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04/03/2014

De l'innovation et des offres plus lisibles pour Wienerberger

Pour répondre à un marché tendu par la crise, le leader de la terre cuite Wienerberger mise sur la structuration de ses offres et l'innovation pour gagner des parts de marché sur l'ensemble de ses offres mur, façade et toiture, tant en neuf qu'en rénovation.

Nous ne connaîtrons que ceux de l'ensemble de la filière, mais Francis Lagier, président de Wienerberger France l'assure, les chiffres internes "sont très proches" : en 2013, les marchés ont reculé de -8% pour les briques de structure (maison individuelle), -3% pour les tuiles (rénovation) et -7% pour les briques apparentes. Et pour répondre à ce contexte tendu, le groupe mise sur l'innovation et sur une meilleure lisibilité de ses offres, dont "technique, compétitivité et esthétisme" sont mises en valeur.

Côté innovation, une nouvelle génération de Monomur voit le jour. Brique terre cuite à isolation renforcée, remplie de laine de roche, CLIMAmur (Porotherm) vise le marché de la maison individuelle haut de gamme. Cette solution d'isolation intégrée porteuse et auto-isolante, offre de nombreuses qualités, tant du point de vue de la performance thermique et de l'acoustique, que de celui de la qualité de l'air intérieur. Une nouveauté qui arrive également après les deux autres innovations du groupe que sont le Dryfix® et la Maçonnerie Roulée ® améliorant le quotidien des maçons.
Selon Wienerberger, plus de 40% des maisons individuelles (MI) se réalisent aujourd'hui en briques terre cuite, contre environ 25% il y a 5 ans. Pour Francis Lagier, le marché peut encore progresser, soutenu par la compétitivité de ces solutions très efficaces thermiquement. Et pour gagner des parts de marché, le groupe apporte désormais une réponse segmentée en fonction des cibles pour lesquelles elles sont destinées, avec une offre "HomeBrick" pour la MI et l'offre CITIbric pour le collectif (voir illustration).
Solution globale en rénovation et offres "à façon" pour conquérir de nouvelles parts de marché Sur sa gamme Toiture (Koramic et Aléonard), la concurrence de la toiture terrasse et du bac acier – particulièrement sur le collectif - leur demande "d'être plus créatifs pour maintenir la part de marché des tuiles", explique Francis Lagier. Et de venir ainsi notamment s'attaquer au marché de l'enduit, en mettant en avant les qualités thermique, technique et esthétique de la terre cuite en bardage que cela soit en briques de parement, comme l'Argelite, ou en tuiles. En façade, le secteur de la brique de parement (Terca) a été divisé par deux en cinq ans, ce qui a amené le groupe à rationaliser ses capacités de production sur son site de Flines (un million d'euros d'investissement). Mais c'est surtout pour mieux offrir de la personnalisation à ses clients, une production "à façon", demandée par les prescripteurs. Une orientation que le groupe a également prise pour ses tuiles Aléonard, essentiellement utilisées en rénovation du patrimoine, en s'adressant, avec la Saint-Vincent, au marché des maisons individuelles haut de gamme.
Face à un marché du neuf déprimé, Wienerberger se déclare ainsi "serein" grâce à la multiplicité de ses offres. En rénovation d'ailleurs, là encore, c'est par l'innovation qu'il entend "concrétiser un développement certain", avec Sarking (Koramic), solution d'ITE lancée en 2013 associant isolant et tuile, pour laquelle est prévue une vaste campagne de communication. Avec ce produit, déclare Francis Lagier, "nous raisonnons sur une solution globale, concentrée sur notre cœur de métier".
Pour le président de Wienerberger en France, l'avenir se voit ainsi "rouge", couleur terre cuite.

Source Batiactu

03/03/2014

Wienerberger 2013: Les pertes nettes se sont établies à 7,8 millions d'euros

Le groupe autrichien Wienerberger, numéro un mondial de la brique, est resté dans le rouge en 2013 mais a nettement réduit ses pertes, a annoncé le groupe jeudi dans un communiqué.
Les pertes nettes se sont établies à 7,8 millions d'euros, contre 40,5 millions en 2012.
Dans le même temps, le chiffre d'affaires a progressé de 13% à 2,7 milliards d'euros et le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a augmenté de 9% à 266,5 millions, laissant le groupe se réjouir d'une année "couronnée de succès".
"En plus de notre évolution positive malgré un environnement difficile, nous avons atteint tous nos ambitieux objectifs opérationnels et financiers", a déclaré le PDG de Wienerberger, Heimo Scheuch, cité dans le communiqué, alors que son groupe a lancé en 2012 un plan de restructuration qui doit bientôt toucher à sa fin.
Les chiffres publiés sont légèrement au-dessus des prévisions des analystes.
Le fabricant de tuyaux en plastique Pipelife, acquis en 2012, a été l'un des contributeurs principaux de la bonne activité de Wienerberger, ce secteur doublant presque son chiffre d'affaires pour atteindre 1 milliard d'euros.
De nombreux marchés n'ont pas encore retrouvé leur niveau d'avant la crise, a souligné le groupe, évoquant la Pologne, la République tchèque, la Hongrie ou encore les Pays-Bas et la France. Le marché européen a de surcroît connu des conditions météorologiques défavorables au secteur dans la première moitié de l'année, avec un hiver long et des inondations.
L'évolution en Amérique du Nord est cependant nettement plus encourageante, avec une reprise de la construction de logements neufs.
Wienerberger se montre optimiste pour 2014. "Nous avons pour objectif d'améliorer nettement le chiffre d'affaires et le résultat brut d'exploitation et de renouer avec les bénéfices", a déclaré M. Scheuch.
Le groupe attend une stabilisation de la légère croissance de la construction en Europe et une tendance toujours positive en Amérique du Nord. Il vise un Ebitda d'environ 300 millions d'euros.
Vers 08H05 GMT à la Bourse de Vienne, le titre Wienerberger prenait 0,71% à 13,96 euros, dans un indice vedette ATX en léger recul (-0,08%).

Source Romandie News

Algérie:un plan de modernisation pour le CTC (Contrôle technique de la construction)

L'Organisme national du Contrôle technique de la construction (CTC) vient de se doter d'un plan visant la modernisation et le renforcement de son système de contrôle et assurer ainsi une meilleure sécurité du bâti, a indiqué mardi à Alger un responsable du secteur de l'Habitat.
"Nous avons lancé ce plan pour moderniser le groupe afin d'étendre ses missions et lui permettre ainsi de contrôler pratiquement l'ensemble du secteur du bâtiment", a souligné Saïd Arab, Président du directoire de la SGP "étude et engineering" (GENEST) dont relève le CTC.
Ce plan permettra au CTC d'assurer un meilleur accompagnement du maître d'ouvrage durant toutes les phases de concrétisation des projets soit du choix du terrain à la réception provisoire, a expliqué ce responsable en marge d'une journée technique sur le diagnostic et l'expertise du bâti.
Pour le secrétaire général du ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Ali Boularès, le CTC doit se mettre aux standards internationaux à travers de nouveaux mécanismes de modernisation ajoutant que plusieurs actions ont été engagées afin d'améliorer le contrôle technique des constructions.
M. Boularès a affirmé que le CTC bénéficiera d'un renforcement de ses missions de contrôle, de ses moyens techniques comme il sera doté d'agences locales et de moyens "hautement performants répondants aux standards internationaux".
Il sera procédé, dans ce cadre, selon le même responsable, à la création de laboratoires itinérants, la mise en place d'équipes spécialisées dans le diagnostic et de laboratoires de contrôle de matériaux de constructions locaux et importés.
"Toutes ces actions doivent s'inscrire dans une perspective d'ensemble englobant les dispositifs qui encadrent et organisent le développement et la gestion du cadre urbain afin de les conformer aux exigences de la sécurité", a-t-il soutenu.

Source: Maghreb émergent

02/03/2014

CERIC Technologie se développe dans le service thermique

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Travaux de rénovation/amélioration

Des commandes significatives – IMERYS France, WIENERBERGER UK et SARANSK en Russie choisissent le savoir-faire et la qualité CERIC
En France, CERIC a réalisé des travaux de rénovation auprès de ses clients historiques : IMERYS Saint Germer et IMERYS Wardrecques. Sur ce dernier site, des travaux de modifications de l’aéraulique du four et du process ont été réalisés dans le but d’augmenter la récupération du four vers le séchoir. Ces modifications ont permis de baisser de manière significative la consommation énergétique globale de l’ensemble du process séchage/cuisson. Ce sont plus de 40 mètres de gaines qui ont été ajoutées, certains points de raccordement s’élevant à plus de 8 mètres de haut. Cette intervention s’inscrivait dans une démarche « économies d’énergies » initiée par le client et visant à récupérer l’air issu de l’extraction sous wagon et à augmenter le débit d’air qui alimente le séchoir.
Le service thermique de CERIC a également signé plusieurs commandes significatives chez WIENERBERGER UK dont notamment :

  • news1Une commande sur un site près de Manchester portant sur l’amélioration du process de cuisson sur un four traditionnel allemand par l’ajout de brassage CERIC à l’avant feu. Ces travaux permettent d’optimiser l’homogénéité de cuisson et d’améliorer la qualité des produits.
  • Une commande, menée en collaboration étroite avec le client, relative à la modernisation et la mise en conformité d’un équipement de four de plus de 20 ans dans une tuilerie. L’équipement de chauffe répond désormais aux dernières normes en vigueur : 746-2 version 2010.
En collaboration avec son partenaire Russe SALVENA, CERIC a équipé la société SARANSK (République de Mordovie) d’un broyeur à cylindre PELERIN® 5RR6 bi-poulies pour moderniser son unité CERIC existante. Les machines PELERIN® sont réputées pour leur qualité de fabrication, leur robustesse, leur fiabilité et leur maintenance aisée et peu coûteuse. PELERIN® est une marque reconnue sur le marché russe/CEI, de nombreux équipements du distributeur métallique au groupe d’étirage jusqu’aux broyeurs et mouilleurs-mélangeurs donnent toute satisfaction à leurs utilisateurs.

01/03/2014

Une future solution d'isolation 100% Française

Une future solution d’isolation 100 % française

Les solutions d’isolation de demain se préparent dès aujourd’hui. Pour répondre aux futurs enjeux, les entreprises travaillent désormais sur les nouveaux matériaux qui viendront équiper les bâtis. Cela concerne aussi l’isolation. Un produit français est notamment en cours de test, présentant une structure microporeuse pour une intégration directe aux matériaux de structure.

Un matériau d’isolation microporeux en cours de développement

Le made in France a le vent en poupe, y compris sur les matériaux du bâtiment. Les entreprises de l’Hexagone sont aujourd’hui nombreuses à préparer les solutions de construction de demain. L’isolation, qui compte parmi les produits essentiels, offre notamment une marge d’innovation importante avec un double enjeu : allier la valeur naturelle et recyclable de chaque produit à une donnée de performance.
C’est le pari relevé par la société Solumix qui développe actuellement un nouvel isolant naturel pour les habitats. Celui-ci, issu d’un mélange de silice, de calcium, de magnésium et d’eau, peut se présenter sous une forme autoporteuse ou permettre le remplissage des briques pour obtenir un matériau d’isolation performant intégré à la structure. Il est également adapté à une utilisation sur le bois ou le béton.

Des performances thermiques de premier ordre

Actuellement en cours de test, les créateurs de cette nouvelle solution envisagent son intégration aux matériaux de construction dès 2015.
Si ses qualités phoniques n’ont à ce jour pas été testées, les résultats thermiques se révèlent, pour leur part, de premier plan avec un R>5 en association avec la brique creuse. En outre, ce produit est ininflammable, avec une résistance au feu pouvant atteindre 1 000°C, sans émanation de gaz toxique ou de fumée.
Enfin, son origine naturelle autorise son recyclage en fin de vie. Cette nouvelle solution d’isolation est prévue pour une utilisation tant sur les maisons neuves que lors de travaux de rénovation sur des immeubles anciens afin d’améliorer leurs performances.

Monier, la tuile de la relance

La tuilerie de Roumazières a investi 2,6 millions d’euros pour fabriquer la "Fériane". Une tuile grand format commercialisée dans le grand Sud-Ouest.
À Roumazières, la tuilerie est équipée de nouveaux robots pour fabriquer la "Fériane". Le site a ouvert ses portes à la presse spécialisée. À Roumazières, la tuilerie est équipée de nouveaux robots pour fabriquer la "Fériane". Le site a ouvert ses portes à la presse spécialisée.. PHOTO/Photo J. P. C’est la dernière née de la tuilerie Monier à Roumazières. La "Fériane", une tuile grand format en terre cuite, doit permettre au groupe, leader mondial, de conquérir de nouvelles parts de marché. Dans un contexte peu favorable, Monier (ex-Lafarge) a décidé d’investir 2,6 millions d’euros sur son site de Charente limousine pour fabriquer ce nouveau produit. Avec un objectif clairement défini: redynamiser les ventes.
Proche de sa cousine, la "Gallo-romaine 13", la "Fériane", dont le nom fleure bon le Sud-Ouest, ne manque pas d’arguments pour convaincre les couvreurs. Le principal, c’est son "temps de pose optimisé grâce à un jeu longitudinal de 4 centimètres", détaille la direction. Développée en quatre couleurs pour son lancement en novembre, cette tuile "offre l’illusion parfaite d’une tuile canal traditionnelle". "Son esthétique est un véritable avantage."
Destinée au marché du Sud-Ouest, de Nantes à Biarritz en passant par Toulouse, la "Fériane" est commercialisée depuis la fin de l’année et commence tout juste à arriver sur les toits. "Les premiers retours sont positifs", se félicitent les concepteurs qui précisent toutefois que la mise au point a été longue et compliquée. Il a fallu pas moins de trois ans de réflexion et de concertation.
À l’occasion du lancement de ce produit, le site de Roumazières a ouvert ses portes la semaine dernière à la presse spécialisée. Une visite dans les entrailles de la tuilerie, au sein de l’unité Loubert 3 d’où sortent 20 millions de tuiles chaque année. Le ballet des robots y est impressionnant. Et les petits nouveaux, sur lesquels Monier a investi, ont trouvé leur rythme de croisière. Leur rôle: empiler les tuiles sur les wagons, puis décharger la ligne de production. "Il a fallu un mois de mise en place avant d’atteindre la phase optimale", explique Jean-François Longère, qui dirige l’entreprise depuis l’an dernier.
Exigences réglementaires
Chaque jour, 8 tonnes d’un mélange d’argile et de sable sont fabriquées et réparties sur les différentes lignes de production. Fabrication, empilage, séchage, engobage, cuisson, dépilage... "Ici, on tourne à flot continu, indique Jean-François Longère. Il y a huit ans, on n’arrêtait jamais un four. Aujourd’hui, compte tenu des volumes, on arrête quatre semaines en été."
La particularité de Monier, c’est qu’elle utilise des moules en plâtre qu’il faut changer toutes les deux heures. "C’est ce qui nous permet de garantir la qualité de la peau de la tuile. Un moule en caoutchouc, ça ne risque rien, mais ça donne des petits carrés sur la tuile." De quoi faire la différence face à la concurrence.
Ces dernières années, le site s’est également plié à quelques exigences réglementaires. En matière de consommation d’eau notamment. L’eau utilisée par certaines machines sert aujourd’hui à humidifier les tuiles, nettoyer les sols... Cela a permis à l’entreprise de passer d’une consommation annuelle de 45 000 m3 d’eau par an à 25 000 m3.
Le fluor généré par les fumées du four est également traité. Après un passage dans un filtre à graviers calcaires, il se transforme en fluorure de calcium, utilisé par la cimenterie de La Couronne ou bien en épandage dans la Vienne pour remonter le PH des sols.
Source La Charente Libre par Julie PASQUIER

28/02/2014

USA : 48 000 emplois supplémentaires dans la construction

Selon une étude de l'Associated General Contractors of America basée sur les chiffres du gouvernement américain, 48 000 emplois ont été créés dans la construction au mois de janvier.
Le nombre d'emplois dans la construction aux Etats-Unis s'élève à 5,922 millions de p
ostes au mois de janvier 2013 avec une augmentation de 48 000 postes par rapport à janvier 2012. Il s'agit de la progression la plus fulgurante en un mois de temps depuis juillet 2009 malgré des conditions climatiques extrêmement mauvaises. Sur l'année, l'emploi dans la construction a augmenté de 179 000 postes soit une hausse de +3,1%. Parallèlement, le taux de chômage dans la construction a reculé de -16,1% en janvier 2013 ce qui correspond à 2,322 millions de demandeurs d'emplois en moins dans ce secteur.
Selon l'AGC, l'emploi est susceptible de se renforcer dans le secteur de la construction en 2014 avec le développement de grands projets liés à l'oil & gas, le stockage ou la construction d'hôtels. L'Associated General Contractors of America a d'ores et déjà fait savoir qu'au rythme actuel de la croissance, il ne faudrait pas longtemps avant que de nombreuses entreprises commencent à avoir du mal à trouver suffisamment de travailleurs qualifiés pour répondre à la demande.

Source Construction Cayola

ALGERIE: Plus de 10 millions d’euros en valeur exportés en 2013

Les statistiques des exportations pour l’année 2013, telles que relevées par la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), sont un indicateur important de l’état des lieux du tissu industriel de la région et des relations tissées avec les pays voisins.

Si, en termes de valeur, le total des exportations atteint plus de 10 millions d’euros, dans le détail il y a bien des remarques à faire, notamment sur le type de produits exportés qui se regroupent dans trois catégories : l’agroalimentaire, les produits agricoles et pétroliers, même souvent des matières premières brutes. Le marché européen semble aussi être la destination privilégiée des exportateurs de la région, avec en tête l’Espagne, en seconde position la France et à un degré moindre l’Italie.
L’importance et le choix s’expliquent par les liens historiques entre l’Oranie et l’Espagne. Les exportations vers les pays arabes sont quasi nulles à de très rares opérations d’exportations à destination de l’Arabie Saoudite, la Tunisie, le Qatar, les Emirats arabes unis en dépit pourtant d’accords sur la zone de libre-échange arabe. A noter, dans ce cadre, l’exportation d’un produit que l’on n’attendait pas à destination exclusive de l’Arabie Saoudite. Il s’agit des déchets de papiers, un créneau de plus en plus porteur dépassant 600 t. Le poisson congelé va prioritairement vers l’Espagne avec pas moins de quatre exportateurs pour l’année 2013, tandis que les peaux tannées, très demandées, prennent la direction de l’Espagne, l’Italie et l’Arabie Saoudite.
D’autres produits bruts sont encore exportés, comme les déchets de PET, le marbre, les pattes de volaille, montrant la faiblesse de l’industrie de transformation de manière générale.
Les produits pétroliers et chimiques exportés sont composés d’urée en granulé, de l’hélium gazeux, de l’acide et du calcium nitrate.
La faiblesse des exportations de produits agricoles dénote de l’incapacité du secteur de l’agriculture à se mettre aux normes et de hisser son niveau de production en qualité et en quantité. Pourtant, de toutes parts, le discours est de répéter que le potentiel agricole de l’Algérie est énorme.Dans ce bilan, nous n’avons retrouvé que deux types de produits exportés : les dattes et l’oignon sauvage.

Pour les matériaux de construction, les plaques de plâtre arrivent en tête et sont destinées aux marchés français, tunisien et africain, suivies du marbre.
En termes de valeurs, le sous-total des exportations vers l’Europe est de 680 000 euros. Dernière remarque à évoquer : la plupart des exportations sont assurées par des entreprises privées au statut de SARL, SPA et EURL, signe de l’état du tissu industriel.

Source Liberté Algérie par : D. LOUKIL

27/02/2014

Materials Technologies créé CS Moules

Chaudronnerie Savoyarde et Adler Technologies s'unissent pour créer CS-Moules. Tous les moules conçus et réalisés par le groupe sont commercialisés sous cette même marque depuis le 1er février 2014.

Chaudronnerie Savoyarde, spécialiste depuis 40 ans de moules innovants pour presses et éléments préfabriqués en démoulage différé, a rejoint Materials Technologies en juin 2013, bénéficiant ainsi des savoir-faire des deux autres entités du groupe, Adler Technologies et Fimec Technologies. C’est dans un souhait de cohérence et de rationalisation que la nouvelle identité CS Moules a été créée. Ainsi, elle regroupe désormais l’ensemble des activités moules du groupe, sous la direction de Jean-Louis Bellec. Deux sites de production, des équipes dédiées assureront une véritable proximité pour le client. Optimisation des cycles de production, investissements sur les lignes de montage, fertilisation croisée entre les bureaux d’études, ont complété la démarche. L’adjonction, à côté du nouveau nom, du logo du groupe – deux blocs imbriqués – marque une homogénéisation visuelle et la mise en place de synergies concrètes.
Source Construction Cayola par Ch. Raynaud

Wienerberger cible de nouveaux leviers de croissance

Segmentation renforcée et simplification de l’offre, promotion du sarking, relance de la gamme monomur, adaptation de l’outil industriel... À l’occasion de sa première conférence de presse stratégique de l’année, le spécialiste de la terre cuite a fait le point sur les moyens déployés pour renouer avec la croissance... sur un marché toujours tendu.


Toujours pas de répit pour la filière des solutions terre cuite ! Frappé depuis plus de deux ans par la crise des matériaux de construction, le marché français est resté dans le rouge en 2013. Si les segments de la brique de structure et de la brique apparente ont été plus durement touchés (avec des estimations en volume, respectivement, à -8 % et -7 %), les ventes de tuiles ont un peu mieux résisté avec une baisse de l’ordre de -3 %.
Affichant une contraction de son activité en ligne avec les tendances du marché, le briquetier et tuilier d’origine autrichienne relativise toutefois. « L’an dernier, nos ventes ont été largement soutenues - notamment dans les métiers de la façade et de la toiture - grâce au dynamisme dont a fait preuve le marché de la rénovation, en particulier au cours du 2e semestre », observe Francis Lagier, président de Wienerberger France.

Sarking : bénéficier de l’effet TVA
Cette année encore, le groupe estime que la rénovation devrait jouer son rôle de levier de croissance. Raison pour laquelle il confirme le développement d’une offre sarking dont la promotion figure parmi ses chantiers prioritaires en 2014. Cette stratégie pourrait se révéler d’autant plus payante si, comme prévu, le taux de TVA réduit à 5,5 %* s’applique également aux matériaux concernés par des travaux de rénovation thermique, comme les tuiles.
Lancée l’an dernier, l’offre du fabricant aurait d’ores et déjà « connu un démarrage intéressant en France », assure Francis Lagier. « L’isolation des toitures par l’extérieur devient l’affaire des tuiliers, estime-t-il. Nous pouvons assurer un service de proximité auprès des distributeurs grâce à nos capacités de stockage et de livraison au plus près des zones de consommation ». Outre des animations commerciales soutenues, la campagne marketing devrait également faire l’objet d’une démarche spécifique auprès du grand public.

Des couvertures « patrimoine » à façon
Si la tuile terre cuite qui a su prendre le virage du BBC économique, est aujourd’hui bien implantée sur le marché de la maison individuelle (70 % du parc), le matériau subit les coups de butoirs de la toiture-terrasse et du bac acier en logement collectif. « Depuis plusieurs années déjà, un travail de fond a été engagé pour améliorer la résistance et la durabilité de la tuile terre cuite. À nous d’être créatifs pour résister ! », admet le dirigeant de Wienerberger France.
Ainsi, l’an dernier, Aléonard (marque dédiée au patrimoine et labellisée « Entreprise du patrimoine vivant ») a conçu une méthode permettant aux clients de créer et composer une toiture en choisissant parmi quatre modèles de tuiles plates, son modèle de tuile et le format, le coloris (huit teintes de base proposés), la finition et les effets. Afin de pénétrer le marché de niche des résidences de “standing”, l’épaisseur de ces tuiles plates émaillées a été réduite « tout en conservant les atouts de la technologie Aléonard ». Par ailleurs, des systèmes en bardage tuiles doivent aussi être développées : « une solution économique pour le couvreur avec des coûts de pose accessible par rapport au bardage rapporté », estime l’industriel.

Rationalisation de l’outil industriel
Pour son activité façades, le groupe adapte également ses réponses clients aux évolutions structurelles du marché. À l’image de la stratégie déployée pour son offre de briques de parement. En cinq ans, face aux enduits - plus économiques -, les ventes du secteur ont été divisées par 2,5 en France (environ 300 000 t posées en 2007 contre environ 125 000 t l’an dernier). Pour tenter d’endiguer cette érosion, Wienerberger a décidé de commercialiser des produits patinés avec des couleurs tendance (terre, gris, noir, blanc...) et qui sont utilisés sur des plaquettes et bardeaux de plus grande largeur.
N’empêche. Le fabricant a dû rationaliser son outil industriel dans l’Hexagone en concentrant l’ensemble de sa production de briques de parement (marque Terca) sur l’usine de Flines-lez-Râches, dans le Nord. Au total, plus de 1,5 M€ sont investis jusqu’en 2015.

Mieux répondre aux marchés de la performance énergétique
Autre chantier que Francis Lagier juge « prioritaire » : l’offre en briques de structure. En France, la terre cuite n’a cessé de gagner du terrain : sa part de marché (PdM) est passée de 31 % en 2009 à 43 % en 2012. Reste que, dans un contexte d’érosion des ventes chez l’ensemble des industriels de la filière, Wienerberger a décidé d’optimiser son assortiment. Avec, à la clé, une réponse simplifiée et plus lisible pour les clients afin de répondre aux enjeux de la RT 2012. Désormais, le groupe propose trois niveaux de performance en maison individuelle : GF R20 pour l’offre primo-accédant, HomeBrick pour le milieu de gamme et ClimaMur (voir encadré) pour le haut de gamme.
Concernant le collectif où la part de la brique de structure a bondi de 5 % entre 2009 et 2012 (à 19 % de PdM), la segmentation a, là aussi, été simplifiée avec la gamme CitiBric en entrée de gamme, et la brique GF R20 Th+ caractérisée par une haute performance énergétique. Ces deux lignes de produits peuvent être utilisées pour des bâtiments jusqu’à R+5. Stéphane Vigliandi
* L’article 9 de la Loi de finances pour 2014 instaure depuis le 1er janvier dernier une TVA au taux de 5,5 % pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique des locaux à usage d’habitation achevés depuis plus de deux ans (cf. article 278-0 bis du nouveau Code général des impôts)



Source Zepros
 
Brique rectifiée ClimaMur (Photo : Wienerberger).

Monomur : action de reconquête

« En France, le monomur représente aujourd’hui 3 à 4 % de parts de marché. Il peut sans doute revenir aux alentours de 5 %, mais pas à 8-9 % comme il y a quelques années ! », prévient Francis Lagier, à la tête de Wienerberger France. Fort de ce constat, le fabricant a développé un nouveau système d’isolation intégrée* : la brique rectifiée ClimaMur à tessons allégés et perforations verticales (en photo).
Ciblant la maison individuelle haut de gamme, ce lancement 2014 affiche une résistance thermique (R) allant de 3,85 m².K/W en épaisseur de 30 cm (pour le Sud de la France) jusqu’à un R de 5,44 en épaisseur de 42 cm. Classée A1 (produit incombustible), cette nouvelle génération de bloc monomur Porotherm assure également un confort acoustique.
* Les alvéoles de la brique sont remplies de laine de roche


Chiffres clés de Wienerberger France

• Chiffre d’affaires : 186 M€ en 2012 (7,4 % du CA groupe) contre 194 M€ en 2011
• Répartition de l’activité : 50 % avec les briques de parement et de structure, 50 % avec les tuiles
• Effectif : 900 salariés
• Outil de production : 11 usines de tuiles et briques
• Marques : Argeton (solutions façade), Koramic (solutions toiture et façade), Porotherm (solutions mur) et Terca (solutions façade)

26/02/2014

VDMA envisage 2014 avec optimisme

VDMA, le groupement allemand des constructeurs internationaux d’équipements de construction, prévoit un chiffre d'affaires en hausse de +5% en 2014.

Après une année 2013 en demi-teinte (légère baisse du chiffre d'affaires de -6% à 11,7 milliards d'euros), l'industrie internationale des équipements de construction devrait connaître une amélioration de l'ordre de +5% en 2014, selon les prévisions de VDMA. Le groupement allemand des constructeurs internationaux confirme une tendance positive avec des prises de commandes en progression de +7% depuis le début de l'année.
En 2013, la demande pour les engins de construction a reculé dans les pays émergents tels que le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. En revanche, les marchés européen et plus particulièrement suisses, français et scandinave ont surpris. En 2014, les constructeurs s'attendent à une amélioration notamment en Europe du Sud où tous les signes sont à la reprise.

Source Construction Cayola

Terre cuite & panneaux solaires : exemples de réalisation par TERREAL

Les toits deviennent de plus en plus « actifs » en produisant de l'eau chaude (panneaux solaires thermiques) et de l'électricité (panneaux solaires photovoltaïques), tout en conservant leur fonction première de protection et d'isolation de la maison.
Par ailleurs, des éléments de façade rapportée en terre cuite offrent de nouvelles teintes modernes et contemporaines : des produits de façades ventilées, des brise-soleils, des produits acoustiques, ainsi que des briques et des plaquettes de parement et de vêture… autant de produits permettant de réaliser des créations originales et esthétiques, aussi bien sur les bâtiments tertiaires que sur les habitats collectifs.

Voici quelques exemples de réalisation proposés par la société TERREAL, fournisseur de solutions globales pour l'enveloppe du bâtiment. Le groupe industriel fabrique et commercialise des produits de construction destinés à l'enveloppe du bâtiment répondant aux enjeux du développement durable.

Toiture réalisée avec la tuile Volnay PV associée à du Maestral® brun en façade
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Date du chantier : 2010
> Localisation : Ecquevilly, région parisienne, France
> Type architectural : petit collectif
> Style architectural : contemporain
> Type : Neuf
> Architecte : ARC-AME
> Maître d’ouvrage : Domaxi



Tourelle gironnée réalisée en tuiles Sologne Vieux Pays coloris ocre dont le panachage a été effectué sur palettes.
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Chantier primé au Concours TERROIRS TERREAL 2010
> Date du chantier : 2010
> Localisation : Paris IDF, France
> Type architectural : Corps de ferme
> Style architectural : classique
> Type : Rénovation

Siège social de l’Espace Domicile à Trignac labélisé BBC et réalisé en bardage Maestral® gris perle.
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Date du chantier : 2008
> Localisation : Trignac (44), France
> Architecte : Topos Architecture
> Maître d’ouvrage : Espace Domicile
> Type de pose : Pose sur support traditionnel

Siège de l’OPAC du Grand Lyon Habitat, réalisé en bardage Maestral® rouge-orangé
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Date du chantier : 2011
> Localisation : Rhône-Alpes, France
> Architecte : HTVS Architecture
> Maîtrise d’ouvrage : OPAC du Grand Lyon
> Entreprises de façonnage et de pose du bardeau : Somiroc et Raphat
> Type de pose : en façade et en toiture

Villa de 210 m² labellisée BBC-Effinergie à Toulouse
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Chantier réalisé en 2010 avec les produits : Calibric Th, planelle à rupture thermique, maxi-linteau, caisson monobloc, appui monolithe isolé, cloison terre cuite, boisseau ; système solaire thermique et tuiles terre cuite
> Architecte : William RAVOAVISON
> Constructeur: CREATION MAS
> Entreprise de pose: SARL MBM
> Bureau d’étude: ABM
Installation du Système d’Intégration Photovoltaïque sur une toiture à Roumazières-Loubert (16)
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Chantier réalisé en 2010




VM MATERIAUX prépare l'avenir

Entreprise centenaire (elle a vu le jour en 1907) spécialisée dans le négoce de matériaux, la menuiserie et le béton, VM Matériaux a annoncé cette semaine un changement organisationnel majeur. La délégation accordée aux différentes activités du groupe sera en effet renforcée cette année, sous la responsabilité des dirigeants opérationnels des branches. Cette nouvelle organisation permettra également de concentrer sur la holding VM Matériaux les fonctions clefs d'animation du Groupe, a détaillé ce dernier.
Elle ira également de pair avec le départ de Philippe Audureau de la présidence du Directoire, un poste qu'il occupait depuis 16 ans. Sous son impulsion, la société basée à L'Herbergement (Vendée) a vu son chiffre d'affaires multiplié par quatre et ses résultats par cinq, ce qui a fait entrer l'entreprise dans une nouvelle dimension.
Sur l'exercice 2013, le chiffre d'affaires du groupe est néanmoins ressorti à 651,8 millions d'euros, en repli de 5,5% à périmètre courant. La faute à un deuxième semestre difficile, durant lequel le marché de la construction neuve s'est nettement dégradé (-8,8% de mises en chantier sur les trois derniers mois). Pour autant, VM Matériaux reste optimiste et insiste sur la solidité de ses fondamentaux. La société entend par ailleurs poursuivre son travail d'adaptation ainsi que son programme de cessions d'actifs non stratégiques.
Les investisseurs, eux, maintiennent leur confiance au groupe, ainsi qu'en témoigne la hausse de plus de 91% du titre depuis un an. VM Matériaux est en outre l'un des grands "tubes" de ce début de l'année, l'action ayant progressé de près de 24% depuis le début de l'année.

Source Zonebourse

25/02/2014

« Objectifs 500 000 logements » : la filière de la construction en maçonnerie veut monter au front

La filière fait vibrer la corde de l'emploi en indiquant qu'elle créera, en participant au double objectif 500 000 du gouvernement, 60 000 emplois en France.
« Nous avons les hommes, les matériaux et les compétences », clame la filière qui réunit les activités de l’extraction des matériaux de carrières, de leur transformation par les industries du ciment, du béton, des tuiles et briques, du plâtre…et de leur mise en œuvre par les entreprises du gros œuvre du bâtiment.
« La filière de la construction en maçonnerie peut dès 2014 construire et rénover 500 000 logements durables, économiques et sains : elle en a les hommes, les matériaux et les compétences ».

Dans un communiqué signé par la Capeb, l'Union de la maçonnerie et du gros œuvre de la FFB, la Fédération Française Tuiles et Briques, les Produits en Béton, l'Industrie Cimentière et l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction, les acteurs de la construction en maçonnerie affirment sa volonté d'être en première ligne dans l'engagement du gouvernement d'accélérer la construction et la rénovation de logements pour atteindre, avant 2017, l'objectif de 500 000 logements neufs construits et de 500 000 logements rénovés par an.
Face à l'émergence de solutions constructives biosourcées, la filière met en avant la maîtrise des coûts et la production en circuits-courts. « 3 500 entreprises extraient et transforment granulats, argiles, calcaires, gypse, etc. au plus près de la demande, favorisant ainsi les « circuits-courts » et la traçabilité des matériaux » dit le communiqué avant d'affirmer que « la construction en maçonnerie offre aujourd'hui un coût de construction au m2 parfaitement maitrisé et le plus économique du secteur de la construction »
Avec ses 100 000 entreprises qui rassemblent les maçons et les producteurs des matériaux de construction, la filière fait également vibrer la corde de l'emploi en indiquant que la construction en maçonnerie créera, en participant au double objectif 500 000 du gouvernement, 60 000 emplois en France.

Source Le Moniteur

Saint-Gobain dit avoir touché le fond en 2013

Le groupe français Saint-Gobain, leader mondial dans les métiers de l'habitat (matériaux de construction et de distribution), a annoncé le 19/02 après Bourse une chute de son bénéfice net de 14,1 % en 2013 mais s'attend à une « évolution plus favorable » en 2014.
Le bénéfice net est passé de 693 millions d'euros en 2012 à 595 millions l'an dernier, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires a également reculé de 2,7 % à 42 milliards d'euros, mais la marge d'exploitation s'est maintenue à 6,6 %, avec un rebond au second semestre.
Vers une nette amélioration du résultat d'exploitation
« Je confirme que le point bas des résultats, atteint au premier semestre 2013, est bien dépassé », a déclaré Pierre-André de Chalendar lors d'une conférence téléphonique. Le PDG de Saint-Gobain, qui briguera un second mandat de quatre ans lors de l'assemblée générale des actionnaires en juin prochain, anticipe que le redressement des performances amorcé au second semestre se poursuivra cette année et qu'il se traduira par « une nette amélioration » de son résultat d'exploitation « à structure et taux de change comparables ».
Au second semestre, le groupe a effectivement atteint son objectif de redresser son résultat d'exploitation, qui a bondi de 9,9 % par rapport à l'année précédente sur la même période, « grâce à la reprise de certains pays d'Europe occidentale, en particulier le Royaume-Uni et l'Allemagne, ainsi que l'amélioration de la zone Asie et pays émergents », s'est félicité le patron du groupe.
Saint-Gobain a l'intention d'investir dans les pays à forte croissance - comme les émergents et les Etats-Unis - d'ici à 2018 pour réduire en pourcentage le poids de l'Europe sur ses ventes annuelles. Pour y parvenir, il prévoit 3 milliards d'investissements « de croissance » hors Europe occidentale, dont 1,3 milliard en Amérique du Nord, où il table sur le rebond de la construction neuve et de la rénovation pour augmenter ses ventes.
Aux Etats-Unis, Saint-Gobain attend toujours le feu vert des autorités de la concurrence à la cession, lancée il y a un an, de la branche nord-américaine de sa filiale Verallia au groupe irlandais Ardagh, pour 1,7 milliard de dollars. Une décision est attendue d'ici au 30 avril. Concernant les autres activités de Verallia, le PDG du groupe a réitéré qu'elles « n'ont pas vocation à rester dans le groupe », sans donner plus de détails.
Source Les Echos par Antoine Boudet

24/02/2014

Nicoll : Benoît Hennaut prend la direction générale

Nicoll : Benoît Hennaut prend la direction généraleBenoît Hennaut vient d’accéder à une double fonction au sein du groupe Nicoll.

Le fabricant de matériaux de synthèse pour le bâtiment a nommé cet ingénieur nucléaire de formation à la direction générale ainsi qu’à la vice-présidence internationale.
Polyglotte, il dispose d’une vingtaine d’années d’expériences à l’internationale.
Benoît Hennaut a précédemment dirigé les opérations européennes et asiatiques des grandes entreprises du bâtiment, du chauffage et du sanitaire : Merloni à la direction Belgique, France et Italie ; et Lafarge, à la direction du marketing de la branche toiture en Allemagne, puis à la présidence de la zone Asie Pacifique.

C’est d’ailleurs à cette occasion qu’il s’est vu décerné le prix du meilleur entrepreneur 2009/2010 de l’association Asia Pacific Entrepreneurship Award.
De retour en Europe en 2010, il a piloté le repositionnement de Monier France vers l’efficacité énergétique en tant que président de Monier Europe de l’Ouest. 

Benoît Hennaut est également membre d’organisations professionnelles telles que l’ETHIC et le CED. Au sein du groupe Nicoll, il aura pour mission le déploiement de la marque dans de nouvelles zones géographiques telles que la Russie et la Pologne.

Source Zepros

IMERYS Trélazé. Les ardoisiers persistent pour la poursuite de l'activité

Les ardoisiers continuent de bloquer l'entrée des Ardoisières. En novembre, le groupe Imerys, propriétaire, annonçait la fermeture et les licenciements de 153 ardoisiers, parce que, selon la direction, il n'y avait plus de pierre dans les gisements. Depuis, les mineurs n'ont cessé de démontrer le contraire, en affinant au fil des jours leur stratégie pour une reprise rapide de l'activité.
Source OUEST FRANCE

23/02/2014

CERIC confirme sa présence sur le marché algérien

news3Cette année, CERIC a débuté quatre nouveaux chantiers pour la construction de briqueteries de 120 000 à 160 000 tonnes :
  • Belhoul
  • Protimgad
  • Taghaste
  • Sfapromaco
Toutes ces unités seront équipées de machines de préparation et fabrication de la gamme PELERIN®, de fours CASING CERIC et de séchoirs rapides. Ces quatre unités entièrement automatisées seront pour la plupart équipées de paquetiseurs permettant de charger les camions plus rapidement. Des excavateurs de marque PELERIN® seront également installés afin de garantir une totale automatisation depuis l’alimentation de l’argile livrée en vrac de la carrière jusqu’aux briques cuites chargées dans les camions.
La fiabilité des équipements CERIC satisfait toujours de nombreux clients fidèles qui n’hésitent pas à faire confiance à CERIC pour leurs nouvelles lignes de production. C’est le cas dans la région de Batna où un des clients a commandé une augmentation de production de son unité. D’autres clients ont également fait appel à CERIC pour des machines de préparation et fabrication : installation de nouveaux matériels, comme par exemple, de nouveaux excavateurs ou groupe d’étirage de marque PELERIN®.
Tous ces clients qui font confiance à CERIC et ce malgré un contexte concurrentiel grandissant, confirment que CERIC est un acteur premium dont la longévité des équipements garantit une production constante et de qualité sur le long terme.
Bienvenue également aux nouveaux clients pour lesquels CERIC déploiera toute son expertise afin encore une fois de prouver, que CERIC est leur garantie d’investissement industriel la plus fiable et prospère du marché.

22/02/2014

Des tuiles anti-tempête pour une toiture plus résistante

Tuiles et agrafes anti-tempête
La hausse de la fréquence des coups de vents violents et autres tempêtes est indéniable. Les zones proches du littoral et les régions montagneuses sont les plus concernées, sans toutefois oublier les vallées encaissées et les vastes plaines où le vent s’accélère. Sur les bâtiments, c’est la toiture la plus exposée lorsque les éléments se déchaînent, soulèvement, envol et infiltration d’eau ne sont pas exceptionnels.
Si les toitures en ardoise sont les plus résistances, elles ne peuvent pas être implantées partout, ont un coût supérieur et leur pose ne peut pas être confiée à n’importe quel professionnel. Face à cela, les fabricants de tuiles proposent de plus en plus souvent des tuiles anti-tempête.
Avec un profilé différent et surtout un système de fixation, elles offrent une résistance aux vents forts quasiment équivalente aux ardoises. Ainsi, en terre cuite, les tuiles résistent à des vents supérieurs à 180 km/h tout en offrant une étanchéité exceptionnelle. Le système de fixation le plus simple, sur les lattes de la toiture, se fait avec des agrafes permettant de maintenir 2 à 3 tuiles ensembles, selon les fabricants. En acier inoxydable, la plupart de ces agrafes sont simples de mise en œuvre, y compris pour un particulier bricoleur.
L’offre est aujourd’hui assez vaste et convient aussi bien au marché du neuf que de la rénovation, en s’adaptant à quasiment tous les styles architecturaux, y compris les toits à faible pente.

Source Univers Nature

21/02/2014

Les parement collés : la minceur compatible avec l’ITE ?

Les parements à coller, ou plaquettes imitant la pierre naturelle et la brique en terre cuite, sont venus orner les façades. Minces, ils facilitent la pose. «Plus économiques qu’un mur en briques, ils apportent une finition plus valorisante», ajoute Céline Tamaillon à la direction marketing de Wienerberger.
À poser seuls sur support béton ou avec d’autres matériaux comme le bois, le métal ou l’endui
t, son principal concurrent en façade puisque le plus représentatif sur ce marché car peu coûteux. La plaquette compte bien détrôner aussi la pierre naturelle, avec des réponses ­esthétiques et économiques là où cette dernière ne pourra pas rivaliser.
Elle reste un marché de niche peu gâté cette année par un secteur de la construction en déclin. Pourtant, elle a mis tous les atouts de son côté pour habiller les façades. «La plaquette a relevé le pari de la technique, avec des poses encore plus rapides quand elle est déclinée en plaques ou sans joints, mais aussi celui d’une esthétique contemporaine», illustre Natacha Ferré, responsable marketing et communication chez Orsol.
Les coloris tendances sont gris, blancs, marrons, noirs. Cette modernité se retrouve aussi «dans des formats allongés», ajoute Aurélie Catarino, chargée du marketing opérationnel chez Terreal Façade. Mais un frein important est venu se placer sur sa façade : ­l’isolation thermique par l’extérieur (ITE).
Du coup, leur développement est bloqué : «la règle de l’Art n’autorise pas à coller directement les plaquettes sur un isolant en raison des risques de chute», rappelle Aurélie Catarino. Du coup, elles se cantonnent à des réalisations dont la performance thermique est apportée par l’isolation intérieure. Mais, il existe des systèmes isolants pré-assemblés de plaquettes à cheviller au mur de structure.
Leurs atouts : la réponse en ITE et un gain en rapidité. Leurs inconvénients : le coût proche de celui d’un bardage et leur épaisseur antinomique avec l’atout minceur de la plaquette. Une autre solution de panneau isolant a été développée pour coller ces parements, cette fois sur chantier.
Cette dernière, sous forme de système, permet aussi de réaliser des encadrements de fenêtres, des linteaux… «Elle concurrence la vêture mais peine à se faire connaître», regrette Céline Tamaillon. Pourtant, elle est déjà un début de réponse aux plaquettes.

Source Batirama

20/02/2014

La brique a toujours la cote

Vous avez aussi une brique dans le ventre? Ce n'est pas étonnant, car construire avec la brique est un choix extrêmement judicieux. Dans notre climat humide et capricieux, les matériaux céramiques sont certainement la solution idéale pour construire. Nous récapitulons ici une dizaine de leurs nombreux avantages.
1. Durable
Les matériaux céramiques sont extrêmement durables, qu'il s'agisse de briques, de tuiles ou de briques de parement. Saviez-vous que les matériaux en céramique peuvent durer jusqu'à 150 ans? Voyez donc combien de vieux bâtiments en brique sont toujours debout!
2. De chez nous
L'argile, le matériau de base des produits en céramique, est une matière première bien de chez nous. Cela signifie donc qu'elle peut être extraite localement et que le transport est par conséquent minime. En d'autres termes, le choix de la terre cuite est un choix écologique.
3. Stable et solide
Les matériaux céramiques présentent une résistance élevée et sont très stables. De sorte qu'on peut même construire jusqu'à six niveaux avec des blocs céramiques pour murs intérieurs.
4. Indéformable
Le gel, l'eau, les intempéries, ... n'ont que peu de prise sur les matériaux en céramique. Ceux-ci ne se dilatent et ne se contractent pas sous l'influence des écarts de température, ils ne se fendent pas et ne se fissurent pas. Autrement dit, la terre cuite est particulièrement indéformable et elle est par conséquent un matériau de construction extrêmement fiable.
5. Intemporel et traditionnel
Les matériaux céramiques sont déjà utilisés depuis des siècles dans la construction. Il s'agit d'un matériau traditionnel, de sorte que l'expertise en la matière est grande. Les entrepreneurs l'apprécient parce qu'ils y sont habitués et parce qu'il s'agit en même temps d'un matériau idéal pour des constructions économes en énergie, selon les normes PEB en vigueur.
6. Sans entretien
Les briques et les tuiles en terre cuite ne nécessitent pas de traitement et ne requièrent pratiquement pas d'entretien. Mieux encore, elles obtiennent une belle platine au fil des ans et vieillissent donc en beauté sans effort.
7. Confortable
On peut obtenir un agréable confort acoustique avec une isolation souple entre deux murs en brique dans une paroi commune. Afin de ne pas être dérangé par les bruits des voisins.
8. Résiste au feu
Les maisons en brique conservent leur fonction porteuse en cas d'incendie.
9. Créatif
Avec les briques et les tuiles en argile, les possibilités en matière de design sont inépuisables. Épurés ou plutôt classiques, élégamment foncés ou avec de nombreuses nuances, contrastés ou justement sobres: les matériaux céramiques procurent une grande liberté architecturale.
10. Bien au chaud
Un mur en brique absorbe la chaleur la journée, pour la restituer progressivement la nuit. De la sorte, vous bénéficiez d'un confort garanti à l'intérieur, même en été.
Source 7 sur 7 be avec la collaboration de Wienerberger.

19/02/2014

Monier: Une nouvelle tuile instinctive pour une mise en œuvre facilitée

Depuis son site de Roumazière (16), la tuilerie Monier a présenté sa dernière innovation, "Feriane". Fruit de trois ans de recherche, ce nouveau modèle en terre cuite a été élaboré pour une plus grande flexibilité et un meilleur confort d'installation sur tout type de toits. Démonstration.

Le sud-ouest, ses ferias, sa terre-cuite et ses tuiles. Taureau pour symbole, la dernière s'appelle Feriane et sort tout droit de l'usine Monier, située à Roumazières (16).
A l'origine, Feriane est le fruit de trois ans de réflexion et de concertation auprès des professionnels du secteur. "Les couvreurs qui ont collaboré avec nous ont exprimé un certain nombre de besoins et de soucis en termes d'installation et de rentabilité", raconte Cédric Pradeau, expert qualité chez Monier. Après une série de tests de résistance au gel ou à l'humidité, le fabricant s'est surtout concentré sur une géométrie repensée pour une installation optimisée.
Adapter à tous les toits
Unique sur le marché, la tuile Feriane possède un jeu longitudinal plus important que les autres modèles (4 cm). Jeu longitudinal ? Sur le toit, lorsque les tuiles sont positionnées les unes sur les autres, il est possible de les déplacer du haut vers le bas, ainsi de les resserrer ou de les écarter pour un alignement parfait. Avec un jeu longitudinal de 4 cm et un jeu transversal de 1 cm (déplacement latéral), la tuile bénéficie d'une plus grande flexibilité et peut s'adapter plus facilement à la complexité de certains toits neufs ou anciens.
Dès lors, le couvreur pourra optimiser le nombre de tuiles, Monier en prévoit 12 au mètre carré. "Pour un meilleur confort de pose, nous avons aussi facilité sa prise en main grâce à un placement instinctif", explique Jean-François Longère, directeur de la fabrique à Roumazière. La rédaction de Batiactu a eu l'occasion de mettre en pratique la dernière trouvaille de Monier au sein de ses ateliers à Roumazières. Comme un jeu de construction, les tuiles se disposent entre elles facilement, grâce aux différentes encoches et repères visuels.
Des gains de temps sur l'installation
Cette flexibilité limitera ainsi le nombre d'accessoires utilisé pour la toiture (tuile de rabat, ornement, génoise). "Une dizaine en moyenne", annonce Monier. Mieux, cette caractéristique limitera les coupes que le couvreur devra effectuer lorsqu'une ou plusieurs tuiles dépassent au niveau des extrémités du toit. Au final, ce dernier réalisera un gain de temps considérable.
Côté esthétisme, le fabricant de cette tuile locale s'est rapproché de la tuile Canal, typique du Sud-Ouest (tuile en forme de gouttière placée alternativement dessus et dessous) et a décliné la Feriane en quatre coloris : Rouge, Sylvacane littoral, tons variés atlantique, et Colorado. Enfin, pour une finition parfaite, le site de fabrication utilise un moule en plâtre et non en caoutchouc. Le dernier-né des usines Monier a bénéficié d'un investissement de 2,6 millions d'euros.
Une cible : le marché du neuf
Le groupe industriel bénéficie d'une forte implantation sur les toitures du sud de la France. L'objectif principal n'est donc pas de conquérir de nouveaux marchés, car l'activité commerciale dans le domaine de la tuile est très localisée, mais bien de maintenir sa position de leadership et de "cibler le marché du neuf et des maisons individuelles neuves", affirme le directeur du site de Roumazières.
Ce modèle de la gamme des grands moules à fort galbe (courbé) est fabriqué au cœur de la capitale régionale de la Terre cuite à Roumazière (16). Ici, l'exploitation de la terre cuite fait figure de patrimoine local incontournable. Reconnue pour son savoir-faire traditionnel et sa capacité d'innovation, l'usine Loubert 3 est le plus gros site d'Europe avec une production annuelle de 20 millions de tuiles.
Le groupe Monier est spécialisé dans l'exploitation et la fabrication de tuile minérale, terre cuite et isolation de toiture. Implanté dans près de 40 pays, l'industriel a réalisé en 2013 un chiffre d'affaire de 1,3 milliard d'euros.

Source Batiactu

18/02/2014

IMERYS résultats 2013 de la branche Matériaux Céramiques (19 % du chiffre d’affaires consolidé)

Dans les Matériaux de Construction en France, activité de fourniture de tuiles et accessoires de couverture en terre cuite, la bonne tenue du segment de la rénovation, qui constitue près des deux tiers des ventes, a partiellement compensé le nouveau recul de la construction neuve.
La détérioration persistante des ventes de logements individuels au cours des 12 derniers mois se traduit en effet par une baisse de - 5,7 % des mises en chantier de maisons individuelles neuves (environ 156 700 unités lancées en 2013 selon le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie).
La clémence des conditions climatiques de fin d’année a soutenu l’activité au second semestre.
Dans ce contexte, les ventes de tuiles en terre cuite ont enregistré un recul limité de - 3 % en 2013 (source : estimation de la Fédération Française des Tuiles et Briques).

L’activité des Minéraux pour Céramiques a bénéficié de l’évolution de son positionnement géographique industriel et commercial dans les zones de croissance (Amérique du Sud, Moyen-Orient, Asie) et de la bonne tenue de la demande en Europe et aux Etats-Unis, où la diversification de l’offre se poursuit.
Sur l’année 2013, le chiffre d’affaires de la branche, à 702,6 millions d'euros, est en recul de - 7,7 % par rapport à 2012.

Cette évolution tient compte des éléments suivants :

 • un effet de périmètre de - 51,3 millions d’euros (- 6,7 %) traduisant la cession d’Imerys Structure rétroactive au 1er mai 2013 (impact de - 52,2 millions d’euros).
Cette opération a été conclue pour une valeur d’entreprise de 75 millions d’euros, fondée sur le chiffre d’affaires prévisionnel de l’année 2013 ;

 • un effet de change de - 7,3 millions d’euros (- 1,0 %), dans les Minéraux pour Céramiques.
 A périmètre et changes comparables, le chiffre d’affaires de 2013 est stable par rapport à l’année précédente (- 0,1 %).

La bonne résistance des Minéraux pour Céramiques a compensé le léger recul des ventes enregistré par l’activité Matériaux de Construction.
Le résultat opérationnel courant s'élève à 160,0 millions d'euros en 2013 (- 3,3 millions d'euros) et intègre un effet de périmètre de - 2,7 millions d'euros (cession d’Imerys Structure).
A périmètre et changes comparables, la baisse du résultat opérationnel courant de - 1,2 millions d’euros (- 0,8%) est imputable à la baisse des volumes.

Des actions de réduction de la production et des frais généraux ont été mises en œuvre dans l’ensemble de la branche.

Le prix/mix de produits a couvert l’évolution des coûts variables (énergie, fret).
En conséquence, la marge opérationnelle de la branche s’est élevée à 22,8 % en 2013.
Les investissements industriels ont été principalement dédiés à l’amélioration de l’efficacité de l’outil de production et au développement géographique de l’activité Minéraux pour Céramiques au Moyen-Orient et en Asie