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29/12/2015

Bientôt une embellie pour le marché des matériaux de construction ?

En cette fin d'année, le marché des matériaux minéraux semble voir le bout du tunnel. La tendance de l'activité "semble s'être stabilisée, voire légèrement redressée ces derniers mois", souligne l'union nationale des industries de carrières et matériaux de construction.

Détail en chiffres.
Si les six premiers mois de 2016 ont été difficiles pour le marché des matériaux de construction, il semble qu'en cette fin d'année, se profile une légère amélioration.
"La tendance de l'activité semble s'être stabilisée, voire légèrement redressée ces derniers mois. Certes, le niveau des volumes de production demeure très bas au regard du passé, mais le mouvement de chute constaté sur une bonne partie de l'année 2015 est désormais maîtrisé pour laisser place à une inflexion graduelle des livraisons", souligne l'union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) dans sa lettre mensuelle de décembre.
En chiffres, après l'augmentation enregistrée entre septembre et octobre, les livraisons se sont de nouveau légèrement raffermies en novembre, de + 2,7 % (données cvs-cjo) pour les granulats et de + 0,7 %pour le BPE (béton prêt à l'emploi). Du côté des granulats, les niveaux de production est aussi en hausse au regard de ceux d'il y a un an (+ 3,3 % par rapport à novembre 2014) "tandis qu'ils ont cessé de se contracter s'agissant du BPE (+ 0,1 %)", note l'Unicem. Résultat : sur le dernier trimestre connu (de septembre à novembre), l'activité bondit de + 3,7 % par rapport aux trois mois précédents pour le segment des granulats et de + 1,2 % pour celui du BPE. Sur un an, la baisse des livraisons "s'est également sensiblement amorti, revenant à - 0,6 % pour les granulats et à - 2 % pour le BPE", précise l'Unicem. Toutefois, la prudence est de mise puisqu'en cumul sur les onze mois de l'année 2015, la contraction reste sensible sur ces deux marchés : elle atteint - 8,4 % pour les granulats et - 6,6 % pour le BPE.
Globalement, après une chute de la production de - 4,4 % en 2014, le marché des granulats devrait encore reculer cette année, soit -8% et de - 1 % en 2016. Quant au marché du BPE, après une contraction de - 4,6 % en 2014, la baisse atteindrait - 6 % en 2015 avant un timide redressement l'an prochain (+1 %).

Source Batiactu

28/12/2015

TERREAL présente ses briques grand format pour toujours plus de liberté architecturale

TERREAL a su une nouvelle fois saisir la beauté inaltérable de la terre cuite et la renouveler pour proposer un matériau souple, contemporain et modulable qui, tout en gardant son identité unique, répond aux besoins d’une architecture innovante, moderne et originale.

 C’est de cette recherche qu’est née la brique MAAX la «Matière Artistique Architecturale eXtralarge» et la brique perforée de 40 cm.
Elles offrent aux architectes un outil d’expression inédit et de nouvelles possibilités créatives. Produits atypiques sur le marché de la brique, ils offrent un format allongé de 40 cm à 49 cm, ce qui dépasse de loin la longueur habituelle des briques classiques.
Après plus de 5 000 ans d’histoire, la brique reste à l’avant-garde de la modernité.
Matériau immémorial de la construction, la brique en terre cuite se réinvente pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain. Elle change d’échelle et ouvre de nouveaux champs de possibilités à la création architecturale.

La richesse des gammes de couleurs, de peaux et de formes de la gamme TERREAL permet une grande diversité d’expression architecturale et offre une infinité de possibilités.
Quand un matériau ancestral se transforme en un outil d’expression original et moderne TERREAL lance cet automne deux briques de grande taille.
Matériau durable et performant, la brique en terre cuite renouvelle ses aspects pour toujours plus de liberté architecturale. Là où les briques de parement standards mesurent de façon générale de 22 à 33 cm, la nouvelle gamme de TERREAL propose une brique perforée de 40 cm en finition lisse, sablée ou émaillée et une brique pleine moulée-main de 49 cm.
Ces formats grande longueur très contemporains offrent de nombreux avantages, tels que : un style moderne et original, un joint vertical fin pour une esthétique linéaire et une meilleure étanchéité grâce à une pose décalée en ½ brique ou en 1/3 brique, un gain de temps à la pose à l’aide de son format allongé (moins de produits / m²).
Disponible en finition lisse, sablé ou émaillé la nouvelle gamme de briques se décline en 10 coloris standards et dans une infinité de teintes émaillées.
La brique MAAX moulée-main est quant à elle fabriquée dans 9 teintes (extrait du nuancier Brique MAAX) :
Une horizontalité augmentée sur le groupe scolaire José Cabanis à Balma (31) Au sein de l’éco-quartier de Vidailhan dans la ZAC Balma-Gramont (31), le nouveau groupe scolaire José Cabanis s’étend sur des volumes horizontaux et étagés dans une pente plein sud. Livré en septembre 2014, ce chantier de 3 534 m² se compose de 14 classes (9 en école élémentaire, 5 en maternelle), de salles d’activités ALAE, d’un restaurant scolaire, d’une médecine scolaire, d’un parking du personnel, d’une médiathèque ainsi que d’une salle plurivalente.
Pour la réalisation de ce projet d’envergure, la ville de Balma a fait appel à l’atelier 360° Architecture Toulouse (Meriem Bekkoucha & Laurent Gaudu).

Très attachés à la brique foraine, format qui renvoie à la tradition la plus authentique de la terre cuite en région toulousaine, les architectes ont sollicité la nouvelle brique perforée 40 x 10 x 5 cm de TERREAL pour renforcer l’horizontalité des volumes et réaliser ainsi des murs manteaux d’une grande pérennité.
Exploités en un camaïeu de quatre nuances (Pierre, Champagne, Brun et Gris Perle), en finition lisse et sablée, les parements en terre cuite offrent une forte personnalité à travers un jeu de teintes subtil. Son format très allongé valorise l’horizontalité du bâti.
Source wellcom.fr

27/12/2015

Yann Jaubert satisfait des aides à l'export

Lorsque Yann Jaubert a repris en 2010 Materials Technologies, une PME alors en difficulté qui vend des usines de matériaux de construction clés en main, «c'était très difficile d'identifier les acteurs pouvant nous aider à l'export». Or, faute de croissance suffisante dans l'Hexagone, «c'est hors des frontières qu'il faut chercher la croissance», explique ce jeune patron. Cet ingénieur passé par des groupes du CAC 40 a d'abord misé sur le Brésil. La «diplomatie économique» déployée depuis 2013 par Laurent Fabius lui a fourni une aide véritable.
Par exemple, l'ouverture de bureaux de Business France et de Bpifrance en région lui a simplifié la vie en offrant un guichet unique et un «parcours export». En Picardie, siège de l'un des trois établissements de Materials Technologies, l'ambassadeur Michel Filhol, dépêché par le Quai-d'Orsay auprès des entreprises de la région, fait le lien avec le réseau diplomatique. Un précieux sésame, estime Yann Jaubert.
«Visibilité inespérée»
Pour une PME, «le coût pour aller à l'export est élevé», remarque le chef d'entreprise. L'embauche de son responsable export pour prospecter le marché brésilien a été entièrement préfinancée par Coface et Bpifrance. La société rembourse lorsqu'elle commence à gagner de l'argent sur le marché en question.
Autre coup de pouce, les réunions organisées par le Medef International avec des délégations étrangères. Ainsi, à l'occasion d'une visite de Brésiliens à Paris, le petit patron a rencontré ses premiers clients. Enfin, les voyages officiels, parfois critiqués comme des opérations de communication peu utiles «offrent une visibilité inespérée pour une entreprise comme la mienne».
Le voyage de François Hollande au Brésil a donné un coup d'accélérateur aux affaires de Yann Jaubert, qui a signé à cette occasion un partenariat. Sa PME réalise désormais 70 % de ses 30 millions d'euros de chiffres d'affaires à l'export. Sa plus grande fierté est d'avoir créé une centaine d'emplois en cinq ans. Le mois dernier, le chef d'entreprise a repris sa valise de VRP. Il a intégré la délégation de 130 dirigeants partie à la conquête de l'Iran, avec les ministres Stéphane Le Foll (agriculture) et Matthias Fekl (commerce extérieur).
Source Le Figaro par Fabrice Nodé-Langlois

26/12/2015

CERIC Technologies El Djazaïr : votre interlocuteur au quotidien

CERIC Technologies El Djazaïr a choisi d’implanter son centre opérationnel à Oran sur une surface de plus 1 500 m2 afin de :


  • renforcer l’offre existante,
  • garantir un Suivi Clients de proximité,
  • développer de nouveaux services.

Ces locaux sont basés dans une zone industrielle proche de l’autoroute et du port.

Ce centre opérationnel dispose :


  • d’un stock pièces de rechange et pièces d’usure pour usines complètes,
  • d’un atelier de fabrication et d’un pôle administratif.

La palette très complète des services mise à disposition des producteurs de produits rouges en Algérie est facturable en Dinars.

Les coordonnées de votre partenaire privilégié :


  • Ceric Technologies El Djazaïr
  • 61 zone D’activité de Bir El Djir
  • 31130 ORAN – ALGERIE
  • Service Clients : +213 41 27 35 36
  • houria.abada@ceric.fr

Source CERIC.DZ

25/12/2015

Briqueterie de Langueux : Les élèves de Gué ont travaillé l'argile

Jeudi matin, les élèves de très petite et petite section de l'école du Gué ont accueilli les animatrices de La Briqueterie de Langueux autour d'un atelier terre.

Ils ont confectionné un hérisson en argile qui viendra agrémenter la composition de Noël qu'ils emporteront à la maison.

Dans la classe, ils ont également confectionné un champignon en argile et en coquille de noix. Les moyens et grands, quant à eux, ont réalisé un bonhomme, en lien avec le thème travaillé en classe.

Source Le Télégramme

24/12/2015

Madagascar/Alaotra – Arnaque sur les briques

Les tromperies sont légion dans la partie Est-Sud de l’Alaotra. Des filous vendent des briques qui s’effritent.
Depuis quelques temps, même si la pluie se fait rare, pour ne tomber qu’à intervalles d’une ou deux semaines, voire de vingt jours, un des matériaux de construction coûte un peu cher : la brique. Alors que la ville d’Ambatondrazaka connaît un début de rajeunissement par son extension en surface, allant du Nord au Sud et vers l’Est, la partie Ouest étant bloquée par des milliers d’hectares de rizières et des aires protégées qui ne s’arrêtent qu’à Mahakary et à Andilana-Sud, du district d’Ampara­faravola.
Comme toujours, tout revendeur trouve des raisons pour expliquer des choses que plus d’un remarquent que c’est dû à un « abus … de pouvoir ». C’est bien le cas à propos de l’augmentation du prix de la brique faite d’argile cuite dans la partie Est-Sud de l’Alaotra, notamment aux alentours de Feramanga-Nord et de Bejofo. Dans ces deux communes rurales, l’origine des gros problèmes, mettant à mal l’agriculture et l’urbanisation, est liée à l’ensablement qui ne cesse de gagner d’étendue et de profondeur depuis presque un demi-siècle. Parmi les briques que les constructeurs de maisons connaissent, il y en a d’autres qui ne sont fabriquées qu’à partir de matériaux mélangés à du « bedana » (dépôt de terre fine transformé), naturellement, en une sorte de mortier typique de l’Alaotra, provenant des « lavaka » qui ne sont autre que des gouffres béants éventrant les collines).
« À titre d’avertissement, ces briques ne sont pas du tout faites pour la construction de maison ou tout ce qui se bâtit avec des briques », note un ingénieur des travaux publics.
Comme des petits pains
Alors que ces briques se vendent, actuellement, comme des petits pains.
« En apparence, ces briques sont belles et lisses, mais un petit coup de marteau les brise en mille morceaux. Une petite pluie de dix ou quinze minutes suffit à les fondre. Seuls les non-connaisseurs y laissent leur argent, par paquets d’un million d’ariary. Comment acheter une telle chose en payant trente ariary l’unité ! », s’est effondrée Martina Haingo­arilisy, mère de famille habitant un fokontany situé dans l’extrême Ouest de la ville d’Ambatondrazaka.
En fait, son mari, une grande gueule, vient de perdre Ar 600 000 pour des briques à base de dépôts de terre, de sable, de cailloux, de graviers (tous broyés) laissés par un cours d’eau là où le courant est ralenti.
Ce sont des briques-bedana ni plus ni moins, avec une petite dose d’argile pour que l’ensemble puisse donner l’aspect de briques d’argile cuite. Pour ce type de matériau de construction, plus les montagnes sont au stade ultime du processus érosif dans les districts d’Ambaton­drazaka, d’Andilamena et d’Amparafaravola, plus le nombre de victimes ne cesse d’augmenter.
« Les fabricants et les revendeurs disposent, actuellement, d’une certaine astuce pour tromper les futurs propriétaires des petites et moyennes constructions », mentionne un maçon professionnel.
Du côté clients, nombreux sont ceux qui se demandent si c’est une affaire qui peut être dénoncée auprès du Bianco ou directement auprès du procureur de la République.
Source L'ExpressMada par Hery Fils Andrianandraina

23/12/2015

Et si on construisait des maisons en briques de champignons ?

Un artiste et inventeur californien développe, depuis plusieurs années, un concept d'utilisation du mycélium (la partie racinaire des champignons) pour construire des éléments d'intérieur. Le procédé, relativement simple, est peu gourmand en ressources, tandis que le matériau présente des caractéristiques intéressantes. Découvrez lesquelles. Et si les fourmis avaient tout compris en faisant pousser des champignons dans leurs fourmilières ? C'est ce que semble croire Phil Ross, un spécialiste américain des biomatériaux, qui a même développé la "mycotecture", croisement entre l'architecture et… le mycélium, la partie végétative filamenteuse des champignons. Selon lui, tout ce qui nous entoure - et en particulier les matériaux composites et plastiques - pourrait être remplacé par des éléments biologiques produits par ces organismes particuliers. Il envisage donc des applications variées dans l'industrie automobile,
l'aérospatiale, la confection et même la construction.
D'autres sociétés américaines, comme Ecovative Design, avaient envisagé d'utiliser la culture contrôlée des champignons pour produire des panneaux isolants. Car le mycélium grandit vite - plus que le bois - et se contente de peu. En retour, il produit un biomatériau facile à contenir dans des moules - ce qui élimine toute opération d'usinage ultérieure - résistant et léger. Organisé en filaments, il consomme les nutriments de son environnement pour constituer un réseau toujours plus dense. Une vidéo de la société MycoWorks, fondée par Phil Ross, montre en quelques étapes, comment produire une brique organique à partir d'un échantillon de champignon prélevé dans la nature.
Léger, résistant et ininflammable
Le milieu de culture initial est un gel d'agar-agar, issu d'algues rouges. Le tissu fongique y est placé pendant quelques jours, pour que les filaments de mycélium se reconstituent. Rappelons que la partie consommable des champignons - le sporophore - n'a qu'une durée de vie limitée, alors que le mycélium reste vivace dans le sol pendant des années. Pendant ce temps, il est recommandé de préparer un deuxième milieu, à partir de déchets agricoles, de sucre, de nourriture pour chat et de boisson énergisante. Sur ce second substrat, le mycélium pourra prendre du volume sur une durée de 3 à 7 jours. La masse fongique, une fois retirée du récipient, est fractionnée en petit morceaux qui sont placés dans des moules aux formes variées. Les briques ainsi formées sont mises à sécher pendant une semaine. Durcies, elles sont placées dans un four classique, afin de tuer le micro-organisme : après cette dernière étape, les briques sont prêtes !
Phil Ross met en avant des caractéristiques de résistance, de capacité d'absorption des chocs et déformations plus grande que les parpaings ou le béton. Le matériau organique est également léger (moins dense que l'eau, il flotte), ininflammable, et il possède la capacité de fusionner avec lui-même en réalisant une soudure naturelle. De quoi produire des éléments d'intérieur (panneaux, tuiles, briques) mais aussi de l'ameublement. Les qualités structurelles restent encore à démontrer, mais la réalisation de composites avec du bois est une piste prometteuse sur laquelle MycoWorks travaille. De là à imaginer des maisons organiques qui pousseraient comme des champignons, il n'y a qu'un pas.
Avantages et inconvénients

  • Léger
  • Résistant aux chocs
  • Biodégradable
  • Ininflammable
  • Aucun COV
  • Aussi performant que le polystyrène
  • Procédé encore artisanal
  • Temps de fabrication relativement long pour que le mycélium se constitue

22/12/2015

Bouyer Leroux, une Scop "verte"

Bouyer Leroux, spécialiste de la tuile terre cuite, a lancé depuis plusieurs années un vaste programme de développement durable. De nombreuses actions ont été mises en place, et d'autres sont prévues pour 2015. Découvrez lesquelles.
La Scop Bouyer Leroux fêtera ses 35 ans en 2015. Trente-cinq ans de succès puisque l'entreprise a toujours été rentable, notamment grâce à son statut qui l'oblige à investir perpétuellement. Qu'elles soient sociales, sociétales, économiques et écologiques, les valeurs de l'entreprise sont au cœur de la stratégie du groupe.
Faisant partie des leaders européens, la société se devait également d'être exigeante en matière de développement durable. Si l'industriel récupère en fin de chaîne des produits non conformes, des chutes ou certains déchets pour créer des chemins de dalles menant aux carrières, ce n'est qu'une petite partie de ses actions.
Parmi les grands chantiers engagés, la consommation d'énergie : "Depuis trois ans, les politiques de gestion de l'énergie ont abouti pour l'ensemble du Groupe à une baisse de 3,5 % de la consommation thermique. Les investissements en faveur des énergies renouvelables ont permis l'augmentation de 10% de la part de biomasse dans la consommation thermique. Cette part atteint aujourd'hui pratiquement la moitié de la consommation du groupe", détaille l'entreprise.
Un centre d'enfouissement pour fournir du biogaz
Pour parvenir à ces résultats, elle dispose d'un centre d'enfouissement technique de déchets qu'elle cogère avec un industriel du traitement des déchets. Et le résultat est là : "Nous fabriquons du biogaz que nous utilisons ensuite dans nos fours à briques", raconte Roland Besnard, actuel PDG de Bouyer Leroux. Cette énergie utilisée en substitution du gaz naturel représente près de 10% de la consommation énergétique de l'usine de la Séguinière (49). Et l'entreprise souhaite aller encore plus loin : "Nous allons davantage contrôler la méthanisation via l'utilisation de membrane de séparation des déchets et l'injection d'eau au cœur du stockage", note Roland Besnard. Le groupe a expérimenté ce mode de fonctionnement sur une partie du site et va la développer sur l'ensemble de l'installation d'ici à 2016.
Des palettes recyclées
Enfin, dans la poursuite de cette stratégie, Bouyer Leroux a choisi de s'occuper de son packaging : "Nous allons mettre en place un système de collecte de palettes afin de les réutiliser. Notre objectif : limiter leur utilisation, et donc les déchets", développe Roland Besnard. Ainsi, l'entreprise devrait remettre en état et donc réemployer les palettes. Dès 2015, l'ensemble des produits Bio'bric mur sera livré sur des palettes consignées.
Avec toutes ses initiatives, la Scop construit progressivement les contours de son économie circulaire…
Fiche d'identité

  • Nom : Bouyer Leroux
  • Forme juridique : Société Coopérative et Participative
  • Activité : les briques et tuiles en terre cuite (Bouyer Leroux et Bouyer Leroux Structure), les fermetures pour l'habitat (SPPF), et la valorisation de déchets (Bouyer Leroux Environnement)
  • Effectifs : environ 740 salariés dont 226 sociétaires
  • Siège social : La Séguinière (Maine et Loire)
  • Chiffre d'affaires annuel envisagé après le rachat de l'activité brique terre cuite d'Imerys : 165 millions d'euros
  • Nombre de sites industriels : 9

21/12/2015

Frédéric Taddeï: En dix ans, la brique terre cuite a multiplié sa part de marché par quatre

En effet, il ne suffit pas de produire des produits en terre cuite de manière de plus en plus vertueuse, encore faut-il que, dans son cycle de vie, la brique (mais on pourrait aussi inclure la tuile) soit également “vertueusement” utilisée et mise en œuvre. Cette sorte de “responsabilité sociétale” du produit en terre cuite n’est plus une simple vue de l’esprit mais est concrètement entrée dans les préoccupations premières des producteurs de tuiles et briques. Ils viennent d’ailleurs d’éditer un ouvrage intitulé : « Guide des bonnes pratiques » destiné aux entreprises de maçonnerie. Leur objectif est de rappeler ou préciser les règles de prévention et les bonnes pratiques issues des règles de l’art relatives à la mise en œuvre des briques à joint mince. Et le champ de ces bonnes pratiques est des plus larges, car il s’étend de la conception de l’ouvrage au repli du chantier, en passant par son exécution. Un domaine dont les producteurs de produits en terre cuite se sentent proches et qui les concerne puisque comme l’a souligné Hervé Pétard, secrétaire général de la FFTB, lors du lancement de ce guide : « L’amélioration des conditions de travail ne se décrète pas, elle s’organise ».
Et les effets positifs de cette prise en compte, au-delà des qualités intrinsèques de la terre cuite elle-même, sont visibles et concrets : en dix ans, la brique terre cuite a multiplié sa part de marché par quatre, passant de 5,45 % en 2005 à 22,32 % en 2014. L’observatoire de la construction neuve, (lire dans cette édition en page 8) indique même qu’en parts de marché, la brique en terre cuite est aujourd’hui le matériau le plus utilisé dans la construction résidentielle, et ce dans tous les types de construction, avec près d’une maison individuelle sur deux construite en terre cuite.
Des résultats à mettre en grande partie sur des performances qui s’améliorent de jour en jour, à l’image des travaux menés en Allemagne, consistant à produire une brique perforée remplie de matériaux isolants et entraînant une réduction de la conductibilité de chaleur à 0,075 W/mK. Ce qui permet de proposer désormais des solutions qui, grâce à l’emploi de la perlite par exemple, permettent d’atteindre des valeurs de 0,06 W/mK en conductibilité de chaleur.
Donc, en 2015, “énergétiquement” comme “industriellement” et “humainement” comme “architecturalement” parlant : la brique…. c’est chic !
Source L'Industrie Céramique et Verrière par Frédéric Taddeï – directeur de la publication

20/12/2015

SOLUMIX: Une nouvelle solution d'isolation hi-tech made in France

Une société limougeaude a décidé d'utiliser son savoir-faire dans les matériaux hi-tech pour proposer une nouvelle solution d'isolation basée sur un composant multifonction à structure autoporteuse. Détails avec Richard Gaignon, co-fondateur de Solumix.
L'aventure Solumix a démarré en 2009, avec un travail pour Air Liquide sur l'utilisation d'une masse poreuse céramique dans les bouteilles d'acétylène afin de sécuriser leur transport. "C'était un matériau hi-tech très intéressant", nous explique Richard Gaignon ingénieur et co-fondateur de Solumix avec Christophe Chaput, tous deux ingénieurs céramistes de formation. "Nous avons eu l'idée de l'incorporer à des matériaux de construction, comme isolant cohésif, naturel et résistant au feu", détaille-t-il. Les travaux se sont donc poursuivis, entre 2010 et 2013, sur la qualité des matières premières et par des tests d'intégration, afin de vérifier la validité du concept.
Une solution d'isolation lancée en 2015
"Entre mai et novembre 2012, nous avons levé des fonds pour créer la société Solumix avec une ligne pilote, afin de continuer les tests de démonstration", poursuit Richard Gaignon. La ligne pilote, qui ne produit pas de grandes quantités et n'est donc pas destinée à une production en série, permet de diminuer le coût d'intégration chez les différents clients et de fournir des démonstrateurs. "Nous sommes encore en phase de développement. Nous ne sommes pas concurrents des autres isolants, mais nous nous plaçons comme fournisseur d'isolant intégré", insiste le dirigeant. Le produit Solumix se présente sous la forme d'une poudre qui doit être ajoutée d'eau et passée à l'autoclave afin de subir un procédé de prise hydrothermale. L'isolant microporeux se marie autant avec le bois ou le béton que la tuile afin d'apporter ses caractéristiques de cohésion, d'isolation thermique et de résistance au feu.
Beaucoup de potentiel
Le matériau à microstructure aérée aciculaire (structure en aiguilles entrecroisées) est d'origine naturelle, formé de silico-calcaire "amélioré", n'émettant pas de COV et ne requérant pas de dérivés pétroliers. "Il peut être recyclé comme le sont les briques ou le béton", nous précise Richard Gaignon. Si l'isolation phonique n'a pas encore été testée, en revanche le lambda d'isolation thermique est bien connu : 0,06. "Nous sommes sur un produit qui a beaucoup de potentiel, pour des applications pare-feu et isolation, en neuf ou en rénovation. Nous nous donnons deux ans pour le lancer commercialement en tant que 'solution d'isolation' à proposer aux fabricants de matériaux de construction", explique-t-on chez Solumix. L'établissement d'une ligne de production et de conditionnement de la poudre est envisagé pour la fin de l'année 2015, le temps de nouer des partenariats commerciaux avec des acteurs du secteur qui l'incorporeront à leurs propres produits.
Des caractéristiques uniques :
Solumix se décline pour l'heure en deux grades, IR15 et IR4, le second étant spécifiquement destiné au marché de l'isolation des briques. Leur structure microscopique diffère légèrement après étuvage : pour IR15 (en haut), le processus de synthèse va jusqu'à cristallisation afin d'obtenir une structure autoporteuse avec une résistance en compression de 3 MPa. Pour IR4 (en bas), le silico-calcaire reste figé dans une phase intermédiaire (résistance de 1,5 MPa), permettant un remplissage des briques.
La structure aérée en aiguilles entrecroisées garantit une bonne résistance thermique associée aux briques de terre cuite (R > 5). Solumix est ininflammable et présente une résistance au feu jusqu'à 1.000 °C, en ne dégageant ni fumée, ni gaz toxique. Le matériau ne contient ni gypse, ni ciment, mais il est constitué d'un mélange de silice, calcium, magnésium et eau. En l'absence de composé carboné, les moisissures ne peuvent se développer en son sein, et il n'émet aucun COV.
Source Batiactu

19/12/2015

TERREAL/ Roumazières: Remise des médailles du travail

La traditionnelle cérémonie de remise des médailles du travail de l'entreprise Terreal de Roumazières Loubert a eu lieu à la salle des fêtes de la cité de l'argile en présence des cadres de l'entreprise et des personnalités locales.
Cent quarante cinq "tuiliers" ont été distingués et se sont partagé des médailles d'argent; de vermeil, d'or et de grand or. Un record pour l'entreprise.
Source La Charente Libre par Marie Françoise Cormie

18/12/2015

Le céramiste Sylvain Emery expose au Colombier jusqu’au 19 décembre

Le céramiste Sylvain Emery qui expose au Colombier, livre les secrets de sa technique.
« Pour faire des objets en volume, il y a différentes matières. Moi, c’est avec la terre que je me sens le plus à l’aise pour modeler et sculpter. Il faut savoir dès le départ que les objets doivent être creux, si non ils explosent à la cuisson. » Quand il s’agit de parler de son art, le céramiste Sylvain Emery et intarrissable et passionnant. « Il y a deux sortes de terre, explique-t-il. La terre fine pour les petits objets et la terre « chamottée » pour les plus volumineux. Celle que j’utilise vient de Saint-Aubin-sur-Scie. »
Une teinte rosée
La terre chamottée est une terre lisse à laquelle on ajoute de la chamotte - argile brute cuite à 1300 - 1400 °C, broyée et tamisée. « Elle sert pour les briques. J’utilise aussi de la terre de Pavilly mais en mélange avec la terre fine et la terre chamottée, cela donne une teinte un peu rosée à l’objet avant cuisson. Comme c’est une terre qui contient du fer elle permet de changer la couleur des émaux en cuisant. En mélangeant des oxydes on obtient les différentes couleurs. » À découvir pendant une semaine au Colombier.
Exposition jusqu’au samedi 19 décembre, au Colombier, rue du Val de l’Esne. Ouvert de 14 h à 19 h. Entrée libre.
Source Paris Normandie

17/12/2015

LAMBERT: SIX GÉNÉRATIONS DE TUILIERS À SAINT-ADJUTORY

L’entreprise de Saint-Adjutory vient d’investir 1,5 million d’euros dans le numérique et la robotique. Pour développer son marché: restauration à 90%.
De droite à gauche: Philippe Lascoux et son épouse Odette, retraités; Marie-Bernadette Baluteau, leur fille, et Aurélien Baluteau, leur petit-fils, les actuels gérants; et Laura, l’épouse d’Aurélien, la dernière à avoir rejoint l’entreprise. Photo Phil Messelet
Ils parlent de la tuile canal filée avec le même enthousiasme. "Regardez notre maison construite en 1939, la toiture n’a jamais bougé." Philippe Lascoux, le grand-père, a passé le relais à sa fille Marie-Bernadette et à son petit-fils Aurélien. Mais il est le premier à vanter la qualité de la "perle" de Saint-Adjutory sous le regard bienveillant de son épouse Odette. La Tuilerie Lambert, du nom de l’ancêtre fondateur, Henri, en 1880, n’a jamais quitté son berceau charentais. Mais elle rayonne bien au-delà du département avec ses cinq salariés. Elle s’est illustrée l’an passé avec le Center Parcs de Loudun. Trois ans plutôt, elle recouvrait "le palais irakien de Saddam Hussein" grâce à un architecte.
Source La Charente Libre

16/12/2015

Terreal présente ses briques grand format

Terreal présente ses briques grand format Terreal, fabricant de matériaux de construction en terre cuite, réinvente son offre et présente ses briques grand format : MAAX (Matière artistique architecturale eXtralarge) et la brique perforée. L’initiative est née de la volonté du fabricant de proposer un matériau qui réponde aux besoins d’une architecture innovante, moderne et originale. La nouvelle gamme de briques offre un format allongé de 40 à 49 cm, une longueur bien supérieure à celles des briques classiques.
Depuis 150 ans, Terreal développe des solutions innovantes pour l’enveloppe du bâtiment. Sa gamme de briques en terre cuite se distingue de par sa diversité de couleurs, de textures et de formes.
Et c’est pour offrir toujours plus de liberté architecturale et « une infinité de possibilités », que la société française présente aujourd’hui ses briques grand format.
La brique MAAX et la brique perforée sont une réponse aux défis architecturaux d’aujourd’hui et de demain. Elles sont disponibles en finition lisse, sablée ou émaillée et offrent de nombreux avantages notamment en terme d’étanchéité et de gain de temps.
« Un joint vertical assure une esthétique linéaire tandis que sa pose décalée en 1/2 brique ou en 1/3 brique permet une meilleure étanchéité. Son format allongé contribue à un gain de temps et à l’utilisation de moins de produits / m2 », précise Terreal dans un communiqué.
La brique perforée est d’une longueur de 40 cm contre 49 cm pour la brique MAAX moulée-main. Si la première se décline en 10 coloris standard et dans une infinité de teintes émaillées, la deuxième est fabriquée dans 9 teintes.
« Ce sont des produits atypiques sur le marché de la brique. Ils offrent un format allongé de 40 cm à 49 cm, ce qui dépasse de loin la longueur habituelle des briques classiques », souligne le fabricant.
Matériau durable et performant, la terre cuite est « souple, contemporaine et modulable ».
A Balma-Gramont, un groupe scolaire habillé de briques grand format
Le groupe scolaire José Cabanis situé au sein de l’éco-quartier de Vidailhan dans la ZAC Balma-Gramont (31) affiche des parements en terre cuite, et pas n’importe lesquels.
Lorsque la ville de Balma a fait appel à l’atelier 360° Architecture Toulouse pour réaliser le projet, les architectes Meriem Bekkoucha et Laurent Gaudu ont sollicité la nouvelle brique perforée 40 x 10 x 5 cm en finition lisse et sablée de Terreal pour « renforcer l’horizontalité des volumes et réaliser ainsi des murs manteaux d’une grande pérennité ».
Le groupe scolaire d’une surface de 3 534 m2 s’étend sur des volumes horizontaux et étagés dans une pente plein sud. 4 nuances ont été choisies pour recouvrir les façades à savoir pierre, champagne, brun et gris perle. Ce jeu de teintes donne « une forte personnalité à l’établissement tandis que la brique renvoie à la tradition la plus authentique de la terre cuite en région toulousaine ».
Source Batiweb par R.C

15/12/2015

La nouvelle stratégie terre cuite de Wienerberger

Esthétique, durabilité et services, sont les grands axes du leader mondial de la fabrication de terre cuite Wienerberger, décidé à optimiser et personnaliser sa relation client.
Une nouvelle tuile en ardoise céramique se présente comme une innovation de rupture. Elle peut se substituer aux ardoises au niveau économique et technique (grâce à sa très faible épaisseur)
Présent en France depuis 20 ans avec 9 usines, 827 salariés (soit 178 millions d’euros de CA en 2014), le groupe autrichien Wienerberger ne cesse de se développer à travers 5 marques bien établies : Terca (briques parement), Argetan (bardage), Koramic (tuiles), Porotherm (briques de structure) et Aléonard (tuiles patrimoine).
Malgré la crise, le groupe n’a pas hésité à lancer de nombreuses innovations sur le marché de la construction. C’est le cas des briques (rectifiées au mm) collées avec un cordon de poluyréthanne (Dryfix), une technique de mise en œuvre révolutionnaire pour les maçons, qui se substitue à la maçonnerie roulée (colle).
Autre innovation remarquée dans le secteur de la maçonnerie, une brique auto-isolante intégrant dans ses alvéoles, un isolant minéral, Climamur, dotée d’une résistance thermique jusqu’à 5,51 ! Un produit de prescription plus coûteux mais qui a déjà trouvé ses adeptes.
Fortes parts de marché pour la brique
Rappelons que la brique a pris de fortes parts de marché en maison individuelle, soit 45 % selon les chiffres 2014, indique le fabricant. Elle est aussi de plus en plus présente dans le logement collectif, (avec 22 % de part de marché) grâce à une offre de produits terre cuite renouvelée et compétitive par rapport aux solutions classiques (béton banché).
Pour sa part, le fabricant a lancé il y a deux ans, une gamme de briques dédiée au marché collectif (Citibric). Ce produit de base (pour les logements avec isolation par l’intérieur) est commercialisée dans le cadre d’un pack complet incluant une gamme d’accessoires étudiée (poteaux, tableaux-feuillures, poteaux – tableaux multi angles, linteaux-chaînage…).
Ce système garantit une forte résistance mécanique (RC 90) et thermique R = 1,20 m2.K/W sans oublier l’isolation acoustique étudiée grâce à la conception d’alvéoles optimisées.
Stratégie digitale et site internet
Fort de sa capacité d’innovation, l’industriel n’en oublie pas pour autant ses clients. Et notamment, sa relation avec les clients. « Notre objectif est de maintenir un contact permanent avec les clients d’autant plus qu’ils attendent une optimisation des échanges » explique Francis Lagier, président directeur général de Wienerberger.
Le groupe a donc développé une palette d’outils digitaux afin de répondre le plus efficacement possible aux demandes de sa clientèle : une aide au choix sera notamment opérationnelle en 2016. Elle permettra de définir et proposer une solution optimisée au client qui aura transmis les données de son projet.
« La réactivité d’expertise est une donnée incontournable » ajoute Francis Lagier. C’est dans cet objectif qu’un nouveau site internet vient de voir le jour. Avec deux cibles prioritaires : l’architecte et le particulier, c’est à dire le prescripteur, en capitalisant sur les valeurs d’esthétique et de durabilité des produits du fabricant. L’enrichissement du site, le développement des réseaux sociaux et la stratégie Bim feront partie du programme de travail de l’industriel pour 2016.
Des box pour les pros
Cette nouvelle stratégie de communication concerne également les autres supports classiques, notamment les supports papiers. Les « bibles » destinées aux professionnels ont aujourd’hui disparu, afin de laisser la place à des outils plus ciblés et plus adaptés aux demandes.
« Nous avons créé des Box, ou boîtes à outils, indique Gabrielle Roy de Saint Roman contenant des documentations par thème avec un guide de choix, afin d’expliquer notre offre sur une trentaine de pages, pas plus ».
Une box contient 5 à 6 brochures, dont un guide de pose, correspondant, aux besoins de chaque typologie de client (maçon, couvreur, façadier. Ces Box se déclinent aussi par type de projet (bâtiment collectif par exemple), avec un guide sur la Réglementation.
Source : batirama.com / Fabienne Leroy

14/12/2015

Braas Monier signs agreement to acquire Italian clay tile manufacturer

Braas Monier signs agreement to acquire Italian clay tile manufacturer

- Active step to consolidate the local clay roof tile market in Italy
- Significant improvement of supply and presence in Central and Southern Italy
- Adding further cross-selling potential for roofing components
Braas Monier yesterday signed an agreement to acquire Ceprano Coperture S.r.l. (Ceprano), a manufacturer of clay roof tiles, operating one plant in Central Italy. Since 2009, Ceprano was part of IBL spa. (Italy), a producer of common bricks, extruded facing bricks and soft mud facing bricks. Ceprano clay tiles and IBL bricks are distributed via the same sales representatives. Through the acquisition, Monier Italy takes an active step to consolidate the local market and gains additional potential for selling roofing components to a wider customer base. It also improves its regional footprint significantly, enabling the company to better service Central and Southern Italy at lower transport costs. Monier Italy further strengthens its leading position in the Italian pitched roof market significantly.
For 2015, Ceprano is expected (unaudited, pro-forma figures based on current management assumptions) to generate revenues of approx. EUR 9 million and an EBITDA of approx. EUR 1 million. Including substantial synergies, Management believes the acquisition of Ceprano will contribute revenues of approx. EUR 12 million and an EBITDA of approx. EUR 2.5 million by 2018, with a high cash conversion (defined as (Operating EBITDA - Sustaining Capex) / Operating EBITDA) of approx. 80 percent.
The total Enterprise Value of Ceprano amounts to approx. EUR 10 million. This includes cash consideration of approx. EUR 7.0 million, necessary increase in working capital of approx. EUR 3.6 million and additional capital expenditure of approx. EUR 0.6 million (discounted) as well as a future Earn Out payment (expected to be cash effective earliest in the second half of 2017) of approx. EUR 1.3 million (discounted) based on produced volumes. Expected deferred tax assets and the sale of an idle asset are taken into account with approx. EUR -2.7 million (discounted).
The acquisition is financed from free cash flow and expected to close before year end.
'The planned acquisition of Ceprano is our second consolidation move in Italy in just one month and the consistent continuation of our stringent approach to increase shareholder value,' says Pepyn Dinandt, CEO of Braas Monier Building Group. 'We actively use favourable market opportunities to seek out value-accretive bolt-on acquisitions in all geographies and existing business lines. Since the start of the year, Braas Monier closed or initiated five value-accretive transactions with an overall Enterprise Value of approx. EUR 80 million.'
For further information, please visit our website at www.braas-monier.com > Investor Relations > Reports & Presentations.
About Braas Monier
Braas Monier Building Group is a leading manufacturer and supplier of pitched roof products in Europe, parts of Asia and South Africa. The Group covers all steps of the manufacturing process, offering a comprehensive range of concrete and clay tiles for pitched roofs and is one of the few suppliers to also manufacture and sell complementary roofing components designed to cover various functional aspects of pitched roof construction. The portfolio also includes ceramic and steel chimneys and energy system solutions. Braas Monier had operations in 37 countries and 115 production facilities and employed around 7,600 people as at 30 June 2015. The Company is headquartered in Luxembourg.
Source Equities

13/12/2015

FIMEC: un process qui garantit la performance des blocs isolants

Présentée au salon Batimat, la ligne Fibloc développée par Fimec, permet la découpe et l’insertion automatisée d’isolants dans des blocs béton. Son utilisation conjointe avec la ligne de fabrication de blocs béton A880 d’Adler permet au fournisseur de garantir la performance globale d’isolation thermique du bloc béton isolant.
Bloc béton avec insertion d'isolant
« La performance thermique d’un bloc béton isolant dépend de la bonne insertion de l’isolant et de la densité d’agrégats dans le bloc », explique Yann Jaubert, président du groupe Materials Technologies, présent sur le salon Batimat (Hall 7 Allée K Stand 87) avec ses deux sociétés Fimec et Adler.
Côté isolation, la machine Fibloc récompensée par un prix Global Insulation de l’innovation technique à l’automne 2012 et présentée pour la première fois sur un salon français assure la découpe et l’insertion entièrement automatisée d’isolant de tous types (laine de roche, polystyrène, polypropylène,…) et ce jusqu’à 8000 insertions par heure selon le fabricant.
Fibloc, ligne d'insertion d'isolant
En parallèle, la ligne de fabrication de blocs béton A880 d’Adler qui équipe déjà nombre de fournisseurs (Alkern, Point.P, BIP Bétons…) assure, elle, une maîtrise de la densité d’agrégats, qu’ils soit pouzzolane, argile expansée, schiste expansé, billes de verre expansées ou encore agrégats bio-sourcés à fibres végétales (chanvre), et des dimensions du bloc avec une tolérance de ± 0,25 mm. « En clair, avec cette machine, il n’est pas utile de rectifier les blocs béton sauf pour des raisons esthétiques, souligne Yann Jaubert. En parallèle, le réglage de la machine permet de trouver le juste milieu en termes de densité pour assurer d’un côté une résistance à la compression et de l’autre la performance isolante intrinsèque du bloc. Une performance qui nécessite par ailleurs une bonne homogénéité de la matière au sein du bloc béton. L’insertion de l’isolant avec la ligne Fibloc vient ensuite renforcer la résistance thermique avec une maîtrise complète du process et donc de la performance thermique du produit final. »
Fimec et Adler continuent actuellement leur collaboration pour proposer une ligne de production de blocs béton à isolation latérale au cycle de 15 secondes contre deux minutes actuellement. Le brevet est en cours de dépôt.
Source Le Moniteur par Antoine Hudin

Voyages aux pays de la Terre Cuite

Sans pouvoir retracer l’immense richesse du foisonnement et de la transformation de l’industrie de la Terre Cuite des 50 dernières années, l’ouvrage « Voyages aux pays de la Terre Cuite » édité par CERIC en est une évocation.

Sous forme de clin d’œil au travers d’aventures humaines lors de voyages dans le monde entier, il saisit ce moment particulier où la Terre Cuite, de matériau ancestral, est devenue l’un des matériaux prépondérants de la construction moderne grâce aux innovations développées et portées par quelques entreprises.
CERIC a été un acteur majeur de la pérennité de la Terre Cuite en créant les conditions technologiques de cet élan.

Source Ceric Technologies

12/12/2015

Matériaux de construction : la chute enrayée ?

La chute semble enrayée dans le secteur des matériaux de construction selon la lettre mensuelle de conjoncture de l’Unicem.

Le marché des matériaux de construction reste empreint d’une grande lourdeur en cette fin d’année 2015. Les niveaux de production demeurent bas et certains segments de l’activité, notamment travaux publics, ne donnent aucun signe de redressement dans les mois à venir.
Pour autant, les dernières données de l’enquête rapide menée auprès des producteurs de granulats et de BPE indiquent une stabilisation, voire un timide redressement sur les trois derniers mois (août-septembre-octobre), et le mouvement de fort repli de l’activité apparaît terminé.
Cette évolution était attendue. Elle fait suite à un réveil de l’activité dans la construction résidentielle et à une moindre détérioration de la demande dans les ouvrages de travaux publics tombée à des niveaux historiquement faibles.
Des livraisons de granulats en hausse
Ces tendances demandent cependant à être confirmées dans les mois à venir car, pour l’heure, l’activité dans le secteur des matériaux de construction demeure très dégradée : la production en cumul sur dix mois plonge de - 10 % sur un an pour les granulats et de près de - 7,5 % pour le BPE.
On peut noter toutefois que les livraisons de granulats ont augmenté de + 2,7 % entre septembre et octobre mais seraient restées en repli de près de - 1 % par rapport à octobre 2014 (données cvs-cjo).
Sur les trois derniers mois connus (août à octobre), l’activité se serait redressée de + 2,3 % par rapport aux trois mois précédents, ce qui permet de ramener sa contraction sur un an à - 3,8 %. Toutefois, en cumul sur les dix mois de 2015, la production de granulats demeure en fort repli, de l’ordre de - 10 % sur un an.
Une embellie pour le béton prêt-à-l’emploi
Du côté du BPE (béton prêt-à-l’emploi), cette légère embellie se constate également, les livraisons affichant une progression de + 1 % entre septembre et octobre. Les niveaux d’activité restent encore en deçà de ceux d’octobre 2014 (- 2,3 %).
Mais, sur les trois derniers mois, la chute semble enrayée (+ 0,3 % par rapport au trimestre de mai-juin-juillet laissant le glissement sur un an à - 3,9 %). Là encore, le cumul sur les dix premiers mois de l’année suggère une contraction sévère du marché, d’environ - 7,5 % sur un an.
Source : batirama.com

11/12/2015

L'autrichien Wienerberger ferme son usine de tuyaux Pipelife à Déols

L'usine Pipelife à Déols (Indre), qui compte un effectif de 53 salariés, fermera au premier trimestre 2016. Les machines seront transférées à Aubevoye (Eure).
Pipelife, la filiale tuyaux du fournisseur de matériaux de construction autrichien Wienerberger, a confirmé aux salariés la fermeture de son usine de Déols, près de Châteauroux (Indre) d'ici la fin du premier trimestre 2016. L'outil de production sera transféré sur son site principal d'Aubevoye (Eure).
L'usine de Déols emploie 53 salariés et une vingtaine d'intérimaires. 12 postes seraient également supprimés dans les fonctions supports au siège de Pipelife France à Aubevoye. Les négociations autour du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) viennent de débuter. La direction de Pipelife a proposé aux salariés castelroussins de reclasser 22 personnes dans ses deux autres usines françaises, à Gaillon et Aubevoye, qui sont voisines.
Pipelife explique cette décision par la chute des ventes de tuyaux en France. "Pourtant l'usine marche bien. Et les besoins en assainissement et adduction d'eau existent. Il faut juste attendre que le marché reparte, le groupe a des moyens suffisants pour cela. Ce n'est pas forcément une solution que de se priver d'une unité", déplore Didier Franchault, délégué du personnel CGT à Déols, qui craint qu'à terme, la maison-mère autrichienne ne décide de fermer sa filiale française.
Le comité d'entreprise a nommé un expert. "Nous ne parvenons pas à savoir précisément quel est le déficit de l'usine. Le chiffre change à chaque réunion", justifie Didier Franchault. Propriétaire des tuyaux Pipelife, Wienerberger est aussi le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier européen. En France, 830 salariés travaillent dans ses 10 usines de tuiles et briques.
Source L'Usine Nouvelle par Stéphane Frachet

10/12/2015

Quelle maison des trois petits cochons est la plus éco-responsable?

FOCUS - Paille, bois, brique... et toutes leurs nuances. Quel est le matériau idéal pour construire sa maison? Nous vous détaillons les qualités et défauts de chacun d’entre eux.
Pour la COP21, la rédaction du Figaro Immobilier s’est posé cette question - à priori un peu décalée! - mais qui a pourtant du sens. Dans l’incontournable conte de Perrault, Les trois petits cochons, chacun d’entre eux construit sa maison pour se protéger du loup. L’une est en paille, une autre en bois, et la dernière est en brique. Ces trois matériaux sont aujourd’hui utilisés dans la construction de bâtiments divers, et notamment... de maisons! Voici le donc le portrait de chacune de ces trois maisons.
• «La maison en paille, c’est du sérieux», titrait Le Figaro Immobilier il y a quelques mois. Encore très peu connue et bâtie, elle a pourtant des avantages non négligeables. Selon le Réseau français de la construction paille, il y aurait déjà 3500 bâtiments de ce type à travers la France et il s’en construirait 500 nouveaux chaque année. L’intérêt de la maison en paille? Il est surtout écologique: la paille est bon marché, et facile à trouver. C’est aussi un excellent isolant thermique conservant la maison à la fois au frais en été, et au chaud en hiver. Seule difficulté: peu d’architectes construisent en paille, il faut donc souvent opter pour l’autoconstruction. Note pour la maison de Nouf-Nouf: 8/10.
• La maison en bois, un havre de paix. Nous l’avons constaté en vous présentant les prétendantes au concours de maisons d’architectes Archinovo de cette année, dont beaucoup étaient en bois. Solide, respectueuse de l’environnement, rapide à construire. Les avantages d’avoir une maison en bois sont nombreux... Sur le plan pratique, une maison en bois nécessite peu d’entretien, et est facilement évolutive: on peut y installer une extension ou une transformation facilement. Sur le plan écologique, concevoir un bâtiment de ce type a un faible impact sur la nature environnante puisque le bois stocke naturellement du carbone. Le matériau engendre également des performances thermiques qui peuvent permettre des économies d’énergie allant jusqu’à 80%. Pour couronner le tout, une maison de ce genre apporte naturellement un sentiment de bien-être. Note pour la maison de Nif-Nif: 9/10.
• La maison en brique et ses nuances. Utilisé depuis des centaines d’années, la brique en terre cuite reste le matériau préféré des Français pour la construction d’une maison. La brique étant un matériau apprécié pour son côté naturel, durable et économique. Les 50 nuances de briques. Brique isolante, brique terre crue, brique terre cuite, brique béton léger... C’est d’ailleurs la brique utilisée qui décidera en partie du prix de la maison! Au moment de la construction, il est également possible d’y ajouter de la terre, du ciment, des fibres de bois, de l’argile ou du sable. Autre qualité du matériau: la brique permet de multiples architectures et s’adapte à tous les besoins. Note pour la maison de Naf-Naf: 7/10.
En vérité, on ne peut pas dire que l’une des maisons est plus éco-responsable et respectueuse de l’environnement que l’autre simplement sur un critère matériel. «Ce qui va principalement faire la différence, c’est la provenance du matériau. Il faut favoriser au maximum les circuits courts. Ainsi, si vous voulez construire une maison de paille avec un matériau local, cela sera autant éco-responsable que bénéfique pour l’économie locale», explique au Figaro Immobilier Gilles Aymoz, chef du service bâtiment de l’Ademe. C’est pareil pour le bois: utiliser un bois local pour construire sa maison n’aura pas les mêmes conséquences environnementales que l’importer de Chine!
«Dans notre pays, nous savons très bien construire avec tous ces matériaux, mais notre culture est encore trop orientée sur la construction en brique et en parpaing. On trouve tout de même de beaux exemples avec le bois, qui marchent très bien. En revanche, nous n’avons pas encore intégré la paille à notre culture, mais cela viendra», ajoute Gilles Aymoz, qui conclut, que le plus important demeure d’utiliser des matériaux bio sourcés et locaux.
Source Le FigaroBoursorama

09/12/2015

Argibat primée par le Trends Business Tour

Le Trends Business Tour organisé par le magazine économique met en évidence des entreprises innovantes et durables dans chaque province. Lors de la remise des prix organisée au Cercle de Wallonie, c’est, en province de Namur, Argibat qui a été désignée entreprise modèle pour son esprit d’innovation et la durabilité de son projet.
On produit des briques à Wanlin depuis plus de 100 ans mais désormais elles sont en argile crue.
Argibat, c’est l’entreprise qui a été créée il y a un an sur le site de la Briqueterie de Wanlin où elle produit des briques d’argile crue, du mortier et des enduits à base d’argile. La Briqueterie de Wanlin était auparavant détenue par le groupe Weinberger qui avait abandonné sur place la production de briques classiques et avait cédé l’infrastructure à Nonnet et Thomas & Piron à condition qu’un produit différent y soit fabriqué. Argibat a repris une dizaine d’ouvriers pour faire tourner cette nouvelle production tablant sur un savoir-faire local centenaire.

Source RTBF

08/12/2015

TERREAL enveloppe de tuiles colorées sur-mesure

Dans le cadre d’un projet d’extension d’un pavillon typique de la première moitié du 20e siècle à Viroflay (78), Clémence Eliard et Marc Sirvin de l’agence d’architectes SML, en collaboration avec Laurent Malraux, ont imaginé une construction ultra contemporaine.

Pour habiller la couverture la façade du bâti, ils ont choisi la tuile Rully TERREAL avec une composition de coloris inédite.

Un chantier qui prouve une nouvelle fois que TERREAL est un acteur innovant et responsable dont l’ambition reste d’améliorer l’habitat tout en révélant les qualités naturelles et esthétiques de la terre cuite.

Une réalisation originale en tuiles de bardage personnalisées 

Outre l’originalité de ses formes très épurées les architectes ont souhaité apporter une touche de personnalité supplémentaire à travers l’utilisation de tuiles de bardage en continuité avec la couverture.
Pour cela, ils ont sollicité l’expertise de TERREAL pour le développement de couleurs sur-mesure émaillées et mates sur la tuile petit moule d’aspect plat Rully.
Ainsi, les tuiles de couleur rouge carmin sont exploitées de manière brute alors que les tuiles coloris émaillés noir fusain, gris Londres et rouge Amsterdam jouent avec la luminosité ambiante.
La pose a également été subtilement étudiée afin de créer un dégradé pixellisé parfaitement cohérent avec l’environnement extérieur.
Les tuiles plus foncées sont largement présentes en pied pour rappeler l’aspect terreux du sol, là où les couleurs plus pâles sont en totale harmonie avec la clarté céleste.
Pour véhiculer cette impression de maison « Monopoly », les angles ont été traités sans accessoire, directement à joints vifs, avec des tuiles découpées puis repeintes selon la couleur adéquate.

Des chéneaux à égout encastrés ont également été installés pour offrir une sensation de prolongement illimité entre la façade et la toiture.
Enfin, la jonction entre l’extension et la bâtisse d’origine a été gérée à l’aide d’un égout en zinc et d’une boîte à eau reliée à la descente pluviale.
Un travail précis qui garantit l’intégration parfaite de l’extension dans l’environnement du pavillon existant.

La Rully : une tuile petit moule d’aspect plat unique, esthétique et innovante 

Pour cette extension, TERREAL a proposé une solution sur-mesure produite au sein de son usine à Chagny (71), première tuilerie au monde à cuire ses produits au bio méthane.

Avec son modèle déposé exclusif, la Rully est particulièrement esthétique grâce à son format paysage.
La qualité de la matière première et le savoir-faire de la tuilerie de Chagny offrent une combinaison idéale entre la planéité géométrique et la résistance mécanique.
Son nez est subtilement galbé pour reprendre l’aspect cambré des tuiles plates traditionnelles et son jeu latéral de 5 mm permet au couvreur, soit de serrer les tuiles latéralement pour reprendre au plus près l’esthétique des tuiles plates posées « bout à bout », soit d’utiliser le jeu disponible pour s’adapter aux éventuelles contraintes du chantier.

Econome, légère et rapide à mettre en œuvre, la Rully dispose aussi de zones de recouvrement exceptionnellement importantes et d’emboîtements travaillés, à la fois sur le dessus et le dessous de la tuile. Des caractéristiques qui sont la clef d’une étanchéité de premier plan pour cette tuile de 20 au m².

Caractéristiques techniques FA














Source WellcomTERREAL

07/12/2015

BOUYER LEROUX - La Ferté-Saint-Samson: Expérimentation grandeur nature pour un projet de carrière

Que signifie le va-et-vient de camions remplis d’argile à La Ferté-Saint-Samson ? Éléments de réponses avec le soutien local de la société Bouyer-Leroux.

Rue de la ruche à la Ferté-Saint-Samson, les riverains s’inquiètent. Depuis quelques mois, un va-et-vient de camions les interpelle. En parallèle, des forages ont été effectués. « Différents tubes plantés dans le sol le prouvent », indique M. Abadia en montrant les imposants cylindres. « Nous sommes venus habiter ici pour la tranquillité. Avant d’acheter, j’ai demandé à la mairie si les terrains alentours étaient constructibles. On m’a assuré que non. Et puis, il y a eu ce va-et-vient de camions. C’est inquiétant ». Plus haut dans la rue, les habitants sont plus philosophes. « Nous avons discuté avec les ouvriers. Ils nous ont expliqué qu’ils faisaient des forages pour le compte de l’entreprise Bouyer-Leroux. Si cela peut créer des emplois… L’avenir nous le dira ».
Pour en savoir plus, nous avons pris contact avec le soutien local de la société Bouyer-Leroux, Daniel Buquet. Depuis 2008, le vice-président du PETR défend le projet de briqueterie. L’élu confirme que la veine d’argile brayonne va bien de Mésangueville à la Ferté-Saint-Samson, en passant par Hodeng-Hodenger, Ste-Geneviève-en-Bray et Sommery. Des terrains ont bien été acquis par le biais de la Safer (Société d’aménagement foncier rural) sur ces communes.
Des sondages de prospection
« Oui, il y a bien eu des sondages à la Ferté-Saint-Saint-Samson avec l’autorisation des propriétaires. Ils portaient sur l’hydraulique, hydrogéologie et la réalisation de piézomètres. Une ligne de production d’une briqueterie coûte 35 millions d’euros. Alors oui, avant de se lancer dans un tel projet, il faut être certain qu’il y aura tout autour du site une réserve suffisante de terre d’où de nombreux sondages. Mais cela ne veut pas dire que tous sont exploitables ». Et de justifier : « En parallèle, d’autres forages ont été effectués à la demande du conservatoire régional des espaces naturels pour connaître l’impact des carrières d’argile sur un périmètre élargi autour des Tourbières protégées ».

Source L'Eclaireur La Dépêche

06/12/2015

La conquête des marchés à l’export chez Materials Technologies passe par le numérique

Le groupe Materials Technologies a été créé en 2010 par Yann Jaubert. Il comprend les sociétés Fimec Technologies, Adler Technologies, et depuis 2013, Chaudronnerie Savoyarde. Avec chacune 40 ans d’expertise métier, ces trois sociétés sont en constante évolution et intègrent le numérique au quotidien.
Ce trio de PME françaises travaille en synergie. Fimec Technologies apporte son expertise dans l’ingénierie, notamment sur les lignes de manutention automatisée (transitique) adaptées à la terre cuite, au béton, à la laine de verre, au plâtre… mais aussi à d’autres secteurs tels que les services postaux ou l’industrie automobile. Adler Technologies conçoit, réalise et installe des usines clefs en main pour la production en béton. La société s’est aussi spécialisée sur des marchés de niche comme les trains de bétonnage. Chaudronnerie Savoyarde est, quant à elle, spécialiste de la fabrication de moules pour presse à blocs en béton et moules spéciaux pour éléments préfabriqués. Chacune enrichit logiquement l’offre et les compétences du groupe. La symbiose fonctionne : le groupe a doublé de taille en 5 ans et prévoit une croissance similaire pour les 5 ans à venir.
Rester dans la course du numérique

Yann Jaubert appuie la stratégie de développement du groupe sur l’innovation : « chaque année, nous investissons 7% du chiffre d’affaires en recherche et développement », nous explique-t-il. Pour le dirigeant, l’innovation par le numérique est une évidence : « le numérique nous a permis de réinventer et de redimensionner notre chaîne de valeurs. C’est un outil, un moyen. En l’utilisant correctement on va beaucoup plus loin ». Pour le groupe, le tournant du numérique est pris et ces nouvelles technologies sont bien acceptées. « Le plus dur n’est pas de prendre le tournant mais de rester dans la course en se tenant informé de l’évolution des technologies qui peuvent réellement apporter un plus à l’entreprise » souligne l’entrepreneur.
Des solutions clients novatrices
Ces efforts constants sont payants. Le groupe a signé ses premiers contrats à l’export et notamment en Australie avec la poste australienne et TNT. « Le numérique nous a permis de gagner certains marchés car nous apportons un plus par rapport à la concurrence. Nous développons de nouvelles fonctions, de nouvelles offres à nos clients. Nous installons, dans un premier temps, nos équipements de manière virtuelle » précise Yann Jaubert. Pour cela, le groupe s’appuie sur une application innovante : SolidWorks EPDM, solution intégrée par Visiativ. « C’est l’épine dorsale de notre organisation. A partir de ses outils numériques, nous sommes capables de faire de la simulation dans les usines de nos clients, d’y faire fonctionner le programme d’automate sur la ligne virtuelle. Cela nous permet de vérifier que tout est opérationnel. Nous pouvons même simuler des pannes et voir ainsi comment se comporte l’automate » développe-t-il. « EPDM est un outil assez innovant qui permet également de regarder par analogie quels sont les équipements déjà fabriqués, déjà conçus que nous pourrions réutiliser sur un nouveau projet ».
20% du coût de développement et de conception gagné

Le développement des prototypes de manière virtuelle représente un gain de temps et une baisse de coût de développement et de conception considérable : au moins 20% selon Yann Jaubert. Le numérique offre ainsi une meilleure gestion des flux d’information, de la conception vers la fabrication puis vers le montage. Il permet au groupe de rester compétitif sur le marché français mais aussi international. « Notre groupe couvre plusieurs marchés, tous marqués par des mutations rapides et une évolution constante des besoins. Nous devons donc sans cesse nous renouveler et proposer dans des délais courts des solutions fiables et rentables à nos clients. L’utilisation du numérique nous a conduit à la création de pôles de compétences internes. Cela nous ouvre sans cesse de nouvelles perspectives » conclu Yann Jaubert.

Par Le Journal de l'éco

CERIC - silver sponsor lors de la 14e conférence ClayTech UK

Ceric Technologies était le silver sponsor lors de la 14e conférence ClayTech Stafford County Showground le 19 novembre 2015.

05/12/2015

ALGERIE SOUK AHRAS- La briqueterie locale ne présente aucun danger écologique

L’ANPEP RASSURE LA POPULATION DE ZAÂROURIA (SOUK AHRAS)

Rénovée entièrement en 2012, la briqueterie Thagaste de Zaârouria ne présente aucune menace pour l’environnement.
La plupart des échantillons prélevés par les experts de l’association reflètent une absence de pollution, du fait que les matières premières utilisées pour la production de briques sont naturelles.
Un rapport établi par l’Anpep (Association nationale de protection de l’environnement) vient rassurer la population de Zaârouria, quant aux risques éventuels de pollution industrielle que feraient encourir une briqueterie locale à cette commune située à 7 km de Souk Ahras. Selon un communiqué rendu public par cette association en fin de semaine, la plupart des échantillons prélevés par les experts sollicités reflètent une absence de pollution, du fait que l’usine en question dispose d’équipements industriels de dernière génération technologique et que les matières premières utilisées pour la production de briques (eau, sable et argile) sont naturelles. Le constat plutôt rassurant qui est fait par l’Anpep a également concerné les émissions atmosphériques, dont les valeurs limites sont conformes à la réglementation en vigueur. De même qu’il est écrit dans ledit communiqué que les conditions de salubrité et de sécurité, dans lesquelles évoluent les salariés de la briqueterie, sont optimales, tant en amont qu’en aval de la chaîne de fabrication. “Les émissions de gaz et de poussières ont fait l’objet de prises de mesures par des organismes agréés lesquels attestent d’une absence de nocivité pour l’environnement, contrairement aux assertions alarmistes de certains habitants”, a indiqué un membre de l’APC de Zaârouria, qui se dit réconforté par les constats rassurants de l’association écologiste. “Nous sommes contents que la briqueterie ne soit pas un danger pour la santé de la population, surtout qu’elle est ancrée dans le tissu économique et social local ! Cette usine est la seule à pourvoir des emplois stables dans toute cette zone, depuis que la papeterie qu’exploitait Sonic a été mise en liquidation, ça va faire bientôt 10 ans, de même que le complexe lainier de la défunte Elatex”, se félicite cet élu. Rénovée entièrement en 2012 au moyen d’équipements ultramodernes, la briqueterie Thagaste de Zaârouria, qui produit actuellement 160 000 t de briques par an, se décline comme un projet de développement rentable, autant pour ses propriétaires que pour la population locale, et emploie 300 travailleurs. Cette unité, qui faisait partie du patrimoine de l’ex-entreprise publique ERCE et qui avait fermé définitivement ses portes en 2006, a été reprise par un opérateur économique, lequel a entrepris de remplacer, dans un premier temps, l’une des deux anciennes chaînes de production par des installations neuves plus performantes. Cet investissement s’est avéré fructueux et porteur, puisque son propriétaire, encouragé par le wali de Souk Ahras et les élus locaux, a décidé de rénover la deuxième chaîne de fabrication. Un équipement supplémentaire, tout aussi moderne, qu’il projette de mettre en exploitation dès l’année prochaine, offre la perspective de plusieurs centaines d’emplois directs et indirects dans cette wilaya, où le chômage fait des ravages.

Source Liberté Algérie

04/12/2015

C'est confirmé, les ventes de logements neufs repartent bien en flèche !

Quelques jours après la publication des chiffres des promoteurs , c'est au tour du ministère du Logement de publier des statistiques attestant du rebond du marché immobilier neuf. Selon les données ainsi compilées, au troisième trimestre les ventes de logements neufs ont bondi de 16% au par rapport à la même période de l'an passé.
Au total, 22.557 logements neufs ont été réservés sur la période juillet-septembre contre 19.442 un an plus tôt. Dans le détail, cette progression est davantage marquée pour les logements collectifs (+16,9%) que pour les maisons individuelles (+7,3%).
Cette embellie fait suite à trois années noires. Elle tient avant tout au retour des investisseurs qui achètent pour louer. Séduits par le nouveau dispositif d’immobilier locatif Pinel - qui offre jusqu’à 21% de réduction d’impôt sur le prix de l’acquisition -, ces derniers réalisent à eux seuls plus de la moitié des opérations (en hausse de 60 % sur un an) !
Autre élément à prendre en compte : la reprise progressive des ventes sur le marché immobilier ancien (lui aussi longtemps gelé) commence aussi naturellement à profiter aux promoteurs, un certain nombre de propriétaires pouvant être tentés de vendre leurs logements pour acheter dans le neuf...

Source Capital