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17/11/2017

Formation du Pôle Européen de la Céramique : LES GEOPOLYMERES

De quoi s’agit-il ? Pour quoi faire ?


Mercredi 6 Décembre 9h00 - 17h00 - Accueil 8h30-9h00
Lieu : ESTER Technopole, 1 avenue d’Ester – 87069 Limoges Cedex

Les géopolymères ont fait leur preuve dans de nombreux domaines tels que l’industrie automobile, l’aéronautique, la défense (peintures anti-feu thermodurcissables), le bâtiment (nouveaux ciments écologiques) et le médical (prothèses osseuses). Il reste cependant encore de multiples perspectives industrielles.

Objectif de la journée : Cette journée est destinée à vous apporter des notions sur les géopolymères.
Public visé : Tout public

Intervenants : SPCTS - Sylvie ROSSIGNOL et Améni GHARZOUNI
Cette journée peut être prise en charge par votre organisme de formation

Programme :

  • 9h00 : Importance des matières premières / Caractérisation 
  • 10h00 : Définition et mécanisme réactionnel 
  • 11h00 : Echanges - Networking 
  • 11h30 : Synthèse et mise en forme 
  • 12h30 : Déjeuner 
  • 14h00 : Présentation d’échantillons / Propriétés 
  • 15h00 : Exemples d’applications 
  • 16h00 : Echanges - Networking 
  • 16h30 : Questions-Réponses et possibilité d’entretien avec les intervenantes


Bulletin d’inscription et programme complet en documents associés

Pour toutes questions : sophie.comte@cerameurop.com 05 55 38 32 59
Inscription, règlement et facturation : contact@cerameurop.com Tel. 05 55 38 16 21

Source Cerameurop

16/11/2017

HP2A VS TERRE CUITE

90 % de l’énergie utilisée en production de terre cuite correspond à des besoins thermiques pour sécher puis cuire les produits à des températures comprises entre 1000°C et 1 250°C avec, pour principal combustible, le gaz naturel.
Réduire la consommation énergétique dans le secteur du bâtiment est désormais une priorité dans les politiques des pays industrialisés.


LES ATOUTS DE LA TECHNOLOGIE HP2A
La complexité du procédé de fabrication des produits en terre cuite (ligne de production, séchoirs et fours), implique une installation industrielle importante, spécifique et couteuse.

Les contraintes de fabrication limitent la variété des formes que l’on peut obtenir. Pour chaque forme, il faut un moule dédié, voire une extrudeuse spécifique.

Le moindre défaut pendant la préparation a des répercussions parfois très importantes en terme de « taux de perte » ou bien d’arrêt de production.

La technologie HP2A possède trois atouts majeurs face à la terre cuite :

Elle ne nécessite pas de fours ou de séchoirs, ce qui représente une économie d’énergie considérable pour les industriels du secteur.

La technologie HP2A peut être travaillée avec un grand nombre de pigments afin d’assurer une teinte régulière et répétitive des produits.

Beaucoup plus souple en terme de formes possibles, le retrait quasi inexistant des formulations à base HP2A est un avantage majeur par rapport à la terre cuite.

La cuisson à froid limite fortement la dépense énergétique ainsi que la production de CO2

LA CUISSON À FROID
Les argiles sont créées naturellement à partir de la pierre. La technologie HP2A remonte le temps en recréant une pierre à partir de l’argile. Pour cela elle utilise la réaction qui se produit entre, par exemple, une argile spécifiquement modifiée et un activateur spécialement formulé.

Cette réaction est appelée « cuisson à froid » par analogie avec la technologie de la terre cuite. En effet, lors de la cuisson de l’argile, l’énergie apportée fait fondre l’argile qui devient une pâte. La fusion récrée ainsi, en quelque sorte, les liens qui existaient lorsque l’argile était une pierre.

Lors du refroidissement, ces liens persistent et forme un bloc de terre cuite. Dans le procédé HP2A, les liens sont récréés grâce à une réaction chimique entre les sites réactifs de l’argile et le vecteur minéral et on forme donc un bloc.

La technologie HP2A se fait à la température ambiante, dès 0°C, puisque l’énergie nécessaire à la réticulation de l’argile est diminuée notamment grâce à l’action d’un catalyseur.

CONDUCTIVITÉ THERMIQUE D’UNE BRIQUE HP2A (PAR CUISSON À FROID)
Afin d’évaluer la technologie HP2A vis à vis des dépenses d’énergie des mesures de conductivité thermique ont été faites sur une brique HP2A pleine. Cette méthode permet de connaître ainsi la capacité d’isolation intrinsèque du produit ce qui est très important pour la conception de briques alvéolées. En effet, un matériau très conducteur provoquerait de nombreux ponts thermiques et diminuerait l’efficacité de l’isolation.

Pour une brique pleine HP2A sur base argile sable, la valeur mesurée se situe aux environs de 1.18 W.m-1.K-1 avec une masse volumique d’environ 2 kg/L. Cette valeur montre que le produit est beaucoup plus isolant que la majorité des matériaux de construction classiques. Le tableau ci-dessous donne quelques chiffres (source : Wikipédia).


La technologie HP2A permet d’obtenir des produits de conductivité thermique très inférieure à des matériaux comparables (en terme de solidité) y compris du béton spécial avec granulats légers. Le chiffre obtenu est similaire à celui de la terre cuite réputée excellent isolant.

Source HP2A

15/11/2017

Le béton de Chaillé-sous-les-Ormeaux séduit l’Europe

Après un label français, le ciment vendéen du futur a reçu les félicitations du jury européen. Et guette son futur toit à Bournezeau.


Les travaux de la future usine HP2A vus d’en haut. 

Il y a un an, il serrait la main d’Emmanuel Macron. Le 19 août 2016, Julien Blanchard ouvrait les portes chaillezaises d’Argilus à celui qui n’était encore que ministre de l’économie. « Depuis ce jour, les choses ont bien avancé ». En décembre dernier, le projet HP2A a intégré le Programme d’investissements d’avenir français (PIA). Mieux, en juillet, il a reçu les félicitations du jury continental. « Nous avons obtenu de la commission européenne la reconnaissance Seal of excellence horizon 2020 », appuie le président d’Argiwest.
Un coup de tampon sur les atouts scientifiques, économiques et environnementaux du projet vendéen. Et une porte qui s’ouvre sur les investissements européens. « Un vrai plus pour nous », relance Julien Blanchard. « Monter ces dossiers est un parcours du combattant. Mais ces labels sont extrêmement importants pour la vie future du projet ».

L’usine pilote mise en route à l’été 2018


L’avenir, justement, se dessine à Bournezeau. « Le terrassement de l’usine pilote HP2A a débuté sur le Vendéopôle ». Sur 30 000 m2 de terrain, va grandir un site de 4 500 m2. « Un bâtiment de 17 mètres de haut qui va abriter 48 silos ». Pendant un an, 150 personnes vont s’activer sur le chantier. Des bras issus « d’entreprises du département ». La livraison est notée sur l’agenda de l’été 2018.
Le planning du patron se noircira aussi en fin d’année. « En novembre/décembre, nous lancerons une campagne d’embauche », annonce Julien Blanchard. « La priorité, c’est de trouver une quinzaine de personnes pour la maintenance industrielle, avec des compétences informatiques et automatismes ». Les commerciaux, eux, seront recrutés au printemps. Avant de lorgner les CV du futur personnel du suivi de production.

C’est, en millions d’euros, l’enveloppe dédiée à la construction de l’usine pilote HP2A. Pour faire pousser ce site, au bord de l’A83 à Bournezeau, Julien Blanchard s’est entouré de partenaires privés. Malgré les labels obtenus, les alliés de poids tels Total, Airbus ou Michelin, le projet d’avenir se monte sans appui du monde bancaire. « C’est quelque chose qui me reste en travers de la gorge », ne cache pas le patron chaillezais.

Les déblais parisiens arrivent à Chaillé


L’entreprise vendéenne a été choisie pour revaloriser les déblais issus de la création des 200 kilomètres de voies et 68 gares nouvelles du Grand Paris Express. Grâce à la technologie HP2A, ces déblais pourront être transformés en matériaux de construction. « Les premiers extraits du sous-sol parisien sont arrivés à Chaillé », note Julien Blanchard. « Nous sommes en pleine phase d’essai ». Des tests qui devraient s’accélérer avec la perspective des Jeux Olympiques 2024 dans la capitale.

HP2A, c’est quoi ?

« C’est une innovation de rupture. Une alternative au ciment Portland, ce ciment gris que l’on connaît tous ». C’est avec ces mots que Julien Blanchard, le patron de l’entreprise chaillezaise Argilus, décrit « son » HP2A. Ce ciment du XXIe siècle est techniquement performant, mais aussi moins cher et avec une très basse empreinte carbone.

Source Actu

14/11/2017

Imerys Toiture parie sur l’habitat autonome en énergie

Imerys Toiture présent à Batimat se veut force de propositions pour toutes les solutions de couverture, allant des écrans de sous-toiture jusqu’aux solutions solaires

Leader français de la tuile terre cuite et spécialiste de solutions pour toits et façades, Imérys Toiture n’a eu de cesse ces dernières années de poursuivre sa croissance externe.

Ses nouvelles acquisitions lui permettent de proposer sur le marché une offre complète de produits répondant notamment aux exigences réglementaires de la RT 2012 et de la future RBR 2020 (Réglementation Bâtiment Responsable 2020).

Pour un habitat énergétiquement autonome

Ainsi, afin d’asseoir sa stratégie de toiture intégrée destinée à répondre au développement d’un habitat plus autonome énergétiquement, Imerys a pris le contrôle de deux sociétés spécialisées dans les énergies solaires : les activités héliothermiques du groupe SAG et une prise de capital majoritaire dans l'entreprise Luxol, spécialiste des tuiles photovoltaïques.

Ces acquisitions ont permis au groupe de présenter ses solutions solaires en mars dernier au salon BE Positive de Lyon, anticipant les exigences de la RT 2020 : Hybrid’Kit, une solution pour la production d’électricité et d’ECS réunissant photovoltaïque et héliothermique en une seule tuile, Alpha Solaire, la 1ère tuile terre cuite avec cellule photovoltaïque intégrée et enfin une marquise solaire, photovoltaïque alliant protection solaire et production d’électricité.

Les écrans de sous-toiture aussi

Ensuite, avec le rachat de Covéo en mai 2017, Imerys Toiture a élargi encore son offre. En premier lieu, avec des écrans de sous-toiture HPV, se composant de 7 solutions destinées à protéger la toiture de pénétrations accidentelles d’eau ou de neige et à optimiser les propriétés thermiques de l’isolant vis-à-vis de l’air extérieur :  Aéro 2 HPV, Aéro 3 HPV, Aéro 2 DBA HPV, Aéro 3 DBA HPV, Aéro 3 Réflex DBA HPV, Aéro DREN BA HPV et Aéro 3 Voltaïque HPV.

Autres nouveautés : des écrans pare-pluie, utilisés derrière un bardage vertical, notamment en maison ossature bois et visant à protéger des intempéries les isolants posés en façade : Odheo Stop et Odheo Stop UV 5000 (spécialement conçu pour un bardage à claire-voie).

A cela s’ajoutent les nouveaux accessoires de la gamme Tectys, tels qu’Altka, une bande solin souple qui permet de réaliser l’étanchéité entre tous types de tuiles et à différents points singuliers du toit, sans outillage particulier.

Une nouvelle tuile canal

Enfin, le fabricant a sorti Oméga Max, tuile spécifiquement dédiée aux toitures neuves. Fortement galbée, elle présente un grand format (entre 8 et 10 tuiles au m2 en moyenne selon recouvrement) et est accompagnée d’une gamme réduite d’accessoires pour un maximum de performances sur les chantiers. Son aspect canal et sa palette de couleurs la destinent au grand Rhône-Alpes.

Quand la terre cuite se fait ardoise

Imerys Toiture agrandit sa gamme petit moule en proposant une tuile terre cuite reprenant le format et l’aspect de l’ardoise naturelle (y compris les épaufrures), tout en conservant les lignes épurées et le nez droit de la tuile Beauvoise Huguenot.

Intitulée Beauvoise Graphite, il s’agit d’une tuile à double emboîtement fabriquée à base d’argiles possédant une très bonne résistance mécanique au gel. Elle permet, en neuf comme en rénovation, de proposer une couverture ardoise à un coût bien plus avantageux au m2 que l’ardoise naturelle (15% de moins en moyenne à pondérer selon les régions).

Elle peut s’utiliser en bardage et se pose à joints croisés. L x l hors tout : 322 mm x 235 mm. Poids unitaire : 1,9 k.

Source : batirama.com / Michèle Fourret

Wienerberger buys U.S.-based Columbus Brick

Austrian construction materials maker Wienerberger AG (WIE.VI) said Tuesday that it has agreed to buy U.S. brick manufacturer Columbus Brick Company in a move that will boost Wienerberger's North American growth strategy.

Neither company disclosed financial details of the transaction but Wienerberger said the deal would result in a positive contribution to its earnings.

Wienerberger said it would finance the takeover with funds allocated for growth and portfolio optimization.

Columbus Brick Company, which is based in Columbus, Mississippi, operates two brick plants in the state and sells its products to customers in more than 18 states. In 2016, the company generated revenues of roughly $23 million.

Source Marketwatch

Mardi 14 novembre, à partir de 17h, comment les lignes du sport et celles du management peuvent converger ?

Rendez-vous dans les locaux de Imerys Toiture à à Saint-Geours-d’Auribat pour une soirée qui s’annonce passionnante, pendant laquelle le sport et le management se retrouveront autour de valeurs communes. Le tout organisé en collaboration avec le Stade Montois omnisports.

Après une introduction par Laurent Bernadet, membre du Bureau de la CCI des Landes (18h), ce sera la visite de ce site industriel, développé par le leader français de la tuile terre cuite et spécialiste de solutions pour toits et façades. Avec Thierry Farjado, directeur régional des ventes, rugbyman au Stade Montois 1990-1995, qui puise dans son expérience sportive les clés de son approche managériale.

Source Presselib

13/11/2017

TERREAL, 1er acteur à bénéficier d'un PEP pour un système photovoltaïque

Un PEP (Profil Environnemental Produit) est la carte d'identité environnementale d'un équipement électrique, électronique ou de génie climatique. Il est basé sur les résultats de son analyse de cycle de vie, dans la perspective du calcul de la performance environnementale du bâtiment.

Les plus-values pour nos produits sont d'une part une baise de 50% des émissions de CO2 par rapport aux valeurs par défaut et d'autre part des équipements durables avec des impacts limités sur l'environnement.

Le Profil Environnemental Produit sert à anticiper les obligations réglementaires, prouver la performance environnementale d'un équipement, alimenter la base de données INIES pour l'expérimentation E+C- et assurer la transparence des déclarations environnementales.

Les systèmes photovoltaïques de TERREAL permettent ainsi de minimiser l'empreinte carbone des bâtiments, grâce notamment à notre solution Solterre Micro PV développée pour l'autoconsommation.

Source TERREAL

Briques géantes pour un immeuble à Lille

Transformer la contrainte en atout et établir un lien entre le bâtiment et l'histoire du lieu, sont quelques-uns des principes que l'architecte Paolo Tarabusi a pu mettre en application sur cette réalisation située à Lille, au coeur d'Euratechnologies.

Le Doge, un bâtiment de bureaux d’environ 5100 m², destiné à des jeunes startups, est situé dans la ZAC des Rives de la Haute Deûle à Lille, au cœur d’Euratechnologies. Le concours (2011) imposait une contrainte très forte pour l’utilisation de la terre cuite, matériau historique de l’environnement immédiat et de la région.

Désireux de proposer autre chose qu’un bâtiment en béton revêtu de briques de parement, le parti pris de Paolo Tarabusi a été d’exploiter une gamme d’éléments de construction en terre cuite « monolithe », sorte de briques creuses géantes hautes d’un étage, utilisées habituellement pour les bâtiments agricoles et l’habitat individuel. En collaboration avec le fabricant et moyennant quelques ajustements minimes sur la chaîne de production, une brique de 33x20x280 cm. a été conçue et produite pour ce chantier.

L'histoire du lieu

Livré en 2017, ce bâtiment propose une architecture inattendue, inventive et pertinente. En détournant l’utilisation d’un matériau là où tout semblait avoir été fait et dit, Paolo Tarabusi établit le lien de l’ouvrage avec l’histoire du lieu tout en affirmant sa contemporanéité.

Paolo Tarabusi enseigne le projet à l'École nationale d'architecture de Paris-Val-de-Seine (ENSA-PVS) et, depuis 2005, l'analyse des structures à celle de Paris-Belleville (ENSA-PB). Les bâtiments conçus par l’atelier Tarabusi, qu’il dirige depuis 2006 à Paris, questionnent donc les techniques constructives et la matérialité des ouvrages.

Dans un esprit de collaboration avec les maîtres d’ouvrage, les fabricants et les entreprises, Paolo Tarabusi propose une architecture sobre qui se nourrie des contraintes du site et du programme. « Transformer la contrainte en atout du projet est une piste de travail qui m’intéresse », dit-il.


Le Doge

  • Adresse : 2/4 avenue des Saules, Lomme (ZAC des Rives de la Haute Deûle)
  • Maîtrise d’ouvrage : Nacarat
  • Architecte : Atelier Tarabusi
  • Paolo Tarabusi avec M. Del Gaudio, A. Benarroche, I. Feltrin, M. Kopecky, A. Raffaelli
  • BET TCE : Projex
  • Bureau de Contrôle : Veritas
  • Labellisation : BREEAM niveau very Good
  • Aménageur : Soreli
  • Urbaniste ZAC : Jean-Pierre Pranlas-Descours
  • Paysagiste ZAC : Atelier Bruel-Delmar
  • Dates : Concours : Septembre 2011, A/O : 2015, Préparation chantier : Décembre 2015, Démarrage travaux : Janvier 2016, Livraison : Février 2017 BAT A, Juin 2017 BAT B
  • Surface Plancher : 5 080m2
  • Coût : 6.000.000 €HT

Pourquoi Cleia vend ses savoir-faire d’ingénieriste en dehors de la conception et réalisation clé en main de tuileries et de briqueteries

C’est l’histoire d’un succès industriel dont la Bourgogne-Franche-Comté peut être fière. Sept ans après sa reprise, Cleia est devenue l’un des acteurs mondiaux pour équipements de matériaux de construction en terre cuite. Un savoir-faire complexe que l'entreprise propose aujourd’hui avec succès à d’autres secteurs industriels.

Franck Bigeard, directeur commercial de Cleia, à Nolay (Côte-d’Or), le confesse sans forfanterie : « Notre capacité à répondre par l’ingénierie et le service à un besoin du client trace notre chemin. » Ainsi que le succès de cet ensemblier industriel, spécialiste des équipements pour matériaux de construction en terre cuite (tuiles et briques), du simple four ou séchoir, à l’usine clé en main.

Née en avril 2010 sur les ruines de Ceric Automation et Ceric Système, d’anciennes filiales du groupe Keyria, grâce à Philippe Pénillard, son président, l’ingénieriste vend maintenant son savoir-faire en robotique, automation, thermique et pilotage de process à d’autres secteurs d’activité.

« Nous souhaitons accompagner des groupes et ETI françaises au grand export, dans des secteurs comme l’automobile ou encore les biens d’équipement », indique le directeur commercial.

Un premier pas a été franchi avec Eurostyle, équipementier de rang 1 spécialisé notamment dans les habillages de véhicules automobiles, qui souhaite des îlots robotisés pour certaines de ses usines à l’étranger. Un second l’a été avec Jean Perrot, la marque des équipements de travail des métaux à feuilles du groupe Pinette, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

Cleia a pour cette entreprise mis au point un cobot qui accompagne l’opérateur sur une presse plieuse, en intégrant les mouvements voulus et en les dupliquant selon la programmation choisie. Le groupe de petit électroménager Seb devrait aussi faire appel à l’ingénieriste pour un système de transitique (logistique interne) entre différents ateliers de production.

Une dizaine de brevets

« Cette diversification, toute récente, n’est pas liée à un besoin de compenser une perte d’activité, mais obéit à une stratégie de développement axée sur un levier de croissance », certifie Thierry Allanic, le directeur du marketing.

Cleia se porte pas trop mal, avec un chiffre d’affaires prévu sur l’exercice 2017 de 35 millions d’€ et 185 personnes, réparti entre le siège de Nolay, le site d’Albaraka en Tunisie (65 salariés), la société de service et de maintenance Claytec en Algérie, le fabricant de brûleurs Jeflam à Belfort, et Pélerin à Soissons (Aisne), fournisseur de machines pour la préparation des argiles.

La société est aussi très innovante, avec pas moins d’une dizaine de brevets à son actif, dont le séchoir Zéphyr et le four Hydrofast. Car Cleia rayonne sur le petit monde des tuileries et briqueterie dans les pays émergents.

« Longtemps atone, le marché en Europe va reprendre avec des transformations d’équipements pour fabriquer des briques techniques », souligne Frank Bigeard.

Cette compétence acquise au grand export, qui représente 80% de l’activité, et cette volonté de l’adapter à d’autres secteurs d’activité, devraient, sauf accident, conduire l’ingénieriste à atteindre d’ici à 2022 un chiffre d’affaires de 50 millions d’€. « Avec vraisemblablement de la croissance externe », précise Thierry Allanic.

Source Traces Écrites Publié par Didier Hugue

12/11/2017

SAINT-JEAN-DE-LIVET: La briqueterie avait fait la renommée de la commune

Gilbert Grieu désigne les auvents d’aération de l’ancienne briqueterie. 

C’est un champ en friche. Un minuscule bâtiment s’y tient, à l’écart, un peu envahi par le lierre et les ronces. Qui pourrait croire que cette toute petite bâtisse, de quelques mètres de long à peine, était, il y a encore un siècle à ..

Gilbert Grieu, ancien maire, propose la découverte de l’ancienne briqueterie, fermée en 1914, qui avait produit pendant trois siècles des briques très fines et réputées.

Source Ouest-France

11/11/2017

Nogent sur Seine- Une exposition a été consacrée dernièrement aux épis de faîtage et autres produits de terre cuite.

Deux habitants de Villadin, Françoise Tirilly et Vincent Caputo, délégués de la fondation du patrimoine Champagne-Ardenne, ont eu l’idée d’une exposition sur les épis de faîtage et autres produits de terre cuite.

Le passé fastueux du village de Villadi revit. Les épis de faîtage ont fasciné les visiteurs.

Source  L'Est Eclair 

10/11/2017

BREVET CERITHERM/ DRYING TUNNEL FOR CERAMIC PRODUCTS

Tunnel (1) de séchage de produits céramiques disposés sur un moyen de transport (3) parcourant le tunnel de l'amont vers l'aval, le tunnel (1) étant constitué de modules (2) de dimensions transversales identiques, assurant individuellement la distribution, l'extraction et le contrôle, en température, humidité et vitesse, de l'air de séchage des produits céramiques.


  • Signet PL3012565 (T3)  -
  • Inventeur(s) ZAMPARO GIOVANNI [FR] +
  • Demandeur(s) CERITHERM [FR] +
  • Numéro de demande PL20150185921T 20150918 

Source Espacenet

09/11/2017

« Cycle terre » lauréat circulaire d’un appel à projets européen

Le projet « Cycle terre », à Sevran, initié par la ville et Grand Paris aménagement, prévoit la réutilisation des terres excavées du Grand Paris express pour créer un nouveau matériau de construction. Il vient d’être désigné lauréat de l’appel à projets européen « Actions innovatrices urbaines » dans la catégorie économie circulaire.

De la parole aux actes. Alors que la métropole du Grand Paris et la Capitale organisaient, jeudi 5 octobre 2017, une journée d’échanges internationale sur l’économie circulaire, des initiatives remarquables sont récompensées sur le terrain, cette fois par l’Union européenne. Ainsi le projet « Cycle terre », développé par Grand Paris aménagement, la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis), le bureau d’études Antea groupe, les laboratoires de recherche AE&CC LabEx, CRAterre et Amàco de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble, l’agence d’architecture Joly&Loiret et une demi-douzaine d’autres partenaires dont la Société du Grand Paris et le groupe Quartus, vient d’être désigné, ce mardi 10 octobre, lauréat de l’appel à projets européen « Actions innovatrices urbaines » dans la catégorie économie circulaire.

Gare de Sevran-Livry
Le démonstrateur sera situé près de la gare de Sevran-Livry qui sera desservie par la ligne 16 du Grand Paris express. © SGP/Agence Duthilleul

L’annonce a été faite à l’occasion de la semaine européenne des régions et des villes, qui se tient jusqu’au 12 octobre à Bruxelles. Grâce à ce programme du Fonds européen de développement régional (Feder), « Cycle terre », qui fait partie du programme des démonstrateurs industriels de la ville durable (DIVD), va obtenir un important cofinancement de 4,8 millions d’euros, qui couvrira 80 % des dépenses estimées du projet.

Créer une filière terre

« Cycle terre » consiste à créer une filière terre pour les matériaux de construction de la ville. Il s’agit, pour cette expérimentation, de réutiliser les terres excavées du Grand Paris express pour les transformer en matériaux de construction à très faible empreinte carbone, utilisables à proximité des chantiers du réseau de transport, indique Grand Paris aménagement. Le démonstrateur de Cycle terre verra le jour à Sevran, à proximité de l’emplacement de la future gare Sevran-Livry de la ligne 16. Les terres extraites pour la réalisation de cette gare seront d’abord triées en fonction de leur typologie (argile, sable, graviers, etc), puis sélectionnées pour fabriquer quatre types de matériaux de terre crue (brique, panneaux d’argile, terre allégée, enduits). Ces nouveaux matériaux auront notamment vocation à approvisionner l’opération d’aménagement Sevran Terre d’avenir portée par Grand Paris aménagement.


« L’objectif est de mettre en œuvre une chaîne de production intégrée », souligne Magali Castex. © Gpa

« En s’appuyant sur l’expertise du laboratoire CraTerre, l’objectif est de mettre en œuvre une chaîne de production intégrée qui permette de s’adapter aux cadences de sortie du Grand Paris express », indiquait récemment dans nos colonnes Magali Castex, responsable du projet Cycle terre pour GPA.

L’objectif de cette opération est de réduire l’impact et l’empreinte écologiques du réseau de transport et des projets d’aménagement urbain associés, tout en assurant la disponibilité de matériaux de construction locaux à faible impact carbone, dans un contexte de raréfaction des ressources. Le projet s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, et permet d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles, limiter les déchets générés tout en créant de la valeur économique, sociale et environnementale. « La création de l’unité de fabrication donnera lieu à une action de formation pour environ une centaine de personnes dans le domaine de la construction », souligne GPA. Par ailleurs, l’utilisation du matériau terre permet d’améliorer la qualité du confort intérieur des logements : acoustique, inertie, gestion de l’hygrométrie, qualité visuelle, poursuit l’aménageur.

Les partenaires de « Cycle terre »
Aux côtés de GPA et de la ville de Sevran, plusieurs partenaires sont engagés dans ce projet visant à créer une filière de matériaux en terre. Le bureau d’études Antea Group, spécialiste de la géologie, cinq laboratoires de recherche (Laboratoire Iffstar, CRAterre et AE&CC LabEx Ensag, Amàco et Sciences Po Paris), l’agence d’architecture Joly&Loiret, commissaire de l ‘exposition « Terres de Paris, de la matière au matériau », le promoteur immobilier Quartus et l’organisme de formation de Sevran (Compétences emploi) y prennent part. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et la Société du Grand Paris sont également des parties prenantes.

Le programme européen « Actions innovatrices urbaines »
« Actions innovatrices urbaines » est un programme du Feder, qui dispose d’un budget de 372 millions d’euros pour la période 2014-2020. Il a pour objectif d’identifier et de soutenir des solutions nouvelles et innovantes pour répondre aux multiples défis qui se posent aujourd’hui aux villes de l’Union européenne. Cette année, l’appel à projets portait sur les thématiques des mobilités urbaines, de l’intégration des migrants et réfugiés, et de l’économie circulaire. Le programme « Actions innovatrices urbaines » vise à fournir aux collectivités et leurs partenaires les ressources pour tester des idées audacieuses et non éprouvées, et à concrétiser des prototypes pouvant être testés sur le terrain.
Ce programme va donc permettre au projet « Cycle terre » de s’engager durant trois ans dans une phase de test grandeur nature. Ainsi, l’objectif est de développer une unité de fabrication fonctionnelle en 2019. En parallèle, une exposition « Terre de Sevran » sera montée, et un guide de conception architecturale pour les matériaux terre sera élaboré et diffusé.

Source Le Journal du Grand Paris

08/11/2017

La tuile terre cuite, un produit « inspirant et moderne »

La tuile Terre Cuite ne veut plus être « cantonnée » au stéréotype de la maison traditionnelle ! Dans une campagne nationale lancée ce mois d’octobre, la filière revendique les qualités esthétiques et l’originalité de ce produit « inspirant et moderne », et s’adresse à tous ceux qui veulent faire construire leur maison. Le but, mettre en images « sa pleine légitimité dans l’architecture et l’espace contemporain ».

« Contemporaine, inspirante, originale, ludique ». C’est en ces termes que la filière Terre Cuite décrit ses tuiles. Trop souvent « cantonnée » au stéréotype de la maison classique à deux pans, elle cherche aujourd’hui à s’affirmer comme un produit « inspirant et moderne ».

A travers une campagne nationale lancée ce mois d’octobre, la filière se positionne « pour la première fois » sur le territoire de l’originalité, la créativité, l’inventivité architecturale. « Nous souhaitons montrer que la tuile terre cuite peut-être un élément déterminant du projet architectural », explique ainsi Bernard Caron, animateur du groupe de travail marketing Tuiles de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB).

La filière rappelle en effet que les tuiles terres cuites sont de formes variées (250) et disponibles en 400 coloris. Associées au « talent créatif des architectes », les tuiles « permettent d’imaginer une maison à son image, qui reflète ses envies et sa personnalité ».

« Les architectes surprennent en créant des camaïeux, des dégradés, des motifs qui viennent habiller des formes de toit parfois inattendues : 2, 4 pans, monopente, faible pente, multi- pentes, déstructuré... le toit en tuile est un objet architectural à part entière » souligne Bernard Caron.
Convaincre les particuliers

Pour cette campagne, la filière ne s’est pas uniquement adressée aux maitres d’œuvre et aux architectes, mais également « à tous ceux qui veulent construire leur maison ». La tuile est « capable de répondre à toutes les envies des consommateurs. Elle innove et sait prendre des couleurs, des textures inattendues et dans l’air du temps ». Pour convaincre les consommateurs, la campagne met en scène 5 personnalités, 5 maisons et 5 toits. Chaque personnage est associé à sa maison dont le toit singulier « illustre l’originalité architecturale et fait écho à la personnalité des individus ».

« Exprime-toi, Choisis ton toit » est le message central de cette campagne. On le retrouve sur la nouvelle signature de la Tuile Terre Cuite, une signature composée par ailleurs d'un symbole évoquant la forme du toit en pente et du lien vers le nouveau site de la filière.

« Avec ce claim, la tuile terre cuite s’impose comme un produit inspirant, moderne mais aussi profondément humain car les maisons en tuile terre cuite, avec leur toit protecteur, sont des maisons chaleureuses où il fait bon vivre avec sa famille, ses amis. », dit M. Caron.

La tuile terre cuite se renouvelle ainsi pour séduire le plus grand nombre. En plus du site internet, la filière se montre très présente sur les réseaux sociaux, une façon de relayer aisément son nouveau discours.

Source Batiweb

07/11/2017

MATÉRIAUX CONSTRUCTION - LETTRE MENSUELLE UNICEM D’OCTOBRE 2017 : tuiles -0,7% et briques +8,4% sur 9 mois

Un troisième trimestre à la peine…

Après une première moitié de l’année 2017 plutôt vigoureuse dans le secteur des matériaux, où l’activité a progressé sur un rythme de + 4,4 % sur un an pour les granulats et de + 6 % pour le BPE (données cvs-cjo), la reprise semble marquer le pas au troisième trimestre. Pause ? Essoufflement ?… Les mois d’été sont venus rappeler que le mouvement de redémarrage, s’il est bien enclenché, reste encore hésitant et très graduel, notamment dans le segment des granulats.

Les volumes d’activité ont en effet stagné sur les trois derniers mois connus et il faudra compter sur un dernier trimestre plus solide pour terminer l’année sur les tendances attendues. Les indicateurs conjoncturels plaident toutefois dans ce sens. Que ce soit du côté du bâtiment comme de celui des travaux publics, les professionnels se montrent confiants et témoignent de carnets de commandes sensiblement regarnis.




Bâtiment : les professionnels plus confiants, les promoteurs un peu moins…
Après une certaine stabilisation au cours de l’été, le climat conjoncturel qui ressort de l’enquête mensuelle menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment s’est de nouveau amélioré en octobre, s’inscrivant bien au dessus des niveaux moyens de longue période. Les perspectives d’activité demeurent très favorables
même si le solde d’opinion sur l’activité passée s’est nettement replié. Les carnets de commandes s’étoffent et le solde d’opinion se situe désormais à son plus haut niveau depuis octobre 2008.
Compte tenu de leurs effectifs, les professionnels du bâtiment estiment que leurs commandes assurent 7,4 mois de travail en moyenne, dont 8 mois dans le seul segment du gros œuvre.
Alors qu’à l’été 2016, un peu moins d’un tiers des entreprises du bâtiment (31,4 %) déclaraient avoir des difficultés à recruter, elles sont aujourd’hui plus de la moitié à faire face à cette difficulté (51,7 %). Après
les premières annonces du Projet de Loi de Finances 2018 plutôt mal accueillies par les
professionnels du logement, les récentes avancées sur les mesures comme le CITE, le PTZ ou encore le Pinel ont contribué à rassurer et rendre confiance au secteur du bâtiment.
Du côté de la construction, les dernières données sur le mois de septembre confirment que les demandes de permis demeurent dynamiques, tant du côté des locaux d'activité que de celui des logements (respectivement
+ 14,3 %, sur un an pour les trois mois de juillet à septembre, et + 9,7 %). En dépit d'un certain tassement sur le segment résidentiel, les mises en chantier restent aussi sur une tendance soutenue (+ 11,1 % pour le logement sur la même période et + 20,9 % pour les locaux). Il est vrai que les conditions de crédit demeurent attractives.
Après avoir augmenté de 20 points de base au cours des trois premiers
mois de 2017, les taux d’intérêt sur les prêts à l’habitat du secteur bancaire sont restés pratiquement stables depuis avril.À 1,56 % en moyenne à fin septembre, ils sont à peine 13 points au-dessus de leur niveau d’il y a un an.

Source UNICEM

UK: Solecco Solar to launch solar roof tile solution

Solecco Solar is preparing to launch its solar roof tile solution at UK Construction Week next month, the most popular event in the construction calendar

The eco-conscious brand also plans to launch their new website www.soleccosolar.com at the annual industry event.

The new, innovative technology company supplies and installs unique, sustainable solar roof tiles for developers and homeowners with aesthetics and renewable energy at the top of their design agenda.

The solution is integrated into roofing via a unique interlocking method, with tiles fitting seamlessly on up to 98% of roof surface area. The zero-glass system has a low carbon footprint and is an eco-asset which drives energy efficiency and protects against rising electricity costs.

The UK Construction Week event takes place on 10 – 12 October at NEC Birmingham, with Solecco exhibiting in the Energy 2017 show alongside other energy saving, power management and renewables companies. Solecco aims to highlight the bespoke service they provide along with a pop-up roof to display the solar roof tiles – available in slate grey and natural terracotta.

Solecco Solar•Tiles Co-Directors James Birch and Jonathan McManus will be on stand, ready to highlight their project service to sustainability-conscious exhibition visitors.

James Birch, Development Director said: “The exhibition is the ideal opportunity for us to showcase Solecco Solar•Tiles to a diverse audience of industry professionals. The event connects us to potential customers who are, in the current construction climate, actively seeking an aesthetic and renewable energy solution to enhance their sustainable approach to development.”

As well as exhibiting and launching the brand at Construction Week UK’s Energy 2017, Solecco Solar is showcasing at London Build 2017 on 25 – 26 October. Solecco is also shortlisted for Product of the Year Award at both the London Construction Awards and National Energy Efficiency Awards 2017.

Source PBCtoday

06/11/2017

Un Mondial du bâtiment à l’heure du durable et de l’humain

Le Mondial du bâtiment ouvre ses portes lundi  6 novembre pour cinq jours au parc des expositions de Paris Nord Villepinte. Voici, avec Guillaume Loizeaud, directeur de Batimat, un petit tour d’horizon du salon et des moments à ne pas manquer.

Les 2400 exposants du Mondial du bâtiment attendent plus de 340 000 du 6 au 10 novembre au parc des expositions de Paris Nord Villepinte

Six halls, un large programme de conférences, des innovations… Du 6 au 10 novembre, le Mondial du bâtiment, qui regroupe tous les deux ans les salons Interclima+ElecHB, Idéobain et Batimat, accueillera plus de 340 000 visiteurs nationaux et internationaux et 2 400 exposants. Seront présentés les matériaux et les solutions des bâtiments d’aujourd’hui et de demain.


Le directeur de Batimat, Guillaume Loizeaud est « plutôt confiant » à l’approche de l’ouverture. Tous les indicateurs sont au vert : un contexte de marché favorable, de nombreuses innovations, le retour de près de 60 grandes marques du bâtiment et de 80% des entreprises déjà exposants… Sur Batimat, les six univers métiers représentés, que sont la structure et l’enveloppe, la menuiserie et fermeture, les machines-outils et matériels de chantier, les aménagements intérieurs et extérieurs, le numérique et les nouvelles technologies, couvrent l’ensemble du bâtiment et permettent d’avoir une vision globale des évolutions : « De la maquette numérique (BIM) aux ruptures techniques des matériaux, le bâtiment se conçoit aujourd’hui de manière globale (Bepos, Bas Carbone…), s’adapte à son époque (IoT, Smart grid…) pour apporter des réponses aux usagers, de plus en plus prescripteurs de solutions durables pour vivre et habiter mieux », résume Guillaume Loizeaud.  Pour qui l’innovation est l’un des moteurs de ces salons. Avec comme fil rouge, les 89 produits retenus lors du concours de l’Innovation et les 23 lauréats visibles dans les espaces qui leur sont dédiés au cœur des halls 2,3  et 6.

Des innovations à découvrir dans les allées

Plusieurs tendances émergent de cette édition 2017. A commencer par la connectivité : elle n’est plus un effet de mode mais s’impose dans tous les secteurs et les univers métiers. « La technologie intégrée se fait au bénéfice des utilisateurs pour plus de performances, de simplicité d’utilisation et de maintenance », précise le directeur du salon. A noter également, l’arrivée de nombreux matériaux biosourcés ou d’origine biologique qui améliorent le bilan carbone des ouvrages ; la présence de nombreuses solutions autonomes qui produisent, stockent et servent de l’énergie. Ou encore les grandes évolutions du vitrage, le design fonctionnel, la préfabrication en atelier ou le « superdigital ». « La technologie se met au service de la mise en œuvre, de la sécurité, du gain de temps… », ajoute Guillaume Loizeaud. Pour les visiteurs un peu pressés par le temps ou avec un objectif précis, des visites guidées en fonction de ces thématiques sont proposées chaque jour aux points Visites Guidées à l’entrée des halls.


Des hubs, vitrines de solutions

Parce que « le rôle du salon est d’être un passeur dans la filière et d’accélérer la diffusion et l’adoption de l’innovation dans le bâtiment», trois hubs sont placés à l’entrée des halls. Le hub du bâtiment du futur (hall 6), de l’énergie (hall 2) et de la salle de bains et l’aménagement d’intérieur (hall 3). Le plus conséquent est le hub bâtiment du futur. Expérimenté pour la première fois en 2015, il revient en force cette année : avec 150 m2 il y a deux ans, il accueille en 2017, sur 300 m2 , la Smart Building Alliance, la Fédération Française de Domotique et près de 50 startups (Vitrum Glass, Onegate, Vraimentpro, Ween, Smarthab…). Chaque jour, l’expérience de la 3D en direct sera proposée grâce à une salle immersive. « Espace d’animation, ce hub occupe à lui seul un secteur entier du salon à un axe stratégique : la jonction entre la menuiserie (hall 5A) et le secteur structure et enveloppe (hall 6) », poursuit Guillaume Loizeaud. « Il est la preuve que ce grand mouvement de construction technologique s’accélère. Les investissements des entreprises dans le digital ont été multipliés par cinq entre 2010 et 2015 dans le monde, passant ainsi de 51 millions de dollars en 2010 à 254 millions de dollars en 2015 (source : étude cbinsights 2015). La France n’est pas à la traine. Bien au contraire. Cet espace est une vitrine de solutions variées. Et le salon joue le rôle d’amplificateur qui permet à ces entreprises d’éclore et de rencontrer des utilisateurs. Le cas de Xtree en est un exemple : la société qui exposait en 2015 dans le hub bâtiment du futur a conclu des partenariats avec des constructeurs et expose aujourd’hui dans le hall structure et enveloppe ! »


Un large programme de conférences

Pour ceux qui n’en n’auraient pas assez, un large programme de 200 conférences est proposé tout au long de ce Mondial. Des ateliers techniques permettront de décrypter les nouvelles réglementations et d’échanger autour de solutions concrètes (comme sur les Ateliers Qualité de l’Air en hall 2). Avec un accent sur l’architecture le mercredi. Une après-midi Regard sur l’architecture sera l’occasion d’une cession de rencontres avec des architectes, protagonistes de l’ouvrage Regard édité par Batimat à l’occasion du salon. « Nous avons voulu interroger à  la fois les habitants et les architectes de bâtiments emblématiques. En effet, les architectes formulent de véritables visions, mais on interroge rarement les habitants et les usagers sur l’impact de leurs bâtiments » affirme le directeur du salon. Une douzaine de projets en France ont été passés au crible : écoles, bâtiments d’habitation, centres commerciaux… l’important étant de mettre en avant trois mots clef : créer, humaniser et transformer. « Nous voulons démontrer que valoriser l’innovation permet de mieux vivre sans oublier de mettre l’humain au cœur de la démarche ». Interviendront notamment Alphonso Femia pour les Docks de Marseille, Julien Beller pour le Centre d’Accueil de la Chapelle, Victor Castro pour l’hôpital psychiatrique de Beaumont-sur-Oise.

Bref, pour Guillaume Loizeaud, « le Mondial du Bâtiment sera une nouvelle fois la rampe de lancement de nombreuses innovations et le lieu pour les découvrir dans des conditions idéales grâce à des espaces et des parcours de visite dédiés »C’est du moins le défi qu’il doit relever, lui qui souhaite « faire de cette édition du Mondial du Bâtiment 2017 la fête de la reprise du secteur avec deux nocturnes le mercredi et le jeudi. Beaucoup d’entreprises fêteront d’ailleurs leurs anniversaires : 30, 50 ou 70 ans.

 A ne pas rater

Numérique, structure enveloppe, sanitaire, menuiserie… voici un petit aperçu des nouveautés à ne pas manquer sur le salon.

Du connecté bien sûr comme le 36OSmartconnect où les murs en béton sont dotés d’un module communicant qui permet de transmettre et d’emmagasiner une série d’informations. Hi) de Fenotek, un interphone vidéo relié à Internet en WiFi qui permet d’accueillir les visiteurs avec un smartphone et de leur ouvrir la porte. Ou encore la salle de bain connectée, équipée des produits de plus en plus intelligents comme un lavabo autonettoyant ou un smart miroir (VitrA) qui donne la météo, l’actualité, les mails … et peut-être à terme le bilan santé. « Il y a quelques années, ces technologies de pointe n’étaient visibles que sur des secteurs très ciblés. Là elle se retrouve partout et on n’est plus au stade de gadget ! », commente Guillaume Loizeaud.

Numérique évidemment avec par exemple des solutions de réalité augmentées visibles sur smartphone proposées par Focaltech et Wosomtech, une salle d’immersion sur l’espace BIM 3.O animé par Cobaty, des maquettes BIM en hologramme chez BimMyProject.

Côté énergie, l’heure est à la production et au stockage même dans les matériaux avec par exemple les façades photovoltaïques de Sunpartner. Economie d’eau aussi avec Wecemat qui automatise la chasse d’eau des WC pour réduire la consommation d’eau jusqu’à 3O % ou un système de détection de fuite équipé de technologies intelligentes pour couper l’eau (Grohe).

Un des secteurs les plus innovants reste les menuiseries. Elles offrent de nouvelles fonctionnalités et de nouvelles propositions en design, en performance, en digital. Vitrum Glass par exemple transforme les surfaces vitrées en un système de chauffage rayonnant électrique, intégré et invisible, avec zéro entretien et zéro maintenance. Schüco intègre dans sa fenêtre un système de ventilation et de filtration de l’air, Technal propose une fenêtre climatique à effet Peletier, la fenêtre Technofirst détecte le bruit et se ferme automatiquement, chez Wicona, elle s’opacifie sur commande…

Pour ce qui est de la structure et de l’enveloppe, le hall sera marqué par le retour de la filière bois dans les modes constructifs avec un grand stand de la filière et l’émergence de produits bas carbone avec des matériaux biosourcés ou des composants naturels issus de la valorisation. Réponses concrètes à l’expérimentation E+C-.

Enfin, côté matériels et outillages, de grandes marques reviennent comme Imer, Kiloutou, Stanley et Würth. Parmi leurs propositions, des produits permettant un gain de temps, de productivité et de sécurité sur les chantiers.

Source Le Moniteur par Stéphanie Obadia

MONIER AUSTRALIA : A new age in roof tile uses innovative aerospace technology

Five times lighter than concrete and withstanding up to 300kg of weight, Monier has launched a new roof tile range that uses material originally developed for the aerospace industry.

Launching Monier’s new “Elemental Series”, General Manager Drew Spiden said the range was perfect for Queensland climate conditions featuring a rust resistant, long-lasting UV colour fast coating and a strong resilience against dent and impact damage.

“Designed to protect your family from Australia’s testing climate conditions, the series provides a strong, durable material that can withstand soaring summer temperatures, salty sea air and powerful hail storms,” Mr Spiden said.

Depending on the pitch and lay of the land, your roof can make up to 30 per cent of the visual impact of your home.

“If your roof fades, so too does the overall appearance of your property,” said Mr Spiden.

“Homeowners want a roof that elevates their home’s design, provides a beautiful visual impact, while also delivering long term performance and protection.”

He said market feedback showed that customers wanted more colour and design options for their roof so Monier had partnered with design expert Kathy Demos, to develop some new additions, including a metallic finish on two of the new profiles.

“The new colour additions, including the metallic options Mars and Comet, have allowed us to create a modern day interpretation of terracotta with an aesthetic homeowners would not expect from traditional terracotta tiles,” said Mr Spiden.

“The terracotta tile has been around for centuries, which is a testament to its durability. The colour is baked onto the tile which means it does not fade. It is the only roofing material that offers a lifetime colour guarantee. The new additions combine the hero features of the original terracotta tile with sleek, modern colours that breakaway from the traditional orange.”


The series was launched at “Lightspace” in Fortitude Valley, featuring world-renowned ‘unusualist’ Raymond Crowe, fresh from sellout shows for The Illusionists on Broadway.

Source The Courier-Mail par  Belinda Chilton

05/11/2017

Choletais Bouyer-Leroux veille à « ne pas laisser de cicatrices »


Benoit Tuzelet est responsable du Pôle carrières à Bouyer-Leroux. Ici, il y a quelques années, était extrait des tonnes d'argile. Voici un exemple de carrière remise en état il y a quatre ans seulement… La carrière de la Brunière, à La Séguinière, sera bientôt remise en état.

Bouyer-Leroux, leader des matériaux en terre cuite basé à La Séguinière, soigne la remise en état de ses carrières d'argile. Benoit Tuzelet, responsable du Pôle carrières, défend cette préoccupation alors même qu'il marche vers la nouvelle carrière de Saint-André-de-la-Marche, située au lieu-dit la Fouillère. Le jeune cadre a anticipé l'avenir de la Fouillère dès l'enquête publique : « Une remise en état agricole de qualité nous permettra ensuite d'accéder à d'autres sources d'exploitation. » Outre des terres agricoles ou des plans d'eau, Bouyer-Leroux peut aussi proposer des « mesures compensatoires » pour les zones humides et les espèces protégées, lorsqu'il y en a…

Source Courrier de l'Est

Patrimoine industriel Suisse : l’ancienne tuilerie à Orvin

Notre série sur le patrimoine industriel du Jura bernois nous emmène à l’ancienne tuilerie d’Orvin

Le passé de l’ancienne tuilerie d’Orvin est intimement lié à l’histoire de la région. Le bâtiment a été construit en 1859, selon l’architecte Chris Tucker. Une série d’incendies dans les villages situés au pied sud du Chasseral et deux graves sinistres à Orvin en sont à l’origine. L’évêché de Bâle a ordonné la couverture des toits en tuile plutôt qu’en tavaillons afin d’éviter que les flammes ravagent à nouveaux les bâtisses.

Ainsi, entre 1860 et 1880 environ, deux hommes y ont produit de nombreuses tuiles. La production à Orvin a ensuite probablement cessé pour des raisons économiques. D’après Chris Tucker, il est devenu plus avantageux de faire venir les tuiles d’Aarberg, de Pieterlen ou encore du Valais. /anl

Chris Tucker réalise des visites guidées de l'ancienne tuilerie

Source RJB

04/11/2017

Samedi 4 et dimanche 5 novembre expo et conférence sur le passé briquetier et tuilier à Brévonnes

Briqueteries et tuileries ont constitué l’essentiel de l’activité artisanale et industrielle de Brévonnes, du milieu du XXIe s. au milieu du XXe s. Des traces qu’il faut savoir lire.

Un des ultimes vestiges, la haute cheminée industrielle du Marmoret qui veille encore sur Brévonnes...Un des ultimes vestiges, la haute cheminée industrielle du Marmoret qui veille encore sur Brévonnes..
 
Président du Club brévonnais de l’amitié, Marc Thillerot s’est toujours intéressé à l’histoire de son village. Pour rappeler ce riche passé «  à ceux qui l’ont oublié  » ou aux habitants «  nés ailleurs  », le club organise, les 4 et 5 novembre, une exposition et deux conférences sur la question. Rodolphe Touch et l’association Identité Terre, ont apporté leurs compétences et leurs collections au projet.

Passionné par la géologie, initialement, l’homme s’est intéressé à la production née des riches gisements d’argile de la Champagne humide. L’exposition présentera «  des productions des différentes tuileries et briqueteries de Brévonnes et des environs  ».


Dans une première conférence, Marc Thillerot, descendant de tuiliers-briquetiers, évoquera le cas de Brévonnes tandis que Rodolphe Touch élargira la réflexion à la Champagne humide.

Une seule passera le cap industriel

Des décennies après la fermeture des dernières briqueteries et tuileries, la nature a repris ses droits et effacé leurs traces, invisibles aux personnes non averties. L’exposition que propose Marc Thillerot évoquera la tuilerie de La Belle- Épine, celle des Usages, celles autres du Marmoret, de L’Abondance aussi appelée du Guet, de la Trace… avec des pièces évocatrices des familles Thillerot, Bernard, Rollet, Tardif et Deterre associées.

Le plus souvent, observe l’organisateur de l’événement qui a traqué très sérieusement ce passé dans les archives, ce sont à la fois des fermes et des tuileries ou briqueteries.

Quelle activité précède l’autre ? L’activité artisanale permet-elle la construction d’une ferme ? Ou bien l’agriculture trouve-t-elle ainsi dans cette activité annexe un complément de revenu ?

Ce qui est certain c’est que l’argile et le bois nécessaires à l’activité ne manquent pas pour expliquer la floraison de cette activité.

En 1928, la tuilerie du Marmoret se transformera en véritable usine. Elle sera la seule à passer franchement le seuil de l’industrialisation. Cette activité est essentielle – artisanale ou industrielle –, mais l’activité disparaît dès 1935. Sa cheminée marque encore le paysage.

Ce passé de village ouvrier a modelé la communauté de Brévonnes. Si l’essentiel de ce patrimoine a disparu – briqueteries, tuileries, terriers d’extraction de l’argile –, restent des traces subtiles dans le paysage, que l’exposition et les conférences vous permettront de déceler, de lire et de comprendre.


L’industrie de la terre: tuileries et briqueteries de Brévonnes

Samedi 4 et dimanche 5 novembre, exposition à la salle des fêtes de Brévonnes, ouverte de 16h à 19h, samedi et dimanche.

Histoire de la production des tuileries et activités liées à la terre.

Conférences : samedi 4 novembre, de 17 h à 19 h, Rodolphe Touch et Jacky Depoix, association Identité Terre.

Entrée libre et gratuite.

Source L'Est Eclair par J.-M. VAN HOUTTE

Direxa Engineering

Direxa Engineering est une société d’ingénierie spécialisée dans l’Industrie des Matériaux de Construction et avec un savoir faire dans l’Industrie des Céramiques Techniques.

Direxa Engineering peut mener à bien des projets de toutes tailles, d’une petite mise à jour à une installation clé-en-main. Basé à Lakewood dans le Colorado, Direxa Engineering a aussi une filiale en Australie et une au Brésil pour desservir toute l’Amérique du Sud.  Direxa Engineering étudie actuellement la possibilité soit d’ouvrir des filiales dans d’autres parties du monde, soit la mise en place d’alliances clés afin de servir d’autres marchés.  Direxa Engineering est prêt à réaliser des projets n’importe où dans le monde.

Si vous avez des questions ou souhaitez parler avec un représentant de Direxa Engineering, contactez nous à info@direxa.com, ou appelez nous au (+1) 720 263 5685  
Chez Direxa Engineering, le client passe toujours en premier !

Source Direxa

03/11/2017

Cette fontaine cache en réalité un système génial de climatisation qui n'utilise quasiment aucune énergie !

Ce n'est pas vraiment un secret, les systèmes de climatisation sont extrêmement gourmands en énergie. Alors qu'ils contribuent à rafraîchir agréablement notre domicile lors des chaudes journées estivales, ils contribuent aussi au réchauffement global de la planète. De quoi nous faire culpabiliser du prix que nous faisons payer à la planète pour notre petit confort personnel.

Dans bon nombre de pays en développement situés sous des latitudes plus chaudes, le mercure peut vite grimper au point d'atteindre des niveaux difficilement supportables. Dans ce cas, ce n'est pas du luxe que de rafraîchir son environnement, mais cela coûte cher. En Inde, les températures rendent l'utilisation de ventilateurs ou de climatisation nécessaires.

Ant Studio, une compagnie de design basée à New Delhi, a souhaité remédier au problème en créant une structure capable de rafraîchir l'air ambiant en utilisant un minimum d'énergie. Et ça marche ! Grâce à the Beehive (comprenez « la Ruche»), l'air se rafraîchit simplement grâce à l'utilisation ingénieuse de matériaux tout simples : de la terre cuite, et de l'eau.

En plus de préserver les ressources et de consommer peu d'énergie, la structure est également plutôt élégante, et ressemble à une installation artistique doublée d'une fontaine.

Cette étrange construction a été baptisée The Beehive, « la Ruche », en référence à sa forme caractéristique en alvéoles. Aussi étonnant que cela paraisse, il s'agit en vérité d'un système... de climatisation !

La structure est composée de simples tubes en terre cuite, un matériau naturel, non-polluant et très bon marché.

Les tubes sont tout simplement assemblés sur une structure en métal circulaire...

Puis, on construit un bassin afin d'y accueillir de l'eau, à la manière d'une fontaine

Cet ingénieux système a été inventé par Ant Studio, une entreprise basée à New Delhi

De l'eau ruisselle en circuit fermé sur les tubes en argile, qui absorbent le liquide. L'air s'engouffre alors dans les tubes, transformant le vent chaud en une délicieuse brise rafraîchissante !

Un système très économe en énergie, qui pourrait représenter une solution d'avenir, ainsi qu'une piste intéressante pour climatiser des habitats éco-responsables. Et en plus, c'est plutôt joli !


Source Demotivateur par Nathan Weber

02/11/2017

ALGERIE - Le groupe Hasnaoui dévoile de nouveaux projets dans les matériaux de construction

Omar Hasnaoui, directeur général du groupe des sociétés éponyme, soutient la décision du gouvernement de réduire les importations pour faire face à la crise économique.

« Les restrictions sur les importations vont dans notre sens. Nous essayons de tout développer localement, de tout produire localement, ce qui explique cette diversité au niveau du groupe, on n’essaye pas d’importer mais de produire », affirme M. Hasnaoui, en marge de la présentation du livre « Les Hasnaoui, une entreprise citoyenne », retraçant l’histoire du Groupe familial, ce samedi à Oran.

Le patron du groupe privé, basé à Sidi Bel-Abbès, et qui s’est fait connaître dans les années 1990 et 2000 grâce à ses projets dans l’immobilier et l’agriculture, ne craint pas la mauvaise qualité de l’environnement des affaires en Algérie.

« Celui qui ne veut pas avancer ne pourra pas avancer. Si on considère que le climat n’est pas bon pour les affaires, on ne fera jamais rien. Aujourd’hui on a des objectifs et on doit les atteindre, quel que soit le climat”, lance-t-il. Et d’ajouter : “Les alternatives sont là, le développement est là. Il s’agit de remettre les gens au travail, de diversifier nos investissements dans les métiers en dehors de la commande publique ».

Dans ce contexte, le groupe des sociétés Hasnaoui annonce de nouveaux investissements dans les matériaux de construction, notamment dans l’exploitation et la transformation du marbre et du granit à Tamanrasset, dès novembre 2017.

« On est en train de faire un projet d’une capacité de 2000 m2 par jour à Tamanrasset pour la production de carreaux de granit. On est en train de faire des extensions dans notre unité située à Sidi Bel-Abbès pour atteindre les 10.000 m2 de marbre par jour à la fin 2018. L’objectif est de palier à l’importation de granit et ensuite celle du marbre », explique Omar Hasnaoui. Une partie de la productions sera exportée, selon lui.

“Jusqu’à présent, l’Algérie est un pur importateur de granit. Le premier mètre carré de granit produit en Algérie sortira de notre unité de Tamanrasset en novembre”, se vante Brahim Hasnaoui, le fondateur du groupe, en précisant que les investissements dans le marbre et le granit avoisinent 2,5 milliards de dinars.

Le groupe des sociétés Hasnaoui se lancera aussi dans la fabrication de cloisons amovibles en plâtres (carreaux de plâtres) à Bouira. « Ce système nous permettra de raccourcir les délais de réalisation de logements et de garantir un chantier beaucoup plus propre », soutient Omar Hasnaoui.

“Nous sommes dans le bâtiment depuis 1972, qui reste notre cœur de métier. C’est un désir d’intégration afin de disposer de tous les éléments dont nous avons besoin pour notre métier. Nous avons un taux d’intégration de 60%”, explique son père.

Basé à Sidi Bel-Abbès, le GSH emploie 3000 personnes et ambitionne de créer une université privée.

Source TSA par: Hassane Saadoun

01/11/2017

Icade et Egis veulent faire baisser le coût des matériaux de construction

Les deux filiales de la Caisse des dépôts lancent une plateforme de réemploi. Les matériaux proposés pourraient être 25 à 40 % moins chers que les produits neufs.

Planchers, câbles, parois de verre, portes, huisseries, cloisons..., en cas de démolition d'un bâtiment ou de travaux de rénovation, aujourd'hui presque tout part à la benne. Pas moins de 40 millions de tonnes de déchets sortent ainsi chaque année des chantiers de bâtiment, dont une petite partie seulement est recyclée. Une part plus infime encore est « réemployée », c'est-à-dire récupérée et réutilisée sans transformation et sans consommation d'énergie.

La foncière Icade et le bureau d'études Egis, deux filiales de la Caisse des Dépôts, ont décidé de faciliter l'émergence de cette filière. Ils investissent 3 millions d'euros pour créer ensemble Cycle Up, une plateforme de mise en relation de ses intervenants, propriétaires, promoteurs, architectes, ingénieurs, entreprises de construction, assureurs, certificateurs... Tous pourront en devenir contributeurs comme utilisateurs. En test, elle sera lancée officiellement en janvier prochain.

Plateforme de rencontre

« Tinder, Le bon coin et Légifrance... Cycle Up peut être tout cela à la fois, en organisant la mise en relation et la transaction dans le respect du cadre légal », explique Sébastien Duprat, son directeur général. Comment croiser offre et demande ? Où trouver les matériaux qui existent pourtant partout ? Où les stocker ? Comment les transporter ? Seront-ils techniquement adaptés, assurés pour un an, deux ou dix... Autant de questions auxquelles la plateforme doit pouvoir répondre.

« L'objectif est d'arriver à fournir des matériaux utilisables de façon aussi sûre et simple que des produits neufs, 25 à 40 % moins chers. Que les entreprises achètent sur Cycle Up comme auprès de n'importe quel fabricant », annonce son dirigeant. Et beaucoup seront partantes : pour leur image et leur cours de Bourse, les foncières propriétaires d'immeubles ont tout intérêt à afficher leur vertu. Les promoteurs et les entreprises de bâtiment ne peuvent se permettre de faire la fine bouche devant une telle opportunité de faire baisser les coûts de construction. Enfin, de nombreux architectes portent ce message, certains en ont déjà fait leur marque de fabrique, comme le collectif Bellastock.

Icade donne l'exemple : ses futurs immeubles 007 et Pulse utiliseront des serrures et des portes d'anciens bureaux de la foncière en cours de démolition. Quant à Gecina, il va lancer un audit pour évaluer ce qui est récupérable sur ses chantiers. Cycle Up ne défriche pas totalement le terrain : la coopérative belge Rotor a déjà beaucoup oeuvré contre cet énorme gaspillage. Le « Pavillon circulaire » à Paris et la façade du siège du conseil européen à Bruxelles, assemblée avec d'anciens châssis de fenêtres en bois récupérés dans les 28 pays de l'Union, ont montré que réemploi, qualité de la construction et esthétique sont parfaitement compatibles. Mais pas toujours à moindre coût compte tenu du côté encore expérimental de la démarche.

Source Les Echos par Catherine Sabbah

31/10/2017

Austrian group Wienerberger takes over Romanian brick manufacturer Brikston Construction Solution

Austrian group Wienerberger has reached an agreement with Hong Kong-based investment fund ADM Capital to take over Iasi-based brick manufacturer Brikston Construction Solution.

The two parties haven’t announced the value of this deal, but sources from the mergers & acquisitions market place it at around EUR 35 million, according to M&A journal Mirsanu.ro.

The deal would consolidate Wienerberger’s leading position on the local brick market. Brikston Iasi has about 200 employees and revenues of some EUR 16 million in 2016.

Wienerberger has four other factories and about 300 employees in Romania. Its local turnover was over EUR 40 million in 2016, according to official data from the Finance Ministry.

The Austrian group has no production facility in Romania’s Moldova region, which makes this acquisition “an excellent opportunity to expand the group’s local business,” according to Wienerberger CEO Heimo Scheuch. This is the group’s second acquisition in Romania in the last two years, after it bought a brick factory in Buzau last year from local businessman Omer Susli.

ADM Capital has invested up to EUR 20 million in taking over the majority stake in Ceramica Iasi from Advent and subsequent share purchases, in 2014.

Source Romania Insider

30/10/2017

IMERYS TOITURE: Une nouvelle tuile aux airs d’ardoise

Imerys Toiture poursuit ses innovations pour couvrir les constructions. Le fabricant propose deux nouvelles solutions en terre cuite. L’une présente un grand format pour une mise en œuvre rapide, tandis que l’autre imite parfaitement l’ardoise, pour un coût moindre.

La tuile pour retrouver le charme de l’ardoise

L’ardoise naturelle dispose d’un charme unique pour habiller les toitures. Reste qu’elle représente également un investissement important. Pour réduire le coût tout en bénéficiant d’une toiture performante, la solution est de trouver des matériaux ressemblants. La terre cuite s’avère être l’une des techniques les plus élaborées. C’est celle utilisée par Imerys.
Le groupe commercialise la tuile en terre cuite Beauvoise Graphite. Celle-ci reprend le format et la teinte de l’ardoise. La reproduction se retrouve jusque dans les moindres détails en affichant une surface déstructurée. Elle présente une longueur de 32,2 cm pour une largeur de 23,5 cm. Son coût est, lui, bien moins important que l’ardoise. Cette nouvelle tuile est utilisable sur les toitures neuves comme lors de travaux de rénovation.


Une tuile grand format avec différents accessoires

Imerys Toiture agrandit également sa gamme de tuiles en terre cuite traditionnelles. Avec Omega Max, l’entreprise met sur le marché un modèle fortement galbé et de grand format. Son installation nécessite seulement 8,76 à 9,65 tuiles au m². Ses dimensions sont de 52,5 cm x 30,5 cm. Elle est disponible en plusieurs teintes, comprenant le rouge, le rouge nuancé et l’imitation vieux toits.
Cette série se complète de plusieurs tuiles accessoires telles que les demi-tuiles, les sous-faîtières ventilées ou les rives droites et gauches. L’Omega Max est également d’une grande résistance, adaptée à toutes les toitures.

Source ETI Construction