C’est l’histoire d’un succès industriel dont la Bourgogne-Franche-Comté peut être fière. Sept ans après sa reprise, Cleia est devenue l’un des acteurs mondiaux pour équipements de matériaux de construction en terre cuite. Un savoir-faire complexe que l'entreprise propose aujourd’hui avec succès à d’autres secteurs industriels.
Franck Bigeard, directeur commercial de Cleia, à Nolay (Côte-d’Or), le confesse sans forfanterie : « Notre capacité à répondre par l’ingénierie et le service à un besoin du client trace notre chemin. » Ainsi que le succès de cet ensemblier industriel, spécialiste des équipements pour matériaux de construction en terre cuite (tuiles et briques), du simple four ou séchoir, à l’usine clé en main.
Née en avril 2010 sur les ruines de Ceric Automation et Ceric Système, d’anciennes filiales du groupe Keyria, grâce à Philippe Pénillard, son président, l’ingénieriste vend maintenant son savoir-faire en robotique, automation, thermique et pilotage de process à d’autres secteurs d’activité.
« Nous souhaitons accompagner des groupes et ETI françaises au grand export, dans des secteurs comme l’automobile ou encore les biens d’équipement », indique le directeur commercial.
Un premier pas a été franchi avec Eurostyle, équipementier de rang 1 spécialisé notamment dans les habillages de véhicules automobiles, qui souhaite des îlots robotisés pour certaines de ses usines à l’étranger. Un second l’a été avec Jean Perrot, la marque des équipements de travail des métaux à feuilles du groupe Pinette, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).
Cleia a pour cette entreprise mis au point un cobot qui accompagne l’opérateur sur une presse plieuse, en intégrant les mouvements voulus et en les dupliquant selon la programmation choisie. Le groupe de petit électroménager Seb devrait aussi faire appel à l’ingénieriste pour un système de transitique (logistique interne) entre différents ateliers de production.
Une dizaine de brevets
« Cette diversification, toute récente, n’est pas liée à un besoin de compenser une perte d’activité, mais obéit à une stratégie de développement axée sur un levier de croissance », certifie Thierry Allanic, le directeur du marketing.
Cleia se porte pas trop mal, avec un chiffre d’affaires prévu sur l’exercice 2017 de 35 millions d’€ et 185 personnes, réparti entre le siège de Nolay, le site d’Albaraka en Tunisie (65 salariés), la société de service et de maintenance Claytec en Algérie, le fabricant de brûleurs Jeflam à Belfort, et Pélerin à Soissons (Aisne), fournisseur de machines pour la préparation des argiles.
La société est aussi très innovante, avec pas moins d’une dizaine de brevets à son actif, dont le séchoir Zéphyr et le four Hydrofast. Car Cleia rayonne sur le petit monde des tuileries et briqueterie dans les pays émergents.
« Longtemps atone, le marché en Europe va reprendre avec des transformations d’équipements pour fabriquer des briques techniques », souligne Frank Bigeard.
Cette compétence acquise au grand export, qui représente 80% de l’activité, et cette volonté de l’adapter à d’autres secteurs d’activité, devraient, sauf accident, conduire l’ingénieriste à atteindre d’ici à 2022 un chiffre d’affaires de 50 millions d’€. « Avec vraisemblablement de la croissance externe », précise Thierry Allanic.
Source Traces Écrites Publié par Didier Hugue
Franck Bigeard, directeur commercial de Cleia, à Nolay (Côte-d’Or), le confesse sans forfanterie : « Notre capacité à répondre par l’ingénierie et le service à un besoin du client trace notre chemin. » Ainsi que le succès de cet ensemblier industriel, spécialiste des équipements pour matériaux de construction en terre cuite (tuiles et briques), du simple four ou séchoir, à l’usine clé en main.
Née en avril 2010 sur les ruines de Ceric Automation et Ceric Système, d’anciennes filiales du groupe Keyria, grâce à Philippe Pénillard, son président, l’ingénieriste vend maintenant son savoir-faire en robotique, automation, thermique et pilotage de process à d’autres secteurs d’activité.
« Nous souhaitons accompagner des groupes et ETI françaises au grand export, dans des secteurs comme l’automobile ou encore les biens d’équipement », indique le directeur commercial.
Un premier pas a été franchi avec Eurostyle, équipementier de rang 1 spécialisé notamment dans les habillages de véhicules automobiles, qui souhaite des îlots robotisés pour certaines de ses usines à l’étranger. Un second l’a été avec Jean Perrot, la marque des équipements de travail des métaux à feuilles du groupe Pinette, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).
Cleia a pour cette entreprise mis au point un cobot qui accompagne l’opérateur sur une presse plieuse, en intégrant les mouvements voulus et en les dupliquant selon la programmation choisie. Le groupe de petit électroménager Seb devrait aussi faire appel à l’ingénieriste pour un système de transitique (logistique interne) entre différents ateliers de production.
Une dizaine de brevets
« Cette diversification, toute récente, n’est pas liée à un besoin de compenser une perte d’activité, mais obéit à une stratégie de développement axée sur un levier de croissance », certifie Thierry Allanic, le directeur du marketing.
Cleia se porte pas trop mal, avec un chiffre d’affaires prévu sur l’exercice 2017 de 35 millions d’€ et 185 personnes, réparti entre le siège de Nolay, le site d’Albaraka en Tunisie (65 salariés), la société de service et de maintenance Claytec en Algérie, le fabricant de brûleurs Jeflam à Belfort, et Pélerin à Soissons (Aisne), fournisseur de machines pour la préparation des argiles.
La société est aussi très innovante, avec pas moins d’une dizaine de brevets à son actif, dont le séchoir Zéphyr et le four Hydrofast. Car Cleia rayonne sur le petit monde des tuileries et briqueterie dans les pays émergents.
« Longtemps atone, le marché en Europe va reprendre avec des transformations d’équipements pour fabriquer des briques techniques », souligne Frank Bigeard.
Cette compétence acquise au grand export, qui représente 80% de l’activité, et cette volonté de l’adapter à d’autres secteurs d’activité, devraient, sauf accident, conduire l’ingénieriste à atteindre d’ici à 2022 un chiffre d’affaires de 50 millions d’€. « Avec vraisemblablement de la croissance externe », précise Thierry Allanic.
Source Traces Écrites Publié par Didier Hugue
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