L'usine Pipelife à Déols (Indre), qui compte un effectif de 53 salariés, fermera au premier trimestre 2016. Les machines seront transférées à Aubevoye (Eure).
Pipelife, la filiale tuyaux du fournisseur de matériaux de construction autrichien Wienerberger, a confirmé aux salariés la fermeture de son usine de Déols, près de Châteauroux (Indre) d'ici la fin du premier trimestre 2016. L'outil de production sera transféré sur son site principal d'Aubevoye (Eure).
L'usine de Déols emploie 53 salariés et une vingtaine d'intérimaires. 12 postes seraient également supprimés dans les fonctions supports au siège de Pipelife France à Aubevoye. Les négociations autour du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) viennent de débuter. La direction de Pipelife a proposé aux salariés castelroussins de reclasser 22 personnes dans ses deux autres usines françaises, à Gaillon et Aubevoye, qui sont voisines.
Pipelife explique cette décision par la chute des ventes de tuyaux en France. "Pourtant l'usine marche bien. Et les besoins en assainissement et adduction d'eau existent. Il faut juste attendre que le marché reparte, le groupe a des moyens suffisants pour cela. Ce n'est pas forcément une solution que de se priver d'une unité", déplore Didier Franchault, délégué du personnel CGT à Déols, qui craint qu'à terme, la maison-mère autrichienne ne décide de fermer sa filiale française.
Le comité d'entreprise a nommé un expert. "Nous ne parvenons pas à savoir précisément quel est le déficit de l'usine. Le chiffre change à chaque réunion", justifie Didier Franchault. Propriétaire des tuyaux Pipelife, Wienerberger est aussi le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier européen. En France, 830 salariés travaillent dans ses 10 usines de tuiles et briques.
Source L'Usine Nouvelle par Stéphane Frachet
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