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28/07/2023

Four de laboratoire avec chauffage mixte hydrogène-gaz naturel par Industrieofenbau Bader & Scheffler pour l'étude de l'effet de l'hydrogène comme gaz combustible sur différentes familles de produits (principalement la céramique)

La société Industrieofenbau Bader & Scheffer GmbH a été chargée de fournir un four de laboratoire. L'équipement a une chambre utile carrée avec une longueur de  500 millimètres. Une particularité est la combustion automatique du mélange hydrogène-gaz naturel. La proportion d'hydrogène dans le mélange de gaz naturel peut être ajustée de manière variable.

Le four de laboratoire est utilisé pour déterminer et rechercher les interactions entre le produit et les différentes atmosphères de gaz combustible et les effets sur les teneurs en eau et en dioxyde de carbone.

La composition du gaz combustible, le pouvoir calorifique souhaité par brûleur et le lambda souhaité peuvent être préréglés par le système de contrôle central.

Des MFC (contrôleurs de débit massique) très précis sont installés à cet effet du côté de l'alimentation en gaz. Une attention particulière a été accordée à la précision de répétition de la génération de gaz mixte.

Pour vérifier la teneur en hydrogène dans le gaz mélangé, un analyseur d'hydrogène est installé en aval de l'unité de mélange. Les fluctuations de la teneur en hydrogène dans l'approvisionnement en gaz naturel, qui sont susceptibles de devenir beaucoup plus importantes à l'avenir en raison de la stratégie hydrogène du gouvernement allemand, sont compensées par cette mesure. La rétroaction de l'analyseur ajuste automatiquement le rapport de mélange de l'hydrogène et du gaz naturel au rapport spécifié. Cela garantit également que les résultats d'analyse restent comparables à l'avenir.

Les brûleurs de WS Wärmeprozesstechnik GmbH sont fournis comme équipement de cuisson. Avec cette série spéciale de brûleurs, entre 0 et 100 % d'hydrogène peuvent être brûlés directement sans aucune modification structurelle.

La quantité d'air variable (spécifiée par la combustion lambda, la composition des gaz et la puissance calorifique) est calculée par le PLC (contrôleur logique programmable) et réglée sur le système sans autre intervention. Afin d'atteindre un haut degré de sécurité, tous les appareils de mesure pour le réglage des débits volumétriques sont conçus de manière redondante.

Dans des conditions oxydantes, des températures de cuisson allant jusqu'à 1300 degrés Celsius sont possibles avec ce système.

Un oxydant thermique directement relié au four nettoie les gaz d'échappement des matières organiques qui s'échappent. Les gaz résiduaires nettoyés sont conduits sur le toit avec un système d'évacuation d'air.

Ce système est complété par un système stationnaire d'analyse des gaz d'échappement de MRU. Toutes les valeurs mesurées pour les oxydes d'azote, le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone et l'oxygène sont enregistrées en continu.

Une interface avec la base de données permet de stocker toutes les données de mesure pertinentes pour la technologie des brûleurs, telles que les débits de gaz, les débits d'air, les valeurs de fumées, etc.

La mise en service du four est prévue pour fin 2023. Les premières expériences sont attendues aux premier et deuxième trimestres 2024. Celles-ci vont également être publiées.

Source Ziegelindustrie International

26/07/2023

CTMNC - Terre crue B2M - Tuiles et Briques

Le projet consacré à la brique de terre crue B2M (Brique-Mortier-Maçonnerie) « Soutien à l’innovation dans la construction bois, biosourcés et géosourcés » a été retenu par l’ADEME et le plan de relance France2030 !

Le comité d’expertise indépendant a souligné l’ambition et la qualité du projet visant à caractériser les briques de terre crue et le mortier de montage depuis la matière première jusqu’au mur, à travers une large variété d’essais (thermique, hydrique, mécanique, feu), le fil conducteur étant de faire le lien entre les essais réalisés à des échelles différentes.

Le projet permettra la validation et l’amélioration de protocoles d’essais spécifiques à la terre crue.

Il est porté par le laboratoire AE&CC de l’ENSAG en partenariat avec le CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction, le CSTB, Equipe pluridisciplinaire CRAterre et 3SR Grenoble. Un projet réalisable grâce au soutien de l’Etat via France2030eu !

Source LinkedIn

25/07/2023

Une source d’idées concrètes des solutions en terre cuite de Wienerberger

Le savoir-faire des solutions en terre cuite de Wienerberger est disponible dans une application digitale, Archisphère, dont l’ambition est de proposer aux architectes une expérience immersive pour les inspirer au travers de réalisations et de l’ensemble des solutions terre cuite proposées pour la façade. 

Archisphère propose une clé d’entrée par la couleur. Ainsi, après avoir sélectionné une teinte parmi les 9 grandes familles de couleurs proposées (blanc, jaune, rouge, violet, bleu, vert, marron, gris, noir), l’outil propose de faire découvrir de grandes photos de très nombreux ouvrages réalisés en brique, tuile ou parement de façade. 

Un filtre peut être utilisé si la solution terre cuite est déjà connue. Chaque référence est proposée en image sous différents angles et à différents moments de la journée pour donner, à grande échelle, les idées les plus représentatives des solutions proposées. 

Ancrée dans le réel, Archisphère permet ainsi de se projeter au travers des mises en œuvre concrètes et de voir précisément tous les détails du produit en situation. Pour permettre d’en savoir plus, chaque référence est renseignée sur sa situation géographique et les acteurs du projet. Tous les trimestres, l’application sera enrichie d’une quinzaine de références mises en photos.

Source Batijournal

La CAPEB et EDILIANS signent un partenariat pour accompagner les artisans dans la rénovation des toitures et l’autonomie énergétique...

La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB), via sa filiale Béranger Développement, annonce ce jour avoir conclu un partenariat avec EDILIANS, acteur du solaire photovoltaïque et de la rénovation énergétique. EDILIANS est engagée dans la recherche de services adaptés aux besoins des entreprises artisanales du bâtiment. Au travers de sa démarche RSE, EDILIANS positionne la toiture au cœur de l’éco-habitat.

Cet accord porte sur un échange de visibilité entre les deux partenaires et vise à développer, via notamment la mise en place de formations, les connaissances et prestations de service des entreprises artisanales du bâtiment sur les solutions innovantes en matière de protection durable de l’habitat proposées par EDILIANS. L’offre actuelle de la société se décline en 7 gammes : tuiles en terre cuite, dispositifs solaires, étanchéité à l’air, isolation de la toiture, accessoires de couverture, façade et évacuation des eaux pluviales.

L’enjeu du partenariat est de permettre le renforcement de l’offre servicielle, pour simplifier le quotidien des entreprises en les aidant :

  • A choisir une solution
  • Dans leur quotidien administratif
  • A vendre
  • A installer (formation/pack...)
  • Dans l’après-vente

Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, déclare : « Nous sommes ravis de nous associer à EDILIANS, qui est un acteur de premier plan du solaire photovoltaïque et de la rénovation énergétique. Ce nouvel accord confirme notre engagement au service d’un habitat plus confortable, sain et durable. Nous devons promouvoir auprès de nos entreprises des solutions d’isolation avancées qui leur permettront de répondre aux grands enjeux de demain ».

Pascal CASANOVA, Président Exécutif EDILIANS Group, ajoute : « C’est avec fierté que nous nous rapprochons de la CAPEB, qui est la première organisation patronale de France, pour accompagner leurs entreprises artisanales adhérentes dans la transition vers un avenir durable ».

Source Andre Sudrie

23/07/2023

Reportage : Dans les coulisses des usines Terreal de Chagny

Il y a quelques jours, France 3 Bourgogne Franche-Comté se rendait au cœur de l'usine Terreal de Chagny 2 pour un reportage dédié au pôle Chagny, composé de deux usines. 

Au total, ce sont plus de 400 tonnes de tuiles qui y sont produites chaque jour puis redistribuées dans un rayon de 250 km.

Découvrez les coulisses des usines de Chagny qui recrutent activement : conducteurs d'installations, techniciens maintenance...

Une vingtaine de postes sont actuellement à pourvoir sur les sites de Chagny 1 et Chagny 2 : https://loom.ly/sXbgy30

Source Terreal

22/07/2023

Terres cuites d'Occitanie: fabrication additive

L'installation progresse. La technologie de fabrication additive choisie (SDM* de 3D Minerals) est en cours d'installation.

Plusieurs éléments clés doivent être désormais maitrisés par l'équipe de Terres Cuites d'Occitanie, et la formation de 3D Minerals a été intense !

(*) SDM= Slurry Deposition Modeling. Cette technologie brevetée unique permet d'imprimer en 3D des pièces de grandes dimensions avec la matière première utilisée par le fabricant.

Source Linkedin

21/07/2023

Autriche: Wienerberger lance la production de briques sans CO2 à Uttendorf grâce à un nouveau four électrique

Le fabricant de briques Wienerberger commencera à produire des briques presque sans CO2 à Uttendorf, en Haute-Autriche, en 2024. L'effondrement de la construction résidentielle a récemment causé des problèmes à l'entreprise.

Des briques sans CO2 seront produites à l'avenir à Uttendorf 

Wienerberger lancera une production de briques pratiquement neutre en CO2 dans son usine d'Uttendorf (Haute-Autriche) en 2024. Le fabricant de briques a annoncé qu'un four électrique à haute température au lieu d'un brûleur à gaz réduirait à l'avenir les émissions de CO2 sur le site d'Uttendorf jusqu'à 90 %. De plus, 30 % d'énergie en moins seraient nécessaires pour la production.

Selon des rapports précédents, l'entreprise avec plus de 200 usines dans le monde investit plus de 30 millions d'euros en Autriche. Le signal de départ pour l'installation du nouveau four électrique sera donné en août et prendra environ douze mois. Jusqu'à 270 tonnes de briques doivent être produites dans l'usine par jour. Les premières briques devraient être fabriquées à l'été 2024, et l'usine sera pleinement opérationnelle à partir de 2025, selon Wienerberger.

"Des performances solides"

L'usine d'Uttendorf est un site de démonstration pour Wienerberger, où le groupe teste de nouvelles technologies en fonctionnement réel. Selon Wienerberger, à l'avenir, elle y utilisera 100 % d'électricité verte, dont une partie proviendra du système photovoltaïque de l'entreprise.

Le groupe de matériaux de construction coté a moins gagné en début d'année. Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) a diminué au premier trimestre 2023 par rapport à la période de l'année précédente, passant de 228,3 millions d'euros à 206,3 millions d'euros. Le produit des ventes est passé de 1,16 à 1,05 milliard d'euros, comme l'a annoncé la société.

"Au premier trimestre 2023, nous avons réussi de manière impressionnante à croître de manière organique malgré la baisse de nos marchés finaux", a déclaré le patron de Wienerberger, Heimo Scheuch, selon l'émission. "Grâce à la combinaison de notre excellente gestion des coûts et de notre politique d'achat efficace, nous avons réussi à contrer l'augmentation de l'inflation des coûts et à maintenir une rentabilité à un niveau élevé malgré la baisse de la demande."

Source IndustrieMagazin


Construction : des matériaux écologiques grâce aux champignons

En quête de solutions pour réduire l’impact environnemental de l’industrie de la construction, des chercheurs ont élaboré une méthode pour produire des matériaux de construction en utilisant des moules tricotés et le réseau racinaire des champignons.

Ces scientifiques ont créé un composite baptisé ‘mycocrete’ dont la flexibilité et la résistance surpassent les alternatives existantes. Cette innovation marque un tournant dans le domaine de la construction écologique.

“Notre ambition est de transformer l’aspect, la sensation et le bien-être des espaces architecturaux en utilisant le mycélium en combinaison avec des matériaux biosourcés tels que la laine, la sciure de bois et la cellulose“, a précisé le Dr Jane Scott de l’université de Newcastle.

Des réseaux racinaires au service de l’écologie

Pour fabriquer des composites à partir de mycélium, élément du réseau racinaire des champignons, les scientifiques mêlent des spores de mycélium à des grains qu’ils peuvent consommer et à des matériaux sur lesquels ils peuvent se développer. Ce mélange est ensuite inséré dans un moule et placé dans un environnement sombre, humide et chaud pour favoriser la croissance du mycélium, qui consolide le substrat.

Ce procédé pourrait offrir une alternative économique et durable au bois, au plastique et à la mousse synthétique.

Néanmoins, la croissance du mycélium nécessite de l’oxygène, ce qui impose des contraintes quant à la taille et la forme des moules conventionnels rigides, limitant ainsi leurs applications actuelles.


“Le tricot est un système de fabrication 3D incroyablement polyvalent“, a déclaré le Dr. Scott. “Il est léger, flexible et formable. Le principal avantage de la technologie du tricot par rapport à d’autres procédés textiles est la possibilité de tricoter des structures et des formes en 3D sans coutures et sans déchets.“

Les textiles tricotés offrent une solution possible : des moules perméables à l’oxygène, qui pourraient passer de souples à rigides au fur et à mesure de la croissance du mycélium. Cependant, ces textiles peuvent être trop souples et difficilement modulables. Pour pallier à cela, les chercheurs ont mis au point un système de production qui maximise le potentiel des formes tricotées.

Une structure autoportante de 1,8 m de haut et de 2 m de diamètre, réalisée en mycobéton BioKnit à l’aide d’un coffrage tricoté. Deux personnes sont assises à l’intérieur. Avec l’aimable autorisation du Centre pour la biotechnologie dans l’environnement bâti

Bâtir le futur avec du mycocrete ?

Après séchage, les échantillons ont été soumis à des tests de résistance en tension, compression et flexion. Les échantillons de mycocrete se sont avérés plus solides que les composites de mycélium conventionnels et ont surpassé les composites de mycélium produits sans forme tricotée.

De plus, le tissu poreux tricoté de la forme offrait une meilleure disponibilité en oxygène, et les échantillons cultivés dedans se contractaient moins lors du séchage, ce qui laisse entrevoir des résultats de fabrication plus prévisibles et cohérents.

“La performance mécanique du mycocrète utilisé en combinaison avec un coffrage tricoté permanent est un résultat significatif et un pas en avant vers l’utilisation du mycélium et des biohybrides textiles dans la construction“, a indiqué encore Jane Scott. “Dans cet article, nous avons spécifié les fils, les substrats et le mycélium nécessaires pour atteindre un objectif spécifique. Cependant, il existe de nombreuses possibilités d’adapter cette formulation à différentes applications. L’architecture biofabriquée pourrait nécessiter une nouvelle technologie de machines pour faire entrer les textiles dans le secteur de la construction.“

L’équipe a également réussi à construire un prototype de structure de preuve de concept plus grand appelé BioKnit – un dôme autoportant complexe construit en une seule pièce sans joints qui pourraient constituer des points faibles, grâce à la forme tricotée flexible.

La recherche a été menée par une équipe de concepteurs, d’ingénieurs et de scientifiques du groupe de recherche sur les textiles vivants, qui fait partie du Hub for Biotechnology in the Built Environment de l’université de Newcastle, financé par Research England.

Source Enerzine

20/07/2023

CO2: Heidelberg Materials annonce le lancement du premier projet majeur en France de séquestration « on shore » du carbone par minéralisation dans sa cimenterie de Ranville (Calvados)

Un projet innovant de recyclage en boucle fermée qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de l’entrée en vigueur de la REP PMCB (responsabilité élargie du producteur des produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment)

  • 500 000 tonnes de béton de déconstruction recyclées par an
  • 1er projet d’ampleur de séquestration carbone par minéralisation en France
  • Un potentiel de réduction de 20% des émissions de CO2 de la cimenterie de Ranville

Dans le cadre de sa stratégie de décarbonation, Heidelberg Materials France annonce un projet de recyclage en boucle fermée, basé sur la valorisation par carbonatation accélérée de fines de béton recyclé, obtenues grâce à une technologie de séparation sélective des bétons de déconstruction.

Ce projet, dénommé CIRCO2BETON®, est soutenu par le Programme d’investissement d’avenir opéré par l’Agence de la transition écologique (ADEME). La Région Ile-de-France, au travers son dispositif zéro-déchet et économie circulaire, apporte également son soutien à la technologie de séparation sélective qui sera installée à Achères, dans les Yvelines.

Pour Bruno Pillon, Président des activités France d’Heidelberg Materials, « ce projet témoigne de notre conviction que le renforcement de l’économie circulaire constitue un levier majeur de décarbonation de l’industrie des matériaux de construction par séquestration du carbone sur nos territoires. C’est une première en France ».

Mélanie Shink, responsable stratégie d’Heidelberg Materials France, précise « les bétons de déconstruction sont aujourd’hui utilisés dans les travaux routiers. Notre ambition avec CIRCO2BETON® consiste à valoriser par carbonatation accélérée les fines de béton recyclé dans le procédé cimentier en s’appuyant sur une technologie avancée de séparation sélective des constituants du béton depuis notre site d’Achères dans les Yvelines. Celles-ci seront ensuite totalement réincorporées dans de nouvelles formulations de ciment bas carbone, en remplacement du clinker, dans notre cimenterie de Ranville. En contrepartie, les granulats recyclés, une fois dénudés de leur gangue cimentaire, seront de meilleure qualité et plus faciles à réincorporer dans de nouveaux bétons ». 

Pour Jacques Barret, directeur de la cimenterie Heidelberg Materials de Ranville, « CIRCO2BETON® est une chance pour notre cimenterie et pour le territoire Normand. Nous allons développer à partir de notre site un projet pionnier en France qui permettra de diminuer significativement nos émissions de CO2. »  

Le projet démonstrateur CIRCO2BETON® s’inscrit dans le cadre des engagements du Contrat Stratégique de Filière Industries pour la Construction (CSF-IPC) et du projet structurant Bâtiment et Territoires « Zéro-Déchet ». Il s’inscrit également dans le cadre du Contrat Stratégique de Filière Solutions Industrie du Futur (CSF-SIF) en tant que projet structurant inter-filières pour initier de nouvelles utilisations de l’offre.

CIRCO2BETON® illustre la volonté du groupe Heidelberg Materials de faire du recyclage un levier de décarbonation du ciment et de préservation des ressources naturelles en favorisant l’éco-conception par la maîtrise complète du cycle de vie du matériau. Cet investissement est en ligne avec l’objectif de réduction des émissions de CO2 de 47 % par tonne de ciment en 2030 par rapport à 1990.

Sous réserve de l’obtention des financements nécessaires, l’objectif est de lancer la construction des pilotes industriels en 2024 pour une première phase de production dès 2025.

Source Batipresse

19/07/2023

Chaleur renouvelable : exploiter les gisements solaires et industriels

Alors que la biomasse fait l'objet de tensions, les réseaux de chaleur doivent envisager de nouvelles sources d'énergie pour se verdir et s'étendre. Si des freins persistent, certains passent le cap et diversifient leur approvisionnement.

Chaleur renouvelable : exploiter les gisements solaires et industriels

Souvent envisagé dans le cadre des stratégies d'atteinte de la neutralité carbone, le recours massif à la biomasse est de plus en plus décrié aux échelles nationale et européenne. Tensions sur la ressource, sur les prix, compétitions d'usage, reconstitution des stocks carbone et impacts du changement climatique conduisent à revoir ses objectifs de développement à la baisse, voire d'envisager des plafonnements.

Alors que la dernière Stratégie nationale bas carbone visait un objectif de production d'énergie à partir de biomasse de 450 térawattheures (TWh) en 2050, de nombreux acteurs ont jugé ce chiffre trop optimiste, tablant plutôt sur une fourchette entre 270 et 380 TWh (France Stratégies, Ademe, Afterres…).

Biomasse : diversifier les ressources locales

Le Syndicat départemental de traitement des déchets ménagers (Syded) du Lot a diversifié les ressources en biomasse pour alimenter la quinzaine de réseaux de chaleur du département, afin de ne plus dépendre qu'à 27 % des plaquettes forestières. Fort de sa présence sur tout le territoire, il a identifié plusieurs gisements qu'il mobilise désormais pour fabriquer son propre combustible : palettes et cagettes (13 %), déchets verts des particuliers (13 %), agriculture (40 %), débroussaillage lié au plan de lutte contre les incendies (10 %). Des ressources qui n'étaient pas valorisées jusque-là et qui permettent aux réseaux de ne pas trop souffrir de la hausse des prix actuelle sur le bois.

 En 2020, la biomasse représentait 65 % de la chaleur renouvelable produite en France, soit près de 100 TWh. Les réseaux de chaleur se sont fortement appuyés sur cette ressource pour se verdir, via l'installation de chaufferies à biomasse. Cette ressource représente désormais un quart de la chaleur distribuée par réseaux et près de la moitié si l'on ne prend en compte que les petits et moyens réseaux. Mais, aujourd'hui, face aux tensions sur la ressource et aux questions d'acceptabilité, de nombreux gestionnaires de réseaux regardent vers d'autres sources de chaleur : la géothermie (qui fait l'objet d'une priorité du Fonds chaleur cette année), le solaire thermique ou encore la récupération de chaleur fatale. L'idée étant de réserver le recours à la biomasse aux réseaux ne disposant pas ou peu d'autres sources locales.

Solaire thermique : des freins à lever

Le solaire thermique est souvent envisagé pour assurer les besoins en chaleur du réseau, hors période hivernale. Lorsque les chaufferies à biomasse sont éteintes en fin d'hiver, le gaz est en effet souvent sollicité pour assurer les besoins en eau chaude des usagers.

La ville de Pons (Charente-Maritime) s'appuie ainsi, depuis 2021, sur une centrale solaire thermique de 1 800 m2 (1,5 mégawatt thermique - MWth) et 500 m3 de stockage journalier pour assurer ses besoins estivaux. Un gigawattheure (GWh) de chaleur solaire est livré chaque année.

Narbonne a fait également ce choix, en 2021, lors de l'extension de son réseau et pour répondre à ses besoins estivaux. Près de 3 200 m2 de panneaux ont été installés, fournissant une eau entre 70 et 80 °C de mai à septembre, soit 75 % des besoins durant cette période. Pour atteindre ce chiffre, un stockage de 1 000 m3 a été ajouté au dispositif, permettant de fournir le réseau en chaleur pendant un à trois jours, en cas de mauvais ensoleillement.

Aujourd'hui, seule une poignée d'installations solaires a été développée sur les réseaux français. Plusieurs raisons l'expliquent. Tout d'abord, le foncier nécessaire à proximité des besoins n'est pas toujours disponible. « Les capteurs font 16 m2 et pèsent 30 kg au mètre carré, explique Claire Dutilleul, chef de projet chaleur renouvelable chez Newheat, qui a réalisé les installations de Pons et Narbonne. Il est donc difficile de trouver des toitures adaptées à ce poids, les installations sont au sol. »

Par ailleurs, le solaire thermique est « particulièrement performant sur des régimes à basse température, poursuit l'experte. Or, de nombreux réseaux ont des températures de consigne plus élevées en hiver ». Il faut alors ajouter des pompes à chaleur pour rehausser les niveaux de températures. Enfin, le solaire produit plus en été alors que les besoins en chaleur sont plus importants l'hiver.

Solution : développer le stockage intersaisonnier, comme l'ont déjà expérimenté l'Allemagne ou les Pays-Bas. Il s'agit de stocker la chaleur dans d'énormes piscines olympiques recouvertes d'une couche isolante, ou dans d'anciennes cavernes ou mines. Absolar envisage une autre piste : stocker la chaleur en souterrain grâce à l'inertie des roches, via des sondes géothermiques. Un démonstrateur teste cette technique depuis juin 2022, à Cadaujac (Gironde), pour approvisionner un lotissement. Soixante forages à 30 mètres de profondeur permettent de stocker jusqu'à 10 000 m3. Cette technique permettrait également de récupérer et stocker la chaleur fatale, selon son concepteur Hervé Lautrette.

Récupération de chaleur fatale : l'exemple des centres de données

Car la chaleur fatale est également un gisement insuffisamment exploité. Il pourrait représenter jusqu'à 170 TWh en France. De nombreux réseaux de chaleur urbains valorisent déjà la chaleur des unités d'incinération de déchets ou de stations d'épuration des eaux usées. Mais la valorisation de la chaleur fatale provenant d'industries ou d'autres activités est encore balbutiante. Dunkerque récupère par exemple la chaleur de la sidérurgie pour son réseau, Issoire celle issue de la production d'aluminium.

Mais difficile, souvent, de faire converger gisements et besoins. Le stockage journalier et/ou intersaisonnier répond en partie à cette question. Reste celle de la localisation de la production de chaleur fatale, par rapport aux lieux de consommation.

Le réseau de chaleur de Plaine commune (Seine-Saint-Denis) valorisera, à partir de 2024, la chaleur d'un cente de données installé par Equinix. « Lors du projet d'extension de cette unité, le syndicat a mis comme condition la mise à disposition gratuite de la chaleur durant la durée d'amortissement des investissements (quinze ans) », raconte Laurent Monnet, président du Syndicat mixte des réseaux d'énergie calorifique (Smirec). La chaleur produite lors du refroidissement de l'équipement alimentera une zone d'activité de 200 000 m2 en développement et le projet de centre aquatique olympique. La chaleur fournie sera à 28 °C toute l'année. Trois pompes à chaleur viendront faire grimper la température à 65 °C pour desservir les usagers.

« Les nouveaux data centers ont des régimes de températures plus élevés que les installations précédentes », souligne Laurent Monnet. Selon lui, au moment où de nombreuses demandes de permis de construire sont déposées en France pour ces installations, les collectivités ont une carte à jouer pour développer ce gisement de chaleur à bon escient. Ces contrats posent cependant « des questions sur la disponibilité de la chaleur et la durée des contrats. Des pénalités peuvent être mises en place en cas de non-fourniture. Un appoint de secours est également nécessaire, comme la biomasse », précise le président du Smirec.

Des pistes pour intégrer de nouvelles sources de chaleur

D'autres pistes sont envisagées pour mieux intégrer ces sources de chaleur et/ou mieux les partager. La modification des régimes de chaleur des réseaux en est une, l'interconnexion de ces derniers en est une autre. L'amélioration de la connaissance des besoins des usagers et la décentralisation de la distribution, via des pompes à chaleur, font également partie des solutions. Celles-ci permettent également un écrêtage de la demande à certains moments, en effaçant certains consommateurs.

Source Actu-Environnement par S. Fabrégat

18/07/2023

Le fabricant allemand de matériaux de construction Steico devient irlandais - Kingspan prend la majorité des parts

Le groupe allemand de matériaux de construction Steico appartiendra désormais au groupe Kingspan. Schramek GmbH, actuellement propriétaire majoritaire avec 61,1 pour cent, a signé un accord avec son collègue irlandais du secteur pour la vente de 51,0 pour cent des actions de Steico, a annoncé le groupe allemand lundi soir. Les 10,1 pour cent restants resteront dans un premier temps entre les mains de Schramek. Grâce à la coopération avec Kingspan, Steico s'attend à des effets de synergie durables dans le développement du marché ainsi qu'à des impulsions essentielles pour la poursuite de sa croissance.

Par mesure de précaution, il est précisé que la vente de la majorité des parts de la société

Steico n'entraîne pas la nécessité d'une offre publique d'achat concernant les actions restantes, a-t-on ajouté. La raison en est que Steico est négocié sur le marché libre et que, par conséquent, les dispositions de la loi sur les acquisitions de titres et les OPA n'est pas applicable. 

Néanmoins, dans une première réaction, les actions Steico ont augmenté de plus de six pour cent sur la plateforme de négociation Tradegate par rapport au cours de clôture du marché principal Xetra./he

Source ZoneBourse

17/07/2023

L'entreprise de Haute-Vienne RTS (Refractory Thermic Service) fait des fours avec succès

L’entreprise RTS, installée dans la zone artisanale de La Plaine à Boisseuil, préserve et développe un savoir-faire rare dans la réalisation de fours industriels.

Peu de traces sur Internet et, c’est un signe qui ne trompe pas, aucune trace dans les archives du Populaire du Centre : Refractory Thermic Service est peu connue, mais gagne à l’être. Elle est de ces PME discrètes dont le savoir-faire laisse le visiteur pantois.

Refractory Thermic Services, RTS pour les intimes, a été créée en 2015 et œuvre depuis la zone de la Plaine, à Boisseuil. Elle conçoit, fabrique, installe et maintient des fours industriels. Et son créateur, Laurent Bonnet, le dit sans ambages : RTS ne fait pas dans le bas de gamme. "On est cher, mais on fait des fours pour 30 ans".

RTS est au four industriel ce que les bâtisseurs d’antan étaient à la construction : "Je veux continuer à monter des cathédrales", dit sans forfanterie, mais avec amour du métier, le chef d’entreprise.

Savoir-faire unique

Ancien du fabricant de fours Coudamy, Laurent Bonnet a "posé des briques dès l’âge de 17 ans". Aujourd’hui, sa jeune entreprise travaille pour les secteurs de la porcelaine, de la briqueterie, de la tuilerie, de l’aéronautique, du médical… Elle n’emploie que huit personnes, mais dispose d’un savoir-faire qu’aucune filière de formation ne propose.Entreprise Refractory Thermic Service

"Ce n’est pas écrit dans les livres, explique Laurent Bonnet à propos des techniques de son métier. Moi, ce sont des anciens compagnons qui m’ont formé." Le savoir-faire de l’équipe lui permet de répondre à des demandes complexes et variées, du four "taille boîte à chaussure à celui de 20 mètres de long". C’est ce dernier qui est en cours de conception par le bureau d’études interne.

Au degré près

Laurent Bonnet est toujours en quête d’améliorations, de nouveautés, pour répondre aux demandes de clients qui veulent des fours qui cuisent de 200 à 1.850 °C, "parfois avec des exigences au degré près". RTS doit s’adapter aux process de production de ses clients, au gaz ou à l’électricité. Parfois même au bois, quand il s’est agi de restaurer et d’entretenir les fours à bois de la Manufacture de Sèvres.

RTS fabrique les moules dans lesquels est coulé un béton spécifique, fabrique les pièces du four, réalise l’enveloppe réfractaire, le châssis métallique, crée les postes de commande… Suivant sa taille, le four est monté à blanc dans l’atelier, redémonté puis remonté, et mis en marche, chez le client.

Et "la demande est énorme" explique Laurent Bonnet, qui parle d’embauche, de formation, d’agrandissement pour faire face aux commandes potentielles. Preuve que lorsque la réputation se construit sur la qualité, le savoir-faire et la durabilité du produit, la discrétion n’est pas un problème. 

Source Le Populaire par Jean-Louis Mercier


16/07/2023

Indices du coût des matériaux de construction : la promesse des Assises du BTP a-t-elle du plomb dans l’aile ?

Saisie par Bercy, l’Autorité de la concurrence a rendu un avis, publié le 5 juillet, concernant le dispositif expérimental de suivi de l’évolution des coûts pour les matériaux de construction sur lequel planchent la Médiation des entreprises et l’Insee. L’Autorité estime que le projet « comporte des incertitudes et des risques », et recommande de l’améliorer ou d’envisager des solutions alternatives. La Médiation entend retravailler le dispositif pour répondre à ces objections.

Pour mémoire, le dispositif, promis en septembre 2022 dans le cadre des Assises du BTP, avait été lancé fin janvier sous l’égide de la Médiation des entreprises et sa mise en place confiée à l’Insee. Une liste de vingt matériaux prioritaires car les plus utilisés et les plus en tension avait été définie avec les fédérations du BTP, à charge pour l’Insee de constituer des indicateurs de coût en collectant des informations fournies sur la base du volontariat par les industriels.

Si Bruno Le Maire avait souhaité qu’au moins un premier indice soit publié en avril, tel ne fut pas le cas, la récolte de données suffisamment représentatives s’avérant complexe. Et sur demande de l’Association française des Industries des produits de construction (AIMCC), le ministre a saisi en urgence, le 24 avril, l’Autorité de la concurrence de ce dispositif de suivi des coûts. L’avis rendu le 30 mai, mais diffusé seulement le 5 juillet, n’est guère rassurant quant à l’aboutissement du projet : il confesse que « l’Autorité s’interroge sur le recours au volontariat des professionnels, qui a, au cas présent, conduit à un faible nombre de réponses et, de ce fait, à des résultats peu significatifs ».

Ce 11 juillet, Benoît Cœuré, lors de la conférence de presse sur le rapport annuel 2022 de cette instance, qu'il préside, a commenté l'avis en soulignant que si l'idée de départ semble positive, « en ce qu'elle permet aux clients d'avoir des informations sur la justification ou non des hausses de prix », sa mise en oeuvre pose problème « car l'on parle de secteurs très concentrés, et si l'on donne des coûts matériau par matériau, on révèle des informations sur les politiques de prix des entreprises ! ».

Cinq familles critiques, six postes de dépenses

Dévoilant un peu plus la méthodologie envisagée, l’avis explique que « les producteurs sélectionnés par l’Insee dans chaque catégorie devaient […] transmettre, sur une base volontaire, un fichier spécifiant la répartition de leurs coûts entre six postes de dépenses [matériel (K), travail (L), énergie (E), matériaux (M), services (S) et transports (T)] ».

Les catégories retenues étaient les suivantes :

- pour le bâtiment : béton prêt à l’emploi, acier, panneaux OSB 10, tuiles, pompes à chaleur, profilés en aluminium, profilés en PVC, bois de structure (charpente et/ou ossature), produits en verre, robinetterie, laine de verre ;

- pour les travaux publics : tubes-tuyaux en matière plastique, plaques-feuilles-tubes et profilés en matière plastique, sables et granulats, ciment-chaux et plâtre, travaux de fonderie de fonte, tubes-tuyaux et profilés creux en acier, barres crénelées ou nervurées pour béton armé, fils et câbles d’énergie, appareils d’éclairage électriques.

Et parmi ces familles, Bercy avait demandé à l’Insee de cibler cinq familles critiques : le béton prêt à l’emploi, l’acier, les panneaux OSB, les tuiles et les pompes à chaleur.

343 entreprises interrogées

343 entreprises ont été contactées par l’Insee, avec plusieurs relances compte tenu du peu d’informations recueillies pour certaines familles de produits. 11% seulement d'entre elles ont répondu à l’Institut. Et l’Autorité de la concurrence rapporte que « les règles d’agrégation et d’anonymisation mises en place par l’Insee ont conduit à limiter le résultat final à quatre au lieu des vingt familles de produits envisagées » : le bois de structure (charpente et/ou ossature), les profilés en aluminium, les sables et granulats et les travaux de fonderie de fonte – soit aucune des cinq familles jugées prioritaires par le ministère.

« Favoriser des collusions tacites ou des ententes »

Et l’Autorité de rappeler : « Le partage d’informations relatives à la structure et au niveau des coûts, même passés, entre concurrents, peut favoriser des collusions tacites, ou des ententes anticoncurrentielles. Lorsque les données sont agrégées, le niveau d’agrégation doit […] être suffisant pour qu’il soit impossible d’identifier directement ou indirectement les stratégies concurrentielles des concurrents, en particulier dans les secteurs oligopolistiques ».

Or, relève le gendarme de la concurrence, l’expérimentation pourrait en l’état « conduire à la possibilité d’identifier les données individuelles des entreprises, au moins pour les familles de produits suivantes : panneaux OSB (quatre entreprises interrogées) ; laine de verre (six) ; barres crénelées ou nervurées pour béton armé (six) ». Conclusion : il est fortement recommandé au gouvernement d’ajuster et préciser le dispositif, et s’il souhaite le pérenniser, de le faire évoluer vers un mécanisme « doté d’un caractère impératif ».

Les préconisations de l'Autorité

Au rang des précisions à apporter, l’Autorité estime qu’il faudrait clarifier les objectifs du dispositif côté entreprises du BTP : améliorer la prévisibilité des prix des matériaux, ou simplement suivre l’évolution des coûts des intrants pour expliquer aux clients finals les hausses de leurs propres prix ? Ce qui pose aussi la question de son utilité en sus des index BT/TP déjà existants. Les autres interrogations portent sur la temporalité du recueil des données, sur l’exclusion des fabricants de matériaux étrangers, et sur la liste des catégories de produits initialement définie – sans doute à revoir.

Quant à l’avenir du dispositif, l’Autorité préconise plutôt « de construire et prévoir dans la loi ou par voie réglementaire un véritable indice, qui aurait plus de sens en termes de représentativité et serait, en outre, susceptible de soulever moins de difficultés au regard du droit de la concurrence ». Et glisse l’idée au gouvernement de « confier à l’Inspection générale des finances une mission portant sur la hausse des prix des matériaux de construction, ainsi qu’il l’a fait en juillet 2022 sur la chaîne de valeur des produits alimentaires du quotidien, ce qui a donné lieu à un rapport rendu en novembre 2022 qui a permis d’améliorer la compréhension des coûts et des marges dans ce secteur ».

Remettre sur le métier

Contacté par « Le Moniteur », Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, se montre toutefois rassurant. « Nous avons pris connaissance de l'avis de l'Autorité, qui nous demande de préciser le dispositif. Nous allons le faire, avec les parties prenantes et le cabinet du ministre de l'Economie, qui sera le seul décisionnaire. Cela va, certes, prendre un peu plus de temps que prévu. » Quant au manque de participation des industriels à la collecte des informations : « Pourquoi ne pas répondre ?", lance-t-il.

* Avis 23-A-06 du 30 mai 2023 relatif à la mise en place d’un dispositif de suivi de l’évolution des coûts pour les matériaux de construction

Source Le Moniteur par Sophie d'Auzon avec Isabelle d'Aloia

15/07/2023

Renodays : Edilians va porter l'intérêt de la toiture dans la rénovation énergétique

À quelques mois du lancement du salon Renodays, le groupe Edilians, fabricant de tuiles terre cuite, affiche son objectif : promouvoir l'importance de la toiture durable pour répondre aux enjeux de rénovation énergétique performante. Entretien avec Olivier Delattre, directeur du pôle Edilians Energie Environnement.

Pourquoi avoir décidé de participer aux Renodays ? 

Olivier Delattre : On a décidé de participer au Renodays car nous sommes l'un des leaders européens de la toiture durable, et la toiture est un élément clé de l'enveloppe. Une toiture qui est rénovée aujourd'hui doit l'être pour contribuer aux objectifs de rénovation énergétique et climatiques.   

A quel défi aujourd'hui doit répondre la terre cuite ?

Olivier Delattre : Pour répondre aux enjeux de rénovation énergétique en termes de confort thermique, on a d'abord un plan extrêmement ambitieux de décarbonisation de nos process industriels. Notre rôle est aussi de s'assurer de mettre en place des solutions qui correspondent à un éco habitat, en proposant des systèmes de toitures complets, garantis, résilients au changement climatique, qui permettent d'avoir un habitat sain et confortable, et bien isolé. 

Rénovation globale ou rénovation par gestes ? 

Olivier Delattre : On ne peut pas bien traiter la rénovation énergétique si on ne commence pas par l'enveloppe et dans l'enveloppe du bâtiment, la toiture est l'un des éléments clés, notamment parce que 30% des déperditions énergétiques passent par la toiture.

Donc il faut une toiture étanche à l'air, il faut une toiture bien isolée, il faut traiter la toiture comme un système complet. Et aujourd'hui quand on rénove une toiture, c'est une toiture qui sera toujours en place en 2050. C'est très important d'intégrer dans la rénovation de toiture ce concept de rénovation performante, d'inscrire la rénovation de toiture dans un parcours de rénovation performante globale, soit en une fois, soit par étape.

Il faut également qu'il y ai des habitats qui produisent de plus en plus leur propre énergie. En tant qu'acteur du solaire qui propose des solutions photovoltaïques pour les toitures, cela fait sens quand il y a une rénovation de toiture, de s'assurer qu'elle est bien isolée, qu'elle est bien ventilée, qu'elle est bien étanche à l'air, mais également qu'elle est durable, dans le sens résiliente au changement climatique.

Quelles solutions allez-vous mettre en avant sur le salon Renodays ?

Olivier Delattre : On a des évolutions de gamme sur le solaire qu'on va pouvoir présenter. On va également remettre en avant toute notre offre produits système et notre gamme de services pour accompagner l'ensemble de la filière sur ces enjeux de toiture durable. L’enjeu c’est vraiment de passer ce message : qu'est-ce qu'un éco habitat ? Une rénovation énergétique de l'habitat performante ? Quelle est l'importance de la toiture là-dedans ? Quelles solutions Edilians propose et comment on vous accompagne, vous les profesionnels du secteur, pour faire que chaque rénovation de toiture s'inscrive dans un parcours de rénovation performante.

Comment ces professionnels peuvent encore se former et se perfectionner à la rénovation énergétique ?

Olivier Delattre : Il y a encore besoin de beaucoup de formations, car le monde de la construction est un monde qui a énormément d'acteurs et beaucoup de PME, c'est très diffus et il y a une vraie mutation des métiers. Si je prends un expert de la toiture aujourd'hui, finalement c'est un expert qui doit aller bien au-delà du savoir-faire de la pose d'une tuile. Il doit bien maîtriser la ventilation, l'étanchéité à l'air, l'isolation, le solaire en toiture... C'est une palette de compétences extrêmement vaste et c'est notre responsabilité d'industriel d'accompagner la filière sur ces sujets là.

Par quels moyens les politiques publiques peuvent elles encourager cette transition là, selon vous ?

Olivier Delattre :  Il y a beaucoup de freins aujourd'hui à la rénovation performante, essentiellement parce que beaucoup de particuliers ne savent pas vraiment comment s'y prendre. Le parcours de la rénovation énergétique reste très complexe, il y a des multiples dispositifs d'aide, mais ils ne sont pas forcément toujours très lisibles, très compréhensibles. Les règles du jeu ne sont pas toujours faciles à comprendre pour pouvoir toucher ces aides et quelquefois, il y a des délais assez importants pour les toucher.

La rénovation énergétique performante, faire passer une épave énergétique d'une classe F ou G à une classe A ou B, c'est un investissement important, que les ménages modestes et très modestes ne peuvent pas forcément réaliser si ils n'ont pas des aides substantielles et s'il n'y a pas un vrai accompagnement au financement. Alors oui, les financements se développent, il y a encore les prêts à taux zéro, mais ils sont encore trop peu utilisés et pas encore assez bien distribué par tous les organismes de financement.

Puis, il y a beaucoup d'informations contradictoires qui existent. On entend le gouvernement qui supporte le mono geste, puis on entend qu'il faut d'abord rénover l'enveloppe. Finalement, ce sont des messages qui peuvent être complémentaires mais qui peuvent aussi être contradictoires. Donc je pense que le particulier est un peu perdu, et peut se sentir bien seul au moment de prendre sa décision sur ce qu'il faut faire.

Il faut des événements comme Renodays pour avoir un discours unifié entre ce qui est porté par la puissance publique et ce qui est porté par l'ensemble des acteurs et de l'écosystème qui aident et qui délivrent cette rénovation énergétique.

Source Batiweb par Marie Gérald

14/07/2023

Flines-lez-Râches: L’innovation, moteur de la croissance de la briqueterie du Groupe Wienerberger

Sur la commune de Flines-lez-Râches, dans le Douaisis, se cache l’une des plus importantes briqueteries de la Région fondée il y a bientôt 90 ans. Reportage au sein de l’usine nordiste du Groupe Wienerberger.

Stéphane Ladent (à gauche), directeur de l’usine du Groupe Wienerberger à Flines-lez-Râches.

L’histoire de la briqueterie de Flines-lez-Râches démarre en 1936 avec l’ouverture d’une carrière d’extraction de sable qui diversifie son activité, à partir de 1958, dans la production de briques avec l’argile comme matière première. Dix années plus tard, la briqueterie Bar se dote d’un four tunnel propice à accélérer son développement pour devenir au fil des années un acteur majeur du marché. 

Source la Gazette Nord Pas de Calais

13/07/2023

Allemagne: Keramischer OFENBAU remporte le prix du commerce extérieur de Basse-Saxe

Le prix récompense les performances exceptionnelles sur le marché international réalisées par le fabricant allemand de fours à céramique à haut rendement.

Keramischer OFENBAU (KOG), l'un des principaux fabricants allemands de fours à céramique à haut rendement, a reçu le prix du commerce extérieur de Basse-Saxe pour ses excellentes performances sur les marchés internationaux.

Olaf Lies, le ministre régional de l'Économie, des Transports, de la Construction et de la Numérisation, a remis le prix aux directeurs généraux de l'entreprise Thomas Alten et Dave McGuinness lors de la Journée du commerce extérieur de Hannover Messe en avril.

Keramischer OFENBAU l'a emporté sur les autres candidats en raison de ses performances exceptionnelles sur un certain nombre de marchés étrangers, en grande partie grâce à la haute efficacité énergétique de sa gamme de fours à gaz, électriques et 100 % hydrogène pour la cuisson des tuiles, sanitaires, vaisselle. et céramiques techniques. Keramischer OFENBAU n'a cessé d'investir ces dernières années dans l'innovation pour améliorer le niveau d'excellence de ses solutions, notamment la technologie EnerViT qui permet des économies d'énergie allant jusqu'à 50%.

Malgré l'environnement macroéconomique difficile, l'entreprise a non seulement maintenu sa position mondiale, mais a même réussi à l'améliorer, à surmonter les difficultés de la chaîne d'approvisionnement et à se révéler un partenaire solide et fiable.

Source CeramicWorldWeb


12/07/2023

Avec son offre globale de tuiles et écrans de sous-toiture EDILIANS participe à l’esthétique et à la performance de l’un des ilots de la ZAC Bastide Niel à Bordeaux

Créée sur les vestiges de la caserne Niel et sur les friches ferroviaires pour renforcer le centre- ville de Bordeaux, la ZAC Bastide Niel s’étend sur un terrain d’environ 35 ha sur la rive droite de la Garonne. Avec pour objectif d’obtenir le label « éco-quartier », ce projet urbain composé de 128 ilots associe performance énergétique, faible impact environnemental et respect de l’identité architecturale du site. A cette fin, il fait notamment appel à des matériaux qui font écho au Bordeaux historique et recourt à 100% d’énergie renouvelable.

Avec 3.500 m2 de tuiles Diamant Huguenot coloris argentique en toiture et bardage, ainsi que 900 tuiles Solaire Max d’EDILIANS, l’ilot B107 qui accueillera des logements sociaux conçus par le groupement Delta Construction/BPM Architectes, répond en tous points au cahier des charges défini par Bordeaux Métropole Aménagement et l’équipe de maîtrise d’œuvre MVRDV.

Un bâtiment remarquable, repère du nouveau quartier

Pour chaque ilot de la ZAC Bastide Niel, le cahier des charges défini par Bordeaux Métropole Aménagement et l’équipe de maîtrise d’œuvre MVRDV imposait, entre autres, une forme précise de l’enveloppe des bâtiments, avec des points altimétriques à respecter.

Situé en limite de la ZAC, le projet imaginé par le groupement Delta Construction/BPM Architectes s’étend sur une parcelle triangulaire exploitée au maximum afin d’y réaliser au sein d’un seul bâtiment trois entités bien distinctes, séparées les unes des autres dans leur fonctionnement par des joints de dilatation :

  • un centre d’accueil pour demandeurs d’asile R+3 d’une capacité de 31 logements de 1 à 5 pièces,
  • une résidence étudiante de 52 logements en accession libre R+7, de 1 à 3 pièces,
  • une résidence sociale étudiante R+6 de 158 chambres, gérée par Domofrance.

Répondant à la norme RT2012 -20%, l’ouvrage avec ses façades concaves se distingue par sa volumétrie asymétrique dont l’un des points culminants atteint près de 40 m de hauteur. L’ensemble revêt ainsi une identité remarquable qui est renforcée par la présence en toiture et en façade de tuiles terre cuite Diamant Huguenot coloris argentique d’EDILIANS.

Une tuile à facettes qui participe à l’identité singulière de l’ilot

Parmi les contraintes de conception exigées par le cahier des charges de l’écoquartier Bastide Niel figurait l’utilisation du même matériau en façade et en couverture. BPM Architectes s’est naturellement dirigé vers de la tuile terre cuite avec, pour palier à la fragilité de ce type de produit en rez-de-chaussée, la création d’un soubassement en béton préfabriqué gris.

Si la solution envisagée au départ était une tuile plate émaillée, la Diamant Huguenot avec sa surface multifacettes qui favorise les jeux subtils de lumière a finalement remporté tous les suffrages. Comme le souligne Anaïs Villalba de BPM Architectes “selon la lumière et les conditions météorologiques, le gris argenté offre des variations de couleurs tout au long de la journée. Les 5 facettes de la tuile brillent d’une manière très différente et cela nous a vraiment séduit”. Au delà de cet aspect esthétique unique, elle possède une importante inertie thermique et une résistance mécanique incomparable, gage de pérennité. Et ce d’autant plus « qu’afin d’accompagner BPM Architectes et lui donner la garantie maximum d’une tuile robuste, Edilians a procédé à tous les essais pour qu’elle bénéficie d’un classement Q3 de résistance aux chocs pour une pose en bardage » indique Eric Lebeau, Directeur National de la Prescription d’Edilians.

Quant à la mise en œuvre de cette tuile à emboitement aux dimensions hors tout de 30,4×45 cm, « au-delà du volume et de la quantité à poser, c’est surtout l’architecture singulière du bâtiment avec ses façades et chéneaux en courbe ainsi que sa pente de toiture à 45° qui ont représenté un véritable défi » explique Mathieu Messager de Pyrénées Charpente. C’est la raison pour laquelle l’entreprise s’est entourée des compétences d’un sous-traitant pour la mise en œuvre de la couverture sur corde tendue après avoir réalisé, au préalable, l’étanchéité des rampants à l’aide de l’écran de sous-toiture Edilians Aero 2 .

L’énergie solaire pour combler une partie des besoins en électricité de la ZAC

L’écoquartier Bastide Niel souhaitant privilégier une énergie locale et renouvelable et réduire les émissions de gaz à effet de serre, une production photovoltaïque minimum de 77.000 Kw/h par an était exigée pour chaque ilot. Pour y répondre, BPM Architectes a retenu les tuiles Solaire Max d’Edilians.

Disposant exactement du même pureau (340 à 440 mm) que la tuile Diamant et dotées d’un châssis aluminium qui vient se positionner directement sur les liteaux dans la continuité du toit, les tuiles Solaire Max s’y fondent sans surépaisseur. Leur mise en œuvre s’effectue rapidement grâce aux raccords électriques Plug & Play facilement identifiables par leur couleur rouge et bleu, tout en garantissant une étanchéité optimale avec le reste de la couverture. Choisies en coloris ardoisé en référence à la teinte argentique de la tuile Diamant, elles s’intègrent parfaitement à l’ensemble tant d’un point de vue architectural que fonctionnel.

Au total, 3.500 m2 de tuiles terre cuite Diamant Huguenot ont été posées, à raison de 1.800 m2 en toiture (avec une pente de 45%) et 1.700 m2 en bardage rapporté, ainsi que 900 tuiles Solaire Max 16 cellules soit une surface de 370 m2 pour une production énergétique optimale de 75 Wc par tuile soit 67.500 Wc.

Source Batipresse par André Sudrie Relations Presse

11/07/2023

Le gouvernement revalorise la rémunération du biogaz

Le gouvernement a annoncé qu’il allait revaloriser le prix du biogaz. Un arrêté publié hier allant dans ce sens a été publiée. Il indique par ailleurs que l’indexation de ce gaz produit à partir de déchets organiques et injecté dans le réseau de gaz naturel sera amélioré sur les variations des prix de l’énergie. Reste à savoir si le tarif du biogaz va bondir pour les utilisateurs dont les transporteurs.

La filière dont font partie les producteurs de biométhane avait indiqué, à plusieurs reprises, subir depuis 2022 et la flambée de prix de l’énergie. Cette annonce est prévue pour la hausse des coûts de production. Elle a supporté une multiplication par cinq de sa facture énergétique, parallèlement à une hausse des attentes salariales et des coûts de transport.

« Pour l’heure, la revalorisation atteint environ 12% par rapport à l’arrêté en vigueur”, indique le ministère de la Transition énergétique », qui précise “que le tarif sera désormais indexé deux fois par an, contre une seule fois précédemment”.

Autre changement à venir, et non des moindres : la filière doit connaître un grand tournant au 1er janvier prochain, avec l’entrée en vigueur de l’obligation pour les particuliers de trier leurs biodéchets, une disposition de la loi Anti-gaspillage (Agec). “Cela va drainer des volumes très importants de matières vers les méthaniseurs”, également alimentés par les déchets agricoles, souligne Frédéric Flipo, porte-parole de France Biométhane.

Les entreprises devront de ce fait procéder à des “investissements supplémentaires” pour réceptionner et stocker davantage de matières, explique-t-il.

Le prix d’achat du biométhane par les fournisseurs de gaz se situe aujourd’hui 90 et 100 euros selon la taille des sites, un tarif règlementé par un contrat-cadre fixé par l’Etat. Le prix est déjà largement au-dessus du prix de marché du gaz naturel, mais cet écart est compensé par l’Etat auprès des acheteurs.

Lorsque le prix du biométhane est inférieur au gaz naturel, comme cela a pu être le cas après le début de la guerre en Ukraine, c’est l’Etat qui encaisse l’écart. Qu’en sera-t-il demain ?

Source TRM24

Allemagne: Braas (groupe BMI) présente la nouvelle tuile béton Tegalit avec la technologie Aerlox

Avec la technologie Aerlox, Braas établit un nouveau standard de qualité sur le marché des tuiles en béton.

Le mélange de matières premières avec une recette de béton optimisée conduit à une densité de matériau accrue. 

Cela permet la production de tuiles particulièrement robustes et en même temps légères avec une absorption d'eau réduite.

La tuile béton est également plus stable à la marche .  

Elle ne pèse que 4,6 kg pièce et est donc 900 g plus légère que la tuile précédente. 

En plus du travail de pose plus facile pour le couvreur, l'empreinte CO₂ est également considérablement améliorée - le GWP (Global Warming Potential) est jusqu'à 20% inférieur à celui de la tuileTegalit classique.

Source BauLinks

10/07/2023

EDILIANS Group accélère son plan de décarbonation avec l'aquisition de l'entreprise CERITHERM

Leader français de la tuile terre cuite, EDILIANS crée des solutions toitures innovantes au cœur de l’éco-habitat.

EDILIANS Group vient de conclure une opération stratégique en signant l’acquisition de CERITHERM, fabricant de fours industriels français, expert en équipements thermiques industriels innovants. Cette société d’ingénierie d’une vingtaine de personnes, vient renforcer le savoir faire technique et augmenter la capacité d’innovation d’EDILIANS Group en matière de décarbonation.

Acteur européen de référence dans la construction et la rénovation des enveloppes du bâtiment, EDILIANS Group et ses filiales offrent des solutions complètes et sur-mesure pour des toits qui associent tradition, performances techniques et esthétique. S’appuyant sur 200 ans d’expertise et sur ses 1700 femmes et hommes talentueux, EDILIANS Group se distingue par son engagement en faveur de l’éco-habitat et de la rénovation énergétique. Ses récentes acquisitions (Tejas Borja, La Escandella, IRFTS) représentent deux grandes opportunités : devenir un leader de la tuile terre cuite sur la péninsule ibérique en plus de la France, mais également un acteur majeur des transitions énergétiques et environnementales.

L’acquisition de CERITHERM va augmenter les chances de succès et accélérer le déploiement de solutions innovantes de décarbonation.

« La réduction des émissions de CO2 est un enjeu majeur pour la planète et nos sociétés. C’est une priorité pour EDILIANS Group : nos objectifs ambitieux nécessitent des innovations et des investissements multiples. Après des progrès notables en 2022 (5% de réduction des émissions de scope 1), nous souhaitons accélérer notre R&D et le déploiement de solutions industrielles. Nos échanges avec les sociétés d’ingénierie pour explorer des solutions nouvelles avec des potentiels de réduction de l’ordre de 30% des émissions de CO2, nous ont convaincus que la société CERITHERM avait développé les concepts les plus aboutis. En renfort de nos équipes techniques et de notre savoir-faire accumulé depuis près de deux siècles, nous avons décidé de mettre en œuvre en 2024 une innovation majeure dans une de nos principales usines françaises afin d’en valider le potentiel à l’échelle industrielle avant de le déployer à travers le groupe » déclare Pascal Casanova, Président Exécutif d’EDILIANS Group.

La société CERITHERM, implantée en Haute-Vienne, bénéficie de plus de 25 ans d’expertise dans la conception, fabrication, installation et mise en route d’équipements thermiques industriels ou de laboratoire – séchoirs, étuves et fours industriels - pour l’industrie de la terre cuite, la céramique, l’aéronautique et la métallurgie. Son équipe R&D cultive un esprit novateur en s’engageant dans d’ambitieux programmes de recherche axés tant vers la conception et la réalisation d’équipements thermiques que vers l’optimisation des existants.

Les innovations développées par CERITHERM pour les clients hors de la filière terre cuite seront également un atout à fort potentiel moyen/long terme pour EDILIANS Group (ex.: hydrogène vert).

« A terme ces innovations pourront bénéficier à toute la filière terre cuite mondiale, au travers des licences, des solutions qui auront été développées et éprouvées sur les sites industriels du Groupe EDILIANS. Nous continuerons ainsi à financer l’innovation et à investir pour atteindre à terme le zéro CO2 » souligne Maxime Coutouly, Vice-Président Industrie et Ibérie.

« Nous sommes ravis de rejoindre un groupe français engagé partageant les mêmes valeurs. Nous allons continuer à opérer avec nos clients historiques, comme par le passé, mais nous bénéficierons de la structure et des moyens financiers d’EDILIANS Group pour développer encore davantage de solutions techniques innovantes » déclare Giovanni Zamparo, Directeur Général de CERITHERM.

Source André Sudrie

08/07/2023

Tuilerie Artisanale Royer

La Tuilerie Artisanale Royer toujours à vos côtés dans vos projets de restauration depuis 1850 à Soulaines-Dhuys dans l’Aube.

Depuis 6 générations la famille Royer transforme, selon des techniques traditionnelles, la belle argile de l’Aube en carreaux, briques, tuiles et poteries flammés dans un four à bois de 100 m3. 

Des produits standards aux produits sur mesure son expérience permet de répondre aux attentes de ses clients, en matière de normes, tailles, couleurs, aspects.

La Tuilerie Artisanale Royer travaille sur des demandes spécifiques dans la restauration de monuments historiques, dans la construction d'édifices prestigieux

La Tuilerie Royer distribue ses produits aux :

• Collectivités locales et territoriales (Villes, Communautés de Communes ou d’Agglomérations, Départements, Régions...),

• Entreprises du gros œuvre, des travaux publics et de l’aménagement urbain,

• Professionnels et artisans du BTP,

• Architectes et Bureaux d’Etudes,

• Particuliers

La visite du grand four est un moment étonnant et mystérieux où l’alchimie du feu transforme la terre, après 9 jours de cuisson, en produits de construction durable pendant des générations. 

Venez à la rencontre de la Tuilerie Artisanale Royer dans ses ateliers chargés d’histoire et retrouvez le charme et l’authenticité d’une production artisanale à l’ancienne. 

Visite guidée sur réservation :

  • Horaires des visites Tous les jours : de 9h à 12h et de 13h30 à 19h 
  • Contact au 03 25 92 75 06 88 71 92 94 pour réserver 

Source LinkedIn

07/07/2023

CLEIA prépare la robotique du futur avec le CONVINCE PROJECT

C'est aux cotés du CEA, de Bosch et de nombreux laboratoires européens que CLEIA prépare la robotique du futur.

Le projet Convince Project avance avec une réunion la semaine  dernière à Saclay de l'ensemble des protagonistes. Au menu : échanges sur les avancées de chacun, détails des cas d'application et organisation des synergies.

Encore 36 mois de travail collaboratif aux cotés d'experts en IA, robotique, planification, préhension, ... Que du bonheur.

Source LinkedIn

06/07/2023

Ain : Wienerberger sur la voie de la décarbonation

Comme l’ensemble du groupe, la briqueterie de Pont-de-Vaux est engagée dans un processus de réduction de ses émissions. « Le groupe évalue le coût de sa décarbonation à un milliard d’euros d’investissements », a souligné Robert Lacroix, directeur du développement durable de Wienerberger France, lors d’une visite de la briqueterie de Pont-de-Vaux organisée par la CCI de l'Ain.

Source EcoMedia par Sébastien Jacquart 

05/07/2023

Réduction des émissions de CO2 liées à la cuisson

Beralmar Tecnologic S.A s’engage à protéger l’environnement en Europe en fournissant des brûleurs et des systèmes de cuisson conformes aux réglementations environmentales et réduisant les émissions de CO2. 

Les solutions Beralmar comprennent : 

  • Système BIOMATIQUE: Utilisation de la biomasse pour la cuisson des briques, conformité aux réglementations sur les émissions de CO2 et offre une flexibilité de carburant. 
  • Brûleurs à gaz de synthèse: Utilisation de gaz de synthèse généré par un gazogène, permettant une cuisson efficace et réduisant les émissions de CO2. 
  • Brûleurs au biogaz : Exploiter les sources d’énergie renouvelables en utilisant le biogaz comme combustible, réduisant ainsi la dépendance aux combustibles fossiles et les émissions de CO2. 
  • Brûleurs à huile recyclés : Offrir la possibilité d’utiliser des huiles recyclées dans les brûleurs, ce qui évite le gaspillage des ressources et réduit les émissions de CO2 associées à la production conventionnelle. 
  • Beralmar prévoit d’avoir un prototype de brûleur hydrogen d’ici la fin de 2023. 

Beralmar offre également des services d’étude et d’analyse pour évaluer les combustibles pour la cuisson des briques, en fournissant des décisions éclairées et des recommandations pour des opérations durables. 

Les solutions de Beralmar ont aidé les entreprises européennes à réduire leurs émissions de CO2, ce qui a permis à Beralmar de devenir des leaders dans l’industrie de la terre cuite et de promouvoir un avenir durable.

Source LinkedIn

Avec ses plaquettes, Rairies Montrieux habille les façades du village olympique des JO 2024

Le fabricant de matériaux en terre cuite fournit un demi-million de plaquettes de parement destinées aux immeubles du village des athlètes des Jeux olympiques de Paris 2024. Un produit phare pour l'entreprise du Maine-et-Loire qui en a fait un véritable levier de croissance.

Avec ses plaquettes de parement de façades, Rairies Montrieux réalise 50 % de son chiffre d'affaires sur l'habillage extérieur de bâtiments neufs.

Rairies Montrieux achève la production de 500.000 plaquettes en terre cuite émaillée, qui habilleront 6.000 mètres carrés de façades du futur village des athlètes des Jeux olympiques 2024 de Paris . Un marché de 450.000 euros pour cette entreprise du Maine-et-Loire qui fabrique chaque année 300.000 mètres carrés de plaquettes d'argile cuite, destinées au parement de façades. « Ce marché peut sembler faible au regard de nos volumes de production, mais il est conséquent pour nos gammes de produits émaillés et très important en termes d'image », souligne Paul-Vincent Diquéro, qui cumule dans l'entreprise la casquette de directeur administratif et financier avec celle de directeur export.

Fondée en 1910, Rairies Montrieux est historiquement spécialisée dans la fabrication de carreaux en terre cuite ou émaillés. Des produits de décoration intérieure qui se sont démodés au fil des années et qui ont amené La PME à se tourner depuis le début des années 2010 vers la fabrication de briquettes de parement de façades. Un secteur porteur qui lui permet aujourd'hui de réaliser 50 % de son chiffre d'affaires sur l'habillage extérieur de bâtiments neufs. Rairies Montrieux a ainsi réalisé en 2022 un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros et vise cette année un revenu de 14 millions d'euros.

Source Les echos par Cédric Menuet

04/07/2023

UK: Le patron de Marshalls défend le rachat pour 535 millions de livres sterling (623 millions d'euros) de Marley malgré la chute du cours de l'action et la baisse des bénéfices

Le patron de Marshalls, Martyn Coffey, a défendu l'acquisition de Marley par la société, après que le géant de la construction et de l'aménagement paysager ait signalé une forte baisse de ses bénéfices en année pleine alors que les investisseurs craignaient que l'accord ne soit trop cher.

Le directeur général a déclaré à City A.M. que Marshalls n'aurait pas été en mesure de reprendre l'entreprise l'année dernière à moins qu'elle n'ait payé les frais de rachat élevés de 535 millions de livres sterling – composés d'espèces, d'actions et de dettes dans une division à trois.

Il a fait valoir que l'accord rapporterait des dividendes à long terme pour la société, même si le ralentissement économique depuis la confirmation de l'acquisition en avril dernier rendait les frais de plus en plus importants.

Il a dit : « Si vous y alliez maintenant, paieriez-vous ce prix ? Vous diriez 'Non', mais ma réponse serait 'Vous ne pourriez pas l'acheter non plus'. De notre point de vue, le vendeur n'avait pas à vendre. C'est facile de dire que maintenant tous les prix sont dégonflés, mais en réalité, ils l'auraient conservé."

Coffey était convaincu que Marley, qu'il avait précédemment surnommé les "Marshalls de la toiture", ajouterait une valeur significative à son entreprise, la société FTSE 250 décrivant l'accord aux investisseurs comme "transformationnel".

"Je pense que nous avons une entreprise fantastique. Je ne pense pas que nous l'aurions eu si nous n'avions pas payé le prix. Nous l'avons et à long terme. Je pense que ce sera un investissement fantastique", a-t-il expliqué.

Marley se spécialise dans la fabrication de systèmes de toiture en pente pour le marché de la construction et tire près de la moitié de son chiffre d'affaires des tuiles en béton, plus 14 % supplémentaires des tuiles en terre cuite.

Le prix payé pour l'entreprise équivaut à 10,8 fois son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement de 49,5 millions de livres sterling l'an dernier.

Les actions de Marshall continuent de chuter

Les commentaires de Coffey font suite au dévoilement par Marshalls de ses résultats annuels, qui ont révélé la chute des bénéfices du fabricant de pierre et de béton.

Il a annoncé que si les revenus avaient augmenté de 22% à 719,4 millions de livres sterling contre 589,3 millions de livres sterling l'année dernière, les bénéfices avaient chuté de 46% à 37,2 millions de livres sterling contre 69,3 millions de livres sterling 12 mois auparavant.

Marshalls a augmenté son dividende de 9,1%, le total des bénéfices pour les actionnaires passant de 14,3p à 15,6p par action.

Cependant, les actionnaires ont hésité à adopter l'offre élargie de Marshall, le prix du marché de la société ayant chuté de 58% au cours des 11 derniers mois, passant de 678p par action à 284p par action.

Les actions sont en baisse d'environ 2% dans les échanges d'aujourd'hui à la Bourse de Londres après les résultats.

Commentant le cours de l'action, Coffey a déclaré: "Je ne pense pas personnellement que la raison pour laquelle notre cours de l'action est là où il est parce que nous avons acheté Marley, je pense que c'est à cause du marché. Le problème avec Marley est que je pense que le marché n'a pas entièrement compris. Nous avons acheté une entreprise fantastique pour le long terme et elle apporte une contribution fantastique et continuera de le faire."

En ce qui concerne le reste de l'année, il s'attend à ce que les performances de l'entreprise s'améliorent, les consommateurs devenant plus confiants au second semestre.

Il a dit; "Je pense qu'une fois que les chiffres préliminaires de l'inflation commenceront à baisser, vous verrez un changement. Je pense que les gens ont toujours la demande de ce qu'ils voulaient faire, et si vous prenez ce qui s'est passé à Covid, la demande refoulée ne disparaît pas. Il est récupéré et pourrait revenir assez rapidement.

Source Cityam par Nicholas Earl