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22/07/2012

FIMEC Technologies : Une tradition d'innovation et de services


 La société FIMEC (Fabrication Industrielle de Machines pour les Entreprises de Céramique) a été créée en 1973 par un ingénieur mécanicien au service de l'industrie de la terre cuite.

Proposer l'équipement adapté au besoin de l’industrie est son crédo et très vite la société réalise le 1er séchoir rapide de marque Anjou®. Il rencontre rapidement un grand succès : FIMEC Technologies signe une des plus grandes réussites sur le marché des équipements pour l'industrie de la terre cuite.
Simplicité, robustesse, efficacité sont les caractéristiques de ce séchoir unique sur son marché.

 Copié maintes fois mais jamais égalé, plus de 200 installations témoignent de la qualité du séchoir Anjou® de FIMEC. En partenariat avec CERIC, des améliorations et des innovations y sont apportées régulièrement : FIMEC Technologies a récemment développé le séchoir Anjou® "à pas rapproché" pour des installations plus compactes et au meilleur rendement énergétique.

De l’industrie de la terre cuite, FIMEC Technologies apporte ses facultés d'innovation à d’autres secteurs des matériaux de construction : pour accompagner le besoin de production dans l'industrie de la laine minérale, par exemple, la société a développé et breveté un empileur haute cadence "à rideaux", unique par les performances atteintes. L'ingénierie FIMEC Technologies est devenu incontournable sur ce marché.

L’expertise dans plusieurs secteurs de FIMEC Technologies lui permet de faire de la « fertilisation croisée » au bénéfice de ses clients et d’être apporteur d’idées nouvelles. C'est ainsi que dans les années 1990, FIMEC développe les premiers trieurs à peigne dont la technologie soutient le fort développement du secteur de la messagerie et de la logistique.

Fort de ce savoir-faire, FIMEC Technologies poursuit une politique ambitieuse d’innovation en partenariat avec ses clients des secteurs des matériaux de construction et du tri/messagerie. 
® ANJOU est une marque déposée par FIMEC Technologies
Source FIMEC Technologies

21/07/2012

Mise en service de la presse à table tournante nouvelle génération de morando/Rieter dans l’entreprise Röben Tonbaustoffe à Brüggen


La presse pour tuiles accessoires DTP est construite depuis plus de 30 ans. La machine a été régulièrement modifiée et adaptée aux exigences actuelles. Le concept fondamental de la machine a fait ses preuves et est depuis de nombreuses années le standard pour la production de tuiles haute qualité, en particulier de tuiles accessoires à géométrie complexe.

La fonctionnalité de base de cette machine repose sur les propriétés suivantes:

• table tournante pour les moules inférieurs qui peut contenir selon la disposition trois ou quatre moules
• mouton avec un moule supérieur
• unité de manutention flexible pour la pose des galettes
• unité tête de reprise flexible pour la reprise des tuiles
• grand choix d’accessoires et d’options pour s’adapter de manière optimale aux tuiles à produire

Il est essentiel pour toutes ces propriétés qui les fonctions principales soient réalisées par des axes à commande électrique ou hydraulique. De ce fait, de nombreux ajustements et réglages sont rendus possibles tout en tenant compte des exigences du produit:

• courbe de rotation variable pour le déplacement de la table afin par ex. d’éviter que de grandes galettes lourdes glissent ou tombent par terre
• courbe de pressage variable pour le mouton entre le point mort supérieur et inférieur, les vitesses de pressage peuvent être choisies en fonction de la position Ceci permet des courbes de pressage individuelles en fonction du produit par ex. avec un double pressage, des temps de séjour, etc.
• La préhension, le transport et la dépose de galettes de différentes géométries sont possibles. La hauteur de reprise, la hauteur de dépose et la vitesse et la vitesse de déplacement sont variables.
• Tout comme pour le procédé de pose, on peut régler avec flexibilité le détachement, la reprise et la dépose des tuiles.

On peut enregistrer dans la commande tous ces réglages propres à chaque produit. L’entreprise Röben Tonbaustoffe ayant eu de longues années d’expériences positives avec une DTP en service, elle a décidé d’investir dans une deuxième presse à table tournante dernière technologie afin d’augmenter sa capacité de production de tuiles accessoires. Une période de réalisation de 6 mois au total a été estimée pour l’ensemble du déroulement du projet, depuis la signature du contrat jusqu’au test final de performance. Ce délai a été respecté à la lettre. En plus des deux formats de référence tuile de rive et faîte avec une capacité effective de 10 tuiles/min. d’autres tuiles accessoires diverses du catalogue de Röben Tonbaustoffe ont été produites sur cette ligne. Cette presse à table tournante a été modifiée fondamentalement sur le plan de la technique d’entraînement, du maniement et de la sécurité. Les avancées et idées de dernière technologie ainsi que des conseils de nos clients et les directives légales ont été pris en compte pour la modification.
1. Technique d’entraînement

Pour cette nouvelle génération de presses à table tournante, la décision a été prise de réaliser tous les axes de déplacement électromécaniquement.
• rotation de la table (photo 1)
• déplacement de l’unité de pose des galettes (photo 2)
• déplacement de l’unité tête de reprise (photo 2)

La technique d’entraînement a été réalisée au moyen de servomoteurs de notre partenaire spécialiste des entraînements SEW-Eurodrive.
Les axes de force, c’est-à-dire tous les mouvements verticaux ont été réalisés hydrauliquement.

• pose des galettes (photo 4)
• pressage (photo 3)
• entrer et sortir la tête de reprise pour détacher, reprendre et déposer les tuiles. (photos 5 et 6)

Pour commander ces axes, on utilise la nouvelle carte de contrôle d’axes HNC de Rexroth.
2. Système hydraulique

De nombreuses propriétés du système hydraulique ont été optimisées.

• besoins énergiques
• développement du bruit
• refroidissement
• stabilité de fonctionnement
• facilité d’entretien

Tous les circuits du nouveau système hydraulique (photo 7) ont été conçus totalement indépendamment les uns des autres. L’alimentation se fait au moyen d’une pompe à régulation de puissance qui adapte de manière optimale le débit volumétrique et la pressurisation aux conditions requises. Cette régulation de puissance permet de réduire les besoins énergétiques et le développement du bruit. Le nouveau système de refroidissement dispose aussi d’une régulation de puissance. La vitesse de rotation du ventilateur s’adapte d’elle-même à la puissance de refroidissement requise. Grâce à cette régulation, l’émission de bruits est aussi considérablement réduite.
3. Sécurité

L’application obligatoire de la directive CE relative aux machines 2006/42/EG au 29.12.2009 a modifié fondamentalement les exigences de sécurité sur une machine comme la presse à table tournante DTP. La machine, l’installation électrique, le concept d’utilisation, la commande ainsi que l’intégration dans la ligne ont été modifiés en conséquence. Notre génération actuelle de machines a été conçue avec le système de sécurité correspondant à la norme en vigueur SIL 3/PLE (précédemment classification de catégorie 4) qui est réalisé dans la commande en utilisant une unité centrale CPU avec protection contre les erreurs (F _ fail safe). Au vu de l’application pratique, cela signifie que les fonctions dont un danger peut émaner disposent d’une sécurité redondante et sont en outre surveillées. Les zones de travail auxquelles l’opérateur doit souvent avoir accès sont sécurisées au moyen de barrières lumineuses (photos 8 et 9). Les zones de maintenance sont délimitées par des dispositifs de protection séparateurs. Un système de transfert de clé permet un accès sûr à ces zones en cas de besoin. La sécurisation électrique repose sur un automate API de sécurité.
4. Commande et utilisation

La commande a été mise au point en coopération avec tous les spécialistes au sein de la division KELLER. Elle repose sur le concept à succès du logiciel KELLER K-Matik avec une commande SIEMENS S7. Pour la commande de la machine, le pupitre de commande pivotant éprouvé (photos 10 et 11) a été muni d’un écran tactile. La structure du menu correspondant au standard KELLER et regroupe toutes les fonctions essentielles au premier niveau. L’utilisation d’une console de programmation pour modifier des paramètres de production ou des réglages n’est pas nécessaire. Tous les paramètres de fonctionnement essentiels peuvent être visualisés sur l’écran. (photo 12) La commande des trois axes hydrauliques se fait au moyen de 3 cartes distinctes HNC REXROTH. Ces cartes permettent de définir le mouvement au moyen de supports et de vitesses ou aussi de programmer en toute liberté. Tous les réglages et paramètres peuvent être enregistrés en fonction du produit en passant par le menu d’écran et peuvent être recherchés en cas de besoin.
5. Configuration de la machine

Cette machine a été conçue pour l’usine de l’entreprise Röben Tonbaustoffe à Brüggen comme seconde machine pour le façonnage d’accessoires. Elle est alimentée en galettes au moyen d’une une bascule de distribution par l’unité d’extrusion en place. L’exécution de la machine est le modèle DTP3 pour une installation à 120°. Ceci permet le montage de 3 moules inférieurs maximum. (PDF 13) Pour obtenir une surface optimale des tuiles, la machine dispose de deux systèmes d’aspiration d’eau distincts l’un de l’autre pour moule supérieur et inférieur. La puissance d’aspiration à vide est réglable en fonction du format. Le moule supérieur et la tête de reprise sont munis de dispositifs à serrage rapide pour un changement rapide.
6. Conclusion

Cette nouvelle génération de presse à table tournante DTP a immédiatement fait ses preuves lors de son utilisation. Sur le plan de la puissance et de la disponibilité, les attentes du client ont été dépassées. Le choix d’une presse à table tournante nouvelle génération apporte à l’utilisateur des avantages considérables en matière de simplicité de maniement, de force de pressage et de commande de la force de pressage, de maintenance et de consommation en énergie. Une nouvelle presse à table tournante contribue à améliorer les produits du fait de sa précision et de sa flexibilité tout en réduisant les coûts d’exploitation. La coopération des services façonnage de Rieter/morando et automation de KELLER a permis la création d’une machine qui cherchera longtemps son pareil sur le marché.

Atelier musée de la terre de Puycheny


En Limousin, au sud de Limoges, existait au début du siècle une forte concentration d'artisans tuiliers. Sur le seul filon d'argile de Puycheny fonctionnaient une douzaine de tuileries. Sous l'effet de l'industrialisation et des transformations du monde rural, la plupart ont aujourd'hui disparues. L'Association des Amis des Tuileries du Limousin remet en valeur ce patrimoine rural et vous invite à visiter la tuilerie de Puycheny, atelier-musée de la terre ainsi que la lande de la Rousseille. Vous y découvrirez, de façon vivante, la fabrication traditionnelle telle que l'ont pratiqué les familles Aupeix - sept générations de paysans-tuiliers - et leurs ouvriers, tuiliers-feuillardiers. Vous apprécierez l'authenticité de ce lieu, témoin chaleureux d'un artisanat, tout à la fois local et universel. Visites guidées en individuel à partir du 2 mai 2012, tous les mercredis de 14h à 18h (sauf les 23 et 30 mai). Puis du 4 juillet au 31 août, tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h. Tarifs : 4 euros pour les adultes, 2 euros pour les enfants de 6 à 12 ans, gratuit moins de 6 ans. Visites guidées pour groupes sur RDV toute l'année au 05 55 58 35 19 ou 05 55 09 90 94. Organisation : Les Amis des Tuileries
Source Tourisme Limousin

20/07/2012

Castelnaudary : Terreal mise sur la maison à énergie positive (BEPOS)


Au cœur du lotissement "Les Vallons du Griffoul" qui sort tout doucement de terre, deux maisons un peu particulières se dresseront dans quelques mois. Dans le prolongement des Fontanilles, l'entreprise Terreal, la société de construction Les Provinciales et l'office public de l'Habitat audois comptent, en effet, construire deux habitations témoin à énergie positive (Bepos), c'est-à-dire des bâtiments qui produiront plus d'énergie qu'ils n'en consomment. "C'est la première fois qu'on rassemble dans un même endroit tout le savoir-faire de Terreal, la première fois que l'on fera construire, de A à Z, une maison à énergie positive", avance Eric Risser, directeur marketing gros œuvre et décoration au sein de l'entreprise spécialisée dans la terre cuite.


Les Vallons du Griffoul accueilleront prochainement deux maisons pilotes, à énergie positive conçues avec les technologies de Terreal. (Photos DIDIER RUMEAU)

Concrètement, la première maison sera bâtie avec des techniques traditionnelles, "des briques à joints minces, du photovoltaïque intégré classique, un chauffe-eau solaire", etc.

En revanche, pour la deuxième, les constructeurs emploieront "des solutions plus innovantes dans tous les domaines", selon Eric Risser. Toutes ces technologies - pour l'heure tenues secrètes - sont actuellement à l'étude dans le laboratoire de Castelnaudary qui emploie une vingtaine d'ingénieurs. Si l'expérimentation du Griffoul s'avère concluante, elle pourrait être commercialisée d'ici 2013 ou 2014.

Ce projet que mène actuellement Terreal est d'autant plus stratégique que, comme l'exige le Grenelle 2 de l'environnement, à l'horizon 2020, toutes les nouvelles constructions devront être à énergie positive. Pour l'entreprise, il est clairement question de devancer cette exigence et de se positionner sur un marché en devenir qui pourrait être lucratif. "Pour nous, il y a un double enjeu. Dans le domaine de la couverture, il s'agit d'obtenir des briques et des accessoires très performants en terme d'isolation, et dans celui de la couverture, de produire de l'énergie solaire en quantité", souligne Eric Risser.

Pour le territoire, la réussite du projet Terreal pourrait également avoir des répercussions. Sur le bassin de vie, l'entreprise emploie près de 500 salariés. La mairie a d'ailleurs décidé d'accorder une subvention de 26 000 € à Habitat audois, le maître d'œuvre. Pour l'heure, le programme en est à la phase de conception. La première brique pourrait être posée courant 2013. Viendra ensuite une phase test de plusieurs années pour évaluer la consommation énergétique des occupants du logement et la production d'énergie du bâtiment.

Ensuite, la société Terreal et le bassin de vie de Castelnaudary pourraient s'inscrire sur le marché de la maison écologique.

Verdun-en-Lauragais. Les anciens de Terréal autour d'une table


Le repas annuel est devenu une tradition chez les retraités de l'usine Terréal. Ils sont heureux de partager le repas entre eux et de se raconter des souvenirs de leur « ancienne » usine. Selon les commentaires entendus, ce jeudi, au restaurant Le Pas de Naurouze chez Pita, le repas a été très appréciés par tous les convives et l'ambiance a été sympathique. « Tout était parfait, nous avons passé un bon moment entre nous », ont tenu à préciser avec le sourire plusieurs participants. Le rendez-vous est pris pour l'année prochaine ! Merci à Anne et Cyril pour leur délicieux repas.
Source La Dépêche

19/07/2012

Le centre d'innovation Icon adopte le matériau à changement de phase Energain


Consarc Architects a remporté un concours pour la création du Centre d'Innovation iCon à Daventry (Royaume-Uni) avec une proposition de bâtiment environnemental et esthétique. Pour répondre à ce défi sans compromettre les méthodes de conception ou de construction, l'agence a prescrit une solution de DuPont Building Innovations pour ajouter de la masse thermique de faible poids : DuPont Energain, une solution thermique basée sur un matériau à changement de phase qui améliore l'efficacité énergétique du bâtiment grâce à sa capacité de stockage et de libération de chaleur. Ce bâtiment de 4 000 m2 utilise moins de 15 kg de CO2/m2/an et démontre la possibilité d'obtenir le statut de "carbone zéro" grâce à des techniques de construction et de conception durables et à l'intégration des technologies d'énergies renouvelables. Construction à ossature de bois, le bâtiment dispose également d'une façade réactive à base de bois durable et d'un atrium couvert d'un film ETFE feuille (éthylène Tetra fluoro éthylène). Le système est livré en panneaux de 1,2 m x 1 m x 5,26 mm d'épaisseur, à sceller derrière la plaque de plâtre, dans les murs ou les plafonds, avec des outils et méthodes de travail standard. DuPont Energain absorbe la chaleur ambiante avec l'augmentation de la température ambiante (à environ 22 °C), la stocke jusqu'à ce que la température redescende (autour de 18 °C), puis la diffuse dans la salle.
Source Batijournal

18/07/2012

Tuilerie Monier de Signy : Montebourg et Huré au créneau


Confrontée à une baisse des commandes, la tuilerie ardennaise doit ralentir sa production.

SIGNY-L'ABBAYE (Ardennes). Par courriers interposés, Arnaud Montebourg et Benoît Huré interviennent à leur tour dans le dossier de la tuilerie Lafarge-Monier, à Signy-l'Abbaye. Mais si les deux hommes traitent du même sujet, leur ton est par contre assez dissemblable…
 
ETANT intervenu auprès du ministre du Redressement productif à la demande d'une partie des 90 salariés de la tuilerie signacienne sur la situation de l'entreprise Monier qui, à cause d'une diminution d'activité, va procéder à une réduction de ses équipes de production de quatre à trois, à la rupture de contrats de dix intérimaires et à un allongement de l'arrêt d'activité du mois d'août, le jeune militant socialiste Jean-Baptiste Touchon a reçu une réponse d'Arnaud Montebourg.
Le chef de cabinet du nouveau ministre a envoyé un courrier à l'ancien candidat socialiste aux cantonales. Dans cette missive, Christophe Lantoine fait savoir qu'Arnaud Montebourg a demandé à Mme Simone Mielle, récemment nommée commissaire au Redressement productif en Champagne-Ardenne de se saisir de la situation de la PME ardennaise.
Par ailleurs, il a été rappelé à Jean-Baptiste Touchon les deux missions principales de Mme Mielle. A savoir : primo, l'animation d'une cellule régionale de veille et d'alerte précoce pour identifier et prévenir les difficultés des entreprises de la région.
Secondo, de soutenir les entreprises de moins de 400 salariés « battant de l'aile » et de travailler avec les mandataires de justice pour leur proposer des solutions efficaces et pérennes.
A cet effet, ils devront formuler des recommandations en matière de mobilisation des dispositifs publics de soutien aux entreprises, voire d'étalements fiscaux et de participation par les partenaires de l'entreprise à la solution de sauvetage.
Des recommandations qui intéresseront sûrement les salariés employés dans des sociétés qui traversent actuellement une mauvaise passe.

« Mouche du coche »

Jean-Baptiste Touchon a reçu un second courrier dans sa boîte, au ton nettement plus cassant, signé cette fois de Benoît Huré, lequel rappelle tout d'abord que « le conseil général n'a ni l'habitude, ni l'intention, ni les moyens juridiques de s'immiscer dans la gestion et le fonctionnement d'une entreprise privée. Aujourd'hui personne ne peut ignorer la réalité de la conjoncture financière et économique. Faire semblant de la découvrir pour ameuter une opinion publique sans doute plus consciente que vous-même des réalités difficiles du moment, c'est au minimum se faire de la publicité à bon compte ou bien croire vos concitoyens plus naïfs qu'ils ne le sont. » De la même façon, pour le président du conseil général, « tenir comme vous le faites des propos alarmistes sous le couvert d'un mandat de quelques membres du personnel et délégués syndicaux du site Monier ne fait que jeter le trouble et le discrédit sur l'entreprise. Vous ne servez ainsi les intérêts ni immédiats ni futurs des salariés. »
S'agissant des aides publiques reçues par Lafarge-Monier, Benoît Huré rappelle à son interlocuteur que l'implantation de cette tuilerie dans les Ardennes a permis de créer « près d'une centaine d'emplois bienvenus dans le contexte local. Il y avait d'autres sites en concurrence, avec des montants d'aides publiques qui n'auraient pas été moindres. A ce jour Monier, malgré la survenue de la crise, a plus que rempli son contrat vis-à-vis des financeurs publics. Comme prévu initialement, les procédures de demande d'ouverture et d'exploitation d'une nouvelle carrière sur les terrains mis en réserve ont été engagées. Chacun comprendra que c'est de l'amélioration globale de la conjoncture que dépendra l'accroissement des commandes et des volumes à produire. Je considère pour ma part que, jusqu'à nouvel ordre, vous n'êtes ni expert industriel, ni porteur d'aucun mandat public et que vous ne représentez donc que vous-même dans votre appréciation des faits. Votre agitation relayée par la presse locale aurait pu se comprendre pendant la campagne des élections cantonales de 2011. Les électeurs ont tranché et les prochaines échéances interviendront au plus tôt en 2015, voire en 2017. Ce n'est donc pas avant plusieurs années que vous pourrez ambitionner d'être le sauveur de Signy-l'Abbaye, voire des Ardennes. En attendant, vos prises de positions comme celle concernant la tuilerie Monier risquent de ne vous faire apparaître que comme une mouche du coche. »

Investissements importants pour Bongioanni Stampi


Bongioanni Stampi a récemment achevé la construction de ses nouveaux bureaux et l’agrandissement de son unité de production. Les travaux commencés en 2008 ont permis de porter la surface couverte à un total d’environ 10 000 m2. Dans le même temps, Bongioanni Stampi a renforcé son parc de machines outils en acquérant une machine de découpe à jet d’eau et une machine pour la production de noyaux et de pièces pour filières et moules. L’investissement total s’est élevé près de cinq millions d’euros.
Filière “Omega”

« Grâce à ces investissements, explique l’entreprise dans un communiqué, Bongioanni Stampi peut maintenant agir avec plus de dynamisme, non seulement dans la production de moules pour tuiles, activité historique qui a toujours caractérisé la société, mais aussi dans la production de filières pour briques et de tout autre produit extrudé. Cette nouvelle activité, démarrée il y a quelques années, a déjà donné de bons résultats en termes de volumes et de résultats techniques, avec l’innovante filière “Omega”, poursuit le communiqué. Cette nouvelle activité permet, en collaboration avec Bongioanni Ma cchine, de fournir aux clients une garantie sur les produits pressés et extrudés, avec une compétence unique dans son secteur ». Les agrandissements des halls, au-delà du développement de la production de moules et du démarrage de la production des filières, étaient également nécessaires pour l’archivage des modèles de fonderie et des outillages de l’entreprise italienne, qui sont devenus toujours plus nombreux au cours des années (Bongioanni Macchine possède 3 000 modèles de moules), qui permettent de fournir à ses clients l’assistance et les rechanges même des décennies après la première livraison.
Source L’Industrie Céramique et Verrière

17/07/2012

Toiture en pente ou toiture terrasse : bien choisir en vidéo


La forme de la toiture d'une maison influe aussi sur les performances énergétiques du bâti. Pour mieux comprendre ses incidences, les industriels de la tuile terre cuite ont décidé de proposer un film d'animation sur le web.

A l'heure du Grenelle de l'Environnement et des nouvelles normes de Bâtiment basse consommation (BBC), la toiture est l'objet de toutes les attentions. La question se pose dès la réalisation des plans par l'architecte : quelle est la forme de toiture optimale pour limiter les déperditions d'énergie ? Toiture en pente ou toiture terrasse ?

Les industriels de la tuile terre cuite, regroupés au sein de la FFTB (Fédération française des tuiles et briques) ont choisi de mettre à la portée de tous les publics les études techniques de l'association Promotoit, à travers un film d'animation simple et pédagogique, illustrant tous les avantages des toits en tuile sur une durée de 1'20.

Ces informations et le film sont sur le site latuileterrecuite.com, dans la rubrique Astuce Minute - Construire Malin.
Source Relaxnews

Façade terre cuite et performance énergétique exemplaire en Suède


Situé sur le campus de la Chalmers University of Technology à Göteborg (Suède), cet immeuble de bureau se veut l'ambassadeur de nombreuses techniques et idées mises au service de l'optimisation énergétique dans ses différents segments.

Grâce à sa forme conique, les étages supérieurs dépassent à chaque fois des étages inférieurs, de façon accentuée sur la façade exposée au sud. Le bâtiment se fait ainsi de l'ombre à lui-même quand le soleil est haut. De plus, les étages supérieurs sont protégés de la chaleur par un dispositif rotatif qui suit la course du soleil. Ceci modifie constamment l'architecture du bâtiment qui se pare de plus d'une robe dont les nuances varient sans cesse selon l'angle de vue et l'exposition du moment grâce à la surface brillante de ses plaques de terre cuite émaillée.

Utilisation de la lumière naturelle

La mise en scène théâtrale, au milieu d'une place plutôt inerte sur le plan architectonique, est vécue d'emblée de manière impressionnante et vivante. Si l'on s'approche, "kuggen" montre pour ainsi dire les dents. La forme triangulaire des 195 fenêtres aluminium a cependant davantage été dicté par une priorité fonctionnelle qu'esthétique. La surface vitrée totale a ainsi pu être limitée à un quart de l'enveloppe du bâtiment, limitant les déperditions de chaleur tout en permettant un apport optimal de lumière naturelle jusqu'au cœur de l'édifice.

Déperditions extérieures de chaleur

De tous les corps géométriques, la sphère a le plus gros volume pour la surface la moindre. Le "kuggen" conique s'approche de cet idéal. Le rapport décisif entre surface utile et enveloppe extérieure a été optimisé. Les déperditions globales de chaleur vers l'extérieur ont pu être minimisées avec le soutien de la façade en terre cuite suspendue, isolée et ventilée naturellement. L'économie d'énergie du système "kuggen" s'appuie également sur des choix opportuns à l'intérieur du bâtiment. Des systèmes de déclenchement intelligent de chauffage, aération et climatisation contribuent également à une efficacité renforcée.

Cet édifice exprime parfaitement les principaux enjeux de la construction verte: optimisation énergétique, longévité, développement durable et confort d'utilisation. En tenant compte de tous les systèmes du bâtiment, la consommation énergétique annuelle est inférieure à 55 KWh/m2.

Le chantier
Réalisation :  Bureau d'architectes suédois Wingardh, Göteborg
Livraison :  2011
Produit terre cuite : Bardeaux en grès cérame émaillé Longoton de MOEDING
Surface posée: environ 2.700m²

16/07/2012

2 maisons BEPOS à Montbrison


2 maisons à énergie positive viennent de sortir de terre, chemin des Vignes à Montbrison. Elles ont la particularité d'être construites avec des briques.
Une maison positive ou maison bepos (bâtiment à énergie positive) est une maison qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme pour son fonctionnement. Le concept d’une maison positive comporte les caractéristiques suivantes :
• L’enveloppe d’une maison positive est particulièrement bien isolée pour diminuer la consommation d’énergie de chauffage
• La maison positive est bien orientée et bien agencée pour profiter au maximum des apports solaires en hiver
• Les systèmes de chauffage et de ventilation doivent être performants pour limiter au maximum les consommations énergétiques
• La maison positive fonctionne au maximum avec des énergies gratuites et renouvelables

Des Maisons Bessenay construite avec le leader des tuiles et briques en terre cuite

Ce projet repose sur un pari inédit : réaliser 2 maisons à énergie positive, d’apparence identiques mais bâties avec des solutions constructives en briques Imerys différentes, l’une en Optibric PV3+ et l’autre en Monomur (le point commun des deux maisons repose sur la plus grande exigence en matière de performance énergétique ou thermique).
Source Zoomdici.fr

14/07/2012

L'architecture antique de l'Afrique du Nord sous l'influence des "techniques hellénistiques"


« Architecture romano-africaine : techniques et formes originales », tel était l’intitulé d’une conférence organisée au Bastion 23, le mercredi 20 juin. Animée par Roger Hanoune, maître de conférence honoraire (archéologie romaine) à l’Université Lille 3. « L’architecture antique en Afrique du Nord s’est inspirée de techniques hellénistiques » selon Roger Hanoune. La conférence a été organisée par le Centre National de Recherche en Archélogie(CNRA).

Roger Hanoune a avancé durant la conférence que « jusque-là on pensait que les constructions antiques en Afrique du Nord se sont inspirées des romains», mais le conférencier réfute cette thèse. « L’architecture romaine a eu recours à des matériaux de construction artificielles par contre les constructions qu’on trouve dans les Cités antiques nord africaines utilisaient des matériaux de constructions naturelles. Des briques en pierre, de la terre cuite… », précise M Hanoune.

Roger Hanoune pour conforter sa thèse cite d’autres exemples de procédés architecturaux en Afrique du Nord. Il évoque pour cela la disposition de grandes piles qui de l’extérieur paraissent comme un mur  en grand  appareil. Mais de l’intérieur on se rend compte qu’il y a un remplissage fait de demi blocs, à Zama (Tunisie), Tébessa (Algérie), Tell Dan (Palestine)…

L’archéologue avance que ces constructions inspirées de « techniques grecques » ont réapparu « à la fin de l’antiquité pour des raisons qui m’échappe »précise-t-il.

Le monde hellénistique a ainsi exporté ses techniques dans plusieurs pays, selon Roger Hanoune, y compris vers  la France. En effet, durant l’époque romaine, en Afrique du Nord, on assistait  « à l’alternance de la disposition de blocs de façons verticales et horizontales ». Le spécialiste évoque Chartres à titre d’exemple ou encore le quartier latin à Paris, la Sicile de coté de la ville  antique ou encore à Pompéi en Italie…

« Il faut remettre à Juba II ce qui n’appartient pas à César »

L’assistance s’est beaucoup attardée sur les appellations durant le débat. « A la veille des cinquante ans d’indépendance de l’Algérie, il est temps de  réutiliser les concepts  en matière d’Histoire car quand on parle de la France on dit période gallo-romaine mais quant on parle de l’Algérie, on parle de la période romaine tout court » dira à son tour Hamid Billek, le modérateur de la conférence avant d’ouvrir le débat.

L’assistance formée essentiellement de spécialistes a versé dans le même sens, notamment Yacine Si Ahmed, anthropologue et méditerraneiste qui a parlé d’ «  une confusion totale dans les appellations des époques qu’a traversées l’Algérie ». « Le cas de Tipaza est flagrant dans ce sens »dira-t-il. Car « c’est Juba II qui a construit la ville antique de Cherchell et non les romains  » réplique-t-il à l’adresse du conférencier.

« C’est que même les historiens algériens perpétuent ces confusions. On n'évoque jamais l’ère d’avant l’annexion de l’Afrique du Nord au royaume romain » s’est –il interrogé. Avant de dire : « il faut remettre à Juba II ce qui n’appartient pas à César en parlant de la construction de la Cité antique de Cherchell ».
Source El Watan par Hamida Mechaï

13/07/2012

Isolation et finition pour Fibratec Ultra Th30 de Knauf


Knauf, leader sur le marché de la construction sèche, enrichit sa gamme de couvertures avec le lancement de son panneau de toiture dernière génération : Fibratec Ultra Th30. « Véritable alternative à la toiture traditionnelle », selon la marque, c’est une offre dont l’efficacité repose sur l’isolation intégrée. À destination des bâtiments de faible ou moyenne hygrométrie, Fibratec Ultra Th30 est un isolant proposé en quatre sous-faces, pour mettre en valeur la charpente et offrir une finition des plus esthétiques :

- Plaque de plâtre hydrofugée BA 13 ;

- Panneau de particules de 12 mm ;

- Plaque de plâtre hydrofugée de 12,5 mm, revêtue d’un parement vinyl blanc, présentant deux bords quart de rond ;

- Planche : lames en bois du nord trois plis épaisseur 16 mm de 20 cm de large en finition type élégie.

Son efficacité repose notamment sur la conductivité thermique du polystyrène expansé avec un lambda de 30mW/m.K et sur une résistance élevée du panneau pouvant atteindre jusqu’à R = 7,60 m².K/W. Ce système sans pont thermique bénéficie d’une conception étudiée dans les moindres détails : emboitement rainuré bouveté, contre-liteaux de ventilation incorporés etc.

Les panneaux préfabriqués sont assemblés sur des toitures en pente avec pannes apparentes. Trois opérations suffisent à la pose de la couverture, les panneaux étant directement fixés sur la charpente. Knauf promet ainsi « un gain considérable de temps et d’espace, en apportant un volume voire même une surface habitable supplémentaire par rapport aux solutions traditionnelles ».
Source Nostrodomus

12/07/2012

CERITHERM (SAS) : Conception/Réalisation/Maintenance d'équipements thermiques industriels


CERITHERM est issue de la volonté des principaux cadres de CERIC WISTRA de poursuivre l'activité de cette société du groupe CERIC qui centralisait la conception et la réalisation de tous types de fours  (fours pour le marché de la Terre Cuite et fours spéciaux jusque 1750°C).

CERITHERM est une équipe pluridisciplinaire d'hommes motivés et experts  dans leur domaine, dédiée à la conception /réalisation de nouvelles installations thermiques, à la modification/amélioration d'installations existantes, et au développement de solutions innovantes (CERITHERM est agréée Crédit Impôt Recherche ).

CERITHERM bénéficie de l'environnement universitaire et scientifique riche et reconnu du Pôle de compétitivité Européen de la Céramique de Limoges .

Forte de ses expertises et de ses innovations  (CERITHERM a développé une gamme de bruleurs "à haut rendement", une gamme de foyers biomasse et de générateurs de gaz chauds à partir de Biogaz...) , CERITHERM vous accompagne dans vos challenges industriels:fabriquer de nouveaux produits, produire mieux, produire plus, consommer moins, polluer moins... Produire différemment pour préparer l'avenir !

Informations sur l'entreprise

Année de création : 2010 .
Secteurs d'activités technologiques : Industrie & Chimie, Biens et services industriels .
Effectifs : 16 personnes.
Chiffre d'affaires en € (exercice précédent)  : 3 590 000  €.
Part du chiffre d'affaires à l'export : 5  %.

Adresse :
Rue de Pouloueix
87150 ORADOUR SUR VAYRES (Limousin)
Tél. : 05 55 33 23 13
http://ww.ceritherm.com
Président : M Giovanni ZAMPARO

11/07/2012

Briques : gagnez du temps avec la bombe !


Voici une nouvelle mise en œuvre de la brique : une bombe insérée dans un pistolet applicateur permet de déposer un cordon de mousse polyuréthane sur les briques rectifiées afin d’assurer le collage horizontal.

Doté d’une force adhésive très élevée, ce nouveau système (Dryfix de Porotherm mis au point par Wienerberger) permet la réalisation de murs porteurs, pour tous types de bâtiments allant jusqu’à R+1.

Avantage : il génère un gain de temps d’environ 50% par rapport à une maçonnerie réalisée à la truelle et supérieur à 30% pour une maçonnerie roulée®. Autres atouts du procédé : le remplacement du traditionnel mortier par cette technique élimine les consommations d’eau, le transport, la manutention, tout en diminuant la pénibilité, les surfaces de stockage et les nuisances sonores.

Une cartouche pour 40 ml de cordon

Le nettoyage de l’outillage se réalise en quelques secondes, ce qui optimise le temps de mise en œuvre. Une cartouche permet ainsi de réaliser environ 40 ml de cordon, soit la pose d’environ 5 m2 de briques en moyenne.

« En clair, il faut compter une cartouche par palette, la cartouche remplaçant le sac de mortier colle » indique le responsable technique sur le chantier. Sachant qu’une maison de 80m2 au sol nécessite 15 palettes de briques, il faudra se procurer 15 cartouches et le pistolet applicateur.

Un nettoyage en quelques secondes

Outre la cartouche du système, l’équipement comprend également deux cartouches de nettoyage du pistolet (le premier rang de maçonnerie nécessitera cependant un mortier traditionnel).

Dernier intérêt et non des moindres : la mousse peut être utilisée par tout temps et température (même négative, jusqu’à - 5°). La durée d’utilisation du produit peut varier entre 48 et 72 heures : la bombe peut rester sur le pistolet et le produit restera frais.

Il suffira de nettoyer les outils en fin de semaine. Toutefois, le fabricant assure systématiquement sur chantier, une formation des équipes qui découvrent et utilisent ce système pour la première fois.
Source Batirama

10/07/2012

Isolation toiture et économies d'énergie : Erlus en phase avec la RT 2012


Pour atteindre les exigences de performances thermiques et énergétiques de la nouvelle RT 2012, l'isolation et les économies d'énergie vont prendre encore plus d'importance. Les matériaux de construction écologiques et les systèmes de chauffage efficaces deviennent incontournables.

26 modèles de tuiles en terre cuite déclinés en 20 coloris

Avec une toiture rénovée, les économies d'énergie peuvent atteindre 25 %, l'isolation du toit est donc un facteur non négligeable. Fabricant de tuiles en terre cuite et de conduits de fumée en céramique, Erlus place la RT 2012 au centre de son offre de produits. Le fabricant propose 26 modèles de tuiles pour la construction et la rénovation. Avec les modèles galbés E 58 S, E 58 SL, E 58 PLUS, Hohlfalz SL, la tuile Reform SL plus contemporaine et la grande tuile à emboîtement à double encoche, Erlus propose six solutions spécialement destinées à l'assainissement des toitures. Ces tuiles en terre cuite sont déclinées en 20 coloris, du rouge naturel jusqu'à l'anthracite en passant par les revêtements engobes nobles. De plus, Erlus propose la E 58 S avec la fonction Erlus Lotus ®, la première tuile en terre cuite autonettoyante.
Source Espacedatapresse

09/07/2012

ECTS in South India: successful brick symposium


The Indian brick-making industry is confronted with the challenge of having to adapt a traditional building material to the needs of an ever changing society while fending off competing building materials at the same time.

Therefore, 120 brick entrepreneurs from ­Karnataka, Kerala and other Indian states followed the invitation of ECTS and the Indian NGO TERI to attend the “Sensitization Workshop to Promote Mechanization in Indian Brick Industry” in Bangalore in mid-March.

The European delegation of 15 people presented technological solutions and discussed the problems in clay brick and tile production currently faced by the local brickmakers. Particular interest was devoted to auto­mation and quality management. Numerous questions during the presentations and the B2B talks following the presentations are an expression of the ongoing change in this industry.

The day following the workshop the delegation visited three brick plants that reflect the different stages of automation in an industry confronted with great challenges with rising wages and higher quality requirements of its customers.
After a successful road-show last year with workshops in Chandigarh and Varanasi having been attended by 500 and 200 participants respectively, this was the second visit of an ECTS delegation of European ceramic machine suppliers to India. Future events in India are already being discussed.
Source Ziegelindustrie International

Production à la baisse pour la tuilerie Monier de Signy-l'Abbaye


C'est la tuile. Handicapé par un marché en baisse, Monier va réduire le nombre de ses équipes de production. Et dix intérimaires feront les frais de cette adaptation.
La tuilerie signacienne reste loin du rendement optimal attendu.
A la demande de plusieurs salariés, cadres et opérateurs de l'entreprise Monier (90 salariés à Signy-l'Abbaye), Baptiste Touchon, candidat socialiste aux dernières cantonales sur ce secteur, vient d'interpeller les pouvoirs publics (Préfecture, Département, Région et municipalité locale) ainsi que les députés et même le ministre du redressement productif sur la situation délicate que connaît actuellement la tuilerie.
Fondant son intervention sur des témoignages de délégués du personnel et de représentants syndicaux, le jeune militant du PS estime, en effet, que l'unité de production ardennaise du groupe Monier travaillerait « à seulement 40 % de son rendement optimal » alors que le rythme maximal de production sur le site aurait déjà dû être atteint en 2001. Situation qui entraîne un trop important stock de tuiles non vendues.

Des congés d'été plus longs

Conséquences directes de cette situation délicate due à une chute globale (10 à 15 %) du marché de la toiture en France : une série de mesures prises par la direction lors du dernier comité d'établissement. A savoir : le passage de quatre à trois équipes de production à partir du 28 août et donc une rupture de contrat pour une dizaine d'intérimaires. En plus, un allongement de l'arrêt d'été a été entériné au mois d'août. Le personnel sera, en effet, contraint à quatre semaines de repos au lieu de trois.
Des décisions confirmées, lundi, au téléphone par Dallah Mekki, le directeur du site signacien. « On traverse effectivement une période difficile qui présente un risque. Pour éviter de passer par des licenciements, il fallait, en effet, adapter nos capacités de production au marasme du marché de la construction. On va donc réduire de 25 % notre temps de production quotidien tout en essayant d'améliorer nos performances. Mais c'est compliqué ».
Fort de ces informations pour le moins inquiétantes et (craignant d'autres tuiles si la mauvaise conjoncture perdurait, Baptiste Touchon demande que les pouvoirs publics s'intéressent de plus près à la stratégie du groupe Monier,
« Si le personnel est conscient que la construction neuve en France peut expliquer la difficulté du marché et les soucis connus par Monier, on est aussi en droit de penser que la technologique de pointe si souvent citée en exemple par les dirigeants de Monier quand ils évoquent leur outil de travail ardennais pouvait être un gage de plus grande résistance à la crise ».
Du coup, le militant socialiste rappelle que « l'implantation de cette unité à tout de même nécessité de sérieuses aides financières, proches de 100.000 euros par salariés embauchés ». D'où une certaine vigilance envers l'avenir d'une entreprise qui, pour le moment, avait par contre pleinement rempli ses objectifs au niveau des embauches.
Source L’Union par Pascal REMY

07/07/2012

Venarey-les Laumes : La terre, un matériau à redécouvrir au château


Les bénévoles d’Arthéma ont profité des Journées du patrimoine pour organiser une rencontre pédagogique autour de la terre et du torchis dans le parc du château.

Dans le cadre de la convention signée avec le Pays Auxois-Morvan labellisé Pays d’Art et d’Histoire, plusieurs bénévoles d’Arthéma se sont retrouvés au château. La matinée a été occupée par la présentation des modules d’activités habituellement réalisés pour les interventions dans les écoles, les centres de loisirs… Monica Frambourg a expliqué aux jeunes l’importance de la terre comme matériau de construction autrefois et aujourd’hui dans les pays d’Afrique ou d’Asie en rappelant que 17 % des monuments inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité sont en terre crue. Il a été permis de toucher, manipuler, mélanger la terre avec des composants. Les trois bénévoles ont procédé à des tests sensoriels pour sensibiliser les plus petits aux différences de toucher, d’odeur, d’aspects et de couleurs des matériaux.
Différentes techniques utilisées

Après un pique-nique, les adultes ont pu s’initier aux différentes techniques de travail à la terre crue, telles que le pisé (terre banchée), du torchis et de l’adobe (brique séchée). Stéphane Frambourg, maçon professionnel, spécialisé dans les restaurations et l’éco-construction, est intervenu en donnant de nombreuses explications.

Quelques personnes avaient apporté un peu de terre de leurs jardins. Ces exemplaires rejoindront la “terrathèque” en cours de constitution ­actuellement à Montbard et qui sera présentée lors de la prochaine Foire écologique de Semur-en-Auxois.

Enfin, les briquettes confectionnées par les enfants lors de cette journée serviront à poursuivre la construction de la “cabane pédagogique” aujourd’hui érigée dans l’enceinte du musée Buffon et dont l’inauguration est prévue au début du mois de juillet.

La terre, matériau abondant, nécessite beaucoup moins d’énergie pour sa fabrication que la chaux, les briques cuites ou le ciment (très peu d’émissions de CO²) et ne génère pas de déchets. Les murs en terre régulent remarquablement l’hygrométrie de l’air intérieur grâce à leur perméabilité à la vapeur d’eau et constituent un bon isolant phonique.

Enfin, contrairement aux idées reçues, c’est un matériau qui résiste fort bien à l’usure du temps s’il est bien protégé de la pluie. Une démarche avec laquelle renouent les autoconstructeurs, notamment ceux qui construisent en paille ou en chanvre… encore des matériaux locaux.

INFO Visite de la cabane pédagogique, au musée Buffon ce jeudi. Contact : Monica Frambourg. Tél. 03.80.92.40.19. www.//arthema-bourgogne.fr/jppm.

06/07/2012

Imerys : Des signaux inquiétants pour le marché du résidentiel neuf en France


Imerys voit son cours de bourse chuter de plus de 5% jeudi matin (-5,1% à 38,9 euros à 10h15) sous l'effet de l'inquiétude des investisseurs quant aux perspectives de l'activité du groupe dans les tuiles et briques en argile, l'un de ses pôles les plus rentables.

L'Union des Maisons Françaises vient de faire état en effet d'une accélération du recul des ventes des constructeurs de maisons individuelles en France au mois de juin (-21% après -19% en mai).

Or, "la vente de maisons en France est un des multiples indicateurs avancés d'Imerys", rappelle Aurel BGC.

Le broker, qui confirme son opinion "Vendre" et son objectif de cours de 34 euros sur la valeur, juge donc cette information négative pour Imerys. Il rappelle toutefois que l'exposition du groupe au marché du résidentiel neuf en France est limitée à environ 6% de son chiffre d'affaire.
Source  Tradingsat.com

05/07/2012

Monier Limoux: La fabrication des tuiles s'arrêtera cinq semaines


À la tuilerie Monier, route de Saint-Polycarpe, des arrêts de production sont prévus. Tout d'abord sur la ligne "canal" (tuiles "canal") : elle s'arrêtera à partir du 15 juillet et redémarrera pendant la première semaine de septembre.

Quant à la "ligne principale", elle ne fonctionnera pas du 1er août jusqu'aux environs du 5 septembre.

Selon l'une de nos sources, il n'est pas question de chômage technique, du moins pour cet été : "On va nous occuper pendant le mois de juillet. Cela dit, ce n'est pas la première fois qu'on arrête les lignes en été. Mais en décembre, la fabrication s'arrêtera de nouveau et pendant trois semaines. C'est ce qu'on nous a dit. Concernant la première semaine, nous serons en congés payés. Pour les deux autres, on ne sait pas encore".

Les raisons qui entraînent ces arrêts sont à chercher dans la crise. L'usine de Limoux vend essentiellement sur le marché français et plus précisément dans le sud. Or, en France, le nombre des permis de construire est en baisse. Et si les intempéries, notamment les tempêtes, sont de plus en plus violentes, les toitures sont en revanche plus solides. D'où une diminution des ventes de tuiles et donc une augmentation des stocks.

Selon une autre source, le risque de chômage technique, à long terme, n'est pas à exclure totalement : "Le problème, c'est que nous n'avons pas de lisibilité pour savoir comment vont évoluer les ventes. La crise que nous rencontrons est-elle d'ordre structurel ? Conjoncturel ? Il n'est pas possible de le déterminer".

Nous n'avons pas pu contacter Francis Sauner, le nouveau directeur de l'usine (il a pris ses fonctions le 1er juin). Il est en effet absent et ne revient à Limoux que vendredi.
Source Midi Libre

Wienerberger India announces expansion, launches new line of products for Indian Construction Industry.


Wienerberger India, a wholly owned subsidiary of Wienerberger AG, an Austrian Building Materials major, today launched two new lines of products, Thermo Bricks and DRYFIX. System, to extend solutions beyond bricks for the construction industry.

Wienerberger CEO,Mr. Heimo Scheuch and Wienerberger India Managing Director, Monnanda Appaiah at the launch of their new porducts Thermo Bricks and Dryfix System at the press conference held today in BanagloreWienerberger CEO,Mr. Heimo Scheuch and Wienerberger India Managing Director, Monnanda Appaiah

The company has also drawn out an investment plan involving a phased expansion of its Kunigal factory to address its rapidly growing market. The state-of-the-art manufacturing facility in Kunigal is involved in the manufacture of its Porotherm Perforated Bricks for both in-fill and load bearing masonry.

The launch of its two new lines of products, Thermo Bricks and DRYFIX. System is in keeping with the company's focus on innovative products & realigning itself from being a brick manufacturer to providing comprehensive solutions for the construction industry.

Speaking on the occasion, Mr. Heimo Scheuch, CEO, Wienerberger AG, said. "India continues to be a strategically important market for Wienerberger AG and our experience in the last few years have shown the tremendous potential of this market.

Referring to the changing product portfolio, Mr Scheuch further added, "I strongly believe that the future success of the company lies in progressing into a more integrated building material company which provides systems and solutions for energy efficient and sustainable construction. This strategy will provide us with right answers to developments and trends of the building material industry"

While the DRYFIX. system replaces the conventional mortar in masonry, thereby saving on scarce resources such as sand and water, the Thermo Bricks are ideal for external walls in India as they provide excellent thermal insulation with a U Value of 0.60W/m2K, the lowest in its class that is available in the country today.

The company which is a market leader in clay based products globally, has so far been offering clay perforated bricks, roof tiles, and facades for the Indian market as clay is best suited as a building material for Indian climatic conditions, offering excellent insulation.

Stating that the two new lines of products are the first in line of a range of products planned for the future Appaiah Monnanda, Managing Director, Wienerberger India, further added, "The beginning of this year saw Wienerberger India launch its Koratech range of roofing accessories to cater to the specific Indian market conditions. With the launch of two more revolutionary products relevant to the

Indian market; we are moving one step closer to realising our vision to be a comprehensive sustainable solution provider for the construction industry in India"

Wienerberger India prides itself in using the most environmentally friendly manufacturing processes by adopting the best technology. The company is also actively involved in providing social solutions as part of its CSR activities. Apart from running health care centres and health camps in collaboration with Karuna Trust, the launch of the Wienerberger Brick Club for construction workers and provision of Labour Welfare Cards to them are one among many similar initiatives.

Wienerberger was founded 1819 in Vienna (Austria) and now it is the World's largest producer of clay (terracotta) building bricks and Number 1 in the clay roof market in Europe. The group also holds leading positions in pavers in Europe. With a total of 230 plants in 30 countries, Wienerberger achieved revenues of 2.033 billion Euros in 2011. Wienerberger has a global workforce of more than 12,700. The Wienerberger strategy is based on profitable and sustainable growth with a focus on products for wall, façade, roof and surface.

The company believes in clay as a natural building material that creates sustainable living spaces. The products are natural, adhere to the highest quality standards, and provide high living standards and an impressive variety of designs.

Wienerberger, India was set up in India in 2006 as a wholly owned subsidiary of Wienerberger AG. Headquartered in Bangalore, Wienerberger has commissioned a state of the art manufacturing facility in Kunigal, 70kms from Bangalore, to produce POROTHERM Clay Bricks, and POROTHERM offers significant technical advantages over other conventional building materials in terms of high strength to weight ration and thermal insulation properties. This walling product provides alternate building options which are environmentally friendly and cost effective.
Source IndiaPRWire

Ceric Wistra : les prud'hommes se contredisent


Situation rarissime au sein du conseil de prud'hommes de Limoges : alors que la section industrie a reconnu co-employeurs Legris-Industries et Keyria, les deux sociétés propriétaires de Ceric Wistra, la section encadrement la contredit. De sorte que les 13 cadres qui, comme leurs 31 collègues ouvriers ou employés, demandaient l'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi et des licenciements, n'obtiennent pas satisfaction. Le jugement confirme cependant l'insuffisance de ce PSE et inscrit au passif de la liquidation judiciaire une indemnité de six mois de salaires pour chacun des anciens cadres (soit de 12.494 à 41.538 euros), loin de leurs demandes qui s'échelonnaient de 38.000 euros à prus de 400.000. La cour d'appel devra trancher, peut-être en joignant les deux dossiers : Legris Industries a interjeté appel du premier jugement et les cadres feront probablement de même pour le second.
Source Le Populaire

04/07/2012

Le secteur du bâtiment voit rouge


Selon la FFB, le secteur du bâtiment montre des signes de dégradation inquiétants avec des autorisations et des mises en chantier en recul à fin avril. La filière est également préoccupée par le dumping social et la concurrence européenne déloyale dont sont victimes les entreprises françaises. Explications.

«La conjoncture du secteur du bâtiment est mauvaise», le président de la FFB, Didier Ridoret, donne le ton : les améliorations ne sont pas à l’ordre du jour. Tous les indicateurs ou presque sont au rouge depuis janvier, ce qui, selon la FFB, annonce une dégradation importante au second semestre 2012 mais aussi en 2013.

Chiffres à l’appui, Didier Ridoret détaille : «Dans le logement neuf, en glissement annuel sur quatre mois à fin avril 2012 (janvier à avril 2012/janvier à avril 2011), les autorisations et les mises en chantier reculent respectivement de 1,2% et 14,5%. Cela vaut tant pour le collectif que pour l’individuel». Même son de cloche du côté non-résidentiel, puisque des baisses apparaissent pour l’ensemble des secteurs d’activités.

Côté emploi, l’impact est là : à fin mars 2012, la perte nette dans le bâtiment ressort à environ 6.800 postes permanents, soit une réduction de 0,5%, par rapport au premier trimestre 2011, du fait de la baisse simultanée des effectifs salariés (-4.900) et l’intérim en équivalent-emplois à temps plein (-1900). C’est pourquoi la FFB espère voir les mesures annoncées durant la campagne présidentielle être appliquée rapidement, d’autant plus que la Fédération rappelle que les délais sont à prendre en compte : «Des mesures prises immédiatement ne se traduiront en chantiers effectifs, au mieux, que fin 2013 !», précise Didier Ridoret. Et d’ajouter : «Il y a urgence !».

Dumping social dans le viseur
Autre objet d’inquiétude : le dumping social. Si l’on pouvait croire que seuls les territoires transfrontaliers étaient touchés, la FFB précise que désormais le problème s’étend à toutes les régions, notamment Paris-Ile-de-France et les grands bassins d’emplois. «Qu’il s’agisse de l’intervention d’entreprises étrangères en direct ou en sous-traitance, ou bien du recours à du pseudo-intérim, le but poursuivi est simple : afficher des tarifs avec lesquels aucun entrepreneur respectant les règles ne peut rivaliser», s’inquiète Didier Ridoret. Les entreprises pointées du doigt viendraient de toute l’Union européenne et certaines apporteraient même leurs matériaux. Pour tenter de limiter ce genre de pratique, la FFB réclame un plus grand contrôle des entreprises étrangères en particulier le week-end. «Nous souhaitons également que la carte d’identification professionnelle délivrée par nos caisses de congés payés soit rendue obligatoire pour toutes les personnes travaillant sur un chantier en France», précise Didier Ridoret.

Enfin, la Fédération tire la sonnette d’alarme sur deux autres points : l’abaissement annoncé du barème de 1.6 à 1.5 smic qui va renchérir le coût du travail et la suppression des exonérations TEPA : «Elles seront supprimées pour les entreprises de 20 salariés et plus mais maintenues pour les autres, créant ainsi une distorsion dangereuse entre les entreprises et une source de tensions avec les salariés. En fonction de l’horaire dont ils relèvent (par exemple 37, 38 ou 39 heures), les salariés perdront en effet de 3 à 7 % de leur pouvoir d’achat, ce qui ne manquera pas de relancer, j’en prends le pari, le travail au noir», a déploré Didier Ridoret.

Les centres technique évaluent la valorisation croisée des déchets


Six centres techniques évaluent actuellement la valorisation de déchets en matière secondaires. Financé par l’Ademe, le projet se décline en plusieurs études de faisabilité sur des cas concrets, qui pourront aboutir à des essais préindustriels.

Les déchets des uns peuvent constituer la matière première des autres. Telle est la philosophie de la campagne d’évaluation intitulée ''valorisation croisée des matières industrielles'' financée par l’Ademe. Le projet, qui s’étale entre 2011 et 2014, est porté par six centres techniques représentant chacun des secteurs industriels distincts (fonderie, papeterie, béton, bois, matériaux naturels de construction, corps gras). Son objectif : minimiser les flux de déchets finaux et les volumes mis en décharge.

« La démarche est basée sur l’économie circulaire. Il s’agit de trouver, à l’échelle d’un territoire, de nouveaux débouchés pour les matières non valorisées. Pour cela, il faut établir des synergies entre des industries qui ne sont pas habituées à travailler ensemble », explique Sabine Bachellez, ingénieur en charge du projet au Centre technique des industries de fonderie (CTIF).

Des études concrètes en binômes

Le projet est construit autour de plusieurs études de cas pratiques. Chacune, menée par un binôme industriel, évalue la valorisation d’un type de déchets. Ainsi, le Centre technique du papier (CTP) et le Centre d’études et de recherche de l’industrie du béton (CERIB) explorent l’emploi des cendres de boues de papeterie dans la confection des ciments. Le Centre forêt, cellulose bois et ameublement (FCBA) et le CTIF s’intéressent quant à eux au raffinage des déchets de bois ultimes en substituts pour le coke de fonderie. Le CTIF évalue encore l’emploi du sable issu des moules de fonderies comme un agent porosant pour la confection de briques avec le Centre technique des matériaux naturels de construction (CTMNC).

Après une solide cartographie des gisements de déchets et des besoins de chaque industrie, chaque étude évaluera la faisabilité technico-économique de la valorisation. « Ces études de cas permettront d’établir une méthode générique pour aider les industriels à identifier des sources de matière secondaires. Au terme du projet, elles pourront même mener à des essais préindustriels », précise Sabine Bachellez.
Source Industrie Technologies par Hugo Leroux