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24/11/2020

Rairies-Montrieux : la briquetterie familiale signe les façades mondiales

Une modeste entreprise centenaire située dans un village de 1000 habitants en Maine et Loire est reconnue mondialement pour sa production de briques et plaquettes de parement.

Photo : les façades du nouveau siège social du bailleur Immobilière Podeliha à Angers en cours de construction seront recouvertes de deux références émaillées blanches et claires de Rairies Montrieux ©Cabinet Rolland &Associés

Rairies-Montrieux fait partie de ces entreprises au parcours si classique qu’elles en deviennent atypiques. Créée à la veille de la première guerre mondiale, en 1910, par deux membres de la famille Montrieux, Ernest et Victor, dans le petit village des Rairies (en Maine-et-Loire, entre Angers et Le Mans), elle est devenue en cinq générations une référence des architectes et designer du bâtiment en matière de décoration intérieure et parement de façades.

Si le show-room à l’entrée du site de l’usine éclaire bien les intentions de l’industriel en matière de mise en valeur des murs intérieurs et extérieurs, c’est surtout son volumineux et luxueux catalogue pour architectes, renouvelé en 2019, qui souligne sa volonté de répondre au goût des concepteurs les plus exigeants.

Rémy Montrieux, fils d’Ernest Montrieux, l’un des deux fondateurs de l’entreprise, participe à la direction de l’entreprise Rairies-Montrieux depuis 1972. Il veille au développement technique de l’entreprise, à la richesse esthétique des gammes, comme au maintien de son esprit local.

Une affaire familiale et des aléas économiques

Si l’entreprise a été ballottée par les aléas économiques au cours des dernières décennies – faillites, sursaut… –, sa présence dans le monde de la construction semble tenir par son principal capital : son savoir-faire et la maîtrise de son outil de production aussi traditionnel que pointu.

Rémy Montrieux, fils d’Ernest Montrieux, 67 ans, actuellement directeur financier, « en retraite » depuis quelques années déjà mais en réalité aux commandes de l’entreprise – la présidence officielle par « Airmont » tient de l’énigme trop simple à déchiffrer… – exprime par des souvenirs personnels la profondeur de cette culture aussi technique que personnelle.

Une anecdote en témoigne. En passant devant une petite presse manuelle nettoyée, vernie et rangée dans le musée de l’entreprise organisée sous un ancien séchoir, il laisse filer un souvenir : à l’âge de 10 ans, il travaillait sur cet outil avec sa mère.

Dans ce bassin de l’ouest de la France où l’argile rouge affleure, beaucoup de villages disposaient de leur tuilerie-briqueterie pour répondre à la demande locale.

Si au cours des cinquante dernières années le secteur s’est fortement concentré – Wienerberger est installé dans la ville voisine de Durtal –, Rairies-Montrieux a survécu en s’appuyant sur ses trois piliers : la spécialisation dans les seuls briques, carreaux et plaquettes de parement ; la maîtrise de toute la chaîne industrielle ; et la cuisson au feu de bois.

Pour 2020, la prévision d’activité était fixée à 8,9 M€, pour 2021, à 10,2 M€ ; quant à l’export, sa projection à 2025 est de 2M€.

Un atelier au centre de l’usine réalise les moules d’extrusion pour la production des briques et plaquettes.

Une entreprise modeste à la sortie du village des Rairies

Située à la sortie du village des Rairies, l’entreprise présente toutes les caractéristiques de la modeste fabrique locale : hall d’accueil, zones d’entreposage, bâtiments industriels… Les foyers des quatre fours à bois sont visibles de la rue, et un parcours de visite à même été aménagé à travers le site pour la promenade bucolique des familles, avec exposition de photos, histoire de l’activité.

Plus concrètement, Rairies-Montrieux maîtrise toute la chaîne de son activité. L’entreprise possède ses carrières d’argile dans la campagne alentour. Chaque année, elle en exploite seulement 5 000 t et en achète autant pour produire ses mélanges de terres ; elles viennent de gisements en France, et aussi de Forêt Noire, en Allemagne, qui possède des filons d’argiles blanches et grises utiles pour certaines références, notamment les monocuissons.

À noter que cette propriété de gisements locaux d’argiles est très profitable : les carrières appartenant à Rairies-Montrieux fournissent ainsi chaque année environ 150 000 t de matière première à son voisin Wienerberger pour sa production de briques.

Rénovation à venir des 4 fours à bois

Sous ses bâtiments industriels, le briquetier dispose de l’ensemble de la chaîne des moyens de production. Mélangeurs, presses pour les filières d’extrusion, séchoirs, atelier de production de moules pour ces filières, fours à gaz et au bois, laboratoire pour la mise au point et le contrôle des productions (un investissement de 50 000 € réalisé il y a deux ans), atelier de préparation de teintes à la demande décrit comme une « aire de jeux » pour les architectes…

L’une des dernières créations est la finition brillante, dite « shiny », sur sept nuances de briques et parements dans le catalogue « Architextures ». Sinon, les plus exigeants peuvent demander un développement de couleur sous réserve d’une production minimal d’une vingtaine de mètres carrés.

Éléments stratégiques, les quatre fours à bois vont prochainement faire l’objet d’une rénovation complète. Vieux de 40 ans, d’une capacité unitaire de 40 m³, soit 1 000 m² de revêtement, ils seront démolis et remontées au même emplacement. Ici, l’investissement conséquent sera amorti par le savoir-faire interne.

Les briques réfractaires seront produites au sein de l’entreprise, le chantier suivi par les équipes techniques et le montage effectué par les compagnons en poste. Les coûts seront pratiquement limités aux heures passées et à l’immobilisation du site pendant le chantier.

Les six fours à bois de l’usine, âgés de 40 ans, seront prochainement démolis et reconstruits.

140 m2 à Paris au service des prescripteurs

Reconnue au niveau national, l’entreprise joue en réalité sur deux tableaux : un recrutement local de personnels connaisseurs des méthodes et équipements et qui se transmet les savoirs – on peut rencontrer un père et son fils côte à côte à leurs postes de travail –, et d’autre part un attrait pour les techniciens et ingénieurs de haut niveau.

Plusieurs recrues récentes sont précédemment passées par l’École nationale supérieure de céramique industrielle (ENSCI) de Limoges ou sortent du lycée professionnel Henri Brisson de Vierzon qui dispense le brevet des métiers d’art en céramique. Cette gestion des compétences assure le maintien de la culture technique. L’entreprise compte aujourd’hui 75 salariés, contre 45 en 2017.

Sur un plan plus commercial, Rairies-Montrieux s’est hissé au niveau de la prescription parisienne en occupant, depuis maintenant 20 ans, 140 m² dans une arche du Viaduc des Arts, avenue Daumesnil, dans le 12ème arrondissement de Paris. Cette adresse, qui reçoit, en temps normal, quatre à cinq architectes chaque jour, est progressivement devenue primordiale pour imposer la marque.

Un four en cours de chargement. La cuisson demande 36 heures. Un cycle de remplissage, cuisson et déchargement demande une semaine.

L’entreprise dispose de nombreux postes de travail, ici l’émaillage, où la main d’œuvre effectue des opérations de transfert et de contrôle des produits.

Des imperfections très prisées des architectes

Ce dernier point est important : si nombre de fournisseurs européens proposent des revêtements de terre cuite aux décors homogènes, d’un aspect si régulier qu’il en deviennent sans « caractère », ceux des Rairies attirent justement les designers par leurs imperfections simplement dues au mode de production plus artisanal et à leur emplacement dans le four durant la cuisson.

À son retour du service militaire, début des années 70, Rémy Montrieux participe activement à la gestion de l’entreprise familiale et l’oriente exclusivement vers les produits de façade. Aujourd’hui, la quasi-totalité des 250 000 m² produits chaque année couvrent 300 à 400 grands chantiers ; seuls 20 000 m² sont utilisés en maisons individuelles.

L’entreprise revendique notamment 20 % de parts de marché du revêtement des systèmes d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) par éléments en terre cuite. La durabilité du produit – plus de 100 ans – apparaît comme un avantage déterminant dans sa fiche FDES (fiche de données environnementales et sanitaires). Pour s’intégrer à tous les projets, les références peuvent être exploitées dans un projet en gestion Bim.

Ces efforts acharnés paient. En 2019, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 8,8 M€, 24 % de plus qu’en 2018, 50 % de plus qu’en 2017. Le travail de fond mené depuis des décennies montre aussi des succès à l’international : près de 300 000 € ont été facturés en 2019, et l’objectif 2020 était initialement posé à 450 000 €.

Un label Entreprise du patrimoine vivant en 2006

Tous ces efforts ont-ils payé ? La croissance du chiffre d’affaires et le lancement de l’exportation indiquent concrètement leurs effets positifs, et d’autres signes le confirment. Depuis 2006, l’entreprise détient le label EPV, pour Entreprise du patrimoine vivant ; en 2020, elle a accroché le label local « Produit en Anjou ».

Et on peut à la fois être premier à la campagne et premier à la ville : Rairies-Montrieux a décroché le marché de la façade du nouveau siège du bailleur social Podeliha à Angers. Cet imposant bâtiment en L de 11 000 m² construit dans le quartier de la gare rassemble les bureaux des quelque 230 collaborateurs de l’entreprise (7 000 m²) ainsi qu’une centaine de logements (4 000 m²).

Ses façades seront recouvertes de deux références émaillées blanches et claires. Fort de ces succès et même s’il est toujours aussi investi, Rémy Montrieux ne cache pas son envie de faire un pas de plus. Il va falloir transmettre. Il reçoit régulièrement des propositions de rachat ; il y est ouvert.

Mais le choix n’est pas simple, car il veut y mettre toutes les garanties de respect du maintien des acquis, tant de l’esprit de l’entreprise que du savoir-faire. S’il a fixé son prix, les conditions à remplir sont contraignantes.

Source : batirama.com/ Bernard Reinteau


23/11/2020

VIOLA FERRARIO EST NOMMÉE PRÉSIDENTE DIRECTRICE GÉNÉRALE DE BMI FRANCE

Le 21 septembre dernier, Viola Ferrario a pris ses fonctions de Présidente Directrice Générale de BMI  France.

Après une carrière qui l’a amenée à opérer chez Hewlett Packard et Philips Lighting, Viola Ferrario a rejoint il y 4 ans Ariston Thermo Group, leader du confort thermique et de l’efficacité énergétique avec des marques mondiales, une référence dans le secteur du bâtiment. 

En 2018 elle a été promue Directrice Générale pour la France et de la Belgique, poste basé à Paris et a ainsi eu la responsabilité de développer, avec succès, le plus grand marché d’Ariston Thermo. 

Forte de son background commercial et marketing, la nouvelle Présidente de BMI France a pour mission de renforcer le groupe dans sa position de leader des solutions de couverture et d’étanchéité. 

Il s’agit pour Viola Ferrario d’incarner au quotidien la philosophie de BMI « Bien plus qu’un toit » : « L’ambition de BMI Group est de révéler le potentiel de chaque toit. C’est véritablement une nouvelle  approche de la cinquième façade qui est proposée à travers un vaste choix de produits et systèmes.  Le bâtiment et l’architecture connaissent une évolution remarquable avec notamment de nouvelles  fonctionnalités pour les toitures : esthétiques, conviviales, responsables, techniques ; le champ des  possibles s’élargit avec de nouveaux enjeux de développement et de communication. Au-delà des  solutions produits, chez BMI nous avons à cœur de constamment développer de nouveaux services  pour accompagner nos clients. » déclare Viola Ferrario.

Très appréciée pour ses qualités humaines et sa capacité à manager des équipes pluridisciplinaires,  Viola Ferrario a été séduite par la dimension relationnelle propre au groupe : 

« Chez BMI, les orientations se prennent à partir des retours terrain des clients et d’une réflexion de  fond menée de manière collégiale. Les équipes sont soudées et très expérimentées sur leur secteur.  C’est d’ailleurs un point fort que nous remontent nos clients B2B. » commente la nouvelle Présidente. 

D’origine italienne, Viola Ferrario vit à Paris depuis trois ans avec sa famille. Elle est mère de deux enfants. Trilingue, elle parle couramment italien, anglais et français. 

Source Monier BMI


22/11/2020

Expressionnisme de brique - Définition et Explications

Le terme Expressionnisme de brique (en allemand : Backsteinexpressionismus) distingue une variante spécifique de l'architecture expressionniste utilisant la brique, les tuiles ou la brique vitrifiée comme matériaux de construction de prédilection. Les bâtiments répondant à ce style furent construits surtout dans les années 1920, et particulièrement en Allemagne.

La Chilehaus à Hambourg

Les centres régionaux de ce style furent les grandes villes du nord de l'Allemagne et la Ruhr, mais l'École d'Amsterdam appartient au même mouvement. Le style a aussi eu un impact hors des zones mentionnées.

L'Expressionnisme de brique se développa en même temps que la Nouvelle Objectivité de l'architecture du Bauhaus. Mais tandis que les architectes du Bauhaus plaidaient en faveur de l'abandon de tout élément décoratif, les architectes expressionnistes élaborèrent une forme distincte d'ornementation, souvent faite d'éléments rugueux, anguleux ou pointus. Ceux-ci servaient à exprimer le dynamisme de l'époque, rempli d'intensité et de tension.

Le matériau le plus important était bien sûr la brique ou la brique vitrifiée donnant son nom au mouvement. La brique vitrifiée était très malléable à haute température, spécialement pour les façades. Ce matériau fut surtout adapté aux bâtiments industriels en raison des conditions climatiques difficiles, particulièrement dans la Ruhr. Ces façades rugueuses caractéristiques et la riche variété des couleurs, allant du marron au pourpre en passant par le rouge, contribua aussi à la popularité du matériau.

Mise en œuvre de la brique pour créer un motif complexe, Böttcherstraße à Brême.

Une caractéristique marquante de l'Expressionnisme de brique est l'expressivité vivante de ses façades, réalisée simplement par le choix de la mise en œuvre des lits de briques. Ceci aida à animer de grands murs sinon monotones. Parfois même les rebuts de brique (c'est-à-dire des pièces abîmées pendant leur cuisson ou ayant cuit trop longtemps et ayant pris une couleur inattendue ou non-désirée) étaient utilisés comme éléments décoratifs, exploitant leur apparence singulière. Les briques d'angle étaient combinées en une variété d'arrangements, créant un riche répertoire ornemental dont des formes spécifiques de sculptures. Les lits horizontaux de briques alternant entre protubérance et léger enfoncement est une autre mise en œuvre couramment employée, comme par exemple pour la Hans-Sachs-Haus à Gelsenkirchen (1927).

Les dessins de façade étaient mis en valeur par l'utilisation de sculptures architecturales faites de briques vitrifiées ou de céramiques. Un représentant bien connu de cette forme d'art Richard Kuöhl. Ernst Barlach créa aussi des statues en brique vitrifiée comme les frises du Gemeinschaft der Heiligen (assemblée des Saints) de Sainte Catherine à Lübeck (achevé par Gerhard Marcks).

Occasionnellement des éléments se référèrent à d'autres styles architecturaux, traduits dans le répertoire formel de la brique. Par exemple la Chilehaus de Fritz Höger à Hambourg est dominée par l'esthétique Art déco. L'Anzeigerhochhaus à Hanovre reprend de l'architecture orientalisante. Mais l'Expressionnisme de brique créa aussi ses propres formes, au particularisme souvent très marqué, comme les églises paraboliques (Parabel-Kirchen), par exemple la Heilig-Kreuz-Kirche à Gelsenkirchen-Ückendorf.

Source TechnoScience

21/11/2020

Allemagne: Augmentation de l'efficacité énergétique grâce à l'utilisation d'air de refroidissement chaud avec un nouveau concept de combustion

Dans le cadre d'un projet conjoint du Gas Heat Institute (GWI), de l'Institute for Brick Research (IZF), de la société Lingl et du briquetier Bellenberg (ZWB) financé par le ministère fédéral de l'Économie et de l'Énergie dans le cadre du 7e programme de recherche énergétique, un brûleur pour fours tunnel a été développé qui utilise directement l'air chaud de la zone de refroidissement comme air de combustion sans nécessiter de mesures externes complexes.

1 Situation de départ et contexte

Dans l'industrie des briques et tuiles en terre cuite, les fours tunnels modernes atteignent le contrôle de processus nécessaire pour gérer des capacités élevées et obtenir des qualités de produit constantes, notamment du fait que presque sur toute la zone de préchauffage ainsi que la zone de ne générer la chaleur de processus que là où elle est nécessaire, mais en même temps générer un flux impulsionnel de grande portée. En conséquence, outre la température de gaz de combustion requise, une homogénéisation adéquate des températures et des compositions de gaz est obtenue sur la section transversale du four. La condition préalable pour cela est que l'atmosphère du four dans la zone de préchauffage et de trempage soit générée en grande partie par les produits de combustion de brûleurs à fonctionnement généralement superstoechiométrique, c'est-à-dire qu'ils fonctionnent avec un excès d'air. L'utilisation de l'air chaud provenant de la zone de refroidissement est donc actuellement limitée au séchage de produits verts car la zone de préchauffage et de palier du four tunnel ne peut utiliser cet air de refroidissement à haute valeur énergétique que dans une mesure limitée pour ce qui précède. raisons mentionnées.


Dans les fours tunnels utilisés aujourd'hui dans l'industrie de la brique et des tuiles, en termes de génie des procédés, il existe un couplage de deux sous-processus qui se déroulent l'un après l'autre, comme le montre »1. La première partie consiste en le processus de préchauffage jusqu'à la température de palier, à laquelle l'égalisation de la température a lieu dans l'empilage du produit ou dans le cas d'une cuisson à un étage dans les briques vertes. De plus, pour des raisons liées à l'ingénierie céramique, un temps de séjour à cette température maximale peut être nécessaire dans certaines circonstances. Suite à cela, dans le deuxième sous-processus, les briques sont refroidies jusqu'à la température de sortie dans un refroidisseur à contre-courant à un ou plusieurs étages. L'air de refroidissement chauffé ici est retiré du processus du four et utilisé ailleurs pour le séchage des produits de brique verte [1]. De cette manière, le four tunnel actuel diffère des concepts de four tunnel antérieurs en ce que dans le four tunnel, il n'y a pas de zone de cuisson explicite avec préchauffage à contre-courant précédent des briques vertes, mais il y a - plus ou moins - un chauffage du combustible dans l'ensemble. zone de préchauffage et d'égalisation, qui peut être supportée par des systèmes de circulation atmosphérique.

Avec cette procédure, il est nécessaire de synchroniser au maximum le fonctionnement du four et du séchoir de sorte que l'optimisation énergétique des processus individuels devient presque impossible. Un autre aspect qui rend le couplage énergétique entre le sécheur et le four plus difficile est la situation dans laquelle le four fonctionne en continu pendant sept jours, 24 heures sur 24, le séchoir par contre uniquement pendant le temps de production de la semaine, de sorte que dans certaines circonstances, aucun l'utilisation de l'énergie du réseau du four peut être garantie. La situation est très extrême dans les usines de tuiles car ici les produits sont cuits individuellement dans des supports H. Cela signifie que dans le four, seulement environ 45% du produit est traité thermiquement tandis que les gazettes doivent également être chauffées ou refroidies. Pour cette raison, dans ces usines, plus de deux fois plus d'énergie du four est disponible que ce qui est nécessaire pour sécher les produits. Pour la fabrication de ces produits, il est d'autant plus important de conserver autant d'air de refroidissement que possible dans le four. Pour l'optimisation énergétique du procédé de production de produits de briqueterie, il est donc nécessaire de rompre le plus possible le couplage énergétique jusqu'ici étroit entre la zone de refroidissement du four tunnel et le séchoir. Pour cela, selon l'état de la technique, il est notamment logique d'utiliser l'air de refroidissement chauffé lors du refroidissement du produit dans les brûleurs du four tunnel comme air de combustion préchauffé. Ceci est fait dans le but exclusif de remplacer le combustible par l'utilisation d'air de combustion préchauffé, c'est-à-dire dans le but de maintenir les gaz de combustion formés dans le brûleur à une quantité et qualité largement constantes et sans changement notable de la température de combustion théorique.

Pour la cuisson des briques, il n'est pas intéressant de réaliser des températures de combustion plus élevées avec de l'air préchauffé, il s'agit exclusivement de réduire la demande d'énergie dans des conditions par ailleurs constantes même si un facteur d'air accru doit être accepté. »2 montre l'influence de la température de l'air de combustion sur l'économie d'énergie résultant d'un calcul de combustion. En cela, le pourcentage d'économie d'énergie possible peut être considéré comme une fonction de la température de préchauffage de l'air pour différentes températures d'échappement. Pour le diagramme, le rapport d'air et la température des gaz d'échappement peuvent être considérés comme constants. L'économie d'énergie résulte de l'augmentation de l'énergie thermique de l'air fourni. Dans la zone de refroidissement, cette énergie thermique est transférée suite au refroidissement des briques à l'air de refroidissement et utilisée comme air préchauffé.

En tant qu'obstacles à l'utilisation de la technologie de l'air de combustion préchauffé, les arguments suivants sont avancés:

  • Émissions de NOx plus élevées en raison de la flamme plus chaude
  • Espace requis et dépenses pour l'isolation des pipelines
  • Augmentation de la perte de charge et éventuellement un ventilateur plus grand nécessaire
  • Le ventilateur, les brûleurs, la surveillance de la flamme et les vannes doivent résister à des températures plus élevées.
Tous ces arguments ne s'appliquent pas à l'utilisation de l'air chaud de la zone de refroidissement.
2 Nouveau concept de brûleur

Le nouveau concept de brûleur développé dans le cadre de ce projet est basé sur un fonctionnement synchronisé. Le combustible n'est pas oxydé avec une alimentation en air dédiée mais au moyen de l'extraction du comburant déjà présent dans la chambre de cuisson sous forme d'air chaud de la zone de refroidissement vers la zone de réaction. L'impulsion de gaz élevée nécessaire pour cela est générée par une buse de gaz à grande vitesse qui alimente le gaz de combustion par cycles dans la zone d'atmosphère chaude du four. La buse à gaz est complétée par un tuyau de mélange. »3 montre le prototype du brûleur. L'objectif du principe de fonctionnement est l'oxydation en deux étapes du carburant. La première étape a lieu entre la buse de gaz et le tuyau de mélange, la deuxième étape à la sortie du tuyau de mélange. Avec l'impulsion de gaz élevée, une oxydation partielle du carburant doit être obtenue dans la première étape. Avec le mélange du comburant (air) et du carburant dans la conduite de mélange, le débit massique augmente considérablement par rapport au débit pur du carburant. A la sortie de la conduite de mélange, le mélange gaz / air doit, en raison de la forte impulsion, extraire l'air de combustion nécessaire par aspiration et être complètement oxydé. Le développement d'un nouveau brûleur à injecteur de gaz pur (conception et calcul du débit) a été réalisé sur la base de simulations CFD (CFD: Computational Fluid Dynamics). Des simulations d'écoulement et de combustion ont été utilisées dans la conception et le développement du brûleur, car des études de paramètres et une optimisation liée à l'écoulement de divers modèles géométriques ont pu être effectuées avant même la fabrication réelle du composant. L'objectif des simulations était de comparer les processus de combustion des modèles de brûleurs individuels dans un domaine de simulation basé sur un four à briques en ce qui concerne son atmosphère, sa température et ses vitesses d'écoulement.


La première visualisation numérique du principe du brûleur est réalisée au moyen d'une simple combinaison d'une lance à gaz avec une buse d'injection à la sortie ainsi qu'un tube de mélange autoportant. Le domaine de la simulation est caractérisé dans la première étape en ce qu'un brûleur individuel est alimenté en air préchauffé à travers un espace et se déclenche dans une chambre de cuisson rectangulaire. »4 montre les lignes d'écoulement de l'air dans l'opération d'allumage en fonction de la fraction volumique d'oxygène et montre les performances d'aspiration du gaz de combustion par rapport à l'air chaud. Les simulations montrent que dans le processus de cuisson cyclique avec la configuration existante avec un effet d'injection à deux étages du brûleur, suffisamment d'air peut être aspiré pour une flamme entièrement formée. D'après le schéma des lignes d'écoulement, on peut également comprendre que dans la zone de la buse d'injection en raison de la vitesse d'écoulement élevée du gaz de combustion, une partie de l'air est aspirée dans et à la sortie du tuyau de mélange en raison de la forte impulsion du mélange carburant / air, une autre partie de l'air entre dans la fente de tir. La chambre de cuisson était basée géométriquement sur un segment entre deux piles de briques dans lesquelles le brûleur allume du toit du four vers le bas et est oxydé par un flux de gaz d'échappement d'air du côté, cf. »5. Le gaz de combustion est régulé par pression et est projeté avec la température ambiante dans la chambre de cuisson. Comme pression d'entrée, les niveaux de pression 0,9 bar (standard industriel) et 1,4 bar (pression de ligne chez Bellenberg Brickworks) ont été prévus. Le gaz naturel H est utilisé comme gaz de combustion. Comme comburant, on utilise un mélange gaz d'échappement-air (composition des gaz dans la zone de cuisson), comme cela a été typiquement mesuré dans l'atmosphère du four dans le cadre d'une campagne de mesure dans l'usine, cf. Tableau 1. Celui-ci est envoyé dans la chambre de cuisson à une température de 850 ° C et à une vitesse de 5 m / s. La température du comburant est également basée sur les valeurs mesurées. La vitesse d'entrée de l'oxydant est une valeur empirique des partenaires de recherche.

Source Ziegelindustrie International

20/11/2020

Toulouse : Chausson Matériaux se renforce avant la consolidation de son secteur

Le troisième distributeur français de matériaux de construction a levé 75 millions d'euros auprès d'un pool d'investisseurs conduit par Crédit Mutuel Equity, avec IDIA Capital Investissement, Grand Sud-Ouest Capital, BNP Paribas Développement et Irdi Soridec Gestion. Il prévoit de racheter des entreprises fragilisées par la crise et investit dans la numérisation des ventes.

Le groupe de 3.850 salariés a d'autant plus les moyens d'investir qu'il est dépourvu d'endettement et reste bénéficiaire.

Paré pour la consolidation. Le distributeur Chausson Matériaux à Toulouse annonce aux « Echos » avoir levé 75 millions d'euros auprès d'un pool d'investisseurs conduit par Crédit Mutuel Equity, avec IDIA Capital Investissement, Grand Sud-Ouest Capital, BNP Paribas Développement et Irdi Soridec Gestion.

« Il y aura des opportunités de rachat d'entreprises avec la crise sanitaire et cette levée de fonds nous permettra de les saisir sans nous endetter, se félicite Pierre-Georges Chausson, PDG de la société familiale bientôt centenaire, en précisant qu'il s'agit « d'un apport de fonds à long terme sans engagement sur la date de sortie ». Les frères Pierre-Georges et Philippe Chausson détiennent 84 % du capital après le tour de table, les investisseurs 10 % et le personnel 6 %.

Source Les Echos par Laurent Marcaillou

19/11/2020

30.000 tuiles émaillées H10 HUGUENOT coiffent la nouvelle Halle Charras de Courbevoie

Ayant accueilli ses premiers commerçants mi-octobre, la nouvelle Halle Charras s’inscrit dans le cadre de la rénovation du centre-ville de Courbevoie. 

Situé au cœur d’un environnement urbain dense, à proximité du quartier d’affaires de La Défense, le projet visait à offrir aux habitants un lieu de vie attractif et convivial renouant avec les valeurs associées aux marchés alimentaires. 

Pour y parvenir, l’agence Croix Marie Bourdon Architectes Associés, en charge de sa conception, a imaginé un édifice à la forme elliptique qui fait la part belle aux matériaux nobles parmi lesquels, les tuiles émaillées H10 Huguenot d’Edilians en toiture.

UNE NOUVELLE INTERPRÉTATION architecturale des halles d’antan

D’une surface totale de 2.480 m2, le programme défini par la Ville de Courbevoie comprend la création d’un parking public de 600 places et d’une esplanade ainsi que la construction de la nouvelle halle. Elément fédérateur de ce nouvel espace partagé, cette dernière abrite les commerçants trois jours par semaine, une conciergerie et un restaurant en proue du bâtiment.

Pour l’agence Croix Marie Bourdon Architectes Associés, l’un des enjeux architecturaux de ce projet était « d’inscrire la nouvelle Halle Charras dans son contexte urbain et historique pour proposer une interprétation contemporaine, environnementale et élégante portée par des matériaux nobles : le bois pour la charpente, la tuile émaillée pour la couverture, le verre et l’acier pour les façades ».

A l’architecture exceptionnelle, le bâtiment associe ainsi :

• une charpente aux courbes oblongues en bois lamellé-collé, technique particulièrement adaptée aux grandes portées, avec de l’épicea en intérieur et du pin Douglas en extérieur,

• sur laquelle repose une toiture basse à double pente que les architectes ont choisi d’habiller d’une « couverture à motifs de tuiles émaillées pour souligner la volumétrie et la finesse de l’édifice ».

L’ensemble assure une intégration parfaite de la nouvelle Halle Charras dans son environnement et la rende particulièrement lumineuse, une caractéristique essentielle pour ce lieu de vie où se retrouvent clients et commerçants.

UNE 5ÈME FAÇADE VIBRANTE, recouverte des tuiles émaillées H10 Huguenot

« Mariant des tuiles blanches brillantes et mates à des tuiles gris perle brillantes dont l’aspect change au fil de la journée et des saisons, la couverture de la nouvelle halle joue un rôle central dans l’insertion et l’expression du projet », souligne l’agence Croix Marie Bourdon Architectes Associés. Particulièrement visible, la toiture de la Halle Charras tient en effet ici pleinement son rôle de 5ème façade. « Outre son niveau de certification NFFP la rendant adaptée à une mise en œuvre sur une toiture à double pente de 53%, la forme douce et moderne de la tuile terre cuite H10 Huguenot convenait parfaitement à ce chantier d’exception », explique Eric Martinat, Directeur Développement Produits d’Edilians.

Mais plus encore que l’esthétique de son moule faiblement galbé à relief, ce sont les trois coloris d’émaux mis au point par Edilians de façon personnalisée, dans des délais très courts, ainsi que les trois finitions proposées (brillante, granitée, mate) permettant de jouer avec la lumière et les reflets, qui ont définitivement séduit l’architecte. « En terme de créativité, nous offrons vraiment aux concepteurs de projets architecturaux un champ des possibles extrêmement large. Nous sommes capables de produire exactement ce dont ils ont rêvé et ça c’est unique ! » confie Eric Martinat. Sur la base du nuancier RAL, l’agence Croix Marie Bourdon Architectes Associés a ainsi choisi un blanc brillant, un blanc granité et un gris perle brillant.

Une fois la teinte des émaux définis, il ne restait plus qu’à mettre au point pour Edilians un process d’émaillage à échelle industrielle qui concilie une qualité irréprochable du produit final et une fabrication en un temps record. Un pari réussi puisque ce sont près de 3.000 m2 de tuiles H10 Huguenot émaillées qui ont été fabriquées en 1 mois avant d’être livrées sur le chantier.

UN PLAN DE CALEPINAGE, minutieusement préparé

Au-delà du travail de recherche et de conception entre les architectes et Edilians, la réalisation de la couverture de la Halle Charras a nécessité également une étroite collaboration avec l’entreprise familiale JMC Couverture, en charge de la mise en œuvre des tuiles émaillées.

Pour respecter la colorimétrie définie par l’architecte et réussir à dessiner sur la toiture des motifs sous forme de losanges, au centre desquels sont intégrés des percements pour l’éclairage/ désenfumage, le couvreur a conçu à l’aide de son bureau d’études intégré un plan de calepinage complexe et minutieux. 

Source Edilians


18/11/2020

Wienerberger met un coin de ciel bleu à Besançon

Pour les besoins d’un programme immobilier dans le chef-lieu du Doubs, le fabricant a mis au point des tuiles aux teintes bleutées sur-mesure, fabriquées dans ses deux usines de Bourgogne-Franche-Comté.

Les usines Wienerberger de Franche-Comté et Bourgogne en ont terminé avec une aventure dont elles se souviendront : produire des tuiles bleues!

Source Le Moniteur par Christian Robischon (Bureau de Strasbourg du Moniteur) 

Besançon, le bleu de Viotte révèle les tuiles Wienerberger

Les tuiles du pôle Viotte sont issues de la gamme « Vauban » au catalogue du fabricant depuis 1983. 

Les tuiles bleutées qui habillent les bâtiments qu’occuperont les services de l’Etat et du Conseil régional à la gare Viotte à Besançon, ont été fabriquées par Wienerberger, dans ses usines de Lantenne-Vertière, dans le Doubs et de Montigny, dans l’Yonne. Différents dosages de cobalt avec l’argile ont abouti à un nuancier quatre bleus.

Pour révéler ou rappeler son existence aux Bisontins dont elle n’est éloignée que d’une vingtaine de kilomètres, l’usine Wienerberger-Koramic de Lantenne-Vertière (Doubs) ne pouvait rêver publicité plus voyante. 

Source Traces Ecrites

17/11/2020

Un fabricant de fournitures de toiture porte la gestion des prix vers de nouveaux sommets

Avec un nouveau système de gestion des prix basé sur le Web, Terreal a gagné des parts de marché sans perdre de bénéfices, déclare le fabricant. Et avec les toits solaires qui gagnent en popularité, il voit de nouvelles utilisations à venir pour sa technologie de tarification.

En tant que fabricant de matériaux de construction pour toitures, façades, structures et décorations, Terreal a pour mission de développer des logements beaux, fonctionnels et durables, précise l'entreprise. Jean-Baptiste Fayet, vice-président et directeur du marketing commercial Terreal trouve ses racines dans la fabrication de matériaux de construction en terre cuite, elle accomplit cette mission en «travaillant l'argile et en la laissant nous inspirer». La stratégie a aidé à établir Terreal en tant que fournisseur de projets de construction innovants, mais ces derniers temps, il a également utilisé un autre type de stratégie pour gagner des parts de marché - et sans réduire les profits, déclare Jean-Baptiste Fayet, vice-président et directeur commercial commercialisation. Terreal, basé en France et avec des opérations de vente internationales, exploite plusieurs sites Web dans le monde entier mais vend en grande partie aux distributeurs par l'intermédiaire de représentants commerciaux. Pendant des années, son équipe de vente avait eu du mal à trouver des moyens de définir efficacement les meilleurs prix pour générer à la fois des ventes et des marges bénéficiaires. Mais en utilisant un système de feuilles de calcul conçues chacune pour une région de vente différente, «la tarification n'a pas été gérée de manière très efficace», explique Fayet. S'appuyant sur de nombreuses versions de feuilles de calcul couvrant de nombreux projets clients et unités de gestion de stock, y compris des accessoires, rappelle Fayet, l'entreprise n'a pas eu un bon outil pour fixer les prix. «Les gens sur le terrain ont pris de nombreuses décisions instinctives», dit-il. «L'ensemble du processus n'a pas été bien géré.» Nouveau système de recommandation de prix
L'année dernière, Terreal a déployé un nouveau système de tarification basé sur le Web de Zilliant qui automatise les recommandations de prix pour chaque région de vente jusqu'aux stocks individuels et aux projets clients.
Travaillant avec plus de 4 000 segments de clients en fonction de l'emplacement, le système Zilliant s'intègre et analyse les données des enregistrements de factures et de stocks de Terreal dans son logiciel d'entreprise SAP. Le système émet ensuite des recommandations de prix basées sur les prix ciblés et minimaux de Terreal, informant les représentants commerciaux de Terreal via leurs appareils mobiles de la manière dont chaque recommandation de prix est susceptible d'affecter les ventes et les marges bénéficiaires. Terreal établit des règles commerciales qui indiquent aux commerciaux comment procéder et les oblige à obtenir l'approbation de la direction avant de vendre un produit en dessous du prix minimum recommandé. «Si nous augmentons le prix de 1%, cela nous indique quel sera l'effet sur le volume et la marge des ventes», déclare Fayet. Le système de tarification Zilliant, dont le déploiement a duré environ six mois, comprenait une période de formation de trois mois pour les commerciaux. «Plus nous utilisons le système, mieux il s'améliore», dit Fayet. Gagner des parts de marché
En deux ans d'utilisation du système, Terreal a gagné 0,3% de part de marché en devançant ses concurrents avec son taux de croissance de près d'un demi-point de pourcentage, dit Fayet. «S'ils ont augmenté leurs ventes de 1%, nous avons augmenté de 1,4%», dit-il, ajoutant: «Nous sommes dans un marché mature - ce sont des chiffres significatifs.»

À l'avenir, dit-il, Terreal s'attend à ce que l'outil de tarification l'aide à se développer sur de nouveaux marchés et avec de nouveaux produits. «Nous voulons continuer à innover», dit-il. «Nous proposons toujours de nouvelles couleurs et accessoires. Une innovation majeure à venir est un nouveau panneau solaire de toiture qui produit de l'électricité. Ce qui est intéressant avec l’énergie solaire, c’est que nous avons beaucoup de données sur ce qui se passe sur le terrain, nous savons combien d’énergie un nouveau toit produit. Cela nous permet d'être plus sophistiqués dans la façon dont nous évaluons les produits. » Terreal, qui opère aux États-Unis sous sa marque Ludowici Roof Tiles, basée à New Lexington, Ohio, exploite plusieurs portails Web pour fournir des informations sur les sociétés de produits à ses partenaires de distribution et à ses clients finaux. La société peut éventuellement appliquer le système de tarification Zilliant sur ses sites Web pour fournir des prix mis à jour sur les produits, dit Fayet.

16/11/2020

LE SAVOIR-FAIRE EDILIANS DISTINGUÉ AU CONCOURS DU GESTE D’OR 2020

La 10ème édition du concours du Geste d’Or*, association mettant à l’honneur les actions valorisant le patrimoine bâti, s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale à Paris fin Octobre. Le Jury a attribué à EDILIANS, leader en France de la tuile terre cuite et créateur de solutions durables pour la toiture, le Grand Prix Entreprise dans la catégorie « Toiture – Couverture » pour trois de ses réalisations.

Chaque année, le concours du Geste d’Or, ouvert aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises, récompense les réalisations remarquables du patrimoine sur plusieurs critères tels que le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Il met en valeur non seulement « l’héritage », mais aussi son adaptation au présent, et les constructions à venir.

Lors de la dernière édition, EDILIANS a reçu le Grand Prix Entreprise, dans la catégorie « Toiture – couverture » pour trois de ses réalisations :

Village Alzheimer à Dax (Landes)

Le premier village Alzheimer en France s’inspire de l’architecture landaise et privilégie les matériaux typiques de la région. Pour y parvenir, l’équipe de maîtrise d’œuvre franco-danoise, composée de Champagnat & Grégoire Architectes et Nord Architects, a recréé un véritable village landais dans lequel la tuile Aquitaine Poudenx d’EDILIANS contribue à rappeler les bastides à l’ancienne typiques de la région. Tous les bâtiments du village font en effet écho au style architectural landais tant au niveau des couleurs que des matériaux choisis. Cette volonté conjointe du Conseil Départemental et des architectes d’utiliser des produits locaux se retrouvent aussi bien dans le bardage que dans l’ossature bois des maisonnées et de la Bastide réalisés en pin des Landes. Mais elle se voit surtout dans les toitures recouvertes de tuiles Canal traditionnelles. Caractéristique de la région, le coloris Paysage a aussi été une évidence car cette teinte référence de la tuile Aquitaine Poudenx se retrouve souvent dans les constructions locales. De la Bastide aux 16 maisons en passant par les locaux techniques, 12.000 m2 de tuiles Aquitaine Poudenx ont été posées à joints droits avec rives à rabat, à raison de 11 tuiles au m2, avec une pente de toiture de 35%. Au préalable, toutes les toitures ont été protégées par un écran de sous- toiture AERO 2 HPV d’EDILIANS.

Abbaye Sainte-Madeleine, Le Barroux (Vaucluse)

Pour mieux accueillir les fidèles, les moines de l’Abbaye Sainte-Madeleine ont fait réaliser des travaux de rénovation et d’extension. La couverture de ces nouveaux bâtiments a été réalisée en tuiles Canal traditionnelles et en tuiles Canal Réabilis Domitia d’EDILIANS reproduisant les effets du temps et offrant ainsi une homogénéité avec les toitures existantes.

La Cité des Chambelles à Nantes (Loire Atlantique)

En 2016, Nantes Métropole Habitat lançait un appel d’offre pour rénover la Cité des Chambelles à Nantes. Construits dans les années 30 sur le modèle de la cité jardin, les bâtiments, jugés vétustes, étaient destinés à la démolition. Le cabinet d’architecture HUCA s’est vu confier la mission de construire 57 nouveaux logements collectifs et 3 maisons individuelles avec des performances énergétiques élevées et un faible impact environnemental. Pour couvrir la toiture et le bardage des façades, c’est la tuile petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS qui a été retenue en deux finitions, Vallée de Chevreuse et Terre de Beauce. En toiture et en façade, la tuile apporte une dimension à la fois traditionnelle et audacieuse à la réalisation.

Cette distinction illustre la capacité d’EDILIANS à s’inscrire, grâce à une large gamme de solutions toiture, dans la valorisation du patrimoine de tous les types de projets architecturaux en neuf comme en rénovation.

* Geste d’Or est une association indépendante et transversale, intervenant pour la valorisation du Patrimoine Bâti. Présente partout en France, elle est composée de six collèges et regroupe des personnalités qualifiées, représentatives des différentes parties prenantes du secteur : architectes, ingénieurs, compagnons, entreprises de toutes tailles, élus..

Source André Sudrie Relations Presse

15/11/2020

Brevet Edilians: Closoir ventilé pour toiture

L’invention porte principalement sur un closoir (10) configuré pour être intégré partiellement sous une ligne de tuiles faitières de toiture (103), le closoir (10) étant formé d’une unique pièce profilée comprenant : 

- une portion supérieure, 

- une portion centrale comprenant deux pans (11) agencés de part et d’autre de la portion supérieure (23), chaque pan (11) étant muni d’au moins une ouverture (21) configurée pour ventiler l’intérieur de la ligne de tuiles faitières (101), 

- une portion inférieure 12 comprenant deux ailettes (24) latérales, chacune des ailettes (24) étant reliée à une portion centrale (23) et s’étendant chacune depuis la portion centrale (23) de manière saillante. 

Figure pour l’abrégé : Figure 1

Demandeurs: EDILIANS [FR]

Inventeurs: MARTINAT ERIC [FR]

Publié en tant que:  EP3712344A1;FR3094021A1

Source Espacenet

14/11/2020

Brevet TERREAL: Tuile à structure sensiblement plate

L’invention concerne une tuile (1) à structure sensiblement plate, comprenant une surface interne (3) en regard d'une toiture ayant une pente et une surface externe (2) opposée à la surface interne (3), la surface externe (2) comportant :

 - un pureau (4), 

- une portion d’emboitement supérieur (5), la portion d’emboitement supérieur (5) étant configurée pour être chevauchée par une tuile adjacente dans la direction longitudinale, 

- une portion d’emboitement latéral externe (6),

la portion d’emboitement latéral externe (6) étant configurée pour être chevauchée par une tuile adjacente dans une direction transversale de la toiture, dans laquelle la surface externe (2) comporte une portion d’ajustement (19) sensiblement plane et située entre la portion d’emboitement supérieur (5) et le pureau (4), au moins une partie de la portion d’ajustement (19) étant configurée pour être chevauchée par la tuile adjacente dans la direction longitudinale, et dans laquelle la portion d’ajustement (19) est inclinée dans une direction opposée à la pente de la toiture par rapport au pureau (4). 

Figure à publier : 1


Demandeurs: TERREAL [FR]


Inventeurs: FREYSSINET JEAN-PAUL [FR]; MALE PHILIPPE [FR]; MAMAN KHALID [FR]; OGEZ REMI [FR]


Publié en tant que: FR3092351A1;WO2020161422A1


Source Espacenet

13/11/2020

XIAN BRICTEC construit la briqueterie ECO CERAMICS au Bangladesh

Récemment, le projet Eco Ceramics, un projet clé en main co-construit par Shandong Mining Machinery Co., Ltd. et xi 'an ruitai Ceramics technology co., ltd. est entré dans la phase de construction officielle.

Le groupe Eco Ceramics, qui appartient au groupe Bangladesh GPH, le plus grand producteur de matériaux de construction du pays, est devenu la briqueterie la plus grande et la plus industrialisée du Bangladesh en volume et en volume, après avoir transféré une partie du commerce de ses trois plus grands cimenteries et aciéries.

Le projet Eco Ceramics a adopté une technologie de cuisson secondaire avancée, un séchage automatique des cadres supérieur et inférieur et un système de séchage monocouche par tunnel, et a produit deux fours tunnels de section transversale de 4,8 m avec système de combustion automatique de charbon pulvérisé. L'ensemble du processus de fabrication de briques est hautement automatisé et contrôlable, ce qui peut répondre à la demande de production de briques ordinaires et de haute qualité en même temps.

Le 31 mars 2019, le département des projets technologiques de ruitai est entré officiellement sur le site et a organisé une simple cérémonie de lancement avec la partie a pour prendre officiellement en charge la construction et la gestion de l'ensemble du projet.

Source ChinaCosmec

12/11/2020

R. Besnard, PDG de Bouyer Leroux: "La rénovation est au cœur de notre stratégie"

Bouyer Leroux, connu pour ses briques en terre cuite, a entamé une stratégie de diversification depuis quelques années, avec en ligne de mire : la transition énergétique. Son PDG, Roland Besnard, revient sur les ambitions du groupe à court et long terme.

La Scop Bouyer Leroux tient fortement à ses valeurs humaines et déploie une vision économique et sociale où chaque sociétaire a son mot à dire. Dans un contexte difficile, elle affiche un chiffre d'affaires de 350 millions d'euros (clos fin septembre 2020) et compte bien poursuivre son développement. Roland Besnard, son PDG, détaille les enjeux et les défis à surmonter dans les prochaines années : solutions, produits, empreinte carbone, innovations, relation clients.

Nous sommes dans une période incertaine, et compliquée économiquement. Comment vivez-vous la période en tant qu'entreprise coopérative (Scop) ? Ce statut vous aide-t-il à traverser la crise ?

Roland Besnard : Notre statut est un statut d'industriels "long termiste" : notre stratégie s'inscrit dans la durée. Nous sommes conscients que le marché de la construction repose sur des cycles avec des pics et des points bas.

Dès le 8 février, à l'occasion d'une réunion avec les sociétaires, nous avions identifié trois risques : le premier lié aux facéties de Donald Trump, le Brexit et enfin, le virus. Nous avons continué à avancer en adaptant notre voilure, et sans renoncer à nos principes. 

Dans une Scop, les rênes sont courtes, ce qui permet de manœuvrer rapidement et de nous adapter.

Source Batiactu par Céline Galoffre


11/11/2020

Afrique du Sud: Harvey Roofing Products développe une tuile de toiture de haute technologie fabriquée à partir de 98% de déchets

Entreprise fièrement sud-africaine, Harvey Roofing Products (une division du groupe Macsteel) et reconnue pour ses tuiles en acier Harvey, a développé une nouvelle tuile de haute technologie qui sera fabriquée à 98% de déchets. Les tuiles, qui ont subi une phase de recherche et développement de trois ans, sont conçues à partir d'un mélange de polymères minéraux qui sera offert comme alternative supérieure aux tuiles plus lourdes en argile ou en béton.

Une approche synergique et une coopération entre le concepteur et les fabricants d'outils facilitent la fabrication d'outils dans un court laps de temps.

Avec l’accent mis récemment sur l’effet que les produits en plastique mis au rebut ont sur la vie des océans et nos rivières, lacs et barrages naturels, le développement de Harvey EcoTile ne pouvait pas se faire attendre plus longtemps.

Harvey Roofing Products (une division du groupe Macsteel) et reconnu pour ses tuiles en acier Harvey, a développé une nouvelle tuile de haute technologie qui sera fabriquée à partir de 98% de déchets.

«Le produit innovant a été développé pour surpasser les tuiles d'argile / béton conventionnels à tous points de vue», a déclaré Albie Jordaan, directeur général des ventes et du marketing chez Harvey Roofing Products.

«La tuile EcoTile a la capacité d'éliminer 29 millions de bouteilles de lait en plastique usagées de deux litres des sites d'enfouissement en Afrique du Sud. Chaque tuile utilisera 3,8 bouteilles recyclées et est 100% recyclable. En outre, l’intrant de produit ne nécessite aucune ressource en eau, une denrée de plus en plus rare en Afrique du Sud. »

Design et développement

«L'idée des tuiles composites n'est pas nouvelle. L'expérimentation a commencé au début des années 90 et des concepts de tuiles similaires existent ailleurs dans le monde. Cependant, aucun n'a capturé de part de marché en raison d'un manque d'économie d'échelle, de problèmes de stabilité aux UV et d'un contrôle de qualité rigoureux des intrants matériels. En tant que fabricant de toiture établi, Harvey Roofing Products possède l'expertise technique, la capacité de fabrication, la chaîne d'approvisionnement et l'empreinte de distribution nécessaires pour produire et fournir un produit cohérent », a déclaré Frikkie Erasmus, PDG de la division de toiture de Harvey.

Les tuiles, qui ont subi une phase de recherche et développement de trois ans, sont fabriquées à partir d'un mélange de polymères minéraux qui sera offert comme alternative supérieure aux tuiles plus lourdes en argile ou en béton.

«Nous avons réalisé que pour que Harvey EcoTile soit accepté dans le secteur de la construction, le produit doit surpasser les tuiles conventionnelles dans tous les domaines fonctionnels et être esthétique. Harvey EcoTile est quatre fois plus résistant mais trois fois plus léger que les tuiles de béton. La combinaison de ces avantages permet de transporter quatre fois plus de Harvey EcoTiles par rapport aux tuiles conventionnelles, limitant les frais de transport et les ruptures de charge jusqu'au site. Nous estimons que les ruptures peuvent être réduites jusqu'à 10% sur toute la chaîne de valeur. Plus important encore, l’entretien sans fin du toit appartiendra au passé. »

«Esthétiquement, la forme d'un Harvey EcoTile est similaire à celle d'une tuile de béton Double Roman, mais sa méthodologie de fixation fera d'un toit une seule unité imprenable. Compte tenu de l'ingénierie du produit, il affichera des lignes symétriques une fois installé. Cela signifie qu'un toit complet sera à l'épreuve des intempéries, de l'eau et de la poussière car toutes les lacunes sont éliminées.

«Heureusement, nous avons travaillé avec un développeur qui a de nombreuses années d'expérience dans le développement de composants et de produits pour les équipementiers de l'industrie automobile. Pratiquement toutes ces exigences techniques et matérielles et ces conditions de performance sont nécessaires dans une tuile. Cependant, ce développement de tuiles est une de ses passions depuis de nombreuses années, en particulier l'utilisation de plastique recyclé comme matériau d'utilisation.

L'équipe impliquée dans la tuile high-tech: Debout de la gauche Frikkie Erasmus, Bill Bowman, Albie Jordaan, tous de Harvey Roofing Products, Sakkie Luiters de SLS Tool & Die et Jonathan Phillips de Cutting Edge Technologies. Assis à l'avant, Markus Funk de UTP Mold & Die

«Il se fait le champion du développement sous tous ses aspects depuis six ans et en particulier sur la période de R&D de trois ans. En collaboration avec le concepteur de produits et d'outils Jonathan Phillips, de Cutting Edge Technologies, ils ont développé une propriété intellectuelle d'ingénierie unique à notre produit. De plus, ils ont consulté des scientifiques et des ingénieurs de l'Institut des matériaux appliqués de l'une de nos principales universités pour s'assurer que notre produit respecte les normes et spécifications les plus élevées en matière d'ignifugation, de stabilité thermique et de stabilité de la protection UV.

«Il y a eu de nombreux défis à surmonter, de la performance des matériaux pendant et la post-production, au maintien du produit compétitif et rentable.»

Développement et fabrication d'outils

«Dans un développement comme celui-ci, vous avez besoin de partenaires, en d'autres termes vos fournisseurs, qui vont adhérer à votre vision. En tant qu'entreprise, nous avons de nombreuses années d'expérience en ingénierie, ce que nous avons trouvé chez UTP Mold & Die et SLS Tool & Die, les fabricants de nos 12 ensembles d'outils, et Yaskawa Southern Africa, le fournisseur de robots des quatre robots de déchargement, deux empilables. robots et un robot de palettisation. Les trois sociétés ont exercé une influence sur certaines prises de décision liées à leurs produits et ont pris la responsabilité des différentes phases de fabrication et d'automatisation de la production.

SLS Tool & Die, Cutting Edge Technologies et UTP Mold & Die ont participé à la conception et à la fabrication des moules

«L'interaction entre les conceptions, les machines de production, les systèmes de contrôle, les processus et l'outillage est vitale pour la fabrication d'un composant ou d'un produit, peu importe si le composant a des tolérances serrées ou non. Alors pourquoi une approche synergique et une coopération n'existeraient-elles pas entre le concepteur, les fabricants d'outils et le prestataire d'automatisation, avec le fabricant?

«UTP Mold & Die a été responsable de la fabrication des bases de moule personnalisées, qui comprend la préparation de la base, ainsi que l'approvisionnement et l'usinage des composants associés tels que les broches et les bagues.»

«Ces bases de moules ont ensuite été livrées à SLS Tool & Die qui était responsable des opérations d'outillage et de matrices telles que la découpe par fil des cavités et également de l'assemblage des moules supérieur et inférieur. SLS Tool & Die a également été mandaté pour fabriquer les blocs de coffrage, puis sous-traiter la finition de surface telle que le sablage et la nitruration, qui a été effectuée chez PH Heat Treatment et Bohler Heat Treatment.

Une fois usiné, chaque outil pèse environ 1,8 tonnes et les dimensions sont de 950 mm x 650 mm x 400 mm. Il a fallu environ 750 heures pour fabriquer chaque outil

«Le poids d'origine de chaque outil - nous avons utilisé l'acier Toolox 33 et 2312 comme matériau de choix pour les outils - est d'environ deux tonnes. Une fois usiné, chaque outil pèse environ 1,8 tonnes et les dimensions sont de 950 mm x 650 mm x 400 mm. Il a fallu environ 750 heures pour fabriquer chaque outil et nous avons été très impressionnés par leur délai d'exécution, qui était de trois mois.

«Je dois féliciter à la fois UTP Mold & Die et SLS Tool & Die pour leur collaboration avec l'équipe de Cutting Edge Technologies sur la fabrication d'outils. Ils ont l'expérience et n'hésitent pas à vous conseiller sur les méthodes de fabrication d'outils optimales.

Yaskawa Southern Africa fournira quatre robots de déchargement, deux robots d'empilage et un robot de palettisation pour la ligne de production

«De même pour les aspects d'automatisation et de manutention. Yaskawa Southern Africa a pris l'initiative de nous donner la meilleure solution à notre situation. Vous pouvez imaginer qu'un carreau sortant de la machine de moulage est encore très chaud et toujours très «fluide». Ils devaient tenir compte de ces aspects et de nombreux autres aspects de la manipulation afin que nous ayons un produit parfait une fois emballé.

«Nous croyons que localement, nous avons les compétences et les connaissances nécessaires pour être compétitifs. Mais pour obtenir la reconnaissance et gagner des commandes, des critères tels que la qualité ne doivent pas être mis en avant dans l'équation, ils sont indispensables.

Pour plus de détails, contactez Harvey Roofing Products au TEL: 011 741 5600, Cutting Edge Technologies TEL: 074 740 5912, UTP Mold & Die on TEL: 011 664 6070, SLS Tool & Die on

TEL: 012564 5467, Yaskawa Southern Africa sur TEL: 011608 3182 ou visitez www.macsteel.co.za, www.cetech.co.za, www.utp.co.za, www.sls-tool-die.business .site ou www.yaskawa.za.com

Source MetalWorkingNews


10/11/2020

Bâtiment / TP : rebond et perspectives contrastés ( tuiles -7,4 - briques -16,2 à fin Juin 2020)

Pour l’heure, la construction de logements a repris de la vigueur, affichant une hausse de + 42 % (CVS-CJO) entre le deuxième et le troisième trimestre et un rebond de + 6,3 % par rapport à la même période de l’an passé (soit 386 500 unités sur un an à fin septembre).

S’agissant des permis, si le redressement est très net aussi sur le trimestre (+ 43,6 %), le niveau reste en deçà de celui de l’an dernier (-11,5%) à 393 300 autorisations. 

Quant aux locaux, le redémarrage est plus poussif. Les surfaces commencées restaient près de - 13 % en deçà du niveau du troisième trimestre de 2019 et les surfaces autorisées à - 2,6 %. Tous les secteurs accusent des replis marqués, notamment l’hébergement hôtelier,les bureaux,le commerce, les services publics. Seuls les entrepôts semblent tirer leur épingle du jeu, portés il est vrai par la récupération tardive de gros permis et l’ouverture, fin 2019, des chantiers du parc logistique e-valley, destiné à devenir le plus grand parc logistique d’Europe. 

Enfin, du côté des travaux publics, après une récupération estivale moins marquée que prévue, les perspectives pour les prochains mois s’assombrissent. En octobre, les professionnels des TP pointaient certes un net redémarrage des chantiers, notamment sous maitrise d’ouvrage privée, mais l’absence de rebond de la commande publique pèse sur leurs carnets de commandes jugés peu garnis. La chute des marchés conclus se poursuit (- 16,2 % en cumul sur les huit premiers mois de l’année et- 9 % sur un an au cours des trois mois d’été), laissant craindre un véritable trou d’air pour la fin 2020.

Source Unicem


Matériaux de construction : malgré un rebond, l'incertitude persiste

Dans son bilan mensuel, l'Unicem fait état d'une bonne rentrée pour les matériaux de construction en septembre, malgré un rebond un peu moins soutenu comparé aux mois de juin à août. Sur les neuf derniers mois, les chiffres sont moins positifs, et laissent davantage présager la tendance de l'année 2020. Les mesures de reconfinement et la baisse des permis de construire et des prises de commandes laissent également planer l'incertitude pour la suite.


En septembre, l'Unicem communiquait les derniers chiffres de la production de granulats et de béton prêt à l'emploi (BPE) durant l'été. Ces derniers témoignaient d'un rebond faisant suite aux deux mois de confinement strict de mi-mars à mi-mai, avec +88,9 % pour le BPE et +63,7 % pour les granulats de juin à août comparé au trimestre précédent. Un effet de rattrapage s'expliquant notamment par le retard accumulé et le report de chantiers. 

Une reprise un peu moins soutenue en septembre

Le dernier bilan de l'Unicem, publié le 2 novembre, montre que la reprise s'est poursuivie au mois de septembre, bien qu'à un rythme légèrement moins soutenu que les trois mois précédents. Dans le détail, l'Unicem enregistre -2,9 % pour la production de granulats en septembre comparé à août, mais +2,5 % comparé à l'année précédente. Les chiffres sont quasi-identiques pour le BPE, avec respectivement -2,9 % et +3 %.

Ainsi, de juillet à septembre 2020, l'activité des granulats bondit de +35 % comparé au deuxième trimestre (impacté par le confinement), et de +4,3 % comparé à septembre 2019. Le rebond est encore plus impressionnant du côté du BPE, avec +45,8 % par rapport au deuxième trimestre, et +6 % comparé à septembre 2019.

Les chiffres ne sont toutefois pas aussi positifs en glissement sur les neuf derniers mois, avec -7,5 % pour les granulats entre janvier et septembre 2020, et -11,5 % pour le BPE, qui annoncent, selon l'Unicem, davantage la réelle tendance de l'année 2020.

Reconfinement, baisse de la demande... une conjoncture qui reste incertaine

Si l'opinion des entreprises du BTP quant à leur carnets de commandes est encore positive, en partie grâce à l'effet de rattrapage, certaines constatent une raréfaction des prises de commandes.

Les promoteurs s'inquiètent également d'une baisse de la demande. Alors que le prix moyen des logements neufs augmente, le taux de désistement progresse parallèlement, et le durcissement des conditions d'octroi de crédit risque d'aggraver la situation.

Cette baisse de la demande pourrait d'ailleurs s'accentuer avec les mesures de reconfinement qui, – bien que le BTP ne soit cette fois-ci pas directement impacté – risquent de ralentir une reprise durable.

Si les mises en chantier ont bien repris, avec +6,3 % comparé à la même période l'an dernier, les permis de construire restent en revanche en-dessous des chiffres de l'année précédente, avec -11,5 % comparé à octobre 2019, ce qui ne laisse rien présager de bon pour l'activité à venir de la construction.

Du côté des travaux publics, les entreprises déplorent la baisse de la commande publique et par là même des carnets de commandes.

De ce fait, l'Unicem ne prévoit pas de retour à la normale avant 2022 pour l'activité du BPE et des granulats.

Source Batiweb par Claire Lemonnier

09/11/2020

Wienerberger: bénéfices et chiffre d'affaires dépassent attentes au Q3

Wienerberger a annoncé troisième des résultats trimestriels qui ont a dépassé les attentes des analystes ce Jeudi 05 Novembre et un chiffre d'affaires qui a surpassé aux prévisions.

La société a affiché un bénéfice par action de €0,64 pour un chiffre d'affaires de €905,3M. Les analystes sondés par Investing.com anticipaient un BPA de €0,46 pour un CA de €850,95M.

Depuis le début de l'année, les actions Wienerberger sont en baisse de 12%, sous la performance du STOXX 600 qui est en baisse de 11% depuis le début de l'année.

Wienerberger suit d'autres sociétés du secteur Biens d'équipement qui ont publié leurs résultats ce mois-ci.

Source Investing