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12/02/2012

Une nouvelle tuilerie à cassettes en H livrée clés en main par Lingl en Croatie

Déjà à l’époque de Hans Lingl, le fondateur de l’entreprise, les usines et machines de l’équipementier allemand rencontraient beaucoup de succès et étaient connus dans l'ex-Yougoslavie.

La ligne livrée au fabricant croate Dilj Industrija Gradevinskog Materijala JJ (Dilj D.D.) par Lingl fera date dans la région car c’est une tuilerie à cassettes en H ultra-moderne. Dilj D.D. fait partie du groupe Nexe, qui est le plus important fabricant de matériaux de construction en Croatie. En dehors de la terre cuite, Dilj D.D. possède aussi des cimenteries et des usines pour éléments en béton préfabriqué. Au sein du groupe Nexe, la division Dilj D.D. est celle des matériaux de construction céramiques. Le site Vinkovci fabrique des tuiles depuis les années 1980. Environ 15% de sa production est directement commercialisée sur le marché croate, le reste part à l’exportation dans les pays voisins tels que la Bosnie-Herzégovine, la Hongrie, l'Ukraine et la Pologne.

Les dirigeants de Dilj D.D. et les responsables de projet ont eu l'occasion de se faire une opinion sur le rendement et la fiabilité d'une usine dotée de cassettes en U, construite en 2003. Dilj a commencé à réfléchir à la construction d’une ligne supplémentaire à Vinkovci pour produire des tuiles engobées et émaillées de grande qualité peu après la mise en service réussie, en 2004, de la ligne de fabrication équipée de cassettes en U. La planification de ce nouveau projet basée sur l’étude de l’existant, y compris l'utilisation de la technologie des cassettes en H, a convaincu Dilj de confier la commande à Lingl.

Projet
L'usine a été conçue pour permettre le séchage de tuiles plates dans un séchoir continu, tandis que les accessoires sont séchés dans un séchoir à chambres. Les produits sont cuits en revanche dans un seul et même four. L'installation complète a été réalisée dans un bâtiment existant pour réduire les coûts d'investissement au minimum. Cependant, la structure du séchoir continu et la réutilisation d'une partie importante de la charpente de four existante ont constitué des défis particuliers pour l’équipementier. Lingl a complètement modernisé et transformé la structure existante pour l’adapter aux cassettes en H.

Outre les tuiles plates typiques, la gamme complète de produits comprend des accessoires appropriés tels que les stop neige et les chatières ainsi que tous les autres types d'accessoires tels que les tuiles faîtières et les tuiles de rive. Les tuiles plates, les accessoires appropriés et les autres types d'accessoires sont pressés sur deux lignes de production séparées puis les produits sont ensuite envoyés au séchoir. Une fois les produits séchés, ils sont transportés du séchoir vers la machine d’empilage sur une ligne, où engobage et empilage sont alors réalisés. Ainsi, une seule machine de dépilage est utilisée pour décharger les tuiles cuites. Les responsables du projet chez Lingl et Dilj ont accordé une attention particulière à l'installation des machines, mais aussi à un réglage précis des claies de séchage et des cassettes en H pour produire un large éventail de modèles de tuiles, y compris leurs accessoires, sur une seule ligne.

La production prévue pour cette usine est de 13,3 millions de tuiles plates et de 750 000 accessoires par an. La conception de tous les équipements de manutention a été réalisée de telle manière que le changement de produits, surtout pour de petites quantités, soit efficace et donc aussi rentable que possible.
La production a lieu presque 24/24h pour éviter les stocks de production coûteux. Un total de 20 équipes travaille en relais pendant les sept jours de la semaine. Deux équipes par jour pour la production des tuiles plates et une équipe pour les accessoires. Une équipe de maintenance est prévue les dimanches.

Description de la ligne
Le champ d’intervention de Lingl commence au circuit de transport des claies de séchage. Deux presses revolver Bongioanni déposent quatre tuiles pressées sur chaque claie de séchage (3500 mm de long). Les claies rejoignent ensuite une bande transporteuse commune. La presse revolver pour accessoires dépose les accessoires sur une claie de séchage un peu surélevée, qui se déplace alors sur la même bande transporteuse. Les claies de séchage qui contiennent des tuiles vertes sont ensuite empilées sur les wagonnets du séchoir puis elles sont transportées soit vers le séchoir continu de tuiles plates, soit vers le séchoir à chambres de tuiles à l’aide du transbordeur. Vingt claies de séchage au maximum peuvent être chargées sur chaque wagon du séchoir continu. Le séchoir continu de 63 mètres de long et 35 mètres de large est équipé de douze voies aller et d’une voie retour. La circulation de l'air dans les séchoirs est assurée par des ventilateurs rotatifs Lingl, qui sont équipés de moteurs électriques à hautes performances. Un couloir équipé de ventilateurs rotatifs ventile deux voies. L’alimentation en air chaud provenant du four se fait via des canalisations et des brûleurs auxiliaires assurent un chauffage d’appoint. Compte tenu des caractéristiques des matières premières utilisées, le cycle de séchage des tuiles plates est de 47 heures.
Le séchoir à chambres pour les accessoires est également conçu comme séchoir à chambres doubles qui est alimenté en air par des ventilateurs rotatifs. Le séchoir complet se compose de six chambres doubles qui peuvent contenir 2 x 5 wagons accueillant au total 2 560 accessoires. La durée de séchage prévue pour les tuiles de rive est de 120 heures.
Le dépilage des tuiles séchées est réalisé par des robots. Les claies vides sont ensuite transmises à un magasin de claies qui accepte les deux types de claies. Ce magasin permet de compenser les courts temps d'arrêt du circuit de produits verts et du circuit de produits secs.
Les tuiles sont ensuite transportées le long d'une ligne à travers l'installation
d’engobage. Elle est composée de différents matériels à buses et pistolets de pulvérisation pour être en mesure d'atteindre les effets de couleur désirés. Après avoir parcouru une distance assez longue pour qu’elles sèchent, les tuiles sont empilées. Deux robots à six axes placent les tuiles plates ainsi que les accessoires dans les cassettes correspondantes. Les cassettes sont alors empilées par des pinces de rangées, puis elles sont placées sur des wagons de four de 4,5 mètres de large et 3 mètres de long. Les cassettes pour les accessoires plus complexes comportent des inserts en cordiérite, ce qui garantit un positionnement sûr des divers accessoires. Ces inserts sont déplacés manuellement suivant les différentes positions. Les divers types de cassettes sont stockés dans le magasin réservé à cet effet.
Ensuite, les wagons passent par le préfour (longueur équivalent à 8 wagons) et puis sont transférés par le transbordeur, permettant ainsi aux wagons de four de se déplacer dans un four tunnel de 144 mètres de long. Le four tunnel est équipé de sas d’entrée et de sortie afin de minimiser les chutes de pression pendant le changement de wagons. Il y a 46 wagons dans le four tunnel et 54 wagons passent par le four chaque jour à une température de cuisson de 1.040 ° C. Le four tunnel est équipé de brûleurs à gaz. La zone de montée en température est équipée d’un groupe de brûleurs latéraux et d’un groupe de brûleurs en voûte avec des brûleurs haute vitesse. Au total, 18 groupes de brûleurs sont installées sur la voûte dans la zone de plein feu. Le four et les séchoirs sont contrôlés de manière entièrement automatique à l’aide du système éprouvé de Lingl basé sur le matériel Siemens Win-CC et Siemens S7. L’usine étant complexe, elle a aussi été équipée du système Lingl de suivi des wagons et des produits et de la fonction de télémaintenance (Tele-Service).
Les cassettes sont dépilées des wagons après cuisson. Les tuiles plates ainsi que les accessoires sont à nouveau dépilés des cassettes par deux robots à six axes et placés sur deux lignes d'emballage. Les cassettes sont quant à elles débarrassées de tout débris dans une installation de nettoyage et transférées vers les magasins à cassettes. Le site bénéficie aussi d’une installation de dépoussiérage des wagons de four tunnel. Les tuiles sont séparées sur la ligne d'emballage, ce qui simplifie le contrôle qualité. Des points de colle thermofusible sont déposés automatiquement sur la face interne des tuiles avant la création de petits paquets pour éviter l'abrasion au niveau des points de contact. Les petits paquets sont constitués comme des poutres, cerclés dans le sens de la longueur et empilés sur des palettes. Les tuiles plates sont emballées à plat et les accessoires sont emballés debout sur les palettes. Du papier ou une feuille mince de bois peuvent être placés automatiquement entre les paquets. Enfin, les palettes complètes, prêtes à l’expédition, sont trempées rapidement dans un bain de silicone, puis elles sont emballées sous film rétractable avec la housseuse Lingl Combipack II et puis mises à disposition sur le convoyeur de palettes pour être évacuées par chariot-élévateur.

Conclusion
L’usine se caractérise par une très grande flexibilité de production pour un investissement minimum. Une grande quantité de tuiles de haute qualité peut être fabriquée dans un espace très confiné. L'usine a été commandée et mise en service à pleine capacité, même si le planning des travaux était ambitieux. La réception de l'usine au début de l'année 2010 fut un nouveau jalon de référence dans l’excellente coopération entre Lingl et le groupe Nexe.
Source Lingl

11/02/2012

Algérie: A qui appartient la briqueterie de Koléa ?

Depuis l'incarcération d'Achour Abderrahmane et de son associé Settouf Djamel, dans l'affaire dite des 3200 milliards DA , des zones d'ombre entourent cette affaire qui, vraisemblablement, n'a pas fini de révéler tous ses secrets.

En effet, et au vu des équipements très coûteux croupissant sous la poussière dans le hangar faisant office de lieux de production de la «Briqueterie algérienne de Koléa», et au vu du coût d'investissement évalué à environ 200 milliards de centimes, il y a lieu de s'interroger sur le véritable détenteur de cette entreprise qui, faut-il le souligner, n'est gardée curieusement que par trois agents de sécurité.

Au vu que Settouf Djamel a été incarcéré en octobre 2005 (condamné à 14 années de prison), il est à se demander comment a-t-il pu rédiger une lettre le 18 janvier 2006, portant le cachet de la briqueterie (tous les cachets ont été saisis durant l'enquête), qu'il a adressée à l'ONDI en 2006 pour convoiter la rectification de décision de transfert d'investissement en sa faveur ? Comment a-t-il pu s'y prendre alors qu'il était incarcéré ? Comment l'ONDI a-t-elle pu accepter et concrétiser sa demande sachant que ce dernier est condamné et que la société en question est mise sous séquestre ?

Sur la décision de transfert d'investissement n°2003/00/2269/2 du 28 janvier 2006, il est indiqué que «la décision délivrée au titre de la rectification du nom du repreneur (d'Achour Abderrahmane Riad à Settouf Djamel) annule et remplace la décision n°2003/00/2269/0 et la décision de transfert n°2003/00/2269/1». Une décision soumise dont un extrait a été publié au Bulletin officiel des annonces légales et adressé aux administrations concernées par la mise en application du dispositif d'incitation.

Est-il possible pour un prisonnier de procéder à des opérations de ce genre ou a-t-il bénéficié de complicité ? Ce sont là des questions qui exigent des réponses et que nous avons puisées à la lecture des documents en notre possession.
Source Le Temps d'Algérie par D. Mentouri

Maroc: les matériaux de construction un secteur de poids

Le secteur des matériaux de construction compte quelque 800 entreprises et représente un chiffre d’affaires d’environ 30 milliards DH et près de 10% de la valeur ajoutée globale nationale.

L’industrie des matériaux de construction occupe une place importante dans l’économie marocaine et les investissements réalisés dans ce secteur ces dernières années représentent environ 20% des investissements nationaux, a récemment indiqué le président de la Fédération des industries des matériaux de construction (FMC), David Toledano, lors d’un séminaire sur «La qualité des matériaux de construction», organisé par l’antenne régionale de la CGEM de l’Oriental, à Oujda.
10% de la valeur ajoutée

Le secteur des matériaux de construction compte quelque 800 entreprises et compte 30 000 emplois directs et indirects. Il représente un chiffre d’affaires d’environ 30 milliards DH et près de 10% de la valeur ajoutée globale nationale et participe au Fonds de solidarité Habitat et apporte ainsi son soutien (1,5 milliard DH) aux programmes d’habitat social que le Maroc a réalisés ou entrepris ces dernières années.
20% des investissements

En effet, selon Toledano, les investissements réalisés ces dernières années dans ce secteur représentent environ 20% des investissements nationaux, et ce à travers la création de nouvelles cimenteries, l’investissement dans une nouvelle briqueterie et des usines de production de fer et de marbre. Pour information, le secteur offre une capacité de production de 20 millions de tonnes de ciments par an. De plus, la production effective en 2011 a dépassé les 15 millions de tonnes, soit une hausse de 11,2%.Créée en 1995, la FMC regroupe une dizaine d’associations représentant notamment les professionnels des cimenteries, des industries céramiques, du sable, du béton. Ainsi que les fabricants industriels de plâtre, les producteurs de granulats, les marbriers, les briquetiers et les sidérurgistes.
Source Le Soir par Mohamed Amine HAFIDI

10/02/2012

SAMSE: ralentissement de la croissance au T4.

SAMSE a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 1.142 millions d'euros, soit une hausse de 16,9% ramenée à 13,4% à périmètre comparable.

Cette croissance a davantage été tirée par la branche Négoce (+ 18% à 952 millions d'euros) que par le Bricolage (+ 11,7% à 190 millions).

Le négociant grenoblois en matériaux de construction précise que sur le seul 4ème trimestre (T4), sa croissance à périmètre comparable a ralenti à 10,3%, dont 11,2% pour le Négoce et 6,6% pour le Bricolage.

'Le résultat opérationnel courant attendu de l'exercice reflétera la bonne performance réalisée par le groupe', indique SAMSE en vue de ses résultats annuels dont la date de publication n'est pas précisée.
Source Le Figaro / CercleFinance.com

Eco Réhabilitation – un 5 à 7 pour vous informer sur l’appel à projet.

Ces deux heures d’échanges pour permettront d’appréhender plus facilement l’appel à projet Eco Réhabilitation, lundi 13 février à Ester Technopole

L’appel à projet innovant Eco Réhabilitation

L’objectif de l’appel à projet Eco Réhabilitation est de faire émerger et de développer des projets innovants portés par des entreprises limousines (TPE / PME). C’est aussi l’occasion de concerter les partenaires afin d’identifier les financements adaptés.

Un 5 à 7 d’information – lundi 13 février

La Région Limousin et le Pôle Eco-construction Limousin organisent une réunion d’information le 13 février 2012 à Ester Technopole, de 16 h 30 à 19 heures : « Notre volonté est de montrer que cet appel à projets est très large, mais aussi de lancer des idées pour encourager les entreprises à déposer leurs dossiers ».

Un important panel d’intervenants présenteront une définition large de l’éco-réhabilitation, afin de susciter le questionnement, mais également pour dresser l’inventaire des ressources et produits locaux.

Les intervenants :

  • François Allemany (Dreal) > thématiques Santé- Bâtiment (qualité de l’air intérieur, COV, radon, mesures, détection, information...)
  • Jacques Faucher (Dreal) > rappel règlementaire de la « RT dans les existants » (niveaux de performances énergétiques, isolation, systèmes thermodynamiques...).
  • Nicolas Deleurme (CTMNC) > matériaux Terres pour le bâtiment ; évolution dans l’histoire avantages /inconvénients, solutions pour résoudre ces problèmes, ressources locales exploitables ?
  • Olivier Greck (Cerameurop) > matériaux céramiques, processus/ produits innovants et ressources locales
  • Scoop Oekoumene (architectes) > Systèmes constructifs
  • Marie Colette Roux (architecte) > Approche et cout global
  • Michèle Denis Gay (Cnisam) > Accessibilité
  • Nicolas Sauvat – Université - (PFT Bois construction) > matériaux Bois, processus et produits innovants et projet « Bois PE »

L’appel à projet innovant Eco Réhabilitation a été lancé fin décembre 2011 par la Direccte Limousin, la direction régionale d’Oseo et la Région Limousin.


09/02/2012

BTP : la SCOP en 10 questions

A l’heure où le modèle libéral classique est à un tournant, la Société Coopérative et participative (SCOP) apparaît comme une solution innovante et alternative. Récemment médiatisé via l’opération avortée des salariés de la compagnie maritime Seafrance, le système prospère pourtant dans le BTP. Comment ça marche ? Quelle organisation hiérarchique ? Comment s’effectue la rémunération ? Mode d’emploi.

2012, l’année des SCOP ? Possible, en tout cas, les Nations-Unies l’ont désigné Année internationale des coopératives. Hasard ou simple constatation ? Dans un contexte où les modèles économiques classiques sont remis en cause, la SCOP intéresse de plus en plus les politiques. Retour en 10 questions sur ces entreprises «participatives».

1. Qu’est-ce qu’une coopérative ?
Il s’agit d’une entité économique fondée sur le principe de la coopération. Son objectif est d’allier les intérêts économiques et ceux des participants (sociétaires ou adhérents). Pour les prises de décision, une coopérative s’appuie sur la posture : «une personne = une voix».

2. Qu’est-ce qu’une SCOP ?
C’est une Société coopérative et participative qui peut prendre la forme d’une société commerciale, société anonyme ou société à responsabilité limitée. La SCOP est la seule coopérative dont les membres associés sont les salariés, a contrario des coopératives agricoles, par exemple, où les membres sont des agriculteurs qui mettent en commun leurs ressources. D’autre part, tout comme pour les entreprises classiques, la SCOP est soumise à l’impératif de rentabilité, de profitabilité et de développement. Toutefois, elle se démarque par sa gouvernance démocratique et sa répartition des résultats favorisant la pérennité des emplois et du projet d’entreprise.

3. Combien compte-t-on de SCOP dans le BTP ?
Selon la fédération des SCOP du BTP, à ce jour, sur près de 2.500 SCOP en France, on recense environ 600 SCOP dans le Bâtiment et les travaux publics, soit près de 25.000 salariés. Sur la cinquantaine de SCOP créées par an dans le BTP, dont 80% tournent autour de 4 salariés, dix entreprises seulement ne passent pas les cinq ans. [IMG;36236;D]Une chose est sûre, les SCOP sont très nettement sur-représentées dans la construction.

4. Qui pilote la SCOP ?
Dans une SCOP, il y a un dirigeant comme dans n’importe quelle entreprise et il a d’ailleurs le titre de gérant de SARL ou PDG de SA. Il est élu par les salariés associés pour des mandats de trois ou cinq ans renouvelables par les associés.

5. Comment fonctionne une SCOP ?
La répartition est la suivante : les salariés doivent détenir au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote. Si tous les salariés ne sont pas associés, ils aspirent tous à le devenir, en tout cas, ils doivent en avoir la possibilité. Par ailleurs, quelle que soit la quantité du capital détenu, chaque coopérateur ne dispose que d’une seule voix lors de l’assemblée générale.

6. Comment est réparti le profit ?
- une part pour tous les salariés, sous forme de participation et d’intéressement ;
- une part pour les salariés associés sous forme de dividendes ;
- une part pour les réserves de l’entreprise.

7. Comment sont rémunérés les salariés ?
Dans une SCOP, les réserves, impartageables et définitives - en moyenne 40 à 45 % du résultat - vont contribuer tout au long du développement de l’entreprise à consolider les fonds propres et à assurer la pérennité. Les co-entrepreneurs sont donc rémunérés de leur travail et de leur apport en capital. Si un associé est amené à partir de l’entreprise, il récupère son capital à un niveau nominal, mais sans plus-value afin de ne pas pénaliser les autres générations.

8. Quelles sont les valeurs d’une SCOP ?
La prise en charge et la responsabilité personnelles et mutuelle, la démocratie, l’égalité et la solidarité. A cela s’ajoute une éthique autour de l’honnêteté, la transparence, la responsabilité sociale et le développement durable.

9. Dans quel cas se forme le plus souvent une SCOP ?
Dans de nombreux cas, il s’agit de reprise / transmission. A l’origine, on trouve des entreprises familiales qui ne veulent pas vendre à des grands groupes et qui, par conséquent, font le choix de délivrer leur société à leurs salariés. Une pratique notamment utilisée dans le BTP où la culture de chantier est fortement présente.

10. Des exemples de réussite de SCOP dans le BTP
Parmi les porte-drapeaux, on peut citer Bouyer-Leroux dans le Maine-et-Loire spécialisé dans le secteur des murs et des tuiles en terre cuite. L’entreprise familiale a été transformée dans les années 80 en SCOP. Elle compte aujourd’hui environ 386 salariés dont 344 salariés-associés et se positionne comme le numéro 3 français de la fabrication de briques en terre cuite. Autre exemple, le spécialiste de la couverture, UTB, qui dispose d’environ 900 salariés dont un tiers est associé de la coopérative. En 2013, l’entreprise fêtera ses 80 ans d’existence de SCOP.
Source Batiactu

La brique de cloisonnement à inertie thermique

Choisir Argibrique pour cloisonner une construction représente des avantages énergétiques et écologiques sans précédent.

Argibrique est exclusivement constituée d'argile brute.
Classée dans la famille des MEP (Matériau à Energie Passive), elle fait office de climatiseur naturel.

La nanostructure de l'argile permet à l'eau qu'elle contient de changer de phase à température ambiante.

Quand la température augmente (le jour), cette eau absorbe une partie de la chaleur de la pièce en s'évaporant:
On refroidit l'air ambiant.

Inversement, quand la température se refroidit (la nuit), une partie de l'eau de l'air ambiant se condense dans la terre et restitue la chaleur qu'elle avait accumulée:
On réchauffe l'air ambiant.

C'est grâce à l'exceptionnel rendement de ce matériau à changement de phase (MCP), que l'on écrête les températures d'une habitation en refroidissant le jour et en réchauffant la nuit.

Cette énergie passive est infiniment renouvelable, extrêmement propre et bien entendu, gratuite.

Argibrique contribue à :
• Augmenter l'inertie Thermique
• Réguler le taux d'hygrométrie de l'air.
• Améliorer le confort acoustique
Source Batiactu

08/02/2012

Midinnov, le salon de l'Innovation attire 1400 visiteurs et récompense 7 entreprises

La 5e édition du salon de l’innovation, organisée la semaine dernière par Midi-Pyrénées Innovation à Diagora Labège, a rassemblé près de 1.400 visiteurs. Les Trophées Inn’Ovations 2012 ont récompensé sept projets parmi les 185 dossiers de candidatures reçus. L'entreprise du Gers Helem a remporté le Grand Prix 2012.

Une construction plus écologique

La catégorie Innovation et Société a mis en avant la société de Ramonville Meco'concept. Cette jeune entreprise conçoit et commercialise des outils permettant la fabrication de briques en terre crue. Ce procédé de construction à la fois écologique et économique est également adapté à l'insertion sociale. Meco'concept collabore ainsi avec plusieurs structures d'insertion.

Dans la même logique, le Laboratoire matériaux et durabilité des constructions UPS-INSA a lui été récompensé par le prix Innovation et Formation pour son travail autour du développement de nouveaux matériaux de construction à faible impact environnemental. Le système mis au point est composé d'un bloc de chanvre, d'un liant de montage minéral à base d'agroressources et d'un enduit de recouvrement fibré.
Source ObjectifNews

Otto Staudacher Brickworks starts operation of second brick filling installation

Staudacher Brickworks in Balzhausen, part of the Thermopor Group, has responded early to the growing requirements for the thermal insulation of residential buildings. Its second latest generation computer-controlled brick filling installation permits the family-run company to keep lead times for highly demanded Thermopor TV high-precision clay blocks short.

To optimize the production process and to optimally coordinate the self-contained filling process with the clay block production, the company had a new production hall built specially. With its highly motivated workforce and quality products, the brickworks is well-known far beyond its local region. In the new installation, filled clay blocks with heat coefficients from 0.07 to 0.10 W/ mK for energy-efficient masonry with maximized stability and outstanding sound insulation are produced.
Source Ziegelindustrie International

New CEO for Monier Redland UK

CRAWLEY: Alastair Forbes takes over the role of chief executive at Monier Redland UK this month from Mark Randall who moves to the position of vice president roduction for Monier Group.

Mr Forbes brings with him 34 years’ experience of the roofing industry having started his working life with Redland, spending 17 years in sales and management roles within the company. He has worked consistently for the Monier Group around the world since then, managing divisions of the company in China and the Benelux region.

With a clear focus on quality, Mr Forbes expresses a determination to ensure that the company continues to deserve its reputation as the leader in pitched roofing systems. Passionately supportive of the Redland brand, Mr Forbes will also be drawing on the strengths and global vision of the Monier Group to drive the UK company forward in a challenging market.
Source Builder's Merchents News

07/02/2012

Logement : 2011 dynamique, 2012 critique

Si les derniers chiffres de la construction publiés par le ministère du Développement durable incarnent une bonne année 2011 en matière de logement, 2012 s’annonce plus difficile. En cause : les coups de rabot des aides fiscales, et ce malgré les dernières mesures annoncées par Nicolas Sarkozy. Explications.

Les chiffres de la construction pour 2011 sont définitivement connus et malgré la crise, ils restent positifs.

En effet, sur l'ensemble de l'année, le nombre des mises en chantier de logements affiche plus de 421.000, soit une hausse de 21,8 % par rapport au chiffre de 2010. «Il faut remonter au mois d'août 2008 pour observer un cumul sur 12 mois aussi élevé. Tous les segments font preuve de dynamisme», se félicite le ministère du Développement durable dans un communiqué. Ainsi, le logement collectif atteint 193.000 logements mis en chantier en 2011, soit +33,9 % par rapport à 2010 et le logement individuel, plus de 202.000, c’est-à-dire +11,8%.

Les autorisations en hausse
Concernant les autorisations, elles enregistrent également de bonnes performances avec plus de 535.000 logements autorisés sur les douze derniers mois, soit +17,9 % par rapport à la même période l’année dernière. Sur l'ensemble de l'année 2011, la construction neuve, qui représente plus de 87 % de l'offre de logements, progresse de 17,7 % par rapport à l'année précédente. Et comme pour les mises en chantier, tous les segments participent à cette augmentation. Ainsi, le logement collectif affiche un bond de 37,3 %, le logement individuel, + 5,4 % et le secteur des logements en résidence, + 2,8 %. Ces bons résultats reposent essentiellement sur les aides fiscales et plus particulièrement sur le dispositif Scellier.

Des perspectives sombres
Malgré cela, 2012 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices et les premiers signes sont visibles. D’ailleurs, Michel Mouillart, professeur d'économie à l'Université Paris X-Nanterre et expert du secteur l’a confié à l’AFP : «L'année 2012, avec une prévision d'un total de 330.000 à 340.000 mises en chantier, soit une baisse d'au moins 10%, va marquer un repli qui devrait se poursuivre en 2013».
Et les acteurs du secteur anticipent même une dégradation face aux orientations budgétaires annoncées par le gouvernement (disparation du Scellier, fiscalisation des plus-values immobilières, réduction du volume de crédit pour le prêt à taux zéro). Le bâtiment a annoncé pour la seule année 2012, une perte «mécanique» de 35.000 emplois.

Pour répondre à ces inquiétudes, Nicolas Sarkozy a présenté dimanche soir une série de mesures dont le relèvement de 30% des droits à construire sur les habitations. Une proposition qui divise déjà les professionnels de la construction puisque la FFB indique que cette proposition est «plutôt une bonne idée» et qu’il est toujours «intéressant de construire davantage» alors que l’Union nationale des syndicats français d’architectes (Unsfa) pense qu’il s’agit d’ «une fausse bonne idée, car on sait tous que c’est le prix du terrain qui arbitrera».
Source Batiactu

Enduits de terre crue

Partez à la découverte des vertus des enduits en terre crue. Ecologiques et économiques, ils permettent une multitude de mises en œuvre adaptées à l'éco-construction.

La terre crue est un matériau abondant reconnu pour ses propriétés thermiques. Mais il régule aussi l’air intérieur grâce à sa perméabilité à la vapeur d'eau, tout en étant un bon isolant phonique. Contrairement aux idées reçues, la terre crue résiste à l'usure du temps si elle est bien protégé de la pluie, l'argile est d’ailleurs un excellent liant.

Ce livre de 192 pages propose donc de redécouvrir les enduits en terre crue, dont la fabrication n’a qu’un très faible impact environnemental. Sains, écologiques, esthétiques et économiques, les vertus de ces enduits sont nombreux : confort thermique, protection des murs contre l’humidité, absorption des bruits... auxquels s’ajoute une impressionnante variété de couleurs et de forme.

« Enduits de terre crue », délivre toutes les techniques de réalisation : du choix des matériaux (choisir la terre, avec quoi la mélanger, la teinter) à la mise en œuvre de ces enduits (dosage, supports, finitions, décoration...).

En bonus : un carnet de 20 recettes réalisées par les meilleurs artisans français.

A propos de Terre Vivante

Avec près de 100 titres à son catalogue et plus de 280 000 livres vendus en 2010, Terre vivante est la preuve qu’on peut faire rimer écologie et économie, dans le respect des Hommes et de la nature.

Enduits de terre crue de Sylvain Moréteau, journaliste et photographe spécialisé en éco-construction.
Il est l’auteur d’ouvrages sur l’habitat écologique, notamment « 21 rénovations écologiques » aux éditions Terre vivante.
Editions Terre Vivante. 192 pages. 22,30€ (Collection Conseils d’experts )
Source DKOmaison

06/02/2012

Algérie: CERIC Technologies double la capacité de production de la briqueterie FAPRO.

Véritable référence sur le marché algérien ou elle est implantée depuis longtemps, la société a doublé la capacité de production de la briqueterie Fapro à proximité d’Oran en augmentant la capacité de production du four existant mais aussi en dotant l’usine d’un second four Casing à joint de sable pour briques creuses (294 t/j).

Le site a également été doté d’un stockage d’argile en fosse (avec excavateur Pelerin 45m3 /h) de grande capacité (5 700 m3).L’usine peut désormais produire 200 000 t/an de briques creuses.


Le tout est géré à partir du système de commande et de supervision Diapason.

Le planning serré a été respecté et le tout a été mené tambour battant en l’espace de 10 mois.




Depuis le troisième trimestre 2010, CERIC Technologies a livré et mis en route 4 briqueteries en Algérie, pour un tonnage annuel total de 500 000 tonnes :
* El Amel, à Annaba,
* Taghaste à Zouk-Haras,
* Mohammedi à Fesdis/Batna,
* Dilfer, à Azzaba
Source Ceric Technologies

Lafarge, en pleine réorganisation, supprime 460 emplois dont 90 en France

Le cimentier français Lafarge, numéro un mondial du secteur, a annoncé jeudi la suppression de 460 emplois, dont 90 en France, pour faire face à la crise et adapter ses structures à sa réorganisation annoncée en novembre dernier.

Les réductions de postes dans l'Hexagone devraient toucher uniquement des postes administratifs et non pas de production. Elles devraient se faire sur la base d'un "plan de départs volontaires" et "sans aucun licenciement contraint", selon le groupe.

Lafarge compte 76.000 salariés dans 78 pays et a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 16,2 milliards d'euros. Il doit présenter ses résultats 2011 le 17 février.

Le groupe "commence ce jour une procédure d’information-consultation autour du projet de réorganisation" de ses fonctions +corporate+ et services communs en France, pour les adapter à la nouvelle organisation du groupe annoncée le 21 novembre dernier", a-t-il indiqué jeudi.

"Le schéma de nouvelle organisation (....) entraînerait une réduction de 460 postes +corporate+ au niveau mondial, dont 90 en France", a-t-il précisé dans un communiqué.

"Une fois effectuées les procédures d’information-consultation requises, un plan de départ volontaire serait mis en place en France, sans aucun licenciement contraint", a-t-il affirmé.

Confronté à une absence de reprise significative sur ses marchés des pays développés et fortement endetté depuis le rachat des activités cimentières de l'égyptien Orascom, Lafarge a décidé de jouer la prudence pour 2012 en réduisant ses coûts, ses investissements et en poursuivant ses ventes d'actifs.

Son PDG Bruno Lafont, en dévoilant en novembre un plan d'adaptation à la conjoncture, avait assuré dans Le Figaro qu'il n'aurait qu'un impact "limité" sur l'emploi au sein du groupe cimentier.

Recentrage stratégique

Il avait annoncé une nouvelle organisation par pays, et non plus par activités, se traduisant notamment par une réorganisation du comité exécutif "pour accélérer le développement du groupe et la croissance de ses résultats".

Lafarge avait également annoncé le lancement d'"un nouveau programme de réductions des coûts de 500 millions d'euros dont la plus grande partie devrait être réalisée l'année prochaine".

De plus, pour continuer à réduire sa dette élevée (14,263 milliards d'euros à fin septembre 2011), Lafarge avait ajouté qu'il entendait continuer à céder certains de ses actifs, se désengageant complètement du plâtre, pour un "recentrage stratégique sur le ciment et les granulats".

Le groupe attend par ailleurs le 9 mars le jugement du tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre sur l'arrêt d'activité et le projet de cession du site de Frangey (Yonne).

Les élus du personnel au comité central d'entreprise de Lafarge Ciments ont déclenché un recours en justice pour contester le motif économique de cette décision.

Une douzaine de salariés de ce site, qui emploie 74 personnes, ont mené en septembre une grève de la faim pour protester contre la décision du groupe de fermer leur usine, en activité depuis 1930.

L'agence de notation Fitch Ratings a relégué en novembre dernier Lafarge dans la catégorie des investissements spéculatifs, en dégradant sa note à "BB+", assortie néanmoins d'une perspective "stable".

Comme les deux autres grandes agences, Moody's et Standard & Poor's, Fitch estime que Lafarge aura du mal à améliorer la structure de son bilan, alors que l'ensemble du secteur du ciment connaît des difficultés.
Source Libération / AFP

Pollution de l’air : la FTTB en guerre contre les moisissures

Il y a quelques semaines, nous vous avions informés de cette nouvelle étiquette rendue obligatoire sur les produits de construction et de déco. L’objectif : informer le consommateur sur les produits particulièrement émetteurs de pollutions (COV, formaldéhydes, phtalates…) Mais quid des moisissures, cause principale de diverses pathologies chroniques et autres allergies respiratoires ?
Une faille relevée par la Filière Terre Cuite

L’air intérieur est vicié par divers polluants (aldéhydes, COV, monoxyde de carbone, plomb, amiante etc.) émis par les matériaux de construction et de décoration. Par exemple, les aldéhydes qui irritent les yeux et les voies respiratoires se trouvent dans les mousses isolantes, les colles, les vernis et dans les peintures à solvant pour ne citer qu’elles. Certains aldéhydes seraient même cancérigènes.

Pouvoir reconnaître les produits particulièrement émetteurs de ces pollutions afin de les éviter est donc plus que nécessaire pour préserver sa santé. Pourtant, la Filière Terre Cuite relève un manquement dans cette nouvelle règlementation puisque les moisissures ne sont pas prises en compte. Sachant qu’elles sont présentes dans 40% de nos logements et qu’elles sont responsables d’allergies et autres pathologies respiratoires, il faut réagir !

Partant de ce constat, la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques) a donc pris l’initiative d’aller plus loin dans l’évaluation de l’impact des matériaux de construction sur la qualité de l’air.

Elle propose donc des matériaux qui garantissent l’absence totale de moisissures. En effet, ces matériaux sont isolants, inertes et traités contre les ponts thermiques. De cette manière, les murs ne comportent plus de « zones froides » et le phénomène de condensation est évité. Même en cas d’infiltration ou de fuites, les moisissures ne peuvent pas se développer.

La FFTB interpelle les pouvoirs publics afin qu’ils travaillent à un nouvel étiquetage, prenant en compte le développement des moisissures. Un enjeu sanitaire majeur…
Source Consoglobe

05/02/2012

CERIC Technologies participe à MOSBUILD 2012

La 18ème édition de ce salon international, la plus importante manifestation commerciale en Russie, se tiendra en 2012 du 2 au 5 avril.

L'équipe Ceric Technologies sera heureuse de vous accueillir sur son stand et de vous fournir toutes les informations que vous pourrez souhaiter.

Complétez en ligne le formulaire d'enregistrement pour obtention de votre "Ticket visiteur" .
Veuillez noter qu'un enregistrement n'est valable que pour une personne .
Après inscription, un "code visiteur" vous sera adressé par mail, que vous devrez présenter au bureau d'enregistrement en ligne du salon. Il vous sera alors remis un badge visiteur, valable pendant toute la durée du salon.

Retour sur MOSBUILD 2011:
Avec une fréquentation en progression de 25 % par rapport à la précédente édition, soit 125 000 visiteurs au lieu de 98.000, MOSBUILD 2011 a été couronnée de succès. Les visiteurs ont pu rencontrer 2.272 exposants venant de 44 pays différents.

Tratidionnellement tournée vers les sociétés à la réputation établie, la clientèle russe était nombreuse sur le stand de CERIC, qui jouit de plusieurs dizaines d'années d'expérience sur ce marché. Ils ont pu découvrir en avant-première, en plus de solutions particulièrement adaptées au marché russe, la toute nouvelle mouleuse PELERIN® type 750 ER. Fruit de la politique d'innovation menée par CERIC, elle apporte des solutions concrètes pour améliorer encore la dés-aération de la pâte, augmenter le débit de production et simplifier les opérations de maintenance.

L'équipe commerciale de CERIC présente sur le stand, Guergana Haratchereva, responsable du marché Europe de l'Est, Anna Pogonina, représentante de CERIC au bureau de Moscou, et Patrick Hébrard, Président de la société, ont eu le plaisir de rencontrer des visiteurs dont les projets étaient concrets et bien préparés. Ces nombreux contacts ont conforté la société dans son développement en Russie où un nouveau bureau a été ouvert fin 2010.

Les spécialistes considèrent aujourd'hui que l'économie de la Russie s'est déjà remise de la crise: on s'attend donc à une reprise dans le secteur de la construction dans les mois qui viennent. Ce secteur sera d'ailleurs stimulé par des projets tels que le sommet de l'APEC à Vladivostok en 2012, les jeux olympiques d'hiver en 2014, qui se tiendront à Sotchi, ville bordant la mer Noire à proximité du massif du Caucase, ou encore la construction des infrastructures (stades, hôtels, ...) requises pour la coupe du monde de la FIFA en 2018.
Dans ce contexte CERIC est optimiste et mise sur ce marché appelé à progresser. La société renforce donc ses équipes dédiées au marché russe en privilégiant une réelle proximité avec ses clients.
Source CERIC TECHNOLOGIES

Nothing but air - novel cellulose-silica gel nanocomposite aerogels

Delicate and translucent as a puff of air, yet mechanically stable, flexible, and possessing amazing heat-insulation properties—these are the properties of a new aerogel made of cellulose and silica gel. Researchers led by Jie Cai have introduced this novel material, which consists almost completely of air, in the journal Angewandte Chemie ("Cellulose–Silica Nanocomposite Aerogels by In Situ Formation of Silica in Cellulose Gel").
aerogel
Regenerated cellulose gel prepared from an aqueous alkali–urea solution serves as scaffold/template for the in situ preparation of cellulose–silica composite aerogels (see picture) by a sol–gel process from organic silicates, and drying with supercritical CO2. The resulting composite aerogels have the mechanical strength and flexibility, large surface area, semi-transparency, and low thermal conductivity of the cellulose aerogels.
Gels are familiar to us in forms like Jell-O or hair gel. A gel is a loose molecular network that holds liquids within its cavities. Unlike a sponge, it is not possible to squeeze the liquid out of a gel. An aerogel is a gel that holds air instead of a liquid. For example, aerogels made from silicon dioxide may consist of 99.98 % air-filled pores. This type of material is nearly as light as air and is translucent like solidified smoke. In addition, it is not flammable and is a very good insulator—even at high temperatures. One prominent application for aerogels was the insulation used on space shuttles. Because of their extremely high inner surface area, aerogels are also potential supports for catalysts or pharmaceuticals. Silica-based aerogels are also nontoxic and environmentally friendly.
One drawback, however, has limited the broader application of these airy materials: silica-based aerogels are very fragile, and thus require some reinforcement. In addition to reinforcement with synthetic polymers, biocompatible materials like cellulose are also under consideration.
The researchers at Wuhan University (China) and the University of Tokyo (Japan) have now developed a special composite aerogel from cellulose and silicon dioxide. They begin by producing a cellulose gel from an alkaline urea solution. This causes the cellulose to dissolve, and to regenerate to form a nanofibrillar gel. The cellulose gel then acts as a scaffold for the silica gel prepared by a standard sol–gel process, in which a dissolved organosilicate precursor is cross-linked, gelled, and deposited onto the cellulose nanofibers. The resulting liquid-containing composite gel is then dried with supercritical carbon dioxide to make an aerogel.
The novel composite aerogel demonstrates an interesting combination of advantageous properties: mechanical stability, flexibility, very low thermal conductivity, semitransparency, and biocompatibility. If required, the cellulose part can be removed through combustion, leaving behind a silicon dioxide aerogel. The researchers are optimistic: "Our new method could be a starting point for the synthesis of many new porous materials with superior properties, because it is simple and the properties of the resulting aerogels can be varied widely."
Source: Nanowerk News/ Wiley

04/02/2012

Algérie le Forum des chefs d’entreprise (FCE) plaide pour un “plan Marshall” pour le Sud

“Nous pensons que la région sud doit connaître un plan de développement ambitieux”, a indiqué, mercredi, le président du FCE, M. Réda Hamiani, à Touggourt, wilaya de Ouargla.

Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) plaide pour un “plan Marshall” pour la région du Sud. “Nous pensons que la région sud doit connaître un plan de développement ambitieux”, a indiqué, mercredi, le président du FCE, M. Réda Hamiani, lors d’une visite à Touggourt, wilaya de Ouargla, où il a rencontré les opérateurs de la région. M. Hamiani concrétise ainsi une des promesses faites lors de sa campagne pour l’élection à la présidence du FCE. Il avait alors promis d’aller à la rencontre des opérateurs économiques à l’intérieur du pays pour écouter leurs doléances et leurs préoccupations. Le président du FCE, accompagné d’une délégation composée, essentiellement des membres du conseil exécutif, a expliqué que son déplacement a pour objectif “d’écouter les opérateurs économiques de la région pour, par la suite, intégrer leurs préoccupations dans les propositions que l’organisation patronale soumettra aux autorités publiques”. Réda Hamiani estime qu’il faut construire les facteurs de compétitivité et d’attractivité des régions du Sud. “Oui le gouvernement a pris des mesures à partir de 2001. Oui il y a des bonifications de taux d’intérêt. Oui il y a des réductions d’impôts sur le revenu global (IRG) de 50%”, reconnaît M. Hamiani. Mais le déclic ne s’est pas produit. L’attractivité souhaitée n’a pas eu lieu. Sur les 157 173 entreprises inscrites au Centre national du registre de commerce (CNRC), au 21 décembre 2010, les
10 wilayas du Sud ne représentent que 8% avec 12 549 entreprises. “Dans quelques jours le gouvernement annoncera, encore, des mesures qu’on espère de grande portée”, révèle le président du FCE, précisant que “le plan Marshall doit être bâti non pas sur une addition de mesures ponctuelles prises à l’occasion de lois de finances, mais avec l’ambition de revoir dans son ensemble les politiques d’investissement et de développement du pays”. Dans ce cadre le Forum des chefs d’entreprise plaide également pour la décentralisation de la prise de décision économique et de la déconcentration des pouvoirs. “Que les walis et les chefs de daïra soient investis d’un réel pouvoir de décision sur le plan économique”, précise le président du Forum des chefs d’entreprise.

Les contraintes sont multiples et parfois pénalisantes pour les PME de la région sud
À Touggourt, la délégation du FCE, a visité plusieurs PME implantées dans la zone d’activité, mais également certains lieux touristiques, le lac de Meggarine, et religieux, la zaouïa Tidjania. Les industriels activent dans des conditions difficiles, dans des zones d’activités non aménagées, où le foncier coûte cher, ce qui est une aberration dans une wilaya où le problème du foncier ne devrait pas se poser. “Il faut avoir du courage pour investir ici”, nous confie un opérateur d’Annaba. Ce n’est que dernièrement que la ville de Touggourt a été raccordée au réseau de gaz naturel. À ce jour des unités industrielles fonctionnent au gaz propane acheminé par camion citerne de Hassi- Messaoud. Elles subissent des coûts quatre à cinq fois plus élevés qu’au Nord. Pour passer au gaz naturel, en plus des postes de détente et de comptage interne aux unités, il est demandé aux opérateurs de prendre en charge le coût du raccordement à la conduite principale de gaz naturel. La wilaya de Ouargla recèle des potentialités économiques très importantes. Cependant, bien que le gouvernement ait pris une série de mesures pour le développement des petites et moyennes en entreprises, en général et des régions du Sud en particulier, les contraintes sont multiples et parfois pénalisantes pour les PME de la région. “Dans l’état actuel de la réglementation, aussi bien l’investissement que l’exploitation d’unités industrielles dans notre région sont plus coûteux que pour les mêmes unités du Nord”, souligne
M. Khaled Hamrouni, patron de Maghreb céramique et également consultant, lors d’une journée organisée, jeudi, à Ouargla en présence du wali. “Nous sommes éloignés des marchés, des ports et des centres de décision. Nos matières premières et nos approvisionnements nous coûtent beaucoup plus cher. En plus nous subissons des conditions climatiques extrêmes, pratiquement trois mois de vent et trois mois de canicule”, relève M. Hamrouni. Le patron de Maghreb céramique a laissé entendre que les changements opérés dans le cadre réglementaire régissant l’investissement n’ont pas renforcé l’attractivité de la région. Certes, a-t-il reconnu, une attractivité existait avant 2001. Le code des investissements de 1993, modifié en 1995, avait pris en charge certaines spécificités du Sud et a introduit des éléments d’attractivité par les exonérations fiscales et parafiscales accordés aux investissements. “Il n’y a qu’à se rappeler l’engouement des investisseurs, durant cette période, non seulement en nombre mais aussi en qualité de projets, notamment dans la région de Touggourt qui a vu la création de plusieurs PME dans la production de matériaux de construction, dans les services et le BTPH”, témoigne-t-il. L’ordonnance du 21 août 2001 relative au développement de l’investissement, en théorie semblait améliorer les avantages du code des investissements de 1993 par l’introduction du régime dérogatoire accordé aux investissements réalisés dans les zones nécessitant l’aide de l’État. “Malheureusement, à ce jour, ce texte n’a pu être appliqué par défaut de promulgation du listing des zones qui devrait reprendre en partie la liste des zones à promouvoir, dont font partie nécessairement nos zones d’implantation”, regrette M. Hamrouni. En 2006, le nouveau code a rétabli pour l’ensemble des investissements les avantages, à l’exception d’une liste négative. Ce texte a évacué explicitement les investissements déclarés entre le 21 août 2001 et le 19 juillet 2006.
M. Hamrouni a évoqué également les mesures décidées lors de la tripartite du 28 mai 2011, portant sur l’encouragement de l’investissement par la facilitation de l’accès au financement. Ces mesures ne concernent malheureusement que les investissements initiés après le 1er juillet 2011. “Nous estimons plus équitable que tous les crédits bénéficient au moins de bonification du taux d’intérêt pour tous les investissement, y compris donc ceux agréés avant le 1er juillet 2011 et dont la réalisation n’est pas achevée”, plaide le patron de Maghreb céramique. M. Hamrouni estime que l’application de ces textes, notamment l’ordonnance 01-03 du
20 août 2001 dans sa globalité apportera un plus à la région. En attendant, suggère-t-il, il serait peut-être plus judicieux d’envisager la compensation ou l’atténuation des contraintes et surcoûts par l’utilisation d’une partie du budget du fonds spécial Sud.
Source Liberté par : Meziane Rabhi

BigMat lance trois nouveaux guides thématiques

BigMat France, première enseigne européenne de négociants indépendants de matériaux, vient de faire paraître trois guides thématiques conçus pour apporter solutions et conseils dans le choix des produits et leur mise en oeuvre lors d'une rénovation ou d'une construction. Le guide" Isolation" aborde la réglementation, la fiscalité, l'éco-construction, les solutions produits, la toiture, les murs, les sols et les planchers, les cloisons, l'acoustique le calepinage, les accessoires... "Eco-construction" propose des solutions dans le gros oeuvre, le second oeuvre et l'équipement (de la toiture aux cloisons, des ossatures bois aux isolants alternatifs, les énergies renouvelables...) afin d'améliorer l'espace de vie avec un impact le plus neutre possible sur l'environnement. Cet ouvrage expose aussi la majorité des labels et certifications. "Aménagement extérieur" est quant à lui consacré aux solutions pour entrées, clôtures, allées, terrasses, piscine et décoration.
Source Bati Journal

03/02/2012

Wienerberger could invest EUR 22 million into a greenfield factory in Iasi (Romania)

After investing over EUR 75 million in Romania in the past 14 years, Austrian bricks manufacturer Wienerberger has announced that it intends to build a new greenfield factory in Iasi, Eastern Romania. The project will require a EUR 22 million investment and currently the company is looking to obtain the necessary building permits, said Wienerberger representatives.

“The growth potential of the local constructions markets continues to be attractive for investors and this is why Wienerberger continues to allocate important funds for its local business,” said Mihaela Chelu, member of the board of administration of Wienerberger Romania.

The Austrian investor already runs three factories in Romania and employs 200 people. The three production facilities are located in Gura Ocnitei (Damboviaa County), Sibiu and Tritenii de Jos (Cluj County).

Source Business Review by Simona Bazavan

Ademe : bilan 2011 et perspectives 2012

L’Ademe, qui a fêté ses 20 ans en 2011, dresse le bilan de ses actions 2011 et se lance de nouveaux défis pour 2012. Quels résultats a obtenu l’agence en matière de ville durable ? Où en est le Fonds chaleur ? Comment avance le plan déchet ? Quels sont les investissements d’avenir ?

«L’année 2011 aura été, pour l’Ademe, celle d’une dynamique sans précédent dans l’accompagnement de l’innovation française, renforçant ainsi son action fondamentale tout au long d’un processus qui va de l’idée au marché, des laboratoires à la réalisation concrète de pilotes», c’est en ces termes que l’organisme qualifie l’année écoulée.

Ainsi, il a notamment poursuivi ses efforts en matière de villes et territoires durables en lançant de nombreux projets mais aussi des campagnes de sensibilisation. De son côté, le Fonds chaleur a permis de soutenir la production de chaleur à partir d’énergies renouvelables ; Quant au plan déchets, il a permis d’aider des opérations locales dans les secteurs du tri et du recyclage. Concernant les échéances à venir, François Loos, président de l’Ademe, affiche les ambitions : «Plus que jamais, l’Ademe maintiendra le cap de ses actions. 93% des Français s’accordent à penser que les efforts de chacun peuvent avoir un impact important en matière d’environnement. Alors profitons de cet élan pour donner à tous les moyens de s’engager vers un développement durable de notre société. L’Ademe souhaite ainsi favoriser l’émergence d’un nouveau modèle de croissance».

Perspectives d’avenir
Parmi les projets de 2012, on peut citer le renforcement des approches intégrées sur les territoires (par exemple : développer des synergies entre les différents programmes, prévention déchets, plan climat et qualité de l’air), l’impulsion de programmes structurants au niveau régional pour mobiliser les professionnels du bâtiment dans les bassins de l’emploi, ou encore le soutien à l’émergence des innovations environnementales. Malgré un contexte économique difficile, l’Ademe indique qu’elle poursuivra malgré tout ses aides à l'investissement (matériel ou immatériel) grâce au maintien à un niveau élevé des Fonds du Grenelle Environnement sur la chaleur renouvelable (238 M€), les déchets (209 M€ à comparer à 218 M€), les sites pollués et les friches (32 M€) et le bruit (16 M€).
Source Batiactu

CERITHERM : ENERGIE THERMIQUE INGENIERIE CONCEPTION


RÉALISATION DE PROJETS D'INSTALLATIONS THERMIQUES CLEFS EN MAIN
(fours jusqu'à 1700°C - foyer biomasse - chaudières - équipements spéciaux..,} :

Dimensionnement processConception (fumisterie, thermique, mécanique, fluide, électricité, automatisme)
Intégration dès la conception des aspects environnementaux (ICPE...), hygiène, sécurité (ATEX...)
Intégration dès la conception de la thématique << économie d'énergie »
Audit / Expertise / Analyse de besoins
Fabrication
Logistique / Export
Installation sur site
Mise en service
Gestion de projet
Intégration d'équipements
Maintenance


PRESTATIONS DE « SERVICE CLIENTS » SUR INSTALLATIONS THERMIQUES (foyers, fours, séchoirs...) :


Remise en état totale ou partielle de fours (rails, parois isolantes - fumisterie -, gaines, électricité, équipements de chauffe (brûleurs, résistances électriques...)
Remise en état totale ou partielle de wagons de fours (châssis métallique, isolants réfractaires, roues...)
Mise en conformité d'installations (gaz, électrique, amiante, rejets atmosphériques, sécurité opérateur...)
Retrait/Substitution Amiante et Fibres Céramiques Réfractaires
Audits (analyses de risques, bilan énergétique/ thermique / aéraulique, analyses performances fours : régulation, rendement, homogénéité...)
Pièces détachées (réfractaires, mécaniques, électriques, brûleurs...)


L'ensemble de ces prestations sera proposé sous forme de contrat « à la carte », avec une fréquence d'intervention convenue.
Les audits seront convertis en propositions d'amélioration(s) chiffrées, avec évaluation du retour sur investissement(s).

OPTIMISATION DES PERFORMANCES DES INSTALLATIONS THERMIQUES (foyers, fours, séchoirs..,) ;

Réalisation de brasseurs basse et haute température
Réalisation de récupérations de gaz chauds, en direct et/ou via échangeurs
Amélioration des combustions et réglages des équipements de chauffe
Augmentation de la température de fonctionnement Réduction du taux de rebut : Contrats de maintenance préventive
Amélioration des isolations des équipements haute température (fumisterie)
Audit performances . ..

INTÉGRATION D'ÉNERGIES ALTERNATIVES AUX ÉNERGIES FOSSILES, SUR INSTALLATIONS THERMIQUES (foyers, fours, séchoirs...} :


Réalisation d'équipements de chauffe fonctionnant au : biogaz, gaz pauvres, combustibles solides
Réalisation d'équipements de chauffe « bi-énergies » (gaz naturel + autre énergie)
Réalisation de générateurs de chaleur multicombustibles
Intégration d'ORC (générateurs d'électricité à Cycle de Rankine Organique)


Source Ceritherm

02/02/2012

Vers un décrochage de la construction en France en 2012

Repli des ventes de logements, hausse des taux d’intérêt, restrictions des budgets des collectivités, fragilisation des PME/TPE, hausse des défaillances d’entreprises… le tableau que dresse l’assureur-crédit Coface France quant à l’avenir de la construction est des plus pessimistes. A l’échelle mondiale, la situation est plus mitigée, des disparités émergeant selon les zones et les secteurs d’activité. Explications.

D’un côté, les pays émergents qui profitent d’une activité florissante du fait de leur retard de développement et qui portent des secteurs tels que les travaux publics, la construction non-résidentielle privée et institutionnelle. De l’autre, des marchés avancés où l’activité reste modérée et stagnante et où des disparités fortes apparaissent dans des secteurs comme la construction résidentielle.

C’est le cas de la France, où les entreprises doivent faire face à une vive concurrence et se battent pour décrocher des contrats, au risque de réduire leurs marges et accuser l’augmentation du prix des matières premières. Tel est le constat de Coface France, spécialiste de l’assurance-crédit, qui publie ces jours-ci une étude sur l’impact des incidents de paiement sur les entreprises mondiales de la construction. Ainsi, elle explique que si le nombre de défaillances d’entreprises est en recul au 1er semestre 2011, en comparaison de la même période de l’année précédente, leur niveau demeure plus élevé qu’avant la crise. En détail, note le quotidien Les Echos, en 2008, sur 17.000 défaillances dans le BTP, plus de 10.000 concernaient des PME de moins de 5 ans et 2.700 celles entre 5 et 10 ans ; à fin novembre 2011, sur un total de 16.700 défaillances, on ne compte plus que 4.800 PME de moins de 5 ans, mais 8.200 entre 5 et 10 ans.

« Les TPE du bâtiment accèdent déjà difficilement aux marchés publics. S’ajoutent baisse de la commande publique, diminution des moyens financiers des collectivités locales, impact des intempéries sur la programmation des chantiers, désengagement de l’Etat de la maîtrise d’œuvre publique », égrène Eric Joffin, arbitre en charge du BTP chez Coface France. Résultat : les TPE du secteur voient leur trésorerie se dégrader et leurs perspectives inquiétantes. Sans compter que désormais les majors du BTP viennent jouer dans la cour des petits – au passage en cassant les prix - faute de grands chantiers à se mettre sous la dent.

Ailleurs, l’herbe est plus verte…
De façon générale, depuis octobre 2011, le nombre d’incidents de paiement est en hausse. Et si le cas de la France n’est pas encore désespéré, à l’instar du Royaume-Uni ou l’Italie, certains comme l’Espagne ou l’Irlande mettront du temps à retrouver un secteur de la construction assaini des excès de prix et d’offres qui ont engendré de nombreux incidents de paiement. D’autres, comme l’Allemagne, les pays scandinaves, l’Autriche et la Pologne sont passés à travers les mailles du filet de la crise.

Hors Europe, les Etats-Unis, le secteur de la construction reste fragilisé, les investissements ayant baissé de 2% de janvier à novembre 2011. Dans la zone Asie-Pacifique, la situation est plutôt favorable, avec une reprise de l’activité en ce début 2012 notamment au Japon et en Nouvelle-Zélande. Enfin, la Chine est toujours en plein essor en matière de construction, tant dans le gros-œuvre, les matériaux ou les engins de construction. S’ajoute le démarrage d’un plan public de construction de logements sociaux qui devrait encore dynamiser le secteur.
Source Batiactu

01/02/2012

+ 30% de droits à construire : accueil mitigé des professionnels

Dans son intervention le 29 janvier, Nicolas Sarkozy a annoncé que «pour les trois ans qui viennent, tout terrain, toute maison, tout immeuble, verra ses possibilités de construction augmenter de 30 %». Des mesures diversement appréciées par les professionnels du BTP.


Nicolas Sarkozy entend libérer des possibilités de construction. « Nous avons donc décidé que pour les trois ans qui viennent, et l'application se fera dès que le Parlement aura voté ce texte, tout terrain, toute maison, tout immeuble verra sa possibilité de construction augmenter de 30%", a-t-il expliqué lors de son intervention de dimanche 29 janvier. Cette mesure a l’avantage de "donner un travail formidable à l'industrie du logement. Ce ne sont pas des emplois délocalisables", a promis le chef de l’Etat qui a, par ailleurs, estimé que « les prix de l'immobilier à l'achat, à la vente, et les prix à la location vont pouvoir baisser».

Ce soutien du gouvernement aux professionnels du bâtiment était attendu par la Fédération Française du Bâtiment (FFB) : « une mesure coup de poing de la constructibilité qui va permettre d’augmenter le nombre de logements », a réagi son président, Didier Ridoret chez nos confrères de lemonde.fr.

Construire plus, mais pour qui ?



Compte-tenu de la volonté du gouvernement de ne pas engager les finances de l’Etat, le choix des mesures est particulièrement restreint. «Notre démarche a consisté à cibler un nombre limité de mesures et des mesures rapides à adopter. En facilitant la production de logements, nous soutenons l’activité du BTP tout en répondant à un besoin social, le tout sans argent public», s’est félicité Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au logement, qui indique que le «+30% s’appliquera à toutes les règles de constructibilité des communes inscrites dans le PLU, sauf délibération contraire du maire. A savoir : le coefficient d’occupation des sols, la hauteur maximum, le gabarit et l’emprise au sol».

Cette mesure s’applique autant au neuf qu’à la rénovation même si ce sont sur les constructions neuves que le gouvernement fonde le plus d’espoir : «on pourra construire un immeuble de 8 étages au lieu de 6 ou une maison de 130 m2 au lieu de 100», illustre Benoist Apparu. Reste qu’un ménage qui peut financer une maison de 100m2 ne pourra pas forcément financer une maison de 130m2. C’est ce que fait remarquer l’Union des Maisons Françaises : «l’octroi de droits à construire supplémentaires n’est qu’une solution à la marge, car le droit de construire n’est pas identique à la capacité financière de construire, tant pour les professionnels que pour les ménages.
De plus, renforcer la densité conduit mécaniquement à des coûts plus élevés et peut induire un renchérissement du coût du foncier par l’augmentation de ses capacités constructibles. Or, le vrai problème, le président de la République l’a rappelé, c’est le prix de l’immobilier et le prix du foncier en particulier».

Incertitude sur la baisse des prix


Dominique de Sauza, président de l'Union des constructeurs immobiliers (UCI-FFB) reste prudent sur l’efficacité à très court terme des mesures, notamment parce que «la problématique des recours abusifs n'a pas été solutionnée et pèse beaucoup en milieu urbain». Et c’est bien là que le bât blesse. Car, une telle mesure se heurte aux diverses règlementations en terme d’urbanisme ou de protection du littoral, de l’environnement…

Quant à la baisse des prix, rien n’est moins sûr ; d’une part parce qu’il manque trop de logements pour que l’effet soit immédiat sur les prix et d’autre part, parce que dans certaines zones tendues comme en Ile-de-France, les terrains libres sont rares. D’ailleurs, à la gratuité des terrains publics cédés aux collectivités locales, une des mesures-phares du candidat PS François Hollande dans son programme présidentiel, Nicolas Sarkozy préfère la location de terrains sous forme de bail emphytéotique. L’idée est de permettre aux collectivités et promoteurs de disposer de foncier sur une période donnée, moyennant un cahier des charges strict à suivre.

Terrain de bataille politique


Sur le terrain politique, le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a affirmé lundi 30 janvier sur Europe 1 qu’il s’opposerait à ces mesures au Conseil de Paris. "Depuis cinq ans que Nicolas Sarkozy est président, il y a des blocages partout pour construire des logements", a souligné le maire de Paris. Ainsi, dans la capitale, "il y a vraiment des milliers de logements que je peux construire mais l'Etat m'empêche de construire parce qu'il veut vendre ses terrains à des prix spéculatifs", a-t-il souligné.

Pour Thierry Repentin, sénateur PS de Savoie, en charge des questions de logement dans l'équipe de campagne de François Hollande, les prix des logements ne baisseront pas. "C'est tout le contraire qui va se passer, réfute-t-il dans lemonde.fr. Les propriétaires de terrain vont vendre plus chers." Pour le sénateur socialiste, l'augmentation de la constructibilité est "avant tout une prime pour les ménages qui sont déjà propriétaires". Par ailleurs, sa mise en œuvre pourrait être ralentie par de nombreux recours et conflits entre opposants et partisans d'une densification du tissu urbain.
Au demeurant, le gouvernement veut aller vite. «Cette augmentation de la constructibilité prendra la forme d’une loi, dite «loi logement», qui comportera un seul article, a précisé la ministre de l'Ecologie. Et cette loi sera d'application immédiate."

Notons que même passée en urgence (une seule lecture par chambre), le calendrier d’adoption de ce texte sera tendu. Et ce, même si aucun recours devant le Conseil constitutionnel n’est déposé.
Source Le Moniteur par Julien Beideler, Thais Brouck, Eric Leysens, Frédérique Vergne

Pour la conception de vos équipements faites appel au bureau d'études de TECAUMA.

TECAUMA bénéficie d'un véritable savoir-faire reconnu en manutention de produits céramiques (terres cuites) ce qui lui permet de réaliser des équipements pour la production des briques, briques de parement, tuiles et accessoires.

Les lignes complètes de manutentions courantes intègrent coupeur, chargeur de séchoir, empileur, dépileur, paquettiseur et robot.

Elles sont réalisées et adaptées aux marchés français et internationaux (Europe de l'Est, Maghreb...).

TECAUMA est aussi présente dans la fourniture d'équipements pour l'industrie du béton et notamment pour les process de fabrication des produits à démoulage différé, des produits préfabriqués et des blocs béton traditionnels ou rectifiés.

Plus récemment, l'entreprise a mis en route avec succès des lignes complètes en préfabrication de produits béton tels que poutrelles et caveaux. Ces lignes intègrent des équipements automatiques et semi-automatiques pour le moulage, l'étuvage, le démoulage et plus globalement la manutention des moules.

Pour la production des blocs béton, TECAUMA possède une large gamme d'équipements de manutention tels que des retourneurs de couches, des équipements de rectification/calibrage sur 1 face ou 2 faces, des cellules de palettisation robotisée ainsi que toutes autres solutions de manutentions annexes adaptées à votre besoin.
Source Tecauma

Une filière gaz unifiée pour parler réglementation technique

Le tout nouveau centre national d’expertise des professionnels de l’énergie gaz (CNPG) rassemble les acteurs principaux de l’énergie gaz et se veut l’interlocuteur unique pour les questions techniques. Une initiative saluée par les pouvoirs publics.

La filière gaz aura bientôt son représentant unique pour parler réglementation technique. Voilà toute l’ambition du centre national d’expertise des professionnels de l’énergie gaz (CNPG) qui vient d’être officiellement lancé au siège de GDF Suez à la Défense. «Pour faire face au renforcement des exigences énergétiques du bâtiment et suite à la disparition en 2008 d’un certain nombre de commissions spécifiques au gaz, il nous fallait retrouver un lieu de débat technique, a expliqué Philippe Shönberg (GDF Suez) vice-président du CNPG et cheville ouvrière du projet. Je ne trahis personne en disant que nombre des appareils disponibles actuellement ne passeront pas les réglementations thermiques à venir. Il va donc nous falloir introduire des produits innovants. Face à cette diversité accrue des solutions techniques, la réglementation technique (relative à la mise en oeuvre des équipements) va devoir s’adapter. Elle qui imposait des moyens va devoir plutôt exiger des résultats.» Dans cette optique, le CNPG s’est donné comme missions pour 2012 et 2013 de participer activement à la refonte des arrêtés du 2 août 1977 (règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz combustible et d'hydrocarbures liquéfiés) et du 31 janvier 1986 (protection contre l’incendie des bâtiments d’habitation).

Satisfecit des pouvoirs publics

Quant au pari de la représentativité de la filière, il paraît gagné au vu des acteurs déjà présents. Côté fabricants, installateurs et exploitants ont adhéré Uniclima, la Capeb, la FFB et le Synasav ; côté ingénierie, expertise scientifique, contrôle et diagnostic, on compte les organismes CSTB, Ineris, Fidi, Calliance gestion, Qualigaz, Coprotec, Coprec et Dekra ; enfin, côté fourniture, distribution et organismes gaziers, participent GDF Suez, l’AFG, Gaz de Strasbourg, GrDF, le Comité français du Butane et du Propane, Régaz et HabitA+.
Les représentants des ministères de l’environnement et de l’intérieur n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction de voir se créer cette association. « On ne peut que se réjouir d’avoir au sein de nos commissions techniques un interlocuteur unique représentant une filière, a souligné Jean-Pierre Bardy de la Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages du MEDDTL. Nous attendons du CNPG qu’il fasse oeuvre d’expertise en amont dans le cadre de la réglementation mais aussi, en aval, de pédagogie auprès des professionnels pour son application ».
Source Le Moniteur par Antoine Hudin