Pages

25/03/2015

Comment parler des plans sociaux en interne.

Les 9.500 collaborateurs français d'Alcatel-Lucent s'interrogent sur leur sort. Lors d'une vidéo-conférence, le patron du groupe, Ben Verwaayen, a évoqué la semaine dernière les difficultés économiques de cet équipementier télécom. Mais aucun détail n'a filtré concernant l'annonce, le 26 juillet dernier, de 5.000 suppressions de postes dans le monde. La direction se dit contrainte au silence, pour cause de procédure et sous peine de délit d'entrave. Mais l'inquiétude grandit. « La nature ayant horreur du vide, le silence de la direction est compensé par les rumeurs », dévoile Stéphane Dubled, délégué CGT d'Alcatel-Lucent.
En cet automne où la barre des 3 millions de chômeurs est franchie, les plans sociaux se succèdent, de France Télévisions à la FNAC, de Carrefour à SFR, Air France ou Sanofi. Certains se déroulent sans heurts. D'autres, dans un fracas médiatique, comme Doux ou Fralib. Avec pour point commun, aux yeux des salariés, un déficit de communication. « Nous avons lancé des alertes. Mais l'entreprise nous a tout caché. Les journalistes étaient plus au courant que nous ! On s'est fait rouler dans la farine ! », déplore Jean-Luc Guillart, délégué CFDT chez Doux. Des regrets aussi chez PSA : « La direction aurait pu jouer davantage la transparence. Pendant des mois, il y a eu un black-out total sur la communication aux dires mêmes du PDG qui ne souhaitait pas que le plan de PSA devienne l'otage de la campagne présidentielle », raconte Jean-François Laborde, délégué syndical CFE-CGC de PSA à Vélizy.
Or en cas de séisme social, la communication interne devient clef. Pour preuve ? « Les plans sociaux ne représentent qu'une goutte d'eau au regard des emplois supprimés à l'échelle nationale, estime Jean-Christophe Alquier, cofondateur de l'agence de communication Ella Factory. Et pourtant, ils choquent davantage. Car ce qui compte, c'est ce qui se sait. »
D'où l'intérêt, pour l'entreprise, de savoir en parler. « Un plan de sauvegarde de l'emploi dont les motifs ne seront pas compris par les équipes risque de générer un profond ressentiment, observe Jean-Claude Delgènes, directeur général de Technologia. Il faut communiquer de manière précise et rigoureuse pour éviter les fantasmes et les scénarios dramatiques. Etant donné que les salariés se sont investis, ils doivent comprendre pourquoi on en est arrivé là. » Une démarche sur mesure : chaque société a une culture, chaque PSE a son histoire.
Souvent, l'erreur des dirigeants est de n'avoir pas préparé le terrain. « Il est rare que les restructurations visent la mort de l'entreprise, elles servent au contraire à la sauver ! Cacher la vérité est le meilleur moyen de se prendre les pieds dans le tapis », affirme Xavier Tedeschi, fondateur du cabinet de conseil Latitude RH et auteur du livre : « Et moi, je fais quoi ? » (Editions du Palio).
Des procédures à suivre
Le tapis est glissant. Chez Alcatel-Lucent, l'absence de réponses a jeté le doute sur la stratégie du groupe : « L'entreprise a déjà été éprouvée par les plans sociaux. Les salariés subissent les réorganisations et leur point de vue n'est pas pris en compte, commente Stéphane Dubled. L'heure est à la défiance. » Le ressenti est sombre aussi chez PSA : « A Vélizy, l'angoisse est palpable et nous craignons les risques psychosociaux », observe Jean-François Laborde.
Défiance et angoisse ne sont pas sans risque. « Dans une entreprise qui va mal, les gens tendent à se recentrer sur leur coeur de métier : elle devient moins agile.Les salariés peuvent alors avoir peur, se démotiver ou même s'en aller », affirme Guillaume Aper, président de l'Association française de communication interne (AFCI). Toutefois, communiquer n'est pas simple. « Parfois la direction de la communication n'a pas l'information car celle-ci est confidentielle, parfois la loi ne l'autorise pas à en parler avant la tenue d'un comité d'entreprise », poursuit-il. Exemple chez PSA : « Entre communication interne et externe, la frontière est ténue. Et la durée de vie d'une information est de plus en plus courte. Et pour communiquer nous sommes tenus par des obligations légales », assure la direction.
Sans cesse, les fuites menacent. « Le but est d'attirer l'attention des médias par des scoops pour mobiliser les politiques. L'enjeu est de prendre la parole le premier », juge Jean-Christophe Alquier. Bilan : la communication interne est souvent contrainte de réagir et non d'agir.
Car les informations se propagent instantanément. Mercredi dernier, les discussions entre syndicats et dirigeants de PSA à Poissy sur la revitalisation du site d'Aulnay-sous-Bois étaient relayées sur Twitter. « Twitter ou pas, Facebook ou pas, SMS ou non, les armes ne sont pas égales. L'entreprise ne doit pas risquer d'enfreindre la procédure d'information consultation, et doit respecter le calendrier fixé par le législateur. Les représentants du personnel, eux, ont moins de contraintes », note Marie-Céline Terré, fondatrice de l'agence Ozinfos.
Et pour que la tempête médiatique ne reflète pas le ressenti en interne, mieux vaut prendre la main. C'est donc une course de vitesse. « Il faut se préparer. Tenir des communiqués prêts à être diffusés, dès le comité d'entreprise terminé », assure Guillaume Aper.
Paradoxalement, le temps des négociations est long. « Pour les salariés, c'est une lente agonie », confie un dirigeant. Un no man's land qu'il faut meubler. « Si l'on ne peut pas s'exprimer sur les chiffres, on peut, en revanche, communiquer sur la manière dont on va procéder pour négocier, en détaillant les accords de méthode ou le calendrier », estime Jean-Christophe Alquier.
Motiver les « survivants »
Autre impératif salutaire, mettre le cap sur l'avenir. « Même en période noire, une entreprise a des projets. Il est vital de garder le moral », déclare Guillaume Aper. Notamment pour les « survivants » qui doivent rester motivés. « A terme, la communication doit montrer l'exemplarité de l'entreprise à trouver des solutions pour recréer des emplois, en défendant un bassin de vie avec les collectivités locales. Elle peut aussi dévoiler la réussite d'anciens et démontrer, ainsi, qu'il y a une vie après l'entreprise. Cela déculpabilise ceux qui restent et le traumatisme est moindre », explique Jean-Claude Delgènes.
C'est un travail de longue haleine et de tous les instants. « Il faut, régulièrement, des relais de communication sur le terrain pour dissiper les inquiétudes en comprenant leur nature exacte », souligne Guillaume Aper. Quitte à former les managers pour « ne jamais les laisser sans message, note Xavier Tedeschi. Car s'ils se murent dans le silence, les salariés se tournent vers les syndicats ou vers l'extérieur, et la direction perd la main. » Et un DRH de résumer :« Le maître mot est de rassurer, de donner du sens et de la visibilité pour expliquer comment on voit l'avenir ».
Source Les Echos par Laurance N'kaoua

24/03/2015

Solumix conçoit une poudre isolante multi-usage

Fondée sur un brevet d’Air liquide, la poudre isolante multi-usage de Solumix a été mise au point dans les usines de l’industriel, en partenariat avec le laboratoire SPCTS de Limoges (Haute-Vienne). Sa formulation et son process, qui s’apparentent à la synthèse hydrothermale, phénomène observé lors de la cristallisation naturelle des minéraux, sont à l’origine de sa structure isolante autoporteuse, de sa forte adhérence à la brique et de sa résistance à la compression. "Solumix est léger, ininflammable et
respirant.
L’opportunité
Solumix répond à la réglementation thermique RT 2012. Ne dégageant ni fumée ni gaz toxique, il résiste au feu, en accord avec les normes Euroclasses 2013.
Des débouchés sont possibles dans de multiples applications, notamment pour de nouvelles solutions de construction tout en un comme élément porteur isolant et de décoration", précise le cogérant Richard Gaignon.
Après deux ans de développement, il a créé en novembre 2013 avec Christophe Chaput, ingénieur céramiste comme lui, son entreprise au Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne). Ils ont recruté en janvier un jeune diplômé de l’École nationale supérieure de céramique industrielle, chargé de la R&D, puis un ingénieur confirmé. Une levée de fonds de 600 000 euros doit permettre d’installer une ligne pilote en mai. Sont entrés au capital Aliad, un fonds d’investissement d’Air liquide, Grand Sud Ouest, filiale du Crédit agricole, Céric Technologies et le holding Orion Industrie des deux associés, qui détiennent 20% du capital. "Nous allons fabriquer des produits de démonstration en utilisant le bois, le métal et la brique. Une fois les certifications obtenues, nous vendrons la poudre aux fabricants de matériaux de construction qui l’intégreront à leur ligne de production, et nous fabriquerons aussi des produits façonnés avec des formes spéciales." L’ambition de Solumix dans cinq ans : 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et un effectif de 15 à 20 salariés.
Source L'Usine Nouvelle par Corinne Mérigaud

23/03/2015

Wienerberger relance la brique monomur

Acteur de la terre cuite, avec ses briques de structure, de parement et les tuiles, Wienerberger se développe en innovant sur son cœur de métier.
Le groupe autrichien qui réalise un CA de 2,5 milliards d’€ en Europe (30 pays, 230 sites industriels et 13 500 employés) cible aujourd’hui son cœur de métier avec des extensions de gammes en toiture (dont le sarking) et en maçonnerie.
« Depuis 2004, le groupe a terminé de croître avec des acquisitions externes et doit donc raisonner en termes de solutions globales » indique Francis Lagier, qui dirige Wienerberger SAS (11 sites industriels, 900 collaborateurs en France pour un CA de 186 M€).
Malgré une conjoncture difficile pour l’ensemble de la filière terre cuite (- 8 % pour la brique en 2013 vs 2012, - 3 % pour les tuiles et -7 % pour les briques de parements), la profession ne cesse d’améliorer ses produits sur le plan technique et/ou esthétique.
Technologie Dryfix
Le fabricant a ainsi cherché des solutions innovantes (on se souvient de la maçonnerie roulée pour les briques de structure) et a mis au point la technologie Dryfix* en 2012, afin de réduire les temps de mise en œuvre de ses produits de l’ordre de 20 %.
En travaillant sur le nombre des alvéoles des briques, l’industriel a également amélioré leurs performances thermiques conformes à la RT 2012. La brique de structure s’est d’ailleurs imposée dans la construction de maisons individuelles puisqu’elle représente déjà 43 % des parts de marché en 2012 contre 31 % en 2009. Les blocs béton et le bois (10 %) se partagent les 57 % restants.
Chez Wienerberger, elle se décline en trois types de gammes pour la maison individuelle avec la GF R20 en entrée de gamme (en concurrence avec les blocs béton), Homebric (milieu de gamme) et Climamurs (haut de gamme).
Le renouveau du monomur
C’est notament sur ce produit de maçonnerie que le groupe investit ses efforts de R&D. Mis au point en Autriche, ce nouveau monomur Porotherm démarre sa commercialisation en France. Il se présente sous la forme d’une brique rectifiée avec des alvéoles élargies recevant de la laine de roche.
Destiné aux maisons individuelles haut de gamme, il ne nécessite aucun doublage d’isolant supplémentaire grâce à ses bonnes performances thermiques (R de 3,85 m2.K/W pour la brique en 30 cm d’épaisseur à 5,44 m2.K/W pour 42 cm d’épaisseur).
Poids léger et performance thermique
A noter également son poids léger (par rapport au monomur terre cuite classique) puisqu’il ne pèse que 12,1 kg pour l’épaisseur 30 cm ( et 17 kg pour l’épaisseur 42,5 cm). En cas de succès rapide, le produit pourrait d’ailleurs être fabriqué dans les usines françaises dès 2015.
Selon Francis Lagier, il ne devrait pas excéder 4 à 5 % du marché de la maison individuelle (alors que le monomur terre cuite avait atteint 8 à 9 % de ce marché avant la nouvelle réglementation thermique).
Par ailleurs, ce produit fait encore l’objet de recherches quant à son remplissage et l’industriel réfléchit à d’autres pistes d’isolants (chanvre, fibres de bois…). Notons également un nouveau rouleau à cerces hélicoïdales dédié à la pose de cette brique afin de garantir une dépose régulière du mortier sur les briques… et sans effort.
Aléonard veut séduire les prescripteurs
Si la toiture offre de bonnes perspectives de chiffre d’affaires en 2014 (avec le lancement d’une solution en sarking pour la rénovation et d’une offre de tuiles plates Saint–Vincent 12 mm en format 16 x 27 cm de la tuilerie Aléonard), l’activité façade souffre de la perte de vitesse de la brique de parement.
Le fabricant transfère actuellement une partie de sa production (Terca) en un seul et même lieu à Fines, pour un investissement de 1,5 million d’euros. Il travaille sur les coloris en proposant des teintes modernes, gris, brun, noir…
L’industriel parie également sur ses bardeaux alvéolés double peau et simple peau (marque Argeton). Argelite, bardarge simple peau a même obtenu un avis technique, y compris en zone sismique, pour une pose sur supports verticaux en maçonnerie ou sur ossature bois ou métallique. Un matériau de parement, léger (31 kg /m2) qui devrait également séduire la prescription.
*la technologie Dryfix propose d’encoller les briques avec un double cordon horizontal de mousse polyuréthanne (sous avis technique), un produit distribué par une cartouche et actionné par un pistolet, facile à nettoyer.
Source : batirama.com / Fabienne Leroy

22/03/2015

Bpifrance Excellence reconnaît la capacité d'innovation de Ceric Technologies pour la 3ème année consécutive

Pour la troisième année consécutive, CERIC fait partie de la communauté d’entreprises choisies par Bpifrance Excellence pour représenter les secteurs de croissance.
Bpifrance Excellence est un cercle select réservé à 2 000 PME Françaises connues et reconnues pour leur capacité en termes d'innovation.
C'est clairement un signe fort, un encouragement des pouvoirs publics et une reconnaissance des savoir-faire, des compétences et des capacités en termes d'innovation dans différents domaines tels que la Thermique (cellule de séchage mobile), la Mécanique (groupe d’étirage Demeter ), l'Informatique Industrielle (Diapason), sans oublier la Céramique, pilier et cœur de l'entreprise CERIC.

Source Facebook CERIC

21/03/2015

Sondages archéologiques à la «Tuilerie» de Saint-Lys

Au lieu-dit La Tuilerie, à la sortie de Saint-Lys, des sondages archéologiques sont réalisés actuellement par l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives). Les archéologues, parmi lesquels un Saint-Lysien, Éric Tranier, ont, depuis le 2 mars, exploré le sous-sol sur 7 % de l'emprise d'un futur lotissement, comme le stipule l'arrêté préfectoral. La dénomination de ce lieu-dit provient d'une ancienne tuilerie en lieu et place du bâtiment de la ferme et du hangar, visible depuis la route (voir encadré). «On sait qu'il y avait un four pour cuire les tuiles en 1832 que la Tuilerie s'appelait «La tuilerie» de Bazaillac puis du Gazaillac. La zone d'excavation de l'argile est visible. Ils travaillaient en circuit court» a expliqué Eric Tranier aux agents du pôle culturel et à M. Andrau, adjoint au maire, venus «visiter» les 30 premiers sondages réalisés.
L'archéologue Éric Tranier, accompagné d'un collaborateur de l'Inrap, tentent de faire parler la terre saint-lysienne. «Pour l'heure, nous n'avons trouvé qu'un foyer de galets du néolithique mais nous sommes contraints d'arrêter les sondages à cause de la pluviométrie ; Il y a beaucoup trop d'eau sur le terrain. Nous poursuivrons les sondages quand les conditions seront plus praticables» a averti M. Tranier.
Rappelons que la fondation de Saint-Lys est liée à la Grange d'Eaubelle qui fut, à partir du XIIe siècle, le centre des vastes terres que les religieux cisterciens de l'abbaye de Gimont, dans le Gers, possédaient à Saint-Lys. De plus, la forêt de la Bouconne s'étendait auparavant jusqu'aux portes de la bastide.
Depuis 2001 en France, l'archéologie préventive permet de «sauvegarder par l'étude» les archives du sol. Bien avant que des travaux de construction ou d'aménagement ne commencent, et pour éviter qu'ils soient interrompus, on tente de savoir si le terrain renferme des traces d'occupations humaines. Quand l'opération sera terminée, le rapport de de l'Inrap sera remis au préfet de région qui en donnera connaissance à l'aménageur du lotissement et qui, selon les cas, délivrera alors l'autorisation de travaux. Ce diagnostic permet d'en savoir plus sur la vie des premiers Saint-Lysiens…
La tuilerie de 1776 à 1852
Dans les archives municipales, sur la carte de Cassini (première carte générale et particulière du royaume de France), publiée en 1776, est mentionné le lieu-dit «La Tuilerie» indiqué à son emplacement actuel, en rive gauche du ruisseau Gazailla. Sur le cadastre de 1797, on relève une tuilerie, logement pour le tuilier et jardin avec un pré au Bazaillac ( en fait Gazailla). En 1832, sur l'atlas cadastral, le bâtiment de la Tuilerie est figuré sur la parcelle n° 59. Un petit bâtiment annexe est visible sur la parcelle voisine n° 58. En 1833, on apprend que ces deux parcelles appartiennent à Jean-François Dassan, juge de paix à Saint-Lys. Le plan du «Chemin de grande communication de Nailloux à l'isle-Jourdain» daté du 2 septembre 1842 fait apparaître la «Briqueterie de Bazaillac». Enfin, on sait que des terrains communaux ont été vendus à des particuliers en 1851 et 1852 dont celui concernant un lot près de la briqueterie.
La Dépêche du Midi

20/03/2015

Allemagne : la consommation de ciment augmente

En Allemagne, la German Cement Works Association (VDZ) rapporte une augmentation de +2,2% de la consommation de ciment en 2014 à 27,1 M de tonnes.

Une progression à mettre sur les conditions climatiques clémentes au premier trimestre 2014 et à la croissance du marché du logement, précise Gerhard Hirth, président de VDZ qui souligne également un accroissement des parts de marché des cimentiers grâce aux avantages offerts pour la construction de bâtiments de grande hauteur en béton.
Selon les statistiques, en 2014, les importations de ciment s'élèvent seulement à 1,2 M de tonnes en Allemagne (soit 4% de la demande). Les exportations atteignent quant à elles 6,2 M de tonnes de ciment et de clinker.
En 2015, VDZ s'attend à la poursuite de la croissance dans le secteur du ciment en raison d'une dynamique économique forte et de la demande continue de nouveaux logements. Elle prévoit 1% de croissance à 27,3 M t au cours de l'année.

Source Construction Cayola

Groupe Samse : bonne résistance de l’activité en 2014

Dans un environnement compliqué, le groupe Samse affiche une bonne résistance de son activité avec un CA de 1 195,6 M€ en 2014, en croissance de 2,7 % à périmètre courant et en léger repli de 1 % à périmètre comparable.

Le CA de l'activité Négoce s’élève à 963,4 M€, enregistrant une hausse de 0,8 %. À périmètre comparable (retraitement notamment de l’acquisition de la société Co Di Plast en avril 2014 et du rachat de huit agences situées sur la façade Atlantique en juin 2014), l’activité Négoce affiche une quasi stabilité (- 0,4 %).
Le chiffre d'affaires de l'activité Bricolage s'établit à 232,3 M€, en augmentation de 11,5 % (-3,8 % à périmètre comparable). Cette progression est due à l’ouverture d’un nouveau magasin l’Entrepôt du Bricolage à Aubenas (07) en février 2014 et la prise de contrôle exclusif de DEDB (5 magasins précédemment détenus en partenariat avec Mr. Bricolage) en mars 2014.

Source Construction Cayola

19/03/2015

Quelles leçons tirer des crises ? - 3 questions à Hervé GASTINEL, Président de TERREAL

Dans le bilan sur les principaux indicateurs économiques et financiers publié par la Banque de France en juillet 2014, il apparait qu’après une baisse de 0,4% du PIB de la zone euro en 2013, les perspectives de croissance sont toujours très fragiles. En effet, après une hausse de 0,9% du PIB de la zone euro au premier trimestre 2014, les estimations tablent sur des hausses de 0,3% et 0,4 % du PIB de la zone euro respectivement au troisième trimestre et au quatrième trimestre 2014. Le choc de la crise des subprimes venue des Etats-Unis en 2007 a profondément affecté la zone euro en prenant une double dimension, à la fois crise bancaire et crise des dettes souveraines.

Si la zone euro s’est montrée particulièrement vulnérable, la phase de profonde instabilité consécutive à la crise des subprimes a profondément secoué l’économie mondiale dans son ensemble et a donné lieu à un déferlement d’analyses pour en tirer les leçons.

Par Institut de l'entreprise

18/03/2015

Reprise des visites à la tuilerie Aléonard

Organisées par la mairie de Pontigny, les visites guidées gratuites de la tuilerie Aléonard-Pontigny reprendront le 26 mars prochain.
D'une durée allant d'une heure à 1 h 30, elles permettent de savoir comment, à partir des mélanges d'argiles exploités dans le secteur, se fabrique la fameuse tuile plate de Bourgogne destinée aussi bien aux monuments historiques qu'aux particuliers.
Au programme, historique, préparation des argiles, découverte de la chaîne de fabrication automatisée et de la cuisson avec vérification manuelle de chaque tuile sortie du four et de l'atelier artisanal de fabrication d'accessoires.
Quatre dates sont prévues, les jeudis 12 mars, 25 juin, 24 septembre et 10 décembre. Le rendez-vous pour chacune est fixé à 14 heures à la tuilerie. Les inscriptions sont prises à la mairie de Pontigny et le nombre de personnes par visite est limité à quinze. Accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Stationnement sur le parking de la tuilerie.
Prévoir des chaussures adaptées ; un gilet fluo est obligatoire. Visites gratuites.
Infos. Inscriptions à la mairie de Pontigny. Tél. : 03.86.47.42.87.

Source Lyonne 

17/03/2015

Terreal: du fumier pour cuire les tuiles

Du fumier et du lisier pour produire du biogaz et cuire les tuiles de l’usine Terreal. Voilà le projet qui est à l’étude à Roumazières-Loubert. C’est la société Idex qui est chargée de le mener à son terme, en partenariat avec les agriculteurs locaux. L’objectif pour Terreal, c’est de réduire sa consommation de gaz "de 10, 20, 30 ou 40 %", note Benoît Bonnet, chargé de projet, qui précise que "tout ça n’est pas encore complètement calé".
Car le projet n’en est qu’à ses prémices. L’étude de faisabilité, réalisée en 2011, a révélé une forte disponibilité dans le secteur en matières organiques issues du milieu agricole. Mais les démarches vont encore être longues avant que le projet n’aboutisse. Pour l’heure, Idex consulte les agriculteurs. "Nous sommes dans une phase d’échanges qui va durer assez longtemps, remarque Benoît Bonnet. Il faut que le territoire s’imprègne du projet et que le projet s’imprègne du territoire."
Il faudra ensuite réaliser les études d’impacts environnementales, demander l’autorisation d’exploiter et le permis de construire, organiser l’enquête publique… Difficile, aujourd’hui, de donner une date précise, mais "l’objectif est de débuter la construction en 2017 ou 2018", poursuit Benoît Bonnet, qui ne peut pas non plus indiquer exactement où l’unité de méthanisation prendra place. "Elle pourrait être installée sur le site de Terreal, sur une surface réaménagée de la carrière. Mais est-ce que c’est le bon endroit? Les études nous le diront. Il y aura aussi toute une phase de concertation avec les riverains."
20 millions d’euros "au bas mot"
Cette unité de méthanisation coûterait "au bas mot" 20 millions d’euros, financés en partie par les agriculteurs partenaires, réunis au sein d’un groupement. "Terreal ne ferme pas non plus la porte", signale Benoît Bonnet, qui reconnaît que "les projets de méthanisation sont complexes à réaliser. Ils nécessitent l’intervention de beaucoup d’acteurs. Ils doivent être acceptés par l’environnement…"
Côté chiffres encore, le projet prévoit 80 000 tonnes de matières entrantes par an pour produire 50 000 MWh chaque année; 70 000 tonnes de digestat devraient également sortir de l’unité pour être redéposées sur les terres des agriculteurs partenaires. Cinq à dix emplois permanents seraient par ailleurs créés. "Ce n’est pas un projet anecdotique, conclut Benoît Bonnet. Ce n’est pas juste histoire de donner une belle image à l’usine de Terreal." Bien que cuites avec une énergie plus verte, les tuiles y seront toujours rouges.
Source La Charente Libre par Julie PASQUIER

16/03/2015

Wienerberger Brick Awards 2016 : appel à candidatures

Wienerberger Brick Award est un concours international qui se déroule tous les deux ans qui consacre l'architecture moderne en terre cuite, récompensant l'exceptionnelle diversité et les qualités de ce matériau ancestral. Après le succès de l'édition des Brick Award 2014, Wienerberger confirme l'ouverture des candidatures pour l'édition 2016, avec dépôt de dossier pour le 31 mars 2015.
Afin de recenser et présenter les plus beaux exemples d'architecture, Wienerberger fait appel à candidature afin de proposer les plus belles réalisations en terre cuite nationales et internationales pour cette nouvelle édition. Un panel de journalistes et de critiques en architecture sélectionnera 50 projets qui seront d'abord nominés. Ensuite, un jury international d'architectes élira les lauréats dans chaque catégorie, dont la catégorie Rénovation/Réaffectation.
Cette fois, ce jury sera constitué de Laura Andreini (Archea Associati, Italie), Johan Anrys (51N4E, Belgique), Matija Bevk (bevk perovic arhitekti, Slovénie), Edouard François (Maison Edouard François, France) et Alfred Munkenbeck (Munkenbeck + Partners, Royaume-Uni).
Source Batijournal

15/03/2015

Tecauma obtient la certification ISO 9001

En janvier 2015, Tecauma a obtenu la certification de son système qualité selon le référentiel ISO 9001, qui distingue le système de management de la qualité mis en place au sein de la société. «Cette certification récompense la dynamique qualité qui est historiquement présente dans notre entreprise. Il nous tient à coeur de maintenir les bonnes pratiques en place et d’en développer de nouvelles afin de garantir continuellement un produit et un service de qualité à nos clients.» précise Philippe Breillac, président de Tecauma.
Chiffre d’affaires en hausse et projets à l’export
Tecauma termine l’année 2014 avec un chiffre d’affaires de 9,7 millions d’euros, en augmentation de 12,5% par rapport à 2013 (8,6 millions d’euros). 33% de ce chiffre d’affaires est réalisé à l’export, notamment en Algérie, où Tecauma est un fournisseur reconnu d’équipements de manutention des briques (photo). Tecauma poursuit aussi des démarches de développement eu Europe sur le marché de la menuiserie industrielle, avec notamment ses systèmes de stockage automatique Tec’up.

Source L'industrie céramique et verrière

Partenariat TECAUMA et CERIC Technologies : la qualité de service avant tout !

Les sociétés TECAUMA et CERIC Technologies ont une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite. Elles travaillent en partenariat pour garantir à leurs clients la meilleure qualité de service.
CERIC Technologies installe régulièrement des usines de briqueterie clefs en main, notamment au Maghreb, en y intégrant des équipements de TECAUMA (paquettiseurs de briques...).
Les deux partenaires ont récemment équipé la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras, située à 100km au Sud-Est d'Annaba (Algérie). Elle dispose d'une ligne de production de briques creuses 8 trous (10x20x30cm) et de briques 12 trous (15x20x30cm), d'une capacité de 160 000 tonnes/an, soit 490 tonnes/jour. Cette unité est équipée depuis 2013 d'un séchoir rapide et d'un four CASING (CERIC Technologies) garantissant un séchage et une cuisson adaptés. L'usine est également équipée d'un paquettiseur de briques TECAUMA qui réalise des paquets de briques cerclés horizontalement et verticalement, avec des trous au centre pour la manutention par chariot élévateur. Les dimensions des paquets de briques permettent d'optimiser le chargement sur les camions.

Source Tecauma

14/03/2015

À Landerneau, la briqueterie dévoile ses trésors

Photo: L'intérieur de l'un des deux fours tunnels où l'on cuisait les briques creuses toutes estampillées Grande Briqueterie de Landerneau.
Vestige de l'histoire industrielle, l'ancienne briqueterie, fermée en 1968, est en phase de consolidation. Ce site, situé sur le futur sentier piéton reliant Landerneau à la Roche-Maurice, sera mis en valeur.
L'histoire
Quelle surprise ! Lorsque les travaux de sécurisation du site de l'ancienne briqueterie ont commencé, personne n'aurait pu imaginer le trésor qui dormait sous des monticules de terre et de végétation. Car la grande briqueterie de Landerneau, empreinte d'un fleuron de l'industrie locale, a conservé des murs et des fours en très bon état.
Aujourd'hui, ce lieu des berges de l'Élorn fait l'objet d'une attention particulière puisqu'il se situe sur le futur sentier de randonnée reliant La Roche-Maurice à la Forest-Landerneau, sentier retenu dans les contrats de territoire signé entre la communauté de communes et le Département.
C'est à cet emplacement qu'en 1845 la Société linière du Finistère, première filature bretonne, employait 2 000 salariés.
À l'heure de sa fermeture, en 1894, la grande briqueterie s'implante en lieu et place et conserve une partie des installations « notamment un bâtiment qui abritait les fours de cuisson des briques, mais aussi un four tunnel de type Hoffmann, d'une trentaine de mètres de longueur, unique exemplaire conservé en Bretagne. Ce dernier permettait de réduire les temps de cuisson, explique Marie-Pierre Cariou, responsable du patrimoine de la ville. La chaux nécessaire à la fabrication arrivait des fours du site industriel de Saint-Urbain. Trois jours de cuisson, trois semaines de séchage, et les briques cuites au bois et terminées au charbon étaient prêtes pour être acheminées vers la gare ».
C'est ainsi que, durant de longues années, 120 employés sortaient entre 800 et 1 000 tonnes de briques par mois afin d'alimenter les chantiers de la région.
La première opération, très délicate, de démolition et déblaiement (30 200 € à la charge de la ville) vient de s'achever.
Les importants volumes de végétation enlevés, « un second chantier lié à la consolidation des murs va être lancé afin de sécuriser le lieu », confie Patrick Leclerc, le maire et président de la communauté de communes de Landerneau-Daoulas. En visitant le chantier, il explique que « les bâtiments devront être dotés de plusieurs panneaux d'interprétation afin de donner une valeur historique et patrimoniale à ce site industriel ».
La visite offre une plongée dans le passé de cet ancien bâtiment de 1 200 m2, érigé sur trois étages. À n'en pas douter le lieu sera un véritable moteur touristique sur le sentier de randonnée.
Source Ouest France par Aude KERDRAON.

13/03/2015

ETEX- À La Chapelle-Saint-Luc, Siniat (ex-Lafarge plâtres), 29 salariés, ferme définitivement ses portes

L’entreprise Siniat (ex-Lafarge plâtres), basée à La Chapelle-Saint-Luc et qui emploie encore 29 personnes, fermera définitivement début mai.
L’usine qui emploie 26 personnes en CDI et 3 en CDD fermera définitivement au printemps
Triste nouvelle sur le front de l’emploi et encore plus sur celui du bâtiment, en crise depuis plusieurs mois déjà. Siniat, plus connue sous l’ancien nom Lafarge plâtres, fermera définitivement ses portes en mai prochain. L’entreprise de fabrication d’isolants pour le bâtiment, basée à La Chapelle-Saint-Luc, emploie actuellement 26 personnes en CDI et 3 en CDD.
Cette nouvelle fait suite à l’annonce, en novembre 2014, de la suppression de plus de 200 postes en France sur les 1 275 que compte l’entreprise qui avait été rachetée, en novembre 2011, par le groupe belge Etex.

Source L'Est éclair

Tizi-Ouzou- briqueterie de Fréha : Signature de quatre conventions de formation professionnelle

Quatre conventions ont été signées, dans la matinée du 02 Mars, jour de rentrée de la session de fevrier,entre la Direction de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP) de la wilaya de Tizi-Ouzou et les différents organismes et entreprises économiques étatiques et privés.
Les quatre conventions signées ont été entre la briqueterie de Fréha et le CFPA Khodja Khaled de Boukhalfa (Tizi-Ouzou), où 200 ouvriers de cette entreprise bénéficieront d’une formation dans ce centre ; entre l’hypermarché Errahma et l’INSFP de Tizi-Ouzou pour une vingtaine d’employés ; entre la SAA et le CFPA Kerrad Rachid pour une formation d’une centaine d’employés de cet organisme d’assurances et enfin entre l’entreprise de confection Numédia et le CFPA Kerrad Rachid concernant une centaines d’employés. Cette cérémonie de signature de ces conventions s’est déroulée en présence du SG de la wilaya représentant le wali, du représentant de l’APW, des autorités locales, du P/APC de Tizi-Ouzou, des directeurs des CFPA de la wilaya, du personnel administratif et pédagogique des CFPA invités, entre autres. Au cours de son allocution d’ouverture officielle de la rentrée professionnelle de février 2015, le DFP, M. Arab Abdenacer, dira : « La formation est indispensable pour tout jeune. C’est une nécessité et pour sa vie sociale et professionnelle et pour la nation. Il contribuera au développement du pays et de sa région ». Les inscriptions se sont poursuivies jusqu’à la dernière semaine de février et « le développement de la formation par apprentissage devrait atteindre 70 % de l’offre globale. La DFEP présente une offre de 9 061 postes de formation diplômante (3 000 en formation résidentielle et 6 061 en formation apprentissage), et 2 015 postes en formation qualifiante, dont 950 en formation qualifiante et 1 065 postes en formation pour la femme au foyer. Le total des stagiaires (toutes branches confondues) est de 23 914 pour cette rentrée professionnelle », a-t-il annoncé. Le DFP n’a pas omis d’avancer la prochaine ouverture d’annexes de spécialités à Redjaouna et à Boudjima, tout en rappelant l’ouverture de l’INSFP de Draâ Ben Khedda dédié aux arts et industries graphiques, dont la capacité d’accueil est de 400 postes et de 240 lits d’internat et la réouverture du CFPA féminin de Tala Allam pour la formation résidentielle (450 postes dont 120 en internat). Une tournée dans deux salles de classes a été effectuée par la délégation qui s’est rendue à la section « d’agents de saisie, dont le nombre avoisine la quarantaine, et celle des stagiaires du Multimédia dont le nombre est encore plus important que la section précédente. Ils ont déjà à leur actif la confection de cartes de visite, de calendriers, de films documentaires relatifs à la profession. On nous apprend que ces jeunes sont sollicités par les autres wilayas intéressées par leur savoir-faire. En matière de conventions déjà passées entre la DFP et les organismes économiques, il est à rappeler celles passées entre la direction des transmissions nationales (DNT) et la DAL de Tizi-Ouzou pour 120 employés, mais seulement 110 d’entre eux ont bénéficié de cette formation. Une autre convention a été passée avec l’ex-Cotitex de Draâ Ben Khedda, où pas moins de 500 bénéficiaires en profitent. La Direction des services agricoles (DSA) de Tizi-Ouzou a également fait bénéficier 150 porteurs de projets dans le domaine de l’agriculture. Enfin, la direction locale d’Algérie Télécom a placé 150 apprentis pour une formation pratique dans le domaine des télécommunications en vue de leur insertion sociale. Au total, la DFP a passé 14 conventions en 2014, ce qui porte le nombre à 62 conventions déjà signées, répondant ainsi aux attentes des jeunes. Ainsi, la formation professionnelle joue un rôle important dans le développement local et national. Les artisans et la main-d’œuvre qualifiée représentent le grand souci des autorités, qui ne lésinent pas sur les moyens pour renforcer cette formation et encourager les jeunes à acquérir un métier d’avenir.
Source La dépêche de Kabylie par Arous Touil

12/03/2015

ITE en droite ligne

Une ligne de production industrielle de panneaux destinés à la rénovation de façade par l'ITE a été inaugurée par Myral à Is-sur-Tille (21). Investissement : 4 d'euros » ; objectif : une croissance de plus de 20 % dans l'année.

Source Batijournal

POLOGNE : Les couvreurs peuvent enfin glisser

Cela se passe dans le sud de la Pologne, dans la charmante petite station de ski de Muszyna, non loin du site historique de Fakro, deuxième fabricant mondial de fenêtres de toit. Ils viennent du Royaume-Uni, de Belgique, d'Allemagne, de Slovaquie, de Hongrie, ou encore de Roumanie, de Lituanie, des Pays-Bas, de République tchèque, de Pologne et de France. Ils sont tous couvreurs, tous font du ski, du snowboard ou de la luge, et tous viennent participer à un événement original organisé pour la 5e fois par ledit fabricant : l'IFD Fakro Winter Olympics, à savoir, une compétition conviviale de ski et de luge, mais qui se veut aussi un forum de discussions et d'échanges d'expériences entre couvreurs européens. Une réussite sur ce plan comme sur celui de la compétition lors de laquelle Slovaques, Roumains, Allemands et Polonais se sont particulièrement distingués.

Source Batijournal

11/03/2015

Des murs inclinés parés de briques

Photo: Pose par collage renforcée par une multiplication d’attaches pour les briques ornant ces pignons.
Pour contourner un prospect afin d’offrir un maximum de surface à leur projet, l’agence lilloise Face B a conçu, à Nanterre, un immeuble de bureaux dont les façades revêtues de briques s’inclinent à partir du niveau R+1.
Le bâtiment, qui réunit des bureaux et une pépinière d’entreprises sur 18 000 m2, s’apparente à un monolithe habillé de briques. Son plan est cependant tridenté à partir du niveau R+2, où il ménage des creux en façade Nord-Ouest pour apporter de la lumière au cœur de patios intérieurs. Curieusement, les trois pignons caractérisant les niveaux R+2 à R+5 présentent une inclinaison d’autant plus repérable que les murs sont aveugles. Un parti pris assumé par le tandem composé de Camille Mourier et de Germain Pluvinage, qui livre là sa première commande pour le compte de BNP Paribas Immobilier. « Pour obtenir un mur vertical sans enfreindre les règles d’urbanisme, il aurait fallu observer un retrait assez important par rapport à la ligne de parcelle, et donc perdre des mètres carrés, explique Germain Pluvinage. Le prospect autorisant les premiers jours jusqu’à R+1, nous en avons profité pour installer au RDC et au premier niveau la pépinière d’entreprise. » A partir du R+2, les pignons offrent en revanche un angle rentrant de 12 % par rapport à la verticale.
Fixer et protéger
Toute la question était d’habiller ces pans de murs biseautés. « Nous souhaitions marquer la continuité avec le parement en brique de l’immeuble. Compte tenu des désordres potentiellement induits par les questions d’étanchéité, il fallait employer une brique dense, très peu poreuse et non sujette aux efflorescences. Le choix s’est porté sur une brique noire ayant subi deux cuissons, collée avec un joint mince de 6 mm », résume le jeune architecte. La réflexion menée ensuite avec l’entreprise Byn a porté sur le système de fixation au support – un mur porteur en béton armé. Pour garantir la cohésion des briques, on a multiplié les organes de support en acier inoxydable et les attaches réparties sur la surface de l’ouvrage. Le parement repose ainsi sur des « rails » et est maintenu par des équerres disposées tous les 4 lits à la verticale et tous les 2 à l’horizontale. La pose de chaque équerre a fait l’objet d’une reprise d’étanchéité, et, dans la zone d’inclinaison du pignon, une discrète couvertine en aluminium anodisé permet de prévenir la pénétration de l’eau de pluie. Un habillage qui totalise 540 m2 de maçonnerie de briques de terre cuite.
Source Le moniteur par Félicie Geslin

10/03/2015

Bellus’: l'ardoise céramique aux multiples superlatifs de Wienerberger/Koramic

Avec Bellus, Wienerberger présentera à Batibouw l'ardoise céramique la plus légère et la plus fine disponible pour l'instant sur le marché: le produit Koramic idéal pour remplacer d'anciennes ardoises et tuiles. Mais ces ardoises céramiques offrent également une plus-value indéniable en nouvelle construction. Grâce à leur ligne contemporaine élancée et aux accessoires assortis, les toits revêtus d'ardoises céramiques Bellus arborent un look extrêmement épuré et contemporain. En outre, Bellus satisfait aux exigences strictes de l'écolabel natureplus. Wienerberger est d'ailleurs le seul producteur en Belgique à s'être vu décerner ce certificat environnemental pour des matériaux de couverture.
Légère, idéale en rénovation
Grâce à sa légèreté, l'ardoise céramique Bellus s'avère idéale en rénovation. En effet, pas besoin de renforcer la structure du toit si vous souhaitez remplacer d'anciennes tuiles ou ardoises.
Contemporaine
La forme de Bellus se prête parfaitement à la nouvelle construction contemporaine ou en rénovation. Grâce au pureau fin et à la largeur adaptée de la faîtière, le toit parachevé avec les ardoises céramiques Bellus de Koramic semble simplement se prolonger. Les accessoires céramiques garantissent une finition et des détails sobres, qui renforcent l'architecture contemporaine.
Efficace
La faîtière est disponible en deux angles d'ouverture, appropriés pour des pentes de toit de 27° à 50°. Les éléments de rive correspondent parfaitement.
Inaltérable
L'ardoise céramique Bellus est inaltérable grâce au processus d'engobage par lequel une fine couche d'engobe mate est fixée par cuisson dans l'argile. Ce qui se traduit par un résultat esthétiquement beaucoup plus durable qu'une finition par coating.
Economique
Bellus a été dotée d'un talon d'accrochage continu. De telle sorte que toutes les ardoises céramiques ne doivent pas être fixées, ce qui garantit une pose aisée et plus rapide.
Ecologique
L'ardoise céramique Bellus est produite localement à l'aide de matières premières naturelles locales et recyclables. Les transports restent donc limités à un minimum. Bellus obtient dès lors d'excellents scores au niveau de l'analyse du cycle de vie. Comme le confirme l'écolabel extrêmement strict natureplus.

Source : Le journal de l'architecte

09/03/2015

TERREAL met de la couleur à la Défense en habillant de terre cuite la Résidence Ancre

TERREAL, spécialiste de la façade rapportée en terre cuite, démontre une nouvelle fois ses compétences à travers la rénovation des façades de la Résidence Ancre située à Courbevoie.
Grâce à la luminosité de la terre cuite de son bardage Zéphir®, les 90 logements sociaux de cet immeuble offrent désormais une note colorée à la fameuse Place des Saisons, en marge du quartier de la Défense.
Un îlot en terre cuite ultra isolante au milieu d’un océan de verre bleuté 

Dans le cadre de la rénovation de la Résidence Ancre à Courbevoie, le bailleur social a émis le souhait de mettre en œuvre une isolation par l’extérieur. Pour répondre à cette demande, l’architecte en charge du projet de réhabilitation recherchait un produit de qualité pouvant à la fois protéger et assurer une pérennité optimale aux façades de l’immeuble, principalement celles exposées à la pollution.

Son choix s’est ainsi porté sur le Zéphir® de TERREAL, un système économique de bardage rapporté en terre cuite (dimension 30 x 60 cm) posé sur une isolation thermique de 15 cm en laine de roche.
Soulignant simplement l’allège du premier étage des façades piétonnières — le reste étant traité en ITE sous un enduit très clair — le bardage recouvre l’intégralité des deux façades côté rue, soit celles les plus exposées aux impuretés de la ville.

La richesse des couleurs de la terre cuite exposée au grand jour 

La pose horizontale du bardage Zéphir® de TERREAL décuple l’architecture du bâtiment est et crée une illusion longitudinale. Couplé à un dégradé de quatre nuances de terre cuite (rouge, rouge-orangé, violine et champagne) et à de légères touches de brillance suscitées par les bardeaux émaillés blancs, l’effet d’optique apporte une harmonie de teintes chaudes et cuivrées en rupture totale avec l’environnement froid des tours de la Défense.

Alexandre Levandowsky, architecte en charge du projet de la rénovation de la Résidence Ancre, souligne : « Nous avons pu convaincre le maître d’ouvrage de faire ce choix plus onéreux à l’investissement initial, avec l’argument qu’il s’avérera plus avantageux en coût global du fait de son incomparable pérennité.
Cette intervention se démarque de ce qui a été fait pour la rénovation d’autres ensembles de logements sociaux du secteur. »

Fiche d’identité réalisation

  • Programme : Rénovation de la Résidence Ancre à Courbevoie  
  • Maître d’ouvrage : OPH Courbevoie Habitat 
  • Maîtrise d’œuvre : Atelier Levandowsky, Architectes.  
  • Date de livraison : 2014 
  • Entreprise Générale : GCEB – Saint-Germain-lès-Corbeil 
  • Matériaux TERREAL mis en œuvre : 3 100 m² de bardage Zéphir® rouge, rouge orangé, violine, champagne et émaillé blanc // photos : ©Olivier Brunet – Terreal

Source Wellcom

08/03/2015

Russie: CERIC rencontre les producteurs au salon CERAMATECH 2015

La 16ème édition du salon des matériaux de construction OCM a eu lieu à Moscou du 27 au 30 janvier 2015. Pour la deuxième année consécutive, CERAMATECH est l’espace dédié aux équipementiers des produits de constructions en Terre Cuite.
De nombreux fournisseurs, membres de l’ECTS ( European Ceramic Technology Suppliers), dont CERIC  y étaient présents.
OCM est désormais un rendez-vous incontournable pour les producteurs de Biélorussie, d’Ukraine ou de Russie.
Certains des clients de CERIC y exposaient leurs produits, à l’instar de l’usine de Byakovo, mise en route en 1995 et dont la production a été récemment augmentée de 35 % (https://www.youtube.com/watch?v=BdoB33ebfw0).
Ces producteurs sont venus  rencontrer CERIC  pour échanger sur de nouveaux projets ou des améliorations de leurs procédés, de leur consommation ou de la qualité de leurs produits. L’étendue des services et des métiers de CERIC est propre à répondre à tous leurs besoins d’évolution.
CERIC propose des solutions rentables comme :

  • des systèmes d’automatisation des manutentions,
  • des régulations des procédés,
  • ou l’utilisation de biomasse dans les process séchage et cuisson.

Ce dernier point a d’ailleurs fait l’objet d’une présentation lors du symposium organisé le 28 janvier par l’ECTS et l'Association russe des fabricants de matériaux de mur en céramique (APKSM).

Source CERIC Facebook

LE BONHEUR AU TRAVAIL

Dans le marasme ambiant qui paralyse le monde du travail, certains chefs d'entreprise ont innové pour le bien-être de leurs salariés. Une démarche qui remet l'homme au centre de la production.
Qui, aujourd'hui, peut se vanter d'être heureux sur son lieu de travail ? Certainement pas les 31% de salariés "activement désengagés" – ceux qui ont une vision négative de leur entreprise et peuvent aller jusqu'à lutter contre les intérêts de cette dernière. Inspiré de l'armée, le modèle d'organisation du travail visant à contrôler l'ensemble des salariés en leur attribuant des tâches limitées a peu changé depuis la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, employeurs comme employés doivent s'accommoder d'un système archaïque qui ne correspond plus à personne : ni efficace, ni rentable. Toutefois, au milieu de l'apathie générale causée par ce dérèglement, certains refusent la fatalité et travaillent à l'entreprise du futur.
Métro, boulot, bingo
Que peuvent avoir en commun le ministère de la Sécurité sociale belge, le géant indien HCL et Chronoflex à Nantes, leader en France du dépannage de flexibles hydrauliques ? Toutes sont des entreprises "libérées". Leur principe : la suppression de toute hiérarchie intermédiaire doublée d'une autonomie totale des salariés à propos des décisions prises pour améliorer leur productivité. Par ailleurs, leurs leaders sont choisis par les salariés. Et cela marche : la croissance de ces sociétés est relancée de manière assez spectaculaire ; les bonus, augmentations et dividendes ne tardent pas à tomber. Martin Meissonnier filme les femmes et les hommes qui, malgré le pessimisme général, ont su sortir du cadre établi pour inventer de nouvelles formes d'organisation du travail. Une bouffée d'air frais bienvenue.

Source ARTE

07/03/2015

Le Qatar investit 12,5 milliards de dollars pour le logement

Afin de se tenir prêt à accueillir la Coupe du monde 2022 de football, et pour faire face à l’accroissement de sa population, le Qatar annonce un investissement de 12,5 milliards de dollars sur 7 ans consacré à la création de nouveaux logements.

Pour mémoire, le Qatar a déjà établi un plan de financement de 200 milliards de dollars pour construire les infrastructures nécessaires à l'accueil du Mondial. Un quart de cette enveloppe (45 milliards) a été dédié à la seule ville de Lusail qui doit accueillir 450 000 personnes ainsi que le stade choisi pour débuter et clôturer la compétition. A noter que « seuls » 3 milliards de dollars ont été dédiés à la construction des enceintes sportives.

Source Construction Cayola

06/03/2015

La construction-éco, un futur label en Tunisie

La Tunisie devrait connaître une autre transition, dans le secteur immobilier. Le passage à l’éco-construction a été le thème débattu lors d’une table ronde organisée le 4 février, au siège de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONNECT). C’est dans le cadre des 7èmes journées de l’éco-construction que cet événement s’est déroulé. Mais cette transition de la construction classique vers une construction écologique semble être un chemin semé d’embuches.
La communication
«L’éco-construction peine à s’imposer en Tunisie. Ce n’est pas un luxe, ce type de construction doit être un mode de vie», nous a affirmé Faouzi Ayadi, manager d’Invest Consulting et organisateur des 7èmes journées de l’éco-construction. Avant de poursuivre : «Pour promouvoir l’éco-construction, il faut, par le biais de la communication, changer les mentalités, créer une nouvelle dynamique économique et proposer de nouvelles représentations architecturales».
L’éco-construction est un mode de développement durable qui permet de diminuer les consommations d’énergie. L’éco-construction est également appelée “habitat écologique“ ou “construction bioclimatique“. Différents éléments contribuent à sa réalisation. Il s’agit notamment du recours à des matières premières et des matériaux spécifiques, de l’orientation même de la maison, d’une isolation performante et de l’utilisation d’énergies renouvelables.
Si certains ne souhaitent pas construire «éco» parce que les coûts sont onéreux, d’autres ne s’aventurent même pas à construire selon un modèle sur lequel ils n’ont pas assez d’informations. Selon Fahmi Chaabane, il s’agit plus clairement d’un manque de communication sur ce type de construction. «L’absence d’un cadre institutionnel pour sensibiliser les citoyens à l’importance de la construction-éco, le problème des taxes, le manque de main-d’œuvre, la lourdeur administrative et le manque de communication sur les spécificités des régions découragent les citoyens et les promoteurs immobiliers», a énuméré le président de la Chambre syndicale nationale des promotions immobilières en Tunisie, au sein de l’UTICA.
Du point de vue historique, le sud tunisien, notamment Jerba et Nefta, est plus écologique que le nord, estime Faouzi Ayadi.
La communication est indispensable pour coordonner les projets d’immobilier écologique. A travers la communication média et non média, la création de comités ou d’organisations et le partage d’expertise avec des acteurs internationaux, la culture de construire écologique pourrait être admise par les citoyens. «La recherche scientifique est un élément important dans ce processus. Elle permettra d’avoir une idée sur la cartographie de la construction-éco en Tunisie, mais pour l’instant, elle servira les promoteurs immobiliers soucier de découvrir les conditions de sa réalisation selon une base de donnée géologique», a précisé Mohammed Seif Allah Snoussi, chef de la section des affaires générales et techniques à la direction centrale technique, au sein de l’Office national des mines.
La création d’une commission ou d’un observatoire réunissant tous les acteurs, dont les architectes, les ingénieurs, l’UTICA et les promoteurs immobiliers, pourrait également combler à ce vide communicationnel et permettre au citoyen l’accès à l’information.
«Nous devons adopter pour une approche participative et passer à l’action. Notre voisin le Maroc a dépassé le stade de la théorie et a entrepris des actions dans le domaine de l’éco-construction», préconise, pour sa part, Hajer Kacem Ben Amor, secrétaire générale adjointe de l’Ordre des architectes.
Droit ou devoir
Construire «éco» ne relève pas du «chic». Les conditions climatiques dans lesquelles vit l’être humain aujourd’hui n’encouragent plus à adopter le modèle classique et pourraient même transformer la culture écologique en un devoir incontournable.
Pour introduire les citoyens à une culture écologique, le Maroc a lancé le label «Mosquée verte», en 2014, pour inciter ces lieux de culte à réduire leur consommation d’électricité. D’autres pays favorisent également la construction écologique en utilisant de la brique de terre crue, du chanvre, du bois et de la paille. Tandis qu’en Allemagne, la doctrine de construire éco est apparue dès 1969.
«En Tunisie nous ne manquons pas de ressources, la brique à plâtre pourra par exemple être facilement introduite dans le marché tunisien. Sauf que la crise de confiance empêche le citoyen de penser à construire éco, car il n’y est pas habitué», nous a expliqué M. Ayadi. Les crises ne sont pas souvent les causes de l’abstention. La crise pétrolière et l'apparition du syndrome du bâtiment malade ont été, en effet, à l’origine de la construction de ce modèle économique, dans le monde, basé sur l’écologique. «Tant qu’il n’y a pas une économie de l’éco-construction, on ne pourra pas convaincre le consommateur», a ajouté Mohsen Fradi, promoteur immobilier.
L’éco-construction, qui respecte la nature, en matière de conception ou de produit, mais également de la gestion de l’immeuble demeure un phénomène récent en Tunisie. Cela n’empêche pas que le citoyen peine aussi à construire selon le modèle classique, car selon Ayadi, l’immobilier a également connu une hausse assez remarquable des prix avec un rythme de vente modeste.
«Il y a des obstacles psychologique, pour le consommateur désirant construire-éco, puisque c’est un champ en friche. Les citoyens ne sont pas habitués à utiliser des procédés écologiques, mais tellement la qualité de vie est meilleure, dès que l’expérience aboutit, les gens changeront certainement d’avis», espère Faouzi Ayadi.
Deux sœurs avaient construit, récemment, deux maisons limitrophes (classique et écologique) à Bizerte, actuellement en cours de finition. La différence est notamment constatée au niveau du prix et de la qualité des produits et par conséquent de vie. Une autre initiative a été également prise dans ce sens. Un quartier écologique a été conçu et réalisé dans la zone de La Soukra (Tunis), s’étalant sur environ 30 hectares. Ce projet 100% tunisien et 100% écologique sera présenté lors des prochaines journées, qui auront lieu le mardi 10 février.
Avant de devenir un devoir pour le monde entier, la construction écologique est d’abord, pour le Tunisien, un droit constitutionnel comme le souligne Faouzi Ayadi, car tout citoyen a le droit à un environnement sain et équilibré et à un climat sécurisé, comme le stipule l’article 45 de la Constitution. La communication sur ce type de construction s’avère aujourd’hui, plus que nécessaire.
Source Web Manager par Chaïmae Bouazzaoui

ALGERIE- Introduction de la formule "auto-construction" dans le nouveau programme quinquennal

Le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé mardi à Alger, l'introduction dans le nouveau programme quinquennal du secteur 2015-2019, d'une nouvelle formule de logement: l'auto-construction, à travers le lotissement de terrains.
Lors d'une réunion avec les directeurs de l'urbanisme, de l'ingénierie et de la construction, M. Tebboune a précisé que "cette nouvelle formule offre au citoyen l'opportunité de réaliser lui-même son propre logement après acquisition d'une parcelle de terrain et d'une aide financière de l'Etat, à condition de respecter le plan d'urbanisme".
Le lotissement de terrains touchera dans une première étape les wilayas du sud et des Hauts plateaux puis les wilayas du nord dans une seconde étape.
Selon les chiffres du ministère de l'Habitat, 1.098 sites, concernés par le parcellement des terres, ont été localisés, jusqu'à début février, dans 425 communes des Hauts plateaux et du sud.
La superficie globale de ces sites est de 6.699 hectares, permettant la distribution de 295.394 lots de terrains, indique des chiffres du ministère.
La réception des dossiers relatifs au lotissement de terrains a débuté il y a quelques mois dans certaines wilayas. Le nombre des dossiers déposés jusqu'au début de l'année en cours a atteint 146.756 dossiers dont 11.891 ont été traités.
Le ministère aspire à augmenter le nombre de parcelles de terrain destinées à l'auto-construction à près 400.000 à fin 2015, contre 295.000 parcelles actuellement.
M. Tebboune a appelé les Directeurs de l'urbanisme dans chaque wilaya à intensifier leurs efforts pour déterminer les terrains concernés par cette formule, estimant qu'il s'agissait là de "l'une des priorités du secteur en matière d'urbanisme".
Il a, en outre, préconisé d'accorder un intérêt particulier à l'aspect architectural lors de l'opération de lotissement de terrains de manière à s'assurer que les terrains morcelés peuvent accueillir des cités intégrées où les autorités publiques n'auront pas de difficultés à intervenir pour y construire les structures nécessaires (écoles, centres de santé, espaces publics, marchés, mosquées et autres).
"Nous ne voulons pas reproduire les bidonvilles et l'habitat précaire, mais plutôt construire des cités qui seront le cœur battant des villes futures, avec l'aide de l'Etat et des citoyens", a ajouté le ministre.

Source Radioalgérie

05/03/2015

Saint-Gobain annonce ses résultats

Saint-Gobain annonce un chiffre d’affaires de l’ordre de 41 054 millions d’euros en 2014 en baisse de 1,7 % par rapport à 2013 (41 761 millions d’euros). Toutefois, le CA 2014 progresse de 2,2 % à données comparables.

« L’année 2014 a confirmé l’amélioration des résultats du groupe malgré un contexte macroéconomique difficile en France et incertain en Allemagne, a commenté Pierre-André de Chalendar, PDG de Saint-Gobain. Les autres zones géographiques ont enregistré un bon niveau de croissance. Nous avons partout poursuivi nos efforts d’adaptation des coûts. »
Il poursuit : « Cette année le groupe a engagé une évolution importante de son portefeuille d’activités. Le projet d’acquisition du contrôle de Sika et le lancement d’un processus concurrentiel de mise en vente de Verallia marquent l’accélération de la mise en œuvre de la stratégie énoncée en novembre 2013. »

Source Construction Cayola

04/03/2015

17 maisons positives à 1200 euros le m2 !

Non, le Bepos n'est pas hors de prix ! Le promoteur-constructeur Elgéa débute en avril le chantier de 17 maisons groupées en Seine-et-Marne pour 1200 € HT/m².

Le marché de la maison individuelle repartira-t-il en 2015 ?
Comme le dit Tomislav Paunovic, Directeur Technique d'Elgéa, « Notre entreprise est née en 2009 seulement. Dès le départ, pour réussir, l'idée est de faire mieux que les autres. Nos premières opérations sous la RT2005 étaient systématiquement labellisées BBC Effinergie. Avec l'entrée en vigueur de la RT2012, nous ne pouvions pas en rester là.
Nous avons tout de suite décidé de tenter de construire toutes nos maisons en Bepos Effinergie 2013. Ce n'est pas simple, car nous visons les primo-accédants, qui subissent, comme chaque le sait, les contraintes financières importantes. Début 2013, ce challenge que nous sommes imposé à nous-mêmes était clairement formulé : nous devons construire des maisons Bepos destinées aux primo-accédants pour moins de 1500 €/m².
Ce qui, au demeurant, est parfaitement logique. Pour acquérir leur première maison, nos clients vont s'endetter pour 20, 25 ou 30 ans. Comment accepter que leur bien si difficilement acquis soit dévalorisé par l'avènement d'une nouvelle réglementation thermique plus exigeante, 3 ou 4 seulement après sa livraison ? Avec le Bepos, ils sont sûrs qu'on ne pourra pas faire mieux et que le label Bepos Effinergie protège la valeur de leur bien. »
17 maisons groupés
« Avec cette première opération de 17 maisons Bepos Effinergie à Vert-Saint-Denis (77), poursuit Tomislav Paunovic, nous atteignons nos objectifs et encore mieux que le pensions possible. Les maisons seront labellisées pour un prix de vente variant de 224 000 € pour une maison de 4 pièces de 76 m² à 290 000 € pour une maison de 5 pièces de 195 m² avec 300 m² de terrain.
En termes de coût de construction, une maison de 4 pièces (75 m²) revient à 91 000 € HT, soit 1 200 € HT/m² de surface habitable, sans compter le foncier, ni la voirie, ni l'aménagement des parcelles. L'équipe dirigeante d'Elgéa a déjà une bonne expérience de l'immobilier à son actif. Dans le cas des deux associés, Eric Lecoq est ancien de Bouygues Immobilier, tandis que Joseph Gigliotti a passé près de 20 ans en Entreprise Générale.
De mon côté, j'ai passé 30 ans chez Bouygues Immobilier. Nous sommes particulièrement fiers de pouvoir construire en Bepos à des prix aussi optimisés. En plus, nous n'y parvenons pas en écrasant les entreprises. Au contraire, nous avons tout de suite engagé un long travail collaboratif avec Pouget Consultants, le BE thermique pour cette opération, et les entreprises que nous avions choisies.
La décision de construire en Bepos Effinergie 2013 a été prise avec Pouget Consultants. Dès le départ, nous avons expliqué aux entreprises que nous voulions atteindre ce but : du BEPOS pour les primo-accédants à moins de 1500 € HT/m² de coût de construction. Et nous leur avons demandé comment nous pouvions l'atteindre, sans qu'aucun des participants à ce chantier ne soit lésé. Aucune entreprise ne doit perdre d'argent dans cette affaire. »
Tout vient de la conception
Selon Myriam Dardard, responsable du Pôle Conseil Construction chez Pouget Consultants, « atteindre le label Bepos Effinergie 2013 n'est pas une mince affaire. Ce label demande premièrement une grande performance de l'enveloppe et exige Cmax-20% par rapport au Cmax RT2012. Deuxièmement, il demande une perméabilité à l'air de 0,4 sous une dépression de 4 Pa au lieu de 0,6 m3/(h.m²) pour la RT2012 ».
Elgéa et Pouget Consultants ont décidé de conserver des techniques de construction classiques, que les entreprises connaissent depuis longtemps et maîtrisent bien. Résultat, le choix s'est porté sur briques monomur, une isolation par l'intérieur, des combles perdus et des toitures mono-orientées. Mais, ce gros œuvre classique a été soigneusement optimisé pour réduire les temps sur chantier et diminuer les coûts.
Pour ces 17 maisons, seulement 4 dimensions de châssis de fenêtres et de porte-fenêtres ont été retenues, de manière à réduire les coûts et à simplifier la pose. L'escalier préfabriqué en béton est identique dans toutes les maisons à étage. Les dimensions des maisons sont conçues « à trumeau » : en fonction des tailles des briques, pour limiter les recoupes sur chantiers, supprimer des pertes de temps et réduire le volume de déchets à collecter et à évacuer.
Les toitures sont conçues à calepinage des tuiles, toujours pour réduire découpes et déchets. Les murs portent une isolation par l'intérieur de 16 cm de laine de verre (Up = 0,16 W/m².K). Les combles perdus portent une isolation de 40 cm de laine de verre (Up = 0,08 W/m².K), puis une toiture à pan unique avec une pente de 14,5°.
Les planchers sont isolés grâce à des hourdis isolants en PSE sous chape, puis par 8 cm de polyuréthane sous la chape. Les fenêtres sont PVC double vitrage, leur Uw = 1,3 W/m².K. La ventilation est assurée par une très classique VMC simple flux Hygro B, classe A.
Des besoins de chauffage très réduits
Avec cette conception de bâti optimisée, les besoins de chauffage deviennent extrêmement faibles. Pour une maison de 86,12 m², par exemple, les déperditions de chaleur par -7°C à l'extérieur n'atteignent que 3 523 W. En ajoutant une surpuissance pour le redémarrage par temps froid, la puissance de chauffage installée dépasse à peine 4 kW.
Le chauffage et la production d'ECS sont pris en charge par une chaudière gaz murale mixte instantanée, à condensation ThemaPlus Condens F30 de Saunier Duval (24,5 kW avec un rendement sur PCI de 109,2% à charge partielle). Des radiateurs panneau-acier très classique, avec robinets à têtes thermostatiques et thermostat programmable centralisé, diffusent la chaleur dans les maisons. Tout cela n'a vraiment rien d'exceptionnel et c'est ce qui a permis des coûts de construction très tirés.
EDF ENR se charge du photovoltaïque
Pour produire l'électricité nécessaire pour rendre ces maisons BEPOS, Elgéa a conclu un partenariat avec EDF ENR qui installe des panneaux photovoltaïques Photowatt de 250 Wc, assure leur mise en service, ainsi que le raccordement au réseau ErDF et les démarches administratives pour obtenir des contrats de rachat de l'électricité Photovoltaïque.
EDF ENR garantit la productivité des panneaux photovoltaïques durant 25 ans. Ses onduleurs Powerone (PVI = 4,6) sont garantis 20 ans, pièces et main d'œuvre. 33,6 m² de panneaux sont posés sur les maisons T5, soit 5,250 kWc. Le chantier commence en Avril 2015 et devrait durer 18 mois. Le prochain challenge d'Elgéa consiste à réduire les coûts du BEPOS en logements collectifs.
Source : batirama.com par  Pascal Poggi

Qu'est ce qui constitue un acte de concurrence déloyale ?

Afin de pouvoir attaquer un commerçant sur le fondement de l'acte de concurrence déloyale dans un litige et ,de ce fait, obtenir une sanction, il faut avoir à l'esprit que cette notion ne se situe pas dans le domaine répressif. Traditionnellement, l'action est exercée sur le fondement de la responsabilité délictuelle régie par l'article 1382 et 1383 du code civil.

La mise en jeu de cette article suppose alors une triple condition cumulative : d'une part l'existence d'une faute
puis la survenance d'un préjudice
et enfin l'existence d'un lien de causalité entre la faute et le préjudice.
La faute
Elle est définie comme une pratique contraire à une loi, un règlement ou encore à des usages et n'a pas a revêtir de caractère intentionnel.

Celle-ci peut être de trois formes : il peut s'agir du dénigrement, de la confusion ou encore de la désorganisation.
Le dénigrement : C'est le fait de jeter le discrédit sur la personne, le produit, le service d'un concurrent.
Par exemple le slogan : " Nous avons l'ambition de vous offrir le premier vrai magazine français de karaté " a été jugé constitutif de dénigrement car il fait subsister un doute sur le caractère français des magazines concurrents.
La confusion : créer dans l'esprit du public une confusion avec l'entreprise concurrente de telle sorte que la clientèle se trompe et soit attirée.
Remarque : l'intention de nuire n'est pas obligatoire , une simple négligence suffit comme par exemple avoir une vitrine de magasin ressemblant à celle d'un concurrent voisin.
Par exemple, la confusion a été retenue dans le cadre du contentieux opposant les entreprises de vente par correspondance " La redoute " et " Les 3 suisses " à propos de leur publicité relative aux délais de livraison.(les 48 heures chrono de la redoute et les 24 heures des 3 suisses)
La désorganisation : il s'agira soit d'une désorganisation interne de l‘entreprise concurrente (révélation
de secret, espionnage, détournement de fichier…), soit d'une désorganisation de l'activité ou des méthodes commerciales du concurrent. Par exemple, la suppression de panneaux publicitaires du concurrent, le détournement de commande etc…
En exemple, nous citerons le contentieux qui a opposé les deux chaînes de télévision TF1 et Antenne 2 dans lequel un animateur vedette avait été débauché d'Antenne 2 pour aller présenter une émission similaire et à la même heure sur la chaîne concurrente. Cette affaire fut une des plus importantes dans ce domaine atteignant des sommes d'indemnisation de l'ordre de 50 millions de francs.
Le préjudice :
Il se caractérise par une perte de clientèle qui elle même se traduit par la baisse du chiffre d'affaire de la " victime " et ceci dans un courant d'affaire identique.
Les tribunaux affirment qu'il importe peu que cette perte de clientèle ait profité ou non à l'auteur de l'acte délictueux.
De manière générale, et c'est un courant qui s'est généralisé, les tribunaux ont actuellement tendance à faciliter la preuve du préjudice allant même jusqu'à induire automatiquement un préjudice en présence d'une faute sans que la victime ait à le prouver.
Le lien de causalité :
Comme pour la preuve du préjudice, la jurisprudence a allégé le mécanisme. Il n'est donc plus nécessaire de prouver le lien de causalité, celui-ci est supposé exister du moment qu'il y a une faute.
Remarque :
Il faut noter aussi l'existence d'une autre notion introduite postérieurement dans la doctrine française : le PARASITISME.
Le parasitisme se définit comme " le fait pour un tiers de vivre en parasite dans le sillage d'un autre en profitant des efforts qu'il a réalisés et de la réputation de son nom et de ses produits ".(Mr Y. Saint-Gal)
En exemple nous pourrons citer un contentieux qui fit date : l'interdiction du nom " Champagne " pour un parfum car ce dernier profitait des investissements effectués par les producteurs de champagne dans le but de s'approprier la notoriété liée à cette boisson.
Quelles sont les sanctions punissant les actes de concurrence déloyale ?
Tout d'abord, les juridictions compétentes sont, selon le cas, le tribunal de commerce, le Conseil des Prud'hommes ou les tribunaux civils .
La sanction sera la suivante : dommages-intérêts , publication de la sanction et enfin une cessation de l'activité frauduleuse.
Il est souvent reproché à cette procédure d'être trop lente est donc de perdre en efficacité.
Dans ce cas la victime aura la possibilité d'agir en référé comme le prévoient les article 809 (quand l'action est portée devant le Tribunal de Grande Instance) et 873 (quand l'action est portée devant le Tribunal de Commerce) du nouveau code de procédure civile. Cette procédure possède l'avantage d'être beaucoup plus rapide que la précédente ce qui est non négligeable dans ce genre de litige.

Source Juripole pratique