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11/04/2018

RETROUVEZ MONIER AU SALON NORDBAT 2018

Retrouvez les équipes Monier lors de l’édition 2018 du salon NORDBAT, du 11 au 13 avril à Lille Grand Palais.

Stand Monier : L64

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Informations pratiques :

RDV sur le site internet du salon NORDBAT pour organiser au mieux votre visite

Source Monier

10/04/2018

L’Industrie Magnifique : Wienerberger : « Participer à l'événement, c’est fédérer un projet d’entreprise »

Wienerberger, fabricant autrichien de tuiles et de briques dont le siège France est situé à Achenheim dans le Bas-Rhin, participe à l'opération L'Industrie magnifique, une rencontre entre l'art et l'industrie avec des expositions d'oeuvres dans les rues de Strasbourg. Son oeuvre, dont la réalisation a été à confiée à l'artiste David Hurstel, sera exposée sur les terrasses du Palais Rohan.

L'entreprise Wienerberger a confié la réalisation d'une oeuvre à l'artiste alsacien David Hurstel. Celui-ci est venu présenter son travail aux salariés de l'entreprise. Certains ont collaboré à la réalisation de l'oeuvre produite sur le site de production d'Achenheim.

Aux côtés d'autres industriels alsaciens comme Hager, Croisieurope ou Würth, la filiale française de l'entreprise autrichienne Wienerberger, basée à Achenheim (Bas-Rhin), s'est prêté au jeu de l'événement "L’Industrie magnifique" (LIM), qui associera, en mai, industriels, artistes et collectivités territoriales avec l'exposition d'oeuvres d'art sur les places publiques strasbourgeoises.

Notoriété auprès du grand public
« Notre marché est B to B et l'activité industrielle de notre entreprise n'est pas connue. Participer à L'Industrie magnifique est un souhait de notre direction afin de fédérer un projet d'entreprise, de valoriser l'industrie localement, de faire connaître notre activité et l'implication de nos salariés auprès du grand public, explique-t-on chez le fabricant de tuiles et briques en terre cuite. Ce projet entre certes dans un dispositif de mécénat, mais la motivation n'est pas la rentabilité financière. Wienerberger s'est engagé dans ce projet sur une dimension d'entreprise différente. Nous recherchons davantage une notoriété auprès du grand public et une démarche de valorisation du patrimoine industriel local. Le budget global engagé est de l'ordre de 100 000 euros répartis entre la participation à l'association organisatrice Industrie & Territoires, la rétribution de l'artiste David Hurstel et la communication et l'événementiel que nous organiserons autour de cette œuvre, notamment à destination des collaborateurs. L'œuvre, intitulée Mur-murs, fabriquée sur place sur notre site à partir d'éléments produits par nos usines alsaciennes, est composée de trois cylindres équipés d’une installation sonore représentant nos trois sites de production alsaciens, Achenheim, Bedschdorf et Seltz. L’installation sera exposée sur les terrasses du Palais Rohan. En 2019, le groupe Wienerberger fêtera ses 200 ans. L'œuvre produite sera exposée à Achenheim au siège France, il s'agit également de disposer d'une œuvre qui relaie la notoriété et la visibilité de la marque et de rassembler nos collaborateurs, qui pour certains ont été impliqués dans le processus de création. Leurs témoignages ont été enregistrés pour l’installation sonore, des portraits photos ont également été ajoutés. D’autres encore ont apporté un soutien technique et logistique à l’artiste présent sur le site », explique Gabrielle Roy de Saint Roman, responsable communication chez Wienerberger France.

En 2016, Wienerberger a investi 5 millions d'euros pour la rénovation d'un four sur le site d'Achenheim. Cette année, le groupe s'apprête à investir (montant non communiqué) dans une nouvelle ligne de production innovante sur le site de Bedschdorf. En France, le groupe (CA 2017 : 187 M€) emploie 770 collaborateurs, dont 300 en Alsace sur trois sites.

Source Le Journal des Entreprises par Lucie Dupin, 

TERREAL mécène des 45e Olympiades des Métiers

Les Olympiades des Métiers représentent la plus grande compétition internationale de la jeunesse et de la formation professionnelle. C’est une opportunité pour les jeunes de montrer leur talent et l’excellence de leur savoir-faire. Lors de cette compétition, ils défendent leur métier grâce à une démonstration technique de haut niveau.

Pour la finale régionale en Nouvelle-Aquitaine, qui a eu lieu les 23 et 24 mars derniers, TERREAL a fait don de 3020 briques perforées et 1384 briques pleines pour l’épreuve de maçonnerie. Cette épreuve a été remportée par Tanguy JEDELE qui défendra sa région lors de la finale nationale qui aura lieu à Caen du 28 novembre au 1er décembre prochain. Cette finale réunira 650 jeunes venus des 15 régions de France et d’Outre-Mer. Les candidats qui remporteront cette finale intégreront l’une des deux équipes de France des métiers afin de participer à la compétition internationale WorldSkills Competition Kazan 2019 (Russie) ou à la compétition européenne WorldSkills Graz 2020 (Autriche).

Source Terreal

09/04/2018

Matériaux de construction: Atterrissage graduel dans le bâtiment

Même si le mois de février a été marqué par un léger rebond des permis, la dynamique globale de construction de logements neufs tend à se modérer. En glissement annuel sur les trois derniers mois à fin février, la hausse des mises en chantier ralentit à + 6,3 % contre + 5% pour les autorisations.

Pour autant, en cumul sur douze mois, on comptabilise encore 504 800 permis à fin février 2018 et 427 300 logements commencés, soit des progressions respectives de + 8 % et + 12,5 %.

Cet “essoufflement” des permis constaté ces derniers mois, lié pour partie à une certaine maturation du cycle, relève sans doute aussi d’un environnement institutionnel moins incitatif.
En effet, dans un contexte où les prix immobiliers restent tendus et où les taux d’intérêt, certes à bas niveau, ont cessé de baisser (1,62 % en janvier 2018 selon la Banque de France), le recentrage des mesures de soutien sur des cibles plus restreintes contribue à dégrader la solvabilité des ménages.
L’indicateur de solvabilité calculé par l’Observatoire du Crédit Logement confirme ce diagnostic, baissant de - 2,4 % entre le deuxième semestre 2016 et le deuxième semestre 2017 sur le marché du neuf et le coût moyen relatif d’une acquisition immobilière est à ses niveaux les plus élevés avec près de 5 années de revenus nécessaires pour l’achat d’un logement.

Pour autant, le moral des entrepreneurs du bâtiment reste bien orienté. En mars, après avoir été impacté par les intempéries, le climat conjoncturel s’est de nouveau légèrement amélioré et les professionnels sont plus optimistes pour les prochains mois. Même s’ils sont jugés un peu moins bien garnis, les carnets de commandes demeurent bien au-dessus de leur moyenne de longue période (avec 7,4 mois de travail en stock contre 5,5 mois en moyenne).

Si l’activité semodère un peu dans le logement, il est vrai qu’elle reste vigoureuse du côté du bâtiment non résidentiel dont les permis et les mises en chantier progressent encore respectivement de + 10,7 % et de + 11,6 % en glissement annuel les trois derniers mois à fin février, ce qui alimente les perspectives d'activité des professionnels.

Source:  Lettre de conjoncture UNICEM Mars 2018

CERAMITEC 2018 - hot spot pour l'industrie de la céramique

Le salon CERAMITEC bénéficie d'une excellente popularité parmi les exposants.

Pendant quatre jours, quelque 600 exposants du monde entier présenteront leur gamme complète de produits et services: usines, machines, équipements, procédés et matières premières. Tous les segments seront représentés, allant de la céramique classique à la céramique industrielle en passant par la céramique technique et la métallurgie des poudres. En tant que salon pour les fournisseurs d'équipements, Ceramitec est le point de rencontre des principaux fabricants, utilisateurs et scientifiques. Ici, ils se rencontrent, échangeant des points de vue et des informations. Cela crée des synergies et rend plus largement connues les nouvelles technologies et applications de l'industrie, de la recherche et du développement.

Quatre halls pour la céramique
En 2018, ceramitec aura lieu dans les halls A5, A6, B5 et B6 et pourra être atteint via l'entrée Est.
Les matières premières et les additifs, la poudre, les matériaux de production et les accessoires seront exposés dans le Hall A6.
Le hall A5 accueillera les matériaux réfractaires, les supports de cuisson, les fours et l'équipement pour les fours et la recherche.
Dans le hall B6, les visiteurs trouveront les fabricants d'usines, de machines et d'équipements pour les céramiques blanches et réfractaires, la céramique technique et la métallurgie des poudres,
et enfin, dans le hall B5, les fabricants d'usines, de machines et d'équipements pour la terre cuite.

Plus de 15 000 participants de plus de 90 pays sont attendus à l'événement avec environ 20 000 m² d'exposition répartis sur quatre salles.

La forte proportion de participants étrangers de Ceramitec démontre de manière impressionnante l'importance internationale du salon. En 2015, l'événement comptait plus de 373 exposants internationaux. Plus de 60% des participants venaient de l'étranger.

Programme de conférences de haut niveau
Tout comme les éditions précédentes, ceramitec 2018 sera accompagné d'un programme de conférences de haut niveau. Le forum Ceramitec du Hall A5 constitue la plate-forme de transfert de connaissances et de savoir-faire, de recherche et de développement. La participation aux conférences spécialisées et aux tables rondes est gratuite. Toutes les conférences sont offertes avec une traduction simultanée en allemand et en anglais.

En outre, la réunion annuelle de la Société allemande de céramique (Deutsche Keramische Gesellschaft - DKG) se tiendra parallèlement au salon pour la première fois. Dans les salles de conférence au-dessus des salles d'exposition, des conférences sur des sujets tels que la céramique dans la technologie de l'énergie ou l'industrie 4.0 sont prévues. Grâce au programme de conférences DKG, il sera possible d'établir un pont entre l'industrie et la science, également pour le bénéfice des visiteurs.

Source Ziegelindustrie International

08/04/2018

ECTS crée un nouveau groupe hors terre cuite

Miquel Moix, président de l'ECTS

À partir de cette année, l'ECTS étendra ses activités et élargira le nombre de membres du groupe de travail pour y inclure des entreprises de l'industrie de la céramique hors terre cuite.

"Notre objectif est de nous rendre plus forts et plus visibles dans l'industrie européenne des machines céramiques", explique le président du groupe Miquel Moix, directeur des ventes chez Beralmar Tecnologic SA "Comme nos 24 membres ECTS proviennent principalement du secteur des équipements pour l'industrie de la terre cuite, étendre nos activités aux entreprises de l'industrie des machines pour la céramique blanche et de la céramique technique. »Elles formeront un nouveau groupe au sein de l'ECTS. Le coup d'envoi aura lieu le 9 avril 2018 à Munich. Des entreprises non membres qualifiées dans l'industrie des machines céramiques seront invitées à la réunion. "Mais bien sûr, tout le monde qui est intéressé et sera à ceramitec est invité à y assister", dit Moix.

Le salon ECTS / VDMA situé à côté du forum ceramitec dans le hall A5 servira de point de rencontre et d'information pour la communauté ECTS.

Bonne conjoncture prévue pour 2018
Dans une étude récemment réalisée au sein du groupe, la plupart des entreprises ont déclaré que 2018 allait être une bonne année puisque la production était déjà complète jusqu'à la mi-2018. Un gros point d'interrogation est attendu pour 2019 car aucun projet d'usine ou de nouvelles lignes ne sont à l'horizon jusqu'à présent. Les activités sont actuellement principalement orientées vers les pièces de rechange et les services aux usines plus anciennes. De nouvelles usines sont nécessaires en 2019. Les membres de l'ECTS considèrent l'Amérique latine comme un marché potentiel. Après avoir organisé avec succès des symposiums au Pérou et en Colombie l'année dernière, l'ECTS organisera un symposium au Mexique à l'automne 2018, juste avant le forum américain Clemson Brick.

Source Ziegelindustrie International

Matériaux de construction : l’activité du BPE chute de 5,5% en février

Le grand froid et la neige ont fortement perturbé l’activité des producteurs de matériaux de construction représentés par l’Unicem. Selon les premières estimations, les livraisons de BPE (Béton Prêt à l’Emploi) du mois de février ont reculé de 5,5% par rapport au mois de janvier.

« Un début d’année très perturbé ». Une succession d’épisodes climatiques difficiles – inondations, crues, neige, verglas – ont fortement affecté le trafic routier mais aussi les chantiers du BTP et, par voie de conséquence, le marché des matériaux, révèle l’Unicem (Union Nationale des Industries de Carrières et de Matériaux de Construction) dans sa dernière note conjoncturelle.

En février, les livraisons de BPE (Béton Prêt à l’Emploi) ont chuté de 5,5% par rapport au mois de janvier. Un recul encore plus marqué lorsque l’on compare la même période un an auparavant (-15%). Sur les trois derniers mois (décembre-janvier-février), l’activité régresse de 3,8% au regard du trimestre précédent.

Les intempéries du mois dernier ont toutefois moins touché les industriels des granulats : l’activité a progressé de 6,5% par rapport au mois de janvier mais elle affiche un repli de 6% en comparaison du mois de février 2017. Sur les trois derniers mois, les livraisons ont chuté de 3,1%. Avec de début d’année « très chahuté », l’analyse économique de l’Unicem reste prudente. « L’impact final des intempéries sur les volumes annuels étant difficile à estimer, il apparaît prématuré, à ce stade, de revoir nos prévisions ». Pour 2018, l’organisation professionnelle table sur un fléchissement de la croissance du BPE (+ 4% contre + 6,7% en 2017) et une accélération dans les granulats (+3,5% contre 2,3% en 2017).

Source LE MONITEUR.FR

Val-d’Oise et Grand Paris : une histoire qui dure

Les briqueteries de Domont (vers 1900), Sarcelles, Saint-Brice, Montmorency ou Belloy-en-France ont permis de fournir des briques nécessaires à la construction des immeubles parisiens. Un exemple des liens entre le Val-d’Oise et Paris. Collection particulière/ARPE-CDVO

Les archives départementales accueillent jusqu’au 16 mai une exposition sur l’histoire partagée du Val-d’Oise et du Grand Paris.
Qu’ils soient positifs ou conflictuels, le Val-d’Oise et la capitale ont tissé des liens depuis des siècles. Une histoire commune résumée par une exposition intitulée « Le Val-d’Oise et le Grand Paris, une histoire partagée », et présentée aux archives départementales jusqu’au 16 mai.

Montée par l’Atelier de restitution du patrimoine et de l’ethnologie (ARPE) du conseil départemental, celle-ci revient sur les relations entre le département et la capitale. « L’objectif est de démontrer que les relations entre Paris et la grande couronne existent depuis très longtemps, souffle Béatrice Cabedoce, chargée d’études à l’ARPE. Chacun est dépendant de l’autre. »

Le train a permis aux Parisiens de venir en villégiature dans l’actuel département. Faisant naître des idées comme la station d’été du Val-d’Oise, construite à Parmain entre 1931 et 1936 et composée de pavillons anglo-normands organisés autour d’un hôtel-restaurant. Un projet ici vanté dans une carte publicitaire de 1930. Il s’agit vraisemblablement de la première utilisation du terme Val-d’Oise./Collection ARPE-CDVO
Photographies, cartes postales, documents et témoignages permettent de définir la place historique du Val-d’Oise (et avant lui de la seine et Oise) dans le Grand Paris. Une notion qui n’est pas nouvelle, puisque la commission d’extension de la capitale utilise le terme dès 1913.

De grands projets vite oubliés
L’exposition revient notamment sur le rôle de la grande couronne pour nourrir le « ventre de Paris », fournir de l’artisanat ou des matières premières pour les constructions, mais également recueillir les usines et les eaux usées, acheminer des marchandises, accueillir des parisiens pour se soigner ou profiter du grand air. Sans oublier les constructions destinées à lutter contre la crise du logement de la capitale et de sa petite couronne.

A noter, également, des pastilles sur « le grand paris des utopies », qui reviennent sur de grands projets oubliés comme un canal « Paris port de mer » reliant la capitale à la manche, un cimetière pour les parisiens de 500 ha à Méry-sur-Oise, ou encore l’aérotrain reliant Cergy à La Défense.

Jusqu’au 16 mai, aux archives départementales, 3, avenue de la Palette, Pontoise. Renseignements au 01.34.25.38.00. Gratuit.

Source Le Parisien

07/04/2018

Une tuile ! et même plusieurs pour la Fondation « Poteries de Bonfol »

« Parle-moi de toits » revient sur l’histoire mouvementée de la tuile

La tuile a aussi une histoire et la Fondation « Poterie de Bonfol » vous la révèle. Le musée inaugure sa nouvelle exposition temporaire dimanche intitulée « Parle-moi de toits ». A travers différentes thématiques, le visiteur pourra découvrir l’histoire de la tuile, sa fabrication, l’implantation des tuileries en Ajoie ou encore quelques spécimens qui date de la période romaine jusqu’au début de 20e siècle.

L’exposition se base sur les travaux de recherche de Ursule Babey, archéologue et membre de la Fondation. La dernière tuilera ajoulote a fermé ses portes à Bonfol en 1919 à la suite d’un incendie. Auparavant cet artisanat était très répandu à travers la région, puisqu’une douzaine de tuileries étaient répertoriées au milieu du 19e siècle.

Pourtant l’utilisation de la tuile a donné du fil à retordre aux autorités. Trop lourde et trop coûteuse, la population préférait les toits en bardeau, jusqu’au jour où d’importants incendies ont frappé plusieurs villages. De nombreuses maisons de Chevenez ont par exemple été détruites par les flammes en 1764. Le Prince Évêque ont alors imposé la tuile pour reconstruire les bâtiments. Une tuilerie sera d’ailleurs implantée dans le village.

Une borne pour en savoir encore plus

En parallèle, les visiteurs pourront découvrir la nouvelle borne informatique installée à l’extérieur du musée par l’association de promotion du village, Escale Bonfol. Cet écran tactile retrace l’histoire de la poterie dans la commune. /ncp

Source RFJ

06/04/2018

Cauchy-à-la-Tour: vers une extension de la carrière?

L’entreprise qui gère la carrière voudrait renouveler l’autorisation de l’exploitation de la carrière d’argile, une enquête publique est en cours

La carrière se trouve en bord de la chaussée Brunehaut.

Cauchy-à-la-Tour Une enquête publique est en cours sur la commune de Cauchy-à-la-Tour pour mesurer l’impact environnemental du renouvellement d’exploitation d’une carrière d’argile par la société Wienerberger.

Le dernier jour de consultation de l’enquête publique se déroulera vendredi 6 avril de 14h à 17h en mairie de Cauchy-à-la-Tour.

Source L'Avenir de L'Artois

La stratégie nationale de mobilisation de la biomasse entre en vigueur

Améliorer la mobilisation de la biomasse. Tel est l'objectif de la stratégie nationale qui est entrée en vigueur le 17 mars. Elle révèle la nécessité de mobiliser de nouvelles ressources pour satisfaire la trajectoire haute de la PPE.

"Préciser les objectifs nationaux de mobilisation de biomasse, au plan qualitatif comme quantitatif". Tel est l'objectif principal de la stratégie nationale de mobilisation de la biomasse (SNMB) publiée ce vendredi 16 mars par arrêté interministériel.

Prévue par la loi de transition énergétique de 2015 et précisée par le décret du 19 août 2016, cette stratégie vise à satisfaire l'approvisionnement des filières de production d'énergie à partir de biomasse et les filières chimie et matériaux (construction bois, chimie verte, fibres et dérivés). Pour cela, elle doit prévenir et, le cas échéant, gérer les conflits d'usage entre utilisateurs concurrents. La stratégie a également pour ambition de prévenir les impacts potentiellement négatifs de cette mobilisation en termes économique, social mais aussi environnemental.

Pas de portée juridique particulière

"C'est une stratégie de mobilisation de la biomasse et donc centrée sur l'amont", précise le document. Ce qui signifie que la valorisation de la biomasse n'est pas traitée en tant que telle. "La stratégie - ni la réglementation d'ailleurs - ne prescrit pas qu'il faut utiliser telle ressource pour tel usage au sens concret et immédiat", ajoutent ses auteurs. La SNMB n'est d'ailleurs pas prescriptive et n'a donc pas de portée juridique particulière, rappelle son préambule.

Pour être efficace sur son objectif de mobilisation, la stratégie doit permettre de surmonter les rigidités de l'offre de biomasse "en bonne synergie aves les politiques déjà en place dans les domaines de la forêt, de l'agriculture, des déchets". Comme le soulignait l'Autorité environnementale, qui a rendu un avis sur le projet en mars 2017, la SNMB prend place dans "un ensemble complexe constitué d'une quinzaine de documents et d'orientations stratégiques". Parmi ceux-ci, figurent en premier lieu la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), mais aussi la stratégie nationale bas carbone (SNBC), le programme national de la forêt et du bois (PNFB) ou encore le plan national de prévention et de gestion des déchets. Pour la ressource forestière par exemple, la stratégie reprend l'objectif du PNFB de mobilisation de 12 millions de mètres cubes supplémentaires en dix ans.

Mais, la production de biomasse étant en premier lieu l'affaire des territoires dont est issue cette biomasse, les plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) sont censés intégrer des projets concrets, indique le document. Les schémas régionaux biomasse (SRB), que les régions auraient dû élaborer avant le 18 février 2017, doivent aussi prendre en compte la stratégie nationale. Exercice difficile puisque celle-ci paraît plus d'un an après cette échéance. Dans le sens inverse, les objectifs quantitatifs de mobilisation définis en régions doivent permettre d'affiner les objectifs nationaux lors des révisions ultérieures de la SNMB. Une révision qui doit intervenir un an au plus tard après celle de la PPE, précise le décret. Cette dernière devant aboutir avant le 1er janvier 2019, la révision de la SNMB devra intervenir dans moins de deux ans.

La trajectoire basse de la PPE globalement satisfaite par l'offre domestique

La SNMB fixe des objectifs de mobilisation de la biomasse en métropole et en Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte). Les objectifs nationaux et de chaque région métropolitaine, déclinés par filière, sont détaillés dans son annexe 10. Les chapitres opérationnels de la stratégie se concentrent sur certaines ressources prioritaires : biomasse forestière, biomasse agricole (résidus de culture, Cive, cultures pérennes), effluents d'élevage, déchets (y compris déchets verts et ligneux urbains, biodéchets, déchets de produits du bois, boues d'épuration). Cette première version de la SNMB a en revanche laissé de côté les productions agricoles de type alimentaire, utilisés pour les biocarburants conventionnels ou pour la méthanisation, ainsi que les combustibles solides de récupération (CSR).

D'après la confrontation offre-demande portant sur la métropole, l'"offre domestique peut globalement satisfaire la trajectoire basse de la PPE à l'horizon 2023, au travers d'une mobilisation dynamique de la biomasse existante", relève le document stratégique.

En revanche, satisfaire la trajectoire haute nécessiterait de produire et mobiliser de nouvelles ressources (Cive, cultures énergétiques pérennes...), de lever les freins à la mobilisation des ressources existantes (gestion sylvicole durable des propriétaires forestiers, redressement de la mise en marché de bois d'oeuvre, développement de l'économie des matériaux bio-sourcés, accroissement de la surface en haies, atteinte des objectifs de collecte de déchets) ou de faire appel aux importations. Cette dernière option est toutefois rejetée, tout du moins de manière structurelle. "Contenir les importations nettes, à moyen et long terme, permettra de maximiser les bénéfices macro-économiques de la bio-économie", justifie le document.

A long terme, le besoin de rechercher et de de développer de nouvelles ressources est manifeste, souligne la stratégie, qui propose plusieurs pistes : conforter la valorisation matériau des feuillus, valoriser des opportunités de production de biomasse sur des espaces délaissés par l'agriculture, développer de nouvelles ressources comme les algues, ou encore massifier l'économie circulaire.

Source Actu Environnement

05/04/2018

USA Ludowici Roof Tile à New Lexington, l'un des derniers fabricants de tuiles en terre cuite

Les bâtiments les plus anciens des universités de Yale, Duke et Ohio ont quelque chose en commun: les toits en tuiles terre cuite qui confèrent aux lieux une atmosphère intemporelle.

Les tuiles proviennent également du même endroit, fabriquées à partir d'argile extrait dans le comté de Perry et fabriquées par Ludowici Roof Tile à New Lexington.

«Nous sommes une grande entreprise pour le sud-est de l'Ohio, mais nous sommes une petite entreprise», a déclaré le PDG Tab Colbert. La société compte 175 employés, ce qui en fait le plus grand fabricant du comté.

L'entreprise a débuté en 1888 dans l'État de New York et est située à New Lexington depuis 1902. L'une des presses à tuiles est presque aussi vieille que l'entreprise elle-même.

"Pas les années 1900s mais précisément 1900", a déclaré Colbert en parlant de cette presse, pointant vers le bâtiment de l'usine. "Et elle fonctionne tous les jours comme une horloge Suisse. "

Les acheteurs de tuiles de terre cuite sont des privilégiés, parmi lesquels les gouvernements d'état et locaux, les universités et certains propriétaires de maisons haut de gamme. Souvent, ils paient un peu plus pour un nouveau toit ou un toit de remplacement qui doit être exactement le même qu'un toit construit il y a plus de cent ans.

Combien cela coûte?

La tuile de Ludowici commence à environ 3 $ par pied carré et monte jusqu'à environ 35 $ par pied carré pour les travaux personnalisés les plus élaborés. En comparaison, les bardeaux d'asphalte sur la plupart des maisons sont à environ 1 $ par pied carré.

Les clients sont plus souvent plus sur les côtes qu'en Ohio. Ludowici réalise environ 10% de ses ventes à l'intérieur de l'état.

"Ludowici est  l'acteur de référence dans la catégorie", a déclaré Peter H. Miller de Active Interest Media, où il est éditeur de magazines qui traitent des bâtiments traditionnels et des maisons historiques.

"Ce qui est différent (à propos des tuiles terre cuite), c'est que le toit dure toute la vie. Si vous installez un toit en asphalte plus typique sur un bâtiment, cela va durer de 20 à 30 ans.

La tuilerie couvre plus de 100 acres, dont environ 250 000 pieds carrés de bâtiments couverts. Elle est construite à flanc de colline, ce qui permet à l'entreprise d'effectuer des livraisons d'argile brute au dernier étage, ce qui correspond au haut de la colline. L'argile descend à travers une série de goulottes et de bandes transporteuses, où elle se mélange avec de l'eau pour atteindre la bonne consistance, puis va à l'une des quatre lignes de fabrication.

«À la fin de la journée, c'est comme Play-Doh», a déclaré Chad Cordle, directeur des opérations. En se déplaçant à travers l'usine il montre les bandes transporteuses pour montrer la poudre d'argile, l'argile non formée et ensuite la tuile complètement formée.

Environ 70 pour cent de la production de l'entreprise est faite sur mesure, y compris les grandes familles de tuiles tels que les tuiles méditerranéennes - également connus sous le nom de tuiles à galbe- et les tuiles d'aspect plat de style bardeau. La plupart du travail est fait avec une automatisation minimale.

Les 30% restants sont des tuiles  fabriquées en série et dont le prix est moins élevé.

En plus des tuiles, Ludowici fabrique des carreaux de sol et de mur. Il a également une équipe de potiers qui peuvent faire à peu près tout de l'argile, y compris les gargouilles et les coqs à placer sur les bâtiments.

La société a commencé comme Celadon Terra Cotta Co. en 1888 à Alfred, New York. Elle a été transférée à New Lexington en 1902 quand elle a acheté un bâtiment qui avait été une usine de briques, selon les registres de l'entreprise.

Le nom Ludowici provient d'une fusion en 1906 avec un carreleur à Chicago.

Ludowici a souffert même si le marché de la tuile terre cuite a traversé de longues périodes de croissance lente ou aucune croissance du tout. Presque tous les concurrents de l'entreprise ont fermé leurs portes, laissant derrière eux quelques rivaux qui, pour la plupart, fabriquent des tuiles de série et n'ont presque aucun produit personnalisé, selon la société et Miller, l'éditeur du magazine.

Pendant ce temps, la propriété de l'entreprise a changé plusieurs fois.. Les propriétaires actuels sont basés en France, et ils possèdent également Terreal, une entreprise de produits en terre cuite comptant environ 2 200 employés.

Colbert a appris à connaître la société en tant que représentant indépendant dans la région de Philadelphie. Il a déménagé en Ohio en 2004 pour devenir le vice-président des ventes de Ludowici et est devenu PDG en 2013.

Son mandat a inclus plusieurs changements de propriété et il est satisfait de la situation actuelle. Il dit que les ventes sont en croissance et Terreal est bien positionné en termes de produits et de culture.

En regardant vers l'avenir, il dit que son principal défi est de moderniser et d'automatiser certaines parties des processus de Ludowici, et ce, sans sacrifier la qualité.

Il pense qu'il y aura toujours un marché pour les tuiles personnalisées parce que les institutions veulent conserver l'apparence de leurs vieux bâtiments et veulent reproduire cet aspect dans les nouveaux bâtiments.

"Nous pouvons faire beaucoup de choses que personne d'autre ne tentera", a-t-il dit.

Source The Colombus Dispatch par Dan Gearino

04/04/2018

Retour d'expérience sur deux maisons "simples" à énergie positive

Deux maisons expérimentales construites par Habitat Audois et Terreal sont instrumentées depuis l’arrivée des locataires fin 2013. Labellisées Bepos-Effinergie, elles confirment qu’elles sont à énergie positive.

L’industriel de la terre cuite Terreal et le bailleur social Habitat Audois ont partagé leur retour d’expérience de deux maisons HLM mitoyennes labellisées Bepos Effinergie 2013.

Réalisé en partenariat avec la mairie de Castelnaudary et le lycée Andréossy, ce projet baptisé Habitat Social Positif (HSP) avait pour objectif de réaliser deux logements réellement sobres énergétiquement et produisant plus d’énergie qu’ils en consomment.

Louées depuis fin 2013, ces maisons respectivement T3 (shon 89,7 m2) et T4 (shon 99,9 m2) ont atteint leur but, sans équipements trop sophistiqués.

Des techniques peu sophistiquées

La première est construite en maçonnerie de briques de terre cuite de 20 collées à joints minces doublées d’une isolation et couverte de tuiles terre cuite sur un écran de sous-toiture (Esterre 60 HPV plus de Terreal). Une cloison intérieure séparant le séjour du couloir est réalisée en terre crue.

Le chauffage est assuré par un poêle à granulés complété d’un sèche-serviettes électrique et l’eau chaude sanitaire (ECS) est produite par un chauffe-eau thermodynamique (COP 3,07) couplé au système de récupération de chaleur sous toiture Lahe-Roof de Terreal. Le renouvellement d’air est réalisé par une VMC hygro B simple flux.

La maison T4 se distingue de la T3 par des façades en briques de terre cuite de hauteur d’étage à isolation intégrée et par une production d’ECS au moyen de 4 m2 de panneaux solaires thermiques (système Solterre TH2 de Terreal) à appoint électrique. La production d’énergie est assurée dans les deux maisons par des panneaux photovoltaïques fournissant respectivement 123,1 kWh/m2an pour le T3 et 129 kWh/m2an pour le T4.

Mesures pendant quatre ans

Les maisons ont été instrumentées pour mesurer en continu les consommations d’énergies selon les différents usages, ainsi que les paramètres de confort tels que la température, l’hygrométrie et la concentration en CO2 pièce par pièce.

Le bilan, après quatre ans d’occupation par des locataires « standard » accompagnés pour s’approprier le système de chauffage à pellets, est plus que positif, se félicitent Armand Cathala, directeur adjoint d’Habitat Audois, et Jean-Philippe Monlouis-Bonnaire, responsable assistance technique de Terreal : les maisons sont réellement à énergie positive, en considérant les cinq usages de la réglementation thermique (chauffage, éclairage, eau chaude sanitaire, ventilation et auxiliaires du bâtiment), mais aussi les usages domestiques (appareils ménagers, informatique) qui représentent près de 65 % de la consommation totale.


De Bepos-Effinergie à E+C-

Ces deux maisons ont été conçues en 2012 pour répondre aux exigences du label Bepos-Effinergie. Mais quel niveau du nouveau label expérimental Energie Carbone atteignent-elles ?

Un partenariat avec l’Ademe se poursuit en 2018 puisque HSP est lauréat de l’appel à projets « Expérimentation E+C- ». Dans ce référentiel, les maisons atteignent le niveau Energie 3. Pour le logement T3, il manque 27 kWh/m2an de production d’électricité pour être au niveau E4. Mais la surface de panneaux solaires nécessaire (10 modules photovoltaïques) dépasserait la surface disponible sur la pente sud du toit.

 « En revanche, observe Krasimir Yordanov, responsable du développement solaire chez Terreal, une solution de stockage d’énergie solaire (eau chaude + électricité) capable de restituer 6 kWH/j en moyenne sur l’année permettrait d’atteindre le niveau E4 sans ajouter de modules photovoltaïques. »

Or, le label E+C- ne prend pas en compte les systèmes de stockage permettant d’augmenter l’autoconsommation. Voilà une piste d’évolution proposée par les partenaires du projet pour le label expérimental. Côté réduction des émissions de carbone, les deux maisons de Casternaudary sont classées C1.

Source : batirama.com / Isabelle Duffaure-Gallais

03/04/2018

Des scènes asiatiques aux toits de Birmanie, beau parcours pour la Canal Languedocienne de TERREAL!

Après une tournée à travers l’Asie, nos Languedociennes vont connaitre une seconde vie.

Dans le cadre de sa politique de mécénat, TERREAL soutient depuis plusieurs années G. Bistaki, un collectif toulousain de cinq jongleurs et danseurs, par des donations de tuiles Canal pour leurs spectacles.

Fin 2017, après être passées par Tokyo, Séoul ou encore Bangkok, ces tuiles Canal vont connaître une seconde vie et servir à la restauration du musée de la poterie du village de Twante, en Birmanie. Twante est très reconnu pour son artisanat de poterie, un art qui sera mis en valeur avec cette restauration !

Source Terreal

02/04/2018

Le siège de Wienerberger sera transféré en 2020 dans le bâtiment de Soravia « The Brick »

Le groupe de matériaux de construction a fait part de son intention de déménager son siège Viennois à proximité de son siège actuel.

Le géant Wienerberger a choisi la  Triesterstraße et deviendra ainsi le plus grand locataire du bâtiment en construction du groupe Soravia « The Brick ».

La pose de la première brique a eu lieu en Mars 2018 et 100 millions d'euros seront investis pour l'ensemble  avec 23 700 mètres carrés d'espace utilisable. Le complexe de bâtiments se situe sur une parcelle de 8.500 mètres carrés de la  Triester Strasse 89-91 et sera achevé dans deux ans.

La partie du bâtiment dans laquelle Wienerberger résidera à l'avenir est également supposée avoir une certaine esthétique de briques, a-t-on souligné.
Incidemment, l'entreprise n'aura  pas à parcourir de grandes distances pour aménager dans son nouveau siège social, puisque  « The Brick »  se trouve, pour ainsi dire au coin - à l'adresse Wienerbergstrasse 11.

Cession de Semmelrock Aurtiche
En même temps Wienerberger annonçait la cession au groupe de matériaux de construction allemand Rohrdorferse de sa filiale autrichienne de pavés Semmelrock employant 150 personnes et réalisant 18 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Wienerberger a annoncé dans un communiqué de presse qu'il avait l'intention de se concentrer sur l'Europe de l'Est dans le domaine des activités de pose sous la marque Semmelrock.
Selon les informations fournies, l'opération comprend la poursuite des activités de pavage en Autriche avec quatre sites de production, l'administration de Klagenfurt et la reprise des effectifs par le groupe Rohrdorfer. Les autorités de la concurrence doivent encore vérifier l'achat. Le prix de vente n'a pas été divulgué.

Source Der Standard

Bouyer Leroux investit dans l'innovation

Toujours en veille et en recherche de différenciation vis-à-vis de ses concurrents, Bouyer Leroux a défini des thèmes de recherche et de développement prioritaires pour accompagner sa stratégie d’innovation et valoriser ses produits.

1°) Les innovations de rupture grâce au LAB Bouyer Leroux
Cette structure de co-création de produits innovants, créée fin 2017, fédère aussi bien des hommes en interne que les acteurs de la profession : institutionnels, industriels, clients finaux, distributeurs et entreprises.

Ils réfléchissent à des projets de rupture pour anticiper l’offre de demain (nouveaux champs d’application, nouvelles techniques, etc.).

Un premier projet français de construction hors site en brique à Sury-le-Comtal (42) Courant novembre, une maison de plain-pied de 100 m², a ainsi été réalisée pour répondre à des objectifs de gain de temps, de simplicité de mise en œuvre et de diminution de la pénibilité.
Ce chantier expérimental, qui a été concluant, va donner lieu à une réflexion plus globale permettant de mieux prendre en compte en amont les caractéristiques du chantier ainsi que les conditions de livraison (distance atelier-chantier, type de camion, mode de levage).
De nouveaux essais sont programmés dans les mois à venir.

2°) Nouveaux services digitaux
Les nouveaux services digitaux qui viennent d’être mis en place sont destinés à faciliter le choix des particuliers et à aider le quotidien des clients professionnels.


  •  jeconstruis-biobric.com, nouveau site internet dédié au grand public 

Cet outil, simple et pédagogique, accompagne le particulier dans son projet de construction ou d’extension : argumentaire sur les bénéfices de bio’bric, vidéos de présentation.

 Le site l’oriente aussi, sur simple demande, vers des constructeurs partenaires bio’bric.


  • une documenthèque bio’bric sur appli destinée au pro Côté pro,

 une application développée par Mobi-Apps, accessible sur tous supports y compris smartphones et tablettes, donne accès à l’ensemble de la documentation bio’bric.

bio’bric a également mis en ligne, sur la plateforme BIM & CO, ses premières maquettes


Source Cécile Roux

01/04/2018

SanMarco-Terreal Italia srl: La redécouverte de la brique pour protéger le paysage

SanMarco-Terreal Italia a acquis PICA, renforçant ainsi sa position de société de référence dans la production de systèmes d'enveloppe pour le bâtiment en terre cuite en Italie et à l'étranger.

Fernando Cuogo, directeur général de SanMarco-Terreal, nous parle des objectifs futurs de l'entreprise

Poursuivre la stratégie de développement de SanMarco-Terreal Italie, une entreprise qui fait partie de la société internationale Terreal, un leader mondial dans la production et la commercialisation de briques, qui a récemment fait l'acquisition de PICA, un fabricant de  briques de tuiles, de façade et de pavés.

L'objectif de SanMarco est d'augmenter son offre en augmentant sa gamme de produits de revêtement extrudés et en consolidant sa position commerciale dans le centre, dans le sud de l'Italie et à l'international.

Avec cette acquisition, l'offre de produits et systèmes Terreal comprend une gamme complète de produits variés et de qualité.
Le résultat de l'acquisition permettra de générer dès 2018 un chiffre d'affaires attendu de l'ordre de 10 millions d'euros, employant environ 60 personnes à temps plein.

SanMarco-Terreal a acquis Pica, une entreprise de briques de Pesaro. Comment êtes-vous arrivé à cette décision?
Notre secteur de référence doit être concentré et rationalisé. L'offre est trop fragmentée, ce qui empêche une création de valeur suffisante.
Notre entreprise, leader du marché et membre d'un groupe multinational, ne peut manquer de saisir les opportunités qui vont dans ce sens.

Quelles sont les caractéristiques de production de la nouvelle entreprise?
Pica n'est pas une nouvelle société; c'est l'une des marques historiques présentes sur le marché national de briques, et pas seulement.  Toute personne dans l'industrie de la construction en Italie connaît les produits et la marque Pica, une marque qui malgré les nombreuses difficultés que l'entreprise a pu supporter dans un contexte très difficile ces dernières années.

Dans quelle mesure la nouvelle acquisition compte-t-elle sur vos activités en Italie?
Cela nous permet de:
  1. accroître notre présence sur notre marché de référence, à la fois en termes de couverture et de parement;
  2. compléter la gamme avec de briques de parement et de pavés
  3. développer notre présence sur le territoire national: pour SanMarco-Terreal, le principal marché de référence est le Centre-Nord alors que pour Pica c'est le Centre-Sud;
  4. consolider et accroître notre présence sur le marché étranger à travers une marque bien connue et bien positionnée dans certains pays plus que SanMarco-Terreal elle-même.

Comment allez-vous intégrer SanMarco-Terreal?
Nous avons procédé à une location gérance de 6 mois qui a précédé l'acquisition: nous avons constaté qu'il n'y a pas de chevauchement au niveau régional et que la gamme de produits est éttoffée. Ce qui permet d'alimenter les réseaux commerciaux, Pica et SanMarco, avec de nouveaux produits et de créer des nouvelles opportunités.

Quels sont les objectifs stratégiques de SanMarco en Italie?
Comme je l'ai déjà dit, concentrer et rationaliser l'offre devenant la référence du marché de la brique de parement; de la couverture, murs, sols, et décorations avec des solutions et des systèmes durables et innovants, adaptés aux besoins du client à travers des  produits et des services de qualité.

La brique est un secteur qui souffre, en lien avec la crise immobilière. Pourquoi acquérir une autre entreprise, alors?
Parce que la terre cuite est et reste notre affaire et l'acquisition de Pica concentre le marché en réduisant le nombre d'acteurs. Le Groupe Terreal veut se renforcer pour être un acteur actif dans cette phase de restructuration du marché de la brique afin de récolter, après les investissements réalisés, les bénéfices de cette concentration.

La construction durable est la nouvelle tendance à la fois pour ceux qui rénovent et pour ceux qui construisent de nouveaux bâtiments. Comment se situe la brique dans ce contexte?
Je serai également partial, mais je pense qu'il n'a pas d'égal à la brique . Il suffit d'énumérer les caractéristiques: 100% naturel, recyclable, esthétique, durable, isolant à la fois du point de vue de l'isolation thermique et acoustique, ignifugation, source de créativité infinie, sain et porteur de bien-être dans la vie ... Je pense que cela suffit !!!

Un autre point chaud est celui de la sécurité, dans une fonction anti-sismique. La brique est parfois considérée comme trop traditionnelle. Est-ce vrai?
Dans notre offre, en Italie, il n'y a pas de produits de brique structurelle. En ce qui concerne les produits de revêtement, ce qui nous concerne, je pense que la définition du produit traditionnel n'est pas du tout appropriée; Nous offrons des systèmes et des solutions avancées, de la colle, du mortier, sec, ventilé avec un couplage mécanique. Et puis encore les panneaux Thermoreal® SM, les bandes fines Decor, les murs ventilés et les façades à ancrer aux structures portantes. En tout cas, même si cela ne nous concerne pas directement, je tiens à préciser que la brique offre également des solutions d'avant-garde et une sécurité absolue pour les zones sismiques, les solutions et les systèmes de référence au niveau européen.

Quelles sont les prévisions pour 2018: le secteur va-t-il baisser?
Nos prévisions sont positives, net d'une inconnue importante due aux élections politiques; Le 4 mars est au début de l'année et surtout au début de la bonne saison pour le secteur de la construction.
Il n'y aura pas d'impact négatif à la condition qu'un gouvernement puisse être formé rapidement et qu'il n'y ait donc pas d'instabilité.

La brique redevient un élément décoratif de l'architecture et pas seulement un matériau simple. Comment vous situez-vous dans cette tendance?
La brique, matériau de construction parmi les plus anciens, a toujours été l'un des produits les plus polyvalents et efficaces en termes de composition - peut-être le seul directement associé au concept de construction - et parmi les plus performants pour ses qualités esthétiques , statique et isolant. Aujourd'hui, nous assistons à une tendance généralisée dans l'architecture contemporaine: l'utilisation de briques pour la couche extérieure de l'enveloppe, qui peut être interprété comme un revêtement ou «peau du bâtiment». En ce sens, la brique a ,à la fois, le rôle esthétique de la face visible, mais aussi la tâche fonctionnelle de protection. Notre expérimentation est orientée vers des systèmes de construction en brique qui répondent pleinement aux thèmes de la beauté et de l'expressivité du matériau, de l'isolation thermique, de l'isolation acoustique et de la fixation structurelle.

La brique devrait-elle aussi être redécouverte en fonction du paysage, étant donné que le tourisme est un secteur prioritaire en Italie?
C'est un thème qui nous tient particulièrement à cœur: l'utilisation des briques pour recoudre les tissus et les parcelles urbaines dégradées et comme élément capable de créer une continuité avec le paysage italien. En effet, nous ne pouvons ignorer aujourd'hui que notre patrimoine bâti est un trésor à protéger, à protéger et à réhabiliter, notamment dans les zones désaffectées et dans des contextes dégradés. La brique dans cette tâche est un matériau approprié car, traditionnel, il vient du passé et est capable de donner expression à l'architecture moderne sans perdre son caractère ancien.

SanMarco-Terreal fait partie d'un groupe basé en France, où la construction n'a pas souffert comme en Italie. Quel aspect de la législation française pourrait être importé chez nous?
Il n'y a pas de réglementation à importer, c'est une question de planification. Dans le contexte italien, il était fatal d'arriver à une crise économique et financière sans précédent, en 2008, après une décennie de construction insensée et non planifiée; Les conséquences de la crise, comme nous l'avons malheureusement constaté, ont été amplifiées et durent depuis une décennie.
La planification est essentielle. les crises ne font jamais du bien.

Source Infobuild

31/03/2018

Construction de logements en France: Résultats à fin janvier 2018

De février 2017 à janvier 2018, 501 200 logements ont été autorisés (données brutes cumulées sur douze mois) en hausse de 8,0 % par rapport au cumul des douze mois précédents.
Sur la même période, 425 200 logements ont été mis en chantier, soit une progression de 13,2 % par rapport au cumul des douze mois précédents .

De novembre 2017 à janvier 2018, le nombre de logements autorisés à la construction en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) continue de baisser (- 2,3 % après - 0,9 %) par rapport aux trois mois précédents. Les logements individuels accélèrent (+ 8,0 % après + 1,6 %) alors que les logements collectifs (y compris en résidence) confirment leur baisse (- 9,0 % après - 2,4 %) . 
Toujours en données trimestrielles CVS-CJO, les mises en chantier augmentent légèrement (+ 0,8 % après + 0,9 %). Les logements individuels commencés s'accroissent de 2,0 % après une baisse de 0,6 % alors que les logements collectifs (y compris en résidence) diminuent légèrement (- 0,1 % après + 2,0 %).

Source statistiques développement durable

30/03/2018

Innovation : Tesla lance la fabrication de tuiles solaires

L'initiative du constructeur automobile vise l’autosuffisance électrique grâce aux tuiles solaires pour les particuliers.

Si les panneaux solaires photovoltaïques pour les logements des particuliers se sont démocratisés, ils n'assurent pas encore l'autosuffisance électrique et leur installation n'est pas toujours très discrète. Tesla croit cependant en l’autonomie énergétique sur route ou chez soi.

Les installations photovoltaïques se diversifient : après les tuiles transparentes de Soltech présentées en 2014, c'est le constructeur automobile de voitures électriques sportives et de luxe, Tesla, qui se diversifie en proposant depuis peu des tuiles solaires photovoltaïques qui ressemblent à s'y méprendre à des tuiles classiques. Mais en mieux: elles produisent de l'électricité qui contribue à l'autoconsommation d'origine photovoltaïque et sont nettement plus résistantes...

L’énergie solaire, une ressource renouvelable intarissable
Près d’un an après la signature de l’accord de Paris lors de la COP 21, toutes les initiatives sont bonnes à prendre pour réussir la transition énergétique et contenir le réchauffement climatique d’ici à 2100. La promotion des énergies renouvelables est donc plus que jamais nécessaire pour mettre en application les engagements internationaux. Parmi les principales ressources à exploiter : l’énergie solaire. Gratuite et accessible partout dans le monde, elle est captée grâce à l’utilisation de panneaux photovoltaïques.

Quand l’esthétisme se met au service de l’écologie
Les toitures équipées de panneaux photovoltaïques sont souvent considérées comme « laides ». Elon Musk, PDG de Tesla, en partenariat avec la startup SolarCity, a donc proposé un nouveau genre de toiture photovoltaïque. Au lieu d’installer des panneaux solaires sur le toit, la nouvelle maison écologique imaginée par Tesla serait équipée d’une toiture composée de tuiles photovoltaïques. Imitant l’ardoise ou la tuile, ces tuiles en verre seront utilisées dès la conception de la maison. Esthétiques et faisant partie intégrante de la toiture, elles pourraient ainsi séduire une nouvelle clientèle qui souhaite agir pour l’environnement et produire sa propre électricité sans que cela ne se fasse au détriment de l’esthétisme de leur logement.

Élargir l’offre photovoltaïque
L’annonce de Tesla paraît révolutionnaire mais elle ne vient que s’ajouter à la solution d’autres marques qui ont déjà proposé des solutions de tuiles photovoltaïques. Par exemple, l’entreprise italienne Dyaqua commercialise des tuiles en terre cuite, intégrant la technologie photovoltaïque. Cette solution est plébiscitée notamment pour la rénovation des toitures des monuments historiques.

Toutefois, pour le moment, les panneaux solaires ajoutés sur les toitures ont encore de beaux jours devant eux. Pouvant être intégrés après la construction d’une maison, les panneaux photovoltaïques traditionnels restent des solutions plus pratiques et faciles à installer. L’autre avantage est leur prix. En effet, même si les tuiles solaires de Tesla sont annoncées à un tarif inférieur aux solutions déjà existantes (sans donner plus de précision), les panneaux photovoltaïques restent pour le moment la technologie la plus accessible pour produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire. Avec ses tuiles solaires, Tesla espère capter 5 % du marché photovoltaïque.

Source Adiac Congo par Josiane Mambou Loukoula

29/03/2018

L'association pour la recherche des fabricants d'usines céramiques s'est réunie chez Rehart à Ehingen

De gauche à droite les représentants des entreprises membres de l'association pour la recherche FoKA: Jörn Böke (Céramique Refratechnic), dr. Stefan Vogt (Rotho), Gerhard Fischer (Händle), Eckhard Rimpel (IZF), Frank Appel (Lingl), Klaus Schülein (Rehart-Petersen), dr. Anne Tretau (IZF), Torsten Bärtels (Keller HCW), Christoph Hellmich (Hellmich)

Le 29 novembre 2017 a eu lieu l'assemblée générale annuelle de l'Association pour la recherche des fabricants d'usines céramiques Essen e.V. (FoKA).

Cette fois, les membres étaient reçus par la société Rehart à  Ehingen  en Moyenne-Franconie. L'association de recherche, fondée en 1984, est membre de l'Institut für Ziegelforschung Essen e.V. et se compose actuellement de huit entreprises membres, qui sont toutes des fournisseurs allemands bien connus de l'industrie céramique. Le but de l'association est de promouvoir la recherche qui est particulièrement pertinente pour la construction d'usines de céramique. En outre, FoKA forme un lien institutionnel entre les besoins des producteurs de terre cuite, les exigences qui en résultent pour la recherche à l'IZF et les développements de produits et de procédés nécessaires dans cette industrie.

Lors des élections ordinaires, les membres du conseil d'administration Frank Appel (Hans Lingl Anlagenbau & Verfahrenstechnik GmbH & Co. KG) et Jörn Böke (Refratechnik Ceramics GmbH) ont été élus pour trois années supplémentaires. En outre, Eckhard Rimpel a été confirmé en tant que directeur général du bureau.

Les idées et les activités actuelles de l'institut de recherche pour  la terre cuite présentées par le Dr. Anne Tretau et Eckhard Rimpel ont retenu toute l'attention des participants. Et tout particulièrement un projet de recherche sur un nouveau concept de four tunnel écoénergétique, le stockage de la chaleur perdue du four pour une utilisation temporaire dans le processus de fabrication ainsi que divers concepts de sécheurs qui visent un séchage plus efficace et une meilleure efficacité énergétique.

La discussion qui a suivi a révélé que l'engagement des ingénieurs actifs dans l'association de recherche et leur affiliation à l'institut de recherche pour les tuiles et briques créent une grande valeur ajoutée sous la forme d'innovations qui profitent finalement à l'industrie de la terre cuite.

Pour conclure, les membres ont remercié Klaus Schülein, le propriétaire de la société Rehart, pour sa généreuse hospitalité, qui a fait de cette réunion une expérience spécialement réussie.

Source Ziegelindustrie International

28/03/2018

Tecnargilla 2018 - technologies, matières premières, émaux, couleurs et design céramique

Le 26ème foire Tecnargilla, l'une des plus importantes expositions internationales pour les industries de la céramique et de la terre cuite, se tiendra du 24 au 28 septembre 2018 au centre des expositions de Rimini.

Organisée par Acimac et IEG - Italian Exhibition Group, le salon présentera non seulement les technologies les plus innovantes pour la production de briques et de tuiles, les sanitaires, la vaisselle et les carrelages, mais aussi les dernières tendances des designers et fabricants d'émaux et autres. produits de coloration.

Tecnargilla 2018 réunira à nouveau un large éventail de produits et d'entreprises du secteur et donnera aux exposants et aux clients la possibilité de discuter entre eux de leurs points de vue et de leurs idées. L'édition de 2016 a attirée des visiteurs de plus de 100 pays à Rimini.

Tecnargilla 2018 sera également soutenu par le ministère italien du Développement économique, qui reconnaît le rôle principal du salon et l'a inclus parmi les foires commerciales d'importance nationale couvertes par un plan spécial pour promouvoir le commerce italien.

En 2016, Tecnargilla a accueilli 16 764 acheteurs étrangers (+6,3% par rapport à 2014) sur un total de 33 395 visiteurs (+4% par rapport à 2014). Tecnargilla a accueilli 500 exposants en 2016 (dont 40% d'environ 25 pays étrangers) couvrant une superficie d'env. 80 000 m² (+7%  de plus que l'édition 2014). Le salon est divisé en quatre sections d'exposition:

  • Tecnargilla (technologies pour les carreaux céramiques, sanitaires et vaisselle), 
  • Kromatech (couleur et créativité en céramique), 
  • Claytech (technologies pour la terre cuite) et,
  • T-White (production de machines et de plantes) pour la production de sanitaires et de vaisselle en céramique).

27/03/2018

Monier démontre les performances de ses tuiles terre cuite sur deux chantiers d'envergure

Ce sont deux projets exemplaires sur lesquels Monier a récemment eu l'occasion d'intervenir ! Le spécialiste de la toiture a en effet eu la chance de répondre à des problématiques totalement différentes sur deux maisons individuelles situées dans la région d'Annecy. Une manière supplémentaire de démontrer les nombreux domaines d'application de produits qui peuvent sembler anodins, mais qui apportent finalement une réelle plus-value aux bâtiments.

Le spécialiste de la toiture Monier ne pouvait passer à côté de cette opportunité en or ! L'industriel a en effet été sollicité pour intervenir sur deux projets dans la région d'Annecy, concernant des maisons individuelles dont l'une faisait l'objet d'une rénovation.

Cette dernière, en l’occurrence, s'est révélée être un véritable défi pour Monier, de par la surface imposante de toiture à réhabiliter. 450 m² étaient en effet concernés ! L'entreprise de couverture Arragain est néanmoins parvenue à mener à bien ce vaste projet grâce aux tuiles Opal Monier.

« La rénovation de la toiture fut extrêmement complexe. En effet la multitude de points singuliers (cheminées, fenêtres de toit, noues, arêtiers, lucarnes) fut un réel challenge de mise en oeuvre », explique le spécialiste de la toiture. Pourtant, « le résultat final est digne d'une réalisation d'exception ».

Reconnue pour son esthétique traditionnelle, en adéquation avec cette bâtisse typique, la tuile Opal a été déployée dans sa version Rouge Flammé, évitant ainsi de dénaturer l'ensemble du bâtiment. Au total, Monier recense 35,8 à 38,3 cm de tuiles au m².

Quand le bois rencontre la tuile
C'est beaucoup plus que la maison individuelle à Argonay, construite par Vision Bois, qui ne compte que 9,7 à 11,9 cm de tuiles au m². Le projet n'en reste pas moins exceptionnelle, aussi bien par sa façade en bois que par ses différentes formes de toit.

« Nous avons souhaité pour cette réalisation allier modernité et tradition. La combinaison des techniques de toiture terrasse et en pente permet de rendre cette réalisation unique », note Vision Bois. « L'utilisation de la tuile Signy fut une volonté de notre part, ses performances et son esthétique nous permettent de réaliser des toitures d'exception ».

Choisie dans sa version Anthracite Mat, la tuile Signy offre à l'ensemble de la maison une personnalité qui lui est propre, tout en répondant parfaitement aux contraintes géographiques de la région. La variation entre toitures terrasses et en pente permet en outre d'assurer la collecte de l'eau, ajoutant encore à la dimension éco-responsable du projet.

Une belle réussite qui témoigne sans nul doute de la « parfaite technicité » de Monier, en somme.

Source Batiweb

L'Ensil-ENSCI bien classée dans le palmarès de L'Usine Nouvelle

L'ENSCI , école supérieure de céramique sur le site d'Ester. 

Comme chaque année, l’Usine Nouvelle vient de sortir son traditionnel classement des écoles françaises d’ingénieurs. Parmi les 205 écoles d’ingénieurs françaises, on y retrouve 130 écoles classées et passées au crible des journalistes. Dans la première partie du classement, on retrouve l’ENSIL-ENSCI de l’Université de Limoges en 44e position.

Pour établir ce palmarès 2018, ont été prises en compte les données publiques et certifiées de la Commission des titres d’ingénieur (CTI), ce qui rend plus fiable et plus homogène ce classement. Dans le tableau général, figurent les valeurs de quatre indicateurs sur les 14 indicateurs utilisés : le salaire, l’emploi à l’étranger, la part d’enseignants chercheurs, les diplômés incubés. Par ailleurs, y figure deux indicateurs non classants, la part des filles et les frais de scolarité.

Source Le Populaire

26/03/2018

Bouyer Leroux: Des solutions Bio'Bric pour accompagner les réglementations de demain

En proposant des solutions à haute performance thermique qui participent à la construction de bâtiments très économes en énergie, bio’bric contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées au chauffage.


Ainsi, la marque accompagne ses clients dans leurs projets de labellisations E+C- dans le cadre de l’expérimentation de la prochaine règlementation environnementale.

Les premiers projets bio’bric répondant au label E+C- sortent de terre 
La nouvelle réglementation intègrera, en plus de la performance thermique du bâti, son impact environnemental, de la fabrication des solutions mises en œuvre à leur fin de vie. Bouyer Leroux, précurseur dans la certification thermique des briques, inaugurera sa 1ère maison individuelle E+C- (à Energie Positive et à Réduction Carbone) en Nouvelle Aquitaine.

Son partenaire, Agena Constructions, a sélectionné une solution constructive éco-performante, la brique bgv’RT1.2 (R=1,20 m².K/W), afin d’assurer un confort thermique optimal. 1ère maison individuelle labellisée E+C en Nouvelle Aquitaine .

Agena Constructions livrera sa première maison individuelle labellisée E+C- (à Énergie positive et Réduction Carbone) courant du 2nd trimestre 2018.

Grâce aux choix des matériels et des matériaux à haute performance qui composeront la maison, à l’orientation et à l’architecture, cette première maison s’inscrit dans le projet d’expérimentation de la future règlementation environnementale.

Ce sera la première réalisation à obtenir ce label en Nouvelle Aquitaine.
Pour la performance énergétique, le constructeur espère atteindre le niveau E3 (sur une échelle croissante de E1 à E4) Concernant la réduction carbone (échelle de C1 à C2), il devrait atteindre le niveau C1.

La maison se composera de 3 chambres, 1 bureau, 2 salles de bains dont une dans la chambre parentale avec un dressing, 1 cellier et 1 garage de 60 m2

Descriptif du projet :
• Maison sur terre plain
• Elévation des murs extérieurs en briques rectifiées de la marque bio’bric, modèle bgv’RT1.2 (R=1,20 m².K/W), montées au mortier-colle à joints minces.
• Coffre demi-linteaux CVR 27 pour réduire les déperditions d’énergie au droit des ouvertures
• Charpente fermettes combles perdus
• Couverture en tuiles terre cuite d’Imerys HP17
• 37 m² de panneaux photovoltaïques
• Menuiseries Alu et PVC avec volets roulants électriques
• Système de chauffage air/air T-ONE d’Aldes
• Eau Chaude Sanitaire avec Ballon thermodynamique Edel 200L d’Auer
• VMC double flux Dee Fly d’Aldes

Les énergies renouvelables, avec les 37 m² de panneaux photovoltaïques, devraient permettre d’atteindre le seuil E3 (le niveau énergie 4 étant techniquement inaccessible au vu des surfaces de panneaux photovoltaïques nécessaires sur ce projet).

Cette maison atteindra donc le niveau « énergie » maximal possible. La brique bgv’ RT 1.2 a été choisie pour sa très haute performance thermique, permettant ainsi des économies de chauffage et donc moins d’émissions de CO2.
L’étude « carbone » s’est, entre autres, appuyée sur une FDES spécifique qui traduit bien les émissions de CO2 propres à la fabrication de la brique et à son utilisation. 34% de l’énergie utilisée pour fabriquer la bgv’RT 1.2 est issue d’énergies renouvelables (biogaz et sciure).

  • Lieu : Beuste (64) 
  • Surface : 133 m² 
  • Maitre d’œuvre : Agena Constructions /
  • Maître d’ouvrage : Mr Tomasi et Mme Laffaire 
  • Durée des travaux : 12 mois 
  • Date de livraison : septembre 2018 
  • Coût de la construction : 206 000 € TTC

La France regarde enfin vers le Soleil

Longtemps à la traîne de ses voisins européens, le pays met les bouchées doubles pour développer sa production d’énergie solaire. EDF a annoncé un plan ambitieux et les géants Total et Engie se lancent aussi.

A 150 millions de kilomètres de la Terre, le Soleil nous envoie en une heure plus d’énergie que la consommation annuelle des humains. Pourtant, la part du solaire dans la production d’électricité en Europe ne dépasse pas 3,5 %, loin derrière les combustibles (48 %) et le nucléaire (26 %). En France, c’est pire encore. L’énergie produite directement par le soleil ne représente que 1,6 % de la production électrique française. Face à ce retard, le ministre de la Transition énergétique, Nicolas Hulot, qui a annoncé en novembre 2017 que la part du nucléaire serait abaissée de 75 % à 50 % d’ici à « 2030 ou 2035 », souhaite développer les énergies renouvelables, parmi lesquelles le solaire. Cette volonté a poussé EDF à présenter un plan à la hauteur. Le 11 décembre dernier, le groupe a ainsi annoncé le déploiement de 30 gigawatts d’énergie solaire entre 2020 et 2035, soit quatre fois plus que la production actuelle. « C’est un virage pour le solaire. Nous avons une ambition beaucoup plus forte », confirme Nicolas Couderc, directeur France et Energies Réparties pour EDF Energies nouvelles. A titre de comparaison, l’ensemble du parc nucléaire français avoisine la capacité de 63 gigawatts (pour une production de 416 TWh en 2015).

Une alternative au nucléaire
Il s’agit donc de corriger une anomalie. Grâce à son ensoleillement, la France est le cinquième pays européen en termes de potentiel solaire. Pourtant, « nous produisons seulement entre 7 et 8 gigawatts, contre 40 en Allemagne et 20 en Italie », souligne Gwenaelle Huet, directrice générale d’Engie France Renouvelables, le concurrent d’EDF, aux objectifs également très ambitieux dans le développement du solaire. Depuis les années 1950, la priorité a été donnée au nucléaire, une méthode efficace et à moindre coût, mais dont les déchets restent radioactifs pendant des centaines d’années.

Depuis l’accident de Fukushima, en mars 2011, les cartes ont été rebattues. Engie (ex-GDF-Suez) compte multiplier par quatre ses capacités solaires d’ici à 2021, pour atteindre 2,2 gigawatts en France. Même le géant des hydrocarbures Total s’est lancé dans le créneau, en équipant ses sites industriels et ses stations-service de panneaux photovoltaïques (5 000 d’entre elles seront concernées d’ici cinq ans, dans le monde entier). En 2011, l’entreprise avait également racheté le fabricant de panneaux solaires SunPower, réputé pour l’efficacité de son matériel.

Le solaire, écologique et économique
Cet engouement est un choix écologique, mais aussi économique. « Le coût du solaire a considérablement baissé ces dernières années, souligne André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol. La technologie s’est nettement améliorée, et les panneaux solaires ont des rendements de 22 %, contre 12 % il y a encore dix ans. » Ces derniers fournissent donc davantage d’électricité pour le même ensoleillement. Ces rendements vont encore progresser. « On devrait atteindre 40 % dans dix ou quinze ans et bien plus d’ici à 2050 », affirme l’expert. Grâce à ces progrès, le prix du mégawattheure d’une grande centrale de panneaux photovoltaïques, qui fond d’année en année (400 euros en 2010, contre 60 euros aujourd’hui), continuera de baisser. Par comparaison, le mégawattheure nucléaire coûte 33 euros à produire. L’atome reste à ce jour plus rentable, mais, à l’avenir, les courbes risquent de se croiser.

Fort de cette conviction, EDF déboursera 25 milliards d’euros pour installer de vastes champs de panneaux photovoltaïques sur 30 000 hectares, dispersés en France, à l’instar de celui de Toul-Rosières (Meurthe-et-Moselle), la centrale solaire la plus puissante du groupe. « EDF va mobiliser en premier lieu le foncier dont il est propriétaire, mais ce ne sera pas suffisant », souligne Nicolas Couderc. Des discussions seront donc entamées avec l’Etat et les collectivités locales pour que soient trouvés de nouveaux terrains éligibles, indispensables pour mener à bien le projet. Afin d’aider la filière à se développer, l’Etat lance des appels d’offres avec des tarifs d’achat garantis. Seul bémol, les tailles des futures centrales, souvent bien plus petites que celles des voisins européens. Or, plus le champ sera grand, plus il sera rentable et plus le coût de la production baissera. « La limite a été récemment relevée à 30 mégawatts. Nous souhaitons qu’elle soit portée à 50, voire à 100 mégawatts », indique Nicolas Couderc. Dès lors, la France pourra durablement assurer un avenir radieux à l’énergie solaire.

Des tuiles pleines d'énergie
Il est aujourd’hui possible de produire son électricité en plaçant des panneaux photovoltaïques sur son toit, mais cette solution n’est pas très esthétique. Ces derniers pourraient donc laisser la place à des tuiles équipées d’un filtre spécial pour capter les rayons solaires. C’est le projet du constructeur américain de voitures électriques Tesla, qui a lancé, en décembre 2017, la production de ses tuiles solaires. Impossible de les différencier des classiques. Elles produisent pourtant suffisamment d’énergie pour subvenir aux besoins d’un foyer bien ensoleillé. Elles sont reliées à une ou plusieurs batteries, installées dans la maison pour conserver l’énergie. Les prix, qui ne sont pas encore divulgués, devraient être supérieurs à ceux des panneaux traditionnels. Les premières livraisons sont attendues cette année

Source Le Parisien par Thomas Leroy