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27/03/2012

L'art de vivre la terre

Après avoir arpenté la Syrie, la Tunisie, l'Egypte, le Yémen à la découverte de l'architecture vernaculaire, Eric Ossart et Arnaud Maurières se fixent au Maroc, y créent leur propre agence et se lancent dans la restauration de maisons en terre et la conception d'espaces privés associant maisons en pisé et jardins adaptés au climat aride.

Directement inspirées de l'habitat traditionnel des campagnes, qui utilise pour ses constructions des matériaux trouvés sur place, terre, bois, paille, fibres naturelles, les maisons en terre crue les séduisent par leurs qualités esthétiques et écologiques, d'autant qu'elles remettent à l'honneur des savoir-faire oubliés que l'on ne trouve plus que dans les lointains villages de montagne.

Pour moderniser leur propos, les architectes paysagistes utilisent des techniques mixtes, en associant la terre crue à la terre cuite et au béton, et se réfèrent à l'expérience d'architectes réputés, le Mexicain Luis Barragán et le Sri Lankais Geoffrey Bawa. De la réhabilitation d'une ruine dans la médina de Taroudannt à la construction de maisons à Hossoun, dans une vaste oliveraie proche de la ville, maçons, menuisiers, ferronniers, potiers, plâtriers... mettent en oeuvre tous leurs talents dans cette audacieuse aventure.

Avec leurs murs en tadelakt, leurs sols en bejmat de Fès ou zelliges, leurs niches pour glisser livres, babouches, vanneries ou poteries culinaires, leurs superbes tapis tribaux, leurs patios, leurs portes arquées des Mille et Une Nuits, et leur mobilier original - dont certaines pièces, chaises, tables, écritoires... créées par les paysagistes -, Dar Ali, Dar Igdad, Sidi ou Sidi, Al Hossoun... sont une invitation à revoir notre façon d'habiter le Maroc.
Source Coté Maison Par Mic Chamblas-Ploton - Paru dans Côté Sud de Février-Mars 2012

26/03/2012

Batiweb Awards : Les professionnels et institutionnels du BTP récompensés

Le lundi 19 mars, la cérémonie annuelle des Batiweb Awards a récompensé les lauréats industriels du BTP, grâce aux votes des internautes de Batiweb.com qui ont choisi leurs produits favoris parmi 19 catégories de produits du bâtiment.

Les Internautes ont choisi les meilleurs produits

Au cours de l’année 2011, les internautes de Batiweb.com ont élu leurs produits favoris parmi 19 catégories de produits du bâtiment. L'occasion pour le groupe Batiweb de rassembler tous les industriels et professionnels nominés afin de leur décerner leurs « Batiweb Awards ».

Plus qu’une remise de prix cette soirée symbolise la reconnaissance des internautes du Groupe Batiweb pour les produits performants et innovants du BTP.

Dans un lieu mythique de la Place de la Concorde

Pour cette 5° édition, plus de 200 invités (professionnels du Bâtiment, institutionnels, journalistes, sont réunis dans cet endroit prestigieux) ont participé à la soirée dans la bibliothèque et les Salons de l’Automobile Club de France.

Un lieu mythique de la Place de la Concorde, en harmonie avec le prestige de la cérémonie de remise des trophées qui a récompensé les industriels et professionnels du secteur ayant participé à cette opération. Une remise de prix ludique qui a dévoilé le palmarès* et les lauréats de chaque catégorie, avec des animations et pour la première fois un débat entre des acteurs majeurs du bâtiment (Point P, FFB, Capeb, GDF Suez et SMA BTP).

Un événement incontournable grâce à ses fidèles partenaires institutionnels

La soirée des Batiweb Awards est désormais reconnue comme un événement de référence dans le secteur, en grande partie grâce à ses partenaires historiques, qui accordent leur confiance au Groupe Batiweb depuis le début : la SMABTP*, PROBTP* et OPPBTP. Ces deux acteurs incontournables du secteur du bâtiment partagent régulièrement de l’actualité et autres informations métier avec les internautes de Batiweb.

*LES LAUREATS 2012

1 – LOGICIEL - Lauréat : YELLOWCAD avec Yellowcad Pro

2 – VEHICULE UTILITAIRE - Lauréat : KILOUTOU avec Fourgon Electrique

3 - PRODUITS POUR PERSONNE A MOBILITE REDUITE - Lauréat : HOPPE avec Poignée de fenêtre HOPPE

4 - COUVERTURE / TOITURE - Lauréat : TERREAL avec La tuile Romane Quartz, by Terreal

5 - AMENAGEMENT EXTERIEUR - Lauréat : LAMBERT CLOTURES avec Le panneau végétalisable BIPALIS

6 - PRODUIT DE FACADE - Lauréat : COLT avec Shadoglass, Brise soleil modulaire pour constructions BBC

7 - PLAFOND - Lauréat : DECODAL avec Dalle de plafond acoustique et décorative

8 - ASSAINISSEMENT / VOIRIE - Lauréat : SEBICO avec Station Septodiffuseur Sebico

9 - REVETEMENT DE SOL - Lauréat : DESSO avec Moquette Airmaster

10 - MATERIEL ET OUTILLAGE DE CHANTIER - Lauréat : COFFRALU avec Echafaudage alu SL

11 - AMENAGEMENT INTERIEUR - Lauréat : RUBIO MONOCOAT avec Rubio Monocoat Oil Plus 2C

12 – CHAUFFAGE - Lauréat : CHEMINEES POUJOULAT avec Confort + Poêle à bois

13 - DEVELOPPEMENT DURABLE - Lauréat : SIH avec Voile-Dôme URC Durable

14 - ISOLATION THERMIQUE ET ACOUSTIQUE - Lauréat : BUITEX RECYCLAGE avec Isonat Fiberwood, éco-isolant bois

15 - FERMETURE D HABITATION - Lauréat : NOVOFERM avec Porte de garage sectionnelle ZEN, designed by Bel'M

16 - FENETRE ET VERANDA - Lauréat : CAST avec Vitral Skyvision de CAST-PMR

17 – DOMOTIQUE, AUTOMATISATION ET CONTROLE D’ACCES - Lauréat : DIRICKX avec EASY DETECT

18 - SALLE DE BAIN - Lauréat : GEB avec Joint et Fix cristal

19 - PLANCHER CHAUFFANT ET ISOLANT - Lauréat : RAYCHEM avec T2Red & T2Reflecta
Source BATIWEB

25/03/2012

Séchoir APR by Ceric Technologies


Un séchoir Anjou® plus compact pour une organisation de production plus flexible et une capacité plus importante.

CERIC Technologies, société à l’origine de la plupart des inventions marquantes de ces 30 dernières années dans l’ingénierie de la terre cuite (four casing, séchoir Anjou, Hydrocasing, préparation sèche et semi-sèche), apporte une nouvelle innovation au secteur de la terre cuite avec son séchoir rapide à pas réduit (APR).

Avec des centaines de références en briques creuses, hourdis et tuiles canal et tuiles plates, le séchoir Anjou est le séchoir rapide le plus répandu à travers le monde. Afin de permettre à ses clients briquetiers d’augmenter leur capacité de production ou d’élargir l’utilisation du séchage rapide à d’autres produits, CERIC Technologies innove en lançant l’APR (séchoir Anjou à Pas Réduit), un séchoir rapide plus compact dont l’écartement entre les balancelles a été réduit. « Pour réduire l’encombrement au sol de notre séchoir rapide pour briques, nous avons choisi de réduire et d’optimiser l’écartement entre les balancelles traditionnellement supérieur à 3 mètres», explique Patrick Hébrard, président de CERIC Technologies. Héritier direct du séchoir Anjou, ce nouveau séchoir a fait l’objet d’un dépôt de brevet. Il a été conçu par un collaborateur de l’équipementier français, André Vegnaduzzo, ingénieur céramiste aguerri. Sa mécanique est réalisée par Fimec Technologies.

L’APR, un séchoir compact et flexible

Le séchoir est composé d’un tunnel inférieur et d’un tunnel supérieur reliés à chaque extrémité par un puits. Les produits à sécher sont placés dans des balancelles de section rectangulaire suspendues à un convoyeur à chaînes au milieu de leur largeur. Les produits traversent d’abord le tunnel supérieur puis un puits, ensuite, ils rejoignent le tunnel inférieur avant de passer par un autre puits. La nouvelle mécanique d’entraînement conçue combine différentes sortes de poulies (renvoi, déviation, auxiliaire) et assure un transport doux et régulier des nacelles sans aucun risque de collisions entre elles. Les atouts de cette nouvelle version du séchoir Anjou résident clairement dans la plus grande flexibilité qu’elle offre aux fabricants qui souhaitent soit augmenter leur production soit introduire dans leur gamme de fabrication des produits que jusqu’à maintenant ils ne pouvaient pas soumettre à un séchage rapide. Pour les nouvelles usines que les briquetiers (ou tuiliers) peuvent être amenés à construire demain aux quatre coins du monde, c’est la promesse d’une plus grande capacité de production pour un encombrement au sol minimal.

Réalisations en cours

Deux séchoirs sont en cours de construction, en Algérie et un a été mis en service dans l’Hexagone. Un briquetier français souhaitant introduire des briques rectifiées de grand format dans sa gamme de produits a déjà fait confiance à CERIC Technologies. En mars dernier, un séchoir APR a été mis en service sur un de ses sites de production : en resserrant leur pas de 30%, le nombre de balancelles a pu augmenter de 48 à 72, en ne rallongeant le séchoir que d’une quinzaine de mètres et sans déplacer le dépileur pour permettre son implantation. Aucune modification n’a dû être apportée au bâtiment. Le retour sur investissement n’en est que plus rapide. Deux briquetiers algériens ont aussi choisi d’installer sur leurs sites de fabrication respectifs un séchoir APR pour augmenter leur capacité de production et passer de 600 à 800 tonnes/jour.  Leur mise en service devrait avoir lieu à la fin de l’année.
Séchoir Anjou® une marque déposée par FIMEC Technologies

CERIC Technologies construit le plus grand four à joints de sable au monde


Four CERIC TechnologiesCERIC Technologies construit le plus grand four CASING à joints de sable au monde pour la cuisson de tuiles sur supports en H : il mesure 220 mètres de long et 10,28 mètres de large.

338 brûleurs  ont été répartis dans la zone de plein feu pour favoriser une cuisson homogène. Pour le préchauffage, des brûleurs haute vitesse ont été installés dans la voûte du four, et non sur les côtés, comme cela se fait très souvent. Des Thermobooster, systèmes de brassage brevetés, ont été intégrés dans la voûte. Ce four construit pour ETEX est le premier four de tuileries en Europe à être équipé de ces systèmes qui permettent une amélioration réelle de sa performance énergétique.
Source Ceric Technologies

CERIC Technologies construit le plus grand four à joints de sable au monde


Four CERIC TechnologiesCERIC Technologies construit le plus grand four CASING à joints de sable au monde pour la cuisson de tuiles sur supports en H : il mesure 220 mètres de long et 10,28 mètres de large.

338 brûleurs  ont été répartis dans la zone de plein feu pour favoriser une cuisson homogène. Pour le préchauffage, des brûleurs haute vitesse ont été installés dans la voûte du four, et non sur les côtés, comme cela se fait très souvent. Des Thermobooster, systèmes de brassage brevetés, ont été intégrés dans la voûte. Ce four construit pour ETEX est le premier four de tuileries en Europe à être équipé de ces systèmes qui permettent une amélioration réelle de sa performance énergétique.
Source Ceric Technologies

Réduction de la consommation d’énergie : nouveaux développements de Ceric Technologies



L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par Ceric Technologies. La société explore plusieurs voies: les combustibles alternatifs n’entrant pas dans les quotas de CO2, l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses équipements et l’isolation thermique. Cette priorité donnée à la réduction de la consommation énergétique se retrouve dans l’ensemble de la gamme (une modification de la buse et des hélices de sortie d’un groupe d’étirage Pelerin a par exemple permis de réduire sa consommation d’énergie électrique de 10 %). Mais c’est sur les fours et les séchoirs que les efforts se concentrent.

Cuisson: isolation des fours

Les caractéristiques des fours, en termes d’isolation et de rendement thermique, sont sans cesse améliorées.
L’isolation des panneaux est optimisée en fonction des zones de températures pour des performances énergétiques exceptionnelles et l’étanchéité des fours (enveloppe en acier avec des panneaux soudés…) reste le meilleur moyen de conserver leur performance à l’optimum.

Énergies alternatives: biogaz et sciure de bois

Des développements récents sur des combustibles alternatifs autorisent l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…).
Le biogaz est une énergie renouvelable non fossile issue de la fermentation de matières organiques (animales ou végétales) et qui peut être produite dans les centres d’enfouissements techniques (CET). Essentiellement composé de méthane, de dioxyde de carbone, d’eau et d’autres gaz dans des proportions moindres, son pouvoir calorifique dépend de la concentration en méthane et varie donc de 4 à 7 kWh par Nm3.
Ceric Technologies exploite un savoir-faire éprouvé dans l’installation de lignes de cuisson biénergie biogaz/gaz naturel. Composée de panoplies biogaz pour l’alimentation des zones de cuisson, de brûleurs Jet et de tuyères biénergies, cette solution flexible permet une gestion automatisée de la biénergie. Aucune intervention humaine n’est nécessaire pour le changement de combustible et la cuisson est garantie même en cas de défaut d’alimentation d’un des combustibles.Plus économique (le coût énergétique du biogaz est bien inférieur à celui du gaz naturel), plus écologique (utilisation d’énergie non fossile), l’utilisation du biogaz représente une alternative fiable à l’utilisation de combustibles fossiles. Cette solution est adaptable aux nouvelles installations et aux installations existantes.
La sciure de bois, ou encore les écorces et copeaux, les pellets ou autres déchets végétaux, constituent un combustible dont le bilan CO2 est neutre pour l’environnement, la quantité de CO2 dégagée lors de la combustion étant égale à la quantité absorbée lors de la croissance de l’arbre. Le pouvoir calorifique de la sciure dépend de son taux d’humidité, taux qui peut varier énormément.

Ceric Technologies a mis au point une centrale de cuisson qui fonctionne avec tous les types de sciures humides, sans séchage préalable. Un criblage de la sciure est nécessaire pour écarter les grains supérieurs à 5 mm avant de la déposer sur un convoyeur à chaîne installé à proximité du four. Il alimente des vis sans fin reliées aux centrales de cuisson. Chaque centrale, régulée automatiquement, envoie un mélange d’air et de sciure pulsé jusqu’aux tuyères installées sur le four. Ce dernier est équipé d’un dispositif d’obturation automatique des puits de chauffe afin d’éviter les remontées de gaz chaud vers les équipements de cuisson et une possible inflammation de la sciure.

En s’appuyant sur cette expérience de la combustion de matières non fossiles, Ceric Technologies explore de nouvelles voies et évalue d’autres sources exploitables.

Équipements de cuisson: le ThermoBooster

Les efforts de Ceric Technologies se sont aussi portés sur les équipements de fours, soit pour améliorer encore le rendement des équipements de chauffe (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…) ou les rendre compatibles avec l’utilisation d’énergies alternatives, soit pour optimiser les échanges thermiques lors de la cuisson des produits. Le recyclage des fumées, dans un premier temps, puis le brassage haute température se sont alors imposés comme des solutions efficaces pour réduire les consommations d’énergie.
En créant le ThermoBooster, Ceric Technologies a développé une solution pour optimiser les flux au sein du four et homogénéiser la température entre ses différentes sections. L’amélioration des échanges thermiques permet de réduire la différence de température entre le haut et le bas du wagon et améliore l’homogénéité de température du début à la fin du four. Cet équipement breveté de brassage d’air haute température présente la particularité de fonctionner à l’intérieur même du four, de 200° à 850°C. Il ne requiert pas l’installation de conduits d’air externes, souvent endommagés par des phénomènes de corrosion difficilement contrôlables. Son efficacité permet de réduire le nombre de brûleurs au niveau de la zone de pré chauffage et, par conséquent, les opérations de maintenance. Une nouvelle conception de la turbine a permis d’augmenter de 15 % l’efficacité aéraulique de l’ensemble.

Séchoirs

Les efforts de Ceric Technologies se sont portés sur l’isolation des séchoirs (utilisation possible de panneaux isolants), la récupération des calories du four et leur exploitation pour le séchage et l’introduction d’équipements de brassage d’air innovants qui optimisent le séchage et réduisent la consommation d’énergie.
Source Ceric Technologies

Ceric Technologies lance un nouveau séchoir APR


Afin de permettre à ses clients briquetiers d’augmenter leur capacité de production ou d’élargir l’utilisation du séchage rapide à d’autres produits, Ceric Technologies vient de lancer l’APR, un séchoir rapide breveté, plus compact, dont l’écartement entre les balancelles a été réduit et optimisé. Sa mécanique est réalisée par Fimec Technologies.
La carte de la flexibilité

Le séchoir est composé d’un tunnel inférieur et d’un tunnel supérieur reliés à chaque extrémité par un puits. Les produits à sécher sont placés dans des balancelles de section rectangulaire suspendues à un convoyeur à chaînes au milieu de leur largeur. Les produits traversent d’abord le tunnel supérieur puis un puits avant de rejoindre le tunnel inférieur et passer par un second puits. La nouvelle mécanique d’entraînement, composée de différentes sortes de poulies (renvoi, déviation, auxiliaire), assure un transport doux et régulier des nacelles sans aucun risque de collisions entre elles.
« Les atouts de cette nouvelle version de séchoir rapide résident dans la plus grande flexibilité qu’elle offre aux fabricants qui souhaitent soit augmenter leur production soit introduire dans leur gamme de fabrication des produits qu’ils ne pouvaient pas soumettre à un séchage rapide jusqu’à maintenant, explique-t-on chez Ceric Technologies. Pour les usines que les briquetiers (ou tuiliers) peuvent être amenés à construire demain aux quatre coins du monde, c’est la promesse d’une plus grande capacité de production pour un encombrement au sol minimal ».
Trois séchoirs sont déjà
en cours de construction

Trois séchoirs sont en cours de construction, deux en Algérie et un en France. Le premier séchoir APR sera mis en service très prochainement : en resserrant leur pas de 30 %, le nombre de balancelles a pu augmenter de 48 à 72, en ne rallongeant le séchoir que d’une quinzaine de mètres et sans déplacer le dépileur pour permettre son implantation. Le retour sur investissement n’en est que plus rapide.
Deux briquetiers algériens ont aussi choisi d’installer sur leurs sites de fabrication respectifs un séchoir APR pour augmenter leur capacité de production et passer de 600 à 800 tonnes/jour. Leur mise en service est prévue pour la fin de l’année.
Source L’Industrie Céramique et Verrière

Ceric Technologies – renewal through continuity

In March 2010, Ceric Technologies started with Patrick Hébrard and Laurent Toquet heading up the company. In Zi 9/2010 we spoke to Patrick Hébrard, President of Ceric Technologies, about the future opportunities and planned projects for the newly established company, Now, two years later, we wanted to find out from Patrick Hébrard about how Ceric Technologies has ­developed.
Zi: In our last talk, you had targeted sales of € 20 mill. for 2010 and around € 40 mill. for 2012. Were you able to reach your goal for 2010 and does your planning for 2012 still hold?

P.H.: We are not so very far off our goals and we are very happy with how the last 18 months have gone. In 2010 we had orders worth € 16 mill. in hand, generated € 12 mill. in sales and achieved commensurate profits. In 2011 we registered € 32 mill. in orders, sales of around € 17 mill., and therefore chalked up another profitable year.
For 2012 we expect an order volume totalling around € 40 mill.
Read more in present issue from Ziegelindustrie International

24/03/2012

Algérie - création à Adrar d’une école spécialisée dans la construction en terre

La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a annoncé la création à Adrar d’une école de formation de techniciens et d’architectes spécialisés dans la construction en terre.

En réponse à une question orale d’un membre du Conseil de la Nation sur la réhabilitation des vieux Ksour du sud, la ministre a estimé que cette école qui sera réalisée à Adrar sera "un pôle d’excellence" pour cette wilaya qui compte la plupart des vieux Ksour construits avec ce matériau naturel dans le sud du pays.

Mme Toumi a indiqué qu’il y a cinq architectes seulement spécialisés dans la construction en terre à travers le territoire national, soulignant que ce mode de construction nécessite "le respect" des matériaux et des techniques entrant dans cette opération pour préserver sa spécificité.

Le ministère accorde un intérêt particulier à la réhabilitation des vieux Ksour du sud suite à leur classement en vertu de la loi 98-04, a affirmé Mme Toumi qui a souligné les efforts déployés durant la dernière décennie pour préserver ces vieux Ksour et les parcs archéologiques du sud du pays. Les sites classés pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie se trouvent notamment dans la vallée du Mzab (Ghardaïa), Tamerna (El-Oued) et d’autres à Laghouat, Ouargla, Bechar, Adrar et Naama.

Le ministère œuvre, à travers ses directions de wilayas, à recenser les différents sites historiques qui font l’objet d’études de réhabilitation en confiant cette mission à des "spécialistes qualifiés", a ajouté Mme Toumi qui a déploré le non-respect par certaines wilayas des normes et des techniques de restauration, rappelant qu’il existe 68 projets concernés par la réhabilitation au niveau de plusieurs wilayas. (APS)
Source Maghreb Emergent

23/03/2012

Mariage Limoges-Sèvres: le meilleur ou le pire?

Le 1er avril prochain les deux plus célèbres musées de porcelaine en France devraient être rattachés

Alors que des travaux importants sont en cours au musée Adrien Dubouché de Limoges, une fusion est en préparation depuis mars 2011 entre celui-ci et l'établissement public Sèvres-Cité de la Céramique dans les Hauts de Seine.

Dans une lettre solennelle adressée au ministre de la Culture et de la Communication le 8 décembre 2011, le maire de Limoges s'inquiètait de l'absence du nom de Limoges dans l'appellation du futur établissement public, emblématique de la porcelaine française, qui devrait voir le jour d'ici quelques semaines.

Une décision ministérielle

Le conseil de modernisation des politiques publiques avait inscrit le dossier à l'ordre du jour lors d'une réunion en mars 2011, en précisant que le rattachement du musée de Limoges à Sèvres se ferait "avant la fin de l'année 2011". De toute évidence, le projet a pris du retard.

Les inquiétudes du maire

Cette fusion ne remet pas en cause l'existence du musée limougeaud mais Alain Rodet, le maire de Limoges, s'inquiète d'une "perte d'autonomie certaine que ce soit quant à la nomination de son directeur ou la définition de son projet scientifique". Et il précise dans sa lettre adressée à Frédéric Mitterrand tout l'investissement déjà effectué par la Ville de Limoges dans le domaine des céramiques: le centre européen de la Céramique ouvert en 2010, le pôle d'économie du patrimoine "Porcelain de Limoges/Art du feu" lancé en 1999, et le réseau Unic (Urban Network For Innovation and Ceramics) fondé en 2008 qui regroupe neuf villes européennes.

L'historique du Musée Adrien Dubouché

Le musée national de la porcelaine Adrien Dubouché de Limoges a été créé en 1845 par le préfet Morizot. En 1865 Adrien Dubouché, collectionneur et homme d'affaires de Limoges, devient bénévolement le directeur du musée. Plus de 4000 oeuvres sont réunies en grande partie grâce à son action.
Source France 3

Tecauma appuie son développement sur l’axe tradition-innovation

L’expérience de Tecauma en manutention automatique de produits céramiques remonte à l’origine de la société, créée en 1977. Depuis, l’en­­treprise vendéenne a su développer des lignes de manutention, devenues des standards dans la profession, tels que chargeurs de séchoir, empileurs, dépileurs, palettiseurs… Elles ont été reproduites à de multiples exemplaires, en France, en Europe, et le monde entier (Maghreb, Amérique du sud, Asie…). Ces équipements ont sans cesse été améliorés par l’intégration des dernières évolutions technologiques, telles que courroies crantées, motorisations brushless, roboti­que, etc. Par exemple, elles ont été largement employées lors de la réalisation en 2009, de l’unité de production de briques rectifiées de Bouyer-Leroux en Vendée. Répondre aux demandes particulières À côté des grands standards, Tecauma a également répondu à des demandes particulières faisant appel à l’innovation. C’est le cas de la fabrication de tuiles plates estampées, réalisée pour Terreal. Plus récemment, l’empilage par robots de la majorité des produits de parement de la briqueterie Bouisset en est un autre exemple. Parmi les produits phares de Tecauma, le coupeur de briques de structure, de parement, ou de tuiles, démontre tout son savoir-faire en terme d’innovation. Une de ses plus intéressantes réalisations est un coupeur de tuiles canal filées, capable de produire tous les modèles de la tuilerie Malmanche. Fort de ces expériences, Tecauma continue de proposer ses équipements pour l’industrie cérami­que, en particulier sur le marché français. Philippe Verdier, ingénieur technico-commercial, en charge de l’activité céramique chez Tecauma depuis plus de dix ans, a pu proposer de nouveaux équipements tels que des pinces de manutention pour Imerys ou deux coupeurs de briques pour Terreal. Une ligne de sciage de produits de parement a également parfaitement répondu aux attentes du client. Tecauma a aussi des savoir-faire dans d’autres secteurs d’activité, liés également à la construction, mais restera dans les prochaines années un fournisseur fidèle de l’industrie céramique. 30 ans d’expérience à l’export Les lignes de manutentions automatiques réalisées depuis 30 ans par Tecauma dans le monde entier, en particulier au Maghreb (110 instal­lations réparties sur 50 sites en Algérie), ont fait la renommée de la marque et permettent à l’entreprise de proposer des équipements standard qui ont fait leurs preuves sur des produits qui n’ont plus de secret pour l’entreprise. Selon Philippe Breillac, président de la société, « l’intérêt des matériels standard est de proposer des équipements à prix avantageux, dans un délai court et avec une qualité et un résultat assurés : une fois installés, nos équipements produisent immédiatement, et nécessitent peu d’entretien. » Et d’ajouter : « Les briques fabriquées au Maghreb, telles que la brique huit trous et 12 trous en Algérie, sont bien maîtrisées par l’entreprise qui a su s’adapter à toutes les problématiques dues aux produits pour proposer sur catalogue tous les équipements de manutentions adaptés à l’Algérie mais aussi au Maroc, à la Tunisie, poursuit-il. Et une fois équipé de matériels Tecauma, vous pouvez compter sur l’entreprise pour assurer la fourniture des pièces de rechange grâce à un service après-vente réactif et des prix négociés du fait des quantités de composants achetés par Tecauma au quotidien, » conclut Philippe Breillac. Représentée au Maghreb par Spritech Depuis le 1er juillet dernier, Tecauma a choisi la société Spritech pour représenter sa marque au Maghreb. Laurent Le Roy, créateur de Spritech, fort d’une expérience réussie au Maghreb dans le domaine de la briqueterie, se déplace tous les mois pour visiter les clients et apporter réponses à leurs besoins en équipements et pièces de rechange, en étroite collaboration avec Tecauma. Toutes ces démarches ont permis à Tecauma de revenir en direct sur le marché algérien en toute indépendance pour suivre les matériels existants mais également pour en proposer d’autres : c’est ainsi que la Briqueterie Mansouri, située à Batna, et client historique de l’entreprise, a confié à Tecauma la réalisation d’un dépileur automatique et d’un paquettiseur, après avoir visité les équipements standards installés chez Brimatec à M’Sila. Source L'Industrie Céramique et Verrière

22/03/2012

SAMSE : Des résultats 2011 supérieurs aux attentes

Le distributeur de matériaux de construction a dégagé l’an dernier des bénéfices en forte hausse et qui, de surcroit, surpassent les prévisions des analystes.

Les résultats 2011 de Samse sont légèrement supérieurs aux estimations des analystes. Là où le consensus prévisionnel établi par FactSet tablait sur un profit net de 31,9 millions d’euros, le distributeur de matériaux de construction pour le bâtiment et l’habitat a dégagé un bénéfice de 33,1 millions (+21%) à partir d’un chiffre d’affaires de 1,14 milliard (+16,9%). Le bénéfice record de 2007, à 28,9 millions, est dépassé.

Bien que la croissance a légèrement faibli au second semestre (+22% au premier, dont +18% en organique), le groupe enregistre sur la période une marge opérationnelle courante de 5,6%, quasi stable sur un an et en hausse de 1,7 point par rapport aux six premiers mois.

Côté perspectives, Samse, qui propose à ses actionnaires le versement d’un dividende de 2,2 euros (2 euros l’an dernier), se déclare « serein » pour 2012.
Source Investir.fr

Blajan. Imerys chez le sénateur

Le 7 mars dernier, le maire de Blajan, Jean-Bernard Castex accompagné par les délégués du personnel de la Tuilerie de Blajan ont interpellé Alain Chatillon, sénateur, lors d'une réunion. Fort des éléments complémentaires apportés par les divers intervenants, il s'est aussitôt mobilisé et rapproché du PDG du Groupe IMERYS. C'est ainsi qu'il a rencontré à son bureau au Sénat et dans l'urgence lundi soir pendant 2 heures, Christian Schenck, (Directeur Général Adjoint du Groupe) et Pierre Jonnard, (Directeur Général d'Imerys Terre Cuite). Bien évidemment, le maire de Blajan participait à cette rencontre. L'entretien fut difficile mais au final, le Groupe IMERYS, qui semble avoir pris une décision irrévocable de fermeture de la tuilerie, a fait savoir qu'il allait très fortement s'investir pour la revitalisation économique et s'engager dans l'étude immédiate de l'accompagnement de cette mission. Alain Chatillon et J-Bernard Castex ont demandé à la direction d'IMERYS la suspension de la procédure afin de permettre le temps de la réflexion nécessaire à la mise en place du projet de ré-industrialisation du site.
Source La Dépêche

21/03/2012

Négoce matériaux : les défis de l’après-Grenelle

Si l’année 2011 a été marquée par un retour de la croissance, les perspectives s’assombrissent à nouveau pour le second semestre 2012. Très actifs dans le domaine de la performance énergétique, les distributeurs comptent sur les marchés de l’isolation et de la rénovation pour maintenir un niveau d’activité étal dans les prochains mois.

Durement touché dans son activité lors des années de crise, le négoce matériaux a retrouvé en 2011 le chemin de la croissance avec un CA global en progression de 7,8%. La tendance sera-t-elle durable ?
Les ventes de logements neufs sont aujourd’hui en recul, particulièrement sur la maison individuelle, marché phare du négoce matériaux. La clientèle artisanale est inquiète sur l’évolution des carnets de commande, même en rénovation : le maintien d’un CA étal en 2012 serait considéré comme une bonne performance par la plupart des acteurs du négoce matériaux.
Très dynamiques l’an dernier, les marchés de l’isolation pourraient cependant venir soutenir l’activité. D’autant que le négoce matériaux a désormais pris à bras le corps la question des certificats d’économie d’énergie : pas un mois sans qu’un nouveau dispositif ne soit annoncé !

Le top 5

Groupe/Groupement

Chiffre d’affaires (estimation 2010)
N°1
Groupe Point.P (Point.P, la Plateforme du Bâtiment…)
5780
N°2
CMEM (Tout Faire Matériaux, France Matériaux…) 4300
N°3
Timolia (BigMat, Gedimat)
2450
N°4
MCD (Groupe Samse, VM Matériaux, Chausson Matériaux…) 2450
N°5
Wolsleley France (Réseau Pro) 1220


Les groupements d’indépendants, premiers acteurs du marché

Fait notable dans l’évolution du paysage du négoce matériaux, les groupements d’indépendants ont profité des difficultés des réseaux intégrés pour devenir les premiers acteurs du marché, avec une part de marché approchant les 37%. Plus souples dans la gestion des stocks, plus réactifs dans les livraisons, ces indépendants ont aussi progressé dans le merchandising, la logistique et la gestion opérationnelle grâce à des centrales toujours plus actives. Ils ont, par exemple, maintenu leur stratégie de développement des salles d’exposition sur les métiers de spécialités (carrelage, menuiserie). Deux tiers des points de vente de la filière matériaux sont aujourd’hui équipés de show rooms.


Vers une reprise de la concentration ?

Contrôlant un quart du marché, les groupes régionaux ont étendu leurs positions par une politique très fine de maillage. Ils ont aussi été très actifs sur la question de la performance énergétique, notamment en créant des dispositifs d’incitation à la rénovation (du type du Réseau Energie Habitat ou des EcoSolutions). Appuyés par des actionnariats familiaux stables et ambitieux, ces sociétés régionales ne cachent plus leurs projets de croissance externe. Assistera-t-on à un retour de la concentration dans les prochains mois ?

Après des ajustements difficiles au plus fort de la crise, les groupes intégrés ont retrouvé une force de frappe financière non négligeable. Le leader du marché, le Groupe Point.P, indique dans les colonnes de Négoce être « à l’affût de belles affaires locales ». Mais là encore, les groupements ont su se donner des armes pour résister. La plupart ont développé leurs outils de financement pour accompagner la transmission ou le développement des sociétés de leurs adhérents.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

La tuilerie de Varennes-Saint-Sauveur est classée monument historique.

Classée monument historique, la tuilerie-briqueterie de Varennes est un site important pour en connaître encore un peu plus sur l’architecture de la Bresse bourguignonne.

Pour la conception de tuiles et de briques, ou carrons en patois local, il faut de l’argile. Très répandue en Bresse, cette roche sédimentaire est transformée en matière plus malléable. Elle est mélangée avec de l’eau dans un manège, dont le mécanisme est entraîné par un cheval.

Les tuiliers et briquetiers travaillent ensuite l’argile. Il ne faut pas être trop grand pour rentrer dans le séchoir, la partie la plus importante du bâtiment. Les courants d’air, provenant de l’axe Est-Ouest du bâtiment servent à rendre l’air ambiant plus sec. Tout est mis en œuvre pour favoriser les entrées des vents dominants de la région. Les tuiles, quant à elles, sont élaborées par le tuilier à l’aide de ses cuisses. Une fois prête, elle est cuite dans un immense foyer durant une semaine. Le four doit être constamment alimenté en bois. Ce travail représente aussi une part importante de l’activité de la tuilerie.
Briques et tuiles pour les maisons bressanes

Pour laisser échapper les fumées du four, l’édifice possède une cheminée en forme de tour carrée. Après une nouvelle semaine de refroidissement, les tuiles et briques sont entreposées dans un séchoir pour une durée de trois mois. Cette véritable industrie employait des ouvriers pour extraire l’argile du sol, d’autres pour récupérer l’argile transformée au manège. Ouvriers agricoles et journaliers étaient également préposés à des tâches dans la tuilerie.

C’est au XVIII e et XIX e siècles que les maisons bressanes prirent l’allure que nous leur connaissons. Les briques prenaient place dans la construction murale des habitations, et les toits de chaume disparaissaient au profit des tuiles. Dès le XX e siècle, les tuileries locales laissaient place à l’industrie de plus grande échelle.

Aujourd’hui, la tuilerie de Varennes-Saint-Sauveur est la mieux conservée, soutenue par une vie associative locale dynamique.
Source Le Journal de Saône et Loire

20/03/2012

Matériaux de construction: nouvelle stratégie de formation-recherche

Face aux besoins en matière de formation et de recherche, les industriels du secteur des matériaux de construction et le Groupe Ecoles des Mines poursuivent leur partenariat initié en 2006.

La deuxième convention-cadre a été signée (2) entre le groupe des Ecoles des Mines et les partenaires industriels du secteur, Unicem, Fib et Sfic (3) pour une nouvelle période de cinq ans (2012 à 2017). Elle concerne la formation initiale, la formation continue et la recherche dans le secteur des matériaux de construction.

La convention s’appuiera sur l’étude sectorielle, engagée par l’Unicem et la Fib, qui pose les fondements d’une stratégie de formation initiale et continue pour les professions du secteur.

Quels métiers dans les 10 prochaines années ?

Elle permettra d’analyser les métiers dont les entreprises auront besoin au cours des dix prochaines années et la manière dont les acteurs de la formation pourront répondre à ces attentes, en accompagnant les entreprises et leurs salariés dans ces phases de mutation.

Elle portera sur trois domaines la formation initiale à temps plein ou en alternance, la formation continue de cadres (ingénieurs, formations spécialisées…) et la recherche.

Notons ainsi la création de deux filières, incluses dans la formation initiale des élèves ingénieurs des Écoles des Mines d’Alès – Extraction et matériaux de construction - et de Douai – Produits et procédés de l'Industrie du Béton. L’opportunité d'actions similaires sera donc étudiée avec d'autres écoles du GEM.

Formation continue des cadres

Par ailleurs, un dispositif de formation au management débouchant sur un certificat Badge (Bilan d’Aptitude Délivré par les Grandes Écoles) a été créé à l'École des Mines de Saint-Etienne en 2010.

Cette offre de formation continue des cadres sera poursuivie sur les trois axes :formation continue diplômante ou qualifiante, formation continue en alternance ou validation des acquis de l’expérience (VAE).

Des nouvelles actions en matière de recherche seront étudiées. Elles pourront s'effectuer en lien avec la formation doctorale, s'ancrer sur l'Agence Nationale de la Recherche (ANR), les pôles de compétitivité et s'inscrire dans le cadre d'appels à projets et même d'appels à projets nationaux d'excellence.

(1) GEM : Écoles des Mines d'Albi, d'Alès, de Douai, de Nancy, de Nantes, de Paris et de Saint-Etienne.
(2) Les signataires : Alain Dorison, président du Groupe des Écoles des Mines, Denis Maître, président de l’Unicem, Jean Bonnie, président de la Fib et Rachid Benyakhlef, président du Sfic

(3) Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction (Unicem), la Fédération de l’Industrie du Béton (Fib), le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière (Sfic).
Source Batirama

La tuilerie Imérys TC de Blajan menacée de fermeture

La menace pèse depuis le 26 janvier. Ce jour-là, les trente-deux salariés de la tuilerie Imérys Terre Cuite (TC), à Blajan, une commune du sud de la Haute-Garonne, ont appris que leur usine allait fermer. Ils y produisent, depuis plus de trente ans, des tuiles en terre cuite arrondies, dites « Canal ». Après avoir interpellé la direction et les élus locaux, les employés ont créé un comité de soutien mardi dernier.
Pour le groupe Imérys, la raison de la fermeture est simple. La direction doit faire face « aux surcapacités de production de tuiles Canal dans un marché en déclin ». Il décide donc de regrouper les activités de l'usine de Blajan avec celles de Saint-Geours d'Auribat, dans les Landes. Côté employés, la déception est palpable. « C'est vrai que le marché est en baisse, on ne le conteste pas », admet Jean-François Fourcade, élu au comité d'entreprise et membre du comité de soutien. « Ce qui nous met en colère, c'est que la direction n'ait pas voulu investir pour que ça s'améliore. Ils n'ont pas envisagé d'autre option que la fermeture ». Et de mettre en avant les chiffres d'affaires d'Imérys, en hausse en 2011. Mais pour la société, « investir sur le site de Blajan pour produire un autre modèle ne pourrait se faire qu'au détriment d'un autre site ». Prochaine étape du combat des salariés le 27 mars, date du comité central d'entreprise.
Source 20 Minutes par Mathilde Romagnan

19/03/2012

TERREAL Décoration dévoile le « Ton Pierre », un nouveau coloris qui illumine les maisons

TERREAL, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment et leader des produits de décoration en terre cuite dans le Sud de la France, étoffe sa gamme Décoration en lançant un nouveau coloris pour ses produits de parement et d’aménagement extérieur : le Ton Pierre.

Avec l’arrivée du Ton Pierre, un coloris chaud et lumineux s’adaptant aussi bien aux constructions modernes que traditionnelles, TERREAL Décoration revisite les classiques de la terre cuite.

Ce nouveau coloris permet de combiner la résistance et l’aspect écologique de la terre cuite avec la modernité et la pureté des réalisations architecturales contemporaines. Il devient l’allié de tous les projets de construction et de rénovation pour valoriser les espaces intérieurs et extérieurs, en répondant aux exigences de chacun.

En parement, le Ton Pierre vient élargir encore la palette de couleurs ; des classiques aux contemporaines en passant par les émaillées et les moulées main, la gamme briques et plaquettes compte aujourd’hui – avec les finitions lisses et sablées – une soixantaine d’aspects, pour habiller les murs avec élégance.

Le Ton Pierre est également disponible en appuis de fenêtres dans différentes formes : appuis collés, appuis maçonnés. Il existe aussi en chaperons de murs, pour réaliser les dessus de murs de clôtures de manière très esthétique. Les chaperons terre cuite sont plus léger que des produits similaires dans d’autres matériaux, ils sont parfaitement rectifiés et offrent ainsi un excellent confort de pose. Ils résistent dans le temps et peuvent recevoir des traitements forts (eau de javel, acide dilué…) pour retrouver tout leur éclat d’origine.

Tout en gardant les propriétés vertueuses d’un matériau millénaire, la gamme Ton Pierre ouvre ainsi les portes à un large éventail d’idées créatives, quelle que soit la région.

Le Ton Pierre est décliné en deux textures différentes, lisse ou sablée, et est garanti sans effet bullage ni « peau d’orange ».

Pour faire connaître cette gamme Ton Pierre, TERREAL met en place, dès le mois de mars, une grande campagne de communication « en 2012 la terre cuite s’illumine » et informe les particuliers et maçons de cette nouvelle offre résolument contemporaine, une vraie alternative aux solutions traditionnelles en béton imitation pierre….

Les produits TERREAL Décoration sont par ailleurs distribués dans plus de 1000 points ventes à travers la France (liste consultable : www.terrealdeco.com)

Prix public (coloris Ton Pierre):
Plaquette de parement : à partir de 30€ le m²
Brique de parement : à partir de 52€ le m²
Appui de fenêtre : à partir de 12€ le ml
Chaperon de mur : à partir de 12€ le ml

A propos de Terreal

Fabricant de matériaux de construction en terre cuite, TERREAL propose des systèmes constructifs dans trois grands domaines d’expertise : la toiture (tuiles, cheminées et conduits de fumée, panneaux solaires, composants métalliques d’étanchéité), la structure (murs porteurs en briques) et la façade (vêtures, bardages en terre cuite et murs-manteau).
Spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, TERREAL répond aux exigences du développement durable.

Le groupe TERREAL réalise 400 millions d’euros de chiffres d’affaires et compte 2.700 salariés dans le monde dont 1.900 en France. TERREAL possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie.

Plus d’informations : www.terreal.com
Source aggloTV.com

18/03/2012

CERIC Technologies

CERIC , expert mondial des solutions et services destinés à la production des matériaux de construction en terre cuite, développpe aujourdhui un nouveau projet soutenu par une équipe d'experts et des partenaires financiers reconnus. La société met en place une nouvelle organisation en devenant CERIC Technologies

Dans le cadre de son développement, CERIC Technologies s'appuie sur son réseau international, pour favoriser la proximité et la réactivité avec ses clients à chaque étape d'un projet, et en termes d'assistance technique, de service après vente et de pièces de rechange : "Nous parlons tous le même langage et la même langue."

CERIC Technologies s'appuie sur une longue tradition d'innovation et de maîtrise technologique qui lui permet de tester, au travers des projets de recherche, des process et des produits innovants.

Ces projets dont le but est de promouvoir de nouvelles solutions constructives, contribuant au développement durable et à la préservation de l'environnement, sont menés en partenariat avec des clients, des universités et des grandes écoles.

Avec la volonté de s'engager pour l'innovation et l'amélioration continue du rendement des équipements et des procédés, CERIC Technologies travaille sur :

* La diminution des consommations d'énergie,
* L'optimisation des capacités de production des équipements proposées,
* La réduction et la simplification des opérations de maintenance,
* L'amélioration des interfaces homme-machine.

Par ses solutions personnalisées toujours élaborées en partenariat avec ses clients, par la qualité et la modernité de ses équipements, par ses innovations sécurisées, par son expertise, par sa disposition à assurer des services et un suivi constant et performant, CERIC Technologies s'adapte aux évolutions industrielles, aux évolutions normatives et réglementaires, aux évolutions de son époque pour assurer à ses clients le succès et la pérennité de leurs activités "car l'engagement total de CERIC Technologies pour ses clients, est leur garantie d'être performants dans le temps".
Source Ceric Technologies

Des Tunisiens en prospection du 26 au 29 mars à Oran en Algérie

Une délégation d’opérateurs économiques tunisiens est attendue du 26 au 29 mars courant à Oran pour une visite de prospection, selon Riadh Bezzarga, directeur de la mission économique et commerciale auprès de l’ambassade de Tunisie en Algérie, a rapporté l’agence de presse algérienne APS.

Au moins 25 entreprises tunisiennes ont confirmé leur participation à cette visite de prospection, a précisé M. Bezzarga. Ces rencontres, organisées en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), auront pour objectif essentiella mise en relation d’affaires et de partenariat entre les opérateurs économiques des deux pays, permettant, toujours selon ses dires, «de nouer des partenariats à même de mettre à profit l’expérience et le savoir-faire algériens pour l’accompagnement des entreprises tunisiennes au travail de reconstruction de la Tunisie».

Le directeur de la mission économique et commerciale auprès de l’ambassade de Tunisie en Algérie a indiqué que les principaux secteurs d’investissement ciblés sont le bâtiment, les travaux publics et les matériaux de construction, soulignant l’importance du potentiel de l’Algérie en général, et de l’Oranie en particulier.

Notons que plus de 200 sociétés tunisiennes sont actives en Algérie dans différents secteurs tels que l’agroalimentaire, les matériaux de construction, les pièces automobiles, le textile, l’habillement et les services (bureaux d’études et engineering), précise la même source.

I.N. (d’après APS)
Des Tunisiens en prospection du 26 au 29 mars à Oran en Algérie

Une délégation d’opérateurs économiques tunisiens est attendue du 26 au 29 mars courant à Oran pour une visite de prospection, selon Riadh Bezzarga, directeur de la mission économique et commerciale auprès de l’ambassade de Tunisie en Algérie, a rapporté l’agence de presse algérienne APS.

Au moins 25 entreprises tunisiennes ont confirmé leur participation à cette visite de prospection, a précisé M. Bezzarga. Ces rencontres, organisées en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), auront pour objectif essentiella mise en relation d’affaires et de partenariat entre les opérateurs économiques des deux pays, permettant, toujours selon ses dires, «de nouer des partenariats à même de mettre à profit l’expérience et le savoir-faire algériens pour l’accompagnement des entreprises tunisiennes au travail de reconstruction de la Tunisie».

Le directeur de la mission économique et commerciale auprès de l’ambassade de Tunisie en Algérie a indiqué que les principaux secteurs d’investissement ciblés sont le bâtiment, les travaux publics et les matériaux de construction, soulignant l’importance du potentiel de l’Algérie en général, et de l’Oranie en particulier.

Notons que plus de 200 sociétés tunisiennes sont actives en Algérie dans différents secteurs tels que l’agroalimentaire, les matériaux de construction, les pièces automobiles, le textile, l’habillement et les services (bureaux d’études et engineering), précise la même source.
Source Business News

17/03/2012

Blajan. Tuilerie : un comité de soutien pour maintenir l'activité

Mardi soir, le maire Jean-Bernard Castex réunissait un conseil municipal extraordinaire auquel participaient deux délégués du personnel, afin de faire le point sur le projet de fermeture de la tuilerie. À l'issue de cette séance, la population blajanaise était invitée à une réunion d'information. D'entrée, le maire exprimait sa colère et son désarroi : « Nous sommes touchés, abattus, nous avons toujours travaillé en partenariat avec la tuilerie, l'ouverture de la nouvelle carrière en est la preuve. Maintenant nous nous sentons floués, frustrés. Nous avons l'outil, le savoir-faire, le matériau, nous devons défendre notre territoire et je vais y consacrer toute ma détermination. Nous avons alerté tous les élus du Comminges, de la région et au-delà, et nous irons au bout de la discussion avec Imérys ».

Patrick Loubens, délégué du personnel, prenait le relais pour retracer la chronologie des faits, rappeler les efforts d'adaptation consentis par le personnel pour innover et améliorer la production et déplorer en même temps une concurrence qui « casse les prix ». La lutte pour le maintien de la tuilerie s'organise, la solidarité des élus et du personnel des autres sites est acquise et un comité de soutien a vu le jour et a déjà recueilli une centaine de signatures à l'issue de la réunion.
Source La Dépêche

IMERYS/ Talcs de Luzenac (Ariège): la grève débouche sur une hausse salariale


Les salariés des Talcs de Luzenac (Ariège), la plus grande mine du genre à ciel ouvert en Europe, détenus par le groupe Imerys, ont obtenu la hausse de salaire qu'ils réclamaient, au terme d'une semaine de grève.
Le travail a repris lundi à partir de 16h00
La direction s'est contentée de confirmer la reprise du travail.

A l'appel des syndicats CGT et Force Ouvrière, qui totalisent 90% des suffrages dans l'entreprise, les 250 salariés permanents s'étaient mis en grève et avaient organisé des piquets de grève il y a une semaine en réclamant 2,4% d'augmentation alors que la direction ne proposait que 1%.

Au fil des négociations sur les salaires, avec le concours d'un médiateur nommé par le préfet depuis vendredi, la direction a relevé ses propositions à 1,8%, 2%, puis 2,2%.

Les grévistes demandaient aussi la titularisation d'un salarié accumulant les CDD depuis 23 ans, ce qu'ils ont obtenu, et le relèvement du nombre de saisonniers utilisés pendant la campagne d'extraction (mai à octobre).

250 salariés permanents

Les 250 salariés permanents sont employés pour les trois quarts aux activités de broyage, de conditionnement et d'expédition, situées dans la vallée, les autres travaillant à l'extraction dans la montagne avec le concours des saisonniers.

"Nous avions 64 saisonniers l'an dernier et la direction voulait réduire leur nombre à 53 en 2012 alors que nous réclamions 57, nous en obtenons finalement 56", a indiqué Pascal Perez, délégué syndical CGT.

"Nous venons de signer sur 2,2% de hausse générale au 1er janvier 2012", a indiqué M. Perez, précisant que les salariés avaient ratifié l'accord à une majorité de 70%.

Un groupe prospère

Les dirigeants du groupe français Imerys, qui ont racheté l'entreprise au groupe anglo-australien Rio Tinto en août 2011 "voulaient réduire les coûts salariaux pour optimiser la rentabilité de l'entreprise qui est déjà en bonne santé", a estimé M. Perez en se déclarant "content d'avoir abouti à un niveau d'augmentation acceptable". Sa filiale Imerys TC a par ailleurs annoncé il y a quelques semaines sa décision de fermer sa briqueterie de Blajan employant 32 salariés près de Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Le projet doit être débattu au CCE les 27 et 28 mars.
Source France 3

Tuiles garanties 30 ans avec Monier Protector®

Protector® est un revêtement de surface des tuiles en béton qui élimine les risques de développement d’algues, de mousses ou de champignons.
Ce coating appliqué en usine limite aussi l’usure et la décoloration. De plus, il augmente la résistance superficielle des tuiles à l’encrassement et les rend moins fragiles, entre autres pendant le transport. Protector® n’est actuellement disponible que pour la tuile Teewen.
Monier est tellement sûr de la qualité de ses produits qu’il est le seul producteur à offrir une garantie exclusive de 30 ans sur toutes ses tuiles et de 15 ans sur le système de toiture.
Source Le VIF Je vais construire

16/03/2012

Art de vivre et habitat – L’architecture durable

L’architecture écologique, la tendance montante de l’art de la construction. Plaçant l’usager au cœur de sa démarche de conception, et la prise en compte du terrain comme préalable à toute construction, elle remodèle certains codes de l’architecture traditionnelle. Et fait évoluer le métier vers davantage de pluridisciplinarité. Ce qui n’est pas sans soulever quelques critiques.

C’est vieilles Converse aux pieds que tout adolescent branché daigne se montrer en public. Le bobo néglige quant à lui le pain ordinaire pour une baguette dite “tradition”, plus chère mais “tellement plus goûtue”. Le Graal du mélomane dans le coup ? Un bon vieux vinyle des Rolling Stones. “Un son incomparable.” Bref, être à la mode n’est rien d’autre que faire du neuf avec du vieux.

En architecture aussi ? Assurément. Quel maire ne se rêve pas en héraut de l’avant-garde écologiste en annonçant la construction prochaine d’un éco-quartier ? Quel jeune couple imagine encore sa future maison sans une armature en bois, un système de récupération des eaux usées, et une large ouverture plein sud ? Or l’apparente modernité de ces modes de construction ne s’adosse pas au génie de quelques architectes théoriciens du XXIe siècle, mais bel et bien à la solide épaisseur des siècles.

Du neuf avec du vieux
Les anciens n’avaient en effet pas attendu l’édiction de la RT 2012 pour se protéger du froid l’hiver et du chaud l’été, en modulant la température de leurs intérieurs. Leurs si formidables outils techniques ? De larges murs de pierre et beaucoup de bon sens. Des méthodes ancestrales oubliées, puis réapparues dans l’art de bâtir dans le courant des années 60-70, sous le nom d’architecture bioclimatique. “C’est le premier choc pétrolier qui a remis la question des économies d’énergie au cœur du débat. Le credo de cette ‘discipline’ était simple : tirer parti des potentialités d’un site. Cela passait par une architecture douce, des habitations orientées au sud, des espaces tampon au nord. On observait aussi une petite percée des matériaux écologiques”, se souvient Elisabeth Pélegrin-Genel, architecte et présidente de l’association Archinov. Portée autant que décrédibilisée par le mouvement baba-cool, cette nouvelle façon de bâtir demeura cependant marginale.

Il faut dire qu’à peu près à la même époque, une architecture à la philosophie, à la démarche et aux objectifs totalement différents voyait le jour. Celle-ci prenait avant tout en compte les réalités sociales du moment, notamment les besoins de logement, ainsi que les aspirations de beaucoup à devenir propriétaires. “Cette période a vu le basculement vers une architecture industrielle, avec des maisons sur catalogue qui ne prenaient en compte que l’aspect économique. L’esthétique, le respect du terrain, le confort de vie dans la maison étaient des critères complètement abandonnés. Cette démarche commerciale a aussi fait disparaître toute critique et toute attente qualitative chez les usagers” regrette Frédéric Denisart, architecte et vice-président du Conseil national de l’ordre des architectes. Une dérive encouragée par l’Etat puisqu’en 1977, la loi soustrayait les maisons de moins de 170 m2 à l’obligation de faire appel à un architecte pour leur construction. Un désaveu dans lequel les architectes avaient aussi leur responsabilité, davantage intéressés qu’ils étaient par la réalisation de grands ensembles ou d’immeubles que par celle de pavillons individuels.

Aujourd’hui, “si 90 % des maisons sont encore réalisées par des constructeurs”, rappelle Frédéric Denisart, la donne commence à changer et les consciences à s’éveiller. “Le deuxième choc pétrolier, Kyoto, et plus récemment le Grenelle, ont ramené les préoccupations écologiques au premier plan. Aujourd’hui, tout le monde y est sensibilisé” se réjouit Elisabeth Pélegrin-Genel. A tel point que l’écologie durable commence à faire son trou.

Du social dans l’écolo
Après la standardisation de la maison Phénix, place à l’adaptation. A l’environnement direct, tout d’abord. “Comment positionner la maison en respectant le site, et non l’inverse, comment adapter l’intérieur à la lumière”, énumère le vice-président du Conseil national de l’ordre des architectes. Des principes qui permettent d’insérer en douceur l’habitat dans une nature la moins perturbée possible.

“C’est une nouvelle relation à l’environnement” affirme Elisabeth Pélegrin-Genel. Contrairement à une idée reçue, bâtir écolo ne se résume donc pas à de la technicité. Pour l’ensemble des professionnels, il s’agit bien davantage d’une démarche de conception qu’une mise en œuvre de matériaux. Pour autant, certains d’entre eux s’avèrent plus indiqués que d’autres. Notamment depuis l’émergence de la notion d’énergie grise, qui incite à calculer l’impact environnemental de l’usage de certains matériaux, depuis leur construction jusqu’à leur destruction en passant par leur utilisation pratique. “Dans ce cadre, nous allons plus facilement vers du bois ou de l’aluminium que vers du PVC” constate la présidente d’Archinov.

Mais le respect de la nature n’est pas tout. Loin de là. Cet aspect de l’architecture durable agace même certains professionnels, comme Vincent Michel, directeur de l’Ensa (Ecole nationale supérieure d’architecture) de Versailles, qui préfère utiliser le terme d’“architecture soutenable”. “Résumer cette dernière à des prescriptions de matériaux ou des techniques d’isolation écolo est contre-productif, et ne fait que répondre aux exigences économiques des fournisseurs de matériaux.”

Selon lui, le cœur de cet art nouveau de construire est ailleurs : “Dans la dimension sociale, trop souvent oubliée parmi les trois piliers du développement durable. Si l’architecte oublie le social, il s’agit d’une régression. A l’Ensa de Grenoble, que je dirigeais autrefois, nous étions à la pointe en matière de construction en terre crue. Quand on sait que 2 à 3 milliards de terriens vivent dans ce type d’habitat, avancer dans la recherche et l’utilisation de cette technique apparaît comme une vraie avancée sociale.” Pour autant, l’impact de l’action des architectes vertueux n’est-il pas à nuancer, tant le social semble rester le pré carré de l’Etat et des collectivités ? “Non, tonne Vincent Michel. Le social, c’est aussi la valorisation du foncier. Et pour ce faire, les architectes sont tout indiqués !”

D’où un grand nombre d’avantages pour l’habitant à vivre dans du durable. Au premier rang de ceux-ci, le confort au quotidien. Quoique non quantifiable, cet aspect de la maison soutenable se révèle primordial selon l’ensemble des professionnels. Simple argument de vente ? Non, car en plaçant l’usager au cœur de la démarche de construction, l’architecture durable parvient à coller au plus près des besoins de celui-ci. Mais au-delà de cet aspect, bâtir soutenable peut aussi permettre une meilleure insertion dans le tissu social local. En mixant les fonctions des bâtiments dans un éco-quartier, par exemple. Ou en rénovant de l’ancien plutôt qu’en bâtissant du neuf. “Je vis moi-même au cœur d’un petit village, dans une vieille maison que j’ai rénovée. Cela me permet d’aller chez les commerçants à pied, de discuter avec le voisinage, d’avoir les potins du village. Autant d’éléments qui m’ont permis d’être très bien accueilli et de parfaitement m’intégrer, bien mieux que si j’avais emménagé dans un lotissement à l’extérieur du village” affirme Frédéric Denisart.

Nouveau métier, nouvelles pratiques
A nouvelles priorités, nouveaux modes de travail. L’architecture soutenable apparaît donc comme une redéfinition du métier de l’architecte. Dans quel sens ? Celui d’une extension vers une discipline cousine – voire plus : l’urbanisme. Désireux d’aider le citoyen à vivre mieux, mais aussi d’interagir de façon vertueuse avec l’environnement, l’architecte vert se doit d’élargir son champ d’action. “Il doit dépasser les échelles, partir de celle du bâtiment, et aller vers celle du quartier, de la ville, puis de la métropole et ainsi de suite”, note Jean Pierre Bobenriether, directeur de l’Ensa de Paris Belleville. Une extension que l’on retrouve dans différents projets menés actuellement, comme celui du Grand Paris, où les architectes se font plus que jamais urbanistes.

“Ou dans certains projets de téléphériques urbains, qui allient le respect des sols et le mieux-être du voyageur qui se déplace ‘à l’air libre’ ” rappelle Vincent Michel. Autant de chantiers qui impliquent une vision globale des projets, avec des interrelations nouvelles, notamment avec les techniciens du bâtiment. Car du fait du respect nécessaire de nombreuses normes – environnementales notamment –, l’architecte se doit de travailler avec des équipes d’une pluridisciplinarité croissante. “Dernière évolution, note Elisabeth Pélerin-Genel, l’équipement informatique important dont doivent se doter les architectes, afin de réaliser des esquisses qui prennent en compte avec toujours plus de finesse les qualités techniques des futurs bâtiments.”

Trop de normes, trop peu de bon sens
Une redéfinition des prérogatives et du métier d’architecte qui ne va pas sans critiques. Au premier rang de celles-ci, la place trop importante laissée aux techniciens par les architectes durables, qui se cantonneraient dans un simple rôle de conception en amont, et abandonneraient en partie le temps de la construction. La faute, selon Frédéric Denisard, à une “technicité exagérée que l’on impose aux architectes et qui se traduit par l’obligation du respect d’une armada de normes”.

Or, poursuit le même, “il ne faut pas perdre de vue que moins une maison consomme d’énergie, moins nous avons besoin de technique. La priorité, c’est donc la qualité de l’enveloppe. Et notre credo, c’est un minimum de technicité et un maximum de bon sens”. Donc, avant de réfléchir à l’installation de pompes à chaleur et autre système de ventilation à double flux, priorité à une isolation efficace ! D’autant que les normes imposées par le législateur se révèlent trop rigides. En effet, celles-ci n’analysent pas les comportements d’usage, mais définissent un standard de ce que devrait être le fonctionnement d’une maison. Bref, une démarche opposée au mode de fonctionnement de l’architecture soutenable, qui met l’habitant et son confort au centre de l’architecture.

“L’addition de normes n’aboutit pas toujours à une qualité de construction. Bien au contraire, des espaces sur-normés peuvent amener à des contresens. Utiliser beaucoup d’aluminium peut par exemple peser lourd sur un bilan global. De même, la construction d’éco-quartiers renfermés sur eux-mêmes peut amener à une forme de ghettoïsation” martèle Vincent Michel. Ainsi, au-delà de la dérive ultra-technique, “l’architecte doit tenir sa place, et demeurer un concepteur d’ensemble pour penser le quotidien”, rappelle Elisabeth Pélegrin-Genel. En ce sens, de nombreuses écoles proposent d’ailleurs des cursus mêlant les études d’ingénieurs à celles d’architecture, afin d’optimiser le dialogue entre ces deux acteurs clés de la construction.

Autre élément pointé du doigt par les détracteurs de l’architecture durable, son manque de créativité. Symbole de cette limite supposée, l’éco-quartier Bedzed de Londres, austère et monotone. Là encore, certains défenseurs du durable s’en prennent à la profusion des normes et de règles qui nuiraient à la créativité des architectes. Enfin, le durable coûterait cher. Bien davantage en tout cas que les constructions traditionnelles.

Frédéric Denisard nuance cette idée : “Faire rénover une maison de façon écolo peut revenir environ 15 % plus cher. Et dans le neuf, la facture peut être supérieure de 10 à 15 %. Mais il faut voir plus loin que ces chiffres, puisque l’avantage de l’architecture durable, c’est sa capacité à répondre aux besoins très précis des habitants. Donc nous ne leur proposons que ce dont ils ont besoin, sans rien de superflu. Par ailleurs, n’oublions pas non plus qu’une maison représente du patrimoine, et qu’une habitation durable se revendra plus cher. D’autant que lorsque la RT 2020 sera en place, toutes les maisons seront écolo, et celles qui ne le seront pas souffriront d’un vrai déficit de valeur”.

Derrière les critiques, l’avenir de l’architecture écologique se révélerait donc dégagé. Car en plus de cette réglementation bientôt à l’œuvre, le “construire-propre” est devenu un credo partagé par une très grande partie des jeunes architectes. “Dans les écoles, le développement soutenable est un concept transversal à chacune de nos disciplines. C’est ainsi que nous préparons une nouvelle génération d’architectes, qui est en plus sensibilisée à ces questions avant même de franchir le seuil de nos établissements” rappelle Vincent Michel. Un optimisme à nuancer, toutefois, puisque si les bâtiments récents se font de plus en plus verts, l’ancien demeure le point noir du parc immobilier français. Or, le neuf ne renouvelle chaque année que 1 % du parc bâti sur le territoire. La route est encore longue.
Source Le Nouvel Économiste

15/03/2012

Imerys TC Blajan, les salariés contestent la fermeture de l’usine

Le site d’Imerys Terre-Cuite à Blajan va fermer. Ce sont 32 salariés qui sont menacés de perdre leur emploi. Ils ont formé un comité de soutien pour contester la fermeture de leur usine. Les activités du site de Blajan doivent être transférées à Saint-Geours d'Auribat, dans les Landes.

Le site d’Imeys Terre Cuite (TC) à Blajan, près de Saint-Gaudens va fermer. Il fabrique des tuiles Canal (arrondis) en terre cuite. Ce sont 32 emplois qui sont menacés. La direction d’Imerys TC indique dans un communiqué qu’elle veut regrouper les activités de Blajan sur le site de Saint-Geours d’Auribat dans les Landes, qui produit le même type de tuiles.

Les salariés avaient été prévenus le 26 janvier dernier. Mais après des réunions avec la direction, ils contestent cette fermeture. Un comité de soutien formé des employés a été mis en place mardi dernier. Pour justifier son choix, la direction d’Imerys TC explique dans un communiqué qu’il s’agit « de faire face aux surcapacités de production de tuiles Canal dans un marché en déclin ».

Jean-François Fourcade, représentant du personnel, est en désaccord avec la direction à ce sujet. « Certes, le marché est en baisse depuis 2005 mais on n'a rien fait pour reprendre des parts de marché. Imerys TC n’a pas investi », regrette t-il. Il estime par exemple que le coût de production pouvait être diminué. Les tuiles nécessitent beaucoup de gaz pour être produites. « L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) avait versé une subvention pour des fours qui fonctionnent à 60 % au bois », explique le représentant du personnel.

Le représentant soumet l’idée de rapatrier l’activité de tuiles Canal, sur le site de Blajan. « On nous dit qu’à Blajan, on ne peut pas faire d’autres produits qu’ils font sur le site des Landes mais on en a déjà fait », assure Jean-François Fourcade.

Des reclassements ?

La direction indique que des négociations ont été ouvertes avec les partenaires sociaux. Imery TC indique également qu’elle « proposera à chacun une solution de continuité professionnelle en France, au sein de ses autres sites industriels dont celui de Saint-Geours d’Auribat ou dans le Groupe, avec un ensemble d’aides et de formations pour faciliter la mobilité. »

Jean-François Fourcade, s'il affirme ne pas avoir été informé pour l’instant de ces solutions, estime qu’il serait compliqué de partir car beaucoup de salariés sont installés avec leur famille depuis longtemps. Le comité de soutien réclame également des documents sur la situation économique d’Imerys TC. Selon le comité, la direction refuse de leur donner ces documents. Une comité d'entreprise doit avoir lieu le 23 mars. S'il n’aboutit pas à des améliorations,
Jean-François Fourcade prévient que des actions pourraient être menées.
Source ObjectifNews.com par Wilfried Pinson

La briqueterie Olivier de Rumbeke/ de la brique à la pierre naturelle

Outre la fabrication et la distribution de plus de 200 types de briques de parement de tous les styles, la briqueterie Olivier de Rumbeke distribue aussi 150 tuiles différentes en terre cuite, béton, céramique, ardoise naturelle et ardoise synthétique.

Depuis plus de trente ans déjà, la société a ajouté la pierre naturelle à ses activités, pour les encadrements de portes et fenêtres et les plinthes. Auparavant, Olivier sous-traitait toutefois le travail de la pierre naturelle. Aujourd’hui, la briqueterie dispose de son propre atelier de taille de pierre. Elle y fabrique entre autres des dalles, des feux ouverts, des rebords de fenêtre, des revêtements de façade, des boîtes aux lettres, des meubles, des lavabos et des douches en pierre blanche de France et en pierre bleue belge.
Source Le VIF Je vais construire