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23/06/2013

Groupe d’étirage nouvelle génération pour Ceric Technologies

Le jeudi 25 octobre 2012, Ceric Technologies ouvrait les portes de son usine de Soissons afin d’y présenter son groupe d’étirage nouvelle génération, une réalisation représentant 5 400 heures de travail et ayant nécessité l’intervention de plus d’une dizaine de corps de métiers.
« C’est à la suite d’un certain nombre de remontées de la part de plusieurs de nos clients que nous avons décidé d’ajouter ce groupe d’étirage à notre gamme, explique Nicolas Ravel, directeur commercial de Ceric Technologies. Nos clients nous ont en effet demandé de travailler sur plusieurs aspects, notamment l’encombrement de notre équipement, la facilité de la maintenance et les capacités de production. Des caractéristiques qui se sont ajoutées à nos propres travaux internes mais qui peuvent se résumer par trois principales préoccupations : une diminution du sec, une maintenance facilitée diminuant les arrêts machines et une augmentation de la capacité de production », poursuit Nicolas Ravel.
Développé sous la marque Pelerin®, le groupe d’étirage Demeter 730 ER MRP 12-25 présenté sur le site de Soissons est destiné à un projet en Algérie, mais de nombreux autres producteurs, notamment de grands groupes européens sont d’ores et déjà intéressés par ce nouveau modèle. Cette unité, composée d’un malaxeur horizontal et d’une mouleuse, présente de nombreuses innovations au premier rang desquelles son encombrement. En effet, Ceric Technologies a voulu son nouveau groupe d’étirage le plus accessible possible. Il en résulte un équipement « à hauteur d’homme » d’une hauteur de 1,2 m, « idéal pour la conduite et la maintenance ».
« La révision de la mouleuse a sans doute été le challenge le plus passionnant à relever » explique Thierry Petra, directeur des opérations industrielles de Ceric Technologies. Même si nos mouleuses avaient fait la preuve de leur fiabilité et de leur capacité à traiter des typologies d’argile très variées, nos clients souhaitaient un accès plus facile aux grilles dans le groupe d’étirage, une chambre à vide plus généreusement dimensionnée, des capacités machines plus importantes et l’atteinte de l’optimum par la disparition du sec ».

Important travail sur les hélices du malaxeur

Le diamètre de l’hélice de sortie du malaxeur, dont la dimension a donc été augmentée à 570 mm, garantit un débit d’alimentation en argile en adéquation avec les capacités de la mouleuse (débit maxi de 100 t/h). Le diamètre des pales de malaxage a, quant à lui, été porté à 700 mm.
« Si notre malaxeur 12-25 n’a pas évolué quant à ses dimensions, un focus a été fait sur l’amélioration du mouillage-malaxage et la rapidité du transfert du produit, explique Thierry Petra. L’augmentation des diamètres des hélices de sortie associée au développement des nouveaux porte-pales monobloc (sans boulons) et à l’utilisation d’hélices d’alimentation ont permis d’accroître fortement le rendement du malaxeur tout en simplifiant les opérations de nettoyage et de remplacement de ces outillages.  
L’augmentation du diamètre des hélices de sortie (coniques) permet une meilleure interpénétration des hélices l’une dans l’autre d’où une diminution de la recirculation d’argile, un transfert d’argile plus efficace et un meilleur rendement du malaxeur (diminution du frottement).
Outre l’augmentation du diamètre des hélices de son malaxeur, Ceric Technologies a également ajouté deux hélices supplémentaires : une hélice intermédiaire assurant la continuité porte-pales/hélices de poussée et une hélice d’alimentation supprimant la zone morte au niveau des presse-étoupes et amorçant le transfert via les porte-pales.
L’utilisation de porte-pales sans boulons d’assemblage permet une simplicité de montage, la suppression de la rétention d’argile et l’augmentation de la vitesse de transfert.
Enfin, au niveau de son malaxeur, Ceric Technologies a également procédé à l’ajout de chemises d’usure amovible dans le corps de propulsion du malaxeur.
Le système d’arrosage du malaxeur a également été amélioré : Des sprinklers ont été utilisés pour assurer une répartition homogène de l’eau dans la cuve du malaxeur et garantir ainsi une meilleur mouillabilité de l’argile.

Importante amélioration du vide dans la mouleuse

La mouleuse permet une introduction directe et sous pression de l’argile dans la cuve d’entrée qui lui assure une adaptabilité à tous types d’argiles. Elle a une capacité de débit de 70/100 tonnes humides grâce au diamètre de l’hélice de sortie qui est de 740 mm.
« Une des caractéristiques de l’extrusion, explique Thierry Petra, est qu’elle se fait « sous vide d’air » dans un espace appelé « chambre à vide » afin d’évacuer l’air qui pourrait être emprisonné dans l’argile. Pour accroître le rendement de la chambre à vide, un axe d’amélioration a consisté à réduire la taille des copeaux d’argile traversant la chambre. Ainsi, les grilles ont été redimensionnées avec des ouvertures de 20 mm au lieu de 25 mm actuellement et le pas des hélices au droit de ces grilles a été diminué, réduisant en conséquence de 20% la taille des copeaux. »
Ceric Technologies a également procédé à une augmentation de la longueur de la chambre à vide en ajoutant une hélice supplémentaire à l’arrière de la mouleuse pour reculer la position de la chambre à vide. L’ajout de cette sixième partie d’hélice (un pas complet) empêche également la pollution de la chambre à vide par d’éventuels retours d’argile au niveau des grilles d’entrée.
Il en résulte donc une augmentation du volume de la chambre de 40% et une augmentation du temps de présence de 37%.
Cette chambre à vide est également dotée de deux hublots et de deux trappes supplémentaires permettant de surveiller le remplissage de l’hélice de fond et d’intervenir directement dans le bas de la chambre à vide.
Ceric Technologies a aussi ajouté un détecteur de présence terre à l’arrière de la chambre pour prévenir tout début de “coup de mou“.
Le point de piquage du vide est reculé par rapport au point d’entrée de l’argile dans la mouleuse, ce qui diminue la possibilité d’aspirer des particules fines d’argile. Ce point de piquage pour le vide a une forme épurée ce qui a pour effet d’éviter la rétention d’argile sèche dans cette partie.
Enfin ajoutons que sept entraves réparties de façon a disposer de moins d’un pas d’hélice entre chaque entrave, et ce tout au long du fût de la mouleuse permettent un transfert d’argile plus efficace.

Diminution du sec dans la mouleuse

La nouvelle mouleuse est donc entièrement cylindrique de l’entrée jusqu’à la sortie. Cette configuration sans cône de compression au niveau de la buse de sortie permet de s’affranchir de possibles zones d’ombres qui sont susceptibles de libérer des particules d’argile sèches.
Les modifications structurelles apportées ont aussi permis d’obtenir un gain mesuré significatif (10%) sur la puissance électrique absorbée. Point essentiel quand les usines cherchent à réduire leurs coûts », poursuit Thierry Petra.
Ceric Technologies a également souhaité améliorer l’accès aux grilles de la mouleuse en doublant la taille du couvercle de la cuve d’entrée, l’ouverture plus grande favorisant l’accès aux grilles.
L’étanchéité de la cuve d’entrée et le maintient en pression des grilles dans la cuve sont des fonctions intégralement dissociées dans la génération Demeter.

Source L'industrie céramique et verrière

22/06/2013

Indre: La tuilerie de Lorne est le cadre de plusieurs animations

Le week-end des 15 et 16 Juin , les Journées du patrimoine de pays et des moulins ont été placées sous le thème des structures rondes.
Cette manifestation nationale est toujours très suivie dans l'Indre, où pas moins de vingt sites sont ouverts au public, ce week-end. Le thème choisi, le patrimoine rond, ouvre beaucoup de portes. Parfois insolites, comme le château d'eau du Paris-Orléans à Cluis, les puits de Martizay, ou l'atelier à pain de la Maison des traditions de Chassignolles. Même des boutons n'ont pas été oubliés puisque, toujours à Cluis, ils seront à l'honneur à travers une collection consacrée au textile.
Tuiles rondes cordes et chapeaux
Les Terres Cuites de la Lorne participent bien sûr à ce rendez-vous annuel. L'entreprise artisanale de Ruffec-le-Château, créée en 1774, fait partie des trois dernières tuileries du département et plusieurs de ses produits ont des formes arrondies. Son propriétaire, Pascal Robin, et ses deux employés, seront là pour présenter les différentes étapes de fabrication des tuiles, briques et carreaux, de la carrière d'extraction route proche, au four de cuisson. Un atelier de pressage dirigé par Benoît Huyghe, de l'Écomusée du Blanc, permet même aux visiteurs de mettre la main à la pâte. Et pour que la visite tourne vraiment rond, cette présentation in situ est complétée par la présence de deux artisans castelroussins, le cordier Claude Genais et la chapelière Frorence Jousse, qui expliqueront comment ils travaillent. Sans oublier la visite exceptionnelle, ce samedi à 15 h, du moulin de Ruffec et de ses abords, sous la conduite de ses propriétaires, les sœurs du prieuré Saint-Martial, et la conférence, dimanche à 15 h, de la directrice de l'écomusée, Hélène Guillemot, sur les tuileries de l'Indre du temps passé.
En savoir plus : www.patrimoinedepays-moulins.fr
Source La Nouvelle Republique par Jean-Michel Bonnin

21/06/2013

LBO/ dette/ SAUR: Où en est-on de l’accord des banques sur la reprise ?

Les banques créancières ont jusqu’à demain soir pour rendre leur position, formelle et engageante, sur l’accord de reprise qui leur a été proposé. Nous voulons que la reprise se fasse dans le cadre de la procédure amiable actuelle et pas dans celui d’une procédure collective. Pour cela, nous avons besoin d’un accord unanime. Les négociations sont intenses mais elles se passent bien. Mercredi, il ne nous manquait plus que l’accord d’une seule banque senior avec laquelle nous continuons de discuter. Sa créance s’élève à 8 millions d’euros sur une dette totale de près de 2 milliards. Nous devrions, je l’espère, trouver un accord d’ici vendredi soir et obtenir ainsi le vote unanime des 63 banques créancières, ce qui évitera la procédure collective.
Reste à faire valider l’accord de reprise par les actionnaires avant le 30 juin, ou c’est le règlement judiciaire
Personne ne prendrait la responsabilité d’envoyer Hime à la faillite, ce qui provoquerait la mise en vente de la Saur, alors que cette dernière est le numéro trois français de l’eau, qu’elle est rentable et en bonne santé. Les désaccords actuels avec les actionnaires se résoudront d’ici au 30 juin, dans le cadre de leurs négociations avec les banques. Après l’accord du FSI et d’Axa PE, ils ne restent que Cube et Séché à convaincre.
Cela ne pourrait-il pas donner lieu à une nouvelle offre améliorée d’un des trois autres candidats qui serait plus favorable à la Saur ?
Il est trop tard pour cela. Nous négocions depuis près de 6 mois et nous avons jusqu’au 30 juin pour trouver une solution amiable. De plus l’offre des banques est tout à fait satisfaisante puisqu’elle respecte le projet de l’entreprise et lui apporte les moyens de son développement.
Les syndicats vous reprochent d’avoir opté pour l’offre des banques plutôt que celle d’un industriel, Séché Environnement.
Les syndicats se basent sur une comparaison des quatre offres reçues, oubliant que sur les quatre, seule celle des banques fonctionne car elle est la seule à être financée. Aujourd’hui il est temps de trouver une solution. Mon travail est de tirer le meilleur parti de la seule offre financée qui existe, pas d’entrer dans un débat théorique sur le type d’offre idéale. Par ailleurs, il ne faut pas idéaliser une reprise industrielle. Il y a des mauvais exemples comme celle d’Arcelor par Mittal…La Saur a son propre projet industriel, et il est en train de trouver son financement. A titre d’exemple, les investissements cette année seront de l’ordre de 80 millions, l’an prochain, avec l’accord en train de se nouer, ils seront de 140 millions.
Justement, certains estiment le business plan fondant les négociations de reprise d’être beaucoup trop optimiste
Certes, l’économie française se porte moins bien en juin 2013 qu’en novembre 2012 quand il a été finalisé. Les commandes de travaux publics ont baissé et il pleut depuis 6 mois ce qui a diminué les volumes d’eau distribués. Tout cela impacte nos résultats négativement. Mais il ne pleuvra pas pendant dix ans…et par ailleurs, les performances à l’international sont meilleures que prévues. Nous devrions d’ailleurs être en mesure en septembre de faire des annonces importantes sur notre développement à l’étranger. En conclusion, même si nous sommes prudents sur l’avenir, nous n’avons pas d’élément suffisant pour revoir le business plan à la baisse.
Et si vous n’avez pas le développement promis aux repreneurs ?
Pour faire face aux imprévus d’ici à 2019, nous avons demandé et obtenu des banques des souplesses supplémentaires : pendant les deux premières années, les banques s’engagent à ne pas remonter la trésorerie libre (après dividendes et intérêts) de la Saur vers sa holding de détention, Hime, et les ratios financiers à respecter pour la dette ont également été abaissés. Par ailleurs, si d’ici 2019, date de refinancement des 900 millions de dette de Hime, les ratios financiers menaçaient de ne plus être respectés, 150 millions de dette pourraient être convertis en capital.
Le refinancement de la dette, en 2019, ne risque t-il pas d’être mission impossible ?
En cas de difficulté de refinancement en 2019, l’échéance pourra être reportée d’un an, puis les 150 millions d’euros de flexibilité que j’ai mentionnés pourront être convertis en capital si cela n’a pas déjà été fait. Le risque maximal de refinancement de Hime est donc de 750 millions d’euros.
Les syndicats vous reprochent également de mettre 200 millions de dette directement dans la Saur, ce qui a pour effet de supprimer leur participation
Il faut faire un travail d’explication sur ce point qui est très important : la Saur a besoin de financer sa croissance. Sur cette ligne de crédit de 200 millions, il y a 170 millions destinés à financer les investissements, des cautions pour des contrats commerciaux et nos besoins en fond de roulement. Le reste servira notamment à payer des frais de Saur liés à la conciliation et à la mise en place de ces nouvelles lignes de crédits. Ces frais impacteront la participation mais elle sera compensé, tant en 2013 qu’en 2014, de manière à ce que le personnel ne soit pas impacté par le refinancement de la dette de Hime, qui est une dette d’acquisition, non pas une dette d’exploitation. En 2015, la Saur se sera, si tout se passe bien, développée suffisamment pour que cela ne soit plus nécessaire. Les 156 millions de résultats dégagés en 2012 seront devenus 185 ou 190 millions et la participation augmentera d’autant. Il s’y ajoutera en plus, à partir de 2015, un plan d’intéressement représentant un demi-mois de salaire pour chaque salarié. J’ai voulu, dans cette reprise par les banques, remettre l’entreprise et ses salariés au cœur des enjeux, ils ont trop vu passer, depuis le départ de Bouygues en 2005, d’accords qui se sont noués à leur détriment. Il faut que désormais, ils se sentent associés. C’est tout l’enjeu du plan que nous avons négocié avec les banques.
Comment cela se passe t-il avec vos clientes, les collectivités locales ?
Les collectivités locales suivent de très près les négociations en cours. Elles tiennent beaucoup en effet à un troisième acteur de l’environnement en France. Je pense qu’elles ont confiance dans notre capacité à mener à bien ce refinancement, j’en veux pour preuve que nous n’avons pas perdu de contrats à ce jour et que nous en avons même gagnés en France et à l’international. Vous noterez qu’à ce jour, contrairement à la précédente reprise en 2007, les associations d’élus n’ont pas exprimé d’inquiétudes. Par ailleurs, nos 13.000 salariés sont nos meilleurs prescripteurs, les élus locaux les écoutent. C’est bien pourquoi leur adhésion est cruciale.
La Saur incarne tous les dérapages des LBO des années 2005-2007, aujourd’hui en difficulté…
Dans cette génération de LBO, la Saur est une des premières grosses restructurations de dette bancaire, avec 63 établissements bancaires, et 2 milliards de dette, ce ne sera probablement pas la dernière. Mais il y a une différence avec les autres opérations : La Saur est prospère et n’a pas de problème de marché. Oui, les marges baissent. Mais elles passent d’un niveau élevé, à un niveau raisonnable. A nous de nous adapter à ce nouveau marché qui reste attractif. Le seul problème de la Saur, c’est la dette contractée par la holding d’acquisition Hime en 2007, et c’est ce problème que nous sommes en train de résoudre. Ensuite, la Saur redeviendra ce qu’elle a toujours été : une très grande entreprise.
Source Les Echos par Myriam Chauvot et Antoine Boudet

Comfort de Koramic, la solution pour l’isolation des toitures par l’extérieur

COMFORT est un panneau à base de mousse polyuréthane, avec écran HPV intégré, qui permet, de par sa composition, une isolation performante en 160mm R=6, et une réduction importante des ponts thermiques.
Très résistant à la compression (10T/m²) et auto-portant, COMFORT est également respirant et hydrophobe grâce à l’écran de sous-toiture intégré. Il protège la structure de l’humidité, des moisissures et des nuisibles, et permet pendant sa mise en œuvre, de conserver le chantier hors eau. COMFORT contribue à la qualité de l’air ambiant car il ne contient ni COV, ni produit toxique.
Cette nouvelle solution peut être posée en neuf, ou en rénovation sur logement habité puisqu’elle est posée par l’extérieur. Les surfaces sous toit sont ainsi préservées, mais aussi optimisées puisque la pose de COMFORT n’impacte pas sur la surface habitable disponible. Le panneau est composé de rainures et bouvetages en trapèze, ce qui permet une découpe simple et rapide.
COMFORT est disponible dans des épaisseurs de 50 à 180mm, et est complété par une large gamme d’accessoires de finition (pare vapeur, fixations, bandes d’étanchéité, adhésif double face et gamme Compriband pour murs et pignons).

Source Cyberarchi

Castelnaudary. La maison du futur est sortie de terre

Le jeudi 13 Juin, les différents partenaires d’«habitat social positif» se sont retrouvés à la ZAC des Vallons-du-Griffoul pour une visite de chantier de deux maisons témoins. Un projet qui a vu le jour, il y a un an, grâce à une proposition de Terréal. S’y sont associés Habitat Audois, le conseil régional, la municipalité et le lycée Andréossy. Le chantier avance et devrait se terminer fin octobre 2013.
Des maisons à énergie positive
Ces deux maisons individuelles construites en brique (brique monolithe nouvelle génération Terréal) simples, robustes répondent aux critères de l’architecture bioclimatique : orientation sud pour bénéficier du soleil, pergola pour l’été avec des brise-soleil en terre cuite, performance thermique au-delà des exigences demandées, cloisons intérieures en terre crue pour la fraîcheur, la régulation de l’humidité et la diffusion de la chaleur (poêle à bois dans chaque logement), tuiles chauffantes sur le toit pour l’eau chaude, panneaux photovoltaïques sur une petite surface afin de réduire le coût. Mais aussi la prise en compte par les locataires d’une consommation modérée. Ils seront accompagnés dans cette démarche pendant deux ans. Tout pour consommer moins et arriver à produire plus d’énergie que celle consommée, voilà la maison à énergie positive
Un projet «d’habitat social positif»
Ces habitations entrent dans les critères préconisés par Habitat Audois qui prône un logement social de qualité. «Il faut casser cette image négative des logements sociaux. La crise économique exacerbe la nécessité d’une offre à loyer modéré de qualité, insite Jean -Louis Dumont, président de l’Union sociale de l’habitat. Aussi cette 1re semaine nationale des HLM devrait permettre de sortir des idées reçues pour un «habiter mieux et bien vivre ensemble.»
Les lycéens d’Andréossy et leurs enseignants aussi partenaires y ont trouvé un support éducatif pour leur formation BTP. Une façon d’ouvrir l’établissement vers l’extérieur et de faire le lien entre théorie et pratique.
Des maisons d’avenir dans la perspective de 2020, en utilisant les compétences et les savoir-faire locaux dont Terréal «joyau de notre territoire» comme dit Patrick Maugard.
Source La Dépêche du Midi

20/06/2013

FFTB : la tuile terre cuite fait sa promotion

La fédération française des tuiles et briques, la FFTB, joue sur les mots : « Tuiles terre cuite, bienfaits pour toit ! ». Le message communique sur le thème de la nécessité d’isoler son toit, mais aussi de faire en sorte de préserver durablement cette performance, en maintenant sec et immobile l’air emprisonné dans l’isolant. Tous les composants d’une toiture participent à cette préservation, et la communication insiste sur le fait que « les matériaux de couverture tels que la terre cuite, 100 % naturelle, solide et incombustible, protègent la construction et l’isolant sous-jacent de la pluie et autres intempéries, tout en répondant aux exigences environnementales actuelles ». Les garanties de 30 ans contre le gel et la dégradation d’aspect ne sont pas oubliées, en concluant que « les tuiles en terre cuite assurent à la toiture une réelle résistance dans le temps et une étanchéité durable, constituant ainsi une véritable assurance tranquillité, un passeport pour la sécurité et le confort de la famille ».

Source Zepros

Gaz : le Gouvernement est favorable à la suppression les tarifs réglementés pour les entreprises

Le Gouvernement vient de déposer un amendement au projet de loi sur la consommation visant à exclure les "consommateurs non domestiques" des catégories pouvant bénéficier des tarifs réglementés de vente du gaz naturel, proposés par GDF Suez et les régies locales.
Avec pour principal objectif d’exclure les "consommateurs non domestiques" des catégories pouvant bénéficier des tarifs réglementés de vente du gaz naturel, proposés par GDF Suez et des régies locales, l’Exécutif a pris la décision de déposer un amendement au projet de loi sur la consommation, a indiqué Les Echos ce mercredi 12 juin.
Selon le quotidien, les "consommateurs non domestiques" en seraient privés par étapes, en fonction de leur niveau de consommation, entre début 2014 et fin 2015. Cette disposition permettrait, en effet, de régler un contentieux avec la Commission européenne à Bruxelles. Pour rappel : fin mars dernier, 314.000 sites non résidentiels, soit 46,5 %, se situaient en offre de marché, d’après les chiffres de l'Observatoire des marchés de la Commission de régulation de l'énergie, publiés, mardi 11 juin.

Source Batiactu

19/06/2013

La filière toiture s’inquiète de la disparition des tuiles en Midi-Pyrénées

Face à la multiplication des « solutions » de toiture, les menuisiers, charpentiers, couvreurs et zingueurs de la Haute-Garonne se mobilisent pour faire connaître les innovations produits de leur filière et préserver le patrimoine toulousain.
Le syndicat des menuisiers, charpentiers, couvreurs et zingueurs de Haute-Garonne s’est fendu d’une opération de communication pour « réaffirmer les atouts » des toitures en pente. Selon Michel Clémente, son président, l’utilisation de la tuile dans l’architecture a reculé de 30% sur le Toulousain en 2012. La filière dénonce un « changement architectural brutal ».
Non que les professionnels soient mis en péril économiquement par les nouvelles demeures optant pour « d’autres solutions » , Michel Clémente reconnaît volontiers que le retour des constructions à ossature bois constitue un potentiel intéressant pour les charpentiers (depuis 2011 la loi oblige à utiliser 15% de bois dans toute construction, contre 3% auparavant, ndlr) tandis que les couvreurs et zingueurs ne manquent pas de débouchés avec les toits terrasse. Non, la filière s’inquièterait davantage de l’uniformisation des toits « du Havre à Toulouse » : « Il faut garder notre identité, la tuile est dans l’ADN de notre région ! ». Elle souhaite « alerter et réaffirmer les atouts esthétique, environnemental et économique des toitures en pente et faire savoir que le toit en pente est une solution fiable. »
Une filière ouverte à l’innovation
Effectivement l’argument du 100% recyclable des toits traditionnels locaux est imparable : les tuiles sont en terre cuite, les charpentes en bois. Par ailleurs, le coût financier, au regard de l’entretien et de la durabilité du matériau, est mineur. Enfin, les fabricants de tuile ont renouvelé leur gamme et proposent aujourd’hui des toitures noires pour se fondre dans la tendance blanche et anthracite standardisée des façades contemporaines. Aucune raison donc, pour les professionnels, de se détourner de la sorte des toits en pente dans un contexte où la crise de la construction affecte, elle, vraiment la filière. Même si Michel Clémente relativise : « Nous sommes préservés dans notre région, grâce à l’aéronautique. »
Et de préciser que le secteur est particulièrement bien organisé et qu’il a su « se remettre en question » depuis les exploitants forestiers jusqu’aux menuisiers donc. « 300 apprentis sont formés chaque année, et jusqu’à maintenant, ils sont tous embauchés à la fin de leur parcours de formation », souligne Michel Clémente. En Haute-Garonne, la filière représenterait 11.000 emplois qualifiés. « Une centaine d’entreprises » adhèrent au syndicat via la Fédération du bâtiment, pour « 9000 à 10.000 salariés. »
Source Touleco par Nathalie Malaterre

18/06/2013

La tuilerie familiale Woestelandt de Nieurlet va fermer ses portes, 22 emplois menacés

C’est une institution depuis 1867. Adossée à une carrière, à la frontière avec l’Audomarois, l’entreprise spécialisée dans la fabrication de tuiles en terre cuite et dans le parement de façade a été mise en liquidation judiciaire, il y a quelques jours, faute de repreneurs. Le tribunal de Dunkerque a toutefois autorisé une prolongation de l’activité jusqu’au 30 juin, afin de laisser se terminer les chantiers en cours, dans lesquelles sont impliquées d’autres entreprises. L’entreprise familiale existe à Nieurlet depuis la fin du XIXe siècle.
L’entreprise, qui a embauché jusqu’à 80 personnes au plus fort de son activité, emploie aujourd’hui 22 salariés, âgés pour la plupart entre 45 et 55 ans. Une quinzaine habite le village de Nieurlet. « Les inquiétudes sont grandes, souligne Didier Ryckelynck, contremaître. La majorité d’entre nous n’a connu que ce métier-là, celui de la terre cuite. Aucun plan de formation ni de reclassement n’est prévu par la direction. » Pour Martine Speter, représentante du personnel, l’avenir s’annonce compliqué : « On avait espéré une mise en redressement judiciaire pour permettre à l’entreprise de trouver un repreneur. On connaît la difficulté à retrouver du travail avec cette conjoncture, et pourtant le marché redémarre. »
Les établissements Woestelandt réalisent en effet un chantier depuis le mois d’avril : 2 300 m2 en Bardatuil (bardage de façade en terre cuite) ; à Paris, un chantier de 770 m2 boulevard de Grenelle a été mené récemment par l’entreprise nieurletoise en collaboration avec une entreprise de Salernes (Var) pour l’émaillage ; les parements de Woestelandt peuvent également être vus sur la salle des concerts de Bruges, ou en Pologne où 6 000 m2 de parements ont été livrés, dont 800 à Varsovie et plus de 5 000 à Gdansk. Dernièrement, l’entreprise avait collaboré avec les Monuments historiques pour des travaux de rénovation.
Les salariés, qui ont rencontré le conseiller général Patrick Valois, espèrent aujourd’hui « simplement avoir (leur) dû ». Ils devraient recevoir leur lettre de licenciement prochainement. Un liquidateur judiciaire, Maître Wiart, de Dunkerque, a été nommé.

Source La Voix du Nord

Tuilerie Imerys de Blajan: le personnel veut une coopérative

L'avenir du personnel de la tuilerie est toujours en question.

Même si la situation économique est difficile, notamment dans le bâtiment, la tuile canal résiste mieux, un argument pour Paul Nègre représentant du personnel au Comité central d’entreprise d’Imerys terre cuite. La fermeture avait été prononcée l’an dernier, mais le site est encore ouvert, même s’il ne compte plus que 27 salariés au lieu de 36.
La résistance du personnel pour préserver l’outil et les conditions, avec le soutien des élus et de la population, avait fait reculer la direction qui projette la cessation définitive d’activité pour fin juillet 2013.
Ce délégué au CCE est venu faire le point, lundi 10 Juin, avec le personnel mettant en avant la nullité de la procédure. Il envisage de déposer un recours en justice. Compte tenu de la situation favorable du groupe, meilleure que l’année dernière, malgré la conjoncture, il n’y a pas d’argument économique à avancer par Imerys qui n’aurait pas intérêt à attendre la promulgation de la loi sur les licenciements boursiers.
Pour le personnel, il s’agit d’obtenir les meilleures conditions, lors du plan social.
Pour le syndicaliste, l’arrivée de Cofrelite une entreprise de fabrication de volets roulants sur le site est une bonne chose. Ici c'est notre terre
En mars dernier les employés, les élus ont constitué une association ouverte à tous «Ici c’est notre terre» qui réunit les amis des tuiles et briques, pour le maintien de l’activité des tuileries et briqueteries dans les territoires, l’organisation de manifestations de soutien pour la vie dans les territoires, soutenir les actions en faveur des droits des salariés des tuileries et briqueteries.
Cette volonté est aussi force de proposition, notamment celle d’une Société coopérative ouvrière participative (SCOP). Imerys céderait l’outil de travail aux salariés et serait chargé de la commercialisation du produit, un produit qui est largement utilisé en Midi Pyrénées, la «région rose». Et la terre de Blajan resterait à Blajan.

Source La Dépèche par H.G.

La Russie veut relancer des projets de construction

La Russie prépare des projets de construction d'infrastructures, de logements et une politique fiscale favorable aux entreprises, a indiqué le vice-Premier ministre, Arkadi Dvorkovitch.
"Nous allons continuer à avoir une politique budgétaire prudente mais, à l'intérieur du budget, nous allons concentrer les dépenses dans des directions qui donneront un résultat maximal en termes de croissance économique", a indiqué le ministre.
"Je pense avant tout à l'infrastructure, la construction de logements, à la stimulation de la demande d'automobiles de tous types - transports en commun, voitures individuelles et poids lourds", a-t-il expliqué.
Un fonds de prévoyance ainsi que des fonds d'épargne retraite seront mobilisés pour cofinancer des projets dans les domaines ferroviaire et de l'énergie électrique, a-t-il précisé, tandis que des obligations spécialement destinées au financement d'infrastructures devraient être lancées cet été.
Des moyens de "réduire les charges des entreprises" seront mobilisés, notamment des réductions d'impôt sur les bénéfices dans les régions d'Extrême Orient, qui "présentent un bon potentiel", et un "ralentissement du rythme de croissance des tarifs des monopoles naturels", a précisé le responsable.
Croissance en ralentissement
"Certains programmes mis en oeuvre au moment de la crise en 2009 pourraient également être rétablis", a-t-il ajouté. La croissance du produit intérieur brut (PIB) en Russie a nettement ralenti au premier trimestre, s'établissant à 1,6% par rapport aux trois 1ers mois de 2012.
Au premier trimestre 2012, la croissance avait atteint 4,8% en glissement annuel, selon des chiffres révisés. Elle avait ensuite ralenti au cours de l'année pour ne plus représenter que 2,1% au quatrième trimestre de l'an dernier.
Quant à l'entrée de la Russie dans l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en août, "l'effet positif le plus important est dans le fait que la Russie est à présent regardée comme un pays avec des règles du jeu compréhensibles".
Source : batirama.com / AFP

17/06/2013

Monier lance la tuile Médiévale

Médiévale, la nouvelle création de Monier, est la reproduction parfaite des tuiles plates façonnées par le temps avec un rendu équivalent à la terre cuite, avec en plus tous les avantages du Minéral. Solution esthétique, la Médiévale est une tuile cambrée à pureau irrégulier et au nez non rectiligne pour donner aux toitures un véritable cachet et perpétuer une esthétique traditionnelle et de caractère. Particulièrement adaptée au marché de la rénovation, cette nouvelle tuile plate petit format rappelle, grâce à son aspect structuré de surface et son rendu vieilli/rustique, le charme incomparable du passé, avec toutes les garanties d'une tuile neuve et moderne dans sa conception, avec des performances techniques largement éprouvées. Produite à l'usine de Verberie, dans l'Oise, cette nouvelle tuile se pose à joints croisés. Elle est principalement destinée à une zone géographique allant de la Normandie à la région Rhône- Alpes en passant par l'Ile de France, le Centre et la Dordogne.
Source Batijournal

USA : l’emploi progresse dans la construction

Selon une analyse publiée par l'Associated General Contractors of America, l'emploi dans la construction aurait gagné 7 000 postes au mois de mai 2013 aux Etats-Unis.
L'emploi dans la construction a totalisé 5,8 millions de postes soit une augmentation de 189 000 postes au cours de l'année 2013. Le taux de chômage dans le secteur à quant à lui chuté à 10,8% contre 14,2% en mai 2012. Ces chiffres sont les meilleurs jamais relevés depuis mai 2008, indique Ken Simonson, économiste en chef de l'Associated General Contractors of America. En outre, l'emploi a progressé dans la construction résidentielle avec 5 500 travailleurs de plus au mois de mai et 94 400 depuis un an. De même, l'emploi a également augmenté dans la construction non-résidentielle avec 1 700 salariés de plus au mois de mai et 95 500 travailleurs de plus qu'en mai 2012.

Source France BTP

16/06/2013

Materials Technologies rachète Chaudronnerie Savoyarde

Expert international de l’ingénierie des matériaux de construction, le groupe français Materials Technologies (avec ses deux sociétés Adler Technologies et Fimec Technologies) vient d’acheter Chaudronnerie Savoyarde, spécialiste depuis 40 ans de la fabrication de moules pour presses et moules pour éléments préfabriqués en démoulage différé.
L’arrivée de l’entreprise Chaudronnerie Savoyarde, basée à Marigny Saint Marcel (74), enrichit logiquement l’offre et les compétences du groupe Materials Technologies. Proximité, personnalisation du service, offre globale, interlocuteur unique, recherche permanente sont autant d’atouts que le Groupe met ainsi à disposition de ses clients. Il exporte aujourd’hui en direction de l’Europe, du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord, des USA, de l’Amérique du Sud, de la Russie et de l’Europe de l’Est. Avec 170 collaborateurs, trois sites de production répartis dans l’Hexagone, le groupe Materials Technologies réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 30 millions d’euros.

Source France BTP

Ceric Technologies conçoit un four géant pour une filiale polonaise d’Etex

Le groupe belge Etex, qui a racheté les activités plâtre de Lafarge en Amérique latine et en Europe, est spécialisé dans la fabrication de matériaux et de systèmes de cons­truction. Pour son nouveau site de Kościan qui produira 30 millions de tuiles grand moule (10/m2) et les accessoires correspondants, il a décidé de s’adresser à Ceric Technologies pour la conception de son four de 220 mètres de long et 10,28 mètres de large. Dimensions exceptionnelles mais aussi performances et innovations sont au rendez-vous de cette nouvelle réalisation du spécialiste des équipements pour la terre cuite.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

15/06/2013

Fimec Technologies présente Fibloc, une solution pour l’insertion d’isolant dans les blocs en terre cuite

Fimec Technologies et Adler Technologies ont associé leurs compétences pour développer et breveter (brevet n° 115982) un procédé et des équipements innovants pour l’insertion robotisée de différents types d’isolants monolithiques : la ligne Fibloc, conçue pour assurer des cadences de production industrielles tout en étant particulièrement flexible et évolutive. Le tout nouveau concept Fibloc a reçu le prix de l’innovation de Global Insulation 2012.

Dans le cadre des nombreuses normes et réglementations, françaises et internationales, visant à réduire les consommations d’énergies et les émissions de CO2, l’amélioration de la performance énergétique de la construction s’est imposée comme un objectif prioritaire. L’optimisation de la résistance thermique des murs extérieurs compte parmi les leviers pour la réduction de la consommation d’énergie des bâtiments. En partenariat avec Adler Technologies, société du même groupe (Materials Technologies), Fimec Technologies a mis en jeu des synergies, particulièrement adaptées au développement d’une solution d’amélioration de la résistance thermique des blocs de construction, qu’ils soient en terre cuite ou en béton. Son expertise, internationalement reconnue, dans la réalisation de lignes de manutention et de transformation/complexion d’isolants a permis de mettre en œuvre des solutions robustes (laine de roche, laine de verre, PU, PSE…).
La ligne Fibloc, quel que soit le type d’isolant choisi (laine de verre, laine de roche, polystyrène, polyuréthane…) est composée d’une unité de découpe automatique des panneaux et d’une unité d’insertion robotisée pilotée par vision 3D. Cet équipement est positionné en aval du poste de rectification des produits et immédiatement en amont du poste de palettisation ou paquetisation.
Découpe automatique
Le transfert automatique des piles de panneaux d’isolants jusqu’au portique de dépilage est assuré par un convoyeur. Saisis individuellement par le dépileur, ils sont déposés sur la table d’alimentation. Chaque panneau est centré dans l’axe des dispositifs de découpe avant d’être pris en charge par un pousseur à avance pas à pas jusqu’aux outils de découpes longitudinales et transversales.
Insertion robotisée pilotée par vision3D 

Les inserts découpés sont transférés vers le poste d’insertion automatisée par des convoyeurs. Ils sont introduits dans les alvéoles des blocs par les robots. Leur introduction est extrêmement précise grâce à la combinaison du “tracking” et d’informations de la géométrie exacte provenant de caméras 3D réalisant une “photo” des alvéoles de chaque bloc. L’insertion est complétée par un dispositif d’aspiration séquentielle permettant d’assurer un contrôle certain de mise en position et un dépoussiérage efficace. La ligne d’insertion robotisée traite en version standard 8000 inserts/ heure ; cette cadence peut être augmentée par l’implémentation de robots additionnels.
Evolutivité et flexibilité
L’évolutivité et la flexibilité ont été les maîtres-mots du développement de Fibloc. Une grande souplesse d’utilisation est obtenue grâce à un concept de ligne qui a intégré les possibilités de traiter des panneaux et inserts de formats différents sans modification de l’installation. La flexibilité de la ligne est encore renforcée par l’utilisation des derniers développements en mécatronique et en vision qui lui confère intelligence et autonomie.
Optimisation des performances
Pour l’optimisation des performances thermiques des blocs avec isolation intégrée, Fimec Technologies utilise les ressources de simulation numérique 3D. Il permet d’assurer une aide à la conception des blocs pour des objectifs de performances thermiques définis.
Ainsi, il est possible d’optimiser la géométrie des alvéoles et les dimensions des cloisons, en fonction des caractéristiques des conductivités thermiques du bloc et de l’isolant inséré. La simulation permet de connaître les influences des différents “paramètres” : matériaux de construction, isolant et géométries. L’expérience de Fimec montre que cette phase de modélisation permet de connaître avec une bonne précision les performances en situation réelle et d’optimiser le concept, prenant en compte le coût global de production.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

14/06/2013

Terreal: Une brique nouvelle génération pour tous les projets RT 2012

Commercialisée auprès des négoces depuis mai 2013, la Calibric® Th max est une nouvelle brique de structure à pose collée pour maçonnerie d’épaisseur 20 cm développée par TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment.
Grâce à sa résistance thermique élevée (6 fois plus isolante qu’une maçonnerie traditionnelle en bloc béton), elle permet une isolation très performante du bâti et facilite l’atteinte de la RT2012 en évitant l’utilisation d’équipements coûteux.
Une performance thermique élevée avec un R = 1,45 m². K/W

Construire des bâtis mieux isolés et de meilleure qualité reste l’objectif incontournable de la RT 2012.
Après de nombreux chantiers et des tests de certification pour obtenir l’avis technique du CSTB (en cours d’instruction), la Calibric® Th max offre désormais une solution très performante face aux problèmes d’isolation des murs.

Déclinée en 3 hauteurs (31,4 cm / 24,9 cm / 11 cm), cette brique de structure à pose collée, conforme à la norme EN 771-1, permet d’atteindre facilement un R mur de 5 (avec des épaisseurs de doublage de 10 cm).
Ce produit est une aide majeure pour la conformité des constructions visant l’excellence en termes d’isolation, dès le dépôt du permis de construire, et souhaitant obtenir la certification des labels HPE, THPE, BEPOS et Effinergie 2013. image 2 Outre ces qualités techniques, ce système est également compatible avec l’ensemble des accessoires de la famille Calibric® (angles, tableau, chainage en version standard ou parasismique), mais aussi avec la gamme de produits monolithes de TERREAL (maxi linteaux pour la réalisation des linteaux, coffres de volet roulant, caissons et linteaux monoblocs, planelles de rives pour le traitement des ponts thermiques de planchers, appuis monolithes isolés …) pour une mise en œuvre simple et efficace.

Les monolithes Terreal sont des produits 100% d’un seul tenant ; ils bénéficient d’avis techniques du CSTB et offrent aux professionnels toutes les garanties d’obtenir un chantier au rendu très qualitatif. image 3 La qualité Calibric® pour un rendu impeccable et une très grande facilité de pose .

La Calibric® Th max est un système de maçonnerie à isolation rapportée complet et économique, permettant la construction de maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments à usage commercial, industriel ou encore agricole.

Les + produits en synthèse Brique de nouvelle génération à résistance thermique R = 1,45 m².K/W Jusqu’à 6 fois plus isolante qu’une maçonnerie traditionnelle en bloc béton Résistance thermique élevée

R= 1,45 m².K/W, permettant :
  • L’atteinte d’un R mur de 5 avec des épaisseurs de doublage de 10 cm 
  • Une isolation très performante du bâti 
  • Une réponse aux futurs labels Effinergie+ et BEPOS 
  • La réponse économique pour la RT 2012 en évitant l’utilisation d’équipements coûteux
  •  Faible surcoût (surcoût fourniture et pose mur isolé : environ +10% vs maçonnerie en brique R=1) 
Source Wellcom Presse

13/06/2013

Photovoltaïque : les tuiles solaires Imerys

Imerys : rendre l’énergie solaire plus accessible

Imerys a lancé il y a quelques années un produit des plus innovants : des tuiles aux propriétés photovoltaïques. Celles-ci ont connu un certain succès grâce à leur simplicité d’installation.
Elles ont permis de rendre plus accessible l’énergie solaire. Il faut en effet savoir que l’énergie solaire était quasi-inexistante, il y a de cela une quinzaine d’années.
Les tuiles solaires Imerys ont proposé une solution permettant à la fois d’obtenir une bonne isolation mais aussi de bénéficier des qualités du photovoltaïque.
Comment se passe l’installation ?
Les tuiles solaires épousent en fait la même forme que des tuiles normales. Elles ont les mêmes propriétés isolantes que des tuiles normales mais ont, en outre, des propriétés photovoltaïques.
Un châssis permet en effet d’assurer une résistance mécanique et une étanchéité performantes. Un verre trempé permet également de protéger les tuiles.
Le tuiles solaires sont vendues par kit de 20, ce qui permet d’obtenir au final 10m² de surface photovoltaïque. Le tout pour produire environ 1000 kWh par an.
Il est également prévu dans le kit tous les éléments de connexion au réseau.
La pose est effectuée par un couvreur qui n’a nul besoin de changer ses habitudes.
Puis l’électricien intervient pour relier les câbles entre l’onduleur et le compteur électrique. Il teste enfin le fonctionnement et relie l’installation au réseau du fournisseur électrique.

Source Consoglobe

Prévisions optimistes pour la construction mondiale en 2014

Selon un rapport publié par le cabinet d’études de marché Timetric, l'industrie de la construction devrait progresser en 2014.
L'accroissement des investissements dans les infrastructures, les projets en partenariats publics-privés (PPP) et la hausse de la demande pour la construction durable, sont susceptibles d'être des moteurs de croissance clés en 2014. Interrogés par Timetric, une majorité des cadres du BTP déclarent que 2014 devrait être une année favorable pour la construction. 54% d'entre eux s'estiment "plus optimistes" quant aux attentes de croissance pour les 12 mois à venir. Le rapport indique encore que l'Inde, le Brésil, les Emirats arabes unis, la Chine et l'Arabie Saoudite continueront d'être des marchés à forte croissance en 2014. De même, le cabinet d'études prévoit une amélioration des marchés de la construction aux Etats-Unis, au Canada, à Singapour, en Australie et au Royaume-Uni. En revanche, les prévisions sont moins bonnes pour la France, l'Italie et l'Espagne dont la croissance semble pour l'heure en stagnation.

Source France BTP

12/06/2013

Vendée. Bouyer-Leroux : les experts de la brique

Bouyer-Leroux produit 350 000 tonnes de briques par an. Grâce à un parc de machines énorme. À Saint-Martin-des-Fontaines, l'usine fonctionne avec un peu plus de 100 personnes.
Mille tonnes de briques par jour. C'est la capacité de production de la briqueterie de Saint-Martin-des-Fontaines qui est, avec son second site de la Séguinière (49), le leader régional de la brique d'argile, un des trois leaders nationaux. Bouyer-Leroux couvre commercialement la moitié du territoire français.
Installée sur douze hectares, l'usine vendéenne fonctionne sept jours sur sept. Créée en 1870, dans une région généreuse en argile, elle s'est industrialisée en 1963 et n'a cessé, depuis, de s'adapter au marché. C'est aujourd'hui un mastodonte qui produit principalement des briques de murs, mais aussi des briques de cloison et des tuiles.
Bouyer-Leroux est une société coopérative, une Scop, et emploie, à Saint-Martin, une équipe de 105 personnes. Plus de cent personnes, réparties en cinq équipes qui se relaient jour et nuit, toute l'année, c'est peu. Car nous sommes dans un schéma plutôt particulier de « production indépendante » : toutes les étapes sont gérées uniquement par l'entreprise, de A à Z.
La chaîne commence avec « une personne qui prospecte les terrains qui seront acquis, exploités pour l'argile, remis en état et revendus », explique Philippe Hernandez le directeur industriel. Elle se termine avec un ou deux caristes qui chargeront les camions de livraison.
Automatisme maison
Tout le processus de fabrication - composé par le broyage de la terre, son mélange avec de l'eau, l'extrusion de la matière dans des grilles qui lui donneront la forme de la brique, le séchage - se fait par des énormes machines ou des robots. Le tout est contrôlé par un système informatique. L'homme n'étant là « qu'en cas de pépin ». Mais indispensable pour trouver la solution.
« L'extrusion, le coupage et le séchage sont les points les plus délicats dans le « process » », pour Christian Mallet, directeur de production à Saint-Martin. Les briques cuiront dans des fours, de 150 mètres de longueur, pendant plus de 16 heures. Ils sont alimentés à 50 % par le gaz et 50 % par le bois. Là, encore, tout est automatisé.
« Toutes nos machines sont fabriquées spécialement pour nous. » Ce qui explique, en partie, pourquoi la plupart des employés ont été formés sur place. « Difficile de faire autrement », estime la directrice des ressources humaines, Nathalie Aubert, qui ajoute que « le besoin en main-d'oeuvre se situe surtout dans le domaine de la maintenance ».
L'usine sud-vendéenne, qui a fait de très lourds investissements ces dernières années (20 millions d'euros en 2008, 7 millions d'euros en 2012), souhaite se pérenniser. Du coup, la DRH observe attentivement la pyramide des âges avec une moyenne de 41 ans. Et pour recruter, les méthodes classiques (examen du CV, entretiens) sont écartées. « La plupart des formations proposées aux jeunes ne correspondent pas à nos métiers d'expertise. » Actuellement, une personne est employée sous contrat en alternance en maintenance. « Nous avons cherché un céramiste en contrat d'alternance et n'en avons jamais trouvé. »
C'est l'intérim (10 % maximum de la main-d'oeuvre) qui représente en réalité la bonne voie du recrutement à Bouyer-Leroux. « Pour des remplacements longue durée, en cas d'accroissement de production ou de mise au point de nouvelles lignes de production. » Embauché en intérim, le salarié pourra ou non s'imprégner de la culture de l'entreprise, cimentée par les valeurs « travail et exigence ».
Source OUEST FRANCE par Michèle BESSON

Première mondiale à Tubize ( Belgique) : des blocs de terre crue pour votre maison

Géry Despret devant des palettes de briques Argio, matériau aux multiples qualités.
TUBIZE - Argio est une brique précieuse dans l’univers de la construction. Elle améliore le confort de vie et préserve la santé du consommateur.
Argio est une PME, installée depuis juin 2012, dans le centre de Tubize. Cette société fabrique industriellement des blocs de terre crue. Une première mondiale selon ses responsables.
Argio, c’est aussi le nom donné à ce produit révolutionnaire dans le domaine de la construction.
Développée par la société Terraco Group SA, Argio est qualifiée de "brique intelligente" et est destinée à la réalisation de cloisons ou de murs dans de nombreux types de bâtiments et de constructions (même passifs).
Pourquoi? "Argio est en argile non-cuite, fabriquée avec des éléments tout à fait naturels et à très haute résistance mécanique, à l’eau et au gel, explique Géry Despret, fondateur de l'entreprise. Elle est brevetée et innovante, durcie à froid (faible consommation énergétique) et donc optimale pour régler les problèmes de température et d’humidité de la maison"

Source L'Avenir

11/06/2013

Waziers : la briqueterie, fournisseur officiel de Roland Garros

C'est la fierté de Waziers, la briqueterie Lamour, entreprise historique de la commune, a décroché cette année pour la première fois un marché exceptionnel : la terre battue de Roland Garros.
Les briques de waziers à Roland garros par lobsdudouaisis Waziers : la briqueterie, fournisseur officiel de Roland Garros
A Waziers, Frédéric Vandeneeckhoutte, à la direction de la briqueterie Lamour, ne manque pas une minute du tournoi de tennis de Roland Garros. En effet, c’est sa briqueterie qui fournit la terre battue de Roland Garros.
En vérité, elle ne fournit pas directement le produit sur lequel courent les joueurs, mais fournit la brique, à l’entreprise qui réalise le mélange avec de la tuile. Cette entreprise doit réduire la brique et la tuile en tout petits morceaux bien calibrés. Pour la briqueterie Lamour, le cahier des charges concerne surtout la couleur. « Nous ne devons sélectionner que les briques bien orange, l’orange des briques du Nord. »
Source L'observateur du Dousaisis par Dorothée Delomez

ETEX/ FRÉDÉRIC DESLYPERE

C’est une sacrée année que vient de vivre Frédéric Deslypere. «2012 a été rock-and-roll, comme on dit», sourit le CFO d’Etex, groupe industriel belge qui produit et commercialise des matériaux de construction. Une activité qu’elle exerce dans 45 pays et qui a généré un chiffre d’affaires de 3,168 milliards d’euros en 2012, tout en occupant quelque 18.000 personnes, dont un bon millier en Belgique.
Juriste de formation, l’homme rejoint Etex en 1992, en tant qu’assistant du secrétaire général du groupe, après avoir passé trois années dans un cabinet d’avocats international, basé à New York. Sa carrière oscille entre le juridique et le financier, jusqu’à ce qu’il endosse à la mi-2008 le costume de group finance director.
Qu’avait donc le cru 2012 de si particulier ? Il suivait celui qui avait vu Etex acquérir, via une joint-venture, 80 % des activités européennes des plâtres de Lafarge, tout en augmentant sa participation (de 55 à 80 %) dans une joint-venture existante, toujours codétenue par Lafarge, mais active en Amérique du Sud, cette fois-ci. Montant de l’addition : 850 millions d’euros. Qu’il a bien fallu financer, via un prêt bancaire. «Dont une tranche était un prêt temporaire accordé le temps que nous placions sur le marché, en 2012, une obligation pour une valeur de 450 millions d’euros. C’était une première pour nous et le marché n’était pas favorable début 2012, cela a donc pris un petit peu de temps. Mais l’opération a été couronnée de succès en septembre 2012. Septante-cinq millions en Allemagne où Etex est très fortement implanté et 400 millions en Belgique, le berceau historique du groupe : l’objectif a même été dépassé. Ce qui nous permet à présent de regarder l’avenir un peu plus sereinement.»
Cette acquisition majeure des activités de plâtre aura eu également l’effet d’un catalyseur, permettant de comparer ce qui se faisait de mieux chez Etex et chez Lafarge. En vue : l’amélioration des processus administratifs ou informatiques. «Sans oublier le choc opérationnel que constitue l’intégration d’une société faisant la moitié du chiffre d’affaires de la sienne, poursuit Frédéric Deslypere. Un seul exemple afin d’illustrer la tension que cela peut générer : nous allons devoir tripler le nombre d’utilisateurs sur notre système SAP.» Il y a donc encore du pain sur la planche cette année.
Source Trends Le Vif par BENOÎT MATHIEU

10/06/2013

La tuilerie Imerys de Blajan (Haute-Garonne) menacée de fermeture

La tuilerie qui emploie 27 salariés est à nouveau menacée de disparition presqu’un an après le retrait d’un premier projet de fermeture, ont annoncé vendredi 7 juin les syndicats.
Un comité central d'entreprise extraordinaire d'Imerys s'est tenu jeudi 6 juin au siège du groupe, près de Lyon, pendant lequel la direction a présenté aux représentants du personnel son plan social destiné à accompagner le nouveau projet de fermeture de la tuilerie de Blajan (Haute-Garonne).
Un premier projet de fermeture avait été annoncé le 26 janvier 2012 par la direction qui invoquait alors une "surcapacité de production" de tuiles canal, des tuiles de forme arrondie très courantes dans le sud de la France et qui constituent l'unique production du site, "dans un marché en déclin".
Les salariés avaient reçu à l'époque le soutien des élus locaux. Ceux-ci s'étaient indignés du fait qu'Imerys avait demandé et obtenu l'autorisation d'exploiter une carrière d'argile en disant qu'il s'agissait de pérenniser l'usine de Blajan. Avec l'autorisation d'exploiter la quinzaine d'hectares de cette carrière à raison de 60.000 tonnes d'argile par an, Imerys a une réserve d'un demi-siècle pour alimenter d'autres usines, soulignaient-ils. Avec l'appui du ministère du Redressement productif, le projet avait été retiré en juillet. Mais le groupe avait dit que l'interruption de la procédure était "extrêmement dommageable aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés".
Bénéfice net en baisse
"Les raisons qui avaient poussé Imerys à annoncer le premier projet sont les mêmes aujourd'hui", a dit pour sa part le maire de cette commune de 520 habitants, Jean-Bernard Castex. "Selon eux, le groupe est en surproduction, et le site de Blajan ne serait pas rentable".
Ce que démentent les syndicats, invoquant un rapport d'expertise comptable. "Le groupe se porte bien et gagne de l'argent", a déclaré Jean-François Fourcade (CFDT).
Le nouveau plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) présenté jeudi 6 juin prévoit des reclassements au sein du groupe, des départs en pré-retraite ainsi que des reclassements externes dans le cadre d'une revitalisation du site, a déclaré M. Fourcade. Il a jugé que ce document constituait une "bonne base de travail" pour des négociations. Mais les élus se réservent le "droit de poursuivre le groupe" si le plan n'était pas amélioré, a-t-il ajouté.
Imerys a publié un bénéfice net en baisse de 8% à 70,1 millions d'euros au premier trimestre, en invoquant un environnement rendu "plus difficile" notamment par le "ralentissement économique" de la construction et l'industrie en Europe. Sur les trois premiers mois de l'année, Imerys a dégagé un chiffre d'affaires de 929,3 millions d'euros, en repli de 4,6% par rapport à la même période en 2012.

Source Le Moniteur

Wienerberger Numéro un mondial de la brique terre cuite et premier tuilier européen

Depuis la création de l’entreprise en 1819, le Groupe Wienerberger s’est mondialement développé au point de constituer aujourd’hui le tout premier producteur mondial de briques en terre cuite ; coté en bourse à Vienne, le Groupe Wienerberger affiche une présence dans 30 pays, 226 sites industriels et plus de 12.000 collaborateurs...
Si le Groupe a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 2,356 milliards d’euros, il s’inscrit en France depuis 18 années dans une stratégie d’implantations historiques et pérennes, pour toujours plus de proximité avec ses partenaire...
Ainsi, depuis 1995, le groupe Wienerberger a déjà investi en France plus de 200 millions d’euros : rachats briqueteries et tuileries séculaires et reconnues pour leur savoir-faire, implantations de sites industriels ultra-modernes. Dirigé par Francis Lagier, le groupe Wienerberger occupe le marché français, avec 12 sites industriels et 900 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires de 186 millions d’euros en 2012.
A la source d’innovations marquantes telles que la brique Monomur (1976), la tuile Panne Koramic (1980) qui demeure l’unique tuile très faible pente, la Maçonnerie Roulée® (1996), la Maçonnerie à joint vif pour la façade (2006) ou plus récemment le procédé de mise en œuvre DRYFIX®, Wienerberger agit résolument en précurseur de la filière, il est le premier détenteur en France de la certification Natureplus® (qui récompense les industriels utilisant un procédé respectueux de l’environnement).
Notons que Wienerberger s’est engagé depuis des années dans une stratégie de performance énergétique globale, préservant l’environnement. Cette politique (e4 pour énergie x économie x écologie x émotion) vise à offrir des solutions durables, à l’efficacité réelle et prouvée, dans chaque domaine et pour chaque utilisateur ; cela implique toutes les phases, de la fabrication de ses produits - pour l’ensemble de ses filiales -, à leur utilisation.
Wienerberger : les solutions terre cuite
Wienerberger SAS anticipe les attentes de l’ensemble des professionnels français du bâtiment en proposant quatre solutions reconnues : Solutions Mur avec les briques de structure et accessoires Porotherm, Solutions Toitures avec les tuiles et accessoires de toiture Koramic, Solutions Façade avec les briques apparentes Terca, le bardage ArGeTon, et les tuiles de bardage Koramic.
Solutions Mur
Porotherm : Des solutions innovantes et performantes facilitent l’accès aux réalisations RT 2012 et BEPOS grâce aux briques de srtuctures isolantes et accessoires techniques.

Solutions Toiture

Koramic : Des solutions esthétiques, durables et performantes pour tous styles régionaux. Les Tuiles terre cuite Koramic ont toutes les formes, toutes les couleurs pour des solutions toiture.
Aléonard : Des solutions traditionnelles et élégantes qui permettent de sublimer les toitures d’édifices historiques tels que les églises ou cathédrales, rénover d’ancienne bâtisses ou de réaliser des constructions neuves au caractère unique. Forte de cette expertise, la tuilerie a reçu en 2010 du Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, le label EPV (Entreprise du Patrimoine vivant).
Solutions Façade et Pavage
Terca : Des solutions naturelles, inaltérables et esthétiques qui donnent du relief pour façade de briques apparentes et sols pavés.
Solutions Façade
Argeton et Argelite : Des solutions architecturales qui apportent créativité et performances thermiques durables grâce au bardage double peau et simple peau en terre cuite.
Koramic : Des solutions pour l’isolation avec une gamme de tuiles et accessoires dédiés facilitant la mise en œuvre.
Le groupe Wienerberger est aujourd’hui le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier européen. Présent dans 30 pays, ses 226 usines emploient plus de 12.000 personnes à travers le monde. En France, 900 salariés travaillent dans les 12 usines de tuiles et briques détenues par le groupe. Le chiffre d’affaires en 2012 atteint 186 millions d’euros avec 4 marques reconnues : ArGeTon, KORAMIC, POROTHERM, TERCA pour les activités bardage terre cuite, tuiles en terre cuite, briques de structure et briques apparentes Wienerberger.
Pour toute information complémentaire, s’adresser à :
Wienerberger SAS 8, rue du Canal - Achenheim - 67087 Strasbourg Cedex 2 - Tél. 03 90 64 6464 - Fax 03 90 64 64 61 www.wienerberger.fr

Source N_Schilling

09/06/2013

CERIC Technologies: Nouveau commercial pièces de rechange France et Bénélux

Depuis mars dernier chez CERIC, Denis Moncayo est en charge des pièces de rechange en tant que commercial de terrain.
Fort d’une longue expérience dans les machines industrielles et d’une connaissance des matériaux isolants et réfractaire haute température, Denis Moncayo sillonne la France et le Bénélux afin de renforcer le contact client directement sur le terrain. A l’écoute des besoins des clients, Denis propose des pièces de rechange, des machines de préparation aux équipements de manutention, en passant par le séchoir et le four.
Mobile : +33 6 33 10 45 80
denis.moncayo@cerictechnologies.fr

Source CERIC TECHNOLOGIES

08/06/2013

Jean-Pierre Rodier : « Une liquidation judiciaire de la Saur est invraisemblable »

Si les banques reprennent la Saur, c’est un grand patron d’industrie, Jean-Pierre Rodier, ex-PDG de Péchiney, qui deviendra président de sa holding de détention. Il s’explique sur le projet des banques créancières.
L’offre de reprise laisse une dette jugée par certains trop élevée pour être refinancée à son échéance en 2019. N’allez-vous pas vous retrouver dans une situation ingérable ?
Si la reprise se fait, j’aurai un mandat de Président du Conseil de Surveillance de trois ans. Mais il est faux de croire que l’on s’achemine vers un refinancement impossible à l’échéance de la dette en 2019. Le business plan de la société ne vise pas un désendettement important en six ans. En fait, la dette à son échéance en 2019 pourrait être à peu près au même niveau. Ce n’est pas de cette manière que se résoudra l’équation actuelle, mais par la croissance de la société. Le business plan prévoit d’ici 2019 un développement important, essentiellement hors de France. C’est par ce biais que la dette, rapportée au résultat d’exploitation de la Saur (son Ebitda) retrouvera un niveau normal pour ce type de société, ce qui permettra le refinancement.
Justement, le business plan de la Saur est accusé d’être beaucoup trop optimiste…
Oui, le business plan est ambitieux, mais pas inatteignable. Cela suppose une bonne gestion en France et des succès importants dans les pays où la Saur est présent hors de France (la Pologne, l’Espagne, le Golfe Persique) mais si ce n’est pas le cas, il existe une souplesse, les banques peuvent renoncer lors du refinancement à 150 millions de dette. Les banques créancières étant aussi les actionnaires, elles ne seront pas suicidaires ! et le président de la holding, que ce soit moi ou pas, n’attendra pas le dernier moment pour aborder le sujet avec elles.
N’y a t-il pas conflit d’intérêt à être à la fois prêteur et actionnaire ?
Aujourd’hui la société voit les banques comme des prêteurs mais une fois le Conseil de surveillance de Hime en place, elles auront un autre visage. Du reste, sur les sept administrateurs, il y aura trois indépendants, dont moi. Les deux autres seront recrutés prochainement, chacun sera choisi pour l’expertise complémentaire qu’il peut amener.
Comment voyez-vous votre rôle?
Je suis depuis sept ans au conseil d’administration d’un groupe britannique, Rexam. En Grande-Bretagne, où on dissocie clairement la Présidence de la Direction Générale, on dit souvent que passer plus de la moitié de son temps à une Présidence signifie que l’on empiète sur le rôle de la Direction Générale...L’exécutif, ce sera Olivier Brousse, qui restera le seul mandataire social de la Saur. Mon rôle sera de surveiller et surtout de conseiller. Et cela, deux ou trois jours par semaine en rythme de croisière, même si au début mon implication sera probablement plus importante. La Saur, elle, en tant que SAS, n’aura (comme aujourd’hui) pas de conseil de surveillance en propre. Le Conseil de Hime sera, dans les faits, également celui de la Saur.
La reprise par les banques va t-elle déclencher le droit des anciens dirigeants de 2007 de recevoir près de 60 millions d’euros, comme le prévoit les contrats de l’époque, ce qui accroîtrait encore les dettes ?
Non.. Les banques reprendraient la quasi-totalité du capital sans qu’aucune d’elle n’ait le contrôle. Il n’y a donc pas de déclenchement du « bonus » des ex-cadres dirigeants » mis en place en 2007.
Il existe un fort malaise social chez la Saur, et une peur d’être financièrement drainée au profit des créanciers des actionnaires actuels. ..
Ce que la Saur va payer à sa holding Hime, ce sont les impôts qu’elle aurait de toute façon payés, dans le cadre de l’intégration fiscale. Pour le reste, l’objectif est que la Saur fasse suffisamment de bénéfice pour que les dividendes versés n’en représentent qu’une part raisonnable. Peut-être, le temps venu, le Conseil de surveillance définira-t-il une politique de dividendes plus précise, mais pour l’instant je n’ai pas de position au-delà de ce principe.
Mais il existe une clause de défaut croisé, qui ferait payer la Saur pour la cessation de paiement de sa holding d’acquisition.
L’offre des banques ne comprend qu’une clause de défaut croisé très restreinte, la Saur ne serait automatiquement impactée que dans le cas, très peu probable, de cessation de paiement de Hime (sa faillite). Par exemple, si la holding rompait ses covenants bancaires (les ratios financiers régissant sa dette, NDLR) Saur pourrait continuer à tirer sur ses propres lignes de crédit. Il en serait de même en cas de nouvelle procédure de conciliation avec Hime lors du refinancement de la dette en 2019.
La Saur incarne aujourd’hui tous les excès des LBO. Ce type d’acquisition à base de dette n’est-il pas dommageable pour l’industrie française ?
Dans mon expérience, les LBO permettent aussi à des filiales de groupes considérées comme non stratégiques d’être reprises par des actionnaires leur donnant enfin les moyens d’investir et de se développer. Mais il est vrai que dans les années 2005 à 2007, on est arrivé à des niveaux de valorisation des acquisitions par LBO, et donc à des niveaux de dettes, totalement déraisonnables. La Saur en est un exemple. Dans ce contexte, avec l’offre des banques, elle s’en sort bien.
Quelle va être la suite ?
Il reste à recueillir l’accord de l’ensemble des parties sur les modalités de reprise. C’est-à-dire des banques créancières et des actionnaires actuels. Le comité représentant les banques créancières, le Cocom, va rendre aux banques son avis et le dossier devra ensuite être examiné en interne par chaque créancier, d’ici au 30 juin.
L’accord de reprise doit être approuvé à l’unanimité par les actionnaires actuels. Quid du risque que ce ne soit pas le cas avant le 30 juin,ce qui déclencherait une faillite de Hime ?
Le scénario d’une liquidation judiciaire de la holding de détention Hime et donc d’une vente de la Saur est invraisemblable, je n’y crois pas du tout. Cela ouvrirait une période d’incertitude qui serait trop dommageable pour l’activité de la société, aucun actionnaire ne prendra cette responsabilité. Nous sommes actuellement dans des postures de négociation et je suis persuadé que l’on aboutira à un accord d’ici le 30 juin.
Mais il existe au moins une offre concurrente, celle de Cube, déjà actionnaire à 12%...
Mon impression est que l’ensemble des parties considère l’offre des banques comme la seule aujourd’hui sur la table. Personne n’a intérêt à une liquidation judiciaire.

Source Les Echos

PARGNY-SUR-SAULX (Marne) : Les tuiles n'ont plus de secrets

On les voit sur les maisons sans y prêter attention. Pourtant, les tuiles peuvent être de grands trésors. Les bénévoles le prouvent.
En sommeil pendant pratiquement toute l'année, le muséede Pargny sur Saulx vient de rouvrir ses portes. L'occasion de tout savoir sur l'histoire des tuiles.
Dès le mos de Mai, la chapelle Sainte-Catherine, rue du Bois du Roi, accueille les visiteurs pour la traditionnelle exposition de tuiles et de terre cuite, jusqu'à septembre.
Des objets ancestraux au milieu des croix, de Jésus et de la Vierge Marie. Un musée vraiment pas comme les autres. « Cette chapelle sert très peu au culte. Il y a seulement deux offices par an, explique Jean-Claude Lebée, président de l'association Les Amis de la tuile. Ce n'est pas pour autant que le lieu est désacralisé. Et puis, ce musée est un moyen de rendre hommage aux ouvriers qui ont construit le bâtiment en 1931. »
Bref, la petite église est désormais pleine de collections. L'évêché a même donné sa bénédiction pour la reconversion. Du coup, plus de 300 éléments sont maintenant présentés. Et le public s'y déplace rarement seul. Mais souvent en famille, que l'on soit nostalgique du métier, charpentier ou féru d'histoire.
Jusqu'à 400 curieux
Un rendez-vous avec les premières toitures solides. Surtout lorsque l'on sait que les tuiles exposées montrent leur évolution des plus anciens temps à nos jours. D'ailleurs, les plus vieilles ont vingt siècles. Il s'agit de vestiges gallo-romains. Les préférés de Jean-Claude Lebée. « Elles sont la base, dit-il. C'est à la suite de ce mode de construction que la terre cuite s'est développée. » Aussi, la sacristie sert désormais de projection d'un film sur les méthodes de travail artisanal et l'art des potiers. L'an dernier, jusqu'à 400 personnes ont visité l'exposition. La nouveauté 2013 sera des panneaux d'information sur les écoles du village. Un retour là encore vers le passé. Et dire que ce musée est né en 1994 de la volonté d'ancien employés des tuileries de Pargny-sur-Saulx. Une vingtaine de membres font aujourd'hui vivre le long parcours des tuiles à travers les époques et les civilisations.
Ouverture les dimanches 26 mai, 16 juin, 7 juillet, 28 juillet, 18 août et 15 septembre. Possibilité de rendez-vous supplémentaires pour les groupes au 03.29.75.18.15 ou 03.26.73.17.03. Entrée gratuite.
Source L'Union par Meddeh BELKANICHI

07/06/2013

Limoux : le directeur de la tuilerie Monier optimiste et prudent

Le trophée d'argent remis à la tuilerie de Limoux.
La Tuilerie du groupe Monier, à Limoux, a reçu la médaille d’argent du «Trophée de la performance 2012» pour ses bons résultats.Ce qui la place en tête des usines françaises du groupe et parmi les meilleures des 150 unités de production réparties dans le monde.
Lors de la remise de la médaille, Francis Sauner, le directeur, a annoncé que la situation économique ne se présentait pas sous des jours très favorables: «Les Français épargnent. Donc, ils dépensent peu et ça se ressent sur le marché de la construction dont le coût augmente. Conséquence: les surfaces construites diminuent. Ensuite, la tendance en architecture est de bâtir des maisons en terrasses, sans tuile».
Mais il a ajouté: «Le marché de la rénovation reste stable ce qui est positif pour notre usine de Limoux dont une des spécialités est justement la fabrication de la tuile canal utilisée dans la rénovation».

Source L'indépendant

La brique de parement : apparente, décorative, résistante !

Une brique de parement, c’est une brique de terre cuite, qui est apparente. Elle s'utilise sans enduits, ce qui permet de bénéficier de toutes les qualités esthétiques de la terre cuite. Il existe aujourd’hui beaucoup de formats, beaucoup de matières, de formes qui permettent d’avoir une grande variété de produits et donc une grande liberté de création architecturale. Dans les produits étonnants, on trouve, par exemple, une brique qui est étouffée. « Étouffée », cela veut dire, comme en cuisine, qu’on la cuit très longtemps, en l’occurrence, deux fois. Et la deuxième fois, dans le four, on enlève un peu d’oxygène, ce qui fait que suivant l’emplacement qu’elle a dans le four, elle va avoir un rendu plus rouge ou plus noir. Et le tout, mélangé, permet d’avoir un rendu nuancé extrêmement intéressant.
Si on part d’une base plus homogène, comme une brique grise, on obtient un rendu qui est extrêmement métallique et cela donne des réalisations qui sont extrêmement contemporaines.
Les briques de parement ne sont pas exclusivement décoratives. Les éléments de parement ont aussi des propriétés mécaniques et thermiques.
La brique est utilisée pour le doublage des murs et la protection d’isolants, sur le principe du « mur-manteau ». On parle alors de « double mur » ou de bardage ou de vêture.
Il existe également, dans la gamme, un produit qui s’appelle le « bloc de 22 » ou « maxi », qui est utilisé dans le Nord de la France, pour l’élévation des murs porteurs. On a alors un matériau qui est, à la fois, constructif et esthétique !
D’une façon générale, les architectes et les constructeurs sont très friands de ces matériaux terre cuite qui leur permettent à la fois de répondre aux exigences de basse consommation et, en même temps, d’avoir une grande liberté de création.
Soleil, vent, pluie, gel, le parement terre cuite résiste à toutes ces épreuves. La longévité est une des caractéristiques premières de la terre cuite. L’entretien est minimal. Il suffit de prévoir un rejointoiement tous les 50 ou 100 ans et on est reparti pour une génération !
Résistante, pérenne, esthétique, la terre cuite rencontre un succès grandissant auprès des architectes et des constructeurs, qui sont toujours à la recherche de solutions innovantes et durables, pour répondre aux exigences des maisons dites « basse consommation ».

Source Briquedeparement.com

06/06/2013

Le compte à rebours a démarré pour les sociétés sous LBO

Avec la crise, la machine s'est grippée. Les entreprises ne génèrent plus assez de cash.
La SAUR sera-t-elle la première victime française des opérations de LBO ("leveraged buy-out"), ces rachats d'entreprise à grand renfort de dette par des fonds d'investissement ? Le cas du numéro trois français de la distribution d'eau est scruté par les spécialistes de ce type d'opérations.
"Il y a un net durcissement des conditions de renégociation des dettes d'entreprises sous LBO, qui atteignent un niveau de tension jamais vu en quinze ans", confirme Lionel Spizzichino, avocat au cabinet Paul Hastings. Réalisés pour la plupart durant les années fastes du crédit, jusqu'en 2006-2007, les emprunts des opérations de LBO étaient censés être remboursés par l'activité des entreprises rachetées – même s'il fallait pour cela six à sept ans de bénéfices.
LES MAUVAIS PAYEURS SUR LA SELLETTE
Avec la crise, la machine s'est grippée. Les entreprises ne génèrent plus assez de cash. Et les banques, soumises à des règles prudentielles plus contraignantes, leur prêtent moins pour refinancer leur dette. Quant aux fonds, habitués à rester cinq à sept ans au capital des entreprises avant d'empocher leurs gains, les voilà "collés" sur des dossiers invendables.
La situation n'est pas inédite : au plus fort de la crise, en 2008 et 2009, de premières renégociations de dette LBO avaient eu lieu entre banquiers et fonds actionnaires, afin d'éloigner le couperet de la dette. Mais, comptant sur un redémarrage de l'économie, elles étaient "relativement cosmétiques – personne ne voulait afficher de perte", résume Guillaume Kuperfils, avocat au cabinet Mayer Brown. Conséquence : les mauvais payeurs d'hier se retrouvent à nouveau sur la sellette.
Le fabricant de tuiles Terreal, objet de négociations en 2009, ploie sous près de 500 millions d'euros de dettes remboursables en 2015. Après deux restructurations, la situation du spécialiste des toitures Monier reste fragile. Chez Numéricâble, l'échéance a été repoussée à 2019.
Mais l'horloge tourne, le "mur de la dette" grossit : 99 milliards d'euros de prêts liés à des opérations de LBO arriveront à maturité en 2013 dans le monde, selon le cabinet Dealogic, 50 % de plus qu'en 2012. Le pic est attendu en 2014, avec 133 milliards à refinancer, dont 13 milliards en France.
"GARE AU CERCLE VICIEUX"
Bien sûr, tous les cas ne donneront pas lieu à des faillites. La semaine dernière, la société de services aux entreprises Elis, détenue par le fonds Eurazeo, a pu allonger la maturité de ses emprunts de 2014 à 2017, par un emprunt obligataire. "Mais gare au cercle vicieux : plus elle a d'intérêts à rembourser, plus la société doit générer de bénéfices", résume un expert.
Surtout, cela ne fonctionne que si chacun y met du sien. Chez le chimiste Materis, l'échéance a été repoussée jusqu'en 2015-2016 mais la maison-mère Wendel a dû réinjecter des fonds propres l'été 2012. Les actionnaires de PagesJaunes (KKR et Goldman Sachs) viennent, eux, de perdre le contrôle face à un autre fonds, Cerberus. Les banques commencent à se résoudre à échanger leurs créances contre des actions : ce pourrait être le cas pour Terreal ou la SAUR.
A l'Association française des investisseurs pour la croissance, qui représente les 1 500 sociétés françaises sous LBO, on relativise. "En France, seul 1 % des entreprises financées par capital-transmission a fait faillite en 2012. Ce n'est pas supérieur à l'ensemble des entreprises françaises", note son président, Louis Godron.
Mais le mouvement est mondial. En témoignent les vicissitudes de TXU, le plus gros LBO de tous les temps. Victime de la chute du marché de l'électricité, le producteur texan, racheté par 40 milliards de dollars de dette en 2007, fait l'objet d'un bras de fer entre les fonds et les banques. Les négociations sont au point mort.
Source Le Monde par Audrey Tonnelier