Un troisième trimestre à la peine…
Après une première moitié de l’année 2017 plutôt vigoureuse dans le secteur des matériaux, où l’activité a progressé sur un rythme de + 4,4 % sur un an pour les granulats et de + 6 % pour le BPE (données cvs-cjo), la reprise semble marquer le pas au troisième trimestre. Pause ? Essoufflement ?… Les mois d’été sont venus rappeler que le mouvement de redémarrage, s’il est bien enclenché, reste encore hésitant et très graduel, notamment dans le segment des granulats.
Les volumes d’activité ont en effet stagné sur les trois derniers mois connus et il faudra compter sur un dernier trimestre plus solide pour terminer l’année sur les tendances attendues. Les indicateurs conjoncturels plaident toutefois dans ce sens. Que ce soit du côté du bâtiment comme de celui des travaux publics, les professionnels se montrent confiants et témoignent de carnets de commandes sensiblement regarnis.
Bâtiment : les professionnels plus confiants, les promoteurs un peu moins…
Après une certaine stabilisation au cours de l’été, le climat conjoncturel qui ressort de l’enquête mensuelle menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment s’est de nouveau amélioré en octobre, s’inscrivant bien au dessus des niveaux moyens de longue période. Les perspectives d’activité demeurent très favorables
même si le solde d’opinion sur l’activité passée s’est nettement replié. Les carnets de commandes s’étoffent et le solde d’opinion se situe désormais à son plus haut niveau depuis octobre 2008.
Compte tenu de leurs effectifs, les professionnels du bâtiment estiment que leurs commandes assurent 7,4 mois de travail en moyenne, dont 8 mois dans le seul segment du gros œuvre.
Alors qu’à l’été 2016, un peu moins d’un tiers des entreprises du bâtiment (31,4 %) déclaraient avoir des difficultés à recruter, elles sont aujourd’hui plus de la moitié à faire face à cette difficulté (51,7 %). Après
les premières annonces du Projet de Loi de Finances 2018 plutôt mal accueillies par les
professionnels du logement, les récentes avancées sur les mesures comme le CITE, le PTZ ou encore le Pinel ont contribué à rassurer et rendre confiance au secteur du bâtiment.
Du côté de la construction, les dernières données sur le mois de septembre confirment que les demandes de permis demeurent dynamiques, tant du côté des locaux d'activité que de celui des logements (respectivement
+ 14,3 %, sur un an pour les trois mois de juillet à septembre, et + 9,7 %). En dépit d'un certain tassement sur le segment résidentiel, les mises en chantier restent aussi sur une tendance soutenue (+ 11,1 % pour le logement sur la même période et + 20,9 % pour les locaux). Il est vrai que les conditions de crédit demeurent attractives.
Après avoir augmenté de 20 points de base au cours des trois premiers
mois de 2017, les taux d’intérêt sur les prêts à l’habitat du secteur bancaire sont restés pratiquement stables depuis avril.À 1,56 % en moyenne à fin septembre, ils sont à peine 13 points au-dessus de leur niveau d’il y a un an.
Source UNICEM
Après une première moitié de l’année 2017 plutôt vigoureuse dans le secteur des matériaux, où l’activité a progressé sur un rythme de + 4,4 % sur un an pour les granulats et de + 6 % pour le BPE (données cvs-cjo), la reprise semble marquer le pas au troisième trimestre. Pause ? Essoufflement ?… Les mois d’été sont venus rappeler que le mouvement de redémarrage, s’il est bien enclenché, reste encore hésitant et très graduel, notamment dans le segment des granulats.
Les volumes d’activité ont en effet stagné sur les trois derniers mois connus et il faudra compter sur un dernier trimestre plus solide pour terminer l’année sur les tendances attendues. Les indicateurs conjoncturels plaident toutefois dans ce sens. Que ce soit du côté du bâtiment comme de celui des travaux publics, les professionnels se montrent confiants et témoignent de carnets de commandes sensiblement regarnis.
Bâtiment : les professionnels plus confiants, les promoteurs un peu moins…
Après une certaine stabilisation au cours de l’été, le climat conjoncturel qui ressort de l’enquête mensuelle menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment s’est de nouveau amélioré en octobre, s’inscrivant bien au dessus des niveaux moyens de longue période. Les perspectives d’activité demeurent très favorables
même si le solde d’opinion sur l’activité passée s’est nettement replié. Les carnets de commandes s’étoffent et le solde d’opinion se situe désormais à son plus haut niveau depuis octobre 2008.
Compte tenu de leurs effectifs, les professionnels du bâtiment estiment que leurs commandes assurent 7,4 mois de travail en moyenne, dont 8 mois dans le seul segment du gros œuvre.
Alors qu’à l’été 2016, un peu moins d’un tiers des entreprises du bâtiment (31,4 %) déclaraient avoir des difficultés à recruter, elles sont aujourd’hui plus de la moitié à faire face à cette difficulté (51,7 %). Après
les premières annonces du Projet de Loi de Finances 2018 plutôt mal accueillies par les
professionnels du logement, les récentes avancées sur les mesures comme le CITE, le PTZ ou encore le Pinel ont contribué à rassurer et rendre confiance au secteur du bâtiment.
Du côté de la construction, les dernières données sur le mois de septembre confirment que les demandes de permis demeurent dynamiques, tant du côté des locaux d'activité que de celui des logements (respectivement
+ 14,3 %, sur un an pour les trois mois de juillet à septembre, et + 9,7 %). En dépit d'un certain tassement sur le segment résidentiel, les mises en chantier restent aussi sur une tendance soutenue (+ 11,1 % pour le logement sur la même période et + 20,9 % pour les locaux). Il est vrai que les conditions de crédit demeurent attractives.
Après avoir augmenté de 20 points de base au cours des trois premiers
mois de 2017, les taux d’intérêt sur les prêts à l’habitat du secteur bancaire sont restés pratiquement stables depuis avril.À 1,56 % en moyenne à fin septembre, ils sont à peine 13 points au-dessus de leur niveau d’il y a un an.
Source UNICEM
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