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25/03/2023

Avec Neolitik, l’âge des dalles en plastique recyclé commence à Fécamp

Trentenaire diplômé de l’ESSEC, Marc Dib installe sa jeune entreprise Neolitik, née en 2021 dans le Val-d’Oise sur le parc des Hautes-Falaises à Fécamp pour y produire des dalles en plastique recyclé, alternative durable aux plaques de béton.

Source Paris Normandie

Néolithique, on s’en souvient, est l’âge de la pierre nouvelle. Une entreprise judicieusement nommée Neolitik produit une nouvelle matière 100% recyclable à base de déchets plastiques.

Notre itinéraire dans le Val d'Oise passe par Osny, où a été inventé un nouveau béton, ou plutôt une alternative écologique au béton traditionnel.

Cette nouvelle matière, baptisée EcoLithe, produite sous forme de dalles, pourrait remplacer le béton dans les espaces urbains, les parkings, les toits, les terrasses…


L'EcoLithe est un mélange de déchets plastiques et minéraux, un matériau bas carbone, qui ne consomme pas d’eau (au contraire du béton) et 100% recyclable.

Marc Dib est le fondateur de Neolitik

Source RadioFrance

24/03/2023

Recherche: Influence des vibrations ultrasoniques sur l'extrusion des matières céramiques

Les conditions d'une diminution du frottement lors de la production de briques en céramique entre un mélange et une filière d'extrudeuse sous l'influence d'ultrasons de 20 à 30 kHz appliqués à la filière sont calculées. 

Une conception optimale d'une matrice utilisée pour mouler des échantillons cylindriques de 30 mm de diamètre avec une résonance dans cette gamme de fréquences est sélectionnée à l'aide d'une modélisation informatique. 

À partir des résultats, une filière en titane est fabriquée et testée sur une extrudeuse de laboratoire Verdes-050 (Espagne) à l'aide d'un transducteur magnétostrictif à ultrasons d'une puissance de 1,5 kW (Inlab-Ultrazvuk, Russie). 

Une réduction de 12 % de la pression d'extrusion, une accélération de moulage de 20 % et une influence positive sur les propriétés de la céramique ont été constatées. 

La surface des échantillons de céramique était recouverte de cratères d'environ 10 μm de diamètre dus à l'ébullition de l'eau, et la porosité du corps principal des échantillons a diminué. 

Cette technique empêche le séchage rapide indésirable de la surface lorsque les échantillons sortent de la matrice et stabilise la résistance des échantillons cuits. 

La couleur est restée inchangée, l'absorption d'eau a diminué, la densité, la résistance et la résistance au gel ont augmenté. 

L'extrusion par ultrasons a augmenté la précision des tests de résistance des céramiques de construction, indiquant la perspective d'un développement de matrices à ultrasons pour les extrudeuses industrielles pour briques, tuiles de parement et tuiles.

Source ResearchGate

23/03/2023

Kenya/ ÉCOTILES: tuiles composites à partir de plastiques recyclés

Les EcoTiles sont un matériau composite fabriqué à partir de plastiques recyclés et combinés avec du sable et des pigments stabilisants UV et sont fabriqués par un procédé d'extrusion exclusif qui produit des tuiles de toit très durables mais légères.

LE PROBLÈME

Un système de gestion des déchets aussi mondialisé que le nôtre signifie que vos déchets restent rarement au même endroit. Au contraire, les déchets des pays développés débarquent dans les pays en développement depuis des années, où il existe des industries dynamiques et informelles qui trient et recyclent les déchets dans des systèmes souvent exploiteurs.

Ces récupérateurs ne récupèrent généralement que les plastiques de grande valeur, comme ceux des pots à lait ou des bouteilles d'eau. Cependant, comme les plastiques souples comme les sacs de croustilles et les emballages de chocolat n'ont pas de valeur financière, ces réseaux ne sont pas incités à les intercepter de l'environnement. On dit que 26% du plastique est actuellement rentable à recycler. Le plastique de faible valeur (LVP) restant est jeté sans discernement, souvent dans la nature.

LA SOLUTION

Les écotiles sont un matériau composite fabriqué à partir de plastiques recyclés soigneusement sélectionnés combinés avec du sable et des pigments stabilisateurs d'UV et sont fabriqués selon un procédé d'extrusion exclusif bien documenté pour produire des matériaux de construction hautement durables.

Le processus de fabrication breveté d'Ecotiles utilise des températures supérieures à 220°C, garantissant qu'Ecotiles peut résister à la lumière solaire extrême. De plus, nous avons effectué des tests aux Pays-Bas qui ont montré que nos dalles résistent à l'exposition aux rayons UV et conservent leur résistance sur une longue durée.

Les polymères et les tuiles de toiture d'ingénierie reproduisent l'apparence de l'argile naturelle et des tuiles en béton seulement 2 fois plus légères et plus résistantes. Les écotiles sont principalement fabriqués à partir de plastiques recyclés. Une maison typique de 3 chambres consommera au moins 1,5 tonne de plastique qui, autrement, se serait retrouvé dans l'environnement. Ces tuiles sont 100% recyclables à leur fin de vie, offrent des opportunités d'emploi indirectes aux récupérateurs de déchets informels qui sont les principaux fournisseurs du matériau d'entrée. Chaque maison fournit un revenu d'environ 5 $ à 50 récupérateurs informels.

  • La production commerciale des Ecotiles a débuté en 2018.
  • Chaque tuile est au prix de 100 shillings kenyans (1 $) - équivalent au prix des tuiles en béton ou en terre cuite.
  • Une maison moyenne à trois chambres nécessite 1 000 à 2 000 tuiles.
  • L'entreprise emploie quatre employés permanents et soutient des dizaines d'éboueurs communautaires en achetant leur matière première - les déchets de plastique et de verre jetés par les résidents.
  • Jusqu'à présent, ils ont transformé plus de 56 tonnes de déchets plastiques en 75 000 tuiles pour 30 foyers et entreprises.


SOLUTIONS ALTERNATIVES

Les tuiles traditionnelles en terre cuite et en béton sont des solutions alternatives. Les tuiles sont plus durables, plus légères et plus faciles à transporter et à installer que les tuiles en béton ou en terre cuite. Ils sont également plus sûrs pour la collecte des eaux de pluie mais sont disponibles à un coût similaire.



Source PlasticSmartCities

22/03/2023

Tejas borja : des tuiles solaires en céramique innovantes

L'entreprise espagnole, spécialiste de la tuile depuis 130 ans, utilise une technologie innovante pour concevoir ses tuiles solaires : la CIGS.

Un rendement pouvant atteindre 142 Wp/m² (puissance/m²) 

Les tuiles solaires ont le vent en poupe et ce n’est pas l’entreprise espagnole Borja qui vous dira le contraire. Depuis 130 ans, elle fabrique des tuiles de toit en argile naturelle de haute qualité, de coloris différents et s’adaptant à différents types de toits et styles architecturaux. Les tuiles Tejas Borja ont une durée de vie de plus 50 ans et ne demandent que très peu d’entretien. Résistantes au feu, recyclables et donc respectueuses de l’environnement, elles sont un peu les stars des tuiles en Espagne. Depuis quelque temps, Borja s’est lancé dans la tuile solaire, surfant sur le marché de l’autoconsommation énergétique. Les solutions solaires de Borja permettent l’intégration de tuiles photovoltaïques sur une toiture en céramique et leurs avantages ne sont pas seulement esthétiques. Découverte.

Les tuiles solaires Tejas Borja, qu’est-ce que c’est ?

Avant de vous les présenter, il faut savoir que les tuiles solaires allient l’esthétisme, la durabilité et la production d’énergie. Conçues en terre cuite, elles s’intègrent à toutes sortes de toitures. Elles proposent ainsi une alternative aux panneaux photovoltaïques peu esthétiques et parfois impossibles à installer près de bâtiments historiques par exemple. Les tuiles solaires Tejas Borja représentent une solution de toiture solaire qui combine l’esthétique des tuiles traditionnelles en argile avec la technologie solaire.

L'invention d'un panneau panneau glass-glass qui assure une encapsulation étanche et durable.

Elles se composent de cellules photovoltaïques intégrées dans chaque tuile pour produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire. Concrètement, les tuiles classiques sont surmontées d’une couche supplémentaire de matériaux semi-conducteurs photovoltaïques intégrés. Bien entendu, elles permettent de réaliser des économies sur vos factures et de faire un geste pour la planète. Bénéficiant d’une technologie particulière, leur principal inconvénient est leur prix. Par ailleurs, elles sont aussi plus lourdes et peuvent nécessiter une structure de toit plus robuste pour les supporter.

Deux technologies pour les tuiles Tejas Borja

La version Solar FLAT-5XL existe en deux versions : monocristalline ou CIGS. Quant à la Solar FLAT-10, elle n’existe qu’en version usant de la technologie CIGS. Si l’on sait ce que sont les panneaux monocristallins, la technologie CIGS ne parle peut-être pas à tout le monde. La technologie CIGS (Cuivre-Indium-Gallium-Sélénium) est une méthode de fabrication de cellules solaires qui utilise des couches minces de matériaux semi-conducteurs pour convertir la lumière du soleil en électricité. Les tuiles solaires CIGS sont des tuiles qui intègrent cette technologie pour produire de l’électricité à partir de l’énergie du soleil.

Bénéficiant de la technologie CIGS, les tuiles solaires sont dénuées de cadmium et de plomb. Cette technologie photovoltaïque est donc plus respectueuse de l’environnement. Elles sont fabriquées en appliquant de fines couches de matériaux semi-conducteurs sur des substrats en verre ou en acier inoxydable, produites par dépôt en phase vapeur ou pulvérisation cathodique. Ces dernières sont ensuite connectées électriquement pour former une cellule solaire CIGS. Enfin, elles sont assemblées en panneaux solaires pour être installées sur les toitures.

Pourquoi les tuiles CIGS sont-elles innovantes ?

Outre leurs qualités précédemment citées, il faut savoir que ces panneaux solaires ne nécessitent pas l’utilisation d’un optimiseur de puissance MPPT connecté à chaque panneau. Elles ne nécessitent pas non plus l’utilisation d’un micro-onduleur. Cela autorise ainsi la pose sur des toits atypiques ou présentant de nombreux obstacles tels qu’une cheminée, des parties ombragées, des antennes, etc. Elles constituent actuellement l’une des meilleures options pour les toits sur lesquels il est impossible d’éviter l’ombrage par exemple. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Tejasborja.com.



Source NéoZone par David Calvin 

21/03/2023

RETRAITES - APPEL À MOBILISATION DU JEUDI 23 MARS 2023

LA MOBILISATION CONTINUE !

Alors que nous vivons, depuis le 19 janvier, le mouvement social le plus important de ces dernières décennies, le gouvernement vient d’annoncer le passage en force du projet de réforme des retraites par 49.3. C’est la preuve qu’il ne bénéficie d’aucune majorité pour faire adopter cette réforme rejetée par la majorité de la population ainsi que ses représentantes et représentants.

Face à la surdité et l’entêtement du gouvernement,  la CFDT appelle, en intersyndicale, à participer à des actions de proximité dans les territoires le week-end des 18 et 19 mars et à une nouvelle journée de mobilisation le :

JEUDI 23 MARS

Cette réforme doit être abandonnée !  Soyons des millions dans la rue pour mettre la pression sur le Gouvernement   et obtenir le retrait des 64 ans !

Source CFDT

20/03/2023

Immobilier : chute spectaculaire des ventes de maisons neuves

L’inquiétude est vive parmi les professionnels de la construction immobilière. Les ventes de maisons neuves se sont effondrées, du jamais-vu depuis la crise financière de 2008.

Depuis quelques mois, pour un responsable de travaux d’Ile-de-France, l’activité tourne au ralenti. L’an dernier, son entreprise n’a construit que 65 maisons, contre près de 90 l’année précédente. Et 2023 ne s’annonce pas meilleure, la faute à la pénurie de matières premières. "Nous avons les délais qui se rallongent énormément. Difficultés dans la brique, dans la tuile, dans le bois, l’aluminium", constate Alain Galland, conducteur de travaux pour Maisons Berval.  

Un bouclier logement réclamé au gouvernement

Toute la construction française est concernée. Le marché des maisons neuves a dévissé l’an dernier, avec près d’un tiers des ventes en moins. De quoi inquiéter tout le secteur du bâtiment, y compris les artisans. Car les prévisions pour 2023 ne sont pas rassurantes. Les prix des terrains ont eux aussi explosé ces derniers mois. Les professionnels réclament au gouvernement un bouclier logement pour contenir les prix. Un moyen selon eux de soutenir le secteur en relançant les commandes.  

Source France Info

19/03/2023

Wienerberger France accompagne Jules Ribstein, triple champion du monde paraTriathlète

Wienerberger soutient Jules Ribstein, triple champion du monde en ParaTriathlète du club ASPTT Strasbourg (67). C'est une très grande fierté d'accompagner Jules pour ses échéances européennes, mondiales et les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Le ParaTriathlon

Le triathlon est une discipline sportive constituée de trois épreuves enchaînées dans l'ordre : natation, cyclisme et course à pied.  Les parathriathèles concourent dans des catégories spécifiques en fonction de leur handicap. Jules fait partie de la catégorie PTS2.

L'épreuve se court sur la Distance Sprint - Distance Paralympique soit 750 mètres de natation, 20 km de cyclisme et 5 km de course à pied. 

Poursuivez votre découverte de ce sport sur le site du championnat du monde de triathlon et para triathlon

De très belles performances

Jules fait ses débuts aux Championnats nationaux en 2017. Il décroche la médaille d'argent en 2017, en 2018 à Gold Cost en Australie, donnant le coup d'envoi à une brillante saison en 2019 : Champion du monde, Champion d'europe et vainqueurs de 3 manches World Parathriathlon Series.  L'aventure continue en 2021 avec le championnat à Valence en Espagne et dernièrement Abu Dhabi en novembre 2022. 

Aujourd'hui sportif de haut niveau à la fédération française de triathlon, sur liste ministérielle élite, son projet s'articule autour de la recherche de la performance maximale en para-triathlon, notamment avec les Jeux Olympiques 2024 à Paris.

Au delà des performances

A côté de ses résultats sportifs, ce sont aussi ses valeurs humaines que Wienerberger soutient : 

  • Se remettre en question, se réinventer et se transformer
  • Vivre de sa passion et la transmettre
  • Placer la prudence et la sécurité au cœur de notre vie quotidienne

18/03/2023

Visite à Chagny 2

Co-organisé avec la Transition Écologique en BFC, l’usine de Chagny 2 a ouvert ses portes à plusieurs industriels de la région pour présenter le Groupe Terreal, sa feuille de route bas carbone ainsi que l’échangeur thermique récemment mis en service sur le site.

L’objectif, partager le retour d’expérience de valorisation de chaleur fatale d’un four industriel avec l’accompagnement de l’AER-BFC et présenter les résultats obtenus grâce à cet investissement ➡️ réduction de 15% des émissions CO2 de l’usine.

Ce fut également l’occasion d’échanger sur les problématiques communes et les actions de gestion de l’#énergie.

Pour en savoir plus sur le projet et son partenariat, consultez le témoignage en vidéo : https://loom.ly/7pCOzTQ

Source Terreal

17/03/2023

Crise de régime

Sueurs froides à l’Élysée. De rebondissements en coups de théâtre, cette journée du jeudi 16 mars, qui fleurait bon la crise de régime et rappelait à certains égards les pires heures de la IVe République, pourrait rentrer dans l’histoire comme celle qui a acté la mort symbolique de la Ve. Avec ce nouveau recours au 49.3, le divorce entre nos institutions et le peuple est consommé, acmé d’une crise rampante de délégitimation du pouvoir politique, ouvrant une voie royale aux tentations autoritaires.

L’incendiaire de l’Élysée est l’unique responsable de cette situation. Aveuglé par sa morgue de classe, c’est sur un tout autre scénario qu’avait misé le chef de l’État, pensant jusqu’au dernier moment qu’un coup de poker était encore possible. La minorité présidentielle aura tout tenté pour se tailler un chemin à la machette, en achetant une à une les voix des députés LR. Fébrile, l’exécutif a dû renoncer au dernier moment à jouer à la roulette russe. L’entêtement et la brutalité d’Emmanuel Macron non seulement exposent le pays à de grands dangers démocratiques mais pourraient aussi rebattre totalement les cartes du quinquennat.

Dans ce nouveau contexte, électrique, la possible adoption d’une motion de censure, lundi prochain, n’est plus une hypothèse farfelue. D’autant que cet énième coup de force ­institutionnel a remis du carburant à un mouvement social qui a encore beaucoup de cordes à son arc. Dès hier, la gauche a ­déposé une proposition de loi pour un ­référendum d’initiative partagée (RIP), qui permettrait enfin au peuple de trancher.

C’est donc une nouvelle phase de la bataille des retraites qui s’ouvre ce matin. Le président a choisi la brutalité et mise désormais sur des « débordements » pour tenter de diviser et tuer à petit feu le mouvement social. La réapparition des violences des black blocs, idiots utiles du pouvoir, en atteste. La mobilisation populaire doit répondre par la détermination pacifique, comme elle l’a fait intelligemment depuis le début : unité syndicale, grèves, manifestations, blocages… La victoire est à portée de main.

Source L'Humanité par Maud Vergnol 

Nouvelles solutions de récupération de chaleur de Poppi Clementino

Les efforts de Poppi Clementino pour améliorer continuellement sa gamme ont conduit au développement de la série P-Rex©, qui se distingue par la conception améliorée des surfaces de contact ainsi que par un choix de plus en plus minutieux des matériaux.

Dans le marché de l'énergie très incertain et critique d'aujourd'hui, l'optimisation des sources d'énergie déjà présentes sur le site est un choix stratégique qui ne peut plus être retardé. En particulier, les gaz de combustion provenant des fours à céramique sont une ressource importante qui ne doit pas être gaspillée quel que soit leur niveau de contamination. C'est pourquoi de nombreuses entreprises de céramique à travers le monde optent pour les solutions fournies par Poppi Clementino, en particulier la dernière génération d'échangeurs de chaleur de la série P-Rex©.

Ingénierie

Les échangeurs de chaleur à plaques de la série P-Rex© ont été conçus comme une évolution de la gamme de machines précédente, qui a connu un succès commercial considérable avec des dizaines d'unités installées dans les usines des principaux groupes mondiaux de céramique.

Les efforts de Poppi Clementino pour améliorer continuellement sa gamme ont conduit au développement de la série P-Rex©, qui se distingue par la conception améliorée des surfaces de contact ainsi que par un choix de plus en plus minutieux des matériaux. Cette série de machines représente la nouvelle frontière technologique de l'échange de chaleur car elle peut atteindre des températures de fumées plus basses à la sortie de l'échangeur de chaleur et par conséquent récupérer une plus grande quantité de chaleur.

Un logiciel d'analyse de dernière génération a été utilisé pour étudier les trajectoires et les écoulements fluidodynamiques à l'intérieur de l'échangeur de chaleur, déterminant ainsi les zones les plus critiques pour les surfaces d'échange. Un logiciel de modélisation avancé a permis d'améliorer la conception interne de la machine, atteignant un niveau d'efficacité thermique inégalé dans l'industrie de la céramique.

Économies d'énergie

Les échangeurs de chaleur P-Rex© sont une solution idéale pour les systèmes d'économie d'énergie, en particulier pour récupérer le potentiel thermique des fumées produites à l'intérieur du four lors du processus de cuisson de la céramique. Cette nouvelle série d'échangeurs de chaleur est un élément clé des derniers systèmes hautes performances conçus par Poppi Clementino, mais ils peuvent également être facilement intégrés dans des systèmes existants. Pour améliorer encore ses performances, P-Rex© peut être associé à des systèmes avancés de récupération d'énergie comme les centrales de cogénération et les nouvelles technologies de préchauffage des lisiers en amont des atomiseurs (technologie EnerGX©).

Source CeramicWorldWeb

16/03/2023

Une toute première giga-factory photovoltaïque en France, à Fos-sur-Mer

Bientôt une première giga-factory photovoltaïque dans le pays ? La start-up Carbon a choisi Fos-sur-Mer pour sa première giga-usine de cellules et de panneaux photovoltaïques. La phase de concertation publique commence.

L’histoire chaotique de l’industrie photovoltaïque en France paraît se stabiliser dans la bonne direction. Campons le décor. Début 2023, l’un des tous premiers fabricants mondiaux, le chinois Longi Solar, possède une capacité de production annuelle de 150 GWc de Wafers, de 37 GWc de cellules et de 60 GWc de panneaux photovoltaïques.

L’état de l’industrie photovoltaïque en France

Par contraste, fondé en 1979, le français Photowatt, pionnier de l’industrie solaire photovoltaïque depuis plus de 40 ans, a vendu plus de 4 millions de modules photovoltaïques pour une puissance totale de plus de 600 Mc, mais possède aujourd’hui une capacité de production annuelle de modules de seulement 50 MWc et de 10 MWc pour les cellules photovoltaïques.

Près de Nantes, à Carquefou, le français Systovi possède une usine d’une capacité de production de 80 MWc/an et de 240.000 panneaux.

Voltec Solar, autre fabricant français, a investi 14,7 M€ dans une nouvelle ligne de production dans son usine de Disheim-sur-Bruch et souhaite porter sa capacité de production annuelle de 200 à 500 MWc et 500.000 panneaux.

Recom, un fabricant européen, a acheté le français Sillia en 2017 et développé son usine de Lannion, portant sa capacité annuelle de 50 à 300 MW. DualSun, Terreal et Edilians assemblent, le premier des panneaux hybrides, les deux autres des tuiles photovoltaïques. ASCA produit 1 Mm² de film mince photovoltaïque à base d’encres organiques près de Nantes. VMH Energies, qui avait racheté la coopérative SCNAsolar, fabrique notamment les tuiles photovoltaïques Sunstyle pour Sunstyle International. S’Tile à Poitiers, développe des panneaux en silicium monocristallins, avec une technologie – le procédé Stilormade - permettant d’ajuster leurs dimensions, puissances, tensions sur mesure, en fonction des besoins des clients, y compris des panneaux non-plats, courbes ou ondulés.

Mais tous acteurs confondus, la capacité de production de panneaux photovoltaïques en France est un peu inférieure à 1 GWc.

Plusieurs grands projets en cours

Plusieurs projets de giga-factories – une usine d’une capacité de production de 1 GW ou plus – sont soit en arrêt, comme le projet Belenos de Voltec-Systovi qui ne semble pas avancer et porte sur une capacité annuelle de 1 GW à Carquefou ; soit ont échoué, comme le projet de REC Solar en Lorraine, qui devait construire une usine d’une capacité de 2 GW près de Sarreguemines en Moselle.

Le projet de Voltec Solar avec Systovi semble avoir été remplacé par un nouveau projet associant Voltec Solar et l’IPVF (Institut Photovoltaïque d’Île-de-France, basé à Saclay). Annoncé en novembre 2022, ce projet a fait l’objet d’un dépôt de dossier dans les appels à projets de l’Ademe dans le cadre de France 2030. Baptisé "France PV Industrie", il a pour but de fabriquer 5 GWc de panneaux photovoltaïques vers 2030, avec un début de production dès 2025. France PV Industrie prévoit d’utiliser une technologie innovante : le Tandem 4T Pérovskite/Silicium. Prometteuse, cette technologie permettra d’atteindre 30% de rendement de panneaux.

Mais, toutes les technologies Pérovskites sont notoirement complexes à industrialiser. L’IPVF affirme maîtriser leur fabrication à grande échelle. Pour l’instant, ce projet n’est pas concrétisé. Il doit commencer par un pilote en 2023, puis un démonstrateur industriel de 200 MWc en 2024, une usine de 1 GWc ensuite, étendue à 5 GWc de capacité d’ici 2030.

Heureusement, la start-up industrielle Carbon annonce l’implantation de sa première giga-usine de produits photovoltaïques à Fos-sur-Mer, sur le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM). Elle concrétise ainsi ses ambitions : soutenir l'effort de décarbonation, participer à la réindustrialisation de la France et contribuer à la souveraineté énergétique européenne.

Cette première giga-usine aura une capacité de production annuelle de 5 GW de cellules photovoltaïques et 3,5 GW de modules.

Sa mise en service est prévue fin 2025 avec une montée en puissance graduelle en 2026.

Le budget d’investissement pour cette giga-usine s’élève à 1,5 milliard d’euros. Au-delà de la phase de chantier, le projet créera plus de 3.000 emplois directs et durables sur le territoire.

Et un grand projet enfin concrétisé

Cette annonce fait suite à d’ultimes réunions de travail hier avec le Préfet de Région, Christophe Mirmand, le président de la Région Sud, Renaud Muselier, et le président du conseil de surveillance du GPMM, Christophe Castaner. Elle marque une étape déterminante pour Carbon, car elle matérialise la vision portée par ses actionnaires et fondateurs. Le choix de Fos-sur-Mer résulte de l'étude minutieuse par les équipes de Carbon de près d’une quinzaine de sites dans toute la France.

Carbon, qui n’a peur de rien, annonce l’objectif d’entrer dans les 10 plus importants fabricants mondiaux dès 2030. A Fos-sur-Mer, Carbon intègrera toute la chaîne de fabrication du photovoltaïque : production de lingots à partir de silicium européen, de Wafers - les fines tranches de lingot – de type N, de cellules et de panneaux.

L’entreprise utilisera, pour les cellules et panneaux, des technologies récentes, dont le TOPCon (Tunnel Oxide Passivated Contact), la technologie de cellules solaires à haut rendement qui se développe le plus rapidement car elle procure un meilleur coefficient de température, ainsi qu’un meilleur coefficient de bifacialité. Carbon utilisera également la technologie IBC (Interdigitated Back Contact) pour ces cellules. Elles permettent un rendement surfacique plus élevé (+Wc/m²), une meilleure performance à basse irradiance, une plus grande résistance aux points chauds et une esthétique améliorée. Elles se prêtent particulièrement bien à l’intégration aux bâtiments (BIPV).

D'une surface d’environ 60 hectares, le site retenu à Fos-sur-Mer est idéalement situé sur la côte méditerranéenne au sein du Grand Port Maritime de Marseille. Il réunit toutes les conditions nécessaires à l’implantation de cette première giga-usine. Il bénéficie notamment de connexions routière, ferroviaire, fluviale et maritime. D'ici 2030, Carbon ambitionne de produire et commercialiser 30 GW de wafers, 20 GW de cellules et 15 GW modules photovoltaïques grâce à la construction, en Europe, de plusieurs giga-usines.

Le projet entre maintenant dans sa phase de concertation publique. Carbon entend faire de cette concertation un modèle d'information et de participation pour que cette implantation devienne un véritable projet du territoire, impliquant toutes ses parties prenantes. Pour garantir le bon déroulement de ce processus, Carbon va prochainement saisir la Commission nationale du débat public (CNDP).

La vision de Carbon en termes de modèle de production, de conditions de travail et d’intégration paysagère implique une ambition architecturale assumée pour cette giga-usine. Elle doit devenir un campus industriel à échelle humaine, conçu dans le souci de l’équilibre territorial, du respect de l’environnement et de la qualité de vie au travail. ©Carbon

Dès 2025, Carbon envisage de proposer au marché des plaquettes de siliciums de type N (N-Type wafers) aux formats M10 ou G12, utilisant un polysilicium haute qualité et bas carbone, des cellules à haut rendement (TOPCon et IBC), permettant aux producteurs de modules mais aussi aux fabricants de BIPV de disposer des meilleurs composants cellules, ainsi qu’une gamme de modules mono- et bifaciaux adaptés à tous les types d’utilisation : toitures (résidentielles, commerciales, agricoles, industrielles, etc.), ombrières, centrales solaires au sol, fermes agrivoltaïques, centrales PV flottantes, etc.

Quelles sont les meilleures performances du photovoltaïque aujourd’hui ?

 A côté de ces annonces, où en sont les performances du photovoltaïque ? Selon le "Photovoltaics Report" du Fraunhofer Institut ISE paru le 21 février 2023, le record de rendement atteint en mai 2022 en laboratoire est de 26,7% pour des cellules monocristallines et 24,4% pour des cellules multicristallines. Côté film mince, le meilleur rendement obtenu en laboratoire est 23,4% pour du CIGS (Cuivre Indium Gallium et Selenium), par ailleurs non-toxique, et 21% pour les cellules en CdTe (Tellurure de Cadmium), toxique en cas d’incendie, par exemple.

Au cours des dix dernières années, le rendement des panneaux photovoltaïques proposés sur le marché mondial a augmenté de 15% à 20%. Les fabricants devraient montrer au prochain salon Intersolar à Munich en juin 2023 des panneaux dépassant les 22% de rendement. Les meilleurs rendements atteint en laboratoire par des panneaux en silicium monocristallin sont de 24,4%. Les techniques de fabrication ont permis de réduire la quantité de silicium utilisée de 16 g/Wc à 2,5 g/Wc au cours des 16 dernières années.

Source Batirama par Pascal Poggi 

15/03/2023

Nouvelle journée de grèves et de manifestations ce mercredi 15 mars

A l’occasion de la septième journée de mobilisation, ce sont à nouveau des centaines de milliers de salarié.es, jeunes, retraité.es qui se sont mis en grève et qui sont descendus dans la rue pour une nouvelle fois dire non au départ à la retraite à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation.

L’intersyndicale unie dénonce le mépris dans lequel s’obstine Emmanuel Macron qui refuse de la recevoir.

Parce que l’intersyndicale entend faire grandir le rapport de force en complément des mobilisations en cours et continuer que l’immense majorité de la population reste déterminée à dire non à ce projet de loi, elle demande solennellement au gouvernement d’organiser une consultation citoyenne à ce sujet dans les plus brefs délais.

La pétition intersyndicale a recueilli plus d’un million de signataires, c’est largement au-dessus du nombre de signataires pour que le parlement s’en saisisse.

Pour en savoir plus, lire le communiqué de l’intersyndicale interprofessionnelle

Source CGT

14/03/2023

Bourse: pourquoi Wienerberger mérite d'être surveillé

Bien que Wienerberger AG (VIE:WIE) ne soit peut-être pas l'action la plus connue à l'heure actuelle, elle a suscité beaucoup d'attention en raison d'une augmentation substantielle des prix sur le WBAG au cours des derniers mois. Avec de nombreux analystes couvrant les actions à moyenne capitalisation, nous pouvons nous attendre à ce que toute annonce sensible au prix ait déjà été prise en compte dans le cours de l'action. Mais que se passe-t-il s'il y a encore une opportunité d'acheter ? Jetons un coup d'œil aux perspectives et à la valeur de Wienerberger sur la base des données financières les plus récentes pour voir si l'opportunité existe toujours.

Quelle est l'opportunité à acheter des actions Wienerberger?

Bonne nouvelle pour les investisseurs – Wienerberger se négocie toujours à un prix relativement bon du marché selon le modèle de prix multiples, où on compare le ratio cours/bénéfice de la société à la moyenne du secteur. J'ai utilisé le ratio cours/bénéfice dans ce cas parce qu'il n'y a pas assez de visibilité pour prévoir ses flux de trésorerie. Le ratio des actions de 5,5x est actuellement bien inférieur à la moyenne du secteur de 10,78x, ce qui signifie qu'il se négocie à un prix moins cher par rapport à ses pairs. Ce qui est plus intéressant, c'est que le cours de l'action de Wienerberger est assez volatil, ce qui nous donne plus de chances d'acheter puisque le cours de l'action pourrait baisser (ou augmenter) à l'avenir. Ceci est basé sur son bêta élevé, qui est un bon indicateur de l'évolution de l'action par rapport au reste du marché.

À quoi ressemble l'avenir de Wienerberger en bourse ?

Les investisseurs à la recherche d'une croissance de leur portefeuille voudront peut-être considérer les perspectives d'une entreprise avant d'acheter ses actions. L'achat d'une grande entreprise avec des perspectives solides à un prix bon marché est toujours un bon investissement, alors jetons également un coup d'œil aux attentes futures de l'entreprise. Cependant, avec une variation extrêmement négative à deux chiffres des bénéfices attendue au cours des deux prochaines années, la croissance à court terme n'est certainement pas un moteur de décision d'achat. Il semble qu'une grande incertitude soit sur les cartes pour Wienerberger, du moins dans un avenir proche.

Source SimplyWallStreet

13/03/2023

Sandy Hurel-Le Corre, nouvelle directrice de la communication et RSE du groupe EDILIANS

Le 2 janvier 2023, EDILIANS, leader français de la tuile terre cuite et créateur de solutions toitures innovantes, a nommé Sandy HUREL-LE CORRE au poste de Directrice Communication & RSE.

Diplômée en communication de l’ISCOM LYON et en management d’AUDENCIA NANTES, Sandy HUREL-LE CORRE, professionnelle aguerrie de la communication institutionnelle et du marketing, dispose de plus de 20 ans d’expérience en agence et dans l’industrie (KOURO SIVO, FIRALP, LACROIX CITY). A 43 ans, elle est experte en gestion de problématiques à la fois stratégiques et opérationnelles et a participé à la mise en œuvre de démarches RSE (United Nations Global Compact, éco- conception, politiques qualité environnement, RH, mobilité douce, sobriété énergétique...) au sein de PME et d’ETI.

Aux côtés d’Olivier DELATTRE, Directeur du pôle EDILIANS Énergie Environnement, Sandy HUREL-LE CORRE aura pour mission de gérer et manager les enjeux RSE, ainsi que de définir la stratégie de communication pour accompagner la croissance du groupe à l’international.

 En créant ce nouveau poste, EDILIANS illustre sa volonté d’accélérer l’engagement du groupe dans le déploiement de sa stratégie RSE. Rappelons que celle-ci s’articule autour de 4 piliers structurants : l’environnement, l’humain, l’ancrage local et la gouvernance.

« Je suis ravie d’avoir rejoint le groupe EDILIANS pour soutenir l’ensemble des actions de la stratégie RSE. Ce que je trouve intéressant dans ce poste, c’est le travail d’acculturation à la RSE pour contribuer à transformer un engagement d’entreprise en actions du quotidien pour tous les collaborateurs », déclare Sandy HUREL-LE CORRE.

Source André Sudrie

12/03/2023

Influence de chamotte terre cuite ou des gravats de béton sur les propriétés mécaniques des géopolymères à base de cendres volantes

Dans le travail présenté, nous étudions l'influence de l'ajout croissant de débris de briques d'argile et de gravats de béton sur le comportement de prise et les propriétés des matériaux des géopolymères à base de cendres volantes. Les géopolymères préparés sont testés pour déterminer leur résistance à la compression, leur densité apparente, leur conductivité thermique et d'autres propriétés. Pour corréler de manière significative les caractéristiques du matériau avec le comportement de prise et les structures formées, les matériaux de départ et les liants résultants sont analysés au moyen de la spectroscopie infrarouge, de l'analyse par diffraction des rayons X et de la microscopie électronique à balayage. Dans les analyses, il a pu être démontré que les débris de briques et les gravats de béton conviennent suffisamment comme matières premières formant une matrice pour la production de géopolymères. Dans le même temps, différentes propriétés des matériaux pourraient être déterminées et attribuées à différents mécanismes de prise et mécanismes de formation de résistance.

1. Introduction

Le ciment est l'un des matériaux de construction les plus couramment utilisés dans le monde aujourd'hui, avec une facture de 4,1. tonnes utilisées dans le monde en 2020 [1]. D'un point de vue écologique, cela est particulièrement problématique. Le ciment, qui est un composant élémentaire du béton, se compose principalement de matières premières primaires telles que le calcaire, la craie et l'argile, qui sont généralement extraites dans des mines à ciel ouvert.

Les matières premières primaires extraites doivent être transformées par concassage, broyage et mélange en farine crue, qui est ensuite cuite en clinker de ciment à 1 450 °C [2]. Les émissions de CO2 de l'énergie nécessaire aux procédés thermiques et électriques représentent 40 %, 60 % supplémentaires sont dus à la calcination, au cours de laquelle du CO2 chimiquement lié est libéré. Ainsi, pour la production de ciment à l'échelle internationale, environ 900 kg de CO2 sont émis par tonne de clinker de ciment [3]. Dans les usines de production allemandes ultramodernes, 791 kg de CO2 par tonne sont encore rejetés. La production de ciment Portland à elle seule, avec 0,6 à 0,8 kg de CO2 par kg de clinker de ciment, représente 8 % des émissions mondiales de CO2 [4]. En Allemagne, l'industrie du ciment est responsable de 19,99 mill.t d'équivalent CO2, ce qui, par rapport aux émissions totales du secteur industriel allemand, correspond à une part de 17 % [5].

Pour atteindre les objectifs d'action climatique, dès leur production, les matériaux de construction du futur devraient présenter une consommation d'énergie réduite, des émissions de CO2 réduites, un pourcentage réalisable de matériaux recyclés et une recyclabilité dans le cycle des matériaux. Les volumes élevés de déchets de construction et de démolition dans le secteur de la construction posent un grave problème environnemental. Le volume mondial de déchets de construction représente environ 25 à 30 % de tous les déchets solides [6]. Rien qu'en Allemagne, plus de 228 mill. tonnes de déchets de construction et de démolition ont été produites en 2018 [7]. Il est dans l'intérêt de tous de mettre l'industrie de la construction en harmonie avec son environnement en économisant l'énergie et les ressources en matières premières, en réduisant les émissions de CO2 et en recyclant les déchets de construction et de démolition.

L'industrie des matériaux de construction peut se rapprocher de ces objectifs en promouvant l'économie circulaire basée sur le traitement de déchets de construction et de démolition adaptés et leur recyclage en de nouveaux types de matériaux de construction de substitution. Dans le même temps, l'espace d'enfouissement de valeur peut être économisé. Une possibilité pour augmenter le recyclage des déchets de construction est la technologie d'activation alcaline ou de géopolymérisation des ressources minérales secondaires [8, 9]. J. Davidovits, qui a étudié les géopolymères à base de métakaolin, est considéré comme le fondateur de cette nouvelle classe de matériaux [10, 11]. Selon les connaissances actuelles, la géopolymérisation est un processus réactionnel multiphase complexe divisé en trois étapes principales :

1. La dissolution partielle et complète des silicates et des aluminosilicates, par ex. dans le métakaolin ou les cendres volantes causées par la rupture des liaisons Si-O-Si ou Si-O-Al en solution alcaline.

2. La phase d'accumulation dans laquelle les tétraèdres de silicate et d'aluminate se lient alternativement les uns aux autres à la suite de réactions de condensation, formant des monomères de sialate [12].

3. La phase de réticulation au cours de laquelle l'ensemble du système se transforme en un réseau tridimensionnel inorganique, le géopolymère [13-15].

Les géopolymères peuvent différer considérablement dans leur composition chimique et leur structure. En fonction de leur teneur en calcium, ils peuvent être classés en deux catégories car cela a une influence majeure sur la structure du liant activé par les alcalis en cours de formation.

Pour activer les matières premières à faible teneur en calcium comme les cendres volantes ou la farine de brique, des valeurs de pH relativement élevées des solutions d'activateur sont nécessaires pour démarrer la réaction. La structure de gel qui se formerait dans un géopolymère à faible teneur en calcium peut être supposée être une structure désordonnée d'aluminosilicate de type zéolite [16]. Ici, les structures du réseau oxydique-polyédrique ne se forment statistiquement que dans certaines circonstances, mais suivent les règles de Pauling [17]. Pour les cations Si et Al avec des anions oxygène disposés en tétraèdre, cela signifie :

- Chaque cation forme un polyèdre de coordination à partir d'anions (Règle 1).

- La neutralité tarifaire prévaut sur l'ensemble du réseau (Règle 2).

- Les tétraèdres de coordination sont reliés par des coins communs. Partager les bords ou les surfaces déstabilisent la structure, car l'objectif doit toujours être la distance maximisée entre les cations chargés positivement (règles 3 et 4).

Les axiomes de Paulings sont étendus avec la règle de Loewenstein, qui dit que les liaisons Al-O-Al sont thermodynamiquement défavorables dans les structures tétraédriques et se produisent donc avec une faible probabilité. Tant que le rapport Si / Al est supérieur à un, la règle de Loewenstein est suivie dans les géopolymères. Cette préférence thermodynamique peut être attribuée au grand rayon du cation dans les tétraèdres d'aluminate avec le numéro quatre de coordination simultanément faible. En conséquence, les liaisons de pont d'oxygène entre les tétraèdres d'aluminate devraient couvrir une distance relativement grande, tandis que les tétraèdres avec leur charge négative combinée ont tendance à se repousser. Pour cette raison, les espaces cationiques autour d'un tétraèdre d'aluminate sont principalement occupés par des atomes de silicium relativement petits et leurs tétraèdres ou polyèdres avec des cations centraux d'un nombre de coordination plus élevé [18]. Ce comportement explique également pourquoi les zéolithes apparaissent fréquemment comme sous-produits dans les géopolymères à faible teneur en calcium. On peut donc supposer que la structure des gels de géopolymères est similaire à celle des zéolithes, comme déjà suggéré par Davidovits [10]. Cette spéculation a pu être prouvée dans divers travaux au moyen de la spectroscopie par résonance magnétique nucléaire à rotation d'angle magique (RMN MAS) [19-22, 19, 23].

Une autre caractéristique structurelle des géopolymères à faible teneur en calcium sont les cations alcalins en dehors de la structure de base, qui compensent les charges nettes négatives générées par les tétraèdres d'aluminate. Si, comme dans les travaux décrits ici, la soude caustique est utilisée pour activer les précurseurs à faible teneur en calcium, un gel d'alumino-silicate de sodium hydraté (N-A-S-H) se forme avec une structure de type zéolithe très fortement réticulée [24, 25] . Dans les géopolymères à haute teneur en calcium, avec de légères différences, une structure similaire se forme avec des propriétés quelque peu différentes. Une différence cruciale est que les précurseurs à haute teneur en calcium, comme, par exemple, le sable de laitier granulé ou les gravats de béton peuvent déjà être activés par des activateurs avec une valeur de pH beaucoup plus faible. En conséquence, les géopolymères à haute teneur en calcium peuvent être produits avec une gamme beaucoup plus large de solutions d'activateur [26, 27]. Avec l'activation de précurseurs à haute teneur en calcium au moyen de solutions d'hydroxyde alcalin, un gel d'hydrate de silicate de calcium substitué par l'aluminium (C-A-S-H) est formé [24, 28]. Ce gel est moins similaire aux structures de la zéolithe, mais présente une structure plus proche de la tobermorite, comme on le trouve également dans les gels d'hydratation du ciment Portland.

Cependant, les géopolymères à haute teneur en calcium présentent une concentration en calcium inférieure à celle des gels de ciment Portland et une substitution en Al plus forte des tétraèdres de type à trois chaînes [28]. Cela conduit à un degré beaucoup plus élevé de polymérisation et de réticulation entre les chaînes de tobermorite, ce qui a été prouvé sur la base de la présence de groupes Q3 [29]. Dès que la teneur en Al du gel C-A-S-H dépasse une certaine valeur limite qui, selon la longueur de la chaîne, se situe entre six et dix emplacements de chaîne, le degré de réticulation diminue avec l'incorporation supplémentaire d'Al. Cela peut être attribué à la règle de Loewenstein décrite précédemment, selon laquelle les liaisons Al-O-Al ne sont pas formées [18]. Dans le gel C-A-S-H également, des quantités considérables d'ions sodium sont incorporées, c'est pourquoi il est souvent décrit comme C-(N)-A-S-H-gel [30, 31]. En même temps, des gels N-A-S-H plus fortement réticulés sont présents comme sous-produits dans les liants en formation. Ceci s'applique particulièrement lorsque des mélanges de précurseurs pauvres en calcium et riches en calcium sont utilisés, comme c'est le cas dans ce travail [29, 32]. Comme ces deux aluminosilicates N-A-S-H et C-A-S-H peuvent également coexister, il est intéressant d'explorer quelles propriétés matérielles résultent des diverses combinaisons des matières premières à faible et à haute teneur en calcium, cendres volantes, farine de brique et gravats de béton [33–35 ].

Source ZiegleIndustrie International

11/03/2023

Allemagne: nouveaux brûleurs à gaz pur de Keller

Brûleur à gaz propre innovant pour un processus de combustion optimisé en énergie et une efficacité énergétique accrue.

Etes vous intéressés?

Les spécialistes de Keller se feront un plaisir de vous conseiller!

Source Keller




10/03/2023

Dijon, 17 Mars conférence tuilerie Aléonard

Rencontre avec Alexandre Aubry, directeur de la tuilerie Aléonard

QUAND, OÙ ?

  • le 17/03/2023 à 17h30
  • Le 1204 Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine, Dijon
  • Parvis de l'Unesco


ORGANISATEUR

  • Dijon, Ville d'art et d'histoire 
  • 03.80.48.85.26

TARIFS

  • Gratuit

09/03/2023

UK: Les plaquettes de parement Britannia contribuent à la durabilité

La brique est le matériau de construction traditionnel au Royaume-Uni et bien que les styles architecturaux puissent aller et venir, la brique semble être une constante. Il existe cependant des limites à l'utilisation de briques entières, d'autant plus qu'elles nécessitent beaucoup d'énergie pour leur fabrication. L'augmentation du coût de l'énergie à la suite de la guerre en Ukraine a eu un impact dramatique sur les fabricants de briques et a entraîné des augmentations de prix importantes. De plus, la nécessité d'améliorer la durabilité dans la construction signifie que des alternatives aux briques entières sont recherchées pour réduire l'énergie intégrée des projets.

Une de ces alternatives aux briques entières est les plaquettes de parement extrudées. Fabriquées à partir d'argile naturelle et cuites comme des briques traditionnelles, les plaquettes extrudées sont fabriquées en plaquettes fines ou en tuiles ne nécessitant que 30 à 40% de l'énergie nécessaire à la fabrication de briques entières, ce qui représente une réduction assez substantielle de la consommation d'énergie. De plus, les plaquettes de briques fabriquées ont généralement une épaisseur d'environ 15 mm et sont emballées jusqu'à 3000 plaquettes par palette, contre jusqu'à 600 briques entières par palette. Cela signifie qu'il faudra moins de palettes de plaquettes de parement pour couvrir une surface donnée par rapport aux briques traditionnelles, ce qui réduira les coûts de transport associés.

Eurobrick Systems fournit des systèmes de revêtement en plaquettes de parement depuis plus de 30 ans et a été le témoin direct de la croissance du marché des plaquettes de parement. Leur gamme Britannia est une sélection de plaquettes de briques en argile naturelle cuites au four qui offrent une excellente qualité et une grande valeur, offrant une large gamme de couleurs et de textures au choix.

Convenant à la fois aux projets extérieurs et intérieurs, la finition lisse et les bords nets de certaines plaquettes de brique de cette gamme complètent les conceptions contemporaines tandis que d'autres offrent l'esthétique plus traditionnelle qui est toujours en demande.

Avec cette large collection, il y en a pour tous les projets. Fabriqué dans des tailles métriques britanniques standard, la taille nominale de la plaquette de brique de la gamme Britannia est de 215 mm de longueur sur 65 mm de hauteur avec une épaisseur de seulement 14-15 mm. Des pièces d'angle sont également disponibles et mesurent nominalement 215 x 65 x 100 x 14-15 mm.

Eurobrick propose également un mortier de jointoiement spécialement formulé appelé Europoint, conçu pour l'injection de sacs ou de pistolets dans les joints de ses systèmes de revêtement en briques. Europoint est disponible en 8 couleurs pour contraster ou compléter le choix de briques.

Les systèmes et les plaquettes de brique d'Eurobrick offrent une finition durable nécessitant peu d'entretien et pratiquement impossible à distinguer de la maçonnerie traditionnelle. Si vous souhaitez discuter plus en détail de votre projet ou de vos exigences en matière de plaquette de parement, veuillez les appeler au 0117 971 7117 ou vous pouvez en savoir plus sur les systèmes et produits d'Eurobrick sur www.eurobrick.co.uk.

Source BDCmagazine

08/03/2023

Belgique: Tuiles, briques, ciment: les hausses de prix de matériaux attendues en 2023

Le prix des briques devrait augmenter de plus de 10% en 2023. 

Le secteur de la construction prévoit des augmentations de prix pour plusieurs matériaux, mais aussi des baisses de prix pour d'autres.

La crise des matériaux de construction n'est pas tout à fait derrière nous. Après la crise sanitaire, la crise énergétique a frappé ce secteur, sur lequel les coûts du gaz et de l'électricité impactent toujours certains prix, relève Embuild, l'association belge de la construction. "Le marché des matériaux de construction reste sous pression, mais les tensions s'apaisent."

Les matériaux en hausse

Huit entrepreneurs sur dix s'attendent à une hausse des prix du ciment et des produits de ciment dans les trois prochains mois. Parmi ceux-ci, un entrepreneur sur trois chiffre cette hausse de prix à plus de 10%.

Cette augmentation touche également la brique et les tuiles, indiquent trois entrepreneurs sur quatre, qui s'attendent à des prix plus élevés d'environ 10%.

+10%

Les entrepreneurs s'attendent à des hausses de prix de plus de 10% pour le ciment, les briques et les tuiles.

"Cette augmentation n'est pas surprenante, compte tenu des prix élevés de l'énergie et du fait que la production de briques et de tuiles nécessite beaucoup d'énergie. Raison pour laquelle deux entrepreneurs sur trois prévoient également des augmentations de prix pour le verre", analyse Embuild.

Les entrepreneurs et les installateurs s'attendent également à d'autres augmentations de prix. Il s'agit des matériaux d'isolation à base de polyuréthane, d'autres matériaux d'isolation (fibre de bois, liège, chanvre, cellulose de papier, lin, laines minérales...), mais aussi des prix des matériaux pour le secteur de l'installation (chauffages, lavabos, panneaux solaires, pompes à chaleur...).

Les matériaux en baisse

"Pour l'acier et le bois, les plus fortes hausses de prix semblent être derrière nous", rassure Embuild.

Près de la moitié des entreprises s'attendent à une stabilisation des prix du bois, qui ont déjà baissé entre-temps. Une entreprise sur cinq pense même que les prix vont encore baisser. Il en va de même pour les prix de l'acier: un peu plus de quatre entrepreneurs sur dix pensent que les prix se stabiliseront au premier trimestre de 2023, une entreprise sur huit s'attendant même à une baisse.

Des délais de livraison stables

Les longs mois d'attente suite aux problèmes d'approvisionnement subis ces deux dernières années semblent (presque) faire partie du passé. Pour 50% des entreprises de construction, les délais de livraison actuels sont normaux, tandis que les autres considèrent qu'ils sont "trop longs".

35% des entreprises ne sont plus confrontées à des problèmes d'approvisionnement, mais 13% vivent encore cette situation comme problématique. Seules 2% des entreprises de construction déclarent que la situation actuelle est problématique.

"Les constructeurs et les rénovateurs devront s'attendre à des retards occasionnels dus à la faiblesse de l'offre de certains matériaux."

Ces délais plus longs concernent la livraison de tuiles et de briques: près de 80% d'entrepreneurs dans ce secteur prévoient des délais plus longs que la normale. En ce qui concerne le bois et l'acier, la situation semble s'être normalisée.

Niko Demeester, CEO d'Embuild, commente: "Malgré l'amélioration des délais de livraison et la diminution des problèmes d'approvisionnement, nous n'avons toujours pas retrouvé la situation pré-coronavirus. Les constructeurs et les rénovateurs devront donc s'attendre à des retards occasionnels dus à la faiblesse de l'offre de certains matériaux."

Source L'Echo par Mathilde Ridole 

07/03/2023

Retraites : l'intersyndicale appelle à une mobilisation "inoubliable" le 7 mars

Les représentants de l'intersyndicale, réunis le 2 mars 2023, à La Ricamarie (Loire), ont appelé à mettre "la France à l'arrêt" le 7 mars pour s'opposer à la réforme des retraites.

Réunis jeudi à La Ricamarie, près de Saint-Etienne, les représentants de l'intersyndicale opposée à la réforme des retraites ont appelé à "une mobilisation inédite le 7 mars" pour mettre "la France à l'arrêt", sans toutefois se prononcer d'une seule voix sur la suite du mouvement.

"Massif", "inédit", "inoubliable" : l'intersyndicale, réunie jeudi 2 mars à La Ricamarie (Loire), a appelé à "casser la baraque" lors de la mobilisation du 7 mars, en mettant la France "à l'arrêt" par la grève pour s'opposer à la réforme des retraites.

Aéronautique, automobile, sidérurgie, métallurgie. Les appels à la grève pour la prochaine journée de mobilisation se multiplient. La Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) française a d’ailleurs demandé jeudi aux compagnies aériennes, en raison d'un préavis de grève national relayé par plusieurs syndicats de contrôleurs aériens, de réduire leur programme de vols, mardi 7 et mercredi 8 mars, de 20 % à Paris-Charles-de-Gaulle, et 30 % à Paris-Orly, Beauvais, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse.

"On est uni et le 7 mars on met la France à l'arrêt", a résumé Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT. "Cela passe par une mobilisation inédite le 7 mars, je compte sur vous pour casser la baraque et que ce soit inoubliable".

"Il faut que le mouvement du 7 mars soit massif", a fait écho François Hommeril, président confédéral de la CFE-CGC. "Pas de grève par procuration", a enchéri le secrétaire général de FO Frédéric Souillot.

"On veut la généralisation des grèves et non la grève générale"

Les ténors de l'intersyndicale avaient fait le déplacement à La Ricamarie, haut lieu historique de la lutte sociale des mineurs, en périphérie de Saint-Étienne, pour un débat devant des centaines de personnes.

Et après cette date, quelle suite pour le mouvement ? demandaient déjà quelques personnes dans l'audience.

"On prendra la décision en fonction de ce qui se passera le 7 mars", a répondu Marylise Léon. "Avant de se dire ‘c'est quoi la prochaine date ?’, c'est quoi la réponse du gouvernement ?", a-t-elle temporisé.

La CGT et Solidaires ont déjà appelé à une grève reconductible. "Nous, on pense qu'il faut continuer après le 7", a tranché le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. "On veut la généralisation des grèves et non la grève générale", a-t-il expliqué . "Il faut qu’il y ait un maximum de monde qui ne travaille pas le 7 mars… Mais il faut aussi qu'il y ait des commerçants qui soutiennent, des artisans, des petits patrons", a-t-il ajouté.

L'appel à la mobilisation a été accompagnée d'une mise en garde de Marylise Léon. "On sait qu’à un moment le gouvernement fera tout pour retourner l’opinion publique et nous faire passer pour les râleurs qui veulent bloquer la France", a-t-elle prévenu. "C'est à eux de prendre leurs responsabilités et de nous répondre en retirant la réforme".

"Depuis le 01 Mars , on sait que les sept plaies d'Égypte c'est nous"

Pendant 2 h 30, les syndicats ont fustigé une réforme des retraites "idéologique" et incompréhensible, devant un public acquis à la cause.

Déjà largement commentés, les propos du porte-parole du gouvernement Olivier Véran, selon lesquels mettre "la France à l'arrêt" serait "prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole ou sanitaire", n'ont pas manqué de faire réagir.

"C'est fort de café qu'un ministre de la République accuse les syndicats, donc vous, de la pandémie, de la sécheresse… Quand on en arrive à ça, alors qu’on a démarré en disant ‘c'est une réforme de justice sociale’, c'est qu’ils rament", a lancé Philippe Martinez, provoquant l'hilarité du public.

"Depuis les déclarations d'Olivier Véran, on sait que les sept plaies d'Égypte c'est nous", a, quant à lui, observé pince-sans-rire Frédéric Souillot, le patron de Force Ouvrière.

Source France 24

06/03/2023

Immobilier : les constructeurs de maisons en crise

Les ventes dans le diffus ont plongé de près d'un tiers entre 2021 et 2022. Toutes les régions sont durement impactées.

Les constructeurs de maisons individuelles touchent la crise du doigt. « Nous alertions depuis de nombreux mois. Nos prévisions étaient malheureusement justes », déplore Grégory Monod, président du Pôle Habitat de la FFB, qui réunit majoritairement ces constructeurs. En 2022, 96 000 maisons individuelles dans le diffus (la majorité des ventes brutes) ont été actées. Loin, très loin derrière la moyenne annuelle de long terme (2007-2022) qui se fixe à 122 242 unités. « Pourtant, la demande est toujours là : les constructeurs ont des contacts avec les ménages, mais ils sont rattrapés par les contraintes sur l'octroi de crédit immobilier et par la hausse des prix de sortie », indique Christophe Boucaux, délégué général du Pôle Habitat de la FFB.

Près de 200 000 € pour une maison. En 2022, il fallait débourser en moyenne 198 900 € pour faire construire sa maison, hors prix d'acquisition du terrain. Une somme en forte progression par rapport à 2020, où cette opération revenait en moyenne à 174 600 €. En deux ans, le tarif progresse de 13,9 % mais la surface ne gagne qu'un petit mètre carré ! « La RE 2020 a fait augmenter les prix de 7,4 % en moyenne, avec de fortes disparités selon l'orientation, la zone climatique… Au total, le surcoût oscille entre 3 et 14 % », détaille Christophe Boucaux. La hausse du prix des matériaux a également plombé l'équilibre économique des projets.

Enfin, certains constructeurs de maisons montent en gamme. Ils proposent des projets plus qualitatifs, vendus plus cher, pour cibler des ménages plus aisés, indépendants des aides publiques comme le prêt à taux zéro (PTZ). « Cela passe par une offre différente : de meilleures prestations - nous aménageons par exemple des ateliers dans les maisons -, des artisans aux compétences plus fines, des conducteurs de travaux mieux formés, l'intégration d'architectes dans nos équipes afin d'avoir notre propre signature architecturale et de proposer des produits distinctifs », explique le francilien David Lacroix, président de Maisons Berval et Maisons Evolution, marques du groupe Hexaom (lire « Le Moniteur » du 18 novembre 2022, p. 14).

Préserver l'outil de production. Si le Pôle Habitat de la FFB ne déplore ni vague de défaillances ni licenciements massifs, l'heure est au pragmatisme chez les constructeurs de maison. « Ils veulent préserver l'outil de production, mais les départs ne sont plus remplacés, constate Grégory Monod. Enfin, certains décident de fermer des agences, notamment dans les territoires hyperconcurrentiels. » Pour faire redémarrer la machine à construire, la FFB demande que le montant maximum pris en compte par le PTZ (le prix total de l'opération, donc) soit révisé à la hausse. « Il n'a pas bougé depuis 2014 ! », regrette Grégory Monod.

Ce dernier attend « beaucoup de transparence de la part des fournisseurs » dans le cadre de l'observatoire gouvernemental sur les prix des matériaux de construction lancé fin janvier. Rappelons que cet outil d'analyse vise à donner plus de visibilité aux entreprises de BTP sur l'évolution des coûts. Le Pôle Habitat espère également une refonte de l'indice BT 01 (annexé au contrat de construction de maison individuelle), ce qui leur permettrait de réviser le prix de vente, « afin qu'il soit mieux corrélé à la réalité de marché », poursuit son président. Ce dernier propose aussi la mise en place d'un crédit d'impôt sur les cinq premières annuités de crédit immobilier.

Source Le Moniteur par Barbara Kiraly



05/03/2023

Grève du 7 mars : barrages, blocages et opérations escargot, les routiers dans le mouvement dès dimanche

Dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, les chauffeurs routiers participeront à des actions dès dimanche soir : barrages filtrants, blocages de plates-formes logistiques, opérations escargot…

Les routiers rentrent dans le mouvement contre la réforme des retraites. Contrairement aux précédentes journées de mobilisation, les syndicats des transports ont effectivement annoncé plusieurs types d’action.

La plupart des organisations du secteur des Transports, la CFDT (syndicat majoritaire dans le secteur du transport routier), la CGT, la CFTC et la CFE-CGC concentrent leurs efforts sur la grève du 7 mars, qui pourrait bien se prolonger au 8, voire aux jours suivants. La CGT a aussi appelé vendredi les livreurs des plateformes à rejoindre leurs collègues.

Le gouvernement a averti qu’il serait « dur » de se déplacer ce mardi 7 mars. Cette sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites s’annonce massive, plusieurs secteurs appelant à une grève reconductible

Dès dimanche

Deux syndicats se distinguent particulièrement : Force Ouvrière et Solidaires demandent à leurs troupes de débrayer dès dimanche soir, 22 heures, pour une « durée illimitée »… Les chauffeurs s’apprêtent donc à bloquer des plates-formes logistiques et des zones industrielles, à participer à des barrages filtrants ou des opérations escargots notamment sur les rocades de certaines métropoles.

Dans « Le Parisien », Patrick Blaise, secrétaire général de la CFDT Route, admet que « cela peut avoir des conséquences sur l’approvisionnement de la grande distribution. Le paquet de pâtes, en rayon mardi matin, ne sera peut-être plus là jeudi… »

Source Sud Ouest Éco Social


Belgique: Permis accordé, les ateliers de la briqueterie Houlé, basé à Waremme, vont déménager à Wanze

La briqueterie Houlé, qui a son siège à Waremme et dont les ateliers se trouvent à Riemst, a reçu son permis: elle va déménager ses ateliers à Wanze.

Mathieu Guitoun avait lancé son entreprise en 2017.

Source L'Avenir par Jimmy Beltrame

04/03/2023

Tuiles Tagesspiegel Plus à énergie solaire : l'entreprise de Prenzlauer veut révolutionner la construction de systèmes solaires

Le pionnier de la technologie climatique du Brandebourg (Allemagne) Autarq, crée des solutions solaires flexibles à partir de tuiles conventionnelles grâce à une technologie innovante.

Le monde de l'industrie des tuiles est peut-être au bord d'une révolution. De plus en plus de maisons sont couvertes de tuiles qui génèrent de l'énergie à partir de la puissance du soleil. Le sujet des tuiles solaires prend de plus en plus d'importance pour les industriels.

Source TagesSepiegel par  Paul F. Duwe

Le fabricant allemand Autarq a annoncé qu’il continue d’augmenter la capacité de son usine de fabrication de tuiles solaires de la ville de Prenzlau, dans le nord-est de l’Allemagne, où la production a débuté en 2018. L’entreprise affirme que ses produits sont déjà utilisés sur 205 toits en Allemagne. « Les projets vont de 5 à 8 kW », a déclaré un porte-parole d’Autarq à pv magazine Allemagne.

Le prix pour les clients finaux est compris entre 25 € et 30 € par tuile. Selon Autarq, un toit incorporant ses tuiles solaires monocristallines peut être en mesure de couvrir jusqu’à 70 % des besoins en électricité d’une maison familiale.

Chaque tuile a une puissance de 10 à 12,5 W, selon la taille, et une densité de puissance de 127 à 135 W par mètre carré. Selon l’entreprise, une installation de 5 kW nécessiterait environ 500 tuiles pour une surface totale d’environ 40 m². Visuellement, les tuiles photovoltaïques se distinguent difficilement des tuiles d’origine. Il n’y a pas non plus de différences de poids, c’est pourquoi la statique du toit n’est pas affectée, selon le fabricant.

Autarq précise également qu’un système photovoltaïque construit ainsi est insensible à l’ombre en raison des connexions en parallèle. Les cheminées, les éléments de ventilation ou les antennes auraient aussi peu d’influence sur le fonctionnement de l’installation.

Source PVmagazine

03/03/2023

UK: Ibstock fait don de briques à Midlands Air Ambulance

IBSTOCK Brick a fait don de milliers de briques à Midlands Air Ambulance Charity pour faciliter la construction de sa nouvelle base aérienne et de son siège social près de Cosford, à la frontière entre le Shropshire et le Staffordshire.

Le don, qui s'élève à un tiers de la quantité totale de briques nécessaires à la construction de la nouvelle installation, comprend 30 000 briques d'argile Cooksbridge Yellow Clamp Stock fabriquées à l'usine d'Ibstock à Chailey, dans l'East Sussex.

Quatre ans de planification, la nouvelle base aérienne et le siège social de l'organisme de bienfaisance compléteront son service existant d'ambulance aérienne dans six comtés des Midlands pour aider certains des patients les plus gravement malades et blessés de la région.

Conçu pour pérenniser le service d'urgence préhospitalier avancé, le siège comprendra un nouvel environnement pour l'équipage et le personnel de l'organisme de bienfaisance, y compris les bureaux principaux, l'entreposage et le stockage, et de l'espace pour deux avions et des voitures de soins intensifs, pour permettre à l'organisme de bienfaisance de se développer son service à l'avenir. En tant que «Centre d'excellence clinique» reconnu pour la médecine d'urgence préhospitalière, il contribuera également au développement des compétences et des talents cliniques.

Les installations améliorées, combinées à son emplacement optimal, permettront une expédition et une couverture rapides pour des temps de réponse plus rapides, tandis que son espace de recherche et développement augmentera la recherche clinique et facilitera l'innovation dans les années à venir.

Martin Runc (à droite de la photo), directeur national des ventes de contrats chez Ibstock Brick, a déclaré: «Il ne pourrait y avoir de bénéficiaire plus digne qu'un organisme de bienfaisance qui fournit des soins vitaux. C'était formidable de visiter le chantier de construction pour voir de première main la différence que notre don a faite, et je suivrai les progrès avec intérêt.

Hanna Sebright (photo), directrice générale de Midlands Air Ambulance Charity, a ajouté: « Nous avons utilisé une partie de nos modestes réserves pour financer la nouvelle base aérienne. Par conséquent, le don de briques est grandement apprécié et signifie tellement. Nos sincères remerciements vont à toute l'équipe d'Ibstock Brick.

Plus de 90% du financement de la nouvelle base aérienne et des installations du siège social a été obtenu grâce à des subventions importantes d'organisations telles que le ministère de la Santé et des Affaires sociales et l'appel HELP. De plus, l'organisme de bienfaisance entreprend des campagnes de financement pour des zones spécifiques de la nouvelle construction, y compris une suite de formation en simulation clinique, un jardin de la mémoire et une zone d'éducation communautaire.

La nouvelle installation devrait être achevée au cours de l'été 2023.

Source AGG