Pages

07/12/2015

BOUYER LEROUX - La Ferté-Saint-Samson: Expérimentation grandeur nature pour un projet de carrière

Que signifie le va-et-vient de camions remplis d’argile à La Ferté-Saint-Samson ? Éléments de réponses avec le soutien local de la société Bouyer-Leroux.

Rue de la ruche à la Ferté-Saint-Samson, les riverains s’inquiètent. Depuis quelques mois, un va-et-vient de camions les interpelle. En parallèle, des forages ont été effectués. « Différents tubes plantés dans le sol le prouvent », indique M. Abadia en montrant les imposants cylindres. « Nous sommes venus habiter ici pour la tranquillité. Avant d’acheter, j’ai demandé à la mairie si les terrains alentours étaient constructibles. On m’a assuré que non. Et puis, il y a eu ce va-et-vient de camions. C’est inquiétant ». Plus haut dans la rue, les habitants sont plus philosophes. « Nous avons discuté avec les ouvriers. Ils nous ont expliqué qu’ils faisaient des forages pour le compte de l’entreprise Bouyer-Leroux. Si cela peut créer des emplois… L’avenir nous le dira ».
Pour en savoir plus, nous avons pris contact avec le soutien local de la société Bouyer-Leroux, Daniel Buquet. Depuis 2008, le vice-président du PETR défend le projet de briqueterie. L’élu confirme que la veine d’argile brayonne va bien de Mésangueville à la Ferté-Saint-Samson, en passant par Hodeng-Hodenger, Ste-Geneviève-en-Bray et Sommery. Des terrains ont bien été acquis par le biais de la Safer (Société d’aménagement foncier rural) sur ces communes.
Des sondages de prospection
« Oui, il y a bien eu des sondages à la Ferté-Saint-Saint-Samson avec l’autorisation des propriétaires. Ils portaient sur l’hydraulique, hydrogéologie et la réalisation de piézomètres. Une ligne de production d’une briqueterie coûte 35 millions d’euros. Alors oui, avant de se lancer dans un tel projet, il faut être certain qu’il y aura tout autour du site une réserve suffisante de terre d’où de nombreux sondages. Mais cela ne veut pas dire que tous sont exploitables ». Et de justifier : « En parallèle, d’autres forages ont été effectués à la demande du conservatoire régional des espaces naturels pour connaître l’impact des carrières d’argile sur un périmètre élargi autour des Tourbières protégées ».

Source L'Eclaireur La Dépêche

Aucun commentaire: