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05/07/2015

La souffrance des enfants des briqueteries cambodgiennes

Ils ont cinq ans, 11 ans, ou 14 ans et s’échinent dans des briqueteries des heures durant. Cette industrie est l’une de celles qui emploient le plus d’enfants. La Licadho, une association cambodgienne de défense des droits de l’homme, a interviewé cinq de ces enfants à l’occasion de la journée mondiale contre le travail des enfants, ce 12 juin.
Employés dans des briqueties des provinces de Tbong Khmum et de Kandal, ces enfants sont issus de familles pauvres, souvent endettées depuis des années. Déscolarisés, ou en passe de l’être, ils n’ont d’autres choix que de trimer ici pour des salaires de misère.
Agé de 37 ans une mère explique :« J’ai commencé à travailler dans une briqueterie il y a plus de 20 ans. J’ai dû emprunté de l’argent au propriétaire de l’usine pour payer les soins médicaux de mes enfants et les dépenses de chaque jour. J’y suis resté 18 ans. » Quand elle a quitté cette briqueterie pour une autre, elle devait 1200 dollars. Elle n’a eu d’autre choix que d’emprunter la somme au nouveau propriétaire pour rembourser le précédent, qui dit-elle, démultipliait les interêts à sa guise.
Ici, on lui a promis que le prêt ne serait pas revu à la hausse mais elle devra rester dans l’usine durant trois ans. Elle n’a aucun contrat, gagne 12,5 dollars par jour dont 7,5 dollars servent à couvrir les dépenses de la famille. Le propriétaire règle les facture d’électricité, du logement et de l’eau. Mais elle ne s’en plaint pas. Elle apprécie au contraire sa gentillesse : « Quand l’un de nous est malade, ils nous emmène à l’hôpital, même si c’est la nuit. » Ses enfants l’aident après l’école à transporter les briques et à charger les camions. « Je sais que la loi interdit aux enfants de moins de 18 ans de travailler. Mais j’ai besoin qu’ils m’aident pour aller plus vite et faire assez de briques pour satisfaire les quotas journaliers. »
« Je travaille ici depuis que j’ai 5 ans, explique Oudom aujourd’hui âgé de 11 ans. Le plus dur c’est de se lever à 3h du matin pour extraire l’argile, avant qu’il ne fasse trop chaud ». Ces enfants font tout ce qu’y il a faire dans l’usine. Ils creusent la terre pour en extraire l’argile, transportent les briques dans des charrettes à bras, les séchent au soleil et chargent les camions. Et quand la briqueterie est équipée de machines, ils les alimentent aussi en argile, une opération particulièrement dangereuse.
Comme la plupart des enfants interviewés, Oudom a quitté l’école très jeune. Mais il dit qu’il aimerait tout de même apprendre à lire et à écrire. Tous se plaignent des conditions de travail très dures, se sentent piéger, et disent vouloir quitter les usines pour exercer d’autres métiers.
Srey Mom, elle, est toujours scolarisée. Agée de 14 ans, elle travaille déjà depuis trois ans à la fabrique quelques heures par jour. Pour aider sa mère à transporter les briques ou à alimenter la machine. Elle a de bons résultats scolaires et voudrait devenir professeur de littérature. « Mais si m’a mère me demande d’arrêter l’école, je devrais le faire». Non, personne dans son école ne lui jamais parlé de l’interdiction du travail des enfants.

Source Cambodge Post

04/07/2015

ALGERIE: histoire du lac de la briqueterie de Béjaïa

Situé au Centre-ville sur une superficie de 2, 5 hectares, le lac Mézaia est une zone humide abandonnée mais qui gagnerait à être entretenue. 35 espèces animales y sont à découvrir lors de votre promenade sur les lieux.
Pour l’anecdote, le lac doit son existence à une gisement d’argile qui alimentait une briqueterie. Un jour, en creusant trop profond, les nappes phréatiques sont remontées et depuis ce jour, le lac a pris sa forme finale.

Source Vinyculture

03/07/2015

Matériaux de construction : stabilisation de la demande à un niveau bas

L'Unicem annonce que les livraisons de béton prêt à l'emploi et de granulats ont cessé de reculer et se sont stabilisées à un niveau "historiquement faible". Faute de redémarrage dans la construction et dans la commande publique d'infrastructures, l'activité ne connaîtra pas de reprise, analysent les industriels. Détails.

Comme au mois d'avril 2015 les résultats des industries de carrières et matériaux de construction ont stoppé leur recul. L'activité des granulats s'est même légèrement redressée (+1 %) mais elle reste très basse (-7,4 % sur un an). "Sur les trois derniers mois, de mars à mai, le repli par rapport aux trois mois précédents demeure sensible (-4,5 %)", précise l'Unicem. Pour le béton prêt à l'emploi (BPE) les livraisons ont également faiblement progressé (+1 %) entre avril et mai 2015, "mais elles sont encore près de 6 % en-deçà des niveaux de mai 2014", font valoir les industriels. Là encore, sur les trois derniers mois, le repli atteint les -4,2 % en glissement trimestriel. La tendance reste donc très négative par rapport à 2014.
Situation problématique dans le logement collectif et les TP
"Selon les premières estimations (…) l'indicateur du marché des matériaux se stabilise pour sa part sur un rythme baissier proche de -11 %. L'analyse par type de matériaux confirme par ailleurs que la conjoncture apparaît encore plus dégradée dans le segment des travaux publics que dans celui du bâtiment", détaille la lettre mensuelle de l'Unicem. Les chiffres relatifs à la commercialisation de logements neufs ont enregistré un certain rebond à la fin de 2014 et au début de 2015, mais les demandes de permis de construire et les mises en chantier ne suivraient pas cette tendance. "En effet, à fin avril, les autorisations demeuraient en recul de -1,9 % au cours des trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents", cite le document, qui souligne toutefois que les permis de construire pour les logements individuels affichent une hausse de +2,8 %, contrairement au collectif (-5,2 %). A la fin du mois d'avril, le nombre de chantiers commencés était en recul (-2,6 %) par rapport au trimestre précédent. En cumul, sur douze mois, ce sont 347.900 mises en chantier qui ont été recensées (-7,5 %). "Et il ne faut pas compter sur le segment du non résidentiel pour infléchir le marasme dans le secteur du bâtiment ! ", estiment les industriels. Les surfaces de locaux mises en chantier chutent (-18 % sur un an).
Dans les TP, la situation reste également problématique. "Sur les quatre premiers mois de l'année, les travaux réalisés baissent de -8,4 % sur un an, tandis que les marchés conclus plongent de -13,5 %", explique l'Unicem. "En avril, le volume cumulé des travaux routiers se situait 18 % en dessous des niveaux des quatre premiers mois de 2014", ajoute l'Union qui s'impatiente de voir des signaux concrets de relance. "En effet, sans un soutien massif et rapide des projets, la reprise de l'activité dans les travaux publics apparaît compromise", concluent les industriels des matériaux de construction qui pointent du doigt l'érosion des moyens d'autofinancement des collectivités locales et le manque de lisibilité de la réforme territoriale. De ce fait, ils anticipent une nouvelle contraction des dépenses d'investissement en 2015, de l'ordre de -4 Mrds € en 2015.

Source Batiactu

02/07/2015

CERIC TECHNOLOGIES: Cellule de séchage mobile dernière génération

CERIC TECHNOLOGIES met au service des industriels de la Terre Cuite une cellule d’essai de séchage mobile dernière génération
CERIC développe son leadership en termes de maîtrise des procédés en se dotant d’une capacité de reproduire toutes les conditions de séchage des séchoirs industriels et faire des essais sur l’ensemble des produits Terre Cuite.
Ces essais directement sur site de production permettent à CERIC de sécuriser pour chaque projet les solutions de séchage les plus performantes.
CERIC propose également des prestations pour accompagner les industriels dans le cadre de développement de nouveaux produits, formulation de matières premières ou amélioration continue des performances.

Source CERIC Technologies Facebook

01/07/2015

Le bâtiment se porte mieux !

D’après l’Insee et les chefs d’entreprise interrogés à l’occasion de l’enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie du bâtiment, le climat des affaires s’est amélioré en juin 2015.

En effet, l’indicateur qui le synthétise a progressé de deux points. A 91, il reste en dessous de sa moyenne de long terme (100), mais l’indicateur de retournement passe en zone favorable. Par ailleurs, toujours pour le mois de juin, les entrepreneurs sont moins nombreux qu’en mai à anticiper une baisse de leur activité pour les trois prochains mois.
Enfin, pour cette période, ils sont également moins nombreux qu’en mai à signaler une diminution de leurs effectifs passés ou à venir. Les soldes d’opinion correspondants restent cependant très inférieurs à leur moyenne long terme.

Source Construction Cayola

30/06/2015

TERREAL préserve les espèces remarquables sur son site industriel de Chagny (71)

Dans une démarche de préservation de la biodiversité, TERREAL travaille de concert avec la Société d’Histoire Naturelle d’Autun (SHNA) pour créer et maintenir les espaces naturels favorables à la reproduction d’espèces remarquables d’amphibiens de Bourgogne.

Plusieurs espèces d’amphibiens se sont installées sur les zones d’exploitation de la carrière de Chagny en Saône-et-Loire.
Certaines espèces présentent un caractère patrimonial particulier comme le crapaud calamite, le sonneur à ventre jaune ou le triton crêté.
Afin d’évaluer l’impact de l’activité humaine sur les populations, des inventaires et des suivis sont effectués tous les deux ans par la société d’Histoire Naturelle d’Autun.

Pour préserver cette biodiversité, TERREAL a défriché en 2009 une parcelle forestière afin de creuser quatre mares favorables aux amphibiens.
Le but étant d’observer leurs colonisations par des cortèges d’espèces remarquables, l’industriel a mis en place un suivi des mares et garantit leur entretien pour créer des sites propices à la reproduction et à la conservation dans un état optimal.
 Le suivi mis en place porte sur : la présence des espèces recherchées, les effectifs minimums observés, la présence d’indices de leur reproduction, l’observation du faciès des mares. L’inventaire réalisé fin 2011 a montré que : les nouvelles mares présentent un faciès favorable à l’accueil des amphibiens, les espèces remarquables suivantes ont été détectées : rainette verte ; grenouille agile ; sonneur à ventre jaune ; crapaud calamite ; triton palmé ; triton alpestre et grenouille rousse, le triton crêté n’a pas été détecté malgré un habitat favorable.

Depuis 2012, et sur les recommandations de la SHNA, TERREAL a entrepris un suivi photographique, une vérification du niveau d’eau estival et un suivi de la fréquentation des mares. Effectués tous les deux mois, ces suivis ont démontrés en 2014 que la réalisation de ces quatres mares compensatoires est une réussite.
La physionomie des milieux est propice et la colonisation s’y est opérée rapidement. Plusieurs espèces y effectuent déjà leur reproduction. La gestion de ces biotopes prévoit désormais une surveillance périodique, notamment pour éviter l’assèchement lié à la prolifération des massettes (Typha Latifolia) ou des ligneux (trembles et bouleaux).

Source Wellcom

29/06/2015

Wienerberger fête ses 20 ans de présence en France

L’industriel de la terre cuite a rassemblé 300 clients et partenaires au sein de sa tuilerie de Seltz (Bas-Rhin). L’occasion de souligner la diversification entreprise ces dernières années, ainsi que les efforts de réduction de l’empreinte carbone.
Avec 90 000 tuiles et accessoires produits chaque jour, l'usine de Seltz est l'un des trois sites de production du groupe Wienerberger en Alsace.
L’année 2015 marque un double anniversaire pour le groupe international Wienerberger. Celui de ses 20 ans d’implantation en France, amorcée par le rachat en 1995 de la société alsacienne Sturm, alors leader des briques de structure. Et celui des 120 ans de sa tuilerie de Seltz (Bas-Rhin), fondée en 1895 par la famille Bisch qui en gardera le contrôle durant près de 80 ans. Wienerberger a fait le choix d’associer ces deux anniversaires en invitant ce 25 juin près de 300 clients et partenaires à Seltz. L’occasion de faire le point sur le positionnement d’ensemblier de la performance énergétique affirmé par le groupe en 2014, et de rappeler les efforts entrepris ces dernières années en matière de réduction de l’empreinte carbone.
Un développement qui se confirme sur le logement collectif
Wienerberger compte aujourd’hui neuf usines en France, employant 830 salariés pour un chiffre d’affaires de 178 millions d’euros en 2014. Au fil des acquisitions menées ces 20 dernières années (voir ci-dessous), le groupe a investi l’ensemble des marchés de la terre cuite: les tuiles via sa marque Koramic et son offre patrimoine Aléonard, les briques sous la marque Porotherm, et les produits de façade avec les offres Terca et Argeton.
Les ventes réalisées dans l’Hexagone représentent l’équivalent de 35 000 toitures par an, autant de maisons individuelles, et près de 7 000 façades. La performance énergétique, en neuf comme en rénovation, est désormais le principal relais de croissance du groupe en France. «La brique est aujourd’hui le seul matériau de construction qui contribue à la performance énergétique du mur, à hauteur de 25 à 30 %, rappelle Francis Lagier, Président-Directeur général de Wienerberger SAS. Cela nous permet de développer nos marchés puisque les solutions terre cuite, déjà très bien implantées sur le segment du logement individuel, viennent de dépasser les 20 % de parts de marché sur le logement collectif.»
Trouver de nouvelles valorisations pour les déchets
En choisissant le site de Seltz pour fêter ses 20 ans, le groupe a aussi voulu mettre en avant son savoir-faire sur la tuile. C’est ici qu’a été créée en 1958 la Panne de Bisch, devenue une référence régionale pour les toits à faible pente. La modernisation de l’usine entreprise dans les années 2000 – près de 23 millions d’euros dans la création de deux lignes de production et d’un laboratoire – a permis d’optimiser les consommations énergétiques liées au séchage et à la cuisson des tuiles en créant des circuits de récupération de la chaleur. Aujourd’hui formalisée dans une politique de performance globale baptisée «E4», cette recherche de réduction de l’empreinte carbone concerne aussi le recyclage. «Actuellement ce sont près de 85 % des déchets de terre cuite qui sont réemployés, principalement en remblais: nous travaillons à une meilleure valorisation de ces matériaux», indique Francis Lagier.
Paul Falzon (Bureau de Strasbourg du Moniteur) - LE MONITEUR.FR

28/06/2015

LiveEternit : interview d'Hervé GASTINEL, président de Promotoit

Hervé GASTINEL, Président de Promotoit et Terreal, se confie à Eternit et nous partage sa vision de l'ITE : "pour aller vers un monde énergétique plus sobre avec une enveloppe du bâtiment plus performante."

Source Youtube

ALGERIE- Matériaux de construction: Chute des importations sur les 4 premiers mois 2015

Les importations des matériaux de construction ont été évaluées à 811,77 millions de dollars (usd) sur les 4 premiers mois de 2015, contre près de 1,24 milliard usd à la même période de 2014, soit une baisse de 34,5%, a appris l'APS auprès des Douanes algérienne.
Les quantités importées ont également reculé passant à 3,2 millions de tonnes contre 3,6 millions de tonnes (-10,12%), indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Le recul de la facture a concerné les ciments, le bois, les produits en céramique, le fer et l'acier.
Ainsi, la facture des importations des ciments (portland, alumineux, hydraulique...) a atteint 138,29 millions usd contre 174,61 millions usd (-20,8%).
La quantité des ciments importés a baissé passant à 1,855 million de tonnes contre 1,917 million de tonnes (-3,23%).
Pour ce qui concerne les importations de bois, la facture est passée à 218,77 millions usd contre 307,8 millions usd (-29%).
Les importations de fer et d'acier ont également connu une importante baisse en se chiffrant à 436,11 millions usd (883.607 tonnes) contre 726,65 millions usd (1,1 million de tonnes), soit une baisse de près de 40% en valeur.
La facture des importations des produits de céramique (briques, dalles, carreaux et autres articles similaires) a atteint 18,60 millions usd (20.649 tonnes) contre 30,22 millions usd (22.071 tonnes), soit une baisse de 38,5% en valeur.
En 2014, les importations de l'Algérie des matériaux de construction avaient atteint 3,65 milliards de dollars contre 3,43 milliards de dollars en 2013 (+6,4%).
Il est à signaler que le ciment est parmi une vingtaine de produits qui seront concernés par les licences d'importation prévues par le projet de loi relative au commerce extérieur.
Afin de limiter les importations du ciment, les pouvoirs publics ont entamé la réalisation de nouvelles cimenteries qui devraient permettre de combler un déficit de plus de trois (3) millions de tonnes/an dans un marché en pleine expansion.
Estimée à 18 millions de tonnes/an, la production nationale de ciment est dominée par le secteur public, notamment par le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) qui produit plus de 11,5 millions de tonnes par an, représentant 65% de la production nationale globale, le reste (35%) étant assuré par le secteur privé.
Afin de freiner l'accroissement de la facture des importations des matériaux de construction et de promouvoir la production nationale, le ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville a émis une circulaire en décembre dernier dans laquelle il interdit aux promoteurs chargés de la réalisation des différents projets financés totalement ou partiellement par l'Etat, de recourir aux matériaux importés si le même produit est fabriqué localement et présente une qualité égale.

Source Radio Algérie

27/06/2015

Bouyer Leroux: Dans le pays de Bray, les signaux d’alarme de l’association écologiste l’Arbre

L’association a étudié le projet de briquetterie en pays de Bray. Projet porté par l’entreprise Bouyer-Leroux, ce sujet suscite beaucoup de remous : « Nous étions plutôt favorables au projet, avec ce concept de briques élaborées par une société coopérative. C’est toujours mieux que des parpaings, mais les habitants de Sainte-Geneviève-en-Bray ont raison de rester vigilants. De notre côté, nous insistons sur la nécessité d’une transparence totale sur ce dossier... »
L’Association rurale brayonne pour le respect de l’environnement, qui compte quelque 200 adhérents, mise également sur la pédagogie, puisqu’elle organise régulièrement des sorties nature ouvertes au grand public. L’occasion veut faire passer le message : « Nous agissons localement, mais nous pensons globalement ! »

Source Paris Normandie

26/06/2015

Laurent Musy nommé président directeur général de Terreal

Le Conseil d’administration de Terreal a annoncé jeudi 25 juin la nomination de Laurent Musy en tant que président directeur général du groupe. Il prendra ses fonctions le 1er juillet prochain. L’intérim après le départ forcé controversé de Hervé Gastinel, était assuré jusqu’ici par Gilles Auffret.

Le groupe Terreal devrait enfin pouvoir retrouver de la stabilité à sa tête. Après le départ controversé du P.d.g. Hervé Gastinel (et la mobilisation des salariés du groupe qui a suivi), puis la nomination par intérim de Gilles Auffret, président du conseil d’administration, pour le remplacer, le CA a arrêté son choix sur Laurent Musy, pour prendre la tête de Terreal.
Laurent Musy, 48 ans, ingénieur diplômé de l’Ecole des Mines de Paris et titulaire d’un MBA de l’Insead, était jusqu’alors Président de la division Aéronautique et Transport et membre du comité exécutif de Constellium.
Avant d’intégrer Constellium, Laurent Musy a travaillé 10 ans dans l’industrie de l’aluminium en France et en Australie, chez Pechiney, Tomago Aluminium et Alcan devenu Rio Tinto Alcan. Il avait été auparavant consultant chez McKinsey à Paris entre 1994 et 1998, après une expérience chez Saint Gobain.
Le Conseil d’administration a estimé que Laurent Musy « correspondait parfaitement au profil défini il y a plusieurs mois pour diriger le groupe Terreal », selon les termes de son communiqué. « Sa longue expérience dans l’industrie, en France et à l’étranger, et ses capacités à définir et à mener à bien une stratégie de développement de l’entreprise correspondent parfaitement aux attentes du Conseil » poursuit le texte.
« L’expérience très internationale de Laurent acquise au sein de groupes industriels reconnus nous sera très précieuse », confirme ainsi Gilles Auffret, Président du conseil d’administration, cité dans le communiqué. « Le Conseil d’administration lui exprime aujourd’hui toute sa confiance pour écrire une nouvelle page de croissance et de développement dans l’histoire de Terreal » conclut-il.
Source LE MONITEUR.FR

Le nom du nouveau PDG de Terreal dévoilé

Laurent Musy, président de la division Aéronautique et Transport et membre du comité exécutif de Constellium, devient ce jeudi le nouveau grand patron de Terreal, acteur majeur des matériaux de construction en terre cuite. Il succède ainsi à Gilles Auffret, nommé PDG par intérim en mai dernier suite à l'éviction d'Hervé Gastinel, dirigeant et fondateur du groupe.
C'est avec un peu d'avance que le conseil d'administration de Terreal vient de désigner officiellement son nouveau grand patron, Laurent Musy dont le nom ne devait être dévoilé que mi-juillet.
Le Conseil a estimé que Laurent Musy correspondait « parfaitement » au profil défini il y a plusieurs mois pour diriger le groupe Terreal. « Sa longue expérience dans l’industrie, en France et à l’étranger, et ses capacités à définir et à mener à bien une stratégie de développement de l’entreprise correspondent parfaitement aux attentes du Conseil. Sa première tâche sera de rencontrer l’ensemble des équipes du groupe avant de définir une stratégie industrielle et commerciale pour Terreal, en France comme à l’international », précise le groupe dans un communiqué.
Celui qui était jusqu'à présent, président de la division Aéronautique et Transport et membre du comité exécutif de Constellium, prendra les rênes du groupe spécialiste des matériaux de construction en terre cuite le 1er juillet prochain.
Laurent Musy, 48 ans, est ingénieur, diplômé de l’Ecole des Mines de Paris et titulaire d’un MBA de l’INSEAD. Il était auparavant le directeur de la division Emballage et Automobile de Constellium entre 2008 et 2014.
Une nouvelle page de l'histoire de Terreal
Avant d’intégrer Constellium, il a également travaillé 10 ans dans l’industrie de l’aluminium en France et en Australie, chez Pechiney, Tomago Aluminium et Alcan devenu Rio Tinto Alcan. Il avait été auparavant consultant chez McKinsey à Paris entre 1994 et 1998, après une expérience chez Saint Gobain.
« Alors que notre groupe se doit d’évoluer et de mettre en œuvre une stratégie ambitieuse, l’expérience très internationale de Laurent acquise au sein de groupes industriels reconnus nous sera très précieuse. Il a démontré à différentes reprises sa capacité à définir et à mettre en œuvre avec succès des stratégies alliant excellence industrielle, commerciale, marketing et financière. Le Conseil d’administration lui exprime aujourd’hui toute sa confiance pour écrire une nouvelle page de croissance et de développement dans l’histoire de Terreal », a déclaré Cilles Auffret, Président du conseil d'administration.
Terreal est depuis plus de 150 ans un acteur de référence des matériaux de construction en terre cuite. Il propose notamment des solutions pour l'enveloppe du bâtiment, au travers de 4 activités : couverture, structure, façade, décoration. Le groupe revendique un chiffre d'affaires d'environ 400 millions euros et compte plus de 2 700 collaborateurs dans le monde.

Source Batiweb

25/06/2015

Bougeons-nous pour un monde plus vert: une tuile qui durcit à froid, sans cuisson !

Le développement durable est au coeur des préoccupations des Français, en 2ème position juste après le chômage. C’est d’ailleurs à Paris que se tiendra la prochaine conférence internationale sur le réchauffement climatique, Paris Climat 2015.
Le développement durable est au coeur des préoccupations des Français, en 2ème position juste après le chômage*. C’est d’ailleurs à Paris que se tiendra la prochaine conférence internationale sur le réchauffement climatique, Paris Climat 2015. Les gouvernements se mobilisent pour imposer des mesures drastiques réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Nos entreprises sont aussi appelées à agir, et elles ne sont pas en reste ! C’est en tout cas ce qui transparaît dans vos candidatures pour l’Entreprise Environnementale des Trophées Bougeons-Nous. Une toute nouvelle catégorie créée pour l’édition 2015 !
Objectif: zéro déchet
Recycler des déchets qui jusque-là n’avaient jamais pu l’être : c’est le tour de force qu’a réussi cette PME du Sud-Est de la France, avec un procédé révolutionnaire. Elle a inventé une membrane unique au monde, capable de filtrer les déchets des usines pour les transformer en eau propre, en engrais et en énergie. Un procédé breveté, qui s’exporte déjà ! Dans le Sud-Est, on fabrique aussi des biocarburants à partir de paille, d’ordures ménagères ou encore de déchets des filières animales. Il a fallu 6 ans de recherches en collaboration avec le CNRS pour parvenir à cet exploit technologique qui fait résolument avancer la politique du zéro déchet !
1001 façons d’économiser l’énergie
Au lieu de se reposer sur leurs lauriers, certaines entreprises bien implantées dans leur secteur ont le don d’innover pour faire avancer les choses !

C’est le cas d’un spécialiste des produits à base d’argile pour le bâtiment, qui a inventé une tuile qui durcit à froid, sans cuisson ! Ce procédé ne nécessite aucune énergie fossile, et ce, partout sur la planète, du moment où il y a de l'argile et du sable pour matières premières. Vous imaginez les économies d’énergie que cela représente ? Le brevet est déposé, et le marché est colossal !

Autre diversification remarquable : celle de ce fabricant de chargeurs de batterie de téléphones portables, qui a inventé des bornes de charge pour véhicules électriques ultra performantes ! Il a non seulement fait perdurer son entreprise en s’adaptant à la demande du marché, mais il a aussi fait bouger les lignes en matière d’économies d’énergie. Ses bornes peuvent recharger des voitures en 2h. Par sa réactivité, il concurrence aujourd’hui les grands groupes de produits électriques mondiaux !
La chasse au gaspi !
Parmi vos candidatures, à côté de ces innovations technologiques, émergent aussi celles de jeunes entreprises issues d’idées toutes simples mais efficaces. Celle de deux jeunes femmes passionnées par les antiquités, qui contribuent à la révolution des modes de consommation en donnant une nouvelle vie aux vieux meubles. A partir d’objets récupérés ici et là, elles font naître des créations originales et uniques. Rien ne se perd, tout se transforme ! Pour lutter contre le gaspillage, une plateforme s’est aussi créée en région parisienne, qui collecte les invendus pour les redistribuer ou les valoriser. Don aux associations, revente à des déstockeurs, compostage : on revalorise au maximum !
* étude menée par l’Ademe en janvier 2014

Source BFMTV

24/06/2015

Fabienne Pécheul rejoint TERREAL en qualité de Directrice des Ressources Humaines du Groupe

Fabienne Pécheul est diplômée de l’IAE de Lyon III et de la SAA de Turin, titulaire d’une certification de coaching et d’un CESA en ressources humaines à HEC.

Elle débute sa carrière en 1992 au sein du département finance chez Matra Nortel en Italie et en France, avant d’occuper des fonctions de secrétaire général chez Cirpack puis Thomson Technicolor.

Elle occupe ensuite des fonctions de DRH international de Division dans des groupes internationaux opérant dans les secteurs de la chimie. Mi 2012, elle devient Directrice des ressources humaines France-Espagne au sein de DS Smith Packaging.

Fabienne Pécheul rejoint le Groupe TERREAL en juin 2015 au poste de Directrice des Ressources Humaines, elle succède à Stéphane Fayol.

Source Wellcom

Des biomatériaux étudiés comme isolants du tuffeau

Des biomatériaux à base d’argile et de végétaux pourraient constituer un isolant idéal dans les maisons de tuffeau. Ce produit est à l’étude.
La solution est peut-être là, sous nos pieds, sous nos yeux, à portée de main. Depuis deux ans, agriculteurs, élus locaux et artisans réfléchissent à la façon de fabriquer des biomatériaux pour la construction. Cela a commencé avec le projet Soleil porté par le groupe de développement agricole Loches-Montrésor pour valoriser les cannes de tournesol. L'idée est alors de valoriser ces tiges de tournesol inutilisées après leur coupe comme biomatériau. Déjà, l'université François-Rabelais de Tours, et la communauté de communes Loches Développement s'étaient intéressées à cette valorisation de ce « déchet » de la production agricole.
Le tuffeau n'aime pas les isolants modernes
L'idée a fait son chemin. Une nouvelle étape vient d'être franchie, avec le recrutement d'un étudiant doctorant, Yoann Brouard, par le laboratoire de mécanique et rhéologie de l'université de Tours, sous la responsabilité du professeur Mohan Ranganathan. « Je travaille depuis 40 ans sur les biomatériaux, explique ce dernier. Nous voulons développer un nouveau matériau biocomposite pour les bâtiments. C'est un projet nouveau pour notre laboratoire ». Le projet Biocomp est ainsi sorti de terre. Plutôt de l'argile. Il s'agit d'étudier la pertinence d'associer des coproduits végétaux à l'argile. Facile à dire. Il reste à trouver les bons dosages entre les taux d'argiles et les résidus de tournesol, colza ou miscanthus. A terme, ce biomatériau pourrait être adapté dans la réhabilitation de bâtiment comme isolant intérieur avec un très faible impact carbone. « Dans le Lochois, il existe des maisons de terre de plus de 400 ans. Les matériaux modernes sur le marché font souvent mauvais ménage avec le tuffeau », indique Pierre Louault, président de Loches développement.
Éric Julien est artisan dans le bâtiment à Tauxigny. Il s'est spécialisé dans ces isolants naturels. « Le tuffeau est une pierre tendre, une vraie éponge qui régule l'humidité intérieure et extérieure. La problématique est d'isoler ces bâtiments sans le dégrader. La laine de verre par exemple crée de la condensation. Les pierres se désagrègent derrière les isolants », observe-t-il. Depuis dix ans, il teste de manière empirique des isolants à base de paille de maïs, de blé, de miscanthus, d'argile, de chaux, avec le bon vouloir de ses clients… Mais il lui manque le produit garanti avec une qualité stable, reproductible, qui pourrait être posé par tout artisan. Or, de toutes les normes existantes dans le secteur du bâti, le biomatériau en cours d'étude reste à ce jour hors norme. C'est donc à cette tâche que Yoann Brouard s'attelle pour sa thèse de trois ans. Il expérimente les propriétés de cet alliage entre déchets de culture végétale et les trois types d'argiles fréquentes dans le sol lochois, afin de « voir celle qui a le plus de performance mécanique ». « Au final, le but sera de vendre cet isolant en mélange ou sous forme de sachets », note-t-il. C'est aussi tout l'enjeu de cette recherche pour Loches développement, qui mise sur l'émergence d'une nouvelle filière locale autour de l'écoconstruction.
Biocomp : qui fait quoi ?
  • >Le laboratoire de mécanique et rhéologie de l'université de Tours coordonne le projet Biocomp, travaillant sur « Les technologies de l'efficacité énergétique pour la construction et la rénovation des bâtiments », sujet de la thèse de Yoann Brouard. Il travaille avec le laboratoire Prisme de l'université d'Orléans qui apporte son expérience sur les propriétés d'usage et de dégradation des fibres végétales.
  • Loches développement met actuellement en place une filière d'écoconstruction qui repose sur la fabrication d'agromatériaux locaux, l'accompagnement des entrepreneurs du bâtiment et l'amélioration du bâti du territoire.
  • La société Éric Julien (Tauxigny), spécialisée dans la maçonnerie en matériaux naturels depuis 10 ans, apporte son savoir-faire empirique.
  • Le conseil régional apporte 200.000 € sur les 550.000 € nécessaires à ce programme de recherche, dans le cadre des appels à projets d'intérêt régional. Xavier Roche-Bayard 
Source La Nouvelle République

23/06/2015

Terrreal - Castelnaudary: Évelyne Guilhem dans la salle des fêtes de l'Élysée

C'est son adjointe à l'environnement que Patrick Maugard a chargée d'aller présenter, à Paris, au ministère de l'Écologie, le dossier «Croissance verte et territoire à énergie positive». C'est finalement à l'Élysée, devant le Président de la République et Ségolène Royal, qu'Évelyne Guilhem est allée évoquer le projet de Castelnaudary et de la communauté de communes. Notre élue devait, en quatre ou cinq minutes, devant un demi-millier de personnes, parler des deux villas témoins à énergie positive des Vallons-du-Griffoul. «J'avais à présenter toute la genèse du projet depuis le courrier, en février 2012, de Terreal, acteur économique reconnu mondialement, qui voulait être précurseur dans les nouvelles normes de l'habitat». Elle revient sur «l'adhésion immédiate de la ville qui a aussitôt mis à disposition un terrain dans cet écoquartier de la ville, celle du bailleur social Habitat audois pour le porter, le partenariat avec le lycée professionnel Andréossy, avec les artisans du bâtiment et même l'université du Mirail où un étudiant en sociologie réalise une thèse sur la façon, pour les locataires, d'appréhender les nouvelles technologies de leur logement».
Aujourd'hui, c'est prouvé. «Ces logements produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment, ce qui veut dire, derrière, une baisse de leur consommation, donc de leur facture, un meilleur pouvoir d'achat et un surcoût pour habitat audois largement compensé par la vente de l'énergie. Et pour Terreal, l'occasion de prouver que c'est possible sur une villa individuelle neuve». Et l'élue de poursuivre avec la prochaine étape sur de l'ancien rénové : «Une étude est en cours pour la résidence Pierre-Estève».
À la clé, 500 000 € de subventions
Tout un projet qui a manifestement intéressé le ministère de l'Écologie puisque Ségolène Royal a téléphoné, en personne, à Mme Guilhem pour lui demander de venir avec des chiffres. Ce qu'elle a fait. L'élue chaurienne n'est pas près d'oublier sa visite rue du Faubourg-Saint-Honoré, son arrivée sur le perron de l'Élysée, l'organisation bien calée des interventions de chacun, l'amicale interpellation de François Hollande : «Alors l'Aude… André Viola n'est pas venu ?» ; le buffet où l'on échange en toute simplicité avec le Président et la ministre. Et la fierté d'avoir accompli la mission jusqu'au bout. «J'avais pour mission de les inviter tous les deux à venir manger un cassoulet. C'est fait !». Dans la poche, 500 000 € de subvention pour les projets environnementaux de la ville avec l'objectif de parvenir aux 2 M€. Ville et communauté de communes y travaillent, tous les services sont mobilisés. «Dès que l'on est lauréat, ce sont des subventions à hauteur de 80 % pour les projets concrets réalisés dans les trois ans. Ces projets ? Ils sont prêts. On y travaille depuis longtemps. Éclairage basse consommation, itinéraires en mode doux, sentier pédestre du côté du Cugarel, achat de véhicules électriques, des bornes de recharge…». Pour la première fois en octobre aura lieu un forum cœur de ville durable ; en décembre ou janvier, la première nuit de la thermographie pour déceler les déperditions de chaleur… Tout est prêt. Il ne manquait que les financements. C'est chose faite.

Source La Dépêche du Midi par Gladys Kichkoff

22/06/2015

Portes-ouvertes à la tuilerie Royer

Depuis 6 générations la famille Royer perpétue un savoir faire artisanal ancien, une production variée (tuiles, briques, carrelage, poteries, accessoires de toitures.) La visite du grand four est un moment étonnant et mystérieux où l’alchimie du feu transforme la terre, après 9 jours de cuisson, en produits de construction durable pendant des générations.
Ils vous donnent rendez-vous dans leurs ateliers chargés d’histoire et retrouvez le charme et l’authenticité d’une production artisanale à l’ancienne avec l’argile de son territoire vitrine de la France.

Source Batijournal

21/06/2015

Indre: La tuilerie de la Lorne montre son savoir-faire centenaire

La tuilerie de Ruffec existe depuis 1774
Ruffec. L’entreprise perpétue un savoir-faire
ancien. Elle le dévoilera ce week-end, dans le cadre des Journées du patrimoine de pays.
La Tuilerie de la Lorne est sans aucun doute l'une des plus vieilles entreprises du département. Créé en 1774, à l'entrée du bourg de Ruffec, le site artisanal n'a jamais cessé son activité basée sur la transformation de l'argile locale. La participation aux Journées du patrimoine de pays et des moulins est une évidence pour Robin, propriétaire depuis 2011 d'un lieu chargé d'histoire qui pérennise une vraie tradition locale.
Des carreaux à motifs médiévaux
Cette opération portes ouvertes sera marquée, samedi et dimanche, par trois visites guidées quotidiennes. Les visiteurs suivront tout le processus de fabrication, de l'extraction de la matière première dans une carrière toute proche à la cuisson. Avec à l'arrivée un produit de qualité, décliné en tuiles, briques, carreaux classiques ou émaillés, sans oublier une nouvelle collection réalisée sur le thème de ce rendez-vous annuel : le Moyen Age. Ce fil conducteur justifie la présence d'une exposition de gravures en taille-douce, eau-forte et lino, conçue par l'artiste Corinne Joly, et de quatre artisans d'art : Ange Rabussier, tailleur de pierre et sculpteur ; Florence Jousse, modiste ; Laurence Blanchet, tapissière ; Richard Amaniou, tourneur sur bois. Comme l'explique Pascal Robin, « le but de ces Journées du patrimoine est de montrer les méthodes actuelles de travail, mais aussi l'évolution de nos métiers aux gestes ancestraux. »
Samedi et dimanche de 10 à 12 h et 14 h à 18 h. Accès gratuit. Contact : tél. 02.54.37.70.19 ; www.lalorne.com 

Source La Nouvelle République

20/06/2015

Quelle place pour les pierres naturelles dans la ville ?

Le mardi 17 mars, Nantes a accueilli une journée technique sur le thème: « Des pierres naturelles dans l’aménagement urbain».
Organisée par l’AITF (Association des ingénieurs territoriaux de France) et le CTMNC (Centre technique de matériaux naturels de construction), cette journée consacrée à la valorisation de la pierre naturelle dans l’aménagement urbain s’adresse aux ingénieurs, techniciens, chefs de projets et autres intervenants concernés par sa mise en œuvre sur le domaine public ainsi qu’aux entreprises, bureaux d’études et SPL (Société Publique Locale) spécialisés dans l’aménagement urbain.
Les interventions porteront notamment sur les normes, règlements et procédures d’essai pour concevoir, prescrire et préserver «juste». Des informations sur les bonnes pratiques, afin de mieux entretenir les aménagements en pierres naturelles, seront données avec les retours d’expériences des ingénieurs et architectes de Nantes Métropole, de l’AITF et d’un panel d’experts mobilisés pour l’occasion par le CTMNC. La journée s’appuiera sur de nombreux exemples d’aménagements réalisés en particulier au «cœur de ville» de Nantes.
De 9h à 17h15 à la Manu, ex-Manufacture des tabacs, 10 bis Boulevard de Stalingrad à Nantes.
Cette journée est ouverte à tous sans frais d’inscription dans la limite des places disponibles.
Plus d’informations sur les sites de l’AITF et du CTMNC.
Source Le Moniteur par Jean-Philippe Defawe (Bureau de Nantes du Moniteur)

17/06/2015

L'étanchéité à l'eau, ennemie n°1 de la construction

La moitié des problèmes recensés sur les constructions neuves entre 1995 et 2014, mettent en cause un défaut d'étanchéité à l'eau, selon le dernier point présenté par l'Observatoire de la qualité de la Construction. Les défauts relevés diffèrent toutefois selon s'il s'agit de maisons individuelles, de logements collectifs ou de locaux d'activité.

Top 10 des principaux défauts dans la construction.
Quels sont les défauts qui reviennent le plus souvent dans la construction d'un bâtiment ? Pour répondre à cette question, l'Observatoire de la qualité de la construction a recensé les désordres sur les travaux neufs durant près de deux périodes décennales, de 1995 à 2014, et les a trié selon la typologie du bâti.
Ainsi, plus de la moitié (56,6 %) des désordres signalés mettent en cause un défaut d'étanchéité à l'eau, toutes destinations confondues (maison individuelle, logement collectif, local d'activité), et jusqu'à 63 % sur le seul segment des logements collectifs.
Les autres problèmes rencontrés portent sur des défauts esthétiques (19,5 %), particulièrement recensées lors de construction de maison individuelle et de locaux d'activité. Viennent ensuite la sécurité d'utilisation mise en cause dans 10 % des cas et le défaut de stabilité (9 %).
Problème de couverture en maison individuelle
Dans le détail, les maisons individuelles sont davantage concernées par des problèmes sur les couvertures en petits éléments (19,7 %), notamment celles en tuiles de terre cuite. Viennent ensuite des difficultés sur la réalisation des façades à base de maçonnerie en bloc de béton (16,1 %), les revêtements de sol intérieurs (12,2 %), plus précisément lorsqu'ils sont carrelés, les réseaux d'eau intérieurs au bâtiment (10,6 %), et les fondations superficielles (9,5 %).
« On observe que les coûts de réparation sont répartis sensiblement sur les mêmes éléments d'ouvrage, sauf pour les fondations superficielles qui représentent moins de 10 % de l'effectif signalé en maison individuelle ; elles représentent cependant 34,7 % du coût total de réparation des désordres qui constituent le top 10 en maison individuelle, toutes régions confondues sur la période 1995-2014 », souligne l'étude.
Ceci s'explique par les coûts élevés de réparation pour ce type de dommages : en moyenne 22 000 euros, et jusqu'à plus de 34 000 euros pour des fondations sur sol argileux.
Problème de réseau d'eau en collectif
Concernant les logements collectifs, les désordres signalés à l'AQC ont pour origine : les réseaux d'eau intérieurs au bâtiment (20 %), notamment les canalisations encastrées. Viennent ensuite les problèmes de revêtements de sol intérieurs (12,4 %), les façades à base de béton banché (12,3 %) et les couvertures en petits éléments (10,4 %).
Les coûts de réparation sont orientés principalement sur les mêmes éléments d'ouvrage : « massivement » sur les revêtements de sol carrelés et les réseaux d'eau intérieurs au bâtiment (15,7 %), et sur les façades en béton banché. « Les autres éléments particuliers de façade non étanchés consomment 10,9 % des coûts du Top 10 en logements collectifs, ce qui en fait une pathologie importante en logements collectifs », détaille l'étude.
Enfin, pour les locaux d'activité, les désordres signalés touchent également les revêtements de sol intérieur mais aussi les couvertures en grands éléments, les fenêtres et les portes-fenêtres (principalement les menuiseries aluminium) et les réseaux d'eau intérieurs au bâtiment.

Source Batiweb

16/06/2015

MONIER ROUMAZIERES : La pépinière d’entreprises organise des visites du monde de l’industrie pour ses poussins

Soucieux de faire naître des relations privilégiées entre les entrepreneurs qu’ils accueillent et le monde économique, les animateurs de la pépinière d’entreprises de Saint-Junien poussent les portes du monde industriel local.

La pépinière d'entreprise de Saint-Junien Vienne Glane poursuit son programme de visites d'entreprises, mis en place en 2013 par René Clavaud (vice-président délégué de la pépinière) et la commission réseau communication. L'organisation de ces visites est orchestrée par Guylain Tétard, directeur des Feutres Depland qui a été l'un des tout premiers à faire découvrir l'entreprise qu'il dirige aux jeunes pousses de la pépinière.
Créer des liens entre entrepreneurs
L'objectif de ces visites est de permettre de découvrir les activités industrielles du territoire, de développer l'esprit d'entreprise et, surtout, de créer du lien entre dirigeants confirmés et des jeunes créateurs d'entreprise.
C'est pour toutes ces raisons que près de 20 chefs d'entreprise se sont rendus, dernièrement, à la tuilerie de Roumazières, filiale du groupe Braas Monier. Une entreprise légendaire créée au 19° siècle (en 1875) est qui est toujours un phare de l'industrie locale.
Une tuilerie de haute performance Ce site est remarquable à plusieurs points de vue et sa visite a passionné les chefs d'entreprise. D'une part, l'étendue de la structure est surprenante, elle représente 140.000 mâ de superficie, dont 35.000 mâ de bâtiments et un parc de stockage de 60.000 m².
La tuilerie de Roumazières produit différentes tuiles et accessoires en terre cuite et notamment la nouvelle tuile canal, Fériane®, lancée fin 2013. Chaque jour des tonnes d'argile et de sable sont utilisées et réparties sur les différentes lignes de production. La capacité de production annuelle est considérable avec 75 millions de tuiles et 5 millions d'accessoires.
La production, de la fabrication à l'empilage, le séchage, l'engobage, la cuisson et le dépilage est entièrement informatisé.
Cette visite a été extrêmement intéressante, comme l'a souligné René Clavaud : « C'est un bel exemple de réussite pour nos jeunes entrepreneurs ». Le vice-président délégué a rappelé brièvement les missions de la pépinière : « accueillir les porteurs de projet et les créateurs d'entreprise en mettant à leur disposition des bureaux et ateliers équipés, un soutien, un accompagnement au démarrage de leur activité ». Ce soutien confirmé par le témoignage d'Annick Couvidoux, spécialiste du diagnostic immobilier, qui a poussé les portes de la pépinière il y a deux ans pour créer son entreprise DIAGHOME SUD qui est consacrée au diagnostic immobilier.
Une seule mission : promouvoir l'entreprise
Guylain Tétard a rappelé les raisons de son engagement auprès de la pépinière et sa motivation qui est de promouvoir l'entrepreunariat. Il a salué le travail fourni sur 2014 par la commission réseau communication composée de l'équipe d'animation de la pépinière, d'entrepreneurs, de cadres. Un bel exemple de coopération, d'investissement, d'entraide pour un enjeu commun, partagé par les partenaires financiers, l'aide aux créateurs d'entreprises et au développement économique de notre territoire.
Pour 2015 d'autres défis sont à relever. Mais comme un sportif de haut niveau, c'est dans ces moments-là que l'on reconnaît les capacités d'une équipe qui gagne.
Source Le Populaire par Laurent Borderie

12/06/2015

Le verre moussé sert aussi à isoler des façades

L'isolation par l'extérieur se généralise et différentes solutions sont proposées par les fabricants.
Le verre cellulaire, couramment utilisé en toiture, descend aujourd'hui le long des façades pour certains projets particuliers.
Découverte de solutions aux performances garanties.
Isolation
Avec l'entrée en vigueur de normes réduisant toujours davantage les consommations énergétiques moyennes, l'isolation par l'extérieur (ITE) s'impose peu à peu comme une solution incontournable, puisqu'elle résout le problème des ponts thermiques en englobant l'intégralité des façades.

Divers isolants peuvent être employés, dont le polystyrène ou la laine de roche, et, désormais, le verre cellulaire ou "moussé". "
Il est étanche à l'humidité, incombustible et aussi stable mécaniquement que le béton, ce qui permet d'assurer un bon jointoiement entre les panneaux", assure Gilles Mugnier, responsable marketing pour Foamglas, fabricant d'isolants thermiques. "

De plus, ce produit est issu, aux deux-tiers, de verre recyclé, et il ne s'altère pas avec le temps.
Son cycle de vie correspond à celui du bâtiment et il reste réutilisable à la déconstruction", poursuit-il.

L'isolant, très stable dans le temps, peut donc être garanti pendant 30 ans, contrairement aux autres matériaux moins durables.
Son surcoût est alors compensé par sa durée de vie beaucoup plus longue, ne nécessitant aucune intervention.
Généralement utilisé en toiture, où des plaques isolantes étanches sont collées entre elles et directement à la structure (colle minérale ou bitumineuse), le verre moussé est aujourd'hui proposé en technologie de façade légère, associé à une ossature et vêture bois ou parement en zinc agrafé.

La solution, validée techniquement par un cahier des charges, a été retenue par Patricia Leboucq, maître d'œuvre de la rénovation-extension du lycée de Prony à Asnières (Hauts-de-Seine).

Elle explique : "Les extensions ont été réalisées en structure légère pour une question de poids, les fondations ne pouvant pas supporter plus de masse.
L'emploi de verre cellulaire a d'abord été proposé pour les toitures, puis en façade, afin de répondre à la complexité du chantier qui s'est déroulé en trois phases, et en site occupé".
L'architecte précise que l'absence d'entreprise générale a entraîné un découpage en cinq macro-lots dont les différents intervenants n'étaient pas forcément bien synchronisés.

"L'isolant en verre moussé a résolu le problème, car il était possible qu'il reste quelque temps à l'air libre, sans vêture, le bardage n'étant pas installé instantanément", raconte-t-elle.

L'absence de dommages en cas de précipitations, le produit étant étanche, a donc constitué un argument fort. Patricia Leboucq dit également avoir été déçue par la laine minérale, isolant qu'elle a employé sur d'autres projets, dont la mise en œuvre n'était pas satisfaisante sur certains chantiers : "Un produit qui laisse parfois un peu à désirer…", déplore-t-elle.

Source Batiactu

11/06/2015

CONSTRUCTION : LES BUDGETS ALLOUÉS AUX MAISONS INDIVIDUELLES AUGMENTENT EN 2014

L'année 2014 se conclut comme elle a commencé : les budgets et coûts de construction augmentent, les surfaces habitables stagnent ou baissent, tandis que les maisons traditionnelles et constructeurs « CCMI » remportent la quasi-globalité du marché.
Malgré une légère baisse par rapport au trimestre précédent, le budget moyen alloué à la construction d'une maison individuelle continue de progresser à 271 020 €, au dernier trimestre 2014. Ce chiffre est en progression de 8% sur 4 ans, et de 1,58% sur les 12 mois précédents, selon le dernier baromètre national ForumConstruire.com.
Dans le détail, ce sont les budgets dédiés à l'achat du terrain (93 300€ en moyenne) et à la construction (151 110€ en moyenne) qui progressent. L'enveloppe allouée aux finitions est quant à elle plutôt en baisse (26 610€, -11,4 % sur les 12 derniers mois). Le coût de construction au mètre carré baisse très légèrement par rapport au 3e trimestre 2014 (-2€ à 1456€), mais marque une progression sur les 12 derniers mois de +1,88 % (+9,8 % en 4 ans).
La part des différents matériaux de construction ne varie pas ou très peu en 2014. La maçonnerie traditionnelle reste, de très loin, leader du marché. Les constructions bois représentent, au 4e trimestre 2014, 7,9 % des constructions. Les particuliers interrogés ne visent que la RT 2012, pas plus. En effet, on compte seulement 0,4 % de maisons positives, 0,8 % de maisons passives... Peu de particuliers recherchent donc des performances énergétiques supérieures.
La part des constructions gérées par un constructeur de maisons individuelles (CMI) progresse légèrement sur 12 mois (76,4 %, +0,6 points). Les autres types de professionnels se partagent les restes (8,7 % pour les maitres d'œuvre, 2,9 % pour les architectes, 6,6 % pour les entreprises générales du bâtiment…). Les auto-constructions se maintiennent (5,4%).
Enfin, après une lourde chute en 2012 de la surface habitable moyenne des nouvelles maisons construites (de 128,3 m² en moyenne à 123,5), nous constatons une stabilisation de celle-ci aux alentours de 122m² (122,1 m² au 4e trimestre 2014). Les surfaces habitables des maisons individuelles ont tout de même perdu 6,2 m² en moyenne 3 ans.
A l'image des surfaces habitables moyennes, la surface moyenne des terrains a fortement baissé ces dernières années, passant de 1181 m² au second trimestre 2011 à 974 m² ce trimestre. Néanmoins, la situation semble se stabiliser sur 2014, voire même s'inverser sur les deux derniers trimestres (+7,5 % par rapport au premier trimestre 2014).

Source Direct Gestion

10/06/2015

ISOLATION DES TOITURES EN TUILES CANAL AVEC LE SYSTÈME SOUTUILE + ETERNIT

Les contraintes énergétiques conduisent à se pencher sur les possibilités d'isolation de toitures aux contraintes spécifiques de matériau de couverture (tuiles romanes) et de pente (jusqu'à 9%).

Le cas des couvertures à tuiles canal anciennes intègre cette double problématique.
L'association de plaques ondulées en fibres-ciment et d'un isolant performant répond parfaitement à celle-ci.
Les plaques profilées de fibres-ciment (sans amiante) Soutuile (renforcées à l'aide de fibres organiques synthétiques) sont destinées à recevoir des tuiles canal qui n'assurent plus, désormais, qu'une "fonction d'aspect" autrement dit décorative.

Elles permettent la rénovation d'une couverture en garantissant sa parfaite étanchéité, sans dégrader l'esthétique de la toiture.

Le problème posé par leur isolation est aujourd'hui résolu grâce à une couche d'isolant en polystyrène graphité avec Soutuile +. Côté supérieur l'isolant épouse les ondes de la plaque et, côté inférieur, il est associé à une plaque de plâtre BA13 permettant de recevoir directement la décoration.
Le système est idéal pour l'isolation des toitures des maisons individuelles à combles aménageables puisqu'il permet de réaliser des travaux de rénovation énergétique et de répondre à la RT2012 comme dans le neuf.
Eternit système Soutuile +

Avantages :

  • isolation continue sans ponts thermiques.
  • idéal pour les toitures à faible pente jusqu'à 9%.
  • épaisseur hors tout optimisée et performante : 290 mm.
  • facile à transporter à la main.

L'AVIS DE CHRISTIAN PESSEY
Spécialiste de la maison, du bricolage et de la décoration, auteur de nombreux livres pratiques, expert de l’émission Votre Maison le samedi de 8 à 10 heures sur RMC
Cette solution de sous-toiture isolante va contribuer à préserver l'aspect des couvertures anciennes du sud de la France, trop souvent sacrifiées sur l'autel de la rénovation énergétique. Garantir l'étanchéité de la toiture en offrant un niveau d'isolation de type RT 2012 méritait d'être salué.

Source Maison Brico

09/06/2015

Neobric® de Terreal : la brique à pose traditionnelle et isolante nouvelle génération

Commercialisée auprès des négoces depuis mars 2015, la Neobric® deTERREAL complète la gamme de briques de structure d’épaisseur 20 cm à pose traditionnelle. 

Avec une très bonne résistance thermique (R=1 m².K/W), ce produit innovant est idéal pour la construction de maisons individuelles et de maisons en bandes.   

Une innovation certifiée NF Thermique Avec la Neobric®, 
TERREAL lance sa première brique à perforations horizontales qui répond parfaitement aux nouvelles exigences thermiques de la RT 2012 (R>1). 

Grâce à une maçonnerie plus isolante, elle offre une garantie thermique à la portée de tous ! 


Pour obtenir une résistante thermique R=1 m².K/W, sa pose nécessite un simple mortier traditionnel.

Nul besoin d’utiliser un gabarit de pose ni un mortier spécifique puisque la Neobric® dispose d’un système de barrette assurant la dépose du mortier en joint discontinu. 

De plus, sa mise en œuvre est facilitée grâce à sa légèreté (<19 kg) et ses poignées ergonomiques de préhension. 

Facile et rapide à mettre en œuvre, cette innovation réduit la pénibilité sur les chantiers et est utilisable en zone sismique.   

Des chantiers optimisés grâce au nouveau concept d’association maçonnerie Néobric® et angles monolithes 

Compatible avec les accessoires de brique traditionnelle, la Neobric® peut aussi être mise en œuvre avec les angles monolithes. 

Cette association est d’ailleurs fortement recommandée par TERREAL car elle permet de réduire considérablement le temps de pose. 

Tout en conservant les habitudes de montage de la brique traditionnelle, elle assure une rapidité de montage sur chantier et optimise la performance thermique de la façade.   

L’angle monolithe est un angle hauteur d’étage de 260 cm ou 280 cm permettant de gagner du temps et de la productivité pour la réalisation des angles. Avec cet accessoire monolithe, tous les angles du mur sont dressés, réglés et plombés en une seule opération. 

L’ancrage dans les alvéoles horizontales est réalisé au moment du coulage des angles à l’aide d’ouvertures créées sur les faces de l’angle monolithe. 

Cette solution a été développée par TERREAL il y a plus de 20 ans, mais connaît un regain d’intérêt avec l’arrivée de la Néobric®, car elle permet de diviser par 2 l’écart de temps de pose entre une maçonnerie traditionnelle et une maçonnerie à pose collée. 

Les nombreux tests chantiers réalisés par TERREAL confirment l’intérêt de cette nouvelle solution.   


Source Wellcom presse

08/06/2015

SOLUMIX : DES ESSAIS MULTI-MATÉRIAUX !

Depuis son installation sur notre site de Limoges la ligne pilote est exploitée de manière intensive. De nombreux tests sont menés dans le cadre d’études conduites pour évaluer les effets de l’introduction de divers matériaux mixés à SOLUMIX (matériau bi-phase) et pour accélérer le process de production, en accélérant notamment le temps d’autoclavage.
Plusieurs types de matériaux ont été testés pour étudier leur impact sur la résistance thermique de SOLUMIX.
D’origine végétale (foin, chanvre, rafle de maïs, copeaux de bois…) ou encore chimique (agents porogènes ou billes de PSE par exemple) ces matériaux renforcent la résistance thermique de SOLUMIX sans dégrader, pour la plupart, ses propriétés physiques grâce à ses qualités cohésives. Des essais ont d’ailleurs été menés pour vérifier la bonne adhésion du SOLUMIX avec différents métaux, des produits en béton, en terre cuite, du verre.
Les essais continuent, n’hésitez pas nous contacter pour avoir des informations.
Source Solumix

07/06/2015

Une entrepreneuse construit des maisons économiques et écologiques en Zambie

Le Programme d’emplois verts en Zambie mené par l’OIT devrait créer 5000 nouveaux emplois verts d’ici à 2017 grâce à un partenariat entre le gouvernement et le secteur de la construction.

La croissance économique de la Zambie, comme celle de nombreux pays en développement, a été constante, en particulier durant les dix dernières années. Elle devrait atteindre 7,4 pour cent en 2015. Mais cette croissance soutenue n’a pas débouché sur des créations d’emploi significatives et les niveaux de pauvreté restent élevés avec plus de la moitié de la population estimée vivant au-dessous du seuil de pauvreté.
Qui plus est, l’essentiel de la croissance économique est acquis à un coût considérable pour l’environnement. Selon les statistiques des Nations Unies, la proportion du territoire couverte par les forêts est passée de 71 à 67 pour cent entre 1990 et 2010. La plupart des Zambiens – 82 pour cent selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – dépend toujours de combustibles traditionnels comme le bois, la houille et le charbon de bois, ou les déchets animaux, pour satisfaire ses besoins quotidiens en énergie. En Zambie, le nombre de décès que l’on peut attribuer à la pollution de l’air par les ménages, pour toutes les catégories d’âge et pour les deux sexes, s’élevait à 8240 en 2012, selon les statistiques de l’OMS publiées en mai 2015, avec plus d’un demi-million d’années de vie perdues en raison des maladies, des handicaps ou des décès prématurés en 2012.
Cela a conduit les autorités à s’intéresser aux liens entre la création d’emplois et l’écologisation de l’économie, ce qui a abouti à la mise sur pied du Programme des emplois verts en Zambie , un projet sur cinq ans de 12,1 millions de dollars élaboré conjointement par le gouvernement de Zambie et l’ONU. Le programme a pour but de soutenir la création d’emplois verts dans les petites et moyennes entreprises du secteur zambien du bâtiment. Il est dirigé par l’Organisation internationale du Travail (OIT), avec le concours financier du gouvernement finlandais.
Une entrepreneuse apprend les techniques de construction respectueuses de l’environnement
Omba Lacey est l’une des entrepreneurs dynamiques de Lusaka qui a rejoint le programme. Elle gère une société de construction de maisons dans la capitale zambienne depuis 2007. L’an dernier, elle a participé à un formation de l’OIT «Créer votre entreprise de construction écologique». Ce fut une révélation pour elle.
«Je n’avais même jamais envisagé d’utiliser des matériaux durables dans mon travail auparavant. Maintenant, je sais que je peux utiliser des matériaux locaux comme des briques d’argile et de terre cuite et du bois pour la construction», explique-t-elle.
La formation a changé l’activité de Mme Lacey. Avec une quinzaine d’hommes et de femmes qui y ont aussi participé, elle a décidé de fonder un consortium vert pour fournir des produits et des services verts.
«Nous avons récemment construit une maison où j’ai pu mettre en pratique ce que j’avais appris. J’ai économisé beaucoup de temps et d’argent en utilisant des matériaux que l’on trouve sur place comme le bois pour la charpente, les encadrements de portes et de fenêtres, des briques de terre compressée pour les murs, la collecte des eaux de pluie pour l’eau et des panneaux solaires pour l’énergie. Le coût de construction d’une maison peut être réduit jusqu’à 70 pour cent, ce qui met aussi les maisons à la portée tous», poursuit-elle..
On lui a aussi appris à ne pas abattre tous les arbres du site de construction et à utiliser le bois des arbres qu’elle a dû couper pour construire la maison.
Auparavant, Mme Lacey aurait importé des matériaux (comme de l’aluminium et de l’acier) d’Afrique du Sud et de Chine; c’était à la fois coûteux et mauvais pour l’environnement.
«Le secteur du bâtiment a joué un rôle central dans la croissance de la Zambie ces dernières années. Il peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre en favorisant les matériaux de construction, services, biens et technologies respectueux de l’environnement telles que les économies d’énergie, les énergies renouvelables et la conservation de l’eau», explique Tapera Muzira, conseiller technique en chef du Programme d’emplois verts en Zambie.
«Pour faciliter ce processus, l’OIT met actuellement en œuvre un programme spécifique pour promouvoir les emplois verts dans le secteur de la construction», ajoute-t-il. Plus de sécurité et de protection sociale
Selon les chiffres de l’OIT de 2012, la Zambie aura besoin de 1,3 million de nouveaux logements avant 2030. Ce qui correspond à la construction d’une maison toutes les deux minutes pour chaque jour ouvré au cours des 19 prochaines années. Le secteur offre donc d’excellentes perspectives de création d’emplois.
«Nous estimons que le programme va favoriser la création de 5000 emplois d’ici à 2017 par le biais de ses partenaires du gouvernement et du secteur. Il va aussi accroître la qualité des 2000 emplois qui existent déjà en améliorant la productivité et les conditions de travail», souligne M. Muzira.
Cependant, le secteur du bâtiment figure parmi les plus touchés par les accidents du travail et les lésions professionnelles, c’est pourquoi le programme de l‘OIT incorpore aussi une composante destinée à promouvoir la sécurité et la santé au travail (SST) dans l’industrie de la construction.
De la même manière, comme le secteur est encore confronté à de nombreux défis en termes de travail décent, avec de hauts niveaux d’emploi informel, de faibles droits à la retraite et la prévalence de nombreux contrats de courte durée – surtout pour les ouvriers qui vont d’un chantier à l’autre – une seconde composante a été ajoutée, qui s’intéresse cette fois à l’extension de la protection sociale aux travailleurs vulnérables du secteur de la construction.
En tant qu’entrepreneur, Mme Lacey pense que, dans l’industrie verte de la construction, la formation et la sensibilisation sont essentielles pour que le secteur contribue à la création d’emplois et au développement durable.
«Davantage de personnes doivent être formées afin que plus d’entrepreneurs comme moi puissent en bénéficier et investir dans des techniques de construction écologiques. Par ailleurs, l’accès au financement devrait être facilité surtout pour acheter des machines adaptées à la construction verte. En tant qu’employeur, je soutiens aussi les efforts déployés pour améliorer la sécurité et la santé au travail et donner aux travailleurs accès à la protection sociale», précise-t-elle.
«La Zambie a besoin de davantage d’emplois de bonne qualité pour une croissance verte et inclusive. Le programme des emplois verts en Zambie offre un bon exemple de ce qui peut être fait dans les pays en développement pour investir dans le développement durable tout en faisant progresser la SST et en élargissant la protection sociale. Nous voulons montrer qu’il est possible de combiner plus d’emplois décents avec des pratiques respectueuses de l’environnement à un coût raisonnable», conclut M. Muzira.

Source OIT ILO

06/06/2015

Laurent Musy quitte la présidence de Constellium

Constellium NV (NYSE:CSTM) declined -3.41% to end last trading session at $13.60. The company, on June 01, 2015, declared the appointment of Ingrid Joerg as President of its Aerospace and Transportation business unit effective June 1, 2015. Ms. Joerg will report to Pierre Vareille, Chief Executive Officer of Constellium. Ms. Joerg, who previously served as Chief Executive Officer of Aleris Rolled Products Europe, will replace Laurent Musy, who has decided to leave Constellium. Mr. Musy will spend a few weeks with Ms. Joerg before taking a top executive position in a company in another industry.

Source WS Observer