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25/12/2018

Algérie: Qui est Amouri Laroussi, l’importateur des 17 conteneurs d’ordures ?

Algérie – Il a 56 ans et il a bâti un empire de 17 sociétés dont au moins deux EURL. Le chiffre 17, c’est décidément son préféré puisqu’il a importé 17 conteneurs remplis d’ordures et de déchets plastiques pour un montant transféré à l’étranger de 300 000 dollars.

Amouri Laroussi, un homme d’affaires algérien spécialisé dans la fabrication de briques et plus récemment dans le ciment, avec l’achat d’une cimenterie à Biskra.

Originaire d’El-Oued, Laroussi possède l’essentiel de ses investissements dans la wilaya de Biskra, où il a lancé sa première entreprise en 1999, la Sarl Briqueterie moderne Amouri, spécialisée dans la fabrication de briques.

Aujourd’hui, il est patron de 17 entreprises, toutes spécialisées dans les matériaux de construction. Il possède ainsi des briqueteries dans plusieurs wilayas, notamment à Alger (Reghaia), Biskra, El-Oued et Laghouat. Outre les briqueteries, Amouri fabrique également du carrelage avec Eurl Elabradj, lancée en 2014.

Amouri Laroussi ne s’est pas arrêté là, puisque plus récemment il a lancé une cimenterie d’une capacité de production annuelle de 4 millions de tonnes. Une cimenterie acquise par sa société Biskria Ciment, une Spa au capital social de 87 milliards de centimes.

Aujourd’hui, Amouri Laroussi s’est visiblement découvert une nouvelle vocation, celle de l’importation des ordures…

Source ALG24

24/12/2018

L'ECTS rencontre des représentants de l'industrie mexicaine des tuiles et briques

Fournisseurs européens de technologies céramiques (ECTS)

Le 8 octobre 2018, une délégation de douze sociétés membres de l'ECTS a organisé un symposium sur les technologies à Monterrey, dans le nord du Mexique.
Il existe des milliers de petits fabricants de briques et de tuiles de couverture dans tout le pays, mais les briqueteries les plus modernes du Mexique sont situées dans la région de Monterrey.

Environ 80 fabricants de briques et de tuiles ont assisté à l'ECTS

Andrés Aranda du gouvernement de l'État de Jalisco a fait une présentation impressionnante sur le nombre et la situation des petits producteurs de briques mexicains. La nouvelle législation environnementale les oblige à réduire considérablement leurs émissions.

Des discussions approfondies avec plus de 80 briquetiers du pays ont permis aux délégués de mieux comprendre le marché mexicain.

Les 9 et 10 octobre, la délégation a visité deux des plus grandes briqueteries de Monterrey: Santa Clara et Ladrillera Mecanizada.

Source Ziegelindustrie International


23/12/2018

La brique, « métaphore de l’être humain »

Loin de n’être qu’un simple élément de construction, la brique peut prendre des airs de symbole. Dans sa série « Human », le photographe hongrois Gábor Arion Kudász s’est pris de passion pour ce rectangle d’argile, « trait d’union entre l’homme et la technique ».

Pendant trois ans, de 2014 à 2016, le photographe hongrois Gábor Arion Kudász a nourri une obsession : la brique. Il a pour cela visité dix briqueteries, en Hongrie, en Roumanie et en Bulgarie, et en a tiré une série de 80 photos, baptisée « Human », couronnée par le Grand Prix Robert Capa. Pourquoi s’attarder sur cet élément, certes important dans une construction, mais, somme toute, anodin visuellement ? « C’est la métaphore de l’être humain et le trait d’union entre l’homme et la technique », répond le photographe. Jusqu’à ce qu’il se passionne pour les briques, Gábor Arion Kudász photographiait des rassemblements humains ou, à l’inverse, des « non lieux » : ronds-points déserts, parkings, souterrains aux néons blafards… Son objectif s’interdit toute empathie, même dans la série « Memorabilia », inventaire des effets de sa mère défunte.

Née il y a dix mille ans près de Damas
Pour « Human », tout est parti d’une commande du groupe Wienerberger, premier producteur mondial de briques en terre cuite, que Gábor Arion Kudász songe d’abord à décliner. Préoccupé par l’impact des grandes tendances mondiales sur les réalités locales, il juge la brique bien anecdotique. Mais, en se renseignant sur l’origine de ce rectangle d’argile, le photographe se prend de passion pour le sujet. Selon les archéologues, l’architecture en brique serait née voilà dix mille ans à Tell Aswad, près de Damas. Au fil des siècles, sa fabrication s’est affinée et ajustée à la main, puis au corps de l’homme. Mais son industrialisation a aussi précipité la perte de nombreux emplois. La brique cristallise dès lors les ambitions de construction et le progrès technique, mais en incarne aussi les limites.

Voir aussi Les gens derrière les briques
A priori, toutes les briqueteries se ressemblent. Même aménagement des lieux, même cadence de production, même impératif de rentabilité. Mais Gábor Arion Kudász ne se contente pas de photographier les piles de briques, cuites ou de terre crue. Il s’intéresse à ceux qui les fabriquent, avec l’intuition que les standards, ici comme ailleurs, ne correspondent pas à la palette infinie des particularismes humains.

Lorsque Gábor Arion Kudász lui demande ce qu’il façonnerait avec une telle quantité de briques, l’employé modèle ne sait quoi répondre. Il n’y a tout simplement jamais pensé.

Prenez Florina, mère de famille. Dans sa posture, on devine un certain fatalisme. Et dans les yeux, une interrogation : pourquoi vient-on la photographier, elle dont la vie est rythmée par un boulot répétitif ? Rien à voir avec Otto, sourcils broussailleux, moustache revêche et petite bedaine. Cet ouvrier roumain, haut comme six briques, supervise la production de 18 000 briques chaque jour – de quoi construire au moins trois ou quatre maisons. Lorsque Gábor Arion Kudász lui demande ce qu’il façonnerait avec une telle quantité de briques, l’employé modèle ne sait quoi répondre. Il n’y a tout simplement jamais pensé, s’interdisant de rêver aux heures ouvrées. En revanche, à la demande du photographe, d’autres ouvriers comme Florina ou Florin ont volontiers dessiné à la craie la demeure de leurs rêves.


Dans ce contexte industrieux, Gábor Arion Kudász s’est autorisé une petite incise autobiographique. Une photo représentant des briques pendues aux branches d’un arbre renvoie à un cliché de 2014 de la série « Memorabilia », que le photographe avait réalisée après le suicide de sa mère. Il avait alors remarqué dans le jardin maternel un pommier dont les branches avaient été lestées de briques pour éviter qu’elles ne grandissent. Une image de sa « responsabilité non assumée et des regrets » qui, depuis, n’a cessé de le hanter.

Source Le Monde par Roxana Azimi

22/12/2018

Chine : croissance stable du secteur des matériaux de construction

La production du secteur des matériaux de construction a augmenté de 3,1% sur les neuf premiers mois de l'année avec une rentabilité croissante, selon des données officielles.

Les principaux matériaux de construction ont tous enregistré une hausse de leur production. La production de béton commercial et de carreaux de céramique ont respectivement bondi de 10,1% et de 6,3%, tandis que celle de verre laminé a augmenté de 5,1%, selon les données publiées par le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information.

Le total du revenu d'exploitation du secteur a augmenté de 14,5% par rapport à la même période de l'année dernière pour atteindre 3.700 milliards de yuans (533,9 milliards de dollars). Le taux de croissance était de 5,1 points de pourcentage supérieur à la moyenne industrielle.

Les bénéfices cumulés du secteur ont affiché une forte croissance de 44,8% sur un an pour s'établir à 310,9 milliards de yuans, avec un taux de rentabilité de 8,5%, soit de 2,1 points de pourcentage supérieur à celui de la moyenne industrielle.

De janvier à septembre, 117,8 milliards de yuans de matériaux de construction ont été exportés, soit une hausse de 15% par rapport à l'année précédente. Les exportations de céramique se sont élevées à 40,8 milliards de yuans, le montant le plus élevé de tous les matériaux de construction destinés à l'exportation.

Source Frenchchina

21/12/2018

L'usine Terreal de Chagny cuit ses tuiles avec vos déchets ménagers

Avec près de 20 millions de m² de tuiles vendues dans le monde, le groupe Terreal a su s’imposer sur le marché de la construction et du bâtiment. Avec sa première usine en 1990, puis une seconde construite en 2009, Terreal à Chagny est capable de couvrir un toit toutes les 15 minutes rien qu’avec sa production, fonctionnant avec du biométhane produit grâce à la valorisation des déchets ménagers. Une première mondiale...

L'usine Terreal 2, en lisière de forêt à Chagny, à proximité des gisements d'argile et du SMET 71 (Syndicat mixte d'études et de traitements) de Saône-et-Loire valorisant les déchets ménagers en les transformant en biométhane utilisé pour la cuisson de ses tuiles.

La terre extraite des carrières est acheminée sur le site de production. Elle est ensuite concassée avant de passer dans un broyeur pendulaire. La terre est ensuite façonnée, mais il faut qu'elle soit séchée à 100°C. A cette étape du process, grâce à l'amélioration des réglages des séchoirs et à la récupération de la chaleur perdue des fours de cuisson à 1000°C, 100 000 € d'économie sur la facture énergétique a ainsi pu être réalisée en un an.

David, l'un des responsables énergie de l'usine Terreal. Comme lui, ils sont plusieurs à veiller sur la dépense énergétique de Terreal.

Par an, 150 000 tonnes de tuiles sont produites, soit l'équivalent de 25 000 maisons pouvant être ainsi recouvertes.
Les tuiles sont stockées avant d'être transportées vers les clients de Terreal, les négoces de matériaux.
L'usine Terreal 2, en lisière de forêt à Chagny, à proximité des gisements d'argile et du SMET 71 (Syndicat mixte d'études et de traitements) de Saône-et-Loire valorisant les déchets ménagers en les transformant en biométhane utilisé pour la cuisson de ses tuiles.

L'usine Terreal 2, en lisière de forêt à Chagny, à proximité des gisements d'argile et du SMET 71 (Syndicat mixte d'études et de traitements) de Saône-et-Loire valorisant les déchets ménagers en les transformant en biométhane utilisé pour la cuisson de ses tuiles. Crédit P. Alix  Le poste de gaz, installé juste avant l'usine, raccordé directement au réseau.  L'endroit de l'usine où le gaz est injecté avant d'alimenter les brûleurs des fours de cuisson des tuiles.  La première tuile fabriquée à partir du biométhane a été conservée en souvenir.  La terre extraite des carrières est acheminée sur le site de production.  Elle est encuite concassée avant de passer dans un broyeur pendulaire.   La terre est ensuite façonnée, mais il faut qu'elle soit séchée à 100°C. A cette étape du process, grâce à l'amélioration des réglages des séchoirs et à la récupération de la chaleur perdue des fours de cuisson à 1000°C, 100 000 € d'économie sur la facture énergétique a ainsi pu être réalisée en un an.  David, l'un des responsables énergie de l'usine Terreal. Comme lui, ils sont plusieurs à veiller sur la dépense énergétique de Terreal.  Par an, 150 000 tonnes de tuiles sont produites, soit l'équivalent de 25 000 maisons pouvant être ainsi recouvertes.  Les tuiles sont stockées avant d'être transportées vers les clients de Terreal, les négoces de matériaux.

 Jean-Sebastien Besset, directeur des deux sites Terreal de Chagny

Là où par le passé, chaque coin de France possédait sa tuilerie, il n’en reste aujourd’hui que très peu. Mais c’est sans compter le groupe Terreal, leader mondial de la terre cuite, comptant pas moins de 16 sites en France, dont deux à Chagny, sans oublier une présence aux États-Unis, en Espagne, Italie et Malaisie, et environ 2 400 collaborateurs. De la couverture à la structure, en passant par la façade et les éléments de décoration, Terreal a plus de 150 ans d’expérience dans les matériaux en terre cuite.

Chagny 2, l’une des usines les plus modernes du groupe

À Chagny, Terreal s’est installé au centre-ville, avant de s’agrandir en périphérie en 2009.
Cette seconde usine est l’une des plus modernes du groupe. Nous avons juste à côté 60 ans de réserve d’argiles, sans parler de la cuisson des tuiles au biométhane provenant du traitement des déchets ménagers.

Une modernisation en marche
Les deux sites chagnotins ont une capacité de production annuelle de 150 000 tonnes de tuiles, soit un toit toutes les 15 minutes, équivalent à 90 maisons par jour. Pour produire ces tuiles, sorties des 184 mètres de four, les deux usines fonctionnent 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. En tout, Terreal vend pas loin de 20 millions de tuiles dans le monde, sans compter les autres accessoires d’un toit, comme les faîtières.

Nous investissons au niveau du groupe 20 millions d'euros par an pour moderniser nos usines.

UN OBJECTIF : DIMINUER DE 10% LES EMISSIONS DE C0²

Le groupe Terreal a l’objectif de diminuer de 10% ses émissions de CO². Les sites de Chagny n’y échappent pas. Pour le site quasi centenaire de « Chagny 1 », en centre-ville, cette diminution des gaz à effet de serre ne passe pas par le biométhane comme pour « Chagny 2 », mais tous deux visent l’efficacité énergétique dans leur process.
Nous avons mis en place des responsables énergie à chaque étape de la production, du broyage de la terre à son séchage en passant par la cuisson.

Source Le Jounal de Saône et Loire par Nicolas DESROCHES et Nicolas BRETAUDEAU

20/12/2018

L’activité cimentière vise un recul de 80% des rejets de CO2 d’ici 2050

L’industrie actionnera deux leviers : la valorisation de déchets, en substitution aux énergies fossiles et aux matières premières, et les innovations de rupture, dont les « nouveaux ciments » à faible empreinte carbone et le stockage du CO2 dans les « nouveaux bétons ».

Abaisser de 656 à 130 kg de CO2 les rejets liés à la production d’une tonne de ciment entre 2016 et 2050 : c’est l’ambition « très bas carbone » que poursuit le Syndicat français de l’industrie cimentière (SFIC), qui « va y dédier des moyens importants et avancer vite », affirme sa présidente, Bénédicte de Bonnechose. La trajectoire empruntera une voie rapide, basée sur des solutions existantes ou mûres à court terme, et un cheminement plus long jalonné de ruptures technologiques.

Valorisation accrue de déchets

La production de ciment (18 Mt/an, 2,9% des émissions nationales de CO2 ) recourra davantage aux déchets comme matière, en lieu et place du clinker et de matériaux extraits en carrière (calcaire, argile, gypse), et comme combustible1, évitant l’usage de coke de pétrole, fioul lourd, charbon. Cette double valorisation, qui a réduit de 40% en trente ans les rejets carbonés, porte en 2017 à 2,4 Mt les déchets minéraux (résidus des hauts-fourneaux sidérurgiques ou laitiers, cendres volantes des centrales à charbon) utilisés dans la fabrication du ciment et à 44% la part de combustibles de récupération (meubles, bois, tissus, plastiques, cartons, textiles, mousses impropres au recyclage) brûlés dans les fours.

La valorisation énergétique doit élever le taux de substitution des déchets aux combustibles fossiles à 50% en 2025, le site de LafargeHolcim de Martres-Tolosane (Haute-Garonne) visant les 80% dès 2021.

« Nouveaux » ciments


Réduire la part de clinker (principal constituant hydraulique des ciments courants) au profit de composés cimentaires (calcaire, laitiers, cendres volantes, pouzzolanes, argile calcinée) est « la manière la plus simple de réduire rapidement l’empreinte environnementale », selon le SFIC. Un nouveau ciment pour ouvrages d’art, contenant moins de 50% de clinker, sera normalisé à l’échelle européenne d’ici 18 mois. Les ciments LC3 (Limestone Calcined Clay Cement, associant clinker, calcaire et métakaolin ou argile calcinée), à l’empreinte carbone de 35 % inférieure à celle des ciments courants, le seront d’ici deux à trois ans. « On saura faire à coût constant », assure Bénédicte de Bonnechose. Par ailleurs, le développement de clinkers formés à basse température fera gagner 30% sur l’empreinte carbone et 20% sur les propriétés d’isolation thermique.

Puits de carbone et recyclage

Le projet FastCarb, lancé début 2018, précisera dans trois ans dans quelle mesure le béton déconstruit a naturellement stocké le carbone atmosphérique. 25 à 30% du CO2 émis à la production du béton serait capté par le matériau durant l’exploitation des ouvrages, selon les premières évaluations. Le béton issu de granulats de béton recyclé (GBR) serait aussi plus résistant à l’usure et facilement recyclable.

Les conclusions du projet Recybéton, engagé en 2012, seront dévoilées fin novembre à Pollutec. Elles doivent notamment démontrer que la norme actuelle, qui limite à 20% la part de GBR dans la fabrication de béton, peut être rehaussée.

1.  : l’énergie pèse 30 % du coût de fabrication du ciment

Source Environnement Magazine

19/12/2018

Bâtiment : le moral tient bon ! (tuiles +1,3 sur 10 mois, briques -1,5)

En dépit du recul des chiffres de la construction, les résultats de l’enquête de novembre menée auprès des industriels du bâtiment par l’INSEE restent solides.
Le climat des affaires confirme sa bonne tenue et l’optimisme des entrepreneurs sur leurs perspectives d’activité s’affirme, dans le logement comme dans le non résidentiel.
Les carnets de commandes sont jugés bien garnis et le solde correspondant se redresse après plusieurs mois de léger repli.
Pourtant, les mises en chantier de logements continuent de baisser (- 3,6 % sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents) mais restent encore en hausse en cumul sur un an (+ 1,2 %, soit 419 500 unités).
En revanche, les autorisations se sont redressées de + 1,4%au cours des trois mois allant d’août à octobre au regard des trois mois précédents, ce qui marque une légère inflexion de la  tendance des derniers mois, notamment dans le secteur de l’individuel. Sur un an, elles affichent toutefois un repli de - 6,4 % à 470 600 unités.
Du côté des locaux, même si la dynamique des permis a fléchi depuis le printemps (- 2 % sur douze mois), les ouvertures de chantier continuent de progresser (+ 4,1 %). La pause dans les autorisations semble faire écho aux récents résultats de l’enquête investissement de l’INSEE menée auprès des industriels. En effet, ces derniers ont revu à la baisse leurs projets pour le second semestre 2018, les reportant à 2019, ce qui peut suggérer que le repli des investissements en construction est transitoire.
S’agissant du marché immobilier neuf, la tendance du troisième trimestre confirme l’atterrissage des commercialisations. Avec 27400 logements réservés, la baisse atteint - 8,9 % sur un an, le recul étant surtout marqué dans le segment de l’individuel (- 21,4 % contre - 7,8 % dans le collectif). L’offre des promoteurs s’ajustant à la demande, ces derniers ont contracté leurs mises en vente de - 14,2 % sur les trois derniers mois en glissement annuel, de telle sorte que les encours se stabilisent (+ 0,3 % sur un an, soit 109 800 unités). Parmi ces stocks, il convient de souligner que moins de 30 % sont des logements effectivement disponibles, ce qui représente environ 30 000 logements, soit l’équivalent des ventes d’un trimestre !

Source Unicem

18/12/2018

Vers une approche globale de la toiture

Pour suivre les nouveaux modes constructifs, les industriels ont changé d'approche et considèrent la toiture comme un tout. Voici venue l'heure des systèmes complets et du solaire.

« Depuis 2002, nous développons les solutions photovoltaïques, explique Olivier Lafore, directeur de la communication et du marketing d'Edilians. Mais en lieu et place des couvreurs, ce sont les solaristes qui se sont emparés du marché dans un premier temps. Il a fallu attendre plus de dix ans pour les premiers s'intéressent à ce marché. » Entre-temps, les systèmes ont fortement évolué, toujours selon Olivier Lafore : « Aujourd'hui, nous proposons des solutions mixtes intégrant de l'héliother-mie, qui alimentent aisément un ballon d'eau chaude. »

Auto consommation. Là encore, la réglementation va sans doute pousser vers ce type de systèmes, d'autant que la tendance à l'autoconsommation commence à se confirmer, à en croire Éric Risser, directeur du marketing de Terreal : « Il existe une tendance latente autour du solaire, mais il s'agit d'un marché qui va émerger, parce que les Français ont véritablement pris conscience des possibilités offertes par l'autoconsommation, voire par le stockage d'énergie. » Les industriels ont donc développé des gammes de produits plus faciles à poser, d'autant que si l'intégration des panneaux photovoltaïques a été longtemps la norme, la technique de la surimposition prend le dessus aujourd'hui, ce qui supprime tout risque au niveau de l'étanchéité.

Plus que de l'esthétique. L'étanchéité comme l'isolation sont au cœur des nouvelles préoccupations des clients, des poseurs comme des industriels. Ainsi, la plupart des fabricants ont ajouté à leur catalogue des panneaux de sarking. « Edilians ne veut plus rester un simple fabricant de tuiles terre cuite. Nous devons accompagner les artisans en leur apportant des systèmes complets. Exemple, nous devons être en capacité de leur fournir la tuile, le crochet, la cellule photovoltaïque, sans oublier l'écran de sous-toiture dont ils ont besoin », précise Olivier Lafore.

« Edilians ne veut plus rester un simple fabricant de tuiles terre cuite. Nous devons accompagner les artisans en leur apportant des systèmes complets. » Olivier Lafore, directeur de la communication et du marketing d'Edilians

La démarche vaut aussi pour BMI France, selon Vincent Montabonel, directeur des ventes à la distribution de l'industriel : « Nous proposons des solutions à la fois pour les toits en pente et pour ceux qui sont plats. Il s'agit d'apporter une utilité à la toiture au-delà de l'aspect [...]

Source Le Moniteur par Franck Guidicelli

17/12/2018

USA: Wienerberger/ General Shale rachète une entreprise de Pennsylvanie

Lors de sa dernière acquisition, le fabricant de briques de Johnson City, General Shale, a ajouté à son entreprise un fabricant de troisième génération de plus de 110 ans, possédant une ligne de briques de haute qualité et de fabrication traditionnelle, lui permettant de s’étendre sur les marchés de l’est des États-Unis et du Canada.

Wienerberger/ General Shale a annoncé cette semaine la signature d'un accord en vue de l'acquisition de Watsontown Brick Co., un fournisseur de briques et de pavés de façade, de briques minces et moulées, de couleur, de taille et de forme apparents. La société emploie actuellement 50 personnes et exploite trois usines qui produisent 92 millions d'unités de briques par an.

"Nous sommes ravis d'intégrer cette société exceptionnelle au groupe General Shale, car cette acquisition ne fera que renforcer notre position de leader dans le secteur de la brique aux États-Unis", a déclaré Charles Smith, président et chef de la direction de General Shale, dans un communiqué de presse envoyé par courrier électronique. «Watsontown Brick étendra la présence de General Shale dans le nord-est et renforcera notre solide plate-forme commerciale et architecturale, offrant ainsi la possibilité d’une croissance potentielle sur de nouveaux marchés et d’une consolidation future. Nos deux sociétés se sont engagées à maintenir de solides relations avec leurs clients et distributeurs, car cela ne fera que renforcer leur capacité à mieux servir nos clients. Nous sommes ravis d’accueillir Watsontown Brick au sein de la famille General Shale. »

Watsontown Brick Co. conservera son nom par la suite, mais sera une filiale de General Shale. L'ancien propriétaire, Mike Fisher, sera un conseiller de la société.

General Shale exploite 37 installations de vente et de fabrication, en plus d'un réseau de plus de 300 distributeurs affiliés en Amérique du Nord. En 1999, la Wienerberger AG de Vienne, en Autriche, a acquis General Shale et en a fait sa filiale nord-américaine.

Source Johnson City Press

16/12/2018

Des bétons structurels bas carbone à Pollutec

Pour répondre à la problématique liée à la consommation d’énergie et l’émission de CO2 du secteur du BTP, en raison principalement de la consommation de ciment, la toute jeune startup (créée en 2018) Materr’UP développe et commercialise des solutions constructives bas carbone.

Sur le salon Pollutec, Materr’UP présente ses bétons structurels bas carbone composés d’un liant breveté.

La gamme se décline sous la forme d’un béton d’argile auto-plaçant à base d’argile provenant d’une carrière et d’un béton de site auto-plaçant à base de terres excavées de chantier.

Ces solutions constructives visent à s’inscrire dans la filière du bâtiment existante en répondant à l’ensemble de ses contraintes : résistance mécanique et durabilité élevées et certifiées, process de fabrication et de mise en œuvre adapté aux outils actuels et système de contrôle de la qualité. Le béton d’argile et le béton de site reposent sur la même technologie.
Ce sont des bétons structurels et auto-plaçants, équivalents d’un béton de classe C25/30. Leur mise en œuvre est identique à celle d’un béton « classique » de ciment. Par rapport aux compositions de bétons conventionnels, à iso-performance mécaniques (classe C25/30), ces bétons sont dotés de nombreux avantages.

Cette technologie de bétons structurels bas carbone permet de réduire de 65 à 85% les émissions de CO2 et donc atteindre le facteur 4 ainsi que le niveau C2 du label E+C-, d’améliorer le confort des habitants par une régulation thermique en cas de forte température par changement de phase naturel du matériau, d’améliorer le confort des habitants par une régulation du taux d’humidité de l’air intérieur, d’améliorer la tenue au feu, de fabriquer des matériaux entièrement recyclables.

De plus, elle s’inscrit dans l’économie locale et circulaire car elle rend également possible la production de matériaux, localement, à partir d’une large gamme de type d’argile (béton d’argile) ou de déblais de chantiers (béton de site). 

Source Construction Cayola

15/12/2018

L’entreprise Dulery et Fils reçoit le prix Patrimoine Rural pour la rénovation d’une ancienne écurie en Haute-Vienne (87)

9ème édition des Terroirs de TERREAL

Suresnes, le 14 novembre 2018 – La 9ème cérémonie des « Terroirs de TERREAL » organisée par TERREAL, acteur incontournable du marché des tuiles de patrimoine en France, s’est tenue
le 8 novembre dernier à la Cité du Vin à Bordeaux. Véritable temps fort pour la sauvegarde de l’héritage architectural français, le concours a mis à l’honneur sept professionnels de la couverture et leurs réalisations.

Le jury a récompensé la SARL Dulery et Fils, basée à Le Vigen, pour le travail de rénovation de la couverture des annexes d’une maison bourgeoise construites au XIXème siècle. Historiquement, l’annexe de cette maison servait d’écurie et de logement pour les domestiques.

L’artisan a su allier, dans un coloris Vieille Terre proposé par Terreal, la tuile canal Vendéenne sur la toiture principale et la tuile plate Sologne sur l’annexe du bâtiment initialement revêtue d’ardoise.

Le jury a particulièrement apprécié le travail de finition : les scellements ont été réalisés au mortier de chaux, le poinçon en bois naturel a été habillé de zinc et enfin, un rappel des frises d’origine en bois a été effectué par des frises en aluminium.

Les Terroirs de TERREAL, un concours pour mettre en valeur le patrimoine architectural français

Attribués par un jury de professionnels du Patrimoine, selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique et le respect du patrimoine architectural local, les prix Terroirs de TERREAL s’inscrivent dans une volonté constante de valoriser les travaux de réhabilitation des toits patrimoniaux de nos régions et les professionnels qui les réalisent.

Le concours Terroirs de TERREAL s’inscrit dans la démarche du Groupe de développement de produits dédiés à la rénovation dans le respect des traditions architecturales de chaque région, tels que les gammes de tuiles Pommard (déclinaisons multiples), Bastide (Sud-Ouest et Périgord) ou encore Canalaverou (côte Atlantique). Il fait aussi écho à l’engagement RSE du Groupe qui consiste notamment à accompagner les communautés et les territoires à travers la protection de la ruralité et de l’identité de nos régions. Ainsi, avec ses tuiles de tradition et l’expertise des couvreurs, TERREAL contribue à la sauvegarde de la richesse de notre patrimoine.

Source Wellcom

14/12/2018

Vietnam: Les tuiliers traditionnels de Bac Son

Déjà un siècle que l’ethnie minoritaire Nùng de Bac Son fabrique des tuiles en terre cuite, malgré le développement des maisons à toit terrasse jusque dans les coins les plus reculés. Rencontre avec des artisans qui travaillent encore selon la plus pure tradition.

Le métier de tuilier a été introduit à Bac Son à la fin du XIXe siècle par Ly Khoat, originaire de la commune de Quynh Son.
La maison communale Nông Luc est parmi les plus anciens ouvrages architecturaux du district de Bac Son, province de Lang Son (Nord). Une construction presque centenaire qui marie l’architecture traditionnelle du delta du fleuve Rouge à celle de la maison sur pilotis des Nùng, une ethnie minoritaire du Nord.

D’une superficie de 180 m², cette maison communale a été construite en 1927 avec des matériaux trouvés ou fabriqués sur place: murs en planches, toit de tuiles, le tout supporté par de gros piliers en bois. À peine entré à l’intérieur, on ressent une fraîcheur en été - alors qu’à l’extérieur, c’est la fournaise - et une douce chaleur au cœur de l’hiver. ''C’est grâce à son toit de tuiles en terre cuite, en forme de demi-cylindre'', affirme avec un brin d’orgueil Hoàng Công Ngoc, le gardien.

Grandeur et décadence d’un artisanat
À Bac Son, comme un peu partout ailleurs au Vietnam, la tendance est de construire des maisons à étages et à toit terrasse. Les toits de tuiles se font rares. Néanmoins, Ta Nâm, dans la commune de Long Dông, village spécialisé dans la fabrication de tuiles creuses, continue de vivre de cet artisanat. Une vingtaine d’ateliers familiaux sont encore actifs. Le métier se pratique aussi dans la commune voisine de Quynh Son. ''Récemment, l’Association des tuiliers de Bac Son a même été créée, rassemblant plus de 70 familles'', révèle Hoàng Công Ngoc.


Hoàng Công Ngoc réalise la phase de façonnage de la terre. Le métier de tuilier a été introduit à Bac Son à la fin du XIXe siècle par Ly Khoat, originaire de la commune de Quynh Son. Ce dernier avait invité deux tuiliers expérimentés de la province de Cao Bang (Nord) qui cherchait un lieu pour monter une tuilerie. ''Le sous-sol de la région est favorable. C’est ainsi que la première tuilerie de Bac Son a vu le jour''. Progressivement, les maisons sur pilotis de Bac Son ont vu leurs toits de chaume remplacés par des toitures de tuiles.

La tuile a de multiples intérêts: résistance aux intempéries exceptionnelles, entretien non contraignant, qualités thermiques élevées, esthétisme. Elle résiste aussi bien aux chocs et supporte le poids d’une personne, ce qui facilite l’entretien de la toiture. En plus, la tuile ne brûle pas ce qui offre une protection naturelle contre les incendies.

Pendant la première guerre d’Indochine (1930-1954), la région était un maquis. De nombreux tuiliers locaux, qui étaient aussi des guérilleros, ont été capturés voire tués par les forces françaises. ''Au milieu des années 1940, lorsque j’avais 2 ans, mon père Hoàng Công Dang et deux de ses camarades ont été assassinés à la porte du village'', se rappelle Hoàng Công Ngoc. Ce fut la période de déclin pour le métier de tuilier à Bac Son.

Les exactions ennemies poussèrent tous les habitants de Bac Son à participer activement à la lutte révolutionnaire dirigée par Hô Chi Minh. La maison communale de Nông Luc accueillit la réunion importante qui décida du déclenchement de l’Insurrection de Bac Son en octobre 1940. La Révolution vietnamienne entra dans une nouvelle étape, celle de la lutte armée contre la domination française. C’est pour cette raison qu’en 1993, cette maison communale a été reconnue ''vestige culturel et historique national'' par l’ancien ministère de la Culture et de l’Information (aujourd’hui ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme). 

La vitalité d’un artisanat
En 1960, c’est-à-dire six ans après le rétablissement de la paix au Nord, le métier de tuilier a refait son apparition à Bac Son. Si la technique de fabrication a été améliorée pour un rendement plus élevé, la forme de la tuile s’est conservée.

La fabrication artisanale doit passer par plusieurs étapes, selon Hoàng Công Ngoc. Premièrement le choix de la terre argileuse, explique-t-il en montrant du doigt un tas d’argile. L’argile, prélevée dans une carrière proche, est concassée, malaxée, passée au crible éventuellement, puis additionnée d’eau de manière à devenir une pâte homogène. Grâce à un instrument en forme d’arc, elle est découpée en petits morceaux. ''Avec les pieds, l’artisan malaxe ces parts d’argile séparément et minutieusement jusqu’à ce qu’elles aient la texture d’une pâte. Elles sont ensuite découpées en feuilles minces puis moulées'', explique Hoàng Công Ngoc. Situé au bout du village, son atelier attire les curieux. À côté du four à tuiles trône un hangar où les tuiles crues sont alignées. ''Une fois sèches, on les met dans le four'', explique le patron. Chaque four peut contenir jusqu’à 400.000-500.000 unités. La cuisson dure dix jours. ''Le fruit de longues journées de travail dépend essentiellement de la cuisson, explique le tuilier. Une température mal ajustée, et c’est la perte de toute la production''.

La réputation de la tuile de Long Dông - Quynh Son est connue bien au-delà des limites du district. On vient désormais de loin pour en acheter. ''La maison communale de Nông Luc accueille parfois des visiteurs. Son architecture les intéresse de même que l’histoire de cette tuile introuvable ailleurs'', ajoute l’artisan.

Fiers de leur métier ancestral, les tuiliers de Bac Son ont pour souhait ardent que leur localité devienne un jour une destination touristique. ''Les touristes pourront découvrir un savoir-faire centenaire, et les habitants locaux tirer quelques profits pour améliorer leur quotidien'', conclut Hoàng Công Ngoc.

Source Le Courrier du Vietnam par Nghia Dàn - Thu Dam/C

13/12/2018

Chagny : l'usine de biométhanisation est un exemple à suivre selon le Président de la République

En présentant ses projets pour la gestion des ressources énergétiques françaises, Emmanuel Macron a vanté les mérites des usines de biométhane. La plus grande de France se trouve à Chagny, en Saône-et-Loire.

Chaque année, 73 000 tonnes de déchets ménagés entrent ici.
L'usine de biogaz de Chagny en Saône-et-Loire est la plus grande de France.

Le principe est simple : les végétaux injectés dans le système permettent de produire du biométhane.
Ils proviennent soit de déchets ménagers, soit de la filière forestière.

Le gaz produit représente l'équivalent de la consommation d'environ 2500 foyers qui se chaufferaient au gaz.

Cette énergie "propre", produite en circuit-court, peine à se développer en France.
Seuls 70 sites de méthanisation sont raccordés aux réseaux gaziers et injectent du gaz renouvelable ce qui ne représente que 0,2% du gaz consommé actuellement.
Le site de Chagny fut le premier à être raccordé à un réseau de gaz urbain en 2015.

Alimenter la tuilerie Terréal voisine

L'entreprise voisine, Terreal, est une tuilerie.
Pour fabriquer ses tuiles en céramique, elle les cuit dans des fours géants (entre 850 et 1150 °c) et utilise beaucoup de gaz natuel.

Terréal et l'usine de méthanisation de Chagny ont conclu un contrat en 2015 afin de permettre à la tuilerie d'utiliser le gaz biométhane.

Grâce au projet ECOCEA (usine de tri-méthanisation-compostage de Chagny), l’usine Terréal est la première tuilerie au monde à utiliser les ordures ménagères des villes environnantes pour réduire sa consommation en énergies fossiles de 25%.

L'usage du gaz biométhane permet de réduire l'empreinte carbone de 2800 tonnes de CO2 par an.

Une généralisation prometteuse
En présentant la programmation plurianuelle de l'énergi (PPE), mardi 27 novembre 2018, le président de la République, Emmanuel Macron, a vanté ce système et prôné le développement des sites de méthanisation et l'utilisation de biogaz dans les transports collectifs.

L’objectif de 10% en 2030 a été annoncé et l'usine de Chagny espère servir de modèle.

L'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) souligne également le potentiel de ce système qui pourrait être une source de revenus complémentaires pour les agriculteurs.
En effet, la méthanisation agricole permet de produire de la chaleur pour chauffer les habitations, de l’électricité qui peut être revendue et de l'engrais naturel à partir de déchets (des effluents d’élevage principalement).

De petites unités de méthanisation agricoles se sont installées, dans l'Yonne depuis 2012. Même l'Abbaye de la Pierre qui vire a fait le pari de cette énergie renouvelable.

Source France 3 par Tiphaine Pfeiffer

12/12/2018

Wienerberger étudie des matériaux isolants innovants

Le groupe Wienerberger, l’un des principaux producteurs de matériaux de construction en Europe, a conclu un partenariat stratégique avec le groupe Interbran, spécialiste des matériaux et des technologies innovants. Ensemble, les deux sociétés ont l’intention de développer de nouveaux matériaux durables dotés de caractéristiques isolantes optimales. Sur la base de tests d’application réussis et de projets pilotes, la production industrielle de ces matériaux isolants hautes performances doit être lancée dès que les produits seront prêts à être commercialisés.

Fondé en 2013, le groupe Interbran est spécialisé dans le développement de matériaux innovants pour de nouvelles applications dans les domaines de l'industrie, de la construction, de la médecine et de l'environnement. 
Grâce à des activités intensives de recherche et de développement, le groupe Interbran a réussi à développer des matériaux isolants qui dépassent de loin celles des autres produits actuellement disponibles sur le marché. 
Ces matériaux isolants innovants sont fabriqués à partir de matières premières minérales avec des additifs à haute performance. 
Compte tenu de leurs excellentes valeurs d'isolation thermique, ils peuvent être appliqués en couches plus minces; ils sont non combustibles et, d'origine naturelle, ont une influence positive sur le climat intérieur. Ainsi, ils sont bien adaptés à une variété d'applications pour les murs, les façades et les toits dans les nouvelles constructions et les rénovations. 
En raison de leurs composants minéraux, ces produits contribuent non seulement à réduire la consommation d'énergie et à augmenter la sécurité incendie, mais peuvent également être entièrement recyclés et / ou éliminés de manière sûre à la fin du cycle de vie du produit. 


Le professeur Kurt Schümchen, cofondateur du groupe Interbran: «Nous sommes heureux d'avoir trouvé un partenaire ouvert à la Wienerberger AG, ouvert à la recherche de matériaux innovants basés sur les technologies les plus avancées. 
Grâce à l’expertise industrielle de Wienerberger, nous pourrons accélérer la mise sur le marché de produits innovants et surtout non combustibles pour une large gamme d’applications murales, de façades et de toits. ”les façades et les toits dans les nouvelles constructions et les rénovations.
En raison de leurs composants minéraux, ces produits contribuent non seulement à réduire la consommation d'énergie et à augmenter la sécurité incendie, mais peuvent également être entièrement recyclés et / ou éliminés de manière sûre à la fin du cycle de vie du produit.

Soutenues par le savoir-faire industriel du groupe Wienerberger, les solutions innovantes d’Interbran doivent être développées à maturité. Le matériau isolant sera ensuite produit et commercialisé sur un site de production pilote.

Source Ziegelindustrie International

11/12/2018

Une tuile de terre cuite avec un capteur PV

Deux-en-un, cette double tuile plate en terre cuite haute résistance mécanique (Alpha 10 Ste Foy) dispose d'un capteur photovoltaïque sans surépaisseur, pour une intégration parfaite en toiture. 

Elle se pose comme une tuile standard par emboîtement à pureau variable et garantit l'étanchéité et la durabilité de la couverture. 

Le kit contient 11 tuiles avec micro-onduleur et connectique intertuiles pour raccordement électrique plug & play. La pose de deux kits produits jusqu'à 12 kWh/m2 par an.

Source Le Moniteur dossier réalisé par Catherine Ernenwein, Stéphanie Lacaze-Haertelmeyer, Maya Pic, Pierre Pichère et Marianne Tournier 

Ces maisons connectées font le plein d'innovation pour les seniors et les familles

Deux maisons connectées à ossature bois, commandées par le bailleur social Plurial Novilia, viennent d'être inaugurées près de Reims. L'une est dédiée aux seniors, l'autre aux familles nombreuses. Elles se veulent un condensé des dernières avancées en matière d’habitat.

Champagne ! Le bailleur social Plurial Novilia  a inauguré les Maisons Connectées, qui constituent le premier volet de son projet Konekti, près de Reims, le 23 novembre 2018. Ce programme inédit, voulu par la filiale du Groupe Action Logement et la commune de Bezannes, se veut un laboratoire d’innovation architecturale et technologique à ciel ouvert.

Pour cette première étape, ce sont 17 partenaires venus de la Champagne-Ardenne et de toute la France qui ont travaillé au côté du bailleur social et de l’architecte du projet, Bruno Rollet, pour livrer leur vision du logement de demain.

Outre leur architecture originale, marquée pour l’une d’entre elles se singularise par un bardage en tuiles de terre cuite blanches.

Source Le Moniteur par Frédéric Marais

10/12/2018

Qui sont les lauréats du concours La tuileterrecuite Architendance 2018 ?

Le concours biannuel La tuileterrecuite Architendance 2018 a remis ses prix. Cet évènement récompense les projets architecturaux de moins de trois ans utilisant de la tuile terre cuite.
Découvrez les gagnants.
"Mettre en avant la tuile terre cuite de façon inattendue et originale en couverture ou façade", tel est le défi qui a été lancé par la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) en partenariat avec le réseau des maisons de l'architecture (RMA). Pour sa quatrième édition, le concours biannuel a récompensé six projets dans trois catégories : la maison individuelle, le collectif et le tertiaire. "Le palmarès 2018 illustre toute la capacité des architectes à rendre service, au sens noble du terme, à notre cadre de vie, en redonnant leurs lettres de noblesse aux bâtiments destinés à des usages fondamentaux : se loger, accueillir des enfants, vivre ensemble, partager. Les fabricants de tuiles sont très attachés à ce concours et au partenariat avec le réseau des maisons de l'architecture et plus largement au travail avec les architectes. Leur regard et leurs attentes sont des sources de réflexion, de recherche et d'innovation pour les fabricants", explique Jean-Baptiste Fayet, président du groupement des tuiliers de la FFTB.





Catégorie Maison individuelle : 1er prix Sarah Markert Architectes Maison individuelle à Beaune

Dans ce projet, la brique habille le toit en double pente et la façade de ce nouvel habitat, situé dans un ancien jardin de plaisance. Afin de préserver le patrimoine original, comme le mur en pierre de Bourgogne, et valoriser le site, la maison a été construite en retrait, tout en conservant la forme locale. Le jury a par ailleurs salué le lien de la construction avec son environnement.








Catégorie Maison individuelle : 2e prix Agence Vendredi architecture et urbanisme

"Situé à l'emplacement d'un ancien parking, le long d'une route nationale très fréquentée, le terrain présentait l'avantage d'offrir une bonne visibilité aux futurs locaux d'activités, mais constituait un site difficile pour la création de logements : nuisances sonores et dangerosité liées à la route", explique Fanny Perrot, architecte du programme de trois maisons groupées et deux individuelles à Saint-Jean-de-Beugné en Vendée. Les techniques utilisées pour le toit reprennent les traditions observées dans la région avec l'emploi notamment de tuiles canal rouges en débord, faîtage et rives scellés. "Nous avons joué avec le potentiel graphique des tuiles qui créent un jeu d'ombre sur la façade". Le jury a ici apprécié la création d'espaces de convivialité entre les voisins.








Catégorie collectif : 1er prix et Grand Prix du jury Atelier Bettinger Desplanques


En Normandie, l'Atelier Bettinger Desplanques a réalisé un ensemble de 37 logements ouvert sur le centre-bourg. Ce nouveau quartier, baptisé Le Carreau, a été construit autour de nouvelles voies piétonnes, d'espaces verts et de commerces existants. "Nous avons souhaité créer un projet avec une identité propre et cohérente avec un langage architectural identique entre habitats individuels et logements collectifs avoisinants", souligne l'architecte Anne Bettinger. Ici, la tuile plate utilisée permet d'unifier visuellement les bâtiments, les toitures se confondant avec les façades. Le jury a particulièrement apprécié l'aspect de revalorisation du centre-bourg.







Catégorie collectif : 2e prix MDNH Architectes



"Entre modèle individuel et collectif, la typologie hybride de cet ensemble de 80 logements propose une autre manière d'habiter la ville de petite taille. Placettes, jardins, espaces de jeux invitent les visiteurs à rencontrer les habitants de l'îlot", expliquent les deux architectes de l'agence MDNH, Marie Degos et Nicolas Hartung. Les quatre bâtiments s'inspirent de la forme des maisons traditionnelles, avec leurs toits en pente, "pour créer un dialogue entre le neuf et l'ancien" précisent-ils. Concernant l'utilisation de la tuile, Nicolas Hartung indique que "la tuile terre cuite plate se décline du noir contemporain au tabac, plus traditionnel pour les toitures proches du village". Dans ce projet, c'est l'effort pour favoriser la mixité sociale et générationnelle qui a plu au jury.







Catégorie tertiaire : 1er prix Agence Kalus Roussel Architectes



Dans le 18e arrondissement de Paris, l'architecte Christine Kalus a imaginé un pôle multi-accueil de 120 enfants qui fait également office de dispensaire en journée pour accueillir et soigner les familles fragilisées. Auparavant, l'endroit était une blanchisserie et le centre s'articule désormais autour de l'ancienne cheminée en briques. "L'habillage en tuiles blanches du toit et du premier niveau de la façade par le même matériau crée une continuité visuelle. Nous avons choisi des matériaux nobles et pérennes avec des qualités esthétiques fortes ; l'aspect brut du cuivre répond à la douceur des tuiles émaillées. Un contraste de matériaux qui participe à l'éveil des enfants", explique l'architecte. Le jury a, pour ce dossier, salué la création d'espaces bienveillants.







Catégorie tertiaire : 2e prix Pierre Monmarson 



Du blanc au milieu de l'haussmannien. La rénovation et la surélévation de l'hôtel XO dans le 17e arrondissement, par Pierre Monmarson, a été réalisée à partir d'une tuile vernissée, gris clair et nacré, captant la lumière aux différents moments de la journée. "Cette réinterprétation contemporaine et en négatif des immeubles voisins permet de faire coexister les deux types d'architectures sans que les deux époques soient niées", précise l'architecte. Désormais, le lieu répond aux exigences de l'hôtellerie 4 étoiles. Comme pour la maison individuelle de Beaune, le jury a particulièrement apprécié le lien avec l'environnement existant créé par Pierre Monmarson.







Plus d'un tiers des logements construits en 2017 sont en briques :

"Les chiffres le prouvent, la brique terre cuite est devenue en 10 ans un acteur solidement installé dans la construction résidentielle", affirme Céline Ducroquetz, responsable développement brique de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB). Selon une étude de l'Observatoire de la construction neuve, commandée par la FFTB, la surface de murs en briques construite en France en 2017 a augmenté de +14 % par rapport à 2016, sur tous les segments : la maison individuelle isolée (+11 %) et groupée (+23 %) ainsi que dans le logement collectif (+15 %). Au total, près de 11 millions de mètres carrés de murs ont été construits en brique terre cuite, soit 35 % des surfaces totales.

Sur une période de dix ans, la brique est passée de 25 % de part de marché en construction neuve, à 35 % en 2017. Cette progression s'est effectué sur tous les types de constructions résidentielles. La part de la brique dans l'individuelle a augmenté de 9 points en 10 ans, pour atteindre 39 % en 2017. Dans le collectif, la hausse est plus impressionnante, en 2007, seules 7 % des surfaces construites étaient en brique, dix ans plus tard, plus d'un quart des bâtiments collectifs le sont. Célien Ducroquetz explique cette progression par la facilité d'usage du matériau : "Les briquetiers sont très attachés à une double exigence d'innovation tant sur les performances des produits que sur leurs conditions de mise en œuvre. La performance thermique et la durabilité sont évidemment des atouts importants pour les maîtres d'ouvrage et les bureaux d'études techniques. Ils apprécient aussi le développement d'accessoires comme les coffres de volet roulant, les linteaux, les planelles ou les briques à bancher pour les acrotères hauts tout récemment validés par un dossier technique amiante. Nous avons aussi travaillé pour les maçons afin de rendre la mise en œuvre plus confortable avec la pose à joint mince et désormais la pose au pistolet."""

Source Batiactu

09/12/2018

À lire. « La tuilerie de Puy Blanc, la fin d’une histoire » d’Anne Forestier

Photographe amateur bien connue du Figeacois, Anne Forestier a choisi de développer sa passion en fixant, sur ses clichés, son regard sur le patrimoine de Figeac, ses environs, ses ambiances, ses personnages, sa vie locale…

Les derniers moments d'un patrimoine industriel du Lot vus à travers le livre-photo d'Anne Forestier.

Fin 2017, elle s’intéresse à la tuilerie-briqueterie de Puy Blanc, située sur la commune de Reyrevignes, un élément du patrimoine industriel local alors en cours de démolition. Après avoir réalisé des milliers de clichés du site, elle décide de le mettre en lumière par la publication d’un premier livre-photo. À travers 14 pages, il illustre en plus de 80 photos originales (sans retouches), l’avant, le pendant, et l’après du site de la tuilerie-briqueterie de Puy Blanc.

Créée en 1877, 140 ans plus tôt, par Jean Lacabane, la tuilerie-briqueterie de Puy Blanc a compté jusqu’à 150 ouvriers et a été longtemps reconnue pour la qualité dans la production des tuiles mécaniques du Quercy. L’activité a définitivement cessé en 1986, reprise par la société Delagnes en vue d’un projet de relance d’une industrie de la terre cuite, mais qui ne verra pas le jour.

Subissant les outrages du temps, la dangerosité du site et des menaces d’écroulement des bâtiments ont conduit à la démolition de la tuilerie entre juillet et décembre 2017, en dépit de projets de préservation mis en œuvre au vu de l’attachement d’une partie de la population à ce patrimoine industriel local. Les derniers éléments du site, la cheminée et le four Hoffmann furent détruits le 30 novembre 2017.

Sensibilisée par ces événements, Anne Forestier a saisi cette destruction sur sa pellicule, ce qui n’a pas manqué d’interpeller le public. « Parmi ceux qui ont déjà parcouru mon livre, les gens ont retenu la démolition progressive de la cheminée. » Ce cliché, pris sur le vif dans les derniers instants de la tuilerie, a été primé et mis à l’honneur sur plusieurs expositions.

Anne Forestier et ses clichés de la tuilerie de Puy Blanc (qui ne sont pas dans le livre) seront mis à l’honneur lors d’une vitrine présentée à Reyrevignes les 19 et 20 janvier 2019, au moment des vœux de la municipalité.

Le livre-photo « La tuilerie de Puy Blanc, la fin d’une histoire » est uniquement disponible sur commande, sur les lieux où expose la photographe, ou sur sa page Facebook.fr « photos : anne-dit-loulou ». Possibilité de contact par tél. au 06 09 56 94 49.

Source Actu.fr par Sébastien Casses 

08/12/2018

Italie: les "Ville Urbane" à Bologne choisissent Fornaci Laterizi Danesi

Modernité, durabilité et efficacité énergétique: telles sont les caractéristiques principales du nouveau projet résidentiel "Ville Urbane" à Bologne, confié et dirigé par GBA Studio Srl de l'Arch. Gian Luca Brini et Ing. Federico Cinti. Le complexe résidentiel - en construction, dont l'achèvement est prévu pour septembre 2020 - est situé à Bologne et prévoit la construction de nouvelles propriétés résidentielles pour un total de neuf villas indépendantes.

L'architecture des villas, d'un et deux étages, allie simplicité et fonctionnalité, au sein d'un vaste parc résidentiel d'une superficie de 14 391 mètres carrés et d'un volume existant de 2 877 mètres cubes. Les briques des lignes NORMABLOK PIU 'S40 SISMICO et NORMABLOK PIU' S40 HP de Fornaci Laterizi Danesi ont été utilisées pour confirmer la volonté du client de mettre en œuvre un projet avec des exigences très strictes en matière d’efficacité énergétique et de sécurité parasismique.

Le choix des blocs
Le système Normablok Più est un système de construction complet et breveté, conforme à la réglementation NTC 2018, qui comprend les blocs NORMABLOK PIÙ S40 SISMICO et NORMABLOK PIU 'S40 HP. Les avantages de la maçonnerie en brique, en charge ou en remplissage, ont toujours été la solidité, la simplicité de construction et la durabilité dans le temps. A la ligne Normabloc Più s’ajoute une isolation thermique remarquable grâce à un processus de production sophistiqué, unique en son genre, qui il prévoit le frittage, directement à l'intérieur des trous des blocs, de billes de polystyrène additionnées de graphite. Les blocs combinent donc les excellentes caractéristiques d’isolation thermique des PSE avec le graphite, les qualités de respirabilité et de durabilité des briques.

NORMABLOK PIÙ S40 SISMICO et NORMABLOK PIU 'S40 HP ont été choisis pour leur efficacité énergétique remarquable et pour les caractéristiques intrinsèques des briques. En particulier NORMABLOK PIÙ S40 SISMICO, le monobloc porteur et isolant de Fornaci Laterizi Danesi, a été utilisé pour la construction de maisons à un étage, tandis que pour les maisons à deux étages, construites avec des poutres et des piliers en CA, des briques de grande hauteur ont été utilisées. performances thermiques de la ligne NORMABLOK PIÙ S40 HP, idéales pour la réalisation de panneaux intercalaires monocouches performants, répondant aux exigences législatives et constructives de toutes les zones sismiques.

La réalisation du projet "Ville Urbane", composée de deux types de structures différents, réalisée avec le système NORMABLOK PIÙ de Fornaci Laterizi Danesi, confirme l'exhaustivité et l'efficacité de ce système de construction en briques gagnant, idéal dans toutes les zones sismiques et climatiques .

FICHE TECHNIQUE

  • Object Urban Villas - nouvelle construction à Bologne
  • Client Patrick Scarlata
  • Date de fin des travaux Septembre 2020
  • Lieu Bologne
  • Designer GBA STUDIO SRL / ARCHITECTE DE GIANLUCA BRINI
  • Structures de projet ing. Andrea Brighenti Archistructure
  • Valstar srl entreprise exécutante
  • Fabricant de briques Fornaci Laterizi Danesi Spa - Soncino (Cr)
  • Distributeur de briques Latercom Srl - Soncino (Cr)

07/12/2018

TERREAL enrichit sa gamme de tuiles et lance la Côte de Seine, la tuile de rénovation qui embellit vos maisons !

Economique, performante et élégante, en rénovation comme en neuf !

Véritable prouesse technique, cette tuile au format 12 au m² séduit par son format économique mais aussi son design épuré.

Dotée d’une côte centrale et d’un nez d’une finesse inégalée dans son format, sans ergots, la Côte de Seine offre une écriture architecturale raffinée qui respecte le cachet des bâtis du siècle dernier.

Elle s’associe avec délicatesse à la nouvelle gamme de rives ornementées TERREAL pour un fini en totale harmonie.

Côté technique, la Côte de Seine n’est pas en reste : elle affiche une résistance mécanique renforcée et une étanchéité exceptionnelle même à faible pente. Par ailleurs, sa flexibilité de pose avec un pureau variable de 5 cm et un jeu latéral de 8 à 10 mm n’a pas d’équivalent sur ce segment de marché.

Source Terreal

06/12/2018

Italie: La lutte des ouvriers de la briqueterie Moccia S.r.l.

Depuis le 31 octobre, dernier jour de travail des employés de Moccia Industria srl, l'ensemble des anciens ouvriers résiste. La lutte se poursuit encore plus fermement surtout après l'arrivée de la lettre signée par Monsieur Moccia, en réponse à la demande de la RSU de louer la société pour former une coopérative afin de poursuivre ses activités.

En effet dans cette lettre le propriétaire justifie son refus de louer l'usine à une coopérative par les difficultés que les anciens travailleurs rencontreraient pour la gestion de l'activité, notamment d'un point de vue économique.

Il convient de signaler que l'entreprise a décidé de licencier du jour au lendemain, en raison de la diminution des ventes de briques et, partant, de la crise de ce secteur, provoquerai une crise de l'entreprise. Ces derniers jours, les travailleurs ont dû bloquer des camions qui devaient charger les briques encore sur le parc de la société, car elles avaient été vendues.

Ainsi, les anciens travailleurs et les syndicats sont convaincus qu’ils ne sont que des excuses et le seul objectif est de vider l'usine pour y développer une autre activité. Et la crainte que maintenant tous les anciens travailleurs, et même de nombreux citoyens, ont est que ce développe un centre d'enfouissement des déchets dans la zone de l’usine et dans la zone de la carrière d’argile.

Le problème, expliquent encore les anciens travailleurs, devient presque une certitude lorsque, il y a quelques jours, des personnes travaillant dans le secteur des déchets auraient souhaité entrer dans l'entreprise "afin de mener des enquêtes pour une future valorisation". La briqueterie Moccia Industria a produit pendant environ 70 ans sur le territoire de Montesarchio. Au cours de son activité florissante, son environnement a subi des dommages considérables et de nombreuses protestations ont été exprimées par les propriétaires de maisons existantes dans les environs.

Et au cours de ces années, en outre, les travailleurs qui se sont succédé ont certainement travaillé avec passion et sacrifice, alors qu’ils reçoivent maintenant un licenciement qui met leurs familles en crise.

Pendant ce temps, les anciens travailleurs continuent de surveiller les portes de l'entreprise pour empêcher toute personne d'accéder à l'usine et attendent de nouvelles réunions avec les personnalités politiques et le conseiller pour le travail de la région qui se déroulera à Confindustria, dans l'espoir du succès de leur intermédiation.

Les employés de la briqueterie Moccia reçoivent des manifestations continues de solidarité de la part des citoyens qui les aident à résister à la lutte pour la préservation de leur travail.

Source Realtà Sanita par Lucia De Nisi