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Depuis au moins dix ans, le marché allemand propose des solutions monomur avec des briques dont les alvéoles sont remplies d’isolant thermique. Cette année à BAU, il est pratiquement impossible de trouver des briques non-isolées.
Les fabricants développent le même discours qu’en France : des murs d’une rangée de briques monomur suffisent pour isoler correctement une maison, un immeuble collectif ou des bâtiments tertiaires. Mais les produits proposés sont nettement plus performants et tous, sans exception, comportent de l’isolant thermique dans leurs alvéoles.
La seconde partie du discours - la brique monomur permet aux parois de respirer et donne des bâtiments plus sains – a naturellement disparu depuis longtemps. Lorsque les alvéoles sont comblées par de l’isolation thermique, la brique ne respire plus.
De la laine de roche au polystyrène graphité
Selon les fabricants, les alvéoles des briques monomur sont remplies d’isolant thermique de divers types ou bien même de matières destinées à accroître la tenue au feu des murs de briques. Chez Ebersdobler, par exemple, sa brique evoton, disponible en 247 x 365 x 249, 247 x 425 x 249 ou 247 x 490 x 249, est remplie de laine de roche Rockwool.
Ce qui lui donne un lambda de 0,07 W/(m.K), soit des murs avec (20 mm d’enduit extérieur, brique evoton, 15 mm de plaque de plâtre intérieure) une valeur Uw = 0,18 à 0,14 W/(m².K) selon l’épaisseur des briques.
La brique Unipor WS10 Coriso, de son côté, est remplie d’isolant anti-feu issu de l’agriculture, avec un classement Euroclasses A1 (non-combustible) et une classe de tenue au feu F90-A (90 minutes).
La version de 425 mm d’épaisseur, complété par une plaque de plâtre de 15 mm à l’intérieur et 20 d’enduit extérieur, donne des murs avec une valeur Uw = 0,1 W/(m².K) et un affaiblissement acoustique très important Rw = 52,2 dB. Ce qui, en Allemagne, permet de construire des bâtiments au standard d’efficacité thermique KfW-Energieeffizienzhaus 70. Ce qui veut dire qu’elle ne consomme que 70% de l’énergie que consommerait la même maison simplement conforme à la réglementation thermique allemande EnEV.
Des Lambda de 0,07
Pour sa brique Silvacor, Unipor a choisi la laine de bois produite par Steico pour remplir les alvéoles : lambda = 0, 07 W/(m.K), Uw = 0,16 W/(m².K) pour la brique de 425 mm et standard d’efficacité thermique KfW-Energieeffizienzhaus 55, soit 45% de moins qu’une maison simplement conforme à la RT allemande.
Kellerer ZMK, un fabricant établi seulement en 2002, rempli ses briques de polystyrène expansé graphité Neopor fourni par BASF. Ce qui lui permet de battre le record du plus faible lambda. Sa brique ZMK X6 affiche un lambda de 0,06 W/(m.K). Ce qui donne des murs avec des valeurs Uw de 0,19 W/(m².K) pour les briques de 30 cm de profondeur à 0,12 pour les briques de 49 cm.
Son modèle de brique ZMK TX8 offre un lambda de 0,06 W/(m.K) seulement, mais un affaiblissement acoustique Rw de 50 dB pour un mur de briques de 42,5 cm de profondeur à 52,8 dB pour un mur de 36,5 cm. La grande nouveauté de Kellerer ZMK à BAU cette année est son bardage ZMK FE160.
Destiné à l’isolation thermique par l’extérieur, il assure en même temps la finition de la façade. Le FE160 se compose d’éléments de terre cuite creux de 80 à 140 cm de hauteur, 10, 15 ou 20 cm d’épaisseur et 100 à 200 cm de largeur. Les éléments sont remplis de polystyrène expansé graphité avec un Lambda de 0,07.
Les panneaux ZMK160 sont fixés à une ossature métallique, soit en construction neuve, soit en rénovation. Ils peuvent être laissés nus (aspect brique brute), peints, vernis, enduits ou recevoir une couche de brique de parement e 2 cm d’épaisseur.
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Ce blog recueille les informations concernant le secteur des matériaux de construction en terre cuite ( tuiles, briques, bardeaux de façades, carreaux).
Pages
02/02/2015
ALLEMAGNE - BAU 2015 : Briques monomur avec isolation intégrée !
01/02/2015
CERIC TECHNOLOGIES met au service des industriels de la Terre Cuite une cellule d’essai de séchage mobile dernière génération
CERIC développe son leadership en termes de maîtrise des procédés en se dotant d’une capacité de reproduire toutes les conditions de séchage des séchoirs industriels et faire des essais sur l’ensemble des produits Terre Cuite.Ces essais directement sur site de production permettent à CERIC de sécuriser pour chaque projet les solutions de séchage les plus performantes.
CERIC propose également des prestations pour accompagner les industriels dans le cadre de développement de nouveaux produits, formulation de matières premières ou amélioration continue des performances.
Source CERIC FACEBOOK
31/01/2015
Cameroun: La Mipromalo mobilise les acteurs pour l'Utilisation des matériaux locaux
Le Cameroun produit jusqu'ici une quantité importante de matériaux locaux (Blocs de terre comprimée, briques cuites, etc.) et dispose d'une main d'œuvre qualifiée pour son usage dans la construction des édifices. Malgré la ferme volonté du gouvernement de promouvoir leur utilisation, peu de maîtres d'ouvrage en font recours dans leurs constructions. Dans une logique de rappel à l'ordre, le Premier ministre chef du gouvernement a signé une circulaire rappelant la nécessité de l'usage des matériaux locaux dans la construction des bâtiments publics. Pour passer de la parole à l'acte, la Mission de promotion des matériaux locaux (Mipromalo) a prévu de réunir autour de la table, les acteurs impliqués dans le secteur des matériaux locaux. Ainsi, lesdits acteurs sont invités à rentrer en contact avec la structure, en vue de la mise en application la circulaire du 12 mars 2007 relative à l'utilisation des matériaux locaux dans la construction des bâtiments publics et la mise en place du comité de pilotage et de suivi de ladite circulaire.D'après Uphie Chinje Melo, directeur général de la Mipromalo : « Il s'agit d'actualiser l'inventaire des acteurs impliqués dans le secteur des matériaux locaux». Actuellement, le Cameroun est loin de l'application de la circulaire du Premier ministre, car on compte très peu de bâtiments publics en matériaux locaux à travers le pays. Pourtant, explique Uphie Chinje Melo, les matériaux locaux permettent aux constructeurs d'économiser. Grace à l'approche Himo (Haute intensité de main d'œuvre) qui va avec, ils contribuent aussi à la création d'emplois. Pour l'heure, il y a plus de 150 communes qui sont dotées d'appareil de transformation. « L'objectif à terme est de donner les moyens à toutes les structures et notamment aux communes de pouvoir produire elles-même les matériaux locaux et les mettre à la disposition des maîtres d'ouvrage », a révélé Uphie Chinje Melo
Après ce recensement, la Mipromalo prévoit de former les acteurs notamment, les PME, les maitres d'ouvrage et les communes : « Nous allons organiser des formations et nous sommes entrain de mettre tout en œuvre pour que les PME et les communes qui ont déjà construit en matériaux locaux puissent envoyer leurs agents en formation », explique le directeur général de la Mipromalo, avant de préciser qu'il s'agit d'un recyclage, étant donné que la formation cible les conducteurs des travaux de ces structures qui maitrisent déjà le mode d'emploi.
Dans la circulaire publié le 12 mars 2007, le Premier ministre chef du gouvernement demande aux maîtres d'ouvrage et à leurs délégués de veiller à ce que la construction des bâtiments publics jusqu'à R +1 soit désormais faite en matériaux locaux. Il instruit également que les dossiers d'appels d'offre y relatifs, puissent indiquer entre autres les spécifications techniques des matériaux locaux à utiliser dans ces constructions. La circulaire du ministre des Finances du 31 décembre 2014 relative à l'exécution du budget pour l'exercice 2015 réitère d'ailleurs les prescriptions de cette circulaire.
Source AllAfrica par Michèle Fogang
30/01/2015
La paix sociale à l’épreuve du prix du baril en Algérie
Jusqu’à présent, le gouvernement algérien ne veut pas entendre parler de rigueur et préfère rassurer la population en affirmant que les subventions et les programmes de logements ne seront pas affectés par la contraction attendue des recettes budgétaires. L’effondrement des cours du baril de l’or noir met pourtant les finances publiques sous pression. Le budget 2015 calibré sur un prix moyen du Sahara blend, le brut de référence algérien, à 100 dollars est largement caduc. Vendredi 16 janvier, les cours se situaient toujours en dessous de 50 dollars le baril sur les marchés internationaux.
Emeutes d’octobre 1988
Dans un pays où les hydrocarbures assurent près de 97 % des rentrées en devises et la fiscalité pétrolière, 60 % du budget de l'État, ce retournement des cours est source d’anxiété. Tout le monde se souvient que la chute du prix du pétrole au milieu des années 1980 a été le prélude aux émeutes d’octobre 1988 et à la violente décennie qui a suivi. Les experts multiplient les avertissements et appellent à une politique d’austérité en s’attaquant à la politique de subvention généralisée.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, en général très prudent, a renouvelé avec plus d’insistance de précédentes mises en garde en soulignant que si «les réserves de change peuvent amortir un choc externe dans l’immédiat, elles pourraient s’effriter en cas de baisse prolongée des cours ». A la différence des années 1980 où l’Algérie était étranglée par sa dette extérieure, les autorités disposent d’une marge de manœuvre assez importante. La dette a été maîtrisée et les réserves de change avoisinent 200 milliards de dollars, de quoi assurer trois années d’importation.
Pas d’autoroute sur les hauts plateaux
Le gouvernement qui craint une explosion sociale tergiverse et évoque simplement « une rationalisation des dépenses.» Le premier ministre Abdelmalek Sellal a annoncé l’arrêt des recrutements dans la fonction publique en 2015 - à l’exception des secteurs de l’éducation et de la santé- ainsi que la suspension de certains projets d’ investissements publics comme l’autoroute des hauts plateaux, les tramways des grandes villes et de nouvelles lignes du métro algérois. Une circulaire a été envoyée aux ministères, aux autorités locales et aux grandes entreprises nationales pour leur demander de réduire leurs dépenses de fonctionnement. Mais le président Abdelaziz Bouteflika, dont l’état de santé est une source de polémique permanente depuis sa réélection le 17 avril, a confirmé à l’issue du conseil restreint du 24 décembre consacré à « l’inquiétante » chute des prix du pétrole que les transferts sociaux ne serait pas remis en cause. Tout comme le soutien des prix aux produits de premières nécessité (lait, huile, pain, sucre) et des carburants.
La chute du prix du baril rappelle la fragilité de l’économie algérienne. Dans un contexte politique bloqué teinté par la longue fin de règne de M.Bouteflika, les réformes de fond ne sont pas à l’ordre du jour. En attendant, le gouvernement préfère tabler sur une chute temporaire du prix du baril en espérant que l’Arabie Saoudite qui a choisi jusqu’à maintenant de ne pas réagir changera bientôt d’avis.
Source Le Monde par Sana Kanafani (Alger)
29/01/2015
Jean Passini : "Selon la directive européenne, 70% des déchets du bâtiment devraient être recyclés à l’horizon 2020"
Jean Passini, chef d'entreprise et président de la commission environnement de la Fédération française du bâtiment, revient sur le lancement d'une application permettant aux professionnels de mieux recycler leurs déchets.Selon Jean Passini, il existe trois grands types de déchets issus du BTP. Il y a les déchets inertes : les gravats, les tuiles et les briques ; ensuite il y a les déchets non dangereux tels que le bois, les cartons ou le plâtre ; et enfin les déchets dits dangereux .
Le président de la commission environnement de la Fédération française du bâtiment (FFB) estime que la majeure partie des déchets, soit environ 27 millions de tonnes sur les 40, est constituée de déchets inertes. C'est pour cette raison que la FFB a développé une application smartphone qui s'appelle "Déchets BTP" pour faciliter la vie des entreprises.
L'application est téléchargeable sur App Store, Windows Store et Play Store. Elle est disponible depuis début janvier et est ouverte au public. Ainsi, l'entrepreneur pourra facilement rechercher un exutoire : soit une décharge publique, soit un collecteur ou un centre de traitement à proximité de son chantier.
Source RTL
28/01/2015
Matériaux de construction : l'année 2015 s'ouvre dans l'inquiétude (Unicem)
Alors que l'année 2014 s'est soldée par une baisse de la production de matériaux de construction d'un peu plus de 5 %, l'Unicem s'inquiète de l'activité à venir. Les carnets de commande se dégarnissent dans le segment du gros oeuvre et du second oeuvre, et les capacités de production demeurent largement sous-utilisées selon sa dernière note de conjoncture.« En dépit d’une légère hausse des niveaux de production par rapport à un mois de novembre très déprimé, l’activité des matériaux de construction est restée fortement ralentie en décembre », explique l'Unicem qui fait le point sur la conjoncture de l'activité des matériaux de construction.
Dans le détail, l’activité des granulats aura perdu 11,3 % au cours du dernier trimestre 2014 par rapport à la même période l'année dernière et 1,7 % par rapport au trimestre précédent. Au total, comme il était attendu, l’année 2014 se solde donc par une baisse de la production d’un peu plus de 5 % (cvs-cjo).
Du côté du BPE, la production enregistre également une chute de 9,9 % au dernier trimestre 2014, au regard de la même période de 2013 et de 1,3 % par rapport au troisième trimestre. A l’instar du secteur des granulats, le BPE termine 2014 sur une contraction annuelle de plus de 5 % en données cvs-cjo.
Et l'année 2015 ne s'annonce pas mieux. Le rebond de l’indicateur du climat des affaires qui était intervenu en novembre dans l’enquête INSEE auprès des professionnels du bâtiment ne s’est pas confirmé en décembre.
« En effet, le climat conjoncturel reste dégradé et les entrepreneurs demeurent pessimistes pour les mois à venir, leur activité s’étant de nouveau contractée en décembre. Les carnets de commande ont continué de se dégarnir dans le segment du gros oeuvre comme dans celui du second oeuvre et les capacités de production demeurent encore largement sous-utilisées », décrit l'Unicem.
Moins de 300 000 logements commencés
La crise dans le secteur du bâtiment continue de peser largement sur les résultats de cette activité. À fin novembre, on comptait moins de 300 000 logements commencés en cumul sur douze mois, soit une baisse de 11,4 % sur un an.
« Si l’on en croit les chiffres des permis, la tendance n’est pas prête de s’inverser », souligne l'Unicem. En effet, le nombre de logements autorisés se contractait encore de 4,7 % au cours des trois derniers mois connus (septembre à novembre) au regard des trois mois précédents et de 11,8 % sur un an. Que ce soit dans le secteur du résidentiel ou du non résidentiel, les chiffres traduisent une nette détérioration.
Dans l'attente des effets des dispositifs de soutien
Mais l'Unicem veut croire aux dispositifs de soutien au secteur du BTP mis en place par le gouvernement.
« Entre le plan Senior de 2015 destiné à l’adaptation des logements au vieillissement de la société (rénovation des habitats, construction de résidences spécialisées…), les mesures pour relancer et simplifier la construction (programme de renouvellement urbain de décembre 2014, les trois plans de relance de 2014, dont le dispositif Pinel et le plan Valls, la simplification du droit de l’urbanisme, le raccourcissement des procédures d’obtention du permis…) et le projet de loi sur la rénovation énergétique d’octobre 2014 dont le bâtiment est l’acteur majeur, le secteur du bâtiment devrait commencer à percevoir certains effets cette année », énumère l'Unicem.
Reste à savoir lesquels. L'année 2015 devrait apporter son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles.
Source Batiweb
27/01/2015
Immobilier : 2014 aura été une année noire pour le logement neuf
Les ventes de logements neufs vont vers leur plus bas niveau depuis vingt ansDécembre n’aura montré aucune embellie, au contraire. Le marché des logements neufs a continué à s’enfoncer en fin d’année, faisant de 2014 une année noire. C’est la plus mauvaise depuis 1997, avec seulement 266.500 logements neufs mis en chantier. Même en incluant les travaux sur logements existants, le plancher des 300.000 mises en chantier est enfoncé. Les chiffres officiels du ministère du Logement tombés ce mardi ne recensent au total que 297.500 unités.
Plus inquiétant encore, les octrois de permis de construire ont eux aussi continué à sombrer en décembre, même si la chute s’est ralentie au quatrième trimestre sur un an, à – 8,7 %. Pour l’ensemble de 2014, les permis ont reculé de 11 % dans le neuf. Tout comme pour les mises en chantier, ce sont les maisons qui connaissent un vrai marasme, les appartements reculant comparativement moins, avec – 8 % en permis de construire et – 6 % en mises en chantier, contre – 16 % et – 17 % respectivement pour les maisons individuelles de constructeur, dont le cœur de cible est les ménages les plus modestes, les plus affectés par la crise.
« Les chiffres actuels reflètent, avec un décalage dans le temps, la baisse des ventes que nous avions enregistrée à fin 2013. Et nos ventes ayant à nouveau baissé de 5 % en 2014, les octrois de permis et les mises en chantier de maisons individuelles accuseront une baisse de même ampleur, 5 %, en 2015 », explique le président de l’Union des maisons françaises (UMF), Christian Louis-Victor.
« Petite tendance à l’amélioration »
Constructeurs et promoteurs tablent toutefois sur un rebond de leurs ventes cette année, grâce aux diverses mesures de soutien annoncées depuis fin août. « Nous avons observé une petite tendance à l’amélioration au quatrième trimestre et nous devrions avoir touché le fond en 2014 : les ventes devraient se stabiliser en 2015 », estime Christian Louis-Victor.
Même espoir chez les promoteurs.
« Nous avons constaté une hausse de fréquentation des bureaux de vente depuis octobre », assure François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Le régime d’investissement locatif Pinel plaît et « nous espérons une amélioration sensible de nos ventes au premier semestre, car le frémissement observé chez les investisseurs devrait gagner les acheteurs de résidences principales », pronostique-t-il. En outre, le président de la FPI relève un signe positif : depuis novembre, le Crédit Foncier, spécialiste auprès des acheteurs modestes, a vu un accroissement de son activité de prêts bonifiés PAS d’accession sociale à la propriété. Le plafond de ressources pour bénéficier du PAS a été relevé début novembre et, visiblement, le marché réagit.
« Bonne configuration »
Si les ventes s’améliorent effectivement, « les mises en chantier cesseront de baisser voire se redresseront à partir de juin », pronostique François Payelle. Afin d’aider à débloquer les programmes immobiliers gelés, un décret du 29 décembre a porté la durée de vie des permis de construire de deux à trois ans. « Il a fallu trois mois et demi pour sortir ce décret contre un mois et demi quand la même mesure avait déjà été prise au début des années 1990 : la machine administrative est de plus en plus lourde... », note le président de la FPI. De même, la simplification promise des normes est en retard... Mais, au final, « nous sommes dans une bonne configuration pour une reprise, conclut-il. Notre seule inquiétude est au niveau des nouveaux élus locaux : dans un certain nombre d’endroits, ils freinent et sont très restrictifs sur les lancements d’opérations immobilières.
Source Les Echos par MYRIAM CHAUVOT
Le Chinois Winsun imprime des maisons en 3D
Le fournisseur de solutions d'impression 3D chinois Winsun a imprimé en 3D deux bâtiments à usage d'habitation, à savoir une villa et un immeuble. L'entreprise pourrait être en mesure de construire 10 maisons en un seul jour.Basée à Shangai, Winsun a présenté dans la ville de Suzhou deux projets de construction, une villa de 1100 mètres carrés et un bloc résidentiel de 6 étages. Selon cette société chinoise, cet immeuble est le plus haut bâtiment 3D jamais imprimé au monde. Il a fallu une journée à Winsun pour imprimer un étage du bloc résidentiel, puis 5 de plus pour le créer en entier. Concernant la villa, l'intérieur aussi bien que l'extérieur ont été créés en utilisant sa technologie d'impression 3D.
Winsun, créée en 2002, est spécialisée dans les imprimantes 3D conçues pour le secteur de la construction. En mars dernier, elle a annoncé vouloir devenir une entreprise de l'impression 3D de maisons, et un mois plus tard elle a produit un ensemble de 10 maisons en une seule journée, selon l'agence presse chinoise Xinhua News Agency.
Une présence en Arabie Saoudite, en Turquie mais aussi aux Etats-UnisLes impressions 3D de Winsun mesurent jusqu'à 6,6 mètres de haut et utilisent des couches de matériaux de construction superposées afin de former des blocs denses de construction. Elles utilisent principalement un mélange de ciment et de fibres de verre. Selon Winsun, ses productions sont respectueuses de l'environnement dans la mesure où elles sont fabriquées à partir de matériaux de construction recyclés. Lundi, l'entreprise chinoise a déclaré que ses bâtiments étaient sûrs pour y vivre et qu'il pourrait fabriquer des structures allant jusqu'à 12 étages.
A l'avenir, Winsun veut exporter ses installations d'impression dans 20 autres pays. Cette année, elle se concentre sur 8 marchés dont l'Arabie Saoudite, la Turquie et les Etats-Unis. Winsun entrevoit un potentiel dans la construction de nouvelles maisons dans des zones sinistrées touchées par des catastrophes ou dans les pays en voie de développement.
Source Le Monde Informatique par Dominique Filippone avec IDG News Service
26/01/2015
USA : le logement devrait progresser de 20%
Selon la Portland Cemnt Association (PCA), les mises en chantier devraient s'élever à 1,2 million d'unités en 2015 soit une progression de +20%.A l'occasion de l'International Builders Show, édition 2015, Edward J. Sullivan, économiste en chef chez PCA a expliqué que la croissance devrait même se poursuivre en 2016. En attendant en 2015, la construction d'immeubles de logements devrait augmenter de +12% à 400 000 unités et 800 000 mises en chantiers sont attendues sur le marché du logement individuel.
Source Construction Cayola
Bouyer Leroux, une Scop en pleine expansion
Le leader français de la brique en terre cuite annonce l'acquisition prochaine de Thébault, un fabricant d'éléments en béton.Le marché du bâtiment, en berne, n'empêche pas le groupe coopératif Bouyer Leroux de conforter ses positions sur les matériaux de construction. Le roi de la brique en terre cuite a récemment annoncé des négociations exclusives en vue de reprendre la société bretonne Robert Thébault, dont les dirigeants cherchaient un successeur. La prospère coopérative de La Séguinière, près de Cholet (Maine-et-Loire), saisit l'occasion d'ajouter à sa gamme de briques de mur et de cloison, de tuiles et de conduits de cheminée, l'important catalogue de pièces en béton développé par Thébault. Ce dernier, fournisseur de 700 négociants, réalise un chiffre d'affaires de 23 millions d'euros et affiche chaque année une excellente rentabilité. Basé à Landerneau, il emploie 155 salariés sur place mais aussi dans ses unités de Mauron (Morbihan) et de Verneuil-sur-Avre (Eure), lesquels s'ajouteront aux 9 usines de Bouyer Leroux, déjà fort de 700 salariés.
Le groupe coopératif voit là l'occasion de créer des synergies industrielles et commerciales. Déjà, en 2013, le groupe choletais avait quasiment doublé de volume en reprenant son concurrent direct Imerys Structure, filiale du groupe minier Imerys qui fabrique, comme lui, des matériaux de construction en terre cuite. Roland Besnard, le PDG de Bouyer Leroux, expliquait alors que le statut coopératif, permettant de consolider année après année le bilan et les fonds propres, avait permis de financer aux deux tiers sur fonds propres cette acquisition bien que, techniquement et dans un premier temps, le statut coopératif n'a pas facilité la transaction. « Cette opération ne nous dégarnit pas financièrement, nous gardons des capacités d'investissement », soulignait alors le dirigeant.
Cette année, le groupe a prévu 11 millions d'investissement industriel. Les principales dépenses concerneront l'usine de Colomiers, en Haute-Garonne, qui sera modernisée et le siège de La Séguinière, près de Cholet, où s'achève la création d'une véritable cellule de développement pour les futures gammes. Car le groupe doit aussi son positionnement à une politique d'innovation orientée vers la facilité de pose des briques et la performance thermique. La société vient en particulier de lancer un « Mur'max », pour maisons passives ou à énergie positive, composé de deux murs en brique entre lesquels est inséré un panneau en polyuréthane. L'entreprise a réalisé, sur l'exercice clos en septembre dernier, un chiffre d'affaires de 155 millions d'euros, en baisse de 3 % à périmètre égal pour un résultat supérieur à 5 %. Pour autant, les difficultés du marché du bâtiment ont conduit le groupe à temporiser sur d'autres projets, dont celui d'une nouvelle briqueterie du côté de Forges-les-Eaux, en Normandie.
Source Les Echos par EMMANUEL GUIMARD
25/01/2015
CERIC Technologies soutient les métiers de L'Industrie et la Formation en Alternance.
En savoir plus : http://youtu.be/zbjP67VGFjo
Source CERIC Facebook
24/01/2015
MAROC- Les fabricants de matériaux de construction se préparent à la réglementation thermique
Lentement mais sûrement, les industriels des matériaux de construction se préparent à la nouvelle réglementation thermique dans le bâtiment. A vrai dire, certains fabricants s’y sont mis bien avant l’adoption de ce nouveau cadre en novembre dernier. Il en est ainsi de Tolba Verre, spécialiste du façonnage et de la production de produits verriers qui s’est lancé depuis 2 ans dans le double vitrage, figurant parmi les solutions garantissant l’isolation thermique des constructions. L’industriel propose aujourd’hui une gamme déjà bien étoffée.
Anticipant également les choses, le briquetier Orobrique a mis au point depuis deux ans un système de construction isolant baptisé Kasbah System car inspiré des techniques de construction utilisées dans les anciennes kasbah. Le procédé breveté a déjà fait l’objet d’une phase de test au niveau d’une dizaine de projets de différents types (hôtels, villas, immeubles…).
Plus récemment, le groupe multi-métier Menara Holding s’est rajouté au lot en lançant des agglos fabriqués à base de pierre ponce, laquelle offre des facultés naturelles d’isolation en plus de l’avantage de la légèreté. Le produit du groupe sera fabriqué par une nouvelle filiale, Menara Ponce, créée ces derniers mois en partenariat avec une entreprise turque.
Le coût des produits d’efficacité énergétique proposés semble faire l’objet d’une attention particulière parmi les industriels. Cela se comprend étant donné que l’immobilier reste un marché de prix, ce qui fait que les solutions minimisant le surcoût issu des matériaux d’isolation auront le plus de chance de percer. Tolba Verre met notamment en avant une solution de double vitrage destinée aux logements sociaux, segment où les promoteurs sont les plus sensibles aux surcoûts induits du fait du plafonnement des prix des logements à 250 000 DH par la loi. Ainsi, le double vitrage de Tolba Verre pour le social est commercialisé quasiment au même prix que les solutions conventionnelles, assure-t-on auprès de l’entreprise. Même promesse d’économie du côté de Menara Ponce qui promet un coût pour l’agglo en pierre ponce inférieur à celui des solutions d’isolation traditionnelles, ce qui s’explique par le fait qu’une seule cloison en agglo pierre ponce suffit pour construire un mur isolant, tandis que trois cloisons sont nécessaires lorsque l’on a recours aux éléments de maçonnerie standards. Les promoteurs du système Kasbah justifient la viabilité de leur solution par un argumentaire similaire promettant économie et facilité d’installation par rapport aux solutions combinant des briques normales et des produits d’isolation.
Sensibilisation et formation des utilisateurs Hormis le prix, les industriels accordent une attention particulière à l’effort de sensibilisation et de formation des utilisateurs, ce qui, du reste, est normal s’agissant de nouvelles solutions. Orobrique dédie ainsi une équipe à l’accompagnement des usagers de Kasbah System, et ce, de la conception à la réalisation de leur projet. Aussi, pour que le marché apprivoise au plus vite sa solution, le briquetier multiplie les actions de formation. Tolba Verre pousse la logique plus loin encore et a signé ces derniers mois une convention avec les architectes, potentiels prescripteurs de sa solution. L’industriel a aussi signé, à l’occasion du Salon international du bâtiment (SIB) tenu en novembre dernier, une convention de collaboration avec l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Aderee) et la Fédération des industriels des matériaux de construction (FMC). Cette convention prévoit entre autres des rencontres périodiques entre les trois entités dans un but d’échange d’expérience et elle devrait faciliter leur collaboration dans des projets communs.
Tous ces efforts des opérateurs sont motivés bien évidemment par le marché qu’ouvre la réglementation thermique qui sera pleinement mise en application en novembre 2015. De l’avis unanime des industriels, le potentiel est considérable, sachant que le cadre s’impose aux constructions résidentielles mais aussi tertiaires relevant des secteurs du tourisme, de l’éducation, du commerce… Cet attrait reste néanmoins tributaire des efforts qui seront mis en œuvre par les pouvoirs publics pour contrôler le respect de la loi, relativisent les fabricants.
Source La Vie éco par Reda Harmak.
23/01/2015
ALGERIE-OUED EL KHEIR : Plus de 2400 demandes de logements ruraux
Des centaines d’habitants de la commune de Oued El Kheir relevant de la daïra d’ Ain Tédelès, Mostaganem, attendent impatiemment de bénéficier de logements ruraux, alors que le quota destiné pour cette formule est insuffisant vu le nombre important de demandes enregistré, cette formule de logement a été créée lors des derniers plans quinquennaux pour mettre l’équilibre dans le secteur de construction à travers les milieux urbains et ruraux, car après l’étude des dossiers des demandeurs , par la commission, des collectivités locales, une aide financière de 70 millions est octroyée par l’Etat aux bénéficiaires , après avoir terminé les procédures légales, ce qui leur permettra de réaliser un logement décent constitué de deux chambres et une cuisine en plus d’un petit balcon d’une superficie estimée de 90 mètres carrés, cette formule a attiré des milliers d’habitants qui veulent en finir avec leurs vieilles habitations précaires constituées de briques et d’argiles, ces aides de l’Etat, les a encouragés à orienter leurs préoccupations vers les communes pour l’acquisition de ces subventions afin d’améliorer le tissu résidentiel de la région, dans ce contexte, les services de la commune de Oued El Kheir ont confirmé que le nombre des dépôts de dossiers enregistrés pour l’acquisition des subventions a dépassé les 2400 demandes , car de nouveaux quotas vont être réservés au début de l’année prochaine par l’application du nouveau plan quinquennal, ce qui va réduire le nombre de demandes dans cette formule, pour rappel, la wilaya de Mostaganem compte près de 50 % d’habitants résidants dans les régions rurales à travers 760 douars , alors que près de 18 000 logements ruraux ont été distribués à ce jour.Source: Réflexions.DZ par Gana Yacine
22/01/2015
Carrelage: Châteauroux Ceramics (118 salariés) en liquidation
Le tribunal de commerce de Châteauroux a prononcé mercredi la liquidation judiciaire de Châteauroux Céramics, une société spécialisée dans la fabrication de carrelage.Les 118 salariés ont manifesté une partie de l'après-midi dans les rues de Châteauroux, bloquant le carrefour de la préfecture de l'Indre aux cris de "patrons voyous".
L'ancienne usine Aera Franceram, spécialisée dans la production de tuiles céramiques photovoltaïques, avait été déclarée en cessation de paiement en 2013 et était passée sous le contrôle d'entrepreneurs italo-libyens sous le nom de Cerabati.
L'entreprise avait été placée en redressement judiciaire le mois dernier, la justice lui donnant six mois pour trouver une solution industrielle.
L'usine ne recevait plus de gaz pour alimenter son four depuis le 5 décembre faute d'avoir payé son fournisseur, les ouvriers se plaignant de leur côté de retards dans le versement des salaires.
Source Techniques de l'ingénieur
Cession d'entreprise: mission parlementaire sur le droit d'information préalable
Une mission parlementaire sur le droit d'information préalable (DIP) des salariés en cas de cession d'entreprise a été mise en place auprès du ministre de l'Economie Emmanuel Macron et de la secrétaire d'Etat au Commerce et à l'Artisanat Carole Delga, a annoncé Bercy mardi.La députée socialiste de l'Hérault, Fanny Dombre-Coste, a été chargée de cette mission dont elle rendra les conclusions avant le 15 mars. Un décret a rendu obligatoire au 1er novembre 2014 cette information pour les entreprises commerciales de moins de 250 salariés, au plus tard deux mois avant toute cession du fonds de commerce ou de la majorité des parts sociales.
Il s'agit de permettre aux salariés de ces entreprises de déposer un projet de reprise, comme le prévoit la loi Hamon.
La mission parlementaire a pour tâche de "dresser un premier constat sur les conditions de mise en oeuvre du DIP des salariés en cas de cession d'entreprise", détaille le ministère de l'Economie dans un communiqué.
Dans un deuxième temps, elle est chargée de faire des "recommandations" pour que le système soit plus efficace, voire d'"identifier des dispositifs complémentaires nécessaires aux salariés et aux chefs d'entreprise pour faciliter la transmission et la reprise d'entreprise".
Le gouvernement souhaite ainsi "redonner le pouvoir d'agir aux entrepreneurs et aux salariés pour offrir le maximum de chances à la pérennité de l'emploi et de l'activité".
Il a promis de veiller à ce que tous les acteurs de la cession et reprise d'entreprise soient entendus, "notamment les salariés ayant repris leur entreprise et les chefs des très petites entreprises".
Cette disposition a rencontré l'opposition des organisations patronales.
Source L'Express
21/01/2015
TERREAL/ BREVET: PANNEAU SOLAIRE THERMIQUE ET DISPOSITIF D'INTEGRATION DE PANNEAUX SOLAIRES THERMIQUES SUR TOITURE EN PENTE
- Signet FR 3002620 (A1) - PANNEAU SOLAIRE THERMIQUE ET DISPOSITIF D'INTEGRATION DE PANNEAUX SOLAIRES THERMIQUES SUR TOITURE EN PENTE
- Inventeur(s) : BALBERDE CAROLE; FABRE CHRISTOPHE; LIMOUSY MAXIME +
- Demandeur(s) : TERREAL [] +
- Classification : - internationale: E04D13/18; F24J2/52; H02S20/23 - européenne: N° de demande : FR20130051728 20130227
France: L’industrie du bâtiment a le moral en berne
L’enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie du bâtiment publiée par l’Insee et les chefs d’entreprise sondés en décembre 2014 montrent que le climat des affaires reste peu engageant.Ainsi, en décembre dernier, les entrepreneurs ont été aussi nombreux que le mois précédent à indiquer une diminution de leur activité sur la période récente. Et ce n’est pas tout puisqu’ils apparaissent encore un peu plus négatifs sur le sujet pour les prochains mois.
Par rapport à l’emploi, ils soulignent, comme en novembre, une baisse de leurs effectifs passés et prévus. Les carnets de commandes sont quant à eux estimés plus bas qu’à la normale. Enfin, en décembre 2014, le taux d’utilisation des capacités de production a poursuivi sa perte de vitesse. Dans le même temps, les goulots de production ont touché à peine plus d’un entrepreneur sur cinq. Depuis 1993, la moyenne se situait à un sur trois.
Source Construction Cayola
20/01/2015
WIENERBERGER/ BREVET: TRIBOFINITION POUR PLAQUETTE
- Signet FR 3007683 (A1) - TRIBOFINITION POUR PLAQUETTE
- Date de pub : 2015-01-02
- Inventeur(s) : BRISSAUD CYRIL +
- Demandeur(s) : WIENERBERGER [] +
- Classification : - internationale: B24B33/00; B28D1/00; E04C1/00 - européenne: N° de demande : FR20130056172 20130627
1 000 milliards d’investissements industriels en Asie-Pacifique
La zone Asie-Pacifique enregistre une nette croissance des investissements dans ses infrastructures industrielles. Une étude Timetric’s Construction Intelligence Center (CIC) avance même la somme de 1 000 milliards de dollars.Avec un schéma évalué à 411 milliards de dollars, l’Inde se place en tête des pays ayant programmé les investissements les plus conséquents. Suivent la Chine et l’Indonésie dont les projets de développement sont respectivement estimés à 200 et 124 milliards.
Mais cette explosion industrielle n'est pas le seul fait des géants de cette région du monde. D’autres marchés de pays émergents s’inscrivent également dans cette tendance positive. C’est notamment le cas du Vietnam, dont les projets atteignent un total de 56 milliards.
Source Construction Cayola
19/01/2015
ESPAGNE: Uralita finalise la vente de sa branche tuiles à Braas Monier pour 26,5 millions d'euros
Le groupe de matériaux de construction espagnol URALITA a conclu la vente de ses activités de tuiles en Espagne et au Portugal à Braas Monier pour 26,5 millions d'euros."Cette opération aura un impact comptable négatif de 16,9 millions d'euros sur le résultat brut du groupe" vient d'annoncer la Comisión Nacional del Mercado de Valores (CNMV).
Parallèlement à cette opération, Uralita a étendu le financement de son besoin en trésorerie et lignes de garanties avec les institutions financières espagnoles. Celles-ci viendront à maturation en 2017. Uralita assure que cette mesure permettra à l'entreprise de gérer correctement ses besoins de trésorerie à court et moyen terme.
L'entreprise Monier Braas était déjà le partenaire de Uralita dans sa branche tuiles. Uralita était l'actionnaire principal de Tejas Cobert, marque avec laquelle elle opérait avec Braas Monier qui, après l'accord devient propriétaire de toutes les activités opérationnelles.
La transaction a été annoncée en Octobre de l'année dernière. Uralita reste propriétaire de certains biens immobiliers liés à la production.
Uralita a perdu 33,6 millions d'euros au premier semestre de 2014, 70% de plus que les pertes de la même période un an plus tôt, principalement en raison de l'effet des accords de refinancement d'Avril 2013.
Source Lainformacion.com
5façades n° 112 est paru
Au sommaire de ce numéro, deux reportages : le premier sur le nouveau bâtiment regroupant les services de l'IGN et de Météo France à Saint-Mandé (94), conçu par Patrick Mauger, lequel a opté pour une façade à cadre bois et l'apport en lumière naturelle. Le second reportage proposé présente trois halles et un bâtiment de liaison qui, à leur caractère industriel, associent qualité environnementale et architecturale sous la maîtrise d'oeuvre Goudchaux Architecte et Associés.Le décryptage chantier est celui du bâtiment abritant la médiathèque et les archives municipales de Pontivy (56), une construction qui, sous une apparente simplicité, affiche une conception intelligente où la technique discrète s'efface au profit des qualités esthétiques et d'usage.
La rubrique ITE se penche sur le nettoyage et la dépollution par photocatalyse.
Qu'en est-il de la couverture ? La tuile terre cuite, sans renier son caractère ancestral, s'affranchit d'un champ d'application seulement traditionnel grâce à l'offre de produits pour des constructions contemporaines.
Le chapitre technique est, lui, consacré aux solutions de suppression des ponts thermiques, particulièrement au droit des planchers bas et parois enterrées pour relever le niveau de performance globale des systèmes d'ITE.
Et le dossier ? Le bois dans la construction y est à l'honneur en structure, enveloppe, et répond à toutes les problématiques : durabilité, isolation, caractéristiques environnementales, confort d'usage et esthétique... Huit pages de votre magazine pour un tour d'horizon des innovations autour de ce matériau et ses multiples options. Retrouvez aussi notre sélection d'actualités et de solutions produits.
Source Batijournal
18/01/2015
PLEIADE INVESTISSEMENT : Des entrepreneurs qui financent des entrepreneurs
Tous les actionnaires de Pléiade Investissement ont soutenu ou développé individuellement une entreprise qu’ils ont créée ou dont ils ont hérité.
A travers Pléiade Investissement, qui cumule aujourd’hui 90 millions d’euros d’actifs, ils réinvestissent une partie de leur patrimoine et partagent leur expérience avec d’autres entrepreneurs.
Pléiade Investissement investit au côté d’entrepreneurs qui veulent développer leur entreprise, acheter une entreprise qu’ils dirigent, diversifier leur patrimoine, ou vendre une entreprise qu’ils continueront de diriger.
Source Pléiade Investissement
PLEIADE INVESTISSEMENTS : Le cercle des entrepreneurs
Materials Technologies est spécialiste de l’ingénierie béton et des
systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies
systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies
Ceric Technologies a repris les actifs de Ceric SA, groupe leader
dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.
dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.17/01/2015
Aux USA, les mises en chantier ralentissent
Selon les chiffres publiés le 16 décembre dernier par le département du Commerce, les mises en chantier de logements et le nombre d'attributions de permis de construire ont baissé au mois de novembre aux Etats-Unis.Dans le détail, les mises en chantier ont reculé de -1,6% à 1,028 M au mois de novembre contre 1,045 M au mois d'octobre. Un résultat légèrement en deçà des estimations des économistes qui prévoyaient un chiffre de 1,04 M. Le logement individuel enregistre une baisse de -5,4% à 677 000 tandis que les permis de construire se replient de -5,2% à 1,035 M. Ces deux baisses interviennent après deux mois de forte hausse.
Source Construction Cayola
16/01/2015
ALGERIE- Importations des matériaux de construction sur 11 mois : Hausse de la facture
Les importations des principaux matériaux de construction (ciments, bois et fer) ont atteint 2,95 milliards de dollars (mds usd) sur les 11 premiers mois de 2014, contre 2,79 mds usd à la même période de 2013, en hausse de 5,73%, a appris hier l'APS auprès des Douanes.Quant aux quantités importées de ces matériaux de construction, elles sont passées à 9,41 millions de tonnes entre janvier et fin novembre 2014, contre 8,15 millions de tonnes durant la même période de 2013, en augmentation de 15,5%, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Le coût des importations des ciments (ciments de type portland, alumineux, hydrauliques... ) a atteint près de 483 millions usd (contre 373,2 millions à la même période de 2013), en hausse de 23,4%. Les quantités du ciment importé ont connu une augmentation de plus de 28%, passant de 4,15 millions de tonnes à 5,32 millions de tonnes pour la même période de comparaison. Cette hausse est due, notamment, au lancement de différents chantiers dans le secteur du BTPH, dont les nouveaux programmes du logement. Le Cnis a aussi relevé une augmentation en valeur et en quantité des importations du bois, et une baisse de celles du fer et de l'acier durant les onze premiers mois de 2014. En effet, les importations du bois ont totalisé 771,51 millions usd (contre 657,85 millions usd), en hausse de près de 17,3%, relève le Cnis qui précise que les quantités importées ont également augmenté de 9,5% pour atteindre 1,385 million de tonnes. Malgré un recul de 3,4%, la facture des importations du fer et de l'acier reste la plus importante des matériaux de construction importés durant les 11 premiers mois de 2014, puisqu'elle en représente 57,6% avec un montant de 1,7 milliard usd, contre 1,76 milliard usd à la même période en 2013. Les quantités importées de ces deux produits ont connu une légère baisse totalisant 2,706 millions de tonnes sur les 11 premiers mois de 2014 contre près de 2,74 millions de tonnes, soit une baisse de 1,17% durant la période de comparaison.
Quelles mesures pour freiner cette hausse continue ?
Pour endiguer cette hausse effrénée d'importation des matériaux de construction, des actions ont été engagées visant à renforcer la production nationale et à orienter les entreprises de construction vers les produits fabriqués localement. C'est ainsi qu'ont été lancées des opérations de réalisation de nouvelles cimenteries et d'extension de celles existantes afin de combler un déficit de plus de trois millions de tonnes/an dans un marché en pleine expansion.
Estimée à 18 millions de tonnes/an, la production nationale de ciment est dominée par le secteur public, notamment par le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) qui produit plus de 11,5 millions de tonnes par an (environ 65% de la production totale), le reste étant assuré par le secteur privé. Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes/an à l'horizon 2016, et de 29 millions de tonnes en 2018. Alors que cette nette augmentation d'importation des matériaux de construction intervient dans une conjoncture de forte baisse des cours mondiaux de pétrole, les pouvoirs publics ont, récemment, exigé des entreprises de construction d'utiliser les produits locaux. À cet effet, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a adressé récemment une circulaire aux différents responsables du secteur, visant essentiellement à promouvoir la production nationale et à réduire la facture d'importation des matériaux de construction qui sont déjà produits en Algérie. "La réduction des importations et la promotion des produits d'origine algérienne par l'application de la règle de la prévalence à la production locale devraient être observées par les maîtres d'ouvrage délégués dans le cadre de la passation d'exécution des marchés publics conformément aux différentes instructions déjà données en ce sens", note la circulaire. La circulaire du ministère fait le constat que "des entreprises de réalisation, attributaires de projets de logement et d'équipements publics, continuent à utiliser des produits d'importation sans que les maîtres d'ouvrage fassent valoir des articles et des marchés exigeant l'utilisation des produits de fabrication nationale, dès lors que le niveau de la qualité des exigences normatifs sont respectés".
Dans le cadre de la mise en application de cette circulaire, les maîtres d'ouvrage publics et les gestionnaires de projets, financés totalement ou partiellement par l'État, sont appelés à "contrôler systématiquement les produits de fabrication locale entrant dans les différents corps d'état de la construction, et ce conformément aux dispositions contractuelles des marchés", selon le texte. En 2013 et par rapport à l'année précédente, les importations de l'Algérie des matériaux de construction avaient reculé de près de 2%, totalisant une facture de 2,98 milliards usd, malgré une hausse de plus de 20% des quantités qui ont atteint 8,66 millions de tonnes.
Source El Moudjahid
15/01/2015
MAISONS FRANCE CONFORT JOUE LA CROISSANCE EXTERNE
Maisons France Confort, la plus ancienne société française de construction de maisons individuelles, vient d'annoncer l'acquisition de Maisons Partout et d'Ytem Aménagement.Le groupe Maisons France Confort a vu le jour en 1919, ce qui fait de lui le plus ancien constructeur de maisons individuelles en France. L'entreprise compte 1416 collaborateurs, et elle est implantée dans 20 régions, avec plus de 340 points de ventes et une cinquantaine de maisons témoins sur le territoire.
Le groupe cherche à poursuivre sa progression, mais il semblerait que cette stratégie passe désormais par de la croissance externe. En effet, Maisons France Confort vient de se renforcer dans les régions Rhône-Alpes, Auvergne, Midi-Pyrénées et Limousin, par l'acquisition totale de Maisons Partout, et de 60% du capital d'Ytem Aménagement.
Renforcement géographique
Maisons Partout est un petit acteur de terrain bien implanté dans le Massif Central, en particulier dans les départements du Cantal, de la Corrèze et du Lot, où elle construit et commercialise environ 80 maisons par an. Outre le fait de lui permettre d'accroître sa couverture géographique, Maisons France Confort a également choisi cette cible en raison de sa rentabilité. Car, avec seulement 12 salariés, Maisons Partout réalise un chiffre d'affaires de 8 millions d'euros, et affiche une rentabilité opérationnelle de 9%.
Ytem Aménagement est une société d'aménagement foncier située en Rhône-Alpes, où elle commercialise par an une cinquantaine de lots de parcelles viabilisées pour la construction de maisons individuelles. L'expertise d'Ytem en la matière va permettre à Maisons France Confort de se diversifier, de proposer des maisons clés en main et va soutenir l'activité du groupe dans la région.
Source Société.com par Guilhem Baier
14/01/2015
Terreal Chagny : l’usine Ecocéa inaugurée
L’unité de tri-méthanisation-compostage ecocéa de Chagny, a été inaugurée ce matin devant un grand nombre d’élus locaux. Dominique Juillot, le président du Smet71 a coupé le ruban de l’usine en compagnie de Marie Mugier, la directrice générale de Tiru (groupe EDF), groupement d’entreprises chargé de l’exploitation de l’entreprise. Aux côtés également des élus des différentes communautés de communes adhérentes au Smet 71, mais aussi du préfet, du sous-préfet, du président du conseil général, sans oublier le maire de Chagny.
Source Le Journal de Saône et Loire
L’usine, après quelques mois de montée en puissance, devrait accueillir 73.000 tonnes de déchets (venant des ¾ du département). Déchets retraités et transformés en gaz qui sera injecté sur le réseau GRT Gaz (une première en France), qui acheminera ce gaz dans la société voisine Terreal , et en compost qui servira aux agriculteurs.
L’investissement total est de 40 millions d’euros, dont plus de 35 millions sont autofinancés par le syndicat. La Région, le Département et l’Ademe ont également participé au financement.
Le premier camion déversera son contenu de déchets ménagers le 21 janvier.
Source Le Journal de Saône et Loire
Logement : toujours pas d’amélioration en vue
Le Service de l’observation et des statistiques du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a publié les chiffres des mises en chantiers et des permis de construire pour le mois de novembre 2014. Bilan : le secteur du logement est toujours en attente de bonnes résolutions pour l’année 2015.D’après les chiffres communiqués par le ministère de l’Ecologie et repris par le quotidien économique Les Echos, les mises en chantiers ont subi une nouvelle dégradation à la fin du mois de novembre 2014 et ont atteint les 299 199 unités sur un an. Les évolutions varient selon les types de logements : ainsi, les logements dits individuels ont vu en novembre leurs mises en chantiers diminuer de presque 14%, à 23 598 unités. Les logements individuels groupés accusent pour leur part une dégringolade de 23,7% sur trois mois, à 9 077 unités.
Quant aux logements collectifs, qui permettaient au secteur de la construction de profiter d’une bouffée d’air, ils enregistrent pour la première fois un ralentissement de leurs mises en chantiers mais atteignent tout de même une hausse de 6,4%, ce qui représente un cumul de 41 387 unités de septembre à novembre 2014. Enfin, la catégorie des logements en résidences a légèrement progressé de 1,9% sur la même période, soit 7 050 unités.
Géographiquement, le ministère de l’Ecologie confirme que la crise du logement concerne toutes les régions françaises, l’Aquitaine étant la seule à faire exception puisqu’affichant à la fin novembre une augmentation de 3% sur les 12 derniers mois. L’Ile-de-France continue à reculer (-2,2%) pendant que Rhône-Alpes s’effondre (-15,7%). Et niveau permis de construire, la situation ne se porte guère mieux : à la fin novembre, ces derniers ont diminué de presque 12%, soit un cumul de 92 643 logements. Une dégradation qui affecte l’ensemble des catégories énumérées plus haut, sauf les résidences : au final, la baisse est d’environ 12% sur un an, ce qui représente un total de 381 701 unités.
Source constructioncayola.com
13/01/2015
Belgique : la briqueterie de Ploegsteert et CERATEC fermées le 15 Décembre jour de grève nationale
Le lundi 15 Décembre était jour de grève nationale en Belgique, décrétée par le front commun syndical pour protester contre les mesures d’austérité du gouvernement.Les manifestants visent l’indexation des salaires, l’âge de la pension ou les crédits-temps de fin de carrière. De grosses perturbations ont été ressenties le lundi 15 matin un peu partout dans l’entité de Comines-Warneton (B), principalement dans le zoning cominois et à hauteur de la briqueterie de Ploegsteert : plus aucune voiture ne pouvait passer en direction de Frelinghien.
Le front commun syndical a installé plusieurs barrages, tenus par plus de cent grévistes. Par exemple la rue du Touquet au Bizet a été fermée à la circulation dès 4 h jusqu’aux alentours de 14 h. Toutes les voitures venant de la voie rapide et du Touquet ont été obligées de faire demi-tour.
La plupart des grévistes sont issus de la briqueterie de Ploegsteert et de CERATEC, deux entreprises fermées.
Source Nordeclair
12/01/2015
PATRICK DESTANG QUITTE TERREAL POUR DEVENIR PRÉSIDENT DU GROUPE FRANS BONHOMME
Frans Bonhomme, spécialiste français de la distribution des canalisations et raccords plastiques, annonce que Dominique Masson quittera prochainement la société. Cette décision, prise d’un commun accord entre Dominique Masson et le Conseil d’administration, prendra effet le 9 mars 2015.Patrick Destang, sera nommé Président et prendra la direction du Groupe à cette date. Précédemment, Patrick Destang a travaillé 14 ans chez Terreal, qu’il a rejoint en qualité de Directeur Commercial & Marketing avant d’être nommé Directeur des Opérations France en 2010. Il a débuté sa carrière en 1990 au sein de la branche Isolation du Groupe Saint-Gobain (Ecophon, Isover) en Suède, en France puis en Angleterre. Il a également travaillé au Boston Consulting Group (BCG) à Londres et contribué à la création d’une start-up dans le milieu de la construction (eu-supply.com).
Source L'ADN
Gournay-en-Bray : Le projet de nouvelle usine de Bouyer Leroux continue d’avancer
Source Paris Normandie
11/01/2015
Cellule de séchage mobile dernière génération de CERIC TECHNOLOGIES
CERIC TECHNOLOGIES met au service des industriels de la Terre Cuite une cellule d’essai de séchage mobile dernière génération.CERIC développe son leadership en termes de maîtrise des procédés en se dotant d’une capacité de reproduire toutes les conditions de séchage des séchoirs industriels et faire des essais sur l’ensemble des produits Terre Cuite.
Ces essais directement sur site de production permettent à CERIC de sécuriser pour chaque projet les solutions de séchage les plus performantes.
CERIC propose également des prestations pour accompagner les industriels dans le cadre de développement de nouveaux produits, formulation de matières premières ou amélioration continue des performances.
Source CERIC Facebook
10/01/2015
ALGERIE: Safcer s’ouvre à l’exportation
Unique en Afrique, la Société algérienne de fabrication des carreaux céramiques et produits rouges (Safcer) est en service depuis septembre 2013.Créée en 1987, la Société algérienne de fabrication des carreaux céramiques et produits rouges (Safcer) se positionne aujourd’hui comme un des fleurons de la branche. La diversification et le développement de son activité sont les leitmotivs de la société qui entend s’imposer en leader sur le marché.
En 1987, le défunt Abdelkader Seklouli, plus connu sous le surnom de hadj Kaddour Maza, avait décidé de se lancer dans l’industrie des matériaux de construction, son métier de base. L’idée était de répondre aux besoins du marché et de renforcer davantage la production nationale.
En 1990, Safcer se lance dans la production du revêtement mural (faïence). Après étude du marché, l’entreprise s’attaque, trois ans plus tard, à la dalle de sol et en fabrique dès 1996. Il convient de préciser que le groupe de Sétif est la première entreprise algérienne à fabriquer des carreaux de la dimension 43x43 cm. Très bien accueilli par le marché, le produit a été par la suite exporté avec succès vers la France et la Mauritanie.
Il faut préciser que toutes ces idées ont été concrétisées par une équipe de cadres algériens qui a acquis les connaissances et le savoir-faire, auprès d’experts algériens et de partenaires étrangers. Safcer fait de l’investissement tous azimuts son principal credo. Les complexes réalisés ou en cours de réalisation le démontrent. L’entreprise, dont le siège social est basé à Sétif, emploie actuellement 800 personnes dont 10% de cadres et dispose de 3 complexes dont l’un est implanté à Didouche Mourad (Constantine).
Le leader algérien produit des carreaux de revêtement pour le sol, des carreaux en grés, en porcelaine, des briques et hourdis. En terme de volume, il fabrique quotidiennement 5000 m² de revêtement de sol (pâte rouge), et entre 8000 et 12 000 m² en porcelaine. L’usine briques et hourdis de Constantine en produit annuellement 210 000 tonnes.
Fonctionnant dans bon nombre de domaines selon les standards internationaux, Safcer est certifiée ISO 9001 en 2003 et est conforme à ISO 14001 et OHSAS, démontrant le niveau de performance environnementale atteint par l’entreprise. Celle-ci maîtrise l’impact de ses activités sur la protection de l’environnement. Pour être une référence dans le métier de céramiste, un gigantesque plan de développement stratégique a été lancé, ces dernières années.
Pour permettre à son entreprise d’être le leader en Algérie, la direction du groupe a mobilisé un investissement de 6 milliards de dinars (60 millions d’euros), pour la réalisation du complexe de porcelaine, doté d’une technologie de pointe n’ayant rien à envier aux complexes des pays les plus développés.
Unique en Afrique, le complexe est en service depuis septembre 2013 et produit des carreaux de 30x30 jusqu’a 60x1,20 m ainsi que leurs plinthes. Mieux encore, l’usine en question travaille à la carte. C’est-à-dire, qu’elle est en mesure de répondre à toutes les demandes et exigences du client. Voyant toujours grand, Safcer inaugurera en juin 2015, à Didouche Mourad, l’une des plus importantes briqueteries du continent.
Cet investissement d’un coût global de 2 milliards de dinars (20 millions d’euros) devant générer plus de 150 nouveaux postes de travail, produira annuellement 420 000 tonnes de briques et hourdis. Avec ce nouveau complexe, Safcer, qui ambitionne de diversifier ses produits rouges en terre cuite, sera à moyen terme en mesure de mettre sur le marché 630 000 tonnes de briques et hourdis, la plus importante production nationale, pour ne pas dire continentale, fabriquée par un seul opérateur économique.
Source El Watan par Kamel Beniaiche
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