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10/02/2021

Terreal devient leader européen des tuiles en terre cuite

Avec l’acquisition de Créaton, Terreal devient le n°1 en Europe des tuiles en terre cuite. Rencontre avec son directeur général Laurent Musy.

Qui est Creaton dont vous venez de faire l'acquisition?

 Creaton, c'était une division du groupe belge Etex, mais cela représentait les activités de couverture, tuiles de terre cuite et tuiles béton avec les composants associés. C'est donc une activité très proche de la nôtre. La différence essentielle, c'est qu' ils sont encore plus axés tuiles que nous. Chez nous, la tuile, c'est l'essentiel de nos produits mais nous avons également des activités de structures. Creaton est focalisé sur la toiture. En terme géographique, Creaton est n°1 en tuiles terre cuite en Allemagne, n°1 en Pologne et le n°2 dans les pays du sud est de l'Europe: Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Slovénie, Croatie, les Etats baltes. Donc des régions très complémentaires de Terreal puisque Terreal est fort surtout en France et exporte dans les pays voisins. Nous y produisons aussi car nous avons des usines en Italie et en Espagne. Nous vendons en Italie, Espagne, Angleterre, Belgique. Nous sommes vraiment complémentaires et la somme des deux forme un groupe plus important, plus fort, plus résiliant avec une échelle et une diversification géographique plus équilibrée. 

Vous étiez présent en Europe de l'Est? 

Quasiment pas. On vendait un peu à partir de l'Italie. Les gros pays d'exportation, c'est l'Angleterre, la Belgique, l'Espagne et nous sommes également un petit peu sur l'Asie. Le seul pays où l'on avait des ventes importantes des deux côtés, c'est la Belgique. 

Cela vous offre donc de nouveaux marchés? 

Exactement! De nouveaux marchés dans les deux sens. Des perspectives de croissance en particulier dans l'Europe de l'Est où le marché est en croissance assez forte alors que dans l'Europe de l'Ouest, France, Allemagne, il est stable. 

Terreal, Creaton; Y a-t-il des valeurs communes aux deux? 

 Oui justement. C'est un point très important. Il y a la même approche commerciale, le même ADN dans l' attention portée à nos clients, en particulier aux artisans. C'est le même modèle d'affaires, avec le négoce, les artisans. Nous sommes tous deux très ancrés dans les territoires avec des produits qui sont locaux, régionaux. Des ventes qui sont souvent proches des usines. L'essentiel des ventes se fait à l'intérieur des pays, voire dans des régions proches de sites, aussi parce que les styles de tuiles, de couleur sont différents. Il y a énormément de diversité en France. En Allemagne, c'est plus homogène et encore plus en Europe de l'Est, mais il y a quand même de la diversité avec des traditions régionales, historiques aussi. Creaton comme Terreal s'adapte à cette diversité en offrant des solutions adaptées à chaque région. Sur un aussi les mêmes objectifs de renforcement de ce que l'on peut offrir à nos clients en termes de produits complémentaires, de composants. Creaton a des activités similaires. On est, tous les deux en train de développer le solaire. En matière industrielle, on a la même attention portée à la sécurité, à l'environnement, à l'amélioration continue!

Et les salariés? 

On essaie, oui, d'avoir des gens heureux de travailler chez Terreal. On a investi pour cela et on va continuer. Creaton est dans la même logique. On partage les mêmes préoccupations de satisfaction de nos employés comme celle de nos clients. Évidemment il y a des différences culturelles mais au-delà de cela, qui est un enrichissement  les valeurs fondamentales de transparence, d'équité, de travail en équipe, de volonté de faire les choses bien, sont totalement similaires.

Ce rachat conforte votre position en Lauragais où il y avait quelques inquiétudes nourries notamment après la fermeture du site de Revel? 

On a essayé plein de solutions, nous n'y pas arrivés et nous avons décidé de fermer. J'en étais désolé mais il s'agissait d'être responsables même s'il y a des décisions difficiles à prendre. La chance que nous avions avec Revel, c'est que l'on a pu recaser tout le monde.

Source La Dépêche


Creaton ouvre un nouveau dépôt dans le nord de l'Allemagne

Creaton GmbH a démarré ses activités dans un nouveau dépôt de collecte et de livraison à Söhlingen près de Soltau. Avec cette nouvelle installation, Creaton souhaite accroître sa présence locale et offrir à ses clients du nord de l'Allemagne des itinéraires de livraison plus courts et une plus grande disponibilité des produits.

Plus de 1 100 produits répondant à la demande régionale seront stockés dans la nouvelle installation, située à mi-chemin entre Brême et Hambourg. L'entrepôt de 500 m2 et l'espace extérieur de 4 500 m2 offrent suffisamment d'espace pour le stockage en étagères et en blocs. Une zone de transit pour les marchandises prélevées et une zone de chargement et de déchargement des camions assurent une logistique sans accroc.

À l'avenir, les entreprises spécialisées dans le commerce et la toiture de la région nord bénéficieront ainsi d'une disponibilité accrue des produits Creaton populaires, également pour les livraisons de suivi, les petits lots de produits et les collectes. La société peut mieux répondre, en particulier pour les petites commandes, grâce à l'accent mis sur la régionalité et la plus grande flexibilité dans l'approvisionnement des produits. La collecte peut être organisée avec l'équipe de vente du bureau. 

Source Ziegelindustrie International


09/02/2021

La briqueterie Rairies Montrieux fait son entrée au classement des Champions de la croissance

Ils sont les Champions de la croissance​. Le quotidien Les Échos a répertorié les 500 entreprises françaises qui ont connu la plus forte croissance l’an dernier. 

A la 333e place figure Rairies Montrieux, qui produit artisanalement des carreaux, céramiques et briques de terre cuite aux Rairies, à la lisière de la Sarthe. Cette structure artisanale de 75 salariés a réalisé un chiffre d’affaires de 8,8 millions d’euros en 2019, en augmentation de 83 % par rapport à l’année 2016. Soit un taux de croissance annuel de 22,3 %. Ses productions décoratives haut de gamme sont exportées dans le monde entier.

Source Ouest France par Laurent Combet 

08/02/2021

EDILIANS ET ADECCO lancent un dispositif innovant d’envergure pour former des couvreurs-zingueurs

Même si le secteur du BTP a été impacté par la crise sanitaire, certaines professions continuent de faire face à une pénurie de main d’œuvre. C’est le cas des entreprises de couverture qui, entre les départs à la retraite sans trouver de repreneur et un métier jugé peu séduisant par les jeunes, peinent à trouver des profils qualifiés.

 Pour aider ces artisans du bâtiment à trouver les candidats nécessaires à la continuité et au développement de leur activité, Edilians se mobilise et s’associe à Adecco. Ensemble, ils lancent une opération d’envergure, inédite dans le secteur, visant à former et recruter les couvreurs-zingueurs de demain.

FORMATION & RECRUTEMENT : précurseur, Edilians soutient le métier de couvreur-zingueur

Partenaire d’Adecco depuis plus de 20 ans dans le cadre de la gestion des recrutements pour l’ensemble des 14 sites industriels d’Edilians, c’est tout naturellement que le leader français de la tuile terre cuite et le leader mondial des solutions de Ressources Humaines se sont rapprochés pour créer une véritable formation en alternance au métier de couvreur-zingueur, ouverte à tous (hommes et femmes).

Entièrement pris en charge, ce programme d’enseignement est dispensé dans un premier temps à Lille, Lyon, Beauvais, Reims et Toulouse via la filiale formation Adecco Training, et en partenariat avec le réseau Greta, Les Compagnons du Devoir et du Tour de France ainsi que l’INSTEP.

D’une durée de 12 mois, il allie théorie et pratique à raison de 462 heures de cours, avec des modules dédiés à la pose des produits Edilians, et 1358 heures en entreprise en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

A l’issue de la formation, les candidats reçoivent un diplôme d’état Titre Professionnel niveau 3 de Couvreur-Zingueur et peuvent ainsi postuler à de nombreuses offres d’emploi partout en France, à une rémunération attractive !

Quant aux entreprises à la recherche de collaborateurs compétents et motivés, tout est mis en œuvre pour les accompagner dans leur processus de recrutement. Quel que soit le profil recherché, Adecco leur propose une solution clé en main, adaptée à leur besoin d’effectifs, et leur facilite la mise en relation avec les candidats grâce à une hotline et un interlocuteur dédié  par ville.

UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION à la hauteur de l'enjeu

Pour annoncer cette initiative inédite, Edilians et Adecco déploient une importante campagne de communication. Officiellement lancée depuis le 26 janvier, elle s’adresse à :

  • • toutes les entreprises de couverture souhaitant être accompagnées dans leur problématique de formation et de recrutement,
  • • tous les candidats potentiels en vue d’une reconversion au métier de couvreur-zingueur, quel que soit leur profil (homme/femme, tous horizons, tous âges, en activité/au chômage).

Outre la réalisation d’une vidéo par cible (entreprise/candidat) et la création d’une page web dédiée, cette opération de recrutement sera visible sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram, LinkedIn, Facebook) ainsi que sur le site de petites annonces Le Bon Coin. Elle sera également relayée sur l’application Adecco & Moi par le biais de notification et via un emailing co-brandé ayant comme message clé : « formons ensemble les compétences de demain : couvreur-zingueur ».

Avec pour objectif de former plusieurs milliers de personnes dans les 5 prochaines années à travers ce partenariat, cette démarche témoigne de la volonté d’Edilians de développer les compétences et la formation, et s’inscrit dans la démarche gouvernementale « 1 jeune 1 solution ». Elle illustre également l’ancrage territorial fort de l’entreprise et son profond attachement aux différentes régions de France dans laquelle elle est présente.

Source Edilians

07/02/2021

Espagne: L'ITC avance dans l'économie circulaire avec le projet `` Life Hypobrick ''

L'Institut de Technologie Céramique (ITC) est l'entité de coordination du projet European Life Hypobrick qui maintient un engagement dans la recherche de processus qui contribuent à mettre en œuvre les principes de l'économie circulaire, en plus de lutter contre les effets négatifs du changement climatique. émissions à effet de serre.

C'est pourquoi il progresse dans le développement de Life Hypobrick, cofinancé par le programme LIFE (LIFE 18 / CCM / ES / 001114) et avec le soutien de l'Institut Valencien de la Compétitivité des Entreprises (IVACE) de la Generalitat Valenciana.

Dans ce cas, le consortium formé par les sociétés Ladrillos Mora, S.L.; Recyclage, conseil et services, S.L. (RCS); Schlagmann Poroton GmbH & Co. et l'Université de Nüremberg (Technische Hochschule Nürnberg unissent leurs forces pour aider l'industrie européenne de la fabrication de briques à accélérer sa transition vers une économie à faibles émissions de carbone du point de vue de l'atténuation du changement climatique, et cela parce que il travaille au développement de briques pour la construction à partir de la réutilisation des déchets d'autres secteurs, mais aussi en supprimant l'étape de cuisson qui consomme 90% de l'énergie utilisée dans l'ensemble du processus de fabrication.

Au lieu de cela, la nouvelle technologie connue sous le nom d'activation alcaline est appliquée, durcissant les briques à très basse température et réduisant les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère de 90%, en particulier 184 tonnes, contre 1000 tonnes. Que Life Hypobrick devrait fabriquer, en plus d'économiser, également par rapport aux 1 000 tonnes fabriquées, environ 800 tonnes de consommation de matières premières telles que les argiles, les flux et le quartz.

Ces nouvelles briques durables pourraient être reproduites à l'avenir dans d'autres matériaux tels que les carreaux, les tuyaux, les dalles et d'autres matériaux non céramiques tels que le béton et ses dérivés.

Selon le Dr Mónica Vicent, l'un des principaux chercheurs de ce projet: «le processus de cuisson de ces matériaux, dans ce cas, des briques, est la principale source d'émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Nous avons étudié pour trouver une solution alternative au processus de cuisson pour les consolider et c'est l'activation alcaline. Les matériaux activés alcalins, également connus sous le nom de géopolymères, sont des solides inorganiques qui forment des réseaux tridimensionnels avec une structure moléculaire analogue aux polymères organiques et des propriétés mécaniques similaires à celles des matériaux céramiques. La consolidation du matériau est réalisée au moyen d'une réaction de polymérisation à basse température, inférieure à 200 ° C, une étape de cuisson n'étant pas nécessaire. De plus, ce procédé permet l'utilisation d'une grande variété de déchets silicoalumineux, ce qui le rend très attractif d'un point de vue environnemental. Nous avons donc avancé dans la préparation de matériaux activés alcalins, dans lesquels nous avons utilisé exclusivement des résidus comme source de silice et d'alumine. "

Afin d'élargir la variété des déchets qui peuvent être utilisés, des déchets tant silicoalumineux (activables) que non activables introduits comme matériau de remplissage ont été testés. De cette manière, selon le Dr Mónica Vicent, ils ont l'intention de maximiser l'utilisation des déchets qui sont actuellement déversés: déchets du secteur céramique (pot cuit), cendres volantes d'une centrale thermoélectrique, verre de différentes sources (tubes cathodiques , panneaux solaires, etc.), plastiques provenant d'équipements électriques et électroniques, déchets de construction et de démolition, etc.

L'analyse et la caractérisation de ces résidus, qui ont été soumis à des tests tels que leur densité apparente, leur porosité ouverte, leur résistance mécanique, leur lessivage et leur microstructure, confirment que nombre de ces résidus sélectionnés sont adaptés à la fabrication de briques de parement par activation alcaline. 

Source CastellonPlaza

06/02/2021

Tuile Level RS de la société Erlus pour les faibles pentes jusqu'à 10°

La tuile Level RS d'Erlus est une tuile lisse pour les pentes de toit particulièrement plates. 

Grâce à un système d'emboîtement à triple baguettes d'étanchéïté , la tuile est étanche à la pluie à partir d'une pente de toit de 10 °. 

La tuile est constutuée d'un clinker extrèmement solide en qualité frittée à 1200 ° C et a une absorption d'eau inférieure à 5%

La Level RS  est très résistante à l'aspiration au vent et atteint la classe de résistance à la grêle 4. 

La forme de la tuile est épurée et angulaire avec un nez droit.

Source Détail

05/02/2021

Application des simulations numériques pour l'étude et l'amélioration du comportement acoustique des briques perforées verticalement

Sommaire

De nos jours, les simulations numériques sont à la pointe de la recherche et du développement. Ainsi, au Brick and Tile Research Institute, un modèle de simulation numérique bidimensionnel a été développé pour le calcul de la transmission du son à travers des murs construits en briques verticalement perforées. On a pu montrer que le modèle de simulation numérique peut être utilisé pour déterminer de manière satisfaisante l'indice de réduction du son en fonction de la fréquence des murs construits avec des briques avec de grandes et petites perforations. En outre, il a pu être démontré que le modèle de simulation numérique simule les vibrations individuelles des briques et leur influence sur l'indice de réduction du bruit dépendant de la fréquence avec une précision acceptable. Ce modèle de simulation numérique peut être utilisé pour des études de paramètres et comme un outil pour soutenir le nouveau développement de briques perforées verticalement. 

Pour l'évaluation de l'isolation phonique des éléments de construction construits avec des briques perforées verticalement, des enquêtes principalement basées sur des mesures sont menées sur le terrain. Ces enquêtes sont longues et coûteuses. En particulier, le développement de nouvelles configurations nécessite la production réelle de briques perforées verticalement. En revanche, les simulations numériques peuvent être appliquées à un stade précoce du développement, c'est-à-dire avant même la production de prototypes, en tant qu'outil puissant de recherche et développement. De plus, dans le développement de nouvelles configurations de perforation, pour améliorer l'isolation acoustique, l'influence des nouvelles configurations sur l'isolation thermique de la brique perforée verticalement peut être vérifiée dans la simulation numérique. Ainsi, dans le meilleur des cas, l'isolation phonique de la brique perforée verticalement peut être optimisée sans aucune réduction brutale de l'isolation thermique. Pour cette raison, au Brick and Tile Research Institute, un modèle numérique a été développé pour décrire la transmission du son à travers un mur construit avec des briques perforées verticalement.

Isolation phonique d'un élément de construction à un vantail

Outre les paramètres de matériau des briques perforées verticalement, leur indice de réduction du bruit est également influencé par la configuration des perforations dans les briques perforées verticalement. Dans le passé, diverses mesures de bruit de structure ont été menées sur des briques perforées verticalement par Gösele [1] et à l'Institut Fraunhofer de physique du bâtiment par Koch et Maysenhölder [2] [3]. Ici, outre les vibrations de l'ensemble du mur, les vibrations individuelles des briques sous la forme de vibrations en flexion et en épaisseur ont été déterminées. Dans la gamme de fréquences basses et moyennes, la paroi vibre presque comme un élément à un seul battant et homogène. A partir d'environ 500 Hz, des vibrations en flexion et en épaisseur de briques individuelles perforées verticalement sont générées, conduisant à une réduction de l'isolation acoustique dans cette gamme de fréquences. Des vibrations de mode d'épaisseur peuvent être observées dans les éléments de construction homogènes et non homogènes. Cependant, les vibrations de mode d'épaisseur dans les éléments de construction homogènes, contrairement à celles des éléments non homogènes, comme les murs en briques verticalement perforées, se produisent au-dessus de la plage de fréquences relative à l'acoustique du bâtiment et ne sont donc pas prises en compte dans l'indice de réduction du bruit. . La gamme de fréquences dans laquelle le changement de l'isolation acoustique en fonction de la fréquence a lieu et l'ampleur de ce changement sont influencés par la configuration des perforations, la taille de la brique et le support matériel.

Description du modèle de simulation numérique pour le calcul de la transmission du son à travers des murs construits en briques perforées verticalement

Dans le cadre d'un projet de recherche AIF mené au Brick and Tile Research Institute, un modèle de simulation numérique a été développé pour le calcul de la transmission du son à travers des murs construits en briques verticalement perforées. Le modèle de simulation a été créé sur la base de la norme DIN EN ISO 10140, qui régit la mesure de l'isolation aux bruits aériens des éléments de construction dans un banc d'essai. En conséquence, les indices de réduction du bruit des murs construits en briques perforées verticalement mesurés dans un banc d'essai peuvent être comparés qualitativement aux indices de réduction du bruit calculés numériquement dans le modèle de simulation. Cependant, aucun accord avec une précision de 1 à 2 dB ne peut être attendu. Tout d'abord, comme dans les tests réalisés par Meier [4] et aussi dans les dernières études de Flieger et al. [5] en coopération avec le Physikalisch-Technischen Bundesanstalt PTB (Institut national de métrologie allemand) à Braunschweig, dans le cadre d'une enquête interlaboratoire, de grandes différences dans l'indice de réduction du bruit d'un élément de construction référent mesuré dans douze bancs d'essai différents ont été observées. La figure »1 montre les résultats soumis par tous les participants dans le cadre de l'enquête interlaboratoire.

En conséquence, selon le banc d'essai, les résultats de mesure de l'indice d'insonorisation d'un mur construit avec une seule et même brique perforée verticalement peuvent différer considérablement. De plus, avec les calculs numériques, des simplifications du modèle doivent être acceptées, ce qui entraînera en conséquence des écarts. En raison du nombre élevé de nœuds qui seraient nécessaires pour une approche tridimensionnelle dans la gamme de fréquences de 100 Hz à 3150 Hz, le modèle de simulation numérique développé dans ce projet de recherche est reproduit en deux dimensions dans une section horizontale. Pour cette raison, dans une comparaison entre les indices de réduction du bruit calculés numériquement des murs construits en briques perforées verticalement et ceux mesurés dans des bancs d'essai, aucun accord avec une précision de 1 à 2 dB n'est attendu. Par conséquent, l'objectif est que le modèle de simulation numérique reproduise la courbe caractéristique d'un indice de réduction du son dépendant de la fréquence d'un mur de briques perforé verticalement et la diminution de la réduction du bruit qui résulte des vibrations individuelles des briques et réagit correctement aux changements de l'entrée respective. paramètres. Le modèle de simulation numérique est donc à utiliser pour les études de paramètres et pour l'optimisation des briques perforées verticalement, et il contribuera donc à une réduction considérable du temps et des coûts. Le modèle de simulation numérique n'est donc pas conçu pour servir de substitut aux mesures finales de l'indice d'insonorisation dans les bancs d'essai, mais comme outil d'investigation avant même la fabrication d'un prototype en cours de développement.

Le développement du modèle de simulation numérique pour la détermination de la réduction du bruit des murs de briques perforés verticalement était basé sur la norme DIN EN IS O10140-2: 2010 [6], dans laquelle la mesure de la réduction du bruit des éléments de construction dans les bancs d'essai est ancrée. Ici, comme pour la mesure de test, une source et une salle de réception ainsi qu'une cloison sont modélisées en deux dimensions. Le modèle de simulation bidimensionnel consiste à reproduire une coupe horizontale des bancs d'essai. La mesure de l'indice de réduction du bruit dans les bancs d'essai est effectuée conformément à la norme DIN EN ISO 10140-2: 2010 dans des bandes de troisième octave dans la plage relative à l'acoustique de la construction de 100 Hz à 3150 Hz. Ici, l'indice de réduction du son R résulte, comme le montre l'équation suivante, de la différence du niveau de pression acoustique mesuré puis énergétiquement moyenné dans la pièce source L1 et la pièce réceptrice L2. En outre, un terme de correction, qui résulte de la surface d'absorption acoustique équivalente A dans la pièce source et de la zone S de l'élément de bâtiment d'essai, est pris en compte:

R = L1 - L2 + 10 lg 

Source Ziegelindustrie International


04/02/2021

UK: Russell Roof Tiles investit 1,7 M £ dans l'usine de Lochmaben

Le fabricant de tuiles inclinées Russell Roof Tiles commence 2021 avec un carnet de commandes solide et dévoile un programme d'investissement de 1,7 million de livres sterling pour son usine de tuiles de Lochmaben.

Les travaux sont sur le point de commencer sur le site de 11 acres et devraient s'achever à Pâques.

Les travaux comprennent une mise à niveau majeure de son usine de services publics qui implique un investissement dans un bâtiment de remplacement qui abritera un nouveau système d'emballage, y compris le premier robot d'emballage de l'entreprise. Russell Roof Tiles effectue également une mise à niveau électrique complète et introduit des améliorations mécaniques dans toutes les machines clés. L'avantage que cela apportera est d'augmenter la capacité de cette ligne de production pour lui permettre de répondre à la demande croissante de ses produits, et également de contribuer à garantir l'efficacité de cette ligne pour les années à venir.

Cet investissement fait suite à l'achat de nouveaux moules pour la ligne de production de Lochmaben en 2019 et 2020. En plus d'un investissement de 70 000 £ dans de nouvelles installations de bien-être du personnel, ainsi que d'une mise à niveau et de la modernisation de son équipement de fabrication de crêtes de troisième rond en aluminium.

L'entreprise, qui emploie environ 150 personnes sur le site de Lochmaben et deux à Burton on Trent, a été l'une des premières de son secteur à reprendre la fabrication l'année dernière, ce qui lui a permis de répondre à la demande en suspens.

Malgré l'arrêt de la production lorsque le premier confinement national a été annoncé en mars 2020, l'entreprise a rapidement pu redémarrer la production sur l'ensemble de ses trois sites en mai.

Ce dernier investissement fait partie du plan d’amélioration des immobilisations de Russell Roof Tiles pour améliorer encore la qualité dans l’ensemble de l’entreprise, en utilisant les dernières innovations en matière de fabrication.

Andrew Hayward, directeur général de Russell Roof Tiles, a déclaré: «Au cours des cinq dernières années, nous avons investi considérablement dans de nouvelles usines et de nouveaux équipements sur l'ensemble de nos trois sites pour à la fois accroître l'efficacité de la fabrication et réduire notre impact environnemental.» 

Source ScottishConstructioNow

03/02/2021

OUVERTURE DES CANDIDATURES POUR LES WIENERBERGER BRICK AWARDS 2022

Concours biennal d’envergure mondiales, les Wienerberger Brick Awards récompensent l’exceptionnelle diversité et la qualité de l’architecture moderne incarnées par des réalisations en terre cuite. 

Après le succès des précédentes éditions, Wienerberger annonce l’ouverture des candidatures de l’édition 2022, sur une plateforme en ligne dédiée : https://brickaward22.submit.to/register/

Source Wienerberger


À Strasbourg, l'exposition "L'Industrie magnifique" réunit artistes et industriels

Du 3 au 13 juin, des oeuvres monumentales seront exposées dans les rues de Strasbourg. Réalisées grâce à des partenariats entre artistes et industriels, elles baliseront l'exposition "L"Industrie magnifique". 

"L’Industrie magnifique" de retour à Strasbourg. L’exposition qui réunit industriels et artistes se déroulera du 3 au 13 juin, trois ans après la première édition qui avait attiré 300 000 visiteurs en 2018. Les oeuvres d'art seront visibles sur les places publiques de la capitale alsacienne. 

Le plasticien Daniel Depoutot connu depuis des décennies pour ses machines animées hallucinantes sera de la partie. Il s'est associé pour l'occasion à trois entreprises qui sont devenues ses mécènes pour l'exposition. Il met en avant cette alliance entre industriels et artistes. "L'artiste, il ne vit pas que d'amour et d'eau fraîche. Il a besoin de mécènes pour pouvoir donner toute sa mesure", souligne-t-il. 

La briqueterie met son matériel à disposition d'un artiste-peintre

La briqueterie Wienerberger d'Achenheim, qui fabrique des briques depuis 200 ans, avait participé à la première édition en 2018. Impensable pour elle de ne pas renouveler l'expérience, comme l'explique Frédéric Didier, son directeur général. "C'est effectivement pour nous un moyen d'illustrer nos produits, notre industrie et nos collaborateurs qui travaillent depuis des générations sur les usines alsaciennes. Et puis l'aspect culturel permet une dimension un peu différente en détournant l'usage industriel de la brique et de la tuile de manière artistique et un peu magique". 

Cette année, la briqueterie met son matériel et le savoir-faire de ses ouvriers à disposition de Patrick Bastardoz, un artiste peintre. Pour créer son œuvre, il lui a fallu apprivoiser la brique et l'utilisation des outils pour la transformer. Un défi qu'il a apprécié. "Une fois qu'on découvre la matière, on découvre des formes à l'intérieur et là je me suis rendu compte que c'était extrêmement riche et que je pouvais la rendre malléable".

Le public pourra apprécier ces oeuvres monumentales et insolites dans les rues de Strasbourg au mois de juin. 

Source FranceTV Info

02/02/2021

Autriche: Wienerberger ferme la briqueterie d'Apfelberg

Triste fin: la briqueterie d'Apfelberg est fermée

La fin d'une usine traditionnelle avec plus de 150 ans d'histoire: l'usine de briques d'Apfelberg, en Haute-Styrie (commune de Knittelfeld) a été fermée. Raison selon le propriétaire Wienerberger: La qualité de l'argile de la région est trop mauvaise. 25 employés sont concernés, deux restent employés dans l'entrepôt.

Environ 65 millions de briques ont été récemment produites chaque année à Apfelberg, ce qui, selon le porte-parole de Wienerberger Wilfried Lechner, correspond à environ 1 600 maisons unifamiliales. Cependant, la qualité de l'argile obtenue à Apfelberg s'est avérée problématique. «Nous avons récemment dû acheter 70 pour cent ou plus d'argile», explique Lechner. Même avec des forages d'essai dans la région, aucun produit de meilleure qualité n'a été trouvé.

Les usines de Wienerberger sont régulièrement fermées et entretenues; à Apfelberg, la fin de 2020 a été le cas. L'usine ne sera plus mise en service, dit Lechner. Il souligne également qu'il n'y a aucune raison économique ni aucune raison corona à cela. L'espace de stockage restera, cependant, deux employés y resteront employés. Lechner: "Nous avons mis en place un paquet social avec le comité d'entreprise et nous nous efforcerons de créer des opportunités pour les employés dans d'autres domaines de l'entreprise."

Investissements pour les petits sites annoncés

Wienerberger est propriétaire de l'usine Apfelberger depuis 20 ans. Le groupe a également fermé l'usine de Fürstenfeld en 2019, mais exploite toujours la grande production de toitures en terre cuite à Gleinstätten. Ceci est garanti, souligne Lechner. Au contraire: dans les années à venir, des investissements seront même réalisés sur le site. 

Source Krone

01/02/2021

CONSTRUCTION DE LOGEMENTS : UN BILAN 2020 TRÈS PRÉOCCUPANT

Les statistiques sur les permis de construire (PC) et les mises en chantier (MEC) à fin décembre, diffusées ce jour, confirment une accélération de la chute de la construction amorcée depuis trois ans. Sans action rapide, elle se poursuivrait en 2021.

Une baisse majeure de la construction, antérieure à l’épidémie

En 2020, sur 12 mois, 380 000 logements ont été autorisés. Cela représente 65 000 permis de construire de moins qu’en 2019 (-14,7 %) : à court terme, les élections municipales et l’épidémie ont indiscutablement contribué à cette forte baisse. Mais elle s’inscrit dans une tendance plus longue et, partant, encore plus inquiétante :

  • la baisse des autorisations est antérieure à l’épidémie. Mi-2017, nous étions encore sur un rythme de 500 000 logements autorisés par an. En trois ans, la perte s’élève donc à 120 000 PC en rythme annuel, dont 93 000 logements collectifs et assimilés ;
  • la fin 2020 ne montre aucun rattrapage des perturbations liées aux confinements. Au T4 2020, le nombre de PC délivrés est inférieur de 9,4 % au T4 2019 ;
  • le logement collectif est particulièrement touché (-20,7 % sur un an). Situation aberrante, en 2020, ce marché enregistre davantage de mises en chantier que de permis de construire. L’essentiel de la baisse des mises en chantier, et de l’activité dans le BTP, se trouve donc devant nous ;
  • cette baisse affecte tant le logement privé que le logement social : moins de 90 000 logements sociaux ont été agréés en 2020, dont environ 84 000 dans le neuf, contre un objectif de 120 000.

Un impératif : agir vite et fort

Pour répondre aux besoins de logement des français, au souhait de relocaliser notre production sur le territoire national et faire du bâtiment un levier de la reprise économique, il est nécessaire que les pouvoirs publics agissent vigoureusement : d’une part, en concrétisant enfin le Pacte pour la relance de la construction durable, signé fin 2020 par l’Etat, les professionnels et les associations d’élus locaux, qui n’est pas assez relayé par les préfets et par les maires ; d’autre part, en intégrant cette conjoncture très dégradée dans les réflexions en cours sur la réglementation environnementale des bâtiments neufs (RE 2020) et la lutte contre l’artificialisation (ZAN), qui à court terme risquent de rendre encore plus difficile, plus longue et plus coûteuse la construction de logements.

Pour Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI France : « En matière de logement neuf, l’heure est à la mobilisation générale. Il faut relancer la délivrance de permis de construire et éviter la surenchère dans les nouvelles réglementations. Il faut redonner toute sa légitimité à la construction, dans un pays où trop de décideurs pensent que le logement le plus vert, c’est celui qu’on ne construit pas. Pour répondre aux besoins de logement et faire la ville durable et post-Covid, le neuf est la solution, pas le problème ».

Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « La Fédération française du bâtiment alerte depuis plusieurs mois : en l’absence de mesure rapide, la production va retomber dès 2021 à proximité des niveaux historiquement bas du début des années 1990. On ne peut se satisfaire de tomber à proximité de 300 000 logements construits par an dans un pays où les besoins restent si forts ! C’est aussi l’emploi dans les territoires qui se trouve en jeu. »

Source Fédération Française du Bâtiment


 

31/01/2021

La Briqueterie des Chauffetières choisie par la Mission Bern

La Mission Bern a choisi d'aider la Briqueterie des Chauffetières, à L'Hôme Chamondot cette année. Elle pourra réaliser ses projets de rénovation grâce aux subventions apportées.

La briqueterie appartient à la famille Fontaine depuis 1920.

La Briqueterie des Chauffetières, à L’Hôme-Chamondot (Orne), dans le canton de Tourouvre, existe depuis 1760 et est dans la famille de son propriétaire depuis 1920. Elle a été choisie par la Mission Bern et recevra des subventions pour ses projets de rénovation.

Claude Trianon, délégué départemental de l’Orne de Fondation Patrimoine, a aidé dans le choix du projet ornais : « Nous avons choisi la briqueterie parce que le dossier était déjà avancé, des devis existaient, c’était un dossier jouable. En plus, les bâtiments sont atypiques et impressionnants, un peu archaïques parfois. Et c’était du patrimoine en péril, certaines parties étaient vétustes. »

« Au final, il n’y avait pas assez de travaux réalisés, cela mettait en péril les bâtiments et l’activité et le savoir-faire des propriétaires. Si nous n’intervenions pas, cela disparaissait. C’est un savoir-faire artisanal et familial qu’il faut conserver. C’est une entreprise du patrimoine vivant. Le savoir-faire est important, c’est la quatrième génération qui s’occupe de cette briqueterie », explique Claude Trianon.

Les briqueteries traditionnelles sont devenues rares en France.

Une pratique ancienne

À la Briqueterie des Chauffetières, on pratique le même savoir-faire depuis des années. S’il y a quand même une presse mécanique chez Laurent Fontaine, propriétaire des lieux et seul ouvrier, il fabrique surtout à la main, un travail qui ne permet pas d’être régulier et promeut une certaine singularité des briques. « Le système de four n’est pas évident et l’argile est capricieuse. Par exemple, si on nous demande une couleur spécifique, cela va être assez compliqué », déclare Laurent Fontaine. « Les briques sont destinées à la rénovation ou à l’agrandissement de bâtiments. On ne va pas défigurer une façade avec des produits qui ne sont pas d’époque. On va copier les briques anciennes afin d’obtenir le meilleur résultat. »

Si cette profession disparaît, c’est aussi parce qu’il peut être difficile d’en vivre : « Cela ne m’a jamais gêné, même avant avec mes parents. On ne part jamais en vacances. On se contente de ce qu’on a », continue Laurent Fontaine.

Ce savoir-faire ne s'apprend pas à l'école.

Une aide bienvenue

Sur les 653 000 € mobilisés pour les cinq édifices normands choisis, 47 000 € vont à la Briqueterie des Chauffetières. « La Mission Bern a accordé 47 000 €, ce qui correspond à 45 % des besoins. En tout, il y a pour 105-110 000 € de travaux à effectuer. Les propriétaires doivent subvenir à hauteur de 20 %, et après nous avons la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et le Conseil Départemental qui mettent au bout », développe Claude Trianon.

Laurent Fontaine a d’ailleurs été surpris de ce montant. « Je n’y croyais pas vraiment à ce projet. C’est ma femme qui a voulu inscrire notre briqueterie, j’aurais préféré rester caché », avoue-t-il. « Je ne pensais vraiment pas que nos bâtiments allaient intéresser la DRAC. Les bâtiments sont particuliers mais l’extérieur n’est pas très beau ou entretenu. Nous n’avons pas fait de gros travaux depuis 1979-80, c’était mon père qui s’en était occupé à l’époque. »

Les travaux à effectuer concernent les toitures qui sont anciennes, mais aussi la restauration et la consolidation des charpentes nécessaires à leur stabilité. « Et l’un des deux fours ne fonctionne plus, il a même été détruit, il y a quelques années, nous voulons reconstruire à l’identique ce four de cuisson », raconte Claude Trianon.

La Briqueterie existe depuis 1760.

Un futur assez flou

Si ce projet permettra à la briqueterie de vivre plus longtemps, Laurent Fontaine ne sait pas ce qu’elle deviendra par la suite : « Mes enfants ne deviendront pas briquetiers. Ce qui serait bien, ce serait de trouver un apprenti, mais notre savoir-faire ne s’apprend pas à l’école. Mais il me reste au moins dix bonnes années avant d’en arriver là. »

Laurent Fontaine espère que les travaux pourront commencer au printemps. Ce projet devrait se faire sur plusieurs années et la Briqueterie des Chauffetières devrait bientôt retrouver sa jeunesse.

Source Actu par Mathilde SIMOËN

30/01/2021

Des centaines d’empreintes d’animaux trouvées sur le toit de la cathédrale médiévale de Florence

Les ingénieurs travaillant sur la célèbre cathédrale médiévale de Florence ont été surpris de trouver des centaines d’empreintes d’animaux sur les tuiles centenaires.

L’équipe effectuait des travaux d’entretien sur les centaines de milliers de tuiles en terre cuite recouvrant les toits et les différents dômes de la cathédrale médiévale de Santa Maria del Fiore.

Les experts sont maintenant occupés à les cartographier un par un et à les cataloguer dans un processus minutieux.

Samuele Caciagli est l’architecte en charge des aspects techniques de l’entretien de la cathédrale.

« Nous avons trouvé des centaines d’empreintes d’animaux sauvages et domestiques, plus précisément de chiens et de chats, de petits oiseaux, de renards ou de martres », a-t-il expliqué.

Plutôt que des animaux intrépides escaladant le bâtiment pour marcher sur le toit, il semble que les créatures aient traversé les terres cuites lorsqu’elles ont été fabriquées à l’origine.

Carlo Sacconi de l’équipe technique a déclaré que les carreaux, qui avaient tous été fabriqués au début des années 1400 à Impruneta, une petite ville italienne au sud de Florence célèbre pour ses usines de tuiles en terre cuite, avaient été mis à sécher à l’air libre avant d’être cuits dans des fours.

Pendant que l’argile molle séchait, les animaux sauvages et domestiques ont marché sur les carreaux et ont laissé leurs empreintes.

Quiconque veut voir des exemples de tuiles et de gravures n’a pas à grimper sur le toit du bâtiment, il peut simplement visiter le musée de la cathédrale au lieu.

« Il y a huit moules pour les carreaux, de deux formes différentes, l’un est la forme rectangulaire classique datant de l’époque romaine de Vitruve », a expliqué la responsable de la collection au musée, Rita Filardi.

Source News24 par Robinette Girard

29/01/2021

Récupération de chaleur dans la production d'air comprimé

L'air comprimé est la forme d'énergie la plus chère pour des raisons physiques. Il n'y a pas d'air comprimé sans chaleur. Compte tenu des longues durées de fonctionnement des compresseurs, il est particulièrement important de récupérer ces coûts pour des raisons environnementales et de gestion commerciale. Des solutions appropriées pour les nouvelles constructions et les rénovations font désormais partie intégrante du portefeuille Aerzen.

L'air comprimé est un sujet brûlant d'un point de vue énergétique. Des ressources limitées, des réglementations environnementales strictes, des émissions de CO2 limitées, des coûts énergétiques croissants et une pression croissante sur les prix sont les moteurs des projets d'efficacité énergétique.

D'une part, cela est basé sur une conception précise, de sorte que les systèmes puissent fonctionner 24 heures sur 24 et au plus près du point de fonctionnement optimal, mais aussi grâce à l'utilisation de variateurs de fréquence pour le contrôle de la vitesse. Il est donc important de dire adieu aux réserves de puissance bien conçues sans mettre en danger la sécurité de fonctionnement.

D'autre part, pour des raisons physiques, les compresseurs offrent un énorme potentiel pour utiliser la température de l'air qui augmente inévitablement pendant l'augmentation de la pression. Compte tenu de l'intérêt croissant pour la durabilité écologique et la prise de conscience des coûts économiques, les exploitants d'usines se tournent de plus en plus vers la récupération de chaleur. Cette évolution s'accélère, également en raison de délais de retour sur investissement attractifs, souvent inférieurs à deux ans. Quelles sont les raisons de ce potentiel facilement accessible?

Lois de la thermodynamique

Selon les lois de la thermodynamique, l'air, dans un espace clos, se réchauffe dès que la pression monte. La raison en est que les molécules d'air doivent se rapprocher en raison d'un espace plus petit et, par conséquent, le frottement augmente. Pour une analyse plus approfondie, la loi des gaz parfaits est appliquée pour la plage typique de pressions d'air de process. En plus de l'efficacité du compresseur au point de fonctionnement respectif, la température de l'air peut être calculée en aval de la compression. Cela dépend principalement du rapport de pression. À une température d'admission de 20 ° C, un rapport de pression de trois et un rendement de compresseur isentropique de 74%, l'air est chauffé à env. 166 ° C pendant la compression. Plus la température est élevée, plus la gamme d'applications pour la récupération de la chaleur résiduelle est large.

Thermodynamiquement, la qualité de la chaleur est décrite par le soi-disant facteur de Carnot, dans lequel le rapport des températures absolues de la chaleur perdue et du dissipateur thermique, c'est-à-dire l'utilisation de la chaleur perdue, est inclus. La quantité de chaleur contenue dans l'air de procédé représente généralement environ 85 pour cent de la quantité totale de chaleur pouvant être récupérée dans les usines. Les 15 pour cent restants sont répartis à peu près également entre les pertes du moteur d'entraînement, la mécanique et le rayonnement de l'étage de compresseur chaud sous le capot acoustique.

Chaleur résiduelle pour chauffer les locaux

Mais ces 15 pour cent peuvent également être utilisés pour chauffer des bureaux adjacents ou des zones de production dans le cadre de mesures de récupération de chaleur. Aerzen équipe les grilles d'évacuation d'air du souffleur à déplacement positif Delta Blower, du compresseur à lobes rotatifs Delta Hybrid et du compresseur à vis Delta Screw d'un conduit d'évacuation d'air. L'air chauffé, qui refroidissait auparavant l'étage du compresseur, le silencieux et le système de tuyauterie sous le capot acoustique, s'échappe de ce conduit d'évacuation d'air.

Le flux de retour dans le conduit central d'évacuation d'air, à partir duquel les conduits d'air de dérivation alimentent les pièces à chauffer, a une température comprise entre 30 ° C et 60 ° C. Des volets régulés sont utilisés dans ce système pour le contrôle individuel de la température.

Échangeurs de chaleur compacts à faisceau tubulaire

Le premier moyen de récupération de chaleur est d'exploiter la part de 85% de l'énergie thermique, c'est-à-dire concernant l'air du compresseur lui-même. Aerzen utilise déjà avec succès des échangeurs de chaleur à faisceau de tubes à débit optimisé pour un grand nombre d'applications. Ces unités compactes sont situées juste en aval de l'ensemble côté refoulement. L'installation est simple. Par conséquent, cette technologie est également recommandée pour le retrofit, afin d'améliorer sensiblement l'efficacité énergétique des installations existantes et le bilan CO2. Les échangeurs de chaleur à faisceau de tubes utilisés par Aerzen sont conçus de telle manière que la perte de performance due à l'augmentation de la pression dans les conduits de moins de 2 à 3%, en fonction des applications et des exigences, soit négligeable - du moins en termes d'économies résultat de la récupération de chaleur.

Alors que l'énergie thermique de l'air d'échappement pur peut être utilisée plus efficacement pour le chauffage direct de la pièce, l'utilisation d'échangeurs de chaleur à faisceau de tuyaux ouvre une source d'énergie avec des températures nettement plus élevées. Il en résulte une multitude de possibilités d'application dans la mise en œuvre. Les applications typiques sont le support des systèmes de chauffage, la préparation d'eau chaude pour les douches et les toilettes, ainsi que le chauffage de l'eau de service dans les environnements industriels. Dans la technologie des eaux usées, la chaleur est utilisée pour sécher les boues d'épuration. Lors de la planification de tels systèmes, il faut s'assurer qu'ils sont dimensionnés pour correspondre à la charge de base. La charge de base peut être facilement lue à l'aide de courbes caractéristiques à plus long terme.

La base d'une utilisation optimale de la chaleur résiduelle est la détermination de la quantité de chaleur utilisable. Bien entendu, cela dépend de la différence de température utilisable, du débit volumique dominant (c'est-à-dire de la quantité disponible en termes de temps), et du degré de simultanéité d'alimentation et d'utilisation. Compte tenu de ces interdépendances, Aerzen propose des solutions de récupération de chaleur intelligentes pour l'application respective, qui canalisent efficacement l'énergie disponible dans les processus de production, la préparation d'eau chaude ou les systèmes de chauffage.

Sommaire

La production d'air comprimé est automatiquement connectée à la chaleur perdue grâce à la thermodynamique. Comme cette loi ne peut être abrogée, des solutions sont nécessaires pour intégrer la chaleur précédemment inutilisée dans la propre demande d'énergie. Il est à noter que la réelle étendue des économies possibles n'est souvent pas reconnue par l'exploitant de l'usine dans son intégralité. Cependant, un examen de la pratique montre que cette technologie est rapidement rentabilisée, en plus de réduire les émissions de CO2.horThorsten Sienk

Source Ziegelindustrie International

28/01/2021

Le logement au Royaume-Uni est en plein essor, mais Ibstock représente un pari risqué pour les investisseurs

Les Britanniques adorent les briques. Les quatre cinquièmes des nouvelles maisons au Royaume-Uni sont revêtues de briques, contre environ un quart en Allemagne et moins de la moitié aux États-Unis. Même une pandémie ne peut pas modifier l'idéal britannique de posséder une maison qui survit à son acheteur d'au moins un siècle.

C’est une bonne nouvelle pour Ibstock. Le plus grand briquetier britannique a poussé ses objectifs de bénéfices 2020 un peu plus haut jeudi, affirmant que les volumes se sont maintenus au dernier trimestre à environ 90% du niveau de 2019 alors que les constructeurs de maisons se remettaient à niveau.

Toute mise à niveau est la bienvenue dans un secteur notoirement cyclique qui porte déjà les cicatrices de l'opportunisme du private equity. En 2015, Bain Capital a doublé son  capital en flottant dans Ibstock moins d'un an après son achat. Le principal rival Forterra a été remis sur le marché peu de temps après, après avoir été détenu par Lone Star Funds pendant à peine un an.

Ce qui a déclenché leur précipitation a été une augmentation des mises en chantier au Royaume-Uni qui a suivi l’introduction du programme de subvention de la propriété Help to Buy du gouvernement - même si l’avantage direct s’est avéré modeste. Les deux grands ont été pris au dépourvu à peine sortis de la crise du crédit, qui avait réduit la consommation totale de briques de 44% et poussé de nombreux rivaux au mur. Étant donné que la construction d'une briqueterie peut prendre cinq ans, une grande partie de la reprise de la demande a été satisfaite par Wienerberger, numéro trois, qui expédiait des palettes depuis le Benelux. Pendant ce temps, d'énormes bases de coûts ont amplifié de petites variations des ventes, de sorte qu'à la mi-2016, Forterra et Ibstock étaient sous l'eau d'un tiers par rapport à leurs valeures flottantes.

Le prochain cycle n'est pas plus facile à prédire, même si les signes à ce jour sont prometteurs. Ibstock dit que la demande a été résiliente avant une chutte sur le marché du logement en mars, lorsque le congé des droits de timbre expirera et qu'un programme d'aide à l'achat réduit entre en vigueur. Les négociations contractuelles annuelles avec les commerçants sont néanmoins restées rationnelles, comme on pouvait s'y attendre lorsque trois entreprises contrôlent plus de 90% du marché.

Les briques sont également difficiles à perturber d'une autre manière. Les importations limitent le pouvoir de fixation des prix, mais les barrières à l'entrée sont par ailleurs très élevées, car il y a peu d'occasions d'acheter une carrière d'argile. Les gros clients n'ont pas suivi l'exemple du constructeur de maisons Persimmon, qui a construit une usine de blocs de béton pouvant répondre aux deux tiers de ses besoins annuels. Étant donné que les briques représentent environ 1% du coût de construction d’une maison, cela ne vaut guère la peine.

Le seul hic maintenant est l'évaluation. Ibstock se négocie à plus de 18 fois les bénéfices de 2021, contre une norme tout au long du cycle pour les marchands de construction d'environ 13 fois les bénéfices. Cela suggère que les investisseurs se tournent déjà vers l'année prochaine, lorsque la réduction de la dette nette promet une expansion et des rendements en espèces, tout en ignorant les risques du marché immobilier qui entraîneraient une reprise des bénéfices à un mur.

Source The Financial Times


27/01/2021

Allemagne - Faillite de Lingl: la moitié des employés de Krumbach perdent leur emploi

Le comité d'entreprise parle d'une "tragédie". Quelles autres décisions sont en suspens dans la société traditionnelle de Krumbach Lingl et ce que cela signifie pour les personnes concernées.

Manifestation pour la préservation des emplois à Lingl en octobre 2020 devant la mairie de Krumbach: le président du comité d'entreprise Gerhard Huber (à droite) en conversation avec l'administrateur du district Hans Reichhart.

«Pour tous les collègues touchés par la réduction des effectifs, c'est une tragédie personnelle», explique le président du comité d'entreprise Gerhard Huber. C'est une phrase qui décrit la situation dramatique dans la société traditionnelle de Krumbach Lingl. Selon Huber, il existe actuellement environ 340 postes à temps plein chez Lingl. «Nous nous battons pour chaque travail», souligne Huber. Mais malheureusement, tout se résume actuellement à «réduire de moitié les effectifs». Comme l'expliquent Huber et l'administrateur d'insolvabilité Christian Plail, il reste encore un certain nombre de détails importants à clarifier.

Mais il est clair que dans l'entreprise Lingl, fondée en 1938 et qui emploie des générations entières de familles à Krumbach, beaucoup perdront leur emploi. Gerhard Huber travaille chez Lingl depuis 42 ans, comme il le rapporte dans une interview avec notre équipe éditoriale. Il connaît de nombreux collègues depuis des décennies et, avec eux, il a connu les hauts et les bas de Lingl. Comme chacun sait, 172 employés de Lingl ont perdu leur emploi en 2013. Quand Huber parle de «tragédies personnelles», alors on soupçonne le poids de ce mot. Certains collègues de plus de 60 ans peuvent prendre leur retraite, mais il y a aussi un certain nombre de collègues entre 55 et 60 dans l'effectif, donc la situation est plus difficile. C'est également le sujet des discussions à venir.

Entreprise Lingl à Krumbach: un administrateur judiciare confirme l'intérêt des investisseurs

Comme Huber, l'administrateur judiciaire Christian Plail suppose que les pourparlers entre l'administrateur judiciaire, les employeurs, les créanciers et les représentants des salariés seront conclus dans la semaine à venir. Plail confirme qu'une direction claire se dessine pour la suite des événements et qu'une société de transfert sera créée pour de nombreux salariés touchés par la perte de leur emploi. Comme chacun le sait, un investisseur est recherché pour le développement ultérieur de Lingl. Plail annonce qu'il y a pas mal de parties intéressées. Les fournisseurs incluraient également des entreprises qui étaient auparavant en concurrence avec Lingl, mais aussi des investisseurs financiers (private equity / private equity capital). Il ne peut donner aucune information spécifique pour le moment. Comme chacun sait, Alexander Kögel a repris la direction de Lingl en septembre dernier, et peu de temps après, il a déposé une demande de redressement judiciaire. Les anciens directeurs généraux Frank Appel et Andreas Lingl s'étaient concentrés sur leur rôle d'actionnaires ces dernières années. Selon l'administrateur judiciaire Christian Plail (il s'occupe des démarches pour le cabinet d'avocats Schneider, Geiwitz & Partner), vous êtes actif dans le commerce international et dans les achats pour Lingl. Comme l'a annoncé le président du comité d'entreprise Huber, tous deux avaient fait une offre officielle dans le cadre de la recherche de nouveaux investisseurs. Qui parmi les investisseurs potentiels se verra attribuer le contrat? Günter Frey, 1er représentant autorisé d'IG Metall pour la région nationale, explique que l'administrateur d'insolvabilité soumettra une proposition correspondante au comité des créanciers. L'approbation du comité des créanciers est requise lors du choix d'un nouvel investisseur / futur propriétaire.

Croix noires devant l'entreprise Lingl: Avec cette campagne, le comité d'entreprise, IG Metall et les salariés ont voulu attirer l'attention sur la situation difficile de l'entreprise basée à Krumbach.

La discussion a également porté sur la question de savoir comment atténuer les difficultés sociales compte tenu de la situation difficile à Lingl. Et comment les personnes qui perdent leur emploi chez Lingl peuvent-elles retrouver du travail? Dans sa déclaration officielle, le comité d'entreprise évoque "la situation de plus en plus difficile sur le marché du travail, notamment en raison de Corona". Au cours des négociations, cependant, le comité d'entreprise et l'administration de l'insolvabilité avaient récemment "convergé". "Des contrats tels que la conciliation des intérêts, le plan social et l'accord de travaux pour la société de transfert ainsi que les fonctions à conserver" ont été discutés. «Le comité d'entreprise et IG Metall se battent toujours pour chaque poste afin que le plus grand nombre possible de collègues, leurs moyens de subsistance et leur savoir-faire puissent être sauvés.» Le comité d'entreprise espère un «nouvel investisseur». Parce que Lingl a besoin de «nouvelles impulsions et d'investissements urgents pour des perspectives d'avenir positives». Comme le confirme Huber, président du comité d'entreprise, Lingl compte actuellement environ 400 employés. Parmi eux, une cinquantaine de stagiaires. Chez Lingl, il y a environ 340 emplois à temps plein. La réduction de moitié des effectifs, qui ne peut plus être évitée dans une perspective globale, est liée à ce nombre.

Insolvabilité Lingl: société de transfert prévue pour les salariés à Krumbach

L'engagement du comité d'entreprise est vivement reconnu par le représentant d'IG Metall, Günter Frey. Il est clair que plusieurs départements de Lingl seront fermés. Plail a annoncé qu'à l'avenir Lingl fabriquera moins en interne et s'appuiera davantage sur ses fournisseurs. Frey dit qu'au cours des pourparlers, il a maintenant été possible de conserver des emplois dans divers domaines afin que Lingl continue d'avoir les «connaissances spécialisées appropriées à bord». Les détails personnels doivent encore être clarifiés. Désormais, il s'agit également de façonner la société de transfert des personnes touchées par la perte d'emploi. L'entreprise est organisée par le prestataire de services Quali Plus d'Ulm. Les travailleurs qui rejoignent cette entreprise recevraient 80 pour cent de leur salaire net antérieur. Celui-ci sera financé par l'Agence fédérale pour l'emploi et par la masse de la faillite. En fonction de la durée du service, les employés peuvent rester dans l'entreprise pendant environ trois à six mois. Entre autres, les employés reçoivent également une aide à la recherche d'un emploi / d'une formation continue. «Les employés de Quali Plus sont des spécialistes», souligne Frey. Lorsque l'accord pour Lingl sera finalisé, il y aura un grand événement d'information pour le personnel.

Source Augsburger Allgemeine

26/01/2021

Brique : un robot pour bien coller au marché

Vandersanden, spécialiste belge de parements en briques depuis plus de 100 ans, s’est rapproché de fabricants de machines industrielles pour mettre au point RoboBrick, un robot de pose automatique de plaquettes.

Source Cahiers Techniques du Bâtiment par Stéphanie Obadia 

L'innovation chez Vandersanden: comment RoboBrick est né?

Comment avons-nous pu lancer RoboBrick, un robot de maçonnerie entièrement automatique - doté d'un logiciel pour créer des motifs de briques? Ne nous sommes-nous pas éloignés de notre mêtier de briquetier?

Cela peut paraître ainsi, mais le RoboBrick s'intègre parfaitement dans notre stratégie d'innovation.

Premièrement, nous trouvons important de nous remettre constamment en question. Vandersanden veut regarder le long terme - même les générations à venir. Et cela nous oblige à être conscients des changements qui ont un impact majeur sur le long terme.

Aujourd'hui, nous voyons quatre tendances qui ont un impact majeur sur notre secteur.

Le premier est l'étanchéité. Le secteur européen de la construction est confronté à une capacité de production plus restreinte, en partie en raison d'une pénurie croissante de main-d'œuvre, tant en nombre qu'en qualité.

Et ce alors que la croissance économique des dernières années a conduit à une demande croissante de logements. La rareté du logement est donc la deuxième mégatendance. En Allemagne, par exemple, il n'est pas non plus possible de répondre à la demande de logements urbains. Chaque année, 100 000 logements sont encore sous-construits ici.

Aux Pays-Bas, 845 000 logements doivent être construits au cours des 10 prochaines années pour remédier à la pénurie de logements. Selon le ministre Ollongren, 75 000 logements doivent être construits aux Pays-Bas chaque année, alors que seuls 62 000 logements devraient être construits au cours des prochaines années.

Non seulement la demande augmente, mais le nombre d'exigences pour les nouveaux produits de construction augmente également constamment. Les constructeurs de construction doivent faire face à des directives de plus en plus strictes dans le domaine de la qualité des produits, de l'écologie et de la sécurité.

Enfin, vous avez le marché de la rénovation. Si l'Europe veut réaliser sa stratégie de rénovation à long terme 2050, une Europe neutre pour le climat, beaucoup devra être fait. La Commission européenne veut rénover 35 millions de logements et bureaux mal isolés en Europe d'ici 2030, et 185 millions de logements supplémentaires d'ici 2050. Rien qu'en Flandre, près de 3 millions de logements doivent encore être rénovés, avec un accent majeur sur l'enveloppe du bâtiment. C'est un très gros défi, mais surtout une très grande opportunité de construction.

La préfabrication est (une partie de) la réponse

La réponse à ces défis réside en partie dans le préfabriqué. Les avantages du préfabriqué sont nombreux:

  • Moins de coûts de qualité
  • Moins de mouvements sur le chantier
  • Moins de transport
  • Meilleure qualité
  • Contrôle d'assemblage automatisé
  • Plus sûr: travailler sans échafaudage
  • Des garanties
  • Vitesse, temps de chantier minimum

Une certaine forme d'éléments préfabriqués est déjà utilisée dans un projet sur trois en Europe. Il peut s'agir de panneaux sandwich, de sols, de façades complètes, mais même de cuisines ou de salles de bains préfabriquées complètes.

Aux Pays-Bas, près de 10000 maisons seront préfabriquées à l'usine en 2020, soit +/- 1 maison sur 7. Ce nombre ne fera qu'augmenter dans les années à venir. La Belgique et l'Allemagne ont encore beaucoup de rattrapage à faire dans ce domaine. Le client belge n'est pas encore prêt pour une normalisation poussée. La résistance au changement nous freine encore trop et freine l'innovation, mais de plus en plus d'initiatives sont également lancées en Belgique.

Aujourd'hui, le préfabriqué est encore presque aussi cher, mais grâce à une robotisation, une numérisation et une coordination complète de l'ensemble du processus de construction, le préfabriqué peut permettre des économies d'au moins 15% par rapport à la construction traditionnelle.

Il est donc très clair que le marché de la construction sera sérieusement perturbé par le préfabriqué, l'industrialisation et la robotisation.

Notre approche n'est pas d'attendre, mais de prendre les devants. RoboBrick est une réponse logique à cela.

Vous ne pouvez pas faire "juste un peu" de préfabriqué

Si vous voulez vraiment industrialiser le processus de construction, vous devez voir tout le processus à partir de modules préfabriqués.

Tous les aspects de la construction doivent être coordonnés: de la conception à l'assemblage. Plus ce préfabriqué est pris en compte tôt dans la conception, plus le profit et la qualité du résultat final sont importants. Les constructeurs optent pour le préfabriqué sont également de plus en plus préoccupés par une intégration en profondeur. Ce n'est qu'alors que l'avantage du préfabriqué peut être utilisé de manière optimale. Concrètement: un constructeur préfabriqué d'éléments de façade livrera ses murs comprenant les connexions, les fenêtres et la finition de façade.

C'est là que le RoboBrick entre en scène. En tant que partenaire pour la finition de façade, avec une grande expertise en brique (bandes) mais aussi en collage, nous voulons pouvoir offrir à nos partenaires une solution globale.

C'est pourquoi nous avons développé - grâce à une coopération intensive avec des clients tels que Spaansen et IIbo - un système de façade parfaitement intégré dans le processus de production préfabriqué.

RoboBrick applique des plaquettes de brique de manière automatisée et dans un espace conditionné sur des systèmes préfabriqués ou des murs.

RoboBrick se connecte à une ligne de production existante ou nouvelle et travaille sur toutes sortes de surfaces telles que ossature bois, construction en acier, béton ou matériau isolant. Avec le système, nous pouvons coller jusqu'à 2000 blocs de brique par heure, entièrement automatisés.

Mais il ne suffit pas de coller des panneaux préfabriqués dans un vrai processus de préfabrication.

Nous fournissons également des plaquettes de brique dimensionnellement stables, qui sont emballées de manière à pouvoir être empilées automatiquement. Si votre chargeur ne peut pas suivre la vitesse de votre machine, vous n'êtes rien avec elle.

Nous avons également remarqué que notre client passe beaucoup de temps à concevoir chaque modèle de panneau préfabriqué. C'est pourquoi nous avons développé le logiciel brickdesigner. Ce logiciel dessine chaque cordon de colle et chaque minuscule bande de brique sur le mur, en tenant compte des différentes fenêtres, portes, murs, tolérances et bien sûr de la relation requise. Le logiciel contrôle la machine Robobrick afin que la bonne bande soit toujours collée au bon endroit et de la bonne manière.

Toutes les données de production critiques sont mesurées via de nombreux capteurs et surveillées par un PC de contrôle local. Si toutes les données sont en ordre, le client recevra un certificat de garantie. Les informations peuvent être consultées à tout moment. Une étiquette RFID a été intégrée à chaque élément préfabriqué qui permet de suivre la production du panneau jusqu'à la construction, et même après.

Cela nous permet de relier tous les panneaux aux données critiques de production, et donc également au certificat de garantie. De cette manière, Vandersanden peut offrir une garantie de 20 ans aux clients.

C'est pourquoi, en tant que briquetier, nous avons conçu RoboBrick: c'était simplement la meilleure réponse aux questions posées par nos partenaires.

À des moments cruciaux comme ceux-ci, lorsque l'ensemble de l'industrie de la construction se transforme, nous voulons être le partenaire choisi dans l'industrie avec qui travailler. Parce que nous croyons que vous faites les plus belles choses ensemble.

Auteur: Maarten Leën, directeur du développement des nouvelles affaires (Vandersanden)

Source BauwenWonen


25/01/2021

La terre cuite en émoi après la réglementation environnementale 2020

RE2020 », la nouvelle réglementation environnementale du bâtiment doit entrer en vigueur le 1er juillet 2021.

La fédération française des tuiles et briques (FFTB) et la filière béton s'étonnent des choix politiques opérés par le gouvernement en matière de construction neuve.

« RE2020 ». Derrière cet acronyme barbare se cache la nouvelle réglementation environnementale du bâtiment qui doit entrer en vigueur le 1er juillet 2021. D'ici à cette échéance, les professionnels de la construction doivent se mettre en ordre de bataille pour trouver des matériaux qui peuvent stocker du carbone. « Les matériaux qui émettent peu seront avantagés par rapport aux matériaux plus émetteurs », a déclaré lors de sa présentation en novembre dernier, la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon.

« Elle (la nouvelle réglementation, ndlr) oblige les acteurs à se repositionner, à faire évoluer leurs modèles. Elle n'impose pas le choix des matériaux mais donne un cap. On en revient à des matériaux plus locaux, plus naturels, moins émissifs, qu'on a utilisés pendant des siècles », résume Laurent Girometti, directeur général des établissements publics d'aménagement EPA Marne-EPA France et ancien directeur général de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Paysages (DHUP).

Source  La Tribune par César Armand 

Quelle place pour la brique dans les critères actés de la RE 2020 ?

Chaque règlementation thermique (RT) amène son lot de nouveautés pour tendre vers des bâtiments toujours plus performants et économes en énergie. Dans notre société actuelle, l’environnement mais aussi l’humain deviennent primordiaux. La nouvelle règlementation, cette fois-ci thermique et environnementale (RE 2020) devrait rentrer en vigueur à l’été 2021.

Indice Carbone (IC), Degré Heure (DH) d’inconfort, Bbio et CEP seront les indicateurs de performances qui permettront d’évaluer les bâtiments et guideront les concepteurs dans leur choix de systèmes constructifs. Mais comment la brique répond t-elle à ces nouveaux enjeux ? Comment la brique peut prendre ce tournant qui dessine l’avenir du bâtiment français ?

Critère 1 : impact carbone faible d’un bâtiment sur l’ensemble de son cycle de vie

Les exigences en termes d’impact carbone se durciront selon différents paliers à horizon 2024, 2027 puis 2030, le temps de l’appropriation de la méthode d’ACV (Analyse du cycle de vie). L’indicateur carbone en kgCO2/m² de surface de logement permet de faire un focus sur les émissions de gaz à effet de serre (Eges) du secteur du bâtiment, au-delà de la simple consommation d’un habitat une fois construit.

Les 4 contributeurs carbone sont les PCE (Produits de construction et équipements), l’énergie (carbone émis lors de la phase de vie du bâtiment [principalement chauffage et ECS]), l’eau et le chantier. La catégorie PCE est décomposée en 13 lots dont le n° 3 « Superstructure / maçonnerie » qui représente 13 % du lot PCE. À titre d’exemple, la brique représente, elle, 1,5 % des Eges total projet.*

L’analyse du matériau de maçonnerie part de l’extraction de la matière première jusqu’à la destruction et le recyclage en fin de vie du bâtiment. La brique en terre cuite bio’bric présente un bilan carbone faible rapporté à l’ensemble de son cycle de vie.

Par ailleurs, les recherches et investissements lancés par bio’bric permettent d’ores et déjà de réduire l’impact carbone (réduction de l’impact climatique, tel que calculé et certifié dans les FDES) et vont voir une amélioration notable à horizon 2025 : -20 %.

Critère 2 : intégration de la notion de confort dans l’habitat

Avec le réchauffement climatique et les changements de températures d’une saison à l’autre, la gestion de la température intérieure et le confort qui en découle deviennent des enjeux de cette nouvelle règlementation environnementale. La RE 2020 fixera un seuil maximal en degrés heures (DH) pour pénaliser l’inconfort dans l’habitat et un seuil bas pour favoriser les bâtiments à meilleure performance énergétique.

La forte inertie des briques en terre cuite permet une régulation de la température intérieure en été comme en hiver.

Critère 3 : isolation thermique ambitieuse vs. RT 2012

La RE 2020 porte une attention particulière aux performances thermiques du bâti quel que soit le mode de chauffage. La qualité de l’isolation ainsi que la conception générale du bâtiment sont traduits par l’indicateur de besoin bioclimatique (Bbio).

L’objectif est d’éviter les déperditions thermiques, souvent rencontrées au droit des ouvertures et des planchers. Les solutions bio’bric permettent une façade 100 % homogène en terre cuite qui réduit significativement ces ponts thermiques.

À date, les contours de la règlementation environnementale 2020 sont posés pour penser la construction dans sa globalité et attirer l’attention sur la santé et le bien-être de l’occupant, tout en préservant la planète. Des valeurs que la marque 100 % française bio’bric partage depuis la sélection de ses argiles jusqu’à la mise en oeuvre de ses produits. En parallèle, bio’bric met à disposition des professionnels du bâtiment différents outils et services pour étudier et optimiser les systèmes constructifs.

* Étude réalisée par Ubicity en mars 2019, sur une maison de 116,72 m². La donnée environnementale de la brique bgv’uno (R = 1,00 m².K/W) pour réaliser l’impact est issue de la FDES disponible sur la base INIES.

Pour accompagner la réflexion des acteurs de la construction de maisons individuelles avec l’arrivée de la RE 2020, bio’bric organise deux webinars en mars :

  • 11.03.2021 à 14h00 // RE 2020 : Comment passer sereinement à la nouvelle règlementation environnementale tout en maîtrisant ses coûts ? Inscription gratuite ici
  • 25.03.2021 à 14h00 // Quel bilan environnemental pour la brique bio’bric à l’aube de la RE 2020 ? Inscription gratuite ici