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24/10/2018

Immobilier : les constructeurs de maisons neuves sonnent l'alerte

Les constructeurs de maisons individuelles revoient à la baisse leurs prévisions pour cette année. - AFP
LCA-FFB, qui représente les constructeurs de maisons individuelles, alerte une nouvelle fois sur la dégradation du marché. Dégradation qui s'est accélérée ces derniers mois au point que l'organisation parle désormais de ventes en « chute libre ».
Le marché de la maison individuelle se dégrade de plus en plus vite. En témoignent les nouveaux chiffres publiés aujourd'hui par LCA-FFB. Sur les sept premiers mois de l'année les ventes ont baissé de près de 14% par rapport à la même période l'an dernier (-13,7%). Même le 2ème trimestre, traditionnellement favorable au secteur, n'a pas enregistré de rebond.

Aucune région n'échappe à cette tendance, explique LCA FFB. Les plus touchées : la Normandie, l'Auvergne-Rhône-Alpes, l'Occitanie et les Hauts-de-France. Sur le dernier trimestre observé, toutes ces régions affichent des ventes en baisse de plus ou moins 20% sur 1 an. Face à cela, les constructeurs de maisons neuves estiment que l'année 2018 sera encore plus mauvaise que ce qu'ils redoutaient. Alors qu'ils tablaient sur un recul des ventes de 8% à 10%, ils estiment désormais qu'on pourrait flirter avec les 15% de baisse, soit in fine à peine plus de 115 000 maisons vendues contre 135 000 l'an dernier. LCA FFB envisage même une récession durable avec la perspective de ventes annuelles sous les 100 000 unités.

Le recalibrage des aides à l'achat pointé du doigt
Les constructeurs de maisons individuelles mettent en cause la baisse des aides à l'achat décidée dans le cadre du projet de loi de finances 2018. Le Crédit Foncier livre d'ailleurs ses prévisions et ses premiers chiffres sur l'impact global des derniers arbitrages sur le Prêt à Taux Zéro et l'APL Accession.

Concernant le PTZ, rappelons que dans le neuf, il a été réduit de moitié dans les zones dites détendues (B2 et C) et que dans l'ancien, il a été complètement supprimé dans les zones tendues (A et B1). Résultat sur les huit premiers mois de l'année seulement 31 000 Prêts à Taux Zéro ont été signés soit une baisse de 31% par rapport à la même période l'an dernier. Le Crédit Foncier ne prévoit plus que 93.000 PTZ sur l'ensemble de l'année autrement dit 30.000 de moins qu'en 2017. Impact aussi de la quasi suppression de l'APL accession avec un nombre de prêts à l'accession sociale attendu en baisse de 15% cette année. Au total, sur l'ensemble de la construction neuve, le Crédit Foncier table au mieux sur 411.000 logements démarrés en 2018 contre 430 000 l'an dernier. Un peu moins optimiste, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) estimait il y a quelques jours qu'on risquait même de redescendre à 400 000.

Source BFM par Marie COEURDEROY

Fin des mesures antidumping sur les panneaux solaires chinois

En vigueur depuis cinq ans, les mesures antidumping sur les panneaux solaires provenant de Chine viennent d’être supprimées par la Commission européenne ; une décision qui devrait booster le développement des énergies renouvelables en Europe, selon l’association SolarPower. Mais si les intentions semblent bonnes, certains redoutent déjà l’impact « dévastateur » que pourrait signifier la fin des taxes pour l’industrie.

En 2013, la Commission européenne prenait la décision d’instituer des droits antidumping sur les importations de panneaux solaires, de cellules et de wafers en provenant de Chine. Le but, protéger l’industrie solaire européenne.

Elle annonce aujourd’hui la fin de ces taxes, et ce afin que l’Europe réponde au mieux à son objectif de développement des énergies renouvelables.

Déjà, en février 2017, la Commission avait annoncé vouloir supprimer « graduellement » les mesures antidumping au cours des 18 prochains mois. Frans Timmermans, vice-président de la Commission, déclarait alors : « Il ne fait aucun doute que nous avons le droit de protéger notre industrie. Mais dans le même temps, il nous faut prendre en compte les autres entreprises, qui importent ces produits ».
Une décision aux lourdes conséquences ?
Pendant cinq ans, les producteurs chinois se devaient de payer des taxes allant jusqu’à 64,9% s’ils vendaient leurs produits à ou au-dessus d’un prix minimum qui est allé en diminuant ; un dispositif qui aurait, selon la Commission, permis aux prix à l’importation de s’aligner sur les prix du marché mondial.

Le ministère chinois du Commerce s’est félicité de cette décision en y voyant « un modèle de règlement positif d’un différend commercial grâce à des consultations ». Cette issue « va rétablir des conditions de marché normales pour les commerce UE-chinois de panneaux photovoltaïques, suscitera un environnement plus stable pour la coopération entre ces industries et bénéficiera mutuellement aux deux parties », peut-on lire dans un communiqué du ministère.

L’association SolarPower Europe a salué la fin des taxes. « C’est un moment décisif pour l’industrie solaire européenne. En supprimant les droits antidumping, la Commission européenne a levé le plus grand frein au développement de l’énergie solaire en Europe (…) », a estimé son président Christian Westermeier.

L’association prévoit « une augmentation significative des emplois et du déploiement de l’énergie solaire. Ce qui ne fera que propulser la transition énergétique ».

Bien sûr, la décision de la Commission européenne n’a pas fait l'unanimité. La délégation socialiste française au Parlement européen voit d’un très mauvais œil la suppression des surtaxes. « Les eurodéputés socialistes et radicaux dénoncent avec force ce renoncement de la Commission européenne », précise l’organisme dans un communiqué.

Pour Emmanuel Maurel, membre de la commission en charge du commerce international, « la transition énergétique doit rimer avec la création d’emplois en Europe. Par ailleurs, produire des panneaux solaires en Chine, avec des normes environnementales au rabais, revient à polluer dans l’objectif de développer les énergies renouvelables… un contre-sens ! ».

Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, présidente de la délégation socialiste française, a ajouté : « cette décision menace d’être dévastatrice pour l’industrie, les savoir-faire et l’innovation. Les capacités excédentaires dans la fabrication de panneaux solaires de la Chine, dans le contexte de guerre commerciale avec Trump, fait que nous risquons de voir le marché européen inondé de produits à bas coûts. Il est urgent d’agir ! ».

Et du côté des producteurs ? Ils craignent l’afflux d’importations bon marché. EU ProSun avait d’ailleurs demandé une prolongation des restrictions estimant là encore qu’une levée serait « dévastatrice » pour l’industrie.

Source Batiweb

23/10/2018

L'ALPHA SOLAIRE : la première tuile terre cuite solaire photovoltaïque !

Esthétiques et durables
Empruntant la forme et les caractéristiques d’une tuile terre cuite d’IMERYS Toiture, les tuiles terre cuite solaire bénéficient de toutes les qualités de celle-ci : étanchéité irréprochable héritée des propriétés inhérentes à la terre cuite, longévité et fiabilité d’un matériau durable garanti 30 ans, et une haute résistance mécanique. L'accord entre la qualité de l'argile de Sainte Foy, l'esthétisme des toitures modernes et la production d'électricité !

Simple et rapide à poser
La tuile terre cuite solaire se pose efficacement sur les liteaux de couverture et s’intègre parfaitement sur le neuf ou en rénovation. C’est avant tout une tuile terre cuite ! Sa taille, double à celle d’une tuile traditionnelle, permet une pose simple et jusqu’à 2 fois plus rapide que notre tuile photovoltaïque standard, qui est déjà un produit très rapide. Plus de Flexibilité du dimensionnement et des configurations de pose (pose en plain carré, pose à l’égoût, pose en joint croisé, etc.) possible par rapport aux panneaux photovoltaïques standards.Une vidéo est accessible ici.

Source Edilians 

Imerys Toiture change d’actionnaire et de nom, pour devenir Edilians

Pierre Jonnard, président d’Imerys Toiture, nous dévoile les enjeux stratégiques d’Edilians, nouveau nom d’Imerys Toiture après cession de l’entreprise au fonds d’investissement Lone Star.

La cession d’Imerys Toiture à Lone Star, annoncée en mai dernier et validée par la Commission européenne, est désormais effective ?

La division terre cuite d’Imerys a quitté effectivement le groupe Imerys jeudi 11 octobre. Nous partons dans une nouvelle aventure avec le fonds d’investissement Lone Star. Il apporte les capitaux de la cession, mais porte aussi un projet de croissance de l’entreprise.

Pourquoi le groupe Imerys souhaitait-il vendre ?
La terre cuite était dans les premiers métiers d’Imétal [devenu en 1999 Imerys, NDRL] lorsqu’il a refait son portfolio d’activité. Mais l’orientation progressive du groupe Imerys vers les minéraux a conduit à ce que nous soyons moins dans le core business.

Il est vrai que dans la phase d’évolution où se trouve la construction, nous parlons désormais plus de solutions que de produits, en toiture comme en façade. Et plus on propose des packages pour faire des solutions toiture et bardage avec du photovoltaïque, des gouttières, des noues ou de l’isolation, plus on s’éloigne du cœur d’activité d’Imerys ! Il était temps que l’aventure commune s’arrête.

"Nous voulons nous développer dans d’autres pays européens. C’est d’autant plus nécessaire que le marché français est trop sensible à la réglementation !"

Quel est le projet de Lone Star ?
Lonestar porte une vision de croissance avec deux objectifs. Le premier, c’est de poursuivre l’élargissement de la gamme, avec des solutions d’étanchéité à l’eau et à l’air, de production d’énergie, d’isolation en toit et en façade. C’est d’autant plus nécessaire qu’après l’introduction de règles relatives à la mise en œuvre (notamment RGE), l’évolution conduira certainement à un audit de la performance. S’appuyer sur des solutions industrielles constitue un élément de garantie.

Le second axe porte sur l’international. Nous ne produisons qu’en France, et sommes présents commercialement dans d’autres pays, mais seulement à hauteur de 10 % de nos ventes. Nous voulons nous développer dans d’autres pays européens. C’est d’autant plus nécessaire que le marché français est trop sensible à la réglementation ! Il suffit que le taux de TVA change pour que les travaux de rénovation ralentissent, et il suffit qu’on change deux fois la règle sur le photovoltaïque pour que plus personne n’en achète ! Avec une présence dans différents pays, nous espérons que les mouvements de conjoncture ne se feront pas sentir partout en même temps. Ce déploiement à l’étranger passera par une politique forte d’acquisitions, pour gagner en vitesse.

L’abandon du nom Imerys ne constitue-t-il pas un risque ?

En quittant le groupe Imerys, nous changeons nécessairement de nom. Nous avons choisi Edilians, qui marie édification et alliance, car nous sommes des coacteurs de la toiture et de la façade avec les artisans et le négoce. Par ailleurs, cette marque est audible dans l’ensemble des pays.

Nous accompagnerons nos clients distributeurs et artisans. Mais nous avons chez nous un certain nombre de marques terroir comme Sainte-Foy, Poudenx ou Gelis. Beaucoup de nos couvreurs achètent ces marques avant d’acheter Imerys, qui était une marque commune comme le sera Edilians. Notre communication fera progressivement disparaître Imerys Toiture.

Source Le Moniteur propos recueillis par Pierre Pichère

22/10/2018

Bouyer-Leroux mise sur l'électricité verte

David Séguy, directeur de site (au centre) a accueilli Georges Ziegler et les élus départementaux de Roanne 1

L'entreprise de Mably appartient au leader national des matériaux de construction en terre cuite, qui est aussi la deuxième Scop de France.

À Mably, l'entreprise Bouyer-Leroux appartient au leader français des briques de murs, briques de cloisons et conduits de fumée. Celui-ci est également la 2e Scop industrielle (Société coopérative ouvrière de production) de France avec ses neuf sites industriels et ses 900 salariés (250 en 2013). Issu de la fusion-absorption de Bouyer-Leroux structure (ex-Imerys Structure) insérée dans la Scop depuis début 2018, le groupe porte une attention marquée au développement durable. « D'ici 2025, il souhaite compenser tous ses besoins en électricité verte et passer de 40 à 90 % de l'énergie thermique à partir de la biomasse », indiquait David Séguy, directeur du site mablyrot, il y a quelques jours, lors d'une visite de Georges Ziegler, président du Conseil départemental de la Loire.

L'entreprise de Mably, qui produit des briques de murs, s'inscrit ici dans une longue tradition de terre cuite, à la suite des Tuileries. Disposant d'une carrière accolée au site, celle-ci s'étend sur 43 ha et emploie 62 personnes. Sa capacité de production atteint 170 kilo-tonnes de briques, soit 500 tonnes par jour. La société vend ses produits de Lille à Marseille. 20 % de l'énergie gaz provient du centre d'enfouissement technique tout proche à travers le biogaz que celui-ci récupère depuis 2009. L'usine fonctionne en 5 X 8, notamment pour le suivi de l'activité du four.

Chiffre d'affaires en hausse de 8 %
« On réalise une très bonne année », assure le directeur. Le statut de Scop, qui rend les salariés propriétaires de leur entreprise, développe aussi l'esprit entrepreneurial. Trois fois par an, ceux-ci ont accès aux décisions du conseil d'administration, élu tous les six ans, et doivent participer à l'assemblée générale annuelle.

Chez Bouyer-Leroux, l'enjeu pour les 15 ans à venir est surtout énergétique : « Il s'agit de préparer l'usine de demain, sans poussières, sans énergies fossiles et sans bruit », assure David Séguy. Né il y a 60 ans, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 185 M€, en hausse de 8 % en 2018.

Source L'Essor 42 par Jean-François Vaizand

Roland Besnard veut assurer « la pérennité de Bouyer Leroux »

Le groupe Bouyer Leroux, sous la direction de Roland Besnard, n’en finit plus de grandir. Le spécialiste français de la brique cherche à consolider ses bases.

Le groupe Bouyer Leroux, expert de la brique en terre cuite, a racheté Soprofen, entreprise spécialisée dans la fabrication de volets et de portes de garage. Le groupe, dont le siège est à La Séguinière, souhaite s’inscrire dans « une stratégie de développement durable ». Rencontre avec son PDG, Roland Besnard.

Le groupe Bouyer Leroux, expert de la brique en terre cuite, a racheté, mercredi 19 septembre, Soprofen, entreprise spécialisée dans la fabrication de volets et de portes de garage. Le groupe, dont le siège est à La Séguinière (Maine-et-Loire), souhaite s’inscrire dans « une stratégie de développement durable » . Rencontre avec son PDG, Roland Besnard.

Le groupe Bouyer Leroux vient de racheter Soprofen, une entreprise spécialisée dans la fabrication de volets et de portes de garage. C’est signé ?
Oui. J’ai signé le contrat de cession mercredi 19 septembre à Paris. Ce sont 415 personnes qui vont nous rejoindre, répartis sur cinq sites en France et deux en Belgique, avec également une plateforme logistique et le siège social en Alsace. Tout est en très bon état. Il y a eu des investissements importants dans les machines, jusqu’au bout. Soprofen sera une plateforme pour nous développer en Europe, ils vendent déjà en Allemagne et en Suisse. Nous allons recruter un directeur général, quelqu’un de confiance, car le siège est en Alsace.

Depuis quand travaillez-vous sur ce dossier ?
Le patron du groupe Atrya, propriétaire de Soprofen, a décidé de vendre au début de l’année. Il a confié un mandat à une banque d’affaires, nous nous sommes rapidement positionnés. Dans la phase finale, nous étions encore trois industriels. Je suis allé passer une demi-journée dans chacun des sites, j’ai serré les mains des opérateurs, discuté avec eux, et ça s’est très bien passé avec les directeurs d’usines. Dans le même temps, nous avons étudié des milliers de documents pour savoir s’il y avait des points de risque.

Et ensuite ?
Nous avons remis une offre ferme avec description du projet, un prix et des garanties. Cette offre a été cosignée le 13 juillet. Depuis, nous avons aussi recueilli l’avis des comités d’entreprise de Soprofen et Bouyer Leroux. Maintenant, nous attendons celui de l’autorité de la concurrence, mais je ne suis pas inquiet.


Il y a cinq ans, vous rachetiez Imerys Structure, aujourd’hui Soprofen, pourquoi toujours chercher à grandir ?
Un arbre qui ne pousse pas, il végète et finit par mourir. Il nous faut avancer, avoir un projet. Il est important de nous diversifier. La brique ne se vend que sur du logement neuf, ça marche bien. Mais il faut savoir que nous sommes sur un marché très fluctuant : ça peut être + 20 % une année, et - 20 % un peu plus tard. Avec un troisième pied, nous serions mieux équilibrés. Le tout devant rester « manageable ». Soprofen représente un chiffre d’affaires de l’ordre de 120 millions d’euros.

Comment pensez-vous gérer cette croissance ?
En nous appuyant sur les hommes. Je vais continuer à travailler avec les directeurs de sites déjà en place. Nous gardons les hommes, c’est juste un changement de capitaux. Les uns vont profiter des savoir-faire des autres, et réciproquement. Expliquons à ceux qui arrivent le chemin qui est le nôtre : qu’ils aient des idées, les fassent remonter. Je veux libérer la parole et les énergies, et créer de la confiance. Nous avons, chez Bouyer Leroux, la culture du partage des résultats par l’intéressement et la participation. J’ai voulu distribuer le plus de participation possible, déjà lorsque je dirigeais Nicoll. Ça veut dire que nous travaillons bien.

Justement, quels résultats cette année ?
Bouyer Leroux va faire un chiffre d’affaires cette année (du 1er octobre au 30 septembre) de l’ordre de 200 millions d’euros, contre 185 l’an passé. Je ne peux pas donner le montant, mais il va y avoir une très bonne participation. Chez SPPF, le chiffre d’affaires sera supérieur à 40 millions d’euros, probablement 42-43 millions.

« Chez Bouyer Leroux, nous sommes sociétaires, pas rentiers. »

Quel chef d’entreprise êtes-vous ?
D’abord, je suis un homme libre, un dirigeant qui s’intéresse aux hommes et ne cède pas aux effets de mode. J’ai envie de faire des choses et d’en tirer de l’épanouissement. Être le plus riche du cimetière, ce n’est pas mon projet. Ce qui me préoccupe, c’est la pérennité de Bouyer Leroux. Moi, je ne suis que de passage ici. Je souhaite que l’on développe notre culture, pour éviter de la perdre. Je fixerai dans nos statuts que le siège du groupe soit ici, à La Séguinière. J’ai toujours voulu garder notre nom : soyons différents et assumons cette différence. Ici, on a du bon sens.

Il se dit que vous recevez personnellement chaque nouvel embauché.
Oui, c’est vrai. Avec leur parrain ou leur supérieur hiérarchique. Je leur propose que l’on se tutoie : ça permet de chasser les inhibitions liées au formalisme. Ça n’empêche pas d’avoir une hiérarchie, ni le respect. Vous savez, les femmes et les hommes sont intelligents : ils vous donnent au moins ce que vous leur donnez.

Et comment jugez-vous les dirigeants d’aujourd’hui ?
Les grands groupes sont dirigés par des administrateurs, des gens sortis de l’ENA (École nationale d’administration). J’insiste : ce sont des administrateurs, pas des entrepreneurs. Chez eux, tout est aseptisé. Alors qu’ici, chez Bouyer Leroux, nous sommes dans le cadre d’une Scop (lire par ailleurs) . Nous sommes sociétaires, pas rentiers. Ça me semble normal de rendre des comptes. Nous ne devons pas avoir honte d’être des industriels.

Une Scop, pour qui, pour quoi ?
Une Scop est une société coopérative et participative. Concrètement, dans ses entreprises, les salariés sont les associés majoritaires ou ont vocation à le devenir. Ils détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote. Le partage des profits se doit d’être équitable entre les salariés, les salariés associés et les réserves de l’entreprise. On trouve des Scop de toutes les tailles et dans tous les secteurs de l’économie : le groupe Chèque déjeuner, le zoo d’Amnéville (Moselle), ou Scopelec (groupe spécialisé dans les télécoms en Midi-Pyrénées). Bouyer Leroux est la deuxième Scop industrielle la plus importante de France.

Bouyer Leroux, une histoire d’un siècle et demi
Tout a donc commencé en 1875 à La Séguinière. La commune avait alors à peine 1 600 habitants (contre plus de 4 000 aujourd’hui). Parmi eux, les familles Bouyer et Leroux. Sur leurs terres, de l’argile et du bois. « Avec ça, ils se sont mis à produire des briques et des tuiles. L’entreprise s’est beaucoup développée en 1955, avec les besoins de la reconstruction d’après-guerre », racontait Roland Besnard dans nos colonnes en juin 2016.

1980 marque un tournant : chez les Bouyer comme chez les Leroux, personne n’a les moyens de racheter l’entreprise. « Georges Leroux, le président de l’époque, qui avait une vraie fibre humaniste, a souhaité vendre l’entreprise aux salariés sous la forme d’une Scop. » Deux idées derrière cette volonté : « Assurer la pérennité et l’indépendance de l’entreprise, et récompenser les salariés pour leur travail accompli. »

En 1986, Bouyer Leroux  r achète l’usine de terre cuite Produits rouges de Vendée, à Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée). SPPF en 1996, Imerys terre cuite en 2013, Roger-Thébault en 2015, et Fermetures Loire-Océan en 2016.

Source Ouest France par Vincent COTINAT.

21/10/2018

Albi, capitale de l’argile

Installée dans les anciens abattoirs de la ville d’Albi du 19e siècle, l’École européenne de l’art et des matières (EEAM) enseigne les techniques ancestrales et contemporaines autour des matériaux premiers. Et permet d’associer patrimoine et innovation, restauration et design et écologie.

Dès l’entrée sur ce site excep­tionnel, tant par son emplace­ment en bord de Tarn que son histoire, le visiteur constate qu’un mur n’est pas seulement un mur. C’est une composition de talents créatifs des métiers du bâtiment qui rivalisent d’ingéniosité en maniant les trois ma­tières prépondérantes au sein de l’école : la terre (argile), le plâtre et la chaux.

Répartis sur 3500m² dans des bâtiments en partie classés, les ateliers accueillent sur l’année deux-cents stagiaires et une dizaine d’étudiants post-bac en bachelor designer matiériste coloriste, une forma­tion qui se déroule sur deux ans. Selon le cursus choisi, en formation longue de huit mois ou en module court d’une semaine pour les professionnels, l’objectif des can­didats est de devenir spécialistes de dé­cors muraux ou de sols. Le public visé est celui des demandeurs d’emplois (avec pos­sibilité de prise en charge par la Région, les OPCA ou Pôle emploi), les artisans (ayant droit à un financement systématique par le FAFCEA pour cent heures par an) et les salariés du bâtiment (Constructys). Une trentaine de formateurs y interviennent dans leurs spécialités. Tous créent des ma­tières à partir d’argile locale de la carrière de Lexos, d’Albine (Briqueterie Bouisset), de Barthe à Gratens et de Verfeil.
Formateur en terre crue depuis la créa­tion de l’école en 2004, Patrick Béluriée a racheté la SAS EEAM en association avec Pierre-Olivier Barthe, président de la société et directeur de la briqueterie Barthe à Gratens (Haute- Garonne). Son fils Quentin Béluriée, 27 ans, a été nommé responsable pédagogique et technique. Avec son équipe constituée de trois personnes, dont deux à mi-temps, il réa­lise un chiffre d’affaires de 800.000 euros.

Passion Terre crue
Au cours d’un riche parcours de vingt-deux années en Afrique où il est maître d’oeuvre et formateur pour le compte du ministère des Affaires étrangères (contrôle des tra­vaux pour les ambassades), il ouvre en parallèle des briqueteries et des centre de formation pour répondre à sa passion de la matière de terre crue. « Pour moi la terre c’était de la boue. Ce qui m’a enthousiasmé c’est qu’avec elle on arrive à faire des briques et des enduits de finition d’exception. C’est le matériau le plus vieux du monde. Et sa texture permet de la travailler à la main pour le plaisir du toucher ! Afin d’améliorer la qualité pédagogique, technique et esthé­tique, nous venons de créer un comité de suivi d’amélioration pour le projet EEAM 2024 avec un cahier des charges co-écrit par l’administration, les formateurs et les élèves », se réjouit-il.
Anne-Marie Bourguignon

Sur la photo : Patrick Bellurie, directeur de l’école européenne de l’art et des matières.

Source TOULECO

20/10/2018

L'industrie italienne de la terre cuite espère un redressement

La réunion annuelle d’Andil, l’association italienne des tuiles et briques, s’est tenue le 6 juillet à Rome. La situation du secteur italien de la terre cuite reste difficile.

Le thème principal de la réunion de cette année était «Construire dans les régions exposées aux tremblements de terre». Le CRESME (Institut italien du bâtiment) a fait un rapport intéressant à ce sujet.
D'autres rapports sur ce sujet ont été présentés par CZA Cino Zucchi Architetti et des représentants de l'Université de Pérouse. Cino Zucchi a défini les briques comme «le pain quotidien de l’architecte» et a déclaré: «Une brique, c’est comme un costume bleu - ça va toujours!»

Les documents ont été suivis d’une table ronde. Ici, les participants de la Central Construction Association, de la Confédération des métiers de la construction, de la Central Association of Italian Ceramic ...

Source Ziegelindustrie International

19/10/2018

CTMNC: Un partenariat pour promouvoir la surélévation

L'institut MECD et la société Upfactor ont signé un partenariat visant à promouvoir la surélévation auprès des maîtres d'ouvrage et des maîtres d'œuvre.
Comment financer les chantiers de rénovation énergétique sans dépendre des aides publiques ? Deux acteurs de la construction ont une solution : "Il s'agit d'inventer des leviers de créations de valeur : la surélévation est une piste prometteuse", expliquent l'Institut Matériaux & équipements pour la construction durable et la société Upfactor. Ils viennent donc de signer un partenariat pour promouvoir la surélévation auprès des maîtres d'œuvre et des maîtres d'ouvrage. Ils assurent que "la valeur immobilière des mètres carrés créés par la surélévation permet de financer tout ou partie de la rénovation énergétique du bâtiment sur lequel le ou les nouveaux étages sont posés".

L'institut MECD et la société Upfactor ont déjà développé des outils pour faciliter la mise en place des chantiers de surélévation. Le premier est un regroupement de quatre centres techniques de la construction, qui représentent le béton (Cerib), le bois (FCBA), le métal (CTICM) et les matériaux naturels (CTMNC), ainsi que de quatre laboratoires universitaire spécialisés dans la construction (l'Institut Pascal, LaSie, le LMDC et l'IRCER (ex-SPCTS)). L'institut a créé une méthode d'évaluation de la faisabilité d'un projet de surélévation, nommé Lign2toit. Il permet, en cinq étapes, d'obtenir des éléments sur la possibilité de construire sur l'existant, notamment la capacité portante du bâtiment, les différentes solutions constructives, une évaluation économique, une évaluation énergétique et environnementale ainsi que d'éventuels processus d'industrialisation. De son côté, Upfactor est spécialisé dans l'analyse, les études et le conseil. La société est à l'origine de l'outil Geoservices, un système d'information géographique qui exploite les différentes données disponibles sur un bâtiment, l'adresse, la largeur de rue, la hauteur de l'édifice, le PLU ou le cadastre solaire, afin d'en définir le potentiel à bâtir. "L'association des compétences de ces deux acteurs permet de proposer une offre d'accompagnement complète aux maîtres d'ouvrage et maîtres d'œuvre souhaitant évaluer la faisabilité d'opérations de surélévation, en intégrant la rénovation du bâtiment existant", concluent les deux acteurs.

Source Batiactu

18/10/2018

La construction continuera à se développer en Europe au cours des prochaines années

Selon les prévisions d'Euroconstruct pour juin 2018, la construction européenne devrait connaître une croissance de 2,7% cette année, soit un net ralentissement par rapport à l'an dernier (+3,9%).
La hausse par rapport au creux de 2013 a toutefois été lente et le volume de la construction dans la zone de construction Euroconstruct sera toujours inférieur de 14% à celui de 2007.
La croissance se poursuivra en 2019 et 2020, mais à un rythme plus lent, et la construction ne sera plus le moteur européen de la croissance. La croissance de la construction européenne est diversifiée et couvre tous les principaux secteurs: résidentiel, génie civil et génie civil, construction neuve et rénovation. Le rôle de la construction de logements neufs en tant que moteur de la croissance diminuera et la croissance se concentrera davantage sur le génie civil.

Grandes différences entre les perspectives régionales et nationales
En 2018 et au cours des deux prochaines années, la croissance de la construction sera la plus rapide en Hongrie, en Pologne, en Irlande et au Portugal: près de 12% p.a. en Hongrie et 7 à 8% par an. dans les autres pays.

La croissance s'arrêtera au cours des prochaines années en Finlande, en Allemagne et en Suède. Dans les pays d'Europe orientale (CEE-4), la croissance est rapide. La croissance moyenne attendue est de 7,5% p.a. alors que celui des pays d'Europe occidentale (CE-15) est de 1,7% p.a.

La construction nordique a connu une croissance rapide ces dernières années. En 2016 et 2017, il était d'environ 5%, tandis que les chiffres européens se situaient entre 2,5 et 3,9%. Cette année, la croissance de la construction nordique ralentira pour atteindre un peu plus de 3% et ne sera plus que de 0,5% en 2020. La Suède et la Finlande sont responsables du ralentissement nordique. En 2019 et 2020, la croissance moyenne sera légèrement négative en Finlande et en Suède, mais restera positive en Norvège et au Danemark.

Source Ziegelindustrie International

17/10/2018

Découvrez les lauréats des trophées Aléonard 2018

Ce jeudi 11 octobre 2018, ont été révélés les lauréats des trophées Aléonard, un concours qui récompense les réalisations en tuile. Pour cette 14e édition, cinq prix ont été remis : monument historique, rénovation, premier chantier, un prix spécial du jury et le coup de cœur des internautes.
Chaque année, la tuilerie Aléonard remet ses trophées récompensant des constructions en tuile. Pour sa 14e édition, la cérémonie de remise des prix a eu lieu à l'hôtel le Louis à Versailles (Yvelines), ce jeudi 11 octobre 2018.

A travers ce concours, l'entreprise française rend hommage aux artisans couvreurs utilisant les tuiles en terre cuite.
Trois catégories de chantiers réalisés en 2017 ont été récompensées, les rénovations, les premiers chantiers et les monuments historiques. "Nous avons eu cette année un nombre de postulants très prononcé dans la catégorie Monument Historique, ce qui est pour nous une preuve de valorisation et de référence des tuiles Aléonard en matière de restauration et de préservation du patrimoine.

Le jury statue sur les projets d'une part sur la qualité technique et d'autre part sur l'esthétique. Le choix a été particulièrement difficile dans cette catégorie face à la richesse des chantiers proposés. C'est pourquoi le jury a également attribué un Prix spécial. Nous nous réjouissons véritablement du travail remarquable réalisé chaque année par les concourants", explique Sylvain Ponchon, responsable marketing toiture chez Wienerberger et animateur du jury.

Monument historique : dortoir des moines de l'Abbaye de Fontenay

Réalisée par l'entreprise Espace Couverture, située à Précy-sous-Thil (Côte-d'Or), associé à Isabelle Blondin, architecte du patrimoine du cabinet d'architecture Pronaos, basé à Arnay-le-Duc (Côte-d'Or), la couverture d'une tranche de l'Abbaye de Fontenay, à Montbard (Côte-d'Or) a remporté le prix Monument historique.

"Selon le jury, seul un savoir faire exceptionnel des équipes, pouvait permettre une telle qualité de mise en œuvre pour ce projet d'exception. Il souligne :
- La qualité, l'harmonie et l'homogénéité du mélange de trois couleurs de tuiles associées à deux formats différents.
- La maitrise technique requise pour la bonne réalisation de la noue fermée arrondie.
- Le processus de réalisation du faîtage à crête de coq, de l'arêtier scellé (fabrication spéciale Pontigny Petite Tête), des deux poinçons sur mesure, des noues en cuivre, ou encore de la noue fermée adjacente à un 1/4 abside", explique Aléonard.

Projet réalisé en tuiles Monument historique 17x27 et 17x28, rouge de mars, brun flammé et noir de vigne

Rénovation : lycée général technologique Pasteur de Besançon

Le vainqueur de la catégorie Rénovation est l'entreprise Pateu & Robert, venant de Besançon (Doubs), pour leurs travaux sur le lycée général technologique de Besançon.

"Le jury a particulièrement apprécié :
- Le panachage des trois couleurs.
- La parfaite réalisation des découpes de tuiles écornées et épaulées le long des lucarnes à la capucine ainsi que des lucarnes en œil de bœuf.
- Le soin apporté aux diverses spécificités du projet : raccords sur fronton, rives, noues, arêtiers…
- La ventilation basse avec grille perforée et la ventilation haute sur faitage zinc", précise le tuilier.

Tuiles utilisées : tuiles Patrimoine 16 x 27 vert de lichen, 16 x 27 vieilli naturel rouge flammé

Premier chantier et coup de cœur des internautes : maison dans le Loiret

Coup double pour l'entreprise Camus Pimenta de Vouzon (Loir-et-Cher). Leurs travaux de couverture sur une maison individuelle dans le Loiret leurs a permis d'obtenir le trophée Premier chantier ainsi que le coup de cœur des internautes, qu'ils ont remportés avec plus de 1.600 votes.

"La qualité de l'exécution du travail, sur une surface imposante de 1.100 m², a fortement impressionné le jury. Par ailleurs, le couvreur a su réaliser dans l'excellence un ensemble de points singuliers :
- Noues fermées, faîtage scellé à embarrures et crêtes de coq, rives maçonnées écornées et épaulées, lucarnes à chevalet et les lucarnes meunières.
- Plusieurs rampants associés à ces points singuliers venaient compliquer la mise en œuvre", indique l'organisateur.

Réalisé en tuiles Saint-Vincent ambre claire 16 x 17.

Prix spécial du jury : salines royales d'Arc et Senans

On retrouve l'entreprise Pateu & Robert, déjà récompensée du trophée Rénovation. Cette fois-ci associée à l'architecte Giulio Balduini, la société en provenance de Besançon a reçu le prix spécial du jury pour la couverture d'une tranche des salines royales d'Arc et Senans (Doubs).

"Le jury s'est spécialement attardé sur :
- Le panachage de quatre couleurs et de trois formats en pureau brouillé.
- La parfaite réalisation des points singuliers : faitage et arêtiers scellées, découpe des arêtiers, réalisation des membranes sur mesure, lucarnes rampantes à versant plat et lucarnes à demi-coupe gironnée, zinguerie épis cuivre et plomb", explique Aléonard.

Projet réalisé en tuile monuments historiques rouge de mars, vert de lichen, noir de vigne, vieilli naturel 17 x 27 / 17 x 28 / 17 x 30.

Source Batiactu

Bouyer Leroux: incendie dans une briqueterie de Gironde-sur-Dropt

Les pompiers de Châteauneuf-la-Forêt sont intervenus sur le lieu de l'accident à Linards 

Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 octobre, vers 2h40, un début d‘incendie s’est déclaré à la briqueterie Bouyer-Leroux Structure, fabricant de briques et de matériaux en terre cuite, au lieu-dit « Chauvin » à Gironde-dur-Dropt (Giornde).

L'activité de l'entrepise devrait être ralentie dans les prochains jours.

Les pompiers ont été appelés à 2h40 le dimanche 07 Octobre pour un départ de feu à la briqueterie Bouyer-Leroux route de Morizès au lieu dit Chauvin. Un joint entre la cheminée et la chaudière avait pris feu.

Une vingtaine de pompiers équipés d'une lance ont réussi à étreindre le feu et à limiter les dégâts. La difficulté résidait dans le fait que la toiture brûlait à une hauteur de 10m. Au final seulement 4m2 de toiture ont brûlé.

Les salariés ne devraient pas être au chômage technique mais l'activité devrait être ralentie. Il va en effet falloir contrôler l'installation avant de redémarrer l'activité.

Source France 3

16/10/2018

Bâtiment : climat des affaires stable (tuiles +0.4 sur 8 mois et briques +0.2)

La dernière enquête de l’INSEE menée dans l’industrie du bâtiment en septembre traduit une certaine stabilité du climat des affaires, l’indicateur se maintenant à un niveau élevé, bien au-dessus de sa
moyenne de long terme.
Si l’opinion des entrepreneurs s’est légèrement détériorée s’agissant de leur activité passée, elle se redresse en revanche pour celle à venir, que ce soit dans le segment du logement comme dans celui du non résidentiel.
S’il est vrai que les carnets de commande apparaissent un peu moins bien garnis, ils assurent cependant 7,2 mois d’activité (contre 5,6 mois en moyenne sur longue période), et ce, compte tenu de leurs effectifs actuels qui se sont étoffés ces derniers mois.
Les professionnels sollicitent à plein leur outil de production, le taux d’utilisation des capacités productives atteignant 90,3 %, soit le plus haut niveau de ces dix dernières années.
Pourtant,dans le résidentiel,l’activité constructive observe un net freinage, imputable en partie à un environnement institutionnel moins porteur (révision du Pinel, du PTZ et du modèle HLM).À fin juillet,et surles trois derniers mois connus,le nombre de logements commencés était en repli de - 4,9 % sur un an et de - 1,3 % au regard des trois mois précédents.

En cumul sur douze mois,les chantiers commencés restent en hausse de 3,4 % à 421 400 unités. Quant aux permis, la décrue se poursuit, malgré des conditions de crédit encore très attractives.Surles trois mois allant de mai à juillet, ils reculaient de - 12,1 % par rapport à il y a un an et de - 2,2 % au regard des trois mois précédents.

Sur les douze derniers mois, on dénombre un peu moins de 475 000 autorisations, soit un recul de - 4,5 % sur un an. Certes, le stock de bâtiments restant à construire demeure important, le délai des mises en chantier des logements s’allongeant (11,2 mois en moyenne dans le collectif) et le marché des locaux se portant plutôt bien.
En effet, à fin juillet et sur un an, les surfaces autorisées augmentaient de + 5,5 % sur douze mois tandis que les locaux commencés progressaient de +13,1 %, la dynamique d’investissement des entreprises du secteur privé et public restant bien enclenchée. En revanche, du côté des ménages, elle se modère.

Les chiffres de commercialisation de logements neufs du deuxième trimestre en témoignent aussi : les ventes ont certes progressé de + 1,7 % sur un an mais, en cumul sur les quatre derniers trimestres,elles stagnent (+0,2%).
Le marché de la maison individuelle est, quant à lui,en net repli,les ventes chutant de près de 10 % en glissement annuel sur douze mois selon la LCA-FFB. De leur côté, les promoteurs ont perçu cet été une légère détérioration de la demandemais,selon l’enquête de l’INSEE de juillet,leurs perspectives de mises en chantier ont cependant renoué avec la hausse.

Source UNICEM

CÔTE DE SEINE: La tuile de rénovation Terreal qui embellit vos maisons

15/10/2018

IMERYS : plus-value de plus de 700 millions sur la cession de sa division Toiture

Imerys, leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, a annoncé avoir finalisé la cession de sa division Toiture à une entité affiliée à Lone Star Funds, société internationale de capital investissement, pour une valeur d’entreprise de 1 milliard d'euros. Celle-ci correspond à un multiple de valorisation de 9 fois l’Ebitda 2017.

Imerys Toiture, qui sert principalement le marché de la construction en France, a réalisé en 2017, un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros, un Ebitda de 113 millions d'euros et un résultat opérationnel courant de 96 millions d'euros avec environ 1 000 employés et 14 usines situées en France.

Cette transaction permet à Imerys d'améliorer son profil de croissance par une plus grande exposition à des marchés et zones géographiques dynamiques tout en renforçant sa structure bilancielle. Le produit net de la vente d'environ 800 millions d'euros réduit le ratio de dette financière nette sur Ebitda pro forma à environ 1,9 fois au 30 juin 2018 (contre 2,5 fois précédemment). Par ailleurs, la plus-value nette de cession s'élève à plus de 700 millions d'euros.

Source Zonebourse

Lone Star réfléchit à une mise en Bourse de Xella

Le fond  Lone Star envisage une introduction en bourse du fabricant allemand de matériaux de construction Xella, qu'il a acheté en 2016 pour 2,2 milliards d'euros (2,6 milliards de dollars), ont annoncé trois personnes proches du dossier.

L’investisseur pourrait opter pour une inscription à la bourse de Francfort, ont ajouté les médias, ajoutant avoir récemment interrogé des banques d’investissement et leur avoir demandé de leur donner des idées pour développer l’entreprise.

Cependant, jusqu'à présent, aucun processus officiel de promotion dans une offre publique initiale potentielle n'a été mis en place et aucune décision n'a été prise sur un quelconque accord, ont-ils ajouté.

Lone Star et Xella ont refusé de commenter.

À l'instar d'autres investisseurs en capital-investissement, Lone Star tente de tirer parti de la valorisation élevée des actions avant une éventuelle correction des marchés boursiers. Elle envisage donc une introduction en bourse après une période de détention relativement courte, a indiqué la population.

«Tout le monde essaie de sortir avant la fermeture», a déclaré l'une des personnes.

Entre autres, Atotech, une entreprise de produits chimiques appartenant à Carlyle, étudie actuellement une introduction en bourse en 2019 avec Solebury Capital et a déjà eu des discussions initiales avec des banques d’investissement, tandis qu’un processus officiel de lancement aura lieu dans les prochaines semaines, ont déclaré des proches du dossier. .

Dans le cadre d’un éventuel accord d’avant l’été 2019, Xella devrait probablement attirer l’attention des investisseurs avec un certain nombre d’autres espoirs pour les introductions en bourse, y compris l’annonce en bloc de 6 milliards d’euros par Volkswagen de l’activité de camions et de bus Traton.

Xella affirme être l’un des principaux fabricants mondiaux de blocs de béton cellulaire, de blocs silico-calcaires et de panneaux isolants ininflammables en minéraux, avec des marques telles que Ytong, Hebel et Silka.

L'année dernière, le groupe a affiché un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements ajusté de 248 millions d'euros (292 millions USD) sur un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros.

Des sociétés cotées telles que Wienerberger (WBSV.VI) et Imerys (IMTP.PA) se négocient entre 7 et 8 fois leur bénéfice principal attendu.

Lone Star a déjà partiellement encaissé Xella avec un versement de 650 millions d’euros, ce qui a incité Moody's à réduire les perspectives de notation de Xella à un niveau négatif en juin.

À l’époque, l’agence de notation a déclaré que cette décision avait eu pour effet de multiplier le ratio dette nette / EBITDA de 6,3 à 6,2 fois, en se basant sur les chiffres de 2017 ajustés pour tenir compte de la vente de l’activité de chaux de Xella et de l’acquisition d’un fabricant de produits d’isolation.

Xella possède 91 usines de production dans 20 pays et emploie 6 100 personnes dans le monde.

La société est un ancien investissement du groupe d'investissement familial allemand Haniel, qui a commencé à commercialiser des matériaux de construction en 1948 et a ensuite acheté les marques Ytong et Hebel. Haniel a vendu la société en 2008 aux groupes de rachat PAI et Goldman Sachs Capital Partners, qui en 2016 l'ont cédé à Lone Star.

Source Reuters

14/10/2018

Charier étend les capacités de son casier pour le traitement de l'amiante dans le Morbihan

L’entreprise de travaux publics Charier s’apprête à débuter la construction d’un nouveau casier pour le stockage des déchets amiantés issus de la déconstruction sur son site Ecoterre à Theix (56).

Charier, bien connu pour ses activités extractives en Pays-de-la-loire et en Bretagne, développe le recyclage et le traitement des déchets inertes issus des chantiers du BTP ainsi que le stockage des déchets depuis des années au sein de 13 sites appelés Ecoterres répartis dans le Morbihan, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée. Deux d’entre eux accueillent de l’amiante.

A Theix, notamment, le casier actuellement en exploitation date de 2007 et atteindra bientôt sa capacité maximale avant fin 2018. Charier ayant obtenu un arrêté prefectoral, des travaux de construction d’un nouveau casier composé de 2 alvéoles devraient prochainement débuter.

"Il y a peu de solutions de traitement d’amiante lié en Morbihan", explique Patrick Ruelland, directeur du pôle Carrières et Recyclage des Matériaux chez Charier. "Il était donc nécessaire de poursuivre cette activité et d’offrir à nos clients une solution de traitement à proximité de leurs chantiers".

Conformément à la règlementation en vigueur depuis 2017, Charier prévoit d’imperméabiliser les nouveaux casiers. "Nous avons utilisé de l’argile en provenance de notre carrière de Roga à Saint-Congard (56). Ces matériaux ont les qualités requises pour atteindre les exigences de perméabilité des sols nécessaires à l’étanchéité du casier", souligne le responsable.

Source Construction Cayola

13/10/2018

IMERYS Toiture devient EDILIANS


Réduction efficace des coûts énergétiques et des émissions

Les générateurs d'ions Wanka (WIG) assurent des conditions thermiques optimales pour tous les types de processus de combustion. Ils permettent une réduction efficace de la consommation de carburant et des émissions de polluants.

La société Energy Efficiency Solutions, établie à Göttingen, a maintenant conçu un système efficace et compact qui ionise les molécules d’oxygène introduites dans la flamme et l’air de combustion.

Un système compact WIG-MAXI ouvert

Dans ce processus, un excès d'ions d'oxygène négatifs est libéré pour servir de catalyseurs électrochimiques qui accélèrent à la fois la vitesse et la température de la flamme, réduisant ainsi la consommation de carburant de 7 à 15% et réduisant les principales émissions de polluants. CO et CH, de 40% en moyenne. Le procédé diminue également la formation de formaldéhyde jusqu'à 10%.

L'efficacité de la combustion qui en résulte améliore sensiblement la génération de suie et de particules, prolongeant ainsi de manière significative les intervalles de nettoyage requis et la durée de vie du four. Cependant, le résultat final dépend de la qualité du carburant utilisé.

En raison de l'inhomogénéité de certains combustibles, toute augmentation de la vitesse de la flamme et / ou de la température de la flamme (jusqu'à 55 K dans la zone de réaction) influe directement sur la qualité de la combustion. Par conséquent, la concentration en oxygène peut être réduite pour économiser encore plus de carburant.

Retour sur investissement rapide pour les applications à l'échelle industrielle
Dans une application typique à grande échelle, à savoir l'installation de combustion desservant une chaudière à vapeur de 8,5 t à la brasserie Bitburg, une série de mesures effectuées sur plusieurs mois a montré que le générateur d'ions % tout en réduisant les émissions de CO et de NOx de 71 et 31%, respectivement. Le système s'est rentabilisé en un an.

Selon les résultats de l'analyse des dossiers d'essais concernant les générateurs d'ions WIG Wanka installés dans les installations de biogaz, les économies de carburant y sont d'environ 8%.

Le système compact WIG-MAXI est actuellement conçu pour des puissances thermiques nominales allant jusqu'à 40 MW. En fonction de la nature du système de combustion utilisé, les installations de combustion ayant des puissances thermiques comprises entre 4 et 40 MW nécessitent deux ou trois systèmes compacts WIG-MAXI pour tirer pleinement parti de leurs performances combinées.

Mesure env. 80 x 220 x 50 cm, ces systèmes WIG robustes sont fabriqués dans un matériau incombustible. L'eau distillée servant de milieu ionisant est progressivement consommée au cours de l'opération. Un système WIG peut être installé dans le système d’admission d’air d’une usine au cours d’opérations de routine ou lors d’une brève inspection ou d’un arrêt de maintenance. Il faut une période de rodage d'environ deux semaines pour que les économies et les effets de réduction décrits atteignent leur plein impact.

L’électronique du système et les tiges d’écartement nécessitent une inspection de maintenance annuelle. Le milieu ionisant (H2O distillé) est consommé à un taux approximatif de 1000 l / a et les composants électroniques consomment environ 100 W / h.

Solutions d'efficacité énergétique EES UG
www.eesolutions.de
Générateur d'ions Wanka
Edwin Wanka de Karlsruhe, en coopération avec le détenteur du brevet de l’ancienne société Vapormid-Technik et copropriétaire d’EES, a mis au point un système compact et efficace dont le principe de fonctionnement repose sur l'ionisation des molécules d'oxygène et leur injection dans la flamme avec l'air de combustion.
Initialement développé par Edwin Wanka en 1995 en tant que Vapormid-Technik pour les fours rotatifs industriels, le design du générateur d’ions Wanka d’aujourd’hui a été adapté pour une utilisation dans les installations de combustion de biomasse en 2017 en collaboration avec Thomas Harbeke, Göttingen.

Source Ziegelindustrie International

12/10/2018

MAYOTTE: La brique en terre compressée mahoraise à la recherche d'une reconnaissance

Le combat pour la certification de la brique mahoraise est mené depuis quelques années par l’association Art-Terre, convaincue que la brique représente l’identité architecturale de Mayotte. Cette reconnaissance va donc permettre de relancer une filière en sommeil et surtout montrer un savoir-faire mahorais. Mistoihi Mari, le président de l’association  Art-Terre.
« Il faut reconnaître qu’avant, il n’y avait pas de certification. Aujourd'hui, ça permet aux maîtres d’ouvrage, aux entreprises et aux particuliers qui veulent construire en BTC, brique de terre compressée, de construire sereinement et d’avoir toutes les garanties par rapport  à leurs constructions. Nous avons 3 ans pour démontrer que la BTC à Mayotte a fait ses preuves et fera encore ses preuves. »

3 ans pour fabriquer des bâtiments en BTC. Une phase teste qui aboutira à la certification définitive et qui permettra de relancer la production. Actuellement la SIM, société immobilière de Mayotte, produit à elle seule plus d’un million de briques en terre par an. L’objectif de l’association est que les 3 unités de production existantes puissent en produire 5 millions par an. Le potentiel est économique est donc bien réel.

« Ce qui est intéressant pour nous, c’est de voir que  des institutions comme le vice-rectorat désormais, préconisent dans ses constructions l’utilisation de la brique de terre comprimée, donc, c’est une bonne chose. »
L’association compte donc sensibiliser dans ce sens tous les maîtres d’ouvrage ainsi que les sociétés privées des perspectives économiques à mayotte et même au-delà de Mayotte. Des multinationales seraient intéressées par le produit.
Cette certification permet de redonner à la brique mahoraise ses lettres de noblesse, un produit aux avantages économiques, esthétiques et écologiques certains.   

Source France info  par Zouhouria Hamza

11/10/2018

Une école maternelle enveloppée de terre cuite émaillée

À Barjouville en Eure-et-Loir, la nouvelle école maternelle Nicolas Vanier s’inspire des maisons des dessins d’enfants : volumes simples et toits à deux pentes. Originalité du projet, l'ensemble est ici intégralement enveloppé de terre cuite émaillée. Cet habillage, constitué de 18 000 tuiles et bardeaux, a été mis en œuvre par l'entreprise Dufoix, spécialisée en charpente, couverture et ossature bois.


L’école maternelle Nicolas Vanier de Barjouville, construite en ossature bois, est habillée d’une enveloppe de tuiles et bardeaux de terre cuite émaillée. Un habillage qui s’anime au rythme des variations de lumière et du paysage qui s’y reflète.

Livrée à l’automne 2017, l’école Nicolas Vanier est venue remplacer un bâtiment vétuste datant des années soixante. Signée par les architectes Benoît Tribouillet et Sophie Berthelier de l’agence SBBT, elle a été pensée pour s’harmoniser avec son environnement et offrir un lieu rassurant et ludique aux écoliers : une volumétrie similaire aux bâtiments du village et un habillage graphique en tons naturels ponctué d’éléments colorés.

Les six maisons imbriquées présentent des volumes simples, des toitures à deux pentes et des façades percées irrégulièrement de baies. Toutes revêtues de terre cuite émaillée, toitures et façades reflètent le ciel et le paysage alentour. Un effet particulièrement appréciable au coucher du soleil.

Le choix de la forme et du matériau

L’architecte Benoît Tribouillet explique la proposition de l’agence SBBT : « Barjouville est une commune rurale à forte proportion de toits à deux pentes. Nous voulions une forme qui rassure les enfants, qui leur permette de franchir facilement cette première étape hors de chez eux. Nous avons donc imaginé un assemblage de maisons reliées par une toiture-terrasse. Par ailleurs, nous avons l’habitude de sortir les matériaux de leur contexte pour réaliser des choses inattendues. Ici, nous avons choisi la terre cuite émaillée. Autonettoyante et pérenne, elle s’intégrait bien dans la commune, et ses différents coloris convenaient pour un bâtiment dédié aux enfants. »

Des murs préfabriqués

Construite en ossature et charpente bois, la nouvelle école maternelle jouxte l’école primaire existante et le foyer culturel. Elle dispose, sur une surface de 1094 m², de trois classes, d’une salle de motricité, d’une bibliothèque, d’un dortoir et d’un restaurant scolaire mutualisé avec l’école primaire. L’ensemble a été largement dimensionné pour pouvoir accueillir une classe de plus, et si besoin, une extension avec deux classes supplémentaires.

L’entreprise Dufoix a réalisé les murs dans son propre atelier de préfabrication d’ossature bois. Les pans de murs, intégrant une isolation intérieure en laine de roche, sont arrivés sur site d’un seul tenant et déjà dotés de pare-pluie.

« En ossature bois, le gain de temps de chantier est évident. La structure était debout en huit semaines. On a atteint la phase hors d’eau dans un délai irréalisable en structure traditionnelle » note l’architecte. Seule la dalle, la toiture-terrasse et ses murs supports ont été réalisés en béton et maçonnerie. L’évacuation des eaux pluviales est intégrée dans les doublages côté intérieur.

18 000 éléments de terre cuite


Pour l’enveloppe, un total de 12 000 tuiles mécaniques (Volnay) et 6 000 bardeaux (Zéphir Évolution) ont été posés. Afin de renforcer l’aspect monolithique et uniforme des bâtiments, les architectes ont fait recouper les bardeaux aux mêmes dimensions que les tuiles (34 x20 cm), en usine, avant émaillage.

« Nous avions convenu d’une largeur de joint à respecter. Il ne fallait pas que les tuiles débordent du toit, le chéneau devait être caché et les fenêtres devaient être calées sans aucune coupe de bardeaux, qui auraient présenté des tranches non émaillées. Le travail de calepinage en amont a été très compliqué. Nous avons dessiné un bâtiment avec ses couleurs puis avons demandé à l’entreprise d’extrapoler sur l’ensemble des bâtiments. Donc bravo à l’entreprise Dufoix qui a réalisé les plans d’exécution et commandé à Terreal la fabrication de tous les éléments » s’enthousiasme l’architecte.

Un travail minutieux de l’entreprise


Philippe Dufoix, le dirigeant de l’entreprise, installé depuis 1979, avait déjà posé des bardeaux en terre cuite, mais jamais de bardeaux vernissés. « Les produits étaient adaptés à leur usage et la mise en œuvre n’a pas été compliquée. Le nerf de la guerre du projet, c’était vraiment le calepinage. Il a fallu être très minutieux pour respecter les alignements des pièces de la couverture à la façade » explique-t-il. Trois de ses salariés ont travaillé sur toute l’école durant deux mois pour poser l’ensemble des éléments, à raison d’environ deux jours par façade ou pan de toiture.

Côté équipements techniques, le chauffage est produit par une chaudière gaz mutualisée entre les deux écoles, maternelle et primaire. Une ventilation double-flux assure le renouvellement de l’air intérieur.
La totalité des travaux aura duré 14 mois, de juillet 2016 à octobre 2017.

Fiche technique :

  • Maître d’ouvrage : Mairie de Barjouville, CP 28630
  • Maître d’ouvrage délégué : Saedel (société d’aménagement et d’équipement du département d’Eure-et-Loir)
  • Architectes : SBBT (Sophie Berthier Benoît Tribouillet)
  • Entreprise de pose : Dufoix Entreprise
  • Surface du projet : 1,094 m²
  • Coût : 2,5 millions d’euros


Source Le Moniteur par Maya Pic

10/10/2018

FINESSE ET LÉGÈRETÉ DE LA TUILE KORAMIC POUR SURÉLEVER UN HÔTEL PARISIEN À LA HAUTEUR D’UN HAUSMANNIEN

En surélevant un hôtel de 3 niveaux recouverts de tuiles plates blanches émaillées Koramic, l’Architecte Pierre Monmarson a su à la fois innover et respecter un cadre urbain typiquement parisien fait de façades haussmanniennes ponctuées d’Art Déco.

C’est au cœur du XVIIIème arrondissement de Paris, non loin du Parc Monceau et de l’avenue Wagram, que Pierre Monmarson, architecte, a été chargé de rénover un bâtiment d’angle de 4 niveaux sous toit à la mansart.

Sollicité pour sa connaissance des édifices publics, l’architecte était confronté à une triple contrainte : faire vite, à moindre coût, tout en surélevant le bâtiment dans des proportions harmonieuses.
Son choix s’est vite porté sur une surélévation de 3 niveaux, tout en courbe et formes contemporaines pour transformer le style immeuble de faubourg du bâtiment en lui donnant des allures plus haussmanniennes. « Le projet devait répondre à la fois à l’existant et créer une tension entre respect historique et innovation », précise-t-il. Pour y parvenir, Pierre Monmarson a imaginé un dôme en référence aux nombreux dômes du quartier, créant ainsi un jeu entre l’angle saillant du bâtiment et la douceur de la courbe du toit.


Dans cette même approche d’intégration urbaine, l’architecte a inséré des baies vitrées courbes rappelant les bow-windows très présents également dans l’arrondissement. Derrière chaque baie vitrée, un sofa permet aujourd'hui aux clients de l’hôtel de profiter de la vue des toits de Paris.

S’appuyer sur la Tuile…

Pour surélever l’immeuble, il fallait un matériau léger, souple à l’installation, et qui permette de suivre les courbes et le recouvrement du dôme. La tuile plate blanche émaillée Koramic répond parfaitement aux attentes de Pierre Monmarson : facile à poser sur des lattes de bois en toiture comme en bardage et suffisamment petite pour dessiner les courbures nécessaires.
L’architecte a combiné le blanc nacré de la tuile avec la peinture façade blanche pour imposer une grande unité de teinte à l’édifice. « Il ne fallait pas une coupure trop visible entre la partie existante et la partie surélevée » ajoute-t-il.
La touche Art Déco des balcons et du garde-corps s’inspire du logo de l’hôtel, une feuille de vigne stylisée. En effet, la thématique de l’hôtel XO célèbre l’univers des grands vins, alors que l’Agence AH, qui a conçu l’architecture intérieure, a conjugué teintes pastel et boiseries pour créer une atmosphère gourmande.
Un projet tout en finesse pour habiller les toits de Paris dans le respect architectural de ce quartier emblématique, conjuguant tradition, Art Déco et modernité.

L’essentiel du chantier…


  • Un bâtiment d’angle aux formes cylindriques et coniques
  • La tuile pour recouvrir ses formes, lui donner une allure
  • contemporaine tout en se mesurant à l’haussmannien adjacent
  • Une surélévation sans accroitre le poids total du bâtiment
  • Architecte : Pierre Monmarson Architecture
  • Entreprise de pose : Entreprise PARISIS Rénovation (78)
  • Projet : Rénovation/extension de l’Hôtel XO
  • Lieu : Paris XVIIème
  • Produits : Tuile plate 301 blanc émaillée Koramic
  • Mise en œuvre : Parisis (78)
  • Superficie toiture : 400 m2
  • Quantité : 24 000 Tuiles

09/10/2018

Imerys : La Commission européenne autorise le rachat d'Imerys Toiture par Lone Star Funds

La Commission européenne a annoncé vendredi avoir approuvé le rachat d'Imerys Toiture, filiale du producteur de minéraux industriels Imerys, par la société de capital-investissement Lone Star Funds.

"La Commission a conclu que la concentration envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence, car les chevauchements entre les activités des entreprises sont très limités", a indiqué Bruxelles dans un communiqué.

Imerys avait indiqué en mai être entré en négociations exclusives avec Lone Star Funds en vue de la vente d'Imerys Toiture pour une valeur d'entreprise de 1 milliard d'euros. Le groupe français compte finaliser cette cession au quatrième trimestre.

Imerys Toiture, qui sert principalement le marché de la construction en France, a réalisé un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros en 2017 et compte 14 usines dans l'hexagone.

Source Zone Bourse par Valérie Venck, Agefi-Dow Jones

MONIER S’EXPOSE SUR LE SALON ARTIBAT

Venez rencontrer les équipes Monier et découvrir nos dernières innovations lors du salon ARTIBAT 2018, le rendez-vous référence des professionnels du Grand Ouest.

Date : les 24, 25 et 26 octobre

Lieu : Rennes – Parc des expositions

MONIER : STAND D15 / HALL 10

Plus d’infos sur www.artibat.com

Source Monier