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05/02/2017

L’Ensil et l’Ensci fusionnent à Limoges, mais ça change quoi ?

Depuis le 1er janvier 2017, les écoles d’ingénieurs Ensil (Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Limoges) et Ensci, spécialisée en céramique industrielle, de Limoges, ne font plus qu’une. À la clé pour les étudiants, des cursus plus personnalisés, plus d’opportunités de stages, plus de passerelles entre spécialités… en attendant une formation ingénieur en apprentissage.

Les deux écoles d’ingénieurs de Limoges l’Ensil (Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Limoges) et l’Ensci, spécialisée en céramique industrielle), ont donné naissance, le 1er janvier 2017, à une nouvelle école d’ingénieurs Ensil-Ensci. Le rapprochement administratif et financier est effectif mais la fusion des deux entités n'entrera en vigueur pour les étudiants qu'à la rentrée. Cette fusion positionnera l’Ensil-Ensci comme l’une des plus importantes écoles d’ingénieurs de l’Hexagone avec 730 étudiants et 80 enseignants-chercheurs, la moyenne se situant entre 500 et 600 inscrits. Basée sur la technopole ESTER à Limoge (Haute-Vienne), l’école va offrir un cursus unique en cinq ans dans ses cinq spécialités : eau et environnement, électronique et télécommunications, matériaux, mécatronique et céramique industrielle.

Un cursus unique et cinq spécialités

Ce rapprochement permet d’élargir le choix des cursus et de multiplier les synergies et passerelles entre ces disciplines. L’élève-ingénieur accédera plus facilement à des parcours individualisés et profitera d’une offre plus large en matière de stages et de mobilité internationale, ce que confirme le directeur Patrick Leprat. "Cette fusion permettra d’avoir une meilleure visibilité à Limoges, nous avions déjà une proximité géographique et des spécialités proches, à savoir matériaux à l’ENSIL et céramique industrielle à l’ENSCI qui relèvent du même laboratoire de recherche le SPCTS, même si les deux écoles forment des ingénieurs aux compétences différentes. Le second intérêt est de grossir et d’avoir une visibilité nationale et internationale. Pour les étudiants, l’école propose désormais cinq départements diplômants et la possibilité de développer davantage de compétences à l’interface de leur discipline, l’objectif étant qu’un étudiant d’un département puisse suivre un module d’un autre. Nous le faisions déjà l’ENSIL mais, avec cette fusion, nous allons accroître cette interdisciplinarité"

Des stages sur les cinq continents

La nouvelle école va également proposer une offre accrue en termes de mobilité internationale, en additionnant ces partenariats respectifs. "L’Ensci proposait déjà 30 à 40 possibilités de stages ou de formation d’un semestre à l’étranger et l’ENSIL en offrait une soixantaine. Aujourd’hui, les étudiants peuvent se rendre sur les cinq continents, promet le directeur. Enfin, à terme, l’objectif est d’accroître nos effectifs sur certains diplômes où des besoins forts existent au niveau des entreprises et de développer de nouvelles spécialités en formation initiale. Enfin, nous avons de très fortes demandes dans les secteurs de l’électronique et de la mécatronique pour former des ingénieurs en apprentissage, ce sera l’un de nos objectifs pour les trois ans à venir."

Source L'Usine Nouvelle par  CORINNE MÉRIGAUD 

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