Le premier est un bloc de béton thermique de 20 cm destiné à la construction de murs extérieurs. Son atout majeur est qu’il permet d’obtenir le même résultat qu’offre un mur double. Autrement dit, il est possible de construire double avec un mur simple, grâce à ce nouveau bloc constitué d’une lame d’air intégrée et offrant une résistance mécanique conforme à la norme NM 10.1.009 et un confort acoustique qualifié d’exceptionnel. Des modules prédécoupés en usine de 100, 150 et 200 mm permettent d'obtenir un mur de haute qualité. La casse est significativement réduite sur le chantier, ce qui permet de générer des économies de temps et de matière. Les alvéoles débouchantes constituent une réservation naturelle pour les gaines électriques. Le mur est ainsi plus résistant et la finition de meilleure qualité. L'importante masse volumique des blocs de béton confère au bâtiment une inertie thermique essentielle pour le confort thermique au Maroc.
Produits innovants
Quant à l’Agglo cloison, qui est destiné aux murs intérieurs, ses promoteurs lui attribuent trois principaux avantages, à savoir: une pose complète qui procure gain de temps et qualité, une économie de mortier importante et un rendu qualifié de premium. Doté d’une largeur de 50 cm, l’Agglo cloison dispose de dimensions importantes, ce qui permet d'améliorer la vitesse d'exécution. Il est simple à mettre, puisque les stries verticales permettent de superposer parfaitement les alvéoles internes, et d'obtenir ainsi une meilleure planéité du mur.
Cette linéarité parfaite du mur permet à son tour d’économiser de l'enduit ciment. Ainsi, il n’est plus besoin d'utiliser de grandes quantités de mortier pour rattraper les malfaçons. De plus, on a un mur beaucoup plus solide et résistant dont l’alvéole débouchant permet de faire passer les réseaux d’électricité avec ingéniosité. Bref, les promoteurs réunis au sein d’Agglo Pro sont sûrs d’avoir élaboré des innovations. Des blocs béton nouvelle génération qui vont révolutionner la brique mais également l’ensemble de la chaîne de valeur d’une filière qui a génèré, l’année dernière, un chiffre d’affaires de 15 MMDH et une valeur ajoutée industrielle de 5 MMDH.
Les Echos Maroc par Aziz Diouf

DURABRIC : le britannique CDC et LafargeHolcim s’associent en Afrique

L'institution britannique CDC Group et le cimentier suisse LafargeHolcim investissent 10 millions de francs suisses (9,2 millions d'euros) dans 14Trees, une co-entreprise dédiée à la promotion de "Durabric", une brique "respectueuse de l’environnement et abordable".
On en sait désormais plus sur le partenariat lié, en décembre dernier, entre le cimentier LafargeHolcim et CDC Group, l’institution britannique de financement du développement.
Leur alliance, qui vise la promotion d' »une solution de construction abordable à faible bilan carbone dans les pays émergents », a pris un tournant plus concret avec le lancement de 14Trees.
Cette co-entreprise, dont la création a été annoncée dans un communiqué publié fin juin, vise la promotion et la commercialisation de « Durabric », des briques développées par le laboratoire R&D de LafargeHolcim à Lyon, en France.
Concrètement, ces briques sont fabriquées à partir de terre et de ciment (5 % à 8 %), compressées dans un moule puis durcies « naturellement sans cuisson ». Ce qui permet de « sauver jusqu’à 14 arbres » et de « réduire par dix les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux briques cuites traditionnelles », indiquent les deux partenaires dans leur communiqué.
Bientôt une nouvelle usine de production
CDC Group et LafargeHolcim annoncent un investissement de 10 millions de francs suisses (9,23 millions d’euros) pour financer la croissance de 14Trees, qui « commercialisera une offre complète de solutions de construction innovantes, notamment pour les chapes et toitures, permettant de réduire les coûts totaux de construction de près de 25 % par rapport aux solutions traditionnelles ».
Durabric, déjà commercialisé au Malawi (3 millions de briques créées depuis 2013 pour 500 bâtiments construits), au Rwanda, en Tanzanie et en Zambie, le sera également dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne, à travers la nouvelle structure lancée par CDC Group et LafargeHolcim. La liste des prochains pays dans lesquelles ces briques seront distribuées n’a pas été divulguée.
Une nouvelle usine de production Durabric est en construction au Malawi, pour une ouverture prévue au troisième trimestre 2016, ont toutefois indiqué les deux partenaires.
Investissements controversés
Pour LafargeHolcim, présent dans une quinzaine de pays africains, cette initiative s’inscrit dans le prolongement du plan « logement abordable », lancé il y a deux ans et qui a permis de financer la construction de « 9 000 maisons » entre 2012 et 2014, selon le cimentier.
CDC Group, pour sa part, rappelle que sa participation dans 14Trees est réalisée à travers l’Impact Acceleration Facility (DIAF), un fonds doté de 40 millions de livres sterling (48 millions d’euros) et qui vise à « investir directement dans des projets ayant un potentiel d’impact social et de développement significatif dans des zones géographiques difficiles ».
L’institution britannique a été vivement critiquée pour avoir réalisé des opérations jugées éloignées de ses missions dans les pays en développement. Sa participation notamment dans le projet immobilier haut de gamme Garden City, à Nairobi au Kenya, avait suscité l’ire de l’ONG altermondialiste World Development Movement (WDM).
Source Jeune Afrique par Joël Té-Léssia

12/01/2017

Haute-Garonne : Terreal pare une école de terre cuite

Inauguré le 30 août 2016 à Aussonne (31), le groupe scolaire Louise Michel se voulait moderne et accueillant, tout en garantissant le bien-être de ses occupants. Un défi brillamment relevé par l’agence Danièle Damon Architecte, qui a collaboré avec le spécialiste des matériaux de construction en terre cuite Terreal pour réaliser un moucharabieh mêlant esthétisme et confort.
7,1 millions d’euros ont été nécessaires à la réalisation du groupe scolaire Louise Michel, qui a vu le jour à Aussonne, en Haute-Garonne (31). Lors de l’inauguration de l’école, qui s’est déroulée le 30 août dernier, chacun avait salué la qualité de réalisation du projet, contribuant directement à l’épanouissement de l’enfant.
Mobilisée sur le chantier, l’agence Danièle Damon Architecte a fait appel à Terreal pour doter le bâtiment de 187 m2 de moucharabiehs en terre cuite. L’usage de briques longues (40 cm) permet ainsi de créer des jeux de lumière avec l’extérieur, tout en offrant aux façades une apparence moderne.
Une forte mobilisation in situ
Mener ce projet à bien n’a cependant pas été de tout repos ! « Une ossature métallique a notamment été aménagée pour garantir la solidité du mur », confie Terreal. « Les briques ont été installées selon la technique du double mur afin d’assurer une inertie parfaite et un confort thermique exceptionnel ».
« La terre cuite est un matériau traditionnel et pérenne qui a toute sa place dans l’architecture contemporaine », témoigne de son côté l’architecte Danièle Damon. « Les entreprises de terre cuite telle que Terreal sont extrêmement innovantes et proposent de plus en plus de produits, de couleurs, de formats etc. qui permettent une vraie symbiose entre l’architecture et le matériau », conclut-elle avec enthousiasme.
380 enfants ont d’ores et déjà investi la nouvelle école, qui dispose également d’un mobilier ergonomique adapté aux plus jeunes élèves.

Source Batiweb