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13/11/2011

Photowatt dépose le bilan et demande sa mise en redressement judiciaire

Le fabricant de panneaux solaires Photowatt, en proie à de graves difficultés financières en raison de la concurrence mondiale, a annoncé, vendredi 4 novembre, qu'il allait demander au tribunal de commerce de Vienne son placement en redressement judiciaire.

Début 2011, le groupe, filiale du canadien ATS, avait déjà supprimé 72 emplois sur son site de Bourgoin-Jallieu. Cette fois-ci, le groupe fondé en 1979 à Caen demande son placement en redressement judiciaire. Il entend ainsi "se placer sous la protection du tribunal (...) afin de rechercher une solution pour son avenir". Longtemps figure de pionnier français de l'énergie solaire, Photowatt dit, dans un communiqué, devoir faire face à une concurrence par les prix venue d'Asie où les fabricants produisent dans des usines de capacités au moins dix fois supérieures et bénéficient de fortes économies d'échelle"

"Ils nous ont garanti qu'il n'y aurait aucun licenciement et que les salaires étaient assurés jusqu'à la fin mars au minimum", a précisé à l'AFP Philippe Miklou, délégué syndical FO. "Vu l'état du marché, on est assez inquiet. La plupart des gens pensent que c'est un peu le signe de la fin", a-t-il ajouté.

Le groupe, qui emploie 442 personnes, avait déjà annoncé la semaine dernière un projet de chômage partiel de deux mois afin de réduire ses stocks en diminuant sa production de moitié. Ces mesures de chômage partiel "resteraient en vigueur pendant la période d'observation" de la procédure de redressement, selon le communiqué de la société. Le tribunal pourrait se prononcer dès la semaine prochaine. "Un administrateur judiciaire serait nommé et assisterait la direction de l'entreprise dans la recherche de la meilleure solution en privilégiant l'emploi et la pérennité de l'entreprise", indique Photowatt.
Source Le Moniteur

Les Français visent le marché libyen

Pierre Lellouche en Lybie Emmenées par le secrétaire d’État au Commerce extérieur, 80 entreprises ont présenté leur savoir-faire en Libye. Objectif : le très fructueux secteur de la reconstruction.

A Tripoli, en Libye, les visiteurs se suivent et se ressemblent. Et c’est désormais armées d’attachés-cases et de calculettes que ces troupes-là se déplacent. Les Italiens sont déjà venus, en pays de connaissance. Les Au­trichiens aussi, puis les Turcs, emmenés par Recep Erdogan lui-même. Les Allemands, bien sûr, une première fois, puis une deuxième, en compagnie du vice-chancelier chargé de l’Économie, ainsi que les Britanniques.

Objectif de ces délégations, souvent très étoffées : prendre date auprès des très riches et désormais très recommandables Libyens pour préparer des commandes et des contrats que l’on espère massifs.

Un peu tôt, voire excessif ? Un conseil­ler du secrétaire d’État français chargé du Commerce extérieur, Pierre Lel­louche, balaie l’objection d’un revers de main : « Même ceux qui n’ont pas voté les frappes de l’Otan quand les Libyens avaient besoin d’eux viennent à la chasse aux contrats ! Alors, pourquoi les Fran­çais, qui ont décidé l’Otan à intervenir au moment décisif, s’en priveraient-ils ? »

D’où la visite à Tripoli du secrétaire d’État au Commerce extérieur, le 12 octobre : en digne représentant du « pays qui a aidé ce pays à se libérer lui-même », Pierre Lellouche a lancé ses grandes manœuvres. Dans un avion spécialement affrété par la République, des représentants de 80 entreprises, grands groupes et PME, ont pris place, accompagnés de parlementaires, de quelques intellectuels et de journalistes.

Une armada industrielle déployée en bon ordre. Agroalimentaire, banque et financement, BTP, eau et environnement, électricité, pétrole-gaz, santé, sécurité, télécommunications, trans­port, aménagement du territoire et urbanisme, conseils en communication ; les fi-lières représentées sont à même d’orchestrer toute la reconstruction d’un pays où les combats, qui ont été terribles dans certaines villes – Benghazi, Misrata, Syrte… –, sont à peine ter­minés.

« Pour la première fois, explique Pierre Lellouche, les entre­prises se sont organisées en “clusters” [secteurs d’activité] emmenés par un chef de file afin de présenter leur offre ; c’est un gage d’efficacité. Ces regroupements sont constitués autant de PME que de grands groupes : les seconds, qui ont davantage de moyens, doivent emmener les premières, qui sont pourvoyeuses d’emplois dans notre pays. » Ceux, pourtant, qui attendaient de cette première visite une moisson de contrats, en auront été pour leurs frais : côté libyen, personne n’est prêt.

Dans le domaine de l’environnement, par exemple, où il y a beaucoup à faire : « Nous attendons un ministre des municipalités pour avoir un interlocuteur et pour agir », explique une entreprise du cluster aménagement. De la même façon, le secteur des transports attend que « la sécurité soit rétablie et que le système bancaire fonctionne à nouveau ; rien ne se fera sans ça », affirme Oliver de Noray, directeur des ports pour le groupe Bolloré, qui constate « pour l’instant, un problème de lisibilité de l’organisation libyenne ».

Un cadre local d’Alcatel-Lucent, une des rares entreprises à avoir repris ses activités en Libye, confirme : « Le potentiel est énorme. Mais cela prendr
a du temps… »

Malgré l’empressement de leurs nou­veaux amis, les rebelles de Libye n’en sont de fait qu’à leurs balbutiements démocratiques : le Conseil national de transition n’a pas encore tout à fait désigné de gouvernement transitoire, lequel sera suivi, en principe dans huit mois, d’un gouvernement élu.
Or, le ministre des Finances et du Pé­trole, Ali Tarhouni, l’a dit sans ambages : « Aucun contrat ne sera signé avant l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement élu. »

Qu’à cela ne tienne, cela viendra !

Sur les quelque 2 500 kilomètres de côtes que compte le pays et auprès de ses remarquables sites antiques, hôtels et clubs de loisirs pourraient, demain, être édifiés. Dans les villes touchées par les combats, de multiples bâtiments et infrastructures sont à reconstruire. Le secteur pétrolier, qui produisait 1,6 mil­lion de barils par jour, n’en fournirait plus aujourd’hui que 400 000 ; l’urgence est donc à la réhabilitation et à l’extension de réseaux très souvent obsolètes. Total, tout comme l’italienne Eni, a d’ailleurs déjà repris partiellement ses activités…

Keyria, une filiale de Legris Industries, faisait elle aussi partie des entreprises françaises déjà présentes en Libye avant les combats. Cette grosse PME – 1 200 sala­riés – y vendait des briqueteries et tuileries clés en main. « Nous avons livré deux usines en 2008, ex­plique Alain Chaize, président de Keyria, et étions en négociation pour en vendre deux autres. Nous souhaitons revenir, mais, dans un premier temps, il faut écouter les Libyens, comprendre leurs besoins et, ensuite, adapter nos réponses. »

Même si le pays ne compte que 6 mil­lions d’habitants, le marché est important pour Keyria : « Quand tous les autres, des États-Unis à la Russie, ralentissent ou s’écroulent, les marchés qui paraissaient mineurs prennent beaucoup de poids », poursuit Alain Chaize.

D’autant que la Libye est riche, très riche : ce pays, qui n’a pas un dinar de dette, compte en France près de 2 mil­liards de dollars bloqués et en totaliserait quelque 70 milliards dans le monde ! « Et encore, soupire un membre du cabinet de Pierre Lellouche, ils découvrent, paraît-il, tous les jours des doubles comptabilités qui laissent penser qu’il y a encore plus d’argent à récupérer… » Autant dire que, même si quelques contentieux existent encore pour des entreprises qui n’ont pas vu toutes leurs factures payées avant la guerre, la Libye a les moyens de tout s’offrir…

Il lui reste à choisir ses partenaires. Avant le conflit, la France n’était que le sixième fournisseur de la Libye, avec une part de marché de 6 %, alors que celles de l’Italie et de la Chine étaient de 19 % et 11 % respectivement. Compte tenu de ses achats d’hydrocarbures, la France avait un déficit de 4 milliards d’euros en 2010.

La concurrence entre fournisseurs potentiels est féroce

« Jusqu’à présent, l’activité ne concernait qu’une famille et ses obligés. Le pays était laissé dans le sous-développement. Main­tenant, compte tenu des prises de position françaises à la suite de la révolution de février 2011, tout va changer ! », assure un Pierre Lellouche enthousiaste.

En attendant, la concurrence entre fournisseurs potentiels est féroce. Et même si l’accueil tripolitain fait aux Français est très amical, les affaires, ici aussi, resteront les affaires. Les contrats que nous signerons, a d’ailleurs expliqué le ministre libyen, seront avant tout « transparents » – c’est-à-dire soumis à la concurrence – et choisis « en fonction de leur intérêt pour le peuple libyen ».

Il faut donc, le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur en est per­suadé, montrer « générosité et réactivité » face aux situations d’urgence, à commencer par les soins à donner aux dizaines de milliers de blessés que compte le pays. « C’est un véritable partenariat de santé publique qu’il faut mettre en place en réorganisant la livraison des produits de santé », explique une entreprise du cluster santé. Toujours pour parer au plus pressé, des transmetteurs sur des réseaux de télécommunication est-ouest ayant été endom­magés, une intervention d’urgence doit être mise en œuvre par France Télé­com.

Pour plusieurs mois encore, il faudra donc savoir écouter, aider, accompagner les Libyens. Dans les soutes de l’avion ministériel, plus d’une tonne de médicaments avaient été ainsi amenés à Tri­poli. Des enfants libyens blessés pourraient être prochainement accueil­lis dans des hôpitaux français. L’Institut du monde arabe, à Paris, projette une grande exposition sur les trésors de la Libye antique, tandis que Marseille envisage un jumelage avec Benghazi… À Tripoli même, où l’anglais est la première langue étrangère pratiquée, un éta­blissement scolaire français proposant enseignement primaire et secondaire devrait ouvrir dès 2012, tandis que des opérations de formation continue seront proposées aux salariés des administrations et des sociétés li­byennes. Pour les entreprises elles-mêmes, une antenne d’Ubifrance ou­vrira ses portes d’ici quelques mois dans la capitale.

Objectif commun de ces mesures apparemment hétéroclites : investir sur l’avenir. En espérant, un peu plus tard, récupérer la mise…
Source par Valeurs Actuelles Christine Murris

12/11/2011

La terre cuite détrône le béton dans la construction en France

Le salon international de la construction Batimat s'achève samedi 12 novembre, à Paris. On y observe la revanche de la terre cuite sur le béton.

Le temps est loin des murs de terre cuite en briques pleines, qui pouvaient résister aux agressions du climat. Après le choc pétrolier, l'isolation intérieure des bâtiments s'imposa, la brique disparut de la construction des façades, ce fut l'avènement du béton. La terre cuite se retrouva confinée aux murs porteurs intérieurs, à la décoration et aux tuiles des toitures. Pourtant, depuis dix ans, elle prend sa revanche. Après il est vrai une grande avancée technique, la brique « monomur », dont la pose demande une simple colle en guise de mortier et qui n'a plus besoin d'être maçonnée à la truelle.

Comme le bois, la terre cuite bénéficie du retour en vogue des matériaux naturels. A épaisseur égale, la terre cuite est quatre fois plus isolante que le béton. Elle est incombustible. Et à l'heure où l'on se préoccupe beaucoup de la qualité de l'air ambiant, la terre cuite a aussi le mérite d'être plus saine, elle ne dégage ni fibre ni particule ; imputrescible, elle ne craint pas l'humidité.

Il y a cinq ans, la terre cuite occupait un quart du marché de la maison individuelle, qui constitue les deux tiers des constructions de logement en France. Aujourd'hui, sa part est de 50%, et même de 70% dans la construction des bâtiments basse consommation (BBC), qui vont devenir la norme en 2013. Dans le même temps, l'usage du béton a reculé de 20%. Lorsque l'on devra tenir compte du bilan carbone de la fabrication des matériaux de terre cuite, à partir de 2010, ils seront aussi plus performants.

Surfant sur la vague, le numéro un mondial de la terre cuite, l'Autrichien Wienerberger, vient de créer une nouvelle usine automatisée dans le nord-ouest de la France, près d'une carrière d'argile de l'Anjou. Le Français Imerys développe aussi la terre cuite parmi ses multiples autres matériaux. Il lance en entre autres des tuiles thermiques et photovoltaïques. Terreal promeut de son côté les bardages en terre cuite, pour les revêtements extérieurs et intérieurs, après avoir bénéficié des innovations de l'architecte du centre Pompidou, Renzo Piano. L'entreprise française a des carrières et des usines majoritairement dans le sud de la France mais aussi une unité en Malaisie. Elle exporte son savoir-faire jusqu'en Australie, en Chine et en Corée.
Source RFI Par Claire Fages

ERLUS au salon Batimat 2011

Erlus, l'un des principaux fabricants allemands de matériaux pour toitures et conduits de fumée en céramique, présente ses nouveautés au salon Batimat à Paris. "Le marché français est très important pour nous, notre présence encore cette année est primordiale", affirme Marianne Birner, directrice Export de Erlus.

La nouvelle tuile à emboîtement Hohlfalz SL : élégance et harmonie

Erlus expose la nouvelle tuile à emboîtement Hohlfalz SL, adaptée aussi bien à la construction neuve qu'à la rénovation. Conçue pour les régions pluvieuses et venteuses du nord, cette tuile séduit par son élégance et son harmonie donnant aux toits un profil galbé et doux. Son double emboîtement de tête et son emboîtement latéral extrêmement profond en font la tuile la plus résistante à la pluie de sa catégorie. Une gamme complète d'accessoires en céramique et en aluminium vient enrichir la palette du nouveau modèle, de la tuile alu de ventilation sanitaire à la tuile alu de support pour panneau solaire. La tuile à emboîtement Hohlfalz SL est disponible en rouge naturel, rouge vieilli et noir mat mais aussi avec un revêtement engobe noble noir saphir à aspect émaillé.



Détails techniques :

Dimensions : 31 x 46,5 cm

Pureau moyen : 32,5 - 35,5 cm

Tuiles par m² : 11,5 pièces

Poids / pièce : environ 4,8 kg



Des tuiles au désign exceptionnel

La place d'honneur revient cette année aux modèles au design exceptionnel, regroupés dans la nouvelle brochure thématique "Design". Tous les modèles présentés ont reçu des récompenses attribuées par des institutions renommées, notamment le prix IF Design Award pour les modèles Linea, Karat, Forma et la grande tuile à côtes GFXXL ainsi que le prix red dot Design Award pour le modèle Karat XXL. Qu'il s'agisse de maîtres d'oeuvre, de négoces spécialisés, d'architectes ou d'artisans, l'espace thématique Design leur permet de choisir avec facilité et rapidité la tuile parfaitement adaptée à leur projet de construction.

Erlus présente ses nouveautés au salon Batimat à Paris, du 7 au 12 novembre 2011 sur le stand 1C17.

Les tuiles Erlus sont disponibles dans les négoces de matériaux. De plus amples informations sur le site Internet www.erlus.com ou par téléphone au 03 89 71 59 61.
Source Batipole

Le Groupe Monier concrétise sa vocation d'ensemblier de la toiture

Pepyn Dinandt, Directeur général international du groupe Monier, en visite le 8 novembre sur le stand (à gauche), au côté de Benoît Hennaut président de Monier France.

Avec une conception de stand résolument orientée solutions et innovations techniques, Monier montre son savoir-faire sur la toiture mais aussi sa capacité à intégrer de nouveaux métiers, tels la cheminée et le photovoltaïque.

La présence de Monier à Batimat concrétise la stratégie annoncée en mai par Benoît Hennaut, président de Monier France de s'imposer comme « l'expert des Solutions de toitures écologiques, économiques et esthétiques ». Un positionnement réaffirmé par Pepyn Dinandt, directeur général international (CEO) présent le 8 novembre sur le stand, montrant ainsi l'importance que la France prend dans le dispositif de développement du groupe. Actuellement troisième en part de marché sur la couverture, l'ambition est de devenir le leader hexagonal. Le levier, confirme Pepyn Dinandt consiste à « optimiser les différentes fonctionnalités du toit à travers de nouvelles activités que sont l'étanchéité, l'isolation, ou encore la ventilation ». Pour s'accomplir, cette stratégie d'ensemblier pourra bénéficier d'un atout supplémentaire : les synergies de savoir-faire à l'échelle internationale. Illustration très récente avec le lancement du système Clima Comfort Reno, solution intégrant isolation et écran de sous-toiture de dernière génération, respirant et étanche. Ce système complet intégrant panneaux et accessoires a pu bénéficier de l'expertise acquise en Allemagne pour faire son entrée en France dans une version déjà aboutie. Début 2012, elle viendra s'enrichir d'une version « sun » incluant un écran de sous toiture respirant et réfléchissant intégré qui améliore de 3°C le confort d'été.
Accompagnement des entreprises

Cette solution « inhabituelle pour le marché français » selon les termes de Pepyn Dinandt nécessite un accompagnement important des entreprises. En effet, si sur certains pays, Monier est arrivé en tant qu'ensemblier, en France, il est avant tout perçu comme spécialiste de la tuile. Pour relayer le discours mais aussi les techniques nouvelles, des Académies de la Couverture accueillent les clients en formation. A l'image de celle implanté près de Bordeaux et sans doute prochainement sur le site en projet en Région Parisienne. Accompagner le marché, c'est aussi « rendre la vie des couvreurs plus facile». Les nouvelles offres présentées sur le stand de Batimat en témoignent. Innotech, par exemple est une tuile inscrite dans l'offre minérale au design contemporain, doté de nouveaux revêtements pour des teintes plus durables et qui présentera surtout le « nez le plus fin de sa catégorie, 10 au m² », explique le fabricant, assurant un meilleur confort et une plus grande rapidité de pose. La tuile du sud Nobilée apporte les mêmes bénéfices aux poseurs. Ce grand format (20 au m²) possède des atouts de maniabilité et d'accroche sur liteau grâce à la largeur des tenons.
Solutions intégrées : de la cheminée au solaire

La recherche se poursuit également sur le terrain de solutions intégrées au toit, à l'instar du nouveau conduit de cheminée présenté sur le salon, fruit de synergie interne avec une autre marque du groupe, la société Schiedel. Déjà développé en Italie et en Allemagne, ce conduit intégré à la toiture sera commercialisée sous la marque Monier dès décembre.

Enfin, Pepyn Dinandt annonce « l'entrée prochaine de Monier sur le photovoltaïque. Sans précipitation, car nous voulons proposer des modules totalement intégrés à la couverture où en tant que fabricant nous pourrons nous engager sur la garantie toiture ». Le partenariat noué avec Solaire Direct apportant services et maintenance en sera un pilier. Le prototype de la solution visible sur le stand donne un aperçu de cette solution qui pourrait sortir premier trimestre 2012. Si pour le directeur général international, le retournement de conjoncture européen apporte à nouveaux des incertitudes, il reste néanmoins positif et maintiendra la stratégie prudente adoptée depuis 2008 qui n'exclut pas des projets de croissances externes selon les opportunités qui s'offriront. Indice de confiance identique chez Benoît Hennaut qui craint plus un impact psychologique que réellement économique. 2011 devrait en France se clore sur une croissance des ventes à deux chiffres (164,1 M€ de CA 2010). Cette stratégie de renforcement des cœurs de métier en y adjoignant des secteurs connexes identifiés comme complémentaire de la toiture, telle l'isolation, et la participation au développement du marché de l'amélioration du rendement énergétique au travers du photovoltaïque constituent ainsi la feuille de route du groupe Monier pour traverser sereinement les éventuelles turbulences à venir.
Source Le Moniteur par Marie-Laure Barriera

11/11/2011

TERREAL lance la Latitude 12 : une tuile qui allie esthétique traditionnelle et technicité moderne

Leader sur le marché des tuiles du Sud (55% du marché total des tuiles terre cuite en France), Terreal annonce l’arrivée de sa nouvelle tuile : la Latitude 12. Elaborée dans l’esprit canal, cette tuile respecte le patrimoine architectural du Grand Ouest Atlantique tout en proposant des fonctionnalités techniques répondant aux attentes de performance de mise en œuvre des professionnels.

Une esthétique au service des paysages du Grand Ouest Atlantique

Conçues pour les toitures de l’Ouest, tant en neuf qu’en rénovation, la tuile Latitude 12 se dessine avec la courbe et l’épaisseur propres aux tuiles traditionnelles des territoires atlantiques. Son ressaut vif restitue le rythme des tuiles canal de l’Atlantique et son nez tranché rappelle l’identité des vieilles tuiles en terre cuite. Ils en font la tuile idéale pour tous ceux qui veulent mettre en valeur l’architecture régionale.

De la Vendée jusque dans les Landes, en passant par la Gironde, le Pays-Basque et le Béarn, la Latitude 12 offre une palette de 5 coloris pour faire revivre les tons traditionnels et incontournables de la façade Atlantique et préserver ainsi le caractère de l’architecture locale.

Les qualités techniques de la Latitude 12 : l’assurance de la simplicité d’une tuile moderne

Fiable et robuste, la Latitude 12 se caractérise par un excellent rapport légèreté / résistance. Cette tuile est parfaitement dimensionnée et bénéficie des dernières avancées technologiques et des savoir-faire de Terreal. Les finitions techniques lui confèrent des performances inégalées sur tous les types de charpentes ainsi qu’une étanchéité des toitures, même à faible pente.

La Latitude 12 bénéficie d’un jeu latéral de 2 cm et d’un jeu longitudinal de 2 cm limitant les découpes et facilitant la pose, notamment en cas de faux équerrages. Elle dispose d’une gamme d’accessoires simplifiée pour une finition facile et 100% terre cuite. Sa palettisation à 180 tuiles permet de travailler sur les chantiers de rénovation les plus difficiles d’accès.

Les caractéristiques techniques de la Latitude 12 :

Dimensions hors tout 45,8 x 30 cm
Pureau longitudinal 37 – 39 cm = 2 cm de jeu
Pureau latéral 20 – 22 cm = 2 cm de jeu
Poids unitaire 3,9 kg
Nombre de tuiles par m² 12 (11,7 – 13,5)
Poids par m² 46,8 kg/m² à 12 tuiles au m²
Liteau 2,63 ml/m²
Nombre de m² par palette 14 m²
Lieu de production Roumazières-Loubert



Pour en savoir plus sur les tuiles TERREAL :

http://www.terrealcouverture.com/famille-tuile/grand-moule-du-sud-gms/


A propos de Terreal

Fabricant de matériaux de construction en terre cuite, TERREAL propose des systèmes constructifs dans trois grands domaines d’expertise : la toiture (tuiles, cheminées et conduits de fumée, panneaux solaires, composants métalliques d’étanchéité), la structure (murs porteurs en briques) et la façade (vêtures, bardages en terre cuite et murs-manteau).
Spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, TERREAL répond aux exigences du développement durable.

Le groupe TERREAL réalise 400 millions d’euros de chiffres d’affaires et compte 2.700 salariés dans le monde dont 1.900 en France. TERREAL possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie.

Plus d’informations : www.terreal.com
Source Welcome

Equipceramic: Résultats positifs à Clemson Brick Forum

Equipceramic a participé pour la première fois au Forum de Clemson Brick Forum ayant lieu du 2 au 4 Octobre à Anderson, South Carolina, EUA. Ce forum, organisé par le National Brick Research Center, après 50 années de parcours à succès, est parvenu à être le point de rencontre des briquetiers et des céramistes américains. Au cours des 3 jours du Forum, Equipceramic a participé aux réunions techniques et a aussi été présent dans la zone d’exposition en participant dans des échanges techniques intéressants. Selon M. Joan Carles Cerdan, Commercial pour cette zone d’Equipceramic: “Celle-ci a été une expérience très profitable car elle nous a permis d’obtenir des informations de première main sur l’industrie de la terre cuite en Amérique ainsi que sur l’état de ce marché».
Source Equipceramic

FIMEC Technologies participe à l'édition 2011 du salon international BATIMAT

Expert en ingénierie, fournisseur de solutions clés en main, d'équipements et de services dédiés à la production et l'innovation au coeur des industries, FIMEC Technologies participe à l'édition 2011 du salon international BATIMAT qui se tiendra porte de Versailles à Paris, du 7 au 12 novembre.

En s'appuyant sur un savoir-faire reconnu, une excellente connaissance des matériaux et une large maitrise des process clients, FIMEC Technologies accompagne ces derniers sur le long terme en leur proposant une offre globale flexible et évolutive.

Aujourd'hui, la société propose une offre de services complète destinée à assurer la meilleure productivité aux installations de ses clients. Audit et diagnostic, formation, optimisation d'installation, mise en conformité aux nouvelles normes, rétrofit de matériels obsolètes : ces services à la carte participent à l'optimisation de la performance des installations.

FIMEC Technologies anticipe constamment les évolutions du marché et les besoins de ses clients en proposant régulièrement des innovations. Certaines seront présentées en avant-première lors du salon, en partenariat avec ADLER Technologies.

Ces solutions viennent compléter une large offre, fruit de plus de 30 ans d'expérience : solutions de transitique et automatismes de gestion de production.

L'équipe de FIMEC Technologies vous accueillera avec plaisir sur son stand (HALL 4 - Allée A - Stand n° 49) pour vous présenter ces solutions uniques et vous accompagner dans l'ensemble de vos projets.
Plus d'informations sur www.batimat.com.
Source FIMEC Technologies

10/11/2011

Matériaux de construction: pas de reprise avant 2013

L’agence de notation financière Standard and Poor's n’envisage pas de reprise de l’industrie européenne des matériaux de construction avant 2013.

Selon Standard and Poor's (S&P), l'agence de notation financière américaine, il n’y aura pas de reprise de l'industrie européenne des matériaux de construction avant 2013, au plus tôt.

Dans son rapport consacré à cette industrie, S&P souligne que l'Europe est affectée par la crise de la dette et par une faible croissance tandis que les Etats-Unis ne présentent que de faibles perspectives économiques. L’agence estime que la stagnation du secteur en Europe devrait se poursuivre en 2012 et prévoit que celle-ci ne retrouvera pas une croissance tangible avant 2013.
Source Batiactu

Wienerberger Third-Quarter Net Rises 12% to 19.1 Million Euros

Wienerberger AG, the world’s largest brick maker, said third-quarter profit rose 12 percent supported by higher volumes, better capacity utilization and cost savings.

Net income in the three months ended Sept. 30 increased to 19.1 million euros ($26.3 million euros) from 17.1 million euros a year earlier, the Vienna-based company said in a statement today. Sales and operating profit before interest, taxes, depreciation and amortization each increased 10 percent to 569.5 million euros and 90.3 million euros, respectively.

“Depending on the weather during the last two months, I expect operating Ebitda of 250 million euros to 260 million euros for the full year compared to 210 million euros last year,” Chief Executive Officer Heimo Scheuch said. Including non-recurring effects such as the transfer of its concrete roof tile activities to Monier Group in February, Wienerberger expects Ebitda to rise to 280 million euros to 290 million euros from 217 million euros in 2010, he said.

Scheuch also reiterated that he sees positive net income for the full year, after two years of losses. He declined to comment on the size of the profit or potential dividend payments.

While due to “limited operational visibility and prevailing macro-economic uncertainty” Scheuch expects the buildings materials sector facing a “number of challenges over the coming year,” he said in was “confident that Wienerberger will continue its sound development in the future.”

Business is developing well in France and Germany, even as Southeastern Europe and North America “remain difficult,” the CEO said. Wienerberger gets about 80 percent of its revenue from residential construction. The current crisis of the euro area doesn’t make people more likely to build houses, Scheuch said.

“If people are totally unsettled about the future -- politically, economically -- then they will refrain from new enterprises and wait,” Scheuch said. “If people don’t view the future with confidence we have problems.”

Source BusinessWeek With assistance from Boris Groendahl in Vienna. Editor: Zoe Schneeweiss

09/11/2011

La Capeb et Veolia Propreté s’associent dans le recyclage des déchets de chantiers

La Capeb et Veolia Propreté ont signé un partenariat visant à soutenir les entreprises artisanales du bâtiment dans la gestion et le recyclage de leurs déchets.

«La réalisation de chantier de construction et d’entretien-rénovation génère une multitude de déchets estimée à 39 millions de tonnes en 2008. Leur gestion est un véritable enjeu pour les 380.000 entreprises artisanales du bâtiment et l’expertise de Veolia Propreté nous est particulièrement utile pour permettre aux artisans de respecter les exigences réglementaires et environnementales de tri et de traitement des déchets», c’est en ces termes que Patrick Liébus a expliqué le partenariat signé avec l’entreprise Veolia Propreté.

Cette dernière propose d’aider les entreprises artisanales dans la gestion de leurs déchets, notamment en leur fournissant des tarifs adaptés et une offre spécifique. Au programme : assainissement, maintien de la propreté des voiries, inspection des canalisations, collecte et gestion de tout type de déchets au moyen de contenants adaptés à la taille des chantiers (big-bag, bacs, bennes de 8 à 30 m3…) avec des enlèvements sur demande de la veille pour le lendemain. Selon Michel Valache, directeur général adjoint France de Veolia Propreté, «le tri à la source des déchets, sur le chantier, est une étape indispensable pour optimiser le recyclage des matières et limiter le traitement aux seuls déchets non recyclables dans les filières spécifiques».
Source Batiactu

Système d’intégration photovoltaïque « universel »

Faciliter la tâche des couvreurs, garantir l’étanchéité à l’eau en sous-face de couverture et s’adapter à tout type d’éléments de toiture, c’est le triple objectif que s’est fixé Terreal Solaire avec son nouveau système d’intégration en toiture de modules photovoltaïques. Elle est distribuée via le négoce professionnel et ce depuis juillet 2011.
Système d’intégration photovoltaïque « universel »

Compatible avec tous types de matériaux de couverture (tuiles, ardoises, bacs acier...) et adaptable à tous types de modules cadrés, le nouveau système d’intégration en toiture de panneaux solaires photovoltaïques Premium Évolution de Terreal Solaire garantit une étanchéité jusqu’à des pentes de 20 %. Ce, par un double système d’étanchéité par joint et par un drainage réalisé par des couloirs longitudinaux et horizontaux. D’une épaisseur inférieure à 65 mm (panneaux compris), c’est à ce jour l’un des rares systèmes à pouvoir bénéficier de la prime d’intégration au bâti sur tout type de tuiles, galbées ou non.

Essais concluants

Ce nouveau concept est le fruit de plusieurs mois de recherche du fabricant, lequel s’était fixé un cahier des charges exigeant : « Atteindre le meilleur rapport qualité-prix du marché, tout en respectant les règles d’intégration au bâti ». Objectif atteint pour ce qui concerne l’intégration : « Après des séries d’essais en conditions réelles qui se sont avérées concluantes », souligne l’industriel. Pour l’aspect prix, la commercialisation est trop récente (juillet 2011) pour pouvoir se prononcer.

Garantie dix ans

Pour parvenir à ce résultat, les concepteurs ont repris des principes simples connus de tous les couvreurs. Principes qui ont fait leurs preuves comme la mise en place de gouttières pour l’évacuation de l’eau sous les panneaux. La mise en œuvre a également été pensée de façon à faciliter le travail des compagnons et à éviter les erreurs. Ainsi l’assemblage des couloirs est réalisé au sol, le système d’équerrage est, lui, effectué sans prise de côtes et les brides sont assemblées en usine donc sans risques d’erreur. Fabriqué en acier galvanisé pour assurer la résistance à la corrosion, peint pour garantir la tenue de la couleur dans le temps, le procédé d’intégration est garanti dix ans par le fabricant.
Source Batiproduits

08/11/2011

Imerys veut rester offensif malgré le ralentissement

Le spécialiste des minéraux industriels Imerys (NK.FR) restera offensif pour compenser le ralentissement économique qui commence à pénaliser certains de ses marchés, a déclaré vendredi son président-directeur général Gilles Michel à Dow Jones Newswires.

"L'environnement s'annonce plus tourmenté, mais il laissera des fenêtres de tir pour un développement interne et externe", a indiqué le dirigeant, qui a pris les rênes du groupe en avril après un bref passage à la tête du Fonds stratégique d'investissement (FSI).

"Il y aura des opportunités dans des secteurs et des pays qui resteront en croissance. On s'organise pour aller les chercher et on sera capable d'aller les chercher, y compris sur le plan financier", a-t-il ajouté au lendemain de la publication de résultats solides à fin septembre, malgré un début d'essoufflement au troisième trimestre.

Dans la ligne de mire du groupe, des segments d'activité porteurs comme les emballages en papier ou le quartz de haute pureté destiné à l'industrie photovoltaïque, et les pays émergents, où il réalise actuellement 28% de ses ventes, contre 6% en 2001. "Dans les mois à venir, il y aura des initiatives dans ces pays, en termes d'investissement ou de croissance externe", a souligné le PDG.

Imerys dispose de 1 milliard d'euros de ressources financières directement mobilisables. Sa dette nette, de 1,1 milliard d'euros, représente aujourd'hui la moitié de ses fonds propres. Un ratio que ses banques l'autorisent à porter jusqu'à 150%, a expliqué de son côté le directeur financier Michel Delville.

Gilles Michel l'assure: la stratégie qu'il entend déployer, et qui sera détaillée aux investisseurs en janvier, ne provoquera "pas de grand chambardement" par rapport au passé. "La vraie question sera de savoir où se développer et dans quelles directions. On ira chercher des moteurs de développement avec une pondération éventuellement différente de celle qui prévaut actuellement. On ne renoncera pas à ce qu'on a fait jusqu'à présent, mais on élargira".

Imerys, qui élabore des pigments pour le papier, produit des carbones pour batteries Lithium-Ion et fabrique des tuiles et des briques, a confirmé sa prévision d'une hausse de plus de 20% du résultat courant en 2011, après l'avoir vu croître de 19,4% au troisième trimestre et de 24,4% sur neuf mois. Mais le groupe a indiqué que les incertitudes économiques apparues durant l'été pèseraient sur certains de ses marchés en fin d'année, notamment les industries du papier, de l'acier et de la construction.

Gilles Michel s'est refusé à fournir des prévisions pour 2012, mais il a dit se préparer d'ores et déjà à "un environnement qui pourrait devenir plus difficile", en continuant à maîtriser ses coûts fixes et à privilégier des produits à plus haute valeur ajoutée.

Le dirigeant relativise toutefois. L'impact du ralentissement économique "devrait rester contenu", selon lui, en l'absence de phénomène de déstockage comme celui qui avait durement frappé le groupe durant la crise précédente et fait plonger ses volumes de ventes de 24% en 2009.

"Nos clients ne sont pas en situation de surstockage, c'est même le contraire. Le secteur papetier a commencé à annoncer des fermetures d'usines en Amérique du Nord et en Europe; les aciéristes et les constructeurs automobiles font de même. Cela montre que l'ensemble de la chaîne industrielle tient à rester au plus près de sa demande finale et à ne pas se retrouver avec des stocks excédentaires sur les bras. Cela s'applique à nous aussi", a-t-il commenté.
Source par Zone Bourse par Martine Pauwels, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 69;

Limoges, capitale de la porcelaine, a (enfin !) sa Ceramic Valley

Douze ans ! C'est peu dire que la gestation du projet a été longue et il reste encore des équipements à réaliser. Mais le Centre européen de la céramique est désormais une réalité : le Pôle européen de la céramique a enfin son centre, au parc d'Ester Technopole, à Limoges. Il a été inauguré hier.

C’est ici que se trouve la plus importante concentration de matière grise dans le domaine de la céramique en France et vraisemblablement en Europe. Pas moins de 450 chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels techniques, ainsi qu’environ 300 étudiants (*), sont rassemblés au Centre européen de la céramique, à Limoges.

Un pôle de compétitivité enfin concrétisé

Inaugurée officiellement hier, la structure est située sur le parc d’Ester Technopole, à proximité d’une vingtaine d’entreprises 100% spécialisées dans la céramique, ainsi que de deux centres de transfert de technologies. Une “Ceramic Valley” à la pointe des dernières innovations, où les laboratoires de recherche SPCTS (sciences des procédés céramiques et traitements de surface) et GEMH (groupe d’études des matériaux hétérogènes) sont en contact direct avec le monde de l’entreprise. Cette unité de lieu entre les acteurs de la recherche, de la formation et de l’industrie, c’est l’idée même de pôle de compétitivité qui se concrétise physiquement.

Des tuiles au crâne

C’est donc ici, au Centre européen de la céramique, symbole du passage de la porcelaine et des arts de la table aux céramiques techniques, que seront mises au point les applications nouvelles. La céramique se décline dans les secteurs de l’habitat (tuiles, briques) de l’énergie, de l’électronique (dans les composants automobiles), de l’aérospatiale ou de la santé (la cranioplastie, soit la reconstitution du crâne avec des implants céramique, en est l’un des plus beaux exemples).

(*) La majorité (197) est issue de l’École nationale supérieure de céramique industrielle (ENSCI), environ 60 sont des doctorants de la faculté des
Source Le Populaire par Hélène Pommier

Nouveau plan de rigueur : le BTP boit la tasse

François Fillon a annoncé un nouveau plan de rigueur qui, cette fois, n'épargne pas le BTP.

Hausse du taux de TVA sur l'entretien-rénovation, disparition du prêt à taux zéro dans l'ancien, suppression du dispositif Scellier en 2013... Le BTP est sévèrement touché par le nouveau plan de rigueur annoncé, le 7 novembre par le premier ministre François Fillon.

Économiser plus de 7 milliards d'euros dès 2012 et 17 milliards d'ici 2016 : voilà l'objectif du deuxième plan de rigueur détaillé par le Premier ministre François Fillon, le 7 novembre. Le BTP avait été plutôt épargné par la première vague de la rigueur, en août dernier. Cette fois, le secteur est directement visé par plusieurs décisions dont les effets seront plus ou moins différés. Tour d'horizon.

- La TVA à taux réduit sur l'entretien-rénovation passe à 7 %

On le sentait venir depuis plusieurs semaines. Le taux réduit de TVA sur les travaux d'entretien-rénovation a finalement été augmenté de 5,5 % à 7 % à compter de 2012. La Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) juge cette mesure « contreproductive » : « C'est un coup de massue, assène ainsi Patrick Liébus, président de la Capeb. Avec un taux de TVA à 7 %, le freinage sera brutal, car il entraînera immédiatement une perte d'un milliard de chiffre d'affaires et la disparition directe et indirecte de 10 000 emplois. » Patrick Liébus appelle le gouvernement à compenser la hausse de cet impôt par « une baisse équivalente du coût du travail et des charges sociales qui pèsent sur les entreprises du secteur ». Selon l'organisation professionnelle, cette décision risque de faire augmenter le travail au noir. A la Fédération française du bâtiment (FFB), le ton est moins véhément. La fédération dit comprendre «la nécessité d'une telle mesure » et se félicite que « la hausse préserve un réel différentiel entre le taux réduit et taux normal, seul gage d'une véritable efficacité dans la lutte contre le travail au noir ». Pour autant, la FFB a rappelé que cette hausse de la TVA « accentuera la concurrence inacceptable des auto-entrepreneurs », et demandé une nouvelle fois de « sortir le bâtiment du champ de ce régime ».

- Le dispositif Scellier supprimé après 2012

Le Premier ministre a aussi annoncé la poursuite de « l'effort de réduction des niches fiscales », avec en ligne de mire la suppression du dispositif Scellier. Cette niche qui aurait « en partie contribué à pousser à la hausse les prix du logement, sera purement et simplement supprimé à la fin de l'année 2012 », a déclaré François Fillon. « Cela risque de porter un coup fatal à la construction neuve », a immédiatement réagi Patrick Liébus, président de la Capeb. Même analyse du côté de la FFB : «le rééquilibrage des comptes publics ne peut ignorer que l'investissement immobilier crée de la richesse et de l'emploi dans le bâtiment, indique la Fédération. La suppression du Scellier à fin 2012 hypothèque l'avenir et l'emploi de notre secteur. » La FFB n'est pas la seule à faire ces prévisions. « La France s'inscrit dans la spirale du déclin car la seule suppression du Scellier va coûter 100 000 emplois et diminuer de 2 milliards d'euros les recettes de la TVA », assure Marc Pigeon, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), qui prédit une hausse des loyers d'ici deux à trois ans.

Le dispositif Scellier avait été mis en place en 2009 pour relancer la construction de logements neufs. Dans le projet de loi de Finances pour 2012, il avait été recentré mais maintenu jusqu'en 2015. Pourtant, en juillet, il avait été jugé en juillet « très efficace » mais « trop coûteux » par le rapporteur général du budget à l'Assemblée Gilles Carrez (UMP), avec « un avantage en impôt moyen de 45 000 euros » par particulier investisseur. Pour un investissement de 300 000 euros maximum, le « Scellier » donne aujourd'hui droit à une réduction d'impôt à des taux de 22% ou de 13%, selon que le logement est BBC ou non.

- Recentrage du PTZ+

Le chef du gouvernement a aussi indiqué que le prêt à taux zéro serait «recentré pour en limiter le coût». En clair, d'une part le PTZ+ ne sera plus accessible aux plus hauts revenus, selon une source proche de Matignon interrogée par l'AFP et, d'autre part, c'est la fin du PTZ+ pour acheter un logement ancien. La Capeb dénonce un « nouveau frein » pour le secteur alors que l'on « connait pourtant son effet « booster » sur les travaux ». « Cela nous éloigne définitivement de l'objectif d'une France de propriétaires voulue par le Président de la République », a renchérit René Pallincourt, président de la Fnaim. Cette mesure devrait permettre d'économiser 1,4 milliard d'euros par an selon Benoist Apparu, le secrétaire d'Etat au Logement.

- Réduction de 20% du CIDD

Quant au crédit d'impôt développement durable (CIDD) qui doit subir «un rabot supplémentaire de 20%». La Capeb, très remontée, y voit une « injure à l'avenir » qui « risque de sonner le glas du grenelle de l'environnement ». Pour la FFB, qu'il s'agisse du CIDD ou du PTZ+, il faut lancer « un Grenelle de l'immobilier qui englobe neutralité fiscale entre placements et dispositifs de soutien à l'investissement ».

- Augmentation pour deux ans de l'impôt sur les sociétés

Les entreprises du bâtiment réalisant plus de 250 millions d'euros de chiffre d'affaires subiront une hausse de 5 % de l'impôt sur les sociétés en 2012 et 2013. Ce qui devrait apporter 1,1 milliard d'euros dans les caisses de l'Etat.

- L'âge légal de départ à la retraite à 62 ans avancé d'un an

La date de passage à 62 ans de l'âge légal de départ à la retraite est avancée d'un an, passant de 2018 à 2017. Ce qui se traduira, selon François Fillon, « par quelques mois d'activité supplémentaires pour les générations nées entre 1952 et 1956 ».
Source Le Moniteur par Florent Lacas et Thaïs Brouck

07/11/2011

BATIMAT 2011 : TERREAL présente son offre globale sur un stand inspiré de ses plus belles réalisations, Hall 1/stand G25, du 7 au 12 novembre 2011 à P

Cette année encore, le groupe TERREAL donne rendez-vous aux professionnels de la construction sur un stand original à l’occasion du salon international BATIMAT.

Fabricant de matériaux de construction en terre cuite permettant la réalisation de projets architecturaux modernes et esthétiques, TERREAL présentera également ses solutions conçues pour des façades performantes thermiquement et une enveloppe du bâtiment optimale démontrant notre expertise en termes technique, énergétique et esthétique.


A l’occasion de BATIMAT, TERREAL s’est inspiré de réalisations originales pour donner à son stand une identité forte.

TERREAL puise son inspiration dans l’art multiforme de la terre cuite et s’efforce de saisir la beauté inaltérable de ce matériau. « Notre stand à BATIMAT est l’occasion de présenter les innovations TERREAL Façade créées pour répondre aux attentes les plus originales des architectes, au service de leurs projets » précise Hervé Gastinel, Président de Terreal.

Des nouveautés produits à la hauteur des projets architecturaux contemporains

Le stand de TERREAL mettra en lumière les produits phares et les dernières nouveautés développés : de l’expertise de la terre cuite à l’approche globale de l’enveloppe du bâtiment, TERREAL exposera tout au long de la semaine ses dernières innovations. Qu’elles aient été créées pour répondre à la demande des architectes ou pour étoffer sa gamme de produits, elles offrent toutes de hautes performances et une esthétique contemporaine.

Toujours soucieux d’être à la pointe de l’innovation, des bornes interactives seront mises à disposition des visiteurs sur le stand pour plonger au cœur d’une réalité augmentée.

Une palette de solutions globales pour une construction positive

L’offre de TERREAL s’articule autour de 5 principaux marchés : Couverture, Façade, Structure, Décoration et Solaire qui apporte ainsi une réponse globale aux exigences de la Réglementation Thermique 2012 et permet la construction de Bâtiments Basse Consommation.

L’enjeu majeur pour TERREAL est de développer davantage de solutions constructives conjuguant efficacité énergétique et environnementale, tout en enrichissant la valeur esthétique des bâtiments.

Sa priorité est de renforcer son expertise globale dans la conception et la réalisation de bâtiments aux performances offrant un excellent confort de vie. Ceci dans le respect scrupuleux des normes environnementales, en assurant une durabilité des produits et un volet santé prioritaire, et ce, tout au long du cycle de vie du produit.


Aujourd’hui, TERREAL occupe une place majeure sur ses marchés :

- n°1 mondial Tuiles Plates et Grands Moules du Sud

- co-leader de Tuiles Canal en France

- n°2 produits de Structure et Décoration dans le sud de la France

- n°1 de la façade rapportée en France / n°2 dans le monde

- n°2 des cheminées et composants métalliques d’étanchéité de toit en France

- n°1 mondial en accessoires monolithes terre cuite (coffres de volets roulants, planelles de rives, …)

- n°1 mondial en brique de hauteur d’étage avec un système exclusif.
Source Wellcom

Euroconstruct : conférence exceptionnelle à Paris, le 9 novembre

Occasion unique de connaître les prévisions d'activité dans le secteur du BTP en Europe d'ici 2014, la conférence semestrielle Euroconstruct se déroulera dans le cadre du salon Batimat.

Pour la première fois depuis sept ans, la conférence semestrielle Euroconstruct se déroulera à Paris, dans le cadre du salon Batimat, Porte de Versailles. Organisée par un réseau de 19 sociétés d'études spécialistes du BTP, dont le BIPE est le membre français, elle est une occasion unique de connaître les prévisions d'activité du secteur de la construction en Europe d'ici à 2014, sur les segments du résidentiel, du non résidentiel et du génie civil.

Si la matinée portera sur les perspectives d'activité, l'après-midi midi sera, comme à l'accoutumée, consacré aux débat avec pour thème, cette année, « La rénovation énergétique du parc de bâtiments existants en Europe. » A noter parmi les intervenants, Roger Maquaire, chef économiste de Saint-Gobain, qui interviendra sur « Le Marché européen de la rénovation énergétique des bâtiments, sa diversité et les conditions de son émergences ». Son speech sera suivi de celui du Dr. Frank Heidrich, chef du département allemand « Promotion des économies d'énergie et de la protection du climat dans le secteur du bâtiment » sur le sujet « Programme publics allemands pour la rénovation énergétiques des bâtiments existants ».

Euroconstruct – qui aura cette année pour partenaire Reed Expositions et trois publications du Groupe Moniteur (le BEM, le Moniteur des travaux publics et du bâtiment et Négoce) – sera suivie d'un évènement exceptionnel, le 1er International Building Summit, ouvert à l'ensemble des participants à la conférence. Deux tables rondes seront organisées par la rédaction du Moniteur. La première, intitulée « Les industriels du bâtiment face à la mondialisation : quelles stratégies de développement ? », réunira des personnalités importants du monde de l'industrie de la construction (Elisabeth Waelbroeck-Rocha, associée, vice-présidente, Chef économiste du BIPE /Guy Vicente, Senior vice-président du Groupe Schüco en charge de l'Europe de l'Ouest / Pierre-André de Chalendar, Président-Directeur général de Saint-Gobain, Pascal Genest, CEO de ArcelorMittal Construction/Jean-Philippe Demaël, Directeur général de Somfy Activités). La seconde, intitulée « Comment les constructeurs européens répondent-ils à la concurrence internationale », s'adressera au monde la construction. Elle aura pour intervenants Michel Vivinis, associé, responsable du secteur construction et immobilier du BIPE / Yves Gabriel, Président-Directeur général de Bouygues Construction / Jean Rossi, Président de Vinci Construction et Président d'EGF-BTP / Michel Démarre, Président des EIC (European International Contractors).
Source Le Moniteur par Hugues Boulet

06/11/2011

Maisons BBC : un premier bilan

Le groupe Trecobat, qui propose des maisons basse-consommation (BBC) depuis la fin de l’année 2008, a demandé la réalisation d’une enquête par l’institut de sondage Ipsos pour dresser un bilan 1 an après les premiers emménagements. Coût réel d’utilisation, confort, satisfaction, les propriétaires ont livré leurs impressions.

Une enquête, menée par Trecobat et Ipsos, a été réalisée auprès d’un échantillon de 125 propriétaires résidant depuis plus d’un an dans leur maison BBC : 83 propriétaires y ont effectivement répondu. Il en est ressorti plusieurs conclusions : tout d’abord, une maison basse consommation est choisie, dans 76 % des cas, pour des raisons financières, bien loin devant les préoccupations environnementales (31 %).

Ensuite, l’étude montre que les propriétaires nourrissaient une profonde insatisfaction quant à la performance énergétique de leur ancien logement en reprochant surtout des problèmes d’isolation et de chauffage. D’où leur volonté de s’orienter vers des maisons réputées plus économes et mieux pensées. Trecobat a donc mis l’accent sur l’amélioration de quatre points dans ses maisons : l’orientation et la conception bioclimatique, le renforcement de l’isolation, le perfectionnement de l’étanchéité et de la ventilation et enfin l’adoption d’énergies renouvelables.

Un surcoût de 10 % qui ne freine pas les acheteurs
Si l’habitat BBC est quelquefois considéré comme une maison « Tupperware », l’enquête Ipsos révèle cependant que 98 % des propriétaires sont satisfaits de la qualité de l’air de leur maison. Du côté de la consommation d’énergie, les propriétaires voient leur coût diminuer, passant de 1.159 €/an en moyenne dans leur ancien logement à 732 €/an en maison BBC. Aussi, plus de 80 % des sondés se disent-ils satisfaits de la réduction de consommation d’énergie, liée en priorité au chauffage. Et le plébiscite ne s’arrête pas là : à la question « Si c’était à refaire, re-choisiriez-vous une maison basse consommation ? » ils sont 100 % à confirmer leur choix, malgré certaines contraintes, d’ordre architectural (orientation de la maison, nombre et taille des ouvertures limités, etc.) et malgré un prix de construction plus élevé de 10 %.

Trecobat prévoit la livraison de 700 maisons BBC en 2011, labellisées Effinergie, dont 15 % à structure en bois. Ce qui représente 72 % des ventes de maisons de la société. Une valeur bien supérieure à la moyenne nationale, où seules 17 % des ventes de maisons individuelles sont des bâtisses BBC (source Union des Maisons Françaises). Un chiffre relativement faible au regard de la prochaine adaptation à la Réglementation thermique qui imposera ce type de construction au 1er janvier 2013, et qui nécessite un certain savoir-faire de la part des constructeurs et des artisans.
Source Batiactu

La Escandella fait son Batimat

Du 7 au 12 Novembre prochain La Escandella sera présente à la foire expo de Paris à Versailles pour participer au Salon International de la Construction, Batimat 2011.
Source La Escandella

05/11/2011

Néoplate d'Imerys: L'inovation tuile plate qui réinvente l'efficacité

Une tuile plate accessible et facile à poser qui simplifie vos chantiers

Un modèle unique sur le marché, un brevet déposé
Conçue et développée dans notre Bureau d'Etudes, NÉOPLATE est une tuile 3 en 1. Elle vous offre tous les avantages d’une tuile plate et d’une tuile à emboîtement.
Haut niveau d'étanchéité
Doubles filets latéraux anti-siphonage, remontées transversales pour bloquer les remontées d'eau, goutte d'eau inférieure, NÉOPLATE vous assure un très haut niveau d’étanchéité.

Flexibilité
Elle s'adapte facilement au plus grand nombre de configurations. Sa gamme d'accessoires identique à celle de la PLATE PRESSÉE 17x27 Ste Foy vous permet de solutionner tous les points singuliers de votre couverture (rive biaise, noue fermée, etc.).

Une tuile plate qui révèle le patrimoine et rend hommage à la tradition

Aussi douée pour le neuf que la rénovation
NÉOPLATE, donne un caractère traditionnel à vos chantiers. Son rendu ''tuile plate'', sa mise en œuvre plus simple et plus rapide, vous permettent de l’utiliser facilement en neuf et en rénovation.

Une reproduction visuelle parfaite de 3 tuiles plates
NÉOPLATE est une tuile de format 20/m². Sa forme inédite lui permet de remplacer trois tuiles plates. Posée, son rendu tuile plate est bluffant.

Pentes admissibles
NÉOPLATE peut être posée dès que la pente du toit atteint 55%.
Consultez les tableaux de pentes correspondants.

Une gamme de coloris adaptés à chaque régionLa performance est au cœur de sa conception

3 en 1, elle se pose significativement plus vite
Une fois le premier rang installé, chaque tuile trouve sa place au-dessus des 2 tuiles inférieures.
D’un geste, en toute logique, trois tuiles sont posées.
Vous réalisez très rapidement les grandes surfaces avec toute la flexibilité d'une tuile plate traditionnelle : la PLATE PRESSÉE 17x27 Ste Foy utilisée en complément, permet d’aborder tous les points singuliers (approches de rives, de faîtage, abergement de cheminée etc.).

Des accessoires que vous connaissez déjà
NÉOPLATE bénéficie d’une gamme d'accessoires simplifiée, identique à celle de la PLATE PRESSÉE 17x27 Ste Foy. La gestion de vos stocks est facilitée. Vous ne changez pas vos habitudes.



Source votresitedemo

Investissement dans les matériaux écologiques : la France et l’Allemagne en pointe

La demande de matériaux écologiques ne cesse de croître, c’est le constat réalisé par une étude d’Arch-Vision auprès de 1.200 architectes européens. En tête des pays les plus enclins à investir dans les matériaux écologiques, la France et l’Allemagne. Résultats.

Le dernier European Architectural Barometer réalisé par Arch-Vision (*) traite du thème de la construction durable, sur le troisième trimestre 2011.

Les architectes interrogés, qui sont originaires de presque tous les pays d'Europe, du Royaume-Uni à l'Italie, indiquent que de plus en plus de clients réclament des produits écologiques. En tête, «l'Allemagne (53 %) et la France (52 %) sont les pays les plus enclins à investir dans les matériaux écologiques», souligne l’étude. Ainsi, on note que 26 % des architectes allemands, français et néerlandais ont exprimé une demande de matériaux écologiques, dans lesquels les clients souhaitaient investir. L’Espagne a également vu la demande s’accélérer : «Entre 2010 et 2011, le taux de clients prêts à investir dans ce domaine est passé de 5 à 22 %». Parmi les raisons évoquées pour expliquer d’un tel engouement, on peut citer les impacts positifs de l’investissement sur le long terme.

A contrario, au Royaume-Uni et en Italie, une baisse de ces matériaux est attendue, en raison notamment de la crise.
(*) Etude trimestrielle réalisée par Arch-Vision auprès de 1.200 architectes en Allemagne, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et au Royaume-Uni. Plus de renseignement sur www.arch-vision.eu.
Source Batiactu

04/11/2011

La brique Monomur Terre Cuite proposera ses solutions à Batimat

La brique Monomur Terre Cuite portera haut ses couleurs au salon Batimat qui met cette année l’accent sur l’efficacité énergétique des bâtiments. Elle permet d’atteindre d’excellents résultats dans les domaines clés de la construction bioclimatique : bonne résistance thermique et forte inertie thermique, très bonne étanchéité à l'air, qualité d’air préservée et durabilité.

Quel que soit le type de maison et la zone géographique retenue, la consommation de d’une maison en briques Monomur Terre Cuite est inférieure à la consommation autorisée par la RT 2012. C’est un « 2 en 1 » 100% naturel puisque constitué uniquement d’argile. Matériau « auto-isolant », elle ne nécessite aucun ajout de matière isolante, ni extérieur, ni intérieur grâce à son système constructif dit à « isolation répartie » qui joue à la fois le rôle d’élément porteur et d’isolant. La structure alvéolaire de la brique Monomur terre cuite enferme l’air dans des alvéoles dont la multiplication assure un allongement du parcours thermique traversant le mur. En hiver, les murs absorbent la chaleur du chauffage et la rediffuse en douceur par rayonnement. En été, ils régulent de manière naturelle la température et gardent la fraîcheur. La brique Monomur terre cuite ne dégage aucun gaz toxique, aucune substance allergisante et garantit une très bonne qualité d’air intérieur.
Source France BTP

Les tarifs de rachat de l'électricité photovoltaïque baissent encore

Les tarifs de rachat de l'énergie solaire photovoltaïque subissent une nouvelle baisse, allant de -2.5% à -9.5%. Annoncés le vendredi 21 octobre, les nouveaux tarifs s'appliquent aux contrats signés à partir du 1er octobre.

Les nouveaux tarifs de rachat de l’électricité solaire ont enfin été annoncés, vendredi 21 octobre, par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Ainsi, elle est de 4.5% dans le petit résidentiel (toitures...), de 9.5% pour les installations intermédiaires (sites industriels, parkings, grosses toitures...) et de 2.5% pour les grandes installations.

Ces tarifs sont appliqués à tous les contrats de rachat signés à partir du 1er octobre et jusqu’au 31 décembre 2011, mais restent valable pendant toute la durée du contrat (20 ans). La détermination d’un nouveau tarif de rachat tous les trois mois est inscrite dans le décret du 4 mars 2011.

De nouvelles baisses attendues en 2012
Attendus depuis le 1er octobre, date à laquelle ils entraient officiellement en vigueur, les tarifs de rachat subissent donc une légère baisse. Entre le 1er juillet et le 30 septembre, le nombre de demandes de raccordement déposées a, quant à lui, baissé de 35% par rapport au trimestre précédent. C’est à partir de ces statistiques qu’est calculé le coefficient Si, qui détermine le nouveau tarif de rachat.

Les prix d'achat avaient déjà baissé d'environ 10% en mars dernier, puis de 8 à 10% en juillet, avant cette dernière baisse qui porte le recul à quelque 25 à 30%. Les professionnels attendent de nouvelles baisses au 1er janvier et 1er avril 2012.
Source Batiactu

03/11/2011

Des tuiles photovoltaïques polyvalentes

En fin de compte, il n'y a peut-être pas que les tarifs d'achat qui soient (ou étaient) intéressants dans le photovoltaïque. De plus en plus polyvalents, les modules, qui assuraient déjà le clos et couvert en plus de produire de l'électricité, pourraient de surcroît participer à la production de chaleur.

Lors de la précédente édition de Batimat, Systaic France (1) avait obtenu un prix de l'innovation pour sa toiture solaire couplée à un système thermodynamique. Le concept ? Faire d'une pierre deux coups en valorisant la chaleur dissipée sous les capteurs tout en améliorant leur rendement grâce à la limitation des surchauffes.
Au moins deux systèmes reprenant ce principe seront visibles sur Batimat 2011.
Le premier est le kit PVT-U, présenté par ABCD International (stand 1R23). Il inclut des modules rectangulaires PV-T Universal dits « hybrides », car munis en leur face inférieure d'une plaque « gaufrée » en aluminium dans laquelle circule du glycol. Mis en circulation par une pompe, comme dans un système solaire thermique, le glycol capte la chaleur dégagée par les cellules et le rayonnement solaire. Le système offre deux possibilités : d'une part une production d'eau chaude sanitaire (ECS) seule, à la manière d'un CESI (chauffe-eau solaire individuel), auquel cas le circuit glycol alimente directement un cumulus ; d'autre part une application de type SSC (système solaire combiné) assurant l'ECS et le chauffage. Dans ce cas, une pompe à chaleur (Pac) eau/eau est greffée au système solaire, un ballon tampon faisant l'interface entre le circuit glycol et la Pac. Cette dernière utilise les calories fournies par le ballon tampon comme source froide pour optimiser son coefficient de performance. Réversible, la Pac assure également la fonction « rafraîchissement ».
Lancé il y a près d'un an, le système PV-T U ferait l'objet d'une trentaine de mises en oeuvre chaque mois selon Bertrand Hyaumet, responsable produit. « Nous travaillons actuellement à la rédaction d'un Titre V pour que notre système puisse être pris en compte dans la prochaine réglementation thermique, ajoute ce responsable. Même principe, mais modalités d'application différentes chez Systovi (stand 1T16) avec sa « Toiture active », produit qui fera l'objet d'un lancement commercial à l'occasion de Batimat. Ici, pas de Pac mais un système de ventilation installé en combles.

Les modules hybrides Systoétanche sont munis de bacs en ABS dont la conception est protégée par un brevet. Leur surface présente en effet des aspérités à même de générer un courant d'air ascendant turbulent. « Le transfert thermique s'en trouve amélioré et atteint 30%, contre 10% avec une ventilation en régime laminaire », affirme Mohammed Benabdelkarim, directeur technique associé de Systovi. L'air chaud est aspiré par un module de ventilation «basse consommation » via un réseau de gaines abouchant en un point haut de chaque panneau. La diffusion d'air à l'intérieur du logement se fait par l'intermédiaire de bouches murales ou en plafonnier. Actionné en période nocturne, le système peut également travailler en « free-cooling ». Une production d'ECS à 50°C, sans appoint, est également possible en option grâce à l'adjonction en toiture de capteurs solaires thermiques à air chaud, capteurs également raccordés à des gaines de ventilation. Cette option nécessite l'emploi d'un module de ventilation spécifique assurant le transfert thermique de l'air à un ballon de stockage de 300 l.
(1) L'entreprise a déposé son bilan en début d'année.

D'autres tendances seront déclinées chaque jour pendant le salon (du 7 au 12 novembre) dans l'émission de L'Entrepreneur TV, à suivre également dans votre Quotidienne Moniteur.
Source LE MONITEUR HEBDO par Idir Zebboudj

02/11/2011

FEEBat et négoce, des débuts prometteurs

La Convention permettant aux salariés des entreprises du négoce et de la distribution de produits du bâtiment d'accéder aux formations aux économies d'énergie dans le bâtiment est entrée en vigueur le 1er mars.

Neuf mois après la signature de l'accord entre Intergros et EdF, un premier bilan dressé par l'Opca du Commerce de gros s'avère positif. La Convention permettant aux salariés des entreprises du négoce et de la distribution de produits du bâtiment d'accéder aux formations aux économies d'énergie dans le bâtiment est entrée en vigueur le 1er mars et s'étend jusqu'au 31 décembre 2012.

Vingt-trois entreprises du négoce, représentant au total 13 000 salariés, se sont déjà saisies du dispositif, permettant ainsi à 613 stagiaires d'avoir suivi ces formations. Parmi ces entreprises, treize ont une activité de négoce de bois et matériaux de construction, neuf de matériel électrique, sanitaire ou chauffage, la moitié d'entre elles employant moins de 250 salariés. Une variété de profils d'entreprises mais aussi de catégories de stagiaires puisque 30 % sont des techniciens/agents de maîtrise, 47 % des employés et 20 % des cadres.

Au total, ces formations ont représenté 7 300 heures dispensées sous forme de courts modules de 2 jours. Le module 1, axé sur la vente des produits liés aux économies d'énergie, a été suivi par 59 % des stagiaires ; le module 2 destiné à chiffrer les gains attendus par les travaux d'amélioration énergétique, afin de maîtriser les logiciels permettant de mettre en œuvre une offre globale d'amélioration énergétique des bâtiments existants, a concerné 25 % d'entre eux ; enfin, 16 % ont opté pour le module 3 portant sur la mise en œuvre et l'entretien des produits liés à la performance énergétique des bâtiments, qui consiste à connaître, maîtriser et mettre en œuvre les technologies performantes d'amélioration énergétique des bâtiments.

Au vu de ces résultats, Michel Mourgue-Moline, directeur général d'Intergros, s'est dit « heureux du succès rencontré par le dispositif FEEBat auprès des entreprises du négoce et de la distribution professionnelle des produits du bâtiment. Initié par la FNBM, la FNAS et la FGME, ce dispositif permet de former les salariés aux évolutions énergétiques impactant les entreprises du secteur. L'Opca Intergros s'est pleinement mobilisé pour promouvoir et gérer ce dispositif en faveur des entreprises et de leurs salariés ».
Source Le Moniteur

01/11/2011

"Pas de hausse généralisée du taux moyen de TVA", Nicolas Sarkozy

Le sauvetage de l’euro décidé la nuit dernière pourrait être fatal à la TVA à 5.5% appliquée à la rénovation. L’abandon de créance des dettes de la Grèce viennent ainsi s’ajouter à l’inéluctable ralentissement économique de la France, qui doit réduire à tout prix ses déficits. La solution qui a émergé : une éventuelle hausse de la TVA générale, voire une nouvelle TVA intermédiaire. Le Chef de l'Etat aurait tranché. Réactions.

Tout devait se jouer au sein de l’Exécutif. C’est le commentaire des membres du gouvernement, mais aussi des professionnels du secteur de la construction, qui, ce jeudi soir, étaient pendus aux annonces du Chef de l’Etat sur le petit écran… A 21h, il déclarait enfin : « Une hausse généralisée du taux moyen de TVA, je ne l'accepterai pas. Et François Fillon ne le proposera pas ». Sans parler des taux réduits...

Rappel. Beaucoup de suppositions, de questions, d’interrogations, de craintes et d’angoisse au final ont émergé ce jeudi… car pour le secteur du Bâtiment, entre autres, ce serait un véritable coup dur. Ces derniers jours, les différents commentaires du gouvernement laissaient croire que la TVA à 5.5% serait préservée – en tête, François Fillon, Premier ministre, qui déclarait que la restauration et les travaux continueraient de bénéficier de ce taux. De son côté, le secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, avait laissé entendre à Batiactu que « la TVA à 5.5% devra évoluer après 2012 ». Quelques jours plus tard, ce même Benoist Apparu annonçait sur la chaîne LCI qu’elle serait maintenue « quoi qu’il arrive ». jeudi matin, François Baroin, ministre du Budget, assurait que le débat sur une hausse de la TVA n’était « pas tranché ».

Tous les taux doivent monter si hausse il doit y avoir
Quoi qu’il en soit, cela avait suffisamment alerté les deux principales fédérations de la construction, qui ont vivement réagit. Contactés tous deux, Didier Ridoret et Patrick Liébus, respectivement Président de la FFB et de la Capeb, se sont accordés à dire que si était annoncée une hausse de la TVA à 5.5%, tous les autres taux devraient augmenter de la même façon. « Si notre taux augmente, il faudra toucher à tous les taux minorés », s’est exclamé Patrick Liébus. Et Didier Ridoret de renchérir : « Il est important, en cas de hausse, que tous les taux montent ». Au-delà d'une éventuelle hausse - idée qui semble avoir été balayée par le Président Nicolas Sarkozy - ils se sont surtout inquiétés des conséquences et de l’impact sur l’activité du secteur. « Notre moteur de croissance sera forcément impacté et freiné. Les banques, qui devront désormais faire des efforts, seront encore plus réticentes envers nos petites entreprises, dont les trésoreries vont encore plus souffrir. Il faut que le gouvernement se demande si mettre en péril un secteur – 1.25 million de salariés et un CA de 120 Md€ - suffira à sortir le pays de la crise », s’est insurgé le Président de la Capeb. Qui a rappelé que la concurrence des auto-entrepreneurs – qui ne sont pas soumis à une TVA – serait alors un véritable problème pour les artisans du bâtiment.

L’Etat doit trouver près de 10 Md€, ce qui correspondrait à environ un point supplémentaire de TVA. « Certains, au gouvernement, parlent d’un taux intermédiaire à 9.5% ; d’autres, comme Benoist Apparu penche plutôt pour un taux à 7%. Dans tous les cas, on devra raisonner sur un différentiel, et c’est pour cela qu’il est essentiel que l’ensemble des taux remontent, si hausse il doit y avoir », a expliqué le Président de la Fédération du Bâtiment. Il ne s’agit pas de « stigmatiser la construction », en ne montant pas les autres taux, a-t-il précisé. Et l’inverse est également vrai…
Source Batiactu par Carine Lauga

La dégradation du climat conjoncturel dans le Bâtiment se poursuit

Pour les entrepreneurs interrogés par l'Insse, l'activité s'est détériorée sur la période récente et cette baisse devrait se poursuivre dans les prochains mois.

Les entrepreneurs français du bâtiment interrogés en octobre estiment "que leur activité s'est détériorée sur la période récente" et que "la baisse de l'activité devrait se poursuivre dans les prochains mois", selon l'enquête mensuelle de l'Insee publiée vendredi 21 octobre.
"Les perspectives générales, qui traduisent l'opinion des entrepreneurs sur l'évolution globale du secteur, se sont sensiblement repliées et le solde correspondant passe nettement en dessous de sa moyenne de longue période", souligne l'Institut national de la statistique.

C'est au mois de septembre, pour la première fois depuis la fin 2010 , que les entrepreneurs de bâtiment avaient estimé que le climat conjoncturel était "défavorable" dans leur secteur.

Les carnets de commandes d'octobre ne permettent plus d'assurer que 6,6 mois d'emploi à temps plein des effectifs contre 7,2 mois en octobre, indique l'Insee. Selon les entrepreneurs, les effectifs ont baissé sur la période récente. Le solde correspondant passe en dessous de sa moyenne de long terme.

En octobre, les chefs d'entreprise sont un peu plus nombreux qu'en septembre à signaler des baisses de prix. Le solde d'opinion correspondant reste inférieur à sa moyenne de longue période.

La situation de trésorerie de l'ensemble du secteur s'améliore quelque peu mais les délais de paiement s'allongent selon les entrepreneurs.
Source Le Moniteur