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06/03/2025

Réhabilitation thermique des Services Techniques de Rives-en-Seine : l’une des plus belles réalisations photovoltaïques rouges d’EDILIANS et la plus grande toiture en tuiles

Edilians est une marque de référence pour les toitures en terre cuite, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque. Expert de la toiture en France au travers de ses 9 appellations de terroir depuis 1811, et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée aujourd’hui des solutions de toitures innovantes et durables au cœur de l’éco-habitat.

Située sur la rive droite de la Seine, entre Le Havre et Rouen, Rives- en-Seine regroupe, depuis 2016, les communes historiques de Villequier, Saint Wandrille Rançon et Caudebec-en-Caux. C’est dans cette dernière que l’ensemble des services techniques de Rives-en- Seine a été transféré dans un bâtiment, propriété du port autonome de Rouen, abritant auparavant les ateliers de réparation des bacs traversant le fleuve.

Datant de l’après-guerre, l’édifice s’avère néanmoins rapidement vétuste d’un point de vue thermique et considérablement énergivore. Quand l’Etat via la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) destiné à aider les collectivités territoriales à accélérer leur transition énergétique annonce son «Plan de relance» en 2022, la commune de Rives-en-Seine décide alors de profiter de ce soutien financier afin de mener une vaste opération de réhabilitation thermique du site. Celle-ci concerne, entre autres, son isolation par l’extérieur et la réfection totale de sa toiture avec des tuiles terre cuite HP10 SOLAIRE et HP10 Huguenot d'EDILIANS.

« L’un des versants de la toiture étant orienté plein Sud, il était inconcevable de ne pas profiter de cette réhabilitation pour produire de l’énergie tout en préservant l’identité architecturale du bâtiment tel qu’il a été construit, avec ses tuiles mécaniques rouges. Une exigence que nous avons inscrite au cahier des charges » explique M. Bastien Coriton, Maire de Rives-en-Seine et Conseiller Départemental.

En effet, le bâtiment des Services Techniques est situé non loin de l’ancien Couvent des Capucins du XVIIème Siècle, depuis transformé en château de style néo-Renaissance. Les travaux de rénovation devaient donc respecter la réglementation des sites classés afin de préserver le paysage sans porter atteinte à l’aspect originel du bâtiment. A cette contrainte, s’ajoute l’enseigne en forme d’ancre marine intégrée sur sa façade, elle-même protégée par les services du patrimoine.

Au lieu de panneaux photovoltaïques ordinaires, sur les conseils de l’entreprise de couverture, la commune de Rives-en-Seine retient les tuiles solaires d’EDILIANS dont « l’esthétique quasiment invisible depuis la rue permettait de conserver le caractère du patrimoine bâti ». Un choix validé par l’Architecte des Bâtiments de France.

2.100 tuiles HP10 SOLAIRE rouges d’une puissance unitaire de 23 Wc, soit 475 m2, ont été installées sur le pan sud de la toiture côté Seine, ainsi que 725 m2 de tuiles HP10 Huguenot en coloris flammé rustique. Assurant une parfaite intégration paysagère du projet, l’ensemble bénéficie ainsi d’une garantie d’étanchéité de 30 ans.

Pour l’heure, les conditions météorologiques mitigées de ces derniers mois et le raccordement au gestionnaire du réseau public de distribution Enedis finalisé seulement en octobre 2024 n’offrent pas suffisamment de recul en termes de rendement énergétique. Cependant, avec une capacité de production électrique estimée à 60 Kwc, l’objectif est clair pour le Maire de Rives-en-Seine « couvrir l’intégralité des besoins énergétiques des Services Techniques dont la consommation électrique avant travaux était de 261k Wh. ep/m2/an* et utiliser le surplus pour alimenter en autoconsommation collective la mairie et les écoles de la commune ».

D’un montant total de plus de 900.000 € (diagnostic, études, travaux dont près de 400.000 € TTC pour la réfection de la toiture) subventionné à hauteur de 70% par l’Etat et le Département de la Seine Maritime, cette réalisation exemplaire, inaugurée en décembre dernier en présence de nombreux officiels, devrait sans nul doute faire des émules dans la région. Celle-ci devrait également interpeller les nombreux visiteurs du salon Be Positive, du 25 au 27 mars, sur lequel EDILIANS exposera sa large gamme de solutions solaires (Hall 1 - Stand F06).

*kilo Watt heure d’énergie primaire, par m2 et par an

Source André Sudrie

05/03/2025

Le député écologiste Benjamin Lucas lance une commission d’enquête sur les plans de licenciements

Jusqu’à l’été, le député Génération.s, membre du groupe Écologiste et social, Benjamin Lucas, conduira une commission d’enquête parlementaire sur les défaillances des pouvoirs publics face à la multiplication des plans de licenciements. Il lance, dans l’Humanité, un appel aux syndicalistes et aux élus locaux pour élaborer ensemble des solutions.

En exclusivité pour l’Humanité, le député Benjamin Lucas annonce la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les défaillances des pouvoirs publics face à la multiplication des plans de licenciements. Celle-ci fait suite à la proposition de loi (PPL) pour empêcher les licenciements boursiers que Benjamin Lucas défend, ce jeudi, dans la niche du groupe Écologiste et social. Entretien.

Pourquoi avoir pris ces deux initiatives ?

Benjamin Lucas Député Génération.s

L’année 2025 va connaître un record de plans sociaux. La CGT en dénombre 300 potentiels avec 300 000 emplois menacés. Nous sommes devant l’impuissance organisée des pouvoirs publics, la démission de l’État. Et nous allons prendre cette balle de front. François Mitterrand disait que « Contre le chômage, on a tout essayé » avant que Lionel Jospin n’affirme que « L’État ne peut pas tout ».

À l’inverse, je crois qu’on peut beaucoup. D’où cette PPL qui vise à donner plus de pouvoir aux salariés dans le rapport de force des négociations lors d’un plan social. Elle donne ainsi un droit de veto au comité économique et social (CSE) et exige le remboursement des aides publiques par ces entreprises que le contribuable aide, mais qui abandonnent les territoires, des familles et des emplois industriels.

La puissance publique doit s’affirmer. Surtout devant ces licenciements dictés par un impératif de rentabilité et non économique. Michelin distribue des dividendes et licencie pour augmenter la rémunération des actionnaires. Les salariés ne peuvent être utilisés comme une variable d’ajustement pour les enrichir.

D’après les communistes, qui ont aussi déposé une PPL, votre texte va dans le bon sens mais n’empêche pas réellement les licenciements boursiers, faute de s’attaquer à la définition du « motif économique » invoqué par les patrons. Qu’en pensez-vous ?

Ma PPL est un point de départ qui offre déjà des leviers pour combattre ces licenciements. C’est une question de justice. « Tu casses, tu répares », disait Gabriel Attal. Je réponds : « Tu licencies, tu rembourses. Tu casses l’emploi et tu abîmes les territoires, tu répares. » Rembourser trois ans d’aides publiques, c’est énorme, aussi pour renchérir le coût de ces plans de licenciements.

Ces aides sont importantes, mais elles ont une contrepartie : investir dans la transition écologique, respecter les droits sociaux dans l’entreprise, garantir de bonnes conditions de travail et ne pas détruire des emplois quand rien ne le justifie. Mon texte mériterait d’être enrichi. Et c’est pour cela que nous voulons élargir la réflexion avec la commission d’enquête sur les défaillances des pouvoirs publics face à la multiplication des plans sociaux.

Comment la concevez-vous ?

Mon groupe utilise son droit de tirage pour créer cette commission et j’en suis fier. Elle fera le bilan de la politique d’Emmanuel Macron. Une politique de l’offre, des cadeaux aux grandes entreprises sans contrepartie et de casse du code du travail qui, à bien des égards, a commencé avant lui.

En réalité, il y a deux commissions d’enquête. Une officielle, au Palais Bourbon, où nous auditionnerons des décideurs politiques, des chefs d’entreprise, des économistes pour comprendre comment la puissance publique a démissionné. Mais aussi une commission populaire, hors les murs. Je lance un appel aux syndicalistes et aux élus locaux, à tous ceux qui vivent les ravages de ces plans sociaux, pour les rencontrer. Je veux construire mon diagnostic et les solutions avec eux.

Les macronistes vous accusent de « stalinisme économique », lequel ferait de « l’entreprise » une « ennemie » que vous voudriez « brider ». Que leur répondez-vous ?

Ils décident de ne pas faire confiance aux salariés. Jusqu’à s’allier avec le RN pour s’opposer au droit de veto du CSE. Mon texte, soutenu par tout le Nouveau Front populaire, permet aussi de remettre des marqueurs politiques : il y a une gauche et une droite. Nous pensons que l’économie doit se mettre au service de l’intérêt général, qu’il faut la réguler, qu’il faut remettre en cause la politique de l’offre et du laxisme fiscal à l’égard des grandes entreprises.

En face, le bloc de droite libérale, RN inclus, considère que parler de « lutte » quand des salariés se battent pour ne pas être licenciés est violent et vulgaire. Cette droite croit encore à la main invisible du marché et au ruissellement tout en répétant, au sujet des aides sociales, qu’à des droits correspondent des devoirs. Je considère que l’usage des deniers publics est aussi une question morale.

Source L'Humanité par Emilio Meslet

04/03/2025

Belgique: L'entreprise Wienerberger pourrait fermer une briqueterie à Malle

Le fabricant de briques autrichien Wienerberger envisage la fermeture de son usine située à Malle, dans la province d'Anvers, a-t-il indiqué vendredi. Le site de Malle compte une cinquantaine de salariés.

"Si cette intention se confirme, nous explorerons toutes les options pour parvenir à un remploi maximal au sein du groupe", a déclaré vendredi un porte-parole. "Wienerberger reste déterminé à maintenir sa gamme de produits à la disposition de ses clients."

L'usine de Malle, où sont fabriquées des briques de façade avec de la terre locale, ne serait pas déficitaire. Cependant, les investissements ont fait défaut ces dernières années.

Les raisons de cette éventuelle fermeture sont multiples. Le malaise dans la construction se poursuit et le nombre de prêts hypothécaires conclus ne cesse de diminuer.

En outre, il faut souvent beaucoup de temps aux entreprises comme Wienerberger pour obtenir certains permis. Elles sont aussi confrontées à des réglementations environnementales européennes de plus en plus strictes.

Enfin, l'éventuelle délocalisation de la production de Malle vers Kortemark, en Flandre occidentale, pourrait également jouer un rôle.

Direction et syndicats restent muets "pour donner toutes les chances à la concertation sociale". La direction a toutefois affirmé que l'intention de fermeture venait du siège social de Courtrai, et non de l'étranger.

Des discussions sont prévues dans les prochaines semaines.

Source DHnet

03/03/2025

Wienerberger augmente son dividende malgré la chute de ses bénéfices

Le fabricant de briques Wienerberger surprend avec un dividende plus élevé

Le fabricant autrichien de briques Wienerberger satisfait ses actionnaires avec un dividende plus élevé malgré une baisse de ses bénéfices.

Les actionnaires recevront un dividende de 0,95 EUR (0,90) par action pour l'exercice écoulé, a annoncé mercredi la société basée à Vienne. Les investisseurs réagissent avec joie. À la bourse nationale, les actions de la société ont grimpé de 4,8% à 31,68 euros dans les premiers échanges. Le versement de dividendes plus élevé a surpris positivement le marché. « Nous nous attendions en fait à une réduction du dividende », a déclaré Erste Group dans une première évaluation.

En outre, l'entreprise souhaite à nouveau accroître ses activités au cours de l'exercice en cours, après que le récent ralentissement du secteur de la construction ait entraîné de lourdes pertes. Le résultat d'exploitation avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (EBITDA) a chuté de dix pour cent à 706,6 millions d'euros au cours du dernier exercice. En fin de compte, les bénéfices ont chuté de 76 pour cent à 79,8 millions d'euros. Le résultat a également été impacté par des effets négatifs ponctuels liés à la vente de l’activité russe. En 2025, l’EBITDA devrait être d’environ 800 millions d’euros.

« Le secteur de la construction a été confronté à des défis considérables en 2024 », a déclaré le PDG Heimo Scheuch. La construction de maisons unifamiliales et multifamiliales, notamment en Allemagne et en Autriche, a diminué de plus d'un quart l'année dernière. La reprise attendue sur les marchés de la construction résidentielle neuve ne s’est pas matérialisée. La hausse des taux d’intérêt, l’augmentation des coûts de construction et l’incertitude politique ont rendu le développement encore plus difficile, explique le groupe. Selon Scheuch, le résultat reste le troisième meilleur de l’histoire de l’entreprise.

Des contre-mesures ont été prises pour réaliser des économies. Au total, ces mesures ont contribué à hauteur de 100 millions d’euros aux bénéfices et ont permis de garantir une marge opérationnelle solide d’environ 17 %. L’objectif est d’augmenter la marge à 17,5 pour cent d’ici 2025. Le secteur d'activité des infrastructures devrait également connaître un développement stable au cours de l'année en cours, tandis qu'une légère croissance est prévue pour le secteur d'activité de la rénovation.

Source MarketScreener

02/03/2025

Logements neufs : les permis de construire se sont écroulés de 12,3% l’an dernier

Selon les données publiées par le ministère de l’Aménagement du territoire ce mercredi 29 janvier, 330 400 logements ont été autorisés à la construction en 2024. Une forte chute causée notamment par l’augmentation des prix des matériaux depuis la guerre en Ukraine.

La machine est grippée depuis deux ans, et ne semble pas près de repartir. Le nombre de permis de construire pour des logements neufs a fortement chuté en 2024, selon les données provisoires communiquées ce mercredi 29 janvier par le ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation. Sur l’ensemble de l’année 2024, 330 400 logements ont été autorisés à la construction, en baisse de 12,3 % par rapport à 2023

Un léger rebond (+ 5 %) a toutefois été observé au 4e trimestre par rapport au précédent. En décembre 2024, la construction de 28 400 logements a été autorisée, en légère hausse par rapport au mois de novembre (+ 4,5 %).

Les maisons plus affectées que les immeubles

Dans la même veine, le nombre de mises en chantier - la déclaration du début des travaux après l’obtention du permis déconstruire - a lui aussi reculé de 11,1 % sur un an, à 263 100 logements, avec un net rebond (+ 16,6 %) en décembre par rapport au mois de novembre.

Bien que cette chute concerne tous les logements, sur une année, les autorisations pour les logements individuels ont reculé de manière plus importante (-14,9 %), à 118 400 unités, que les logements collectifs (-10,7 %), avec 212 000 logements autorisés.

Le nombre de logements rénovés a fortement baissé en 2024

Cette tendance alarmante s’explique par les coûts de construction qui ont sensiblement augmenté, du fait de la hausse du prix des matériaux consécutive à la guerre en Ukraine et de normes environnementales plus strictes. En parallèle, les acquéreurs ont pâti de la brutale remontée des taux d’emprunt et de la fin de mesures de soutien au crédit et à l’investissement locatif.

Ce sont d’abord les entreprises de gros œuvre qui essuient les plâtres, car il s’agit des premières à intervenir sur un chantier. «On voit moins d’appels d’offres et notre volume d’activité a commencé à baisser, d’environ 15 % pour le logement», a confirmé auprès de l’AFP Christophe Possémé, président de la branche maçonnerie et gros œuvre de la Fédération française du bâtiment (FFB). Le ralentissement de l’activité «s’accélère depuis fin 2024, on commence à voir des villes où toutes les grues sont à terre».

Répercussions sur l’emploi

Idem pour Thierry Laureau, membre du syndicat des artisans du bâtiment, la Capeb, selon qui les artisans dépendants de la construction neuve «sont de moins en moins sollicités» par les grandes entreprises de maçonnerie «et voient leurs carnets de commandes commencer à s’épuiser».

Côté emploi intérimaire, le nombre de travailleurs dans le bâtiment, calculé en équivalent temps-plein, a connu des baisses de 5 % à 10 % selon les mois en 2024, d’après les chiffres de Prism’emploi, la fédération du secteur. L’année 2025 s’annonce pire pour le bâtiment, un secteur «très long à s’arrêter et tout aussi long à reprendre», rappelle Christophe Possémé.

Source Libération

01/03/2025

Mesure 3D des briques en terre cuite à l'aide de la triangulation laser

Garantir la précision dimensionnelle des briques en terre cuite est un facteur critique dans la production. Les variations de planéité, d'angles et d'équerrage peuvent entraîner des problèmes de qualité et des inefficacités dans les processus en aval. Pour résoudre ce problème, senswork a développé le ZScan®, un système de mesure 3D de haute précision basé sur la triangulation laser.

Fonctionalités:

  • Mesure en ligne de divers formats de briques
  • Détermination de la planéité et de l'angle à l'aide d'une configuration de scanner laser double
  • Garantir la précision dimensionnelle et l'équerrage dans la production.
Le système ZScan® a été intégré à la ligne de production pour fournir une mesure spatiale en temps réel des briques en terre cuite. La configuration du scanner laser double permet une évaluation précise des dimensions de chaque brique, même dans des conditions de faible luminosité. Le système capture des données haute résolution, permettant aux fabricants de détecter et de corriger les écarts au début du processus.

Source Automate

28/02/2025

Adoption du budget 2025 : une absence de soutien à la filière minérale des matériaux de construction

L’Unicem prend acte de l’adoption définitive du budget 2025. Dans un contexte de pressions économiques croissantes et de hausse continue des charges publiques, la crise du logement fragilise lourdement la filière minérale des matériaux de construction.

Si plusieurs mesures de la loi de Finances 2025 pourraient contribuer à moyen terme à une relance du secteur du bâtiment, leur impact reste incertain. En attendant, l’année 2025 s’annonce particulièrement difficile pour les acteurs du secteur. Dans ce contexte, l’Unicem regrette vivement que la seule mesure qu’elle avait sollicitée dans le cadre de la suppression progressive du GNR n’ait pas été retenue. 

Pourtant, la commission des Finances du Sénat avait adopté l’élargissement du suramortissement pour les engins non routiers de l’industrie extractive. Sa suppression finale constitue un frein aux efforts déployés par les exploitants de carrières pour atteindre la neutralité carbone de leur production et participer à l’effort collectif de décarbonation des filières du bâtiment et des travaux publics. 

« L’engagement des industriels de la filière minérale des matériaux de construction n’a jamais failli : approvisionnement ininterrompu de la filière construction pendant la crise sanitaire, mise en place réussie de la filière REP des produits et matériaux de construction du bâtiment, efforts continus en matière de décarbonation, gestion responsable des ressources minérales et de l’eau. Pourtant, nos industries ne bénéficient d’aucun soutien spécifique, sous prétexte qu’elles sont non délocalisables. Cette vision est une erreur. J’alerte les pouvoirs publics sur ces idées reçues qui, par le passé, ont déjà conduit à la disparition de pans entiers de l’industrie française. Il est urgent que notre filière soit entendue et soutenue », déclare Alain Plantier, président de l’Unicem. 

L’Unicem appelle donc les pouvoirs publics à reconsidérer leur approche et à accorder aux industries de la filière minérale le soutien qu’elles méritent pour garantir un avenir plus durable et résilient au secteur de la construction.

Source ConstructionCayola


27/02/2025

Bouyer Leroux: Les premières démonstrations 𝐏𝐨𝐰𝐞𝐫𝐛𝐫𝐢𝐜 sur chantier sont lancées !

Powerbric révolutionne la construction des logements collectifs de 2e famille (jusqu’à R+3).

En tant que 1er procédé de pose sous forme de colle prête à l'emploi (pose au pistolet électrique) pour les bâtiments collectifs, la première utilisation du Powerbric nécessite une formation gratuite effectuée par les techniciens chantiers de Bouyer Leroux.

𝐅𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐞𝐫 Au programme : 

✅ Réalisation du 1er rang de briques Biobric 

✅ Démonstration de mise en place de la poche dans le pistolet 

✅ Conseils et accompagnement de vos équipes à la pose de la colle

Vous souhaitez adopter le Powerbric sur votre chantier ? 

L'équipe Bouyer Leroux intervient partout en France pour une mise en œuvre optimale ! 

SÉRÉNITÉ AU SERVICE DU CHANTIER

Performance de collage, support d'enduit de qualité et bilan environnemental réduit.

PERFORMANCE AU SERVICE DU MAÇON

Gain de temps sur chantier, santé et sécurité des poseurs préservées.

Source Powerbric

26/02/2025

Officine Smac poursuit sa croissance en 2024

La conception d'installations sur mesure et la numérisation croissante des machines ont renforcé la position de Smac dans le domaine de la décoration de tuiles et de briques en terre cuite.

Officine Smac de Fiorano Modenese a clôturé l'année 2024 sur une note positive, réalisant une fois de plus une croissance et reproduisant les solides performances commerciales de l'année précédente.

L'entreprise, spécialisée dans les systèmes, équipements et automatisations pour l'émaillage de carreaux de céramique, de briques, de tuiles et d'autres matériaux, a réussi à traverser le ralentissement du marché mondial de la céramique grâce à sa capacité à concevoir et à construire des installations entièrement personnalisées. En conséquence, Smac a réalisé plusieurs projets commercialement importants et techniquement complexes, démontrant le savoir-faire qu'elle a développé depuis plus de 55 ans. Dans le secteur des carreaux de céramique, les marchés les plus dynamiques pour Smac l'année dernière ont été l'Italie, la Turquie et l'Asie du Sud-Est.

Au cours de l'année, l'entreprise a encore renforcé sa présence de longue date dans le secteur des briques et des tuiles, tant en Europe que sur les marchés non européens. Les ventes ont été stimulées en particulier par les technologies d'émaillage et de décoration des briques à effet antique, un produit de plus en plus populaire en Europe qui gagne désormais également du terrain sur un certain nombre de marchés d'Extrême-Orient où Smac a identifié et satisfait une demande croissante.

En 2024, sous la direction de Fulvio Masini, l'entreprise a également enregistré une augmentation des ventes dans les secteurs de la fabrication non céramique, notamment le bois, le plastique et le métal.

L'entreprise a également mis l'accent sur la recherche et le développement l'année dernière, ce qui a abouti à la présentation de plusieurs innovations à Tecna 2024. L'une d'entre elles est un traceur conçu pour décorer les bords des plinthes à l'aide d'encres à base d'eau adaptées à l'application sur le produit fini. Une autre est une solution d'impression numérique de logos sur les lavabos et les WC avant ou après cuisson, en utilisant respectivement des encres céramiques ou des encres UV.

Source CeramicWorldWeb

25/02/2025

Edilians: Quatre mois d'activité partielle "minimum" à la tuilerie de Doyet

Quatre mois "minimum", c’est la durée de l’activité partielle de longue durée qui a démarré début février au sein de Française des tuiles et briques, à Doyet, près de Montluçon (Allier).

La fermeture du site, annoncée le 23 janvier, a été suspendue le lendemain.  

La procédure d’APLD (activité partielle de longue durée) au sein de la tuilerie de Doyet, enclenchée le 24 janvier, est entrée en vigueur début février. "De manière progressive et cela pour une durée de quatre mois minimum", indique le groupe Edilians.

Des échanges entre Edilians et l’agence Auvergne Rhône-Alpes Entreprise

Cette mesure fait suite à la fermeture du site, annoncée au personnel le 23 janvier et suspendue le lendemain après discussion avec le Conseil départemental de l’Allier.

"Il y a des échanges avec Edilians par l’intermédiaire de l’agence Auvergne Rhône-Alpes Entreprise pour trouver un projet alternatif à la fermeture strict", confirme le président du Département, Claude Riboulet.

Etude d'une alternative à la fermeture

Impossible d’en savoir plus pour l’heure, si ce n’est que "l’étude de solution alternative à la fermeture est en cours", répète Edilians : "Des réunions seront prévues avec les élus du CSE et les salariés du site afin de leur donner de la visibilité sur ce projet".

Ils sont 23 en CDI à la Française des tuiles et briques (LFTB). "Il n’y a plus d’intérimaires", commente un ouvrier. "Tout le monde est au chômage technique [pour la production, NDLR.] pendant quatre mois. Il y a constamment du monde quand même pour fournir les clients, car les stocks sont importants. On fait des formations aussi, pour mettre à jour les Caces (certificat d’aptitude à la conduite en sécurité)", poursuit-il, peu optimiste sur la suite des événements.

Source La Montagne par Seher Turkmen

24/02/2025

Construction neuve : la baisse d’activité inquiète Terreal Wienerberger Chagny

Directeur des opérations de Wienerberger & Terreal France, Olivier Butel a bien voulu faire le point sur l’année écoulée et les projets de 2025, notamment à Chagny où un des sites a dû être stoppé temporairement. La faute à la conjoncture économique et à la crise du bâtiment.

Le site 1 de l’usine Terreal Wienerberger à Chagny a dû être stoppé quelques semaines en fin d’année dernière.  

C’est rare pour être souligné, mais le site Terreal – Wienerberger de Chagny 1, celui de la ville – a dû arrêter sa production en fin d’année dernière durant trois à cinq semaines, tout comme d’autres sites du groupe en France.

L’activité brique chute, la tuile se maintient

Non pas à cause d’un pépin mécanique, ou d’une pénurie de matériaux… Loin de là. Olivier Butel l’explique : « On s’adapte simplement au marché de la construction qui impacte notre rythme de fonctionnement et qui nous oblige à arrêter temporairement nos activités, et donc nos fours. » Traduisons les propos du directeur des opérations de Wienerberger & Terreal France : le marché du neuf est en berne. Ou plutôt en chute libre.

Selon des sites spécialisés, appuyés par des données de la Fédération française du bâtiment (FFB), l’activité du bâtiment a reculé de 6,6 % en volume en 2024. Le logement neuf, lui, est le plus impacté, avec une baisse vertigineuse de 21,9 %. Ce qui a des répercussions évidentes sur le producteur de briques et tuiles en terre cuite qu’est Wienerberger. « Notre activité brique est en recul de 45 %. Pour ce qui est de la tuile, c’est mieux car le marché de la rénovation se maintient », concède Olivier Butel.

Ce qui oblige le groupe à être désormais méfiant sur plusieurs domaines. Et notamment les investissements.

Des investissements plus réfléchis

« Il va y en avoir à Chagny sur les parties techniques concernant les fours et wagons. Nous sommes également en phase de pré-études pour l’installation d’un échangeur de chaleurs fatales sur Chagny 1. Mais ce sera long. » Pourquoi ? Parce que l’entreprise, dans un contexte économique et politique très tendu, va être plus vigilante sur la rentabilité des investissements dits « décarbonés » : « L’instabilité politique de ces derniers mois n’est pas très bonne pour l’industrie car des aides seront plus compliquées à obtenir et nous ne connaissons pas le montant des enveloppes. »

L’horizon ne risque pas de s’éclaircir car les prévisions pour 2025 ne sont pas réjouissantes. La FFB prévoit une baisse supplémentaire de 5,6 % en volume. Le logement neuf devrait subir une nouvelle contraction de 14,2 %, avec un effondrement des ouvertures de chantier à 239 000 unités (contre 253 000 en 2024) : « On devrait avoir d’autres arrêts, cette fois sur les deux sites de Chagny », conclut-il.

Faut-il avoir peur pour les emplois ?

La conjoncture actuelle, mauvaise pour Terreal Wienerberger, ne freine pas pour autant le recrutement sur Chagny, où une banderole “Terreal recrute” est encore présente : « Des postes sont ouverts sur des domaines sensibles comme la maintenance par exemple. On ne gèle pas les embauches, mais on ne renforce pas non plus trop les effectifs », affirme Olivier Butel.

Sauf que l’avenir, comme nous l’avons dit, n’est pas rassurant. De quoi craindre des licenciements ? Olivier Butel n’en est pas là pour l’instant, mais il reste inquiet : « Si le marché de la construction ne reprend pas, il risque de se passer des choses et l’équation sera compliquée à gérer. Je préfère être positif et me dire que ça va repartir. »

Source Le Journal de Saône et Loire par Geoffrey Fleury 

23/02/2025

Allemagne: Atelier en ligne du 26 mars 2025 sur le projet de recherche Biobrick2

Le projet de recherche BioBrick2 montre à quoi pourrait ressembler une production de briques neutre en CO2 : en s'appuyant sur les résultats du projet précédent BioBrick, l'intégration réussie d'un gazéificateur à bois dans une briqueterie a été démontrée en fonctionnement réel.

L'objectif principal de BioBrick2 est de promouvoir l'utilisation de la biomasse et des résidus biogéniques pour la fourniture de chaleur de processus dans les processus à haute température afin de remplacer les combustibles fossiles. Cela peut réduire la dépendance de l'industrie aux importations et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Dans l’industrie de la brique et de la tuile, la chaleur nécessaire aux processus de cuisson est en grande partie fournie par le gaz naturel. Rien qu’en Allemagne, la consommation annuelle est d’environ 4,8 térawattheures, soit 89 % de la consommation totale de chaleur de l’industrie. Parmi les sources d’énergie respectueuses du climat, la biomasse présente l’inconvénient que la combustion conventionnelle ne peut atteindre que des températures d’environ 500 degrés. L’électricité, l’hydrogène ou le biométhane peuvent atteindre des températures allant jusqu’à 1500 degrés. Une solution est la gazéification du bois : jusqu’à 1100 degrés sont possibles ici, mais uniquement avec une technologie de brûleur adaptée dans laquelle la combustion du gaz de synthèse produit fournit la chaleur de processus à haute température.

L’intégration technique et le fonctionnement à long terme d’un tel gazéificateur de bois dans une briqueterie ont maintenant été démontrés en fonctionnement réel dans le cadre du projet de recherche.

Mise en service et exploitation réelle chez ABC-Klinker

Fin 2023, un gazéificateur à bois Burkhardt V3.90S a été mis en service dans l'usine ABC-Klinker de Schüttdorf après l'installation des brûleurs à gaz modifiés et du système de régulation du gaz. Le gazéificateur à bois, entièrement installé, câblé et raccordé dans un conteneur spécial, permet une intégration parfaite dans le système existant.

Lors de la mise en service, les brûleurs à gaz naturel d'une rangée de brûleurs du four tunnel ont d'abord été remplacés par des brûleurs adaptés à l'utilisation du gaz de bois. Un modèle de flamme stable a été généré, démontrant la faisabilité technique du concept. Depuis la mi-2024, après la pause hivernale de la briqueterie, le four tunnel fonctionne en continu au gaz de bois sur trois des dix rangées de brûleurs. Le fonctionnement du gazéificateur à bois est stable jusqu'à présent. Aucune influence négative sur les températures du four ni sur l'apparence ou la qualité des briques n'a été détectée.

Autres analyses et perspectives

Au cours du projet, des essais à long terme sur l'utilisation directe du gaz de bois dans le four tunnel seront réalisés. Les recherches porteront sur le comportement du gazéificateur en termes de changement de charge, par exemple pendant les périodes de poussée, ainsi que sur des observations détaillées de la distribution de température, de la composition des gaz de combustion et des effets possibles sur les produits. Parallèlement, des stratégies pour un fonctionnement totalement neutre en CO2 sont en cours d'élaboration et une évaluation technico-économique de l'utilisation directe du gaz est réalisée sur la base des résultats obtenus.

L'utilisation de la biomasse dans le gazéificateur pourrait apporter un avantage supplémentaire : le résidu de la gazéification du bois - la cendre du gazéificateur - a été utilisé comme agent de porosification à titre d'essai. Jusqu'à 0,8 pour cent en masse de charbon de gazéificateur, par rapport au poids humide de la brique, pourrait être introduit.

À propos du projet

Le projet BioBrick2, financé par le ministère fédéral de l'Économie et de la Protection du climat (BMWK) dans le cadre du 7e programme de recherche sur l'énergie, se déroulera du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2025. Le projet est coordonné par l'Institut Fraunhofer UMSICHT, avec Burkhardt comme fabricant de gazéificateurs et une usine de clinker du groupe ABC-Klinkergruppe comme entreprise de référence active pour l'industrie de la brique.

Atelier sur le projet

  • Un atelier en ligne sur le projet aura lieu le 26 mars 2025.
  • Il s'adresse principalement aux entreprises de l'industrie de la brique et de la céramique.
  • En prenant comme exemple le projet BioBrick 2, nous démontrerons l'intégration réussie d'un gazéificateur à bois dans un processus de production de briques en cours. De nouvelles approches pour la génération de chaleur de processus neutre en CO2 pour les processus à haute température seront présentées, par exemple grâce à l'utilisation de la bioénergie.

Source Ziegelindsutrie International

22/02/2025

Faut-il taxer le rachat d’actions ?

Les rachats d’actions ont atteint des records l’an dernier, parmi les entreprises du CAC 40.

"Ce genre d’opération réalisée par les sociétés du CAC 40 n‘est pas vertueuse. Il faut la pénaliser et favoriser l’actionnariat salarié". Natalia Pouzyreff Députée Renaissance des Yvelines

C’est en 2023 que j’ai pris conscience de l’ampleur du phénomène des rachats d’actions en vue de leur annulation par de grandes entreprises cotées. Dès 2021, les rachats d’actions ont atteint un niveau record dans notre pays avec 23,8 milliards d’euros, soit 1,1 % de la capitalisation boursière. La tendance s’est confirmée en 2022 – 24 milliards – et 2023, avec plus de 30 milliards d’euros !

Cette pratique concerne principalement des sociétés matures du CAC 40 ayant fait des bénéfices exceptionnels et sans projet d’investissement immédiat. Elle peut certes permettre de renforcer la structure capitalistique de l’entreprise mais le plus souvent elle vise à accroître la valeur boursière des titres et ainsi à mieux rémunérer les actionnaires par annulation du nombre d’actions rachetées. Que la France compte de grandes entreprises leaders sur les marchés mondiaux qui réalisent de forts bénéfices et attirent ainsi des capitaux est une bonne chose.

Qu’elles mettent en œuvre des programmes de rachat d’actions en vue de leur annulation n’est en revanche pas très vertueux eu égard à l’impact sur l’investissement et le partage de la valeur au détriment des salariés. Aux États-Unis, où les rachats d’actions sont courants, ce constat a conduit le président Joe Biden à introduire une législation visant à encadrer cette pratique.

Entrée en vigueur le 1er janvier 2023, l’Excise Tax on Repurchase of Corporate Stock prévoit ainsi un prélèvement de 1 % sur les rachats d’actions, taxe que l’administration américaine a envisagé de faire passer à 4 %. En mars 2023, le président Emmanuel Macron dénonçait le procédé « des grandes entreprises qui font des revenus tellement exceptionnels qu’elles en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions » et d’appeler à trouver la bonne technique pour que ces sociétés « distribuent davantage à leurs salariés ».

Forte d’un long engagement en faveur de l’actionnariat salarié dans ma carrière préparlementaire, j’ai pris attache en août 2023 avec la Fédération française des associations d’actionnaires salariés et anciens salariés (FAS) dans l’idée de déposer un amendement visant à favoriser l’actionnariat salarié. Le dispositif proposé est le suivant : majorer de 1 % le taux de la taxe sur les transactions financières, actuellement fixé à 0,3 %, pour les rachats d’actions de sociétés capitalisées plus d’un milliard d’euros, tout en prévoyant une possibilité d’exonération si au moins un dixième des actions rachetées est attribué gratuitement aux salariés de manière égale et concomitante à l’annulation des autres actions.

Ma démarche n’est pas idéologique mais pragmatique : encourager les grandes entreprises qui aujourd’hui rachètent leurs actions à développer l’actionnariat salarié et à favoriser l’investissement en vue de concilier défis industriels et cause environnementale.

Comment taxer le rachat d’actions ? 

"Cette pratique qui ne bénéficie qu’aux actionnaires est la manifestation ultime d’un capitalisme dégénéré. Il faut l’interdire ou la taxer à 100 %". François Hommeril Président de la CFE-CGC

Racheter des actions pour les détruire est l’acte anticapitaliste le plus répugnant qui puisse exister. On ne parle pas ici des rachats nécessaires à distribuer des actions à ses salariés. Mais de cette pratique obscène qui consiste à détruire du capital aux seuls fins de faire monter le cours de l’action d’une entreprise, enrichir ses actionnaires par la spéculation et au surplus échapper à l’impôt.

Le regretté Bernard Maris considérait cet acte suicidaire comme la manifestation ultime d’un capitalisme dégénéré dépourvu de ce qui fait sa substance : inventivité, initiative, prise de risque, ce que, usuellement, on appelle, « l’esprit d’entreprise ». Plus de 30 milliards d’euros de rachats d’actions en 2023 pour le CAC 40, quand l’économie est au ralenti et que les dépôts de bilan font la chronique quotidienne de la presse régionale. Magie du chiffre, 30 milliards, c’est justement ce que Bruno Le Maire déclare rechercher dans les finances publiques pour passer son rabot austéritaire.

Ainsi, et alors que les entreprises n’auront jamais été autant gavées d’argent public sans discernement ni condition (plus de 200 milliards), le haut du panier de l’économie française brûle les euros qu’il a captés en comprimant la chaîne de valeur et en consommant les aides de l’État. Leurs actionnaires nous rient au nez, tout le monde dit que c’est mal, et personne ne fait rien. Et pourtant, tout serait si simple avec un peu de volonté politique et un peu moins de cynisme de la part de nos dirigeants qui s’offusquent du moindre larcin d’un fraudeur social et passent l’éponge en baissant les yeux devant ce qui est peut-être un des plus énormes scandales de notre époque troublée.

Il faut interdire cette pratique, ou la taxer à 100 %. À tout le moins, exiger le remboursement de toutes les aides publiques perçues par les entreprises qui pratiquent cette calcination de la valeur. Défier le pouvoir actionnarial qui régente une économie définitivement financiarisée est possible. Encore faut-il avoir l’esprit libre et la pensée claire. Autant dire une mission, tant les charlatans de l’économie qui squattent les plateaux des médias ont rependu un épais brouillard de propagande tentant à absoudre ces pratiques pour « plaire aux marchés ».

Rachats d’actions : comment les multinationales confisquent les richesses

Racheter des actions pour les détruire, c’est la marque assumée d’un capitalisme sans idée. Une machine qui tourne à vide quand l’urgence climatique impose des investissements et une créativité sans précédent. On peut se demander comment restaurer un peu de confiance en l’avenir pour une jeune génération exigeante et soucieuse du bien commun devant un spectacle aussi désolant d’égoïsme. La CFE-CGC se bat pour une société de liberté de prospérité et de solidarité.

Pour y arriver, nous pensons qu’il faut réformer la structure juridique des entreprises et empêcher le capital et ses représentants de guider toutes les décisions de l’entreprise dans le seul objectif de maximiser le profit de ses actionnaires. Empêcher le rachat d’actions sera le premier signe d’une reconquête de l’intelligence dans le projet de développement des entreprises.

Source L'Humanité

21/02/2025

Les prix des matériaux de construction sont élevés et en hausse aux États-Unis

Les données de l'indice des prix à la production du Bureau of Labor Statistics des États-Unis ont montré que les prix des matériaux de construction aux États-Unis ont augmenté de 1,4 % en janvier et de 40,5 % depuis février 2020. Les experts estiment que des prix des intrants plus élevés sont encore à venir.

Indice des prix à la production janvier 2025 (graphique avec l'aimable autorisation d'Associated Builders and Contractors)

C'est ce qu'affirme l'Associated Builders and Contractors (ABC), une organisation professionnelle basée aux États-Unis qui représente plus de 23 000 entreprises de construction dans le pays.

L'analyse d'ABC indique que les prix globaux des intrants de construction sont supérieurs de 1,3 % à ceux de l'année précédente, tandis que les prix des intrants de construction non résidentielle sont supérieurs de 0,7 %.

Les prix ont augmenté dans les trois sous-catégories d’énergie le mois dernier : les prix du pétrole brut ont augmenté de 14,8 %, tandis que les prix du gaz naturel et des matières énergétiques non transformées ont augmenté respectivement de 13,7 % et de 13 %.

Anirban Basu, économiste en chef de l’ABC, a déclaré : « Cette escalade rapide est due en grande partie à trois facteurs. Tout d’abord, les prix de l’énergie ont fortement augmenté. Ensuite, les producteurs augmentent souvent leurs prix en début d’année. Et troisièmement, de nombreux acheteurs se sont précipités pour acheter des intrants avant que les droits de douane potentiels n’entrent en vigueur, et cette forte demande a fait grimper les prix. »

Alors que Trump menace d’imposer de nouveaux droits de douane, comment ces mesures pourraient-elles affecter le secteur de la construction ?

Les nouvelles de cette semaine concernant de possibles droits de douane sur les importations d’acier américain font suite à une « pause » sur les droits de douane sur les produits mexicains et canadiens. Quelles pourraient être les conséquences pour le secteur de la construction ?

Basu a noté que les tarifs proposés par l’administration Trump pourraient aggraver la hausse des coûts à l’avenir.

« Les tarifs douaniers… pourraient continuer à faire grimper les prix des intrants dans les mois à venir », a déclaré Basu. « Les taxes à l’importation permettent aux producteurs nationaux d’augmenter leurs prix, et les nouvelles taxes de 25 % sur l’acier et l’aluminium auront précisément cet effet si elles restent en vigueur. »

« Selon l'indice de confiance dans la construction d'ABC , une forte majorité d'entrepreneurs s'attendent à ce que leurs ventes augmentent au cours des six prochains mois, et la combinaison d'une demande accrue d'intrants de construction et de la confusion persistante dans la chaîne d'approvisionnement suggère que l'escalade des prix des intrants pourrait s'accélérer au cours du premier semestre 2025. »

Indice des prix à la production, janvier 2025 (tableau avec l'aimable autorisation d'Associated Builders and Contractors)


Source ConstructionBriefing  par Mitchell Keller




20/02/2025

wienerberger annonce l'annulation de 2 % de son capital-actions après la conclusion du rachat d'actions

wienerberger s'engage à une politique d'allocation de capital disciplinée qui améliore constamment la valeur actionnariale tout en maintenant à tout moment une position de bilan solide. Les rachats d'actions ainsi qu'une politique de dividendes attrayante offrent un rendement accru aux actionnaires. Dans le cadre de sa politique d'allocation de capital, wienerberger s'engage à racheter et à annuler 1 à 2 % de son capital social chaque année, en fonction des conditions du marché.

wienerberger est un fournisseur international de premier plan de solutions innovantes et écologiques pour l'enveloppe du bâtiment dans les domaines de la construction neuve et de la rénovation, ainsi que des infrastructures pour la gestion de l'eau et de l'énergie. Même dans les périodes difficiles, wienerberger a constamment poursuivi sa stratégie de croissance créatrice de valeur. Le développement de l'entreprise a été très satisfaisant, combinant croissance organique, programme ambitieux d'optimisation commerciale et opérationnelle et acquisitions attrayantes pour élargir le portefeuille de l'entreprise.

Le programme de rachat d'actions le plus récent a été conclu début février 2025.

Du 30 décembre 2024 au 7 février 2025 inclus, la société a acquis 1 125 000 actions ordinaires au porteur de Wienerberger AG à un prix moyen de 26,78 € via la Bourse de Vienne.

Heimo Scheuch, PDG de wienerberger, a commenté :

« Les rachats d'actions constituent un élément important de notre stratégie d'allocation de capital et, associés à une politique de dividendes attrayante, offrent un rendement accru aux actionnaires. La semaine dernière, nous avons mené à bien notre dernier programme de rachat d'actions. Pour accroître encore la valeur actionnariale, nous annulerons jusqu'à 2 % du capital social au cours des prochains mois. »

Source wienerberger

19/02/2025

Belgique: Vandersanden inaugure sa première usine Pirrouet®

Avec un investissement de 32,5 millions d’euros, la nouvelle usine mise en service à Lanklaar dispose d’une capacité de production annuelle de 20 millions de briques de parement.

La multinationale belge Vandersanden, l’un des principaux fabricants mondiaux de briques de parement, de solutions de façade et de pavés, a officiellement inauguré sa première usine Pirrouet® à Lanklaar, une ville de la commune de Dilsen-Stokkem dans la province du Limbourg, en Belgique.

Le démarrage de l’usine de production a nécessité un investissement de 32,5 millions d’euros, dont 2,2 millions d’euros obtenus grâce à une subvention européenne dans le cadre du programme Horizon Europe, qui soutient l’installation d’équipements industriels pour la capture et la réutilisation du CO₂.

Pirrouet® est l’un des produits les plus récents et les plus innovants développés par l’entreprise. Il s’agit d’une brique de parement à bilan carbone négatif qui absorbe le dioxyde de carbone pendant le processus de durcissement, contribuant ainsi à une construction plus durable et plus durable.

La nouvelle usine s’étend sur une superficie de 8 000 m², emploie 26 personnes et dispose d’une capacité de production annuelle allant jusqu’à 20 millions de briques de parement Pirrouet®, avec la possibilité de doubler son volume de production grâce à de nouvelles extensions et investissements. À l’avenir, Vandersanden a pour objectif de construire plusieurs usines Pirrouet®, une extension qui apportera des avantages environnementaux plus larges et soutiendra davantage les objectifs de durabilité de l’entreprise.

Un an après le lancement de ce produit innovant, Pirrouet® a déjà été sélectionné pour plusieurs projets de construction, notamment le Green Nobelhorst à Almere aux Pays-Bas, où 60 logements écologiques sont en cours de construction à l’aide de 320 000 briques Pirrouet®. Chaque mètre carré de façade stocke en permanence 8,5 kg de CO2, dont 7 kg absorbés lors de la production et 1,5 kg capté pendant la durée de vie du bâtiment, soit un total de 42 500 kg de CO2.

De même, pour la rénovation du Living Tomorrow Innovation Campus à Bruxelles, les architectes ont choisi le Pirrouet® Prisma en forme de diamant, qui offre une flexibilité de conception et une polyvalence esthétique exceptionnelles. Les façades du campus ont intégré 500 mètres carrés de briques de parement Pirrouet® Prisma, capables d’absorber 5,5 tonnes de CO2.

Source CeramicWorldWeb

18/02/2025

Moment décisif pour l'industrie européenne !

Alors que l'Europe est confrontée à des pressions géopolitiques et économiques croissantes, nous devons veiller à ce que tous les secteurs à forte intensité énergétique, y compris les PME et les industries multi-sites, obtiennent le soutien dont ils ont besoin pour rester compétitifs et durables.

Pendant trop longtemps, les industries locales ont été négligées, aux prises avec des coûts énergétiques élevés, des charges réglementaires et un accès inégal au soutien à la décarbonation. Avec plus de 800 000 emplois directs et indirects menacés, une action urgente est nécessaire pour empêcher la désindustrialisation et renforcer les chaînes d'approvisionnement de l'UE.

L'Inclusive Clean Industrial Deal doit :

  • Garantir l'accès à une énergie abordable
  • Soutenir les industries locales et multisites à forte intensité énergétique et leSMEs dans leur parcours de décarbonation
  • Réduire les charges administratives et offrir des opportunités de financement

Agissons: nous avons des idées concrètes pour y parvenir ! 

L'industrie européenne de la céramique a présenté une proposition claire pour un dialogue ouvert avec les principales parties prenantes et les décideurs politiques afin de développer un cadre politique industriel inclusif dans lequel tous les secteurs peuvent prospérer. Plus de 50 députés européens de tous les groupes politiques soutiennent un Inclusive Clean Industrial Deal qui garantit que les industries locales à forte intensité énergétique et les PME obtiennent le soutien qu'elles méritent.

La Commission européenne, sous la direction de la présidente Ursula von der Leyen et du vice-président exécutif Stéphane Séjourné, doit prendre cette proposition au sérieux et en faire une priorité dans le prochain accord industriel propre. Le moment d'agir est MAINTENANT : nous devons façonner l'avenir de l'industrie européenne, ne pas permettre une désindustrialisation accrue et des dépendances extérieures croissantes.

Veuillez lire l'article complet d'Euractiv  https://bit.ly/4jW6I7A

Source LinkedIn


17/02/2025

Erlus dévoile sa nouvelle tuile « cool roof »

Le fabricant allemand présente sa nouvelle tuile en terre cuite Level RS de couleur blanche, destinée à réduire le potentiel de réchauffement des bâtiments.

En 2021, Erlus avait déjà démontré les avantages du Cool Roof en équipant un complexe de bâtiments dans le sud de la France avec des tuiles blanches du modèle Linea. Ce succès a encouragé le fabricant à intégrer définitivement le Cool Roof dans sa gamme, et a donné naissance au modèle Level RS « cool roof blanc ».

Avec son degré de réflexion solaire élevé, ce nouveau modèle à surface blanche réfléchissante emmagasine moins de chaleur que les tuiles traditionnelles rouges, brunes ou noires. Sa surface reste plus fraîche, et, en renvoyant une forte proportion des rayons solaires, elle contribue à réduire la température des bâtiments et de leur environnement immédiat. Une propriété bénéfique notamment en milieu urbain, afin d’atténuer l’effet d’îlot de chaleur.

Des performances démontrées scientifiquement

Erlus a collaboré avec l’Université des Sciences appliquées de Stuttgart pour analyser et comparer sa nouvelle tuile avec un modèle plus classique en terre cuite lisse de couleur rouge naturelle. Les résultats, obtenus pour une hauteur solaire de 37 degrés, démontrent que la tuile Level RS « cool roof blanc » affiche un degré de réflexion R de 68,4 % (± 1,5). En comparaison, la tuile rouge atteint un R de 20 % (± 1,0). Soit un degré de réflexion quasiment 3,5 fois plus élevé pour la première.

Source Le Moniteur par Maya Pic

16/02/2025

Amélioration des propriétés techniques et de l'impact environnemental des briques en terre cuite utilisant des déchets de boues industrielles

La production croissante de boues de déchets industriels pose un grave problème mondial avec des effets néfastes sur l'environnement et l'économie. 

L'utilisation efficace des boues de déchets dans les pratiques de construction durables offre une solution universelle pour atténuer les impacts environnementaux. Alors que l'industrie minière continue d'extraire l'argile des mines d'argile, la demande de pratiques durables dans l'extraction des minéraux argileux et la production de briques augmente. 

Les briques sont fondamentales dans la construction en maçonnerie, et les recherches actuelles explorent l'intégration de déchets industriels dans les briques en terre cuite pour améliorer leurs propriétés et atténuer les impacts environnementaux. Cette étude examine l'incorporation de boues résiduaires dans la fabrication de briques afin d'évaluer son potentiel de réduction des charges environnementales tout en maintenant les performances techniques. 

L'analyse par spectrométrie de fluorescence X (XRF) révèle que les sols argileux et les boues de mosaïque contiennent des niveaux élevés de dioxyde de silicium (SiO₂) et d'oxyde d'aluminium (Al₂O₃), ce qui confirme leur adéquation comme substituts partiels des sols argileux. L'incorporation jusqu'à 30 % de boues de broyage (BS) et de boues de polissage (PS) dans le mélange de briques améliore considérablement les propriétés physiques et mécaniques, ce qui entraîne une réduction du retrait, une augmentation de la porosité et une amélioration de la résistance à la compression, atteignant jusqu'à 25 N/mm². Le taux initial d'aspiration des tests montre des valeurs inférieures à 5 g/mm², indiquant des caractéristiques d'absorption d'eau optimales. 

Diverses évaluations de lixiviabilité, notamment la procédure de lixiviation des caractéristiques de toxicité (TCLP), la procédure de lixiviation par précipitation synthétique (SPLP) et le test de lixiviation statique (SLT), confirment que les briques contenant jusqu'à 30 % de BS et de PS sont conformes aux normes de l'Agence américaine de protection de l'environnement (USEPA) et de l'Autorité de protection de l'environnement de Victoria (EPAV) pour les métaux lourds, ce qui les rend sans danger pour l'environnement. 

De plus, les évaluations de la qualité de l'air intérieur confirment que ces briques sont conformes aux directives des codes de pratique de l'industrie sur la qualité de l'air intérieur (ICOP-IAQ). Cette étude démontre que l'utilisation de BS et de PS comme matières premières alternatives offre une solution durable et rentable alignée sur les objectifs de développement durable (ODD), favorisant des pratiques de production plus propres dans la fabrication de briques.

Contributeurs: Amir Detho, Aeslina Abdul Kadir, Ahmad Shayuti, Bin Abdul Rahim, Nejib Ghazouani, Abdelkader Mabrouk, Ahmed Babeker Elhag & Hesham Hussein Rassem

Source Nature - Rapports scientifiques volume 15, Numéro d'article : 4820 (2025)


15/02/2025

Les tuiles MARSEILLE d'Edilians habillent le restaurant du Groupe Scolaire d'Arbanats

Le restaurant du Groupe Scolaire d'Arbanats (33) refait à neuf pour le grand plaisir des papilles de ses élèves !

Ce restaurant scolaire de la commune girondine se pare d’une couverture élégante et résistante, réalisée avec nos tuiles MARSEILLE Poudenx Rouge, accompagnées de nos tuiles en verre qui apportent une belle luminosité aux espaces.

Un projet de réhabilitation mené avec exigence et savoir-faire, en collaboration avec la mairie d’Arbanats, l'architecte Philip Gil du cabinet Audouin Lefeuvre Architectes (Bordeaux 33) et l’entreprise de couverture ETS Laurent (Coimères 33). 

Une toiture durable qui conjugue performance et esthétique. Bravo aux équipes pour cette belle réalisation ! 

Source Linkedin


14/02/2025

UK: Capaccioli livre un nouveau coupeur à wienerberger

Un tout nouveau cutter électronique, conçu et fabriqué pour les tuiles, a été installé sur l’un des sites de production de wienerberger UK. 

La machine dispose de plusieurs options de manipulation à régler directement depuis le panneau de commande, avec des dispositifs de poinçonnage et de façonnage. 

Source LinkedIn


13/02/2025

Les fabricants des matériaux de construction redoutent un choc social

Dans un contexte de crise du bâtiment qui dure, l'Association française des industries de produits de construction alerte sur un risque de multiplication des plans sociaux en 2025.

Les mesures d'adaptation les moins brutales - fin de l'intérim, non-remplacement des départs naturels… - ont déjà été mises en oeuvre dans la filière des matériaux et produits de construction.

C'est un brutal rappel des faits pour les pouvoirs publics, entre panne de la construction neuve et hoquets de la rénovation. En France, après les promoteurs, les entreprises et artisans du bâtiment, la crise risque fort, désormais, de se traduire aussi par un choc social chez les industriels des matériaux et produits de construction.

Source Les Echos par Christophe Palierse


12/02/2025

Espagne: Beralmar Energies rejoint Equipceramic

EQUIPCERAMIC rachète l'unité de production de Beralmar. Un pas de plus vers le leadership mondial de l'industrie de la brique.

EQUIPCERAMIC, engagé en permanence à se consolider comme la meilleure ingénierie au monde dans l'industrie de la brique, est fier d'annoncer l'acquisition de l'unité de fabrication Beralmar, spécialisée dans les systèmes de combustion, les nouveaux combustibles et les énergies. Ce mouvement stratégique vient renforcer le savoir-faire d'EQUIPCERAMIC ainsi que sa capacité à offrir des solutions complètes et innovantes à ses clients de l'industrie de la brique.

Cette acquisition complète le portefeuille technologique d'EQUIPCERAMIC en intégrant l'expérience et la spécialisation de Beralmar dans l'utilisation de différents combustibles et solutions pour réduire les émissions. Cette avancée complète non seulement les capacités d'EQUIPCERAMIC mais renforce également sa vision de fournir à l'industrie de la brique des outils de pointe pour promouvoir la durabilité et l'efficacité.

Beralmar est depuis des décennies une référence dans le développement de technologies de combustion et de protection de l’environnement et poursuivra son activité en tant qu’organisation spécialisée sous le nom de Beralmar Energies. Désormais, au sein du cluster EQUIPCERAMIC, elle se concentrera exclusivement sur la recherche et le développement de solutions avancées avec des systèmes de combustion et des énergies durables, en préservant son héritage et en promouvant sa contribution au secteur.

EQUIPCERAMIC, n'a pas l’intention d’effacer l’héritage de Beralmar, mais bien au contraire : promouvoir la spécialité qui l’a vu naître et grandir. EQUIPCERAMIC croye vraiment à l’importance de préserver son identité et son approche des innovations technologiques au profit de l’environnement et de l’industrie.

L’intégration de Beralmar Energies au sein de l’écosystème d’EQUIPCERAMIC représente un nouveau chapitre dans l’évolution des deux entreprises, garantissant un avenir plein d’innovations pour que leur clients puissent affronter les nouveaux défis du marché avec confiance et succès. Ce mouvement confirme l’engagement d’EQUIPCERAMIC envers l’excellence, la durabilité et le leadership dans l’industrie de la brique.

À propos d’EQUIPCERAMIC, c’est une entreprise leader mondiale en ingénierie et technologie pour l’industrie de la brique. Avec un parcours remarquable en matière d'innovation et d'excellence opérationnelle, elle propose des solutions intégrales allant de la conception d'usines complètes à la mise en œuvre de processus efficaces et durables. De plus, EQUIPCERAMIC se distingue par son engagement indéfectible envers le PROFESSIONNALITÉ, l'HONNÊTETÉ et son principe ferme de ne jamais abandonner ses clients. EQUIPCERAMIC est conscient que ce type de projets représente des investissements importants pour ses clients et que les délais sont généralement serrés pour commencer à produire le plus tôt possible. C'est pourquoi, ses clients peuvent être sûrs qu'EQUIPCERAMIC sera toujours à leurs côtés face à toute éventualité ou contretemps, aussi bien dans les bons que dans les moments difficiles, travaillant sans relâche pour surmonter tout inconvénient et assurer le succès de leurs projets.

À propos de Beralmar Energies, désormais au sein du Groupe EQUIPCERAMIC, elle continuera à fonctionner comme une entreprise autonome dédiée à la fourniture de systèmes et d'équipements de combustion de haute qualité axés sur la protection de l'environnement et l'innovation technologique. Beralmar Energies est spécialisée dans les technologies de combustion et renouvelables, et met l'accent sur la réduction des émissions et le développement de solutions durables au profit de l'industrie et de l'environnement. Son héritage et sa spécialisation continueront d’être un pilier essentiel pour le développement de technologies qui font la différence dans le secteur.

Ce mouvement confirme l’engagement d’Equipceramic envers l’excellence, la durabilité et le leadership dans l’industrie de la brique au niveau mondial.

Source Beralmar


11/02/2025

Paris mise sur son fleuve pour le transport de ses matériaux de construction

La base logistique fluviale temporaire située quai de Jemmapes à Paris est une première expérimentation pour la livraison des matériaux de construction par le canal plutôt que par voie routière.

 Quai de Jemmapes dans le 10ème arrondissement, la mairie de Paris expérimente actuellement une base logistique fluviale temporaire pour la livraison des matériaux par le canal. 

Objectif : être au plus près des chantiers de voirie conduits dans la capitale. Les premiers résultats d'un dispositif qui permet de réduire le trafic de camions sont attendus cet été, avec la possibilité d'étendre le dispositif sur d'autres points de la ville. Reportage.

Paris est une ville de pavés, et même lorsqu'ils sont dissimulés sous une couche de bitume, ils sont bien présents dans 90% des artères de la capitale. Depuis toujours, ces blocs carrés de granit sont des matériaux en itinérance : enlevés d'une rue, ils sont replacés dans une autre ou dans tout autre espace nécessitant un matériau de chaussée résistant, durable et réemployable quasiment à l'infini.

Source Batiactu par Steve Carpentier

10/02/2025

Un nouveau projet d'échangeur thermique à l'étude dans une usine de Terreal-Wienerberger en Saône-et-Loire

Après avoir racheté le fabricant de tuiles et de briques en terre cuite Terreal au printemps 2024, le groupe autrichien étudie le lancement d'un second échangeur thermique à Chagny, pour récupérer de la chaleur fatale.

En mars 2024, Wienerberger annonçait l'acquisition de Terreal, l'expert des tuiles et briques en terre cuite. Les 17 sites français de Terreal, dont les deux usines de Chagny (Saône-et-Loire), sont alors passés sous le contrôle du groupe autrichien. 

Près d'un an après cette opération, et malgré la crise touchant la construction de maisons individuelles dont dépend fortement le groupe, Wienerberger continue ses efforts pour décarboner ses sites de production.

Source Les Echos

09/02/2025

A lire : le 4ème volume de la collection "Façade en terre cuite"

Le 4ème volume de la collection "Façade en terre cuite : nouvelles expressions" est à retrouver dans le d'a de janvier 2025.

Tous les 2 ans, ce livret vous invite à découvrir une sélection de réalisations qui mettent en œuvre des produits de terre cuite visibles en façade. Ces programmes ont en commun d'avoir trouvé avec ce matériau une solution technique et esthétique.

Réalisé par Tarik Abd El Gaber en collaboration avec Nelly MONTEIL de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques.

Source LinkedIn

08/02/2025

US: La toiture composite, une option durable

Les toitures durables et écologiques méritent d'être examinées de plus près

Lorsqu'il est temps de remplacer un toit, la grande variété d'options peut sembler écrasante. Mais ces dernières années, les toitures composites (également appelées toitures synthétiques) ont gagné du terrain pour une bonne raison. Ces matériaux innovants imitent l'apparence des toits traditionnels (ardoise, bardeaux de cèdre et argile), mais offrent des avantages modernes comme la longévité, la durabilité et un faible entretien. Si vous êtes à la recherche d'un toit qui doit avoir l'apparence et les performances, assurez-vous de prendre en compte les avantages à long terme du composite.

Qu'est-ce qu'une toiture composite exactement ?

La toiture composite est un mélange fabriqué de polymères recyclés (plastiques) et d'autres matériaux avancés. Elles sont conçues pour reproduire l'apparence des types de toitures traditionnels, comme les tuiles en argile naturelle, les toitures en ardoise naturelle et les bardeaux de cèdre, tout en offrant une durabilité et une durabilité supérieures. Brava Roof Tile est l'une de ces marques. Comme l'explique Brian Davis, directeur principal du support de la marque, « Les matières premières sont décomposées, moulées et inspectées pour garantir la cohérence des propriétés physiques et des couleurs, créant des tuiles légères, durables et respectueuses de l'environnement. »

L'un des principaux attraits de la toiture composite est son adaptabilité à différents styles architecturaux. Que vous souhaitiez le charme d'un bardeau de bois ou l'aspect de l'ardoise naturelle sans le poids supplémentaire, les alternatives synthétiques peuvent être la solution idéale.

Avantages de la toiture composite pour les propriétaires

  • Elle est durable. Les tuiles synthétiques sont des matériaux durables, conçus pour résister aux conditions météorologiques difficiles comme les fortes pluies, les vents violents et même la grêle. Elles résistent aux fissures, aux déformations et à la décoloration au fil du temps.
  • C'est un matériau durable. De nombreuses options écologiques utilisent des matériaux recyclables, ce qui en fait une alternative populaire aux matériaux de toiture et de construction traditionnels.
  • Elle nécessite particulièrement peu d'entretien : contrairement aux matériaux naturels, les tuiles synthétiques sont assez faciles à entretenir. Avec un entretien approprié, elles peuvent résister à la moisissure, à la rouille et aux insectes (tout cela est idéal si vous vivez dans un terrain très boisé).
  • Elle est économe en énergie. Les tuiles Brava, en particulier, se distinguent par une réflectivité solaire et une émittance thermique élevées. Cela signifie un transfert de chaleur réduit et des coûts de refroidissement inférieurs. Levez la main si vous avez besoin d'un meilleur contrôle de la température !
  • Elles sont disponibles dans une gamme de styles et de couleurs. Les toitures composites sont disponibles dans une large gamme de couleurs et de finitions. Il n'est pas difficile de trouver quelque chose qui convient à l'esthétique de votre maison.