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13/03/2025

TechnoCarbonTechnologies : « Une solution alternative au béton »

Les JEC Composites Innovation Awards distinguent des réalisations marquantes au sein de l’industrie des composites. Ouvert aux entreprises, universités et centres de R&D, ce concours célèbre des innovations et concepts révolutionnaires, nés de l’intelligence collective et d’un principe de coopération. Cette année, c’est la solution de mur de maison DACCUSS (Direct Air Carbon Capture, Utilisation and Safe Storage) proposée par TechnoCarbonTechnologies qui est lauréate de la catégorie Bâtiment & génie civil. Nous avons rencontré Kolja Kuse, son PDG.

Quel est le caractère innovant de votre solution CFS pour le secteur de la construction ?

Kolja Kuse : L’idée repose sur l’utilisation de matériau à bilan carbone négatif basée sur la combinaison de pierre dure comme le granit et de fibres de carbone. La pierre remplace le béton et les fibres de carbone remplacent l’acier, qui est nécessaire pour le béton.

En quoi est-elle une alternative au béton traditionnel ? Et pour quels types d’applications ? 

K.K. : Il remplace complètement le béton armé dans les bâtiments, les ponts, les infrastructures comme les chemins de fer (traverses) et tout type d’acier avec des poutres, piliers et autres structures en CFS. Les plaques de CFS peuvent être aussi fines que 2 mm. Si nécessaire, même 1 mm.

Quels sont les apports du CFS en termes de bilan carbone et d’empreinte écologiques sur les constructions ?

K.K. : S’il est appliqué avec les bonnes pierres et matériaux d’isolation, le composite CFS est à bilan carbone négatif comme le bois. L’énergie nécessaire à la production est déjà aujourd’hui 2 fois moindre que l’acier et le béton armé. Grâce à l’altération des déchets de pierre, la pierre elle-même est à bilan carbone négatif, car la découpe des plaques de pierre nécessaires peut être neutre en carbone si l’énergie éolienne est utilisée. Le mur de maison primé aux Innovation Awards est aussi négatif en carbone qu’un mur de maison en béton serait positif en carbone avec environ 60 kg de CO2 par mètre carré de mur.

Comment vous positionnez-vous dans le secteur de la construction en France ?

K.K. : Nous n’avons de concurrence que d’une autre entreprise française appelée CAEROSTRIS avec un concept similaire, mais basé sur d’autres matériaux. La clé des futurs systèmes de matériaux de construction est une stratégie d’isolation intelligente. Cela ne peut être réalisé qu’avec des structures creuses, remplies de matériaux isolants à l’intérieur. La structure peut être n’importe quel matériau et le matériau isolant peut également être choisi. Une alternative que nous montrons au JEC est l’utilisation de BioChar très léger, mélangé à de la laine de roche. Cela est également très négatif en carbone. De plus, nous utiliserons des fibres de carbone à base de lignine et des fibres PAN à base d’huile d’algues. Les solutions biosourcées sont essentielles pour la durabilité.

Votre R&D pourrait-elle se diriger vers des axes de recherches liés au béton ? 

K.K. : Oui, nous pouvons utiliser notre armature CFS pour remplacer l’acier rouillé et rendre le béton durable pour qu’il dure éternellement comme les constructions romaines en béton d’il y a 2000 ans qui ne rouillent pas, car la pierre était utilisée. Le changement de donne dans notre approche de durabilité est la pierre : elle est bon marché, disponible en abondance et ne se corrode pas comme l’acier, qui est le principal problème du béton. Regardez les ponts en béton allemands qui s’effondrent et en Italie aussi à cause de l’acier corrodé. Nous pouvons également rénover les structures en béton pourries avec l’armature CFS.

Comment appréhendez-vous le matériau béton et ses perspectives de développement ?

K.K. : Comme je l’ai dit, nous pouvons remplacer le béton. Mais pas du jour au lendemain. Et il peut y avoir des applications où le béton est incontournable. Dans tous les cas, nous devons offrir un pont vers l’avenir avec ou sans béton. La pierre est le changement de donne dans tous les cas. Les fibres de carbone seules dans le béton ne sont pas possibles, nous avons besoin d’une interface mécanique entre les deux et c’est la pierre, avec des propriétés parfaites pour servir d’interface stable et durable entre le carbone et le béton.

Le CFS (Carbon Fiber Stone)

Le CFS est un matériau innovant qui associe des pierres à bilan carbone négatif et des fibres biosourcées. Il constitue une alternative écologique au béton traditionnel, intensif en émissions de CO₂, utilisé dans les murs de maison. Chaque mètre carré de mur en CFS capte 59 kg de CO₂, tandis qu’un mur en ciment classique en émet 98kg. Des plaques de pierre renforcées par des fibres de carbone issues de PAN vert à base d’huile d’algues forment des murs de maison fortement négatifs en carbone. Cette innovation intègre plusieurs matériaux nouveaux et des améliorations structurelles. La conception inclut des structures de renforcement créant une couche intermédiaire stable, remplie de granulés de biochar à bilan carbone négatif pour l’isolation. L’utilisation de pierre plutonique, dont les résidus sont particulièrement propices à des réactions d’altération accélérée, répond à des défis pressants de la construction : améliorer l’efficacité énergétique tout en garantissant l’accès à des matériaux moins coûteux et hautement évolutifs. La capacité de ces matériaux combinés à générer un bilan carbone négatif est essentielle pour lutter contre la crise climatique, transformant les murs en puits de carbone efficaces.

Source ConstructionCayola par Ch Raynaud 

12/03/2025

« 2024, une année très positive » pour Rairies Montrieux

Alors que les industriels ont la vie dure, compte tenu de la crise dans la construction neuve, Rairies Montrieux, spécialiste du revêtement mural et sol (briques, carreaux et plaquettes de parement) en terre cuite, prospère et enregistre une bonne année 2024. Son PDG, Rémy Montrieux, nous fait le point sur les chiffres clés, ses leviers de croissance, mais aussi ses craintes pour 2025.

Quel bilan enregistre Rairies Montrieux en 2024 ?

Rémy Montrieux :2024 est une année très positive, puisqu'on va solder un chiffre d'affaires à 19,7 millions d'euros, soit +21 %, après avoir fait +37 % en 2023.

Cela fait deux années de progression énorme. On a fini aussi avec un carnet de commandes à hauteur de 9 millions. Ce qui représente environ plus de 4 mois de carnets de commandes. C’est-à-dire qu'on a la possibilité pendant un an d'avoir à peu près 20 % de commandes en moins, au niveau du chiffre d'affaires, sans pour autant que cela nous embête au niveau fabrication.

Quelles sont vos perspectives pour 2025 ?

R.M. :2025 s’annonce beaucoup plus difficile. Pour l'instant, c'est un peu tôt pour le déterminer définitivement. Même si au niveau des départs de livraisons, tout se passe bien pour les commandes 2024, on sent qu'il y a un ralenti, avec la pluie et les intempéries. Notre activité est quand même saisonnière. Elle est toujours plus favorable à partir du printemps jusqu'au mois de novembre. Donc on ne s'inquiète pas trop. 


Même compte tenu du dernier bilan de la FFTB, qui décrivait en mars dernier une activité des tuiles et briques « dans le rouge » ?

R.M. : Nous sommes dans un domaine un peu particulier qui est la façade. Et la façade, c’est en fin de chantier. Donc tous les chantiers qui ont démarré - fondations, etc. - il y a 2 ans, sont encore nombreux. Donc tout 2024 a bénéficié du travail qui avait été fait du début des chantiers de 2022-2023.



Nous n’avons pas tout à fait la même temporalité vis-à-vis des difficultés. Maintenant, effectivement, pour 2025, on a un petit peu le sentiment que la conjoncture va nous rattraper.

On espère beaucoup sur le côté niche, c'est-à-dire l'ITE [isolation thermique par l'extérieur], qui est quand même omniprésente, car il y a un besoin d’isolation dans le bâtiment. Un marché qui est à 50-60 % en neuf et le reste en rénovation. La rénovation a moins de contraintes vis-à-vis de la conjoncture.

Il y a quand même les coups de rabot budgétaires à l’aide MaPrimeRénov’ en 2025... Risquent-ils d’impacter l’activité de Rairies Montrieux en rénovation ? 

R.M. : Oui, au niveau national et dans tous les produits, ça doit être significatif. Mais pour Rairies Montrieux, dans la mesure où on est sur un élan assez favorable, on espère que cela va subsister…

Comment comptez-vous calibrer votre activité industrielle en 2025 ? 

R.M. : On a un outil qui s'est énormément agrandi en 2024, avec 9 millions investis dans le matériel pour améliorer la qualité et les volumes. Donc on va travailler beaucoup plus souplement. En 2024, on a utilisé les heures supplémentaires, on travaillait les jours fériés au mois d'août et on employait des jeunes qui venaient nous aider au mois d'août, par exemple.

Là, on va tout simplement vivre plus normalement, d'une façon plus fluide, en prenant les jours fériés, en arrêtant au mois d'août trois semaines, en ayant une activité tout à fait classique, normale. Le recrutement aussi va rester stable. 

On a aussi cette possibilité de diminuer, sans mener de contraintes spéciales dans l'entreprise.

Rairies Montrieux a aussi fourni des chantiers prestigieux comme le Village des athlètes. Cela a-t-il joué sur son image, notamment auprès des architectes et prescripteurs ? 


R.M. : Cela a eu plusieurs impacts, évidemment sur la notoriété. Dans l'entreprise, chacun a été fier de ça. Au niveau du choix des architectes, je pense que cela a eu un impact forcément bénéfique. On a eu des commandes pour un chantier intéressant au Bénin, 400 m2, qui était d'un montant de 50 000 euros. 

On va presque fini un chantier, qui va ouvrir dans un an : la gare de La Courneuve, avec 2 000 m2 briques. Là, on entame un chantier en ce moment à Villejuif, avec 500 000 briques mises en oeuvre sur un immeuble, visible depuis l’A6. On vient de faire le siège du Crédit Agricole à Orléans, de 3 000 m2, en briques également. 

Nous fournissons plusieurs chantiers de briques actuellement. Ce qu'on faisait très peu jusqu'à maintenant, puisqu'on était surtout spécialisés en plaquettes. Pour nous, c'est ce qui va compenser un peu la faiblesse du besoin de plaquettes pour continuer l'activité. 

Sur les trois chantiers que je viens de citer, les couleurs ont été choisies par l'architecte. 50 % de nos produits sont faits sur-mesure, en fonction du besoin de l'architecte. C'est une volonté de ce dernier d'aller soit vers des produits émaillés, soit vers des produits classiques.


Dans une autre catégorie,le Modénature se développe. Et là, on a fait un très gros chantier à Grenoble, sur une ancienne manufacture industrielle qui se transforme en centre commercial. Il a été inauguré il y a deux mois à peu près et intègre 3 000 m² de nos produits.

Un dernier mot pour les acteurs du bâtiment ?

R.M. : Vivement que le bâtiment, d'une façon générale, retrouve l'activité d'il y a trois ans. C'est une activité de renouvellement où il y a un besoin, où il n'y a pas d'importations ou très peu, et où il y a des savoir-faire qu'il faut surtout garder.

Source BatiWeb par Virginie Kroun

11/03/2025

Erlus Reform SL : l’élégance de la tuile en terre cuite disponible en gris ardoise

La tuile en terre cuite Reform SL d’Erlus se pare d’un nouveau coloris élégant et moderne : le gris ardoise engobé. Son design aux lignes épurées et intemporelles s’intègre harmonieusement à une grande diversité de styles architecturaux.

Cette solution esthétique et durable s’adapte aussi bien aux toitures contemporaines que traditionnelles. 

Avec cette nouvelle teinte, Erlus élargit sa gamme pour répondre aux tendances actuelles et aux exigences des architectes et maîtres d’ouvrage en quête d’une toiture raffinée et résistante. 

Une tuile idéale en rénovation et en construction neuve 

Avec son design épuré, intemporel et polyvalent, la tuile Erlus Reform SL s’adapte aussi bien aux projets de rénovation qu’aux constructions neuves. Son jeu longitudinal ajustable de 33,5 à 36,5 cm offre la flexibilité idéale pour moderniser les toitures existantes. Son format optimisé lui permet aussi de s’adapter harmonieusement aux charpentes anciennes, tout en garantissant une mise en œuvre efficace. 

Cette tuile à recouvrement arrière apporte enfin une esthétique raffinée aux bâtiments contemporains. Son design épuré sublime particulièrement les toits sans débord. La nouvelle teinte gris ardoise engobé répond aux attentes des professionnels et des particuliers en quête de diversité et de modernité.

La nouvelle palette de coloris du modèle Reform SL se compose de huit nuances élégantes : terre cuite naturelle, rouge vieilli, brun cuivré, brun brésilien, anthracite, gris basalte, bourgogne et, désormais, gris ardoise. 

Erlus Reform SL : une tuile ultra fonctionnelle  

Légère et performante, la tuile en terre cuite à double emboîtement Reform SL se distingue par son poids réduit de seulement 3,5 kg par pièce et son format compact. Son excellent rendement de 12,2 tuiles par m² représente une solution économique et efficace.  

La tuile Reform SL assure une excellente résistance à la pénétration des eaux pluviales à partir d’une pente de toit standard de 25 degrés avec un écran de sous-toiture.  Son pureau variable de 3 cm avec un pureau moyen de 34,0 cm en fait un choix privilégié pour les projets de rénovation, où elle garantit un ajustement optimal à la stucture existante.

La Reform SL bénéficie également de la large gamme d’accessoires Erlus, incluant des solutions pratiques comme des tuiles de ventilation sanitaires, crochet de service, des tuiles de passage de tuyau de panneau solaires ou de support de panneaux solaires. (AluSystèmes).

Les tuiles Erlus sont disponibles dans les négoces en matériaux. 

Pour plus d'informations : https://www.erlus.com/

Source Batirama




10/03/2025

Sur BE POSITIVE, EDILIANS démontre comment ses solutions de rénovation énergétique et solaires répondent aux besoins d’un bâtiment plus durable

Edilians est une marque de référence pour les toitures en terre cuite, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque. Expert de la toiture en France au travers de ses 9 appellations de terroir depuis 1811, et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée aujourd’hui des solutions de toitures innovantes et durables au cœur de l’éco-habitat.

Avec plus de 500 000 installations photovoltaïques mises en services en 2024, le solaire constitue un levier essentiel de la transition écologique et de la réduction des émissions de CO2. Pourtant, le gouvernement envisage de réduire les subventions, suscitant une vive inquiétude de l’ensemble de la filière. C’est dans ce contexte que se tiendra BE POSITIVE, salon national de la transition énergétique depuis plus de 20 ans, du 25 au 27 mars prochains.

Fidèle à ce rendez-vous incontournable de tous les acteurs (industriels, prescripteurs, artisans, installateurs, négoces, collectivités publiques...) agissant pour une construction sobre en énergie et décarbonée, EDILIANS sera naturellement présent à cet événement dans le secteur Bâtiment & Construction. Sur un stand reflétant son engagement RSE, l’entreprise démontrera que la transition énergétique passe aussi par le toit grâce à sa large gamme de solutions de rénovation énergétique et solaires photovoltaïques, parmi lesquelles l’EASY ROOF INTEGRATION nominé aux Be Positive Awards 2025.

EASY ROOF INTEGRATION, un procédé innovant d’installation de modules PV en intégré au bâti sous ATEC validé par le CSTB et sélectionné par le jury des Be Positive Awards 2025

EASY ROOF INTEGRATION d’EDILIANS est un système breveté de fixation, sans découpe ni joint, adapté et compatible avec toutes les toitures en tuiles terre cuite ou en ardoises. Ingénieux, ce procédé permet de fixer le panneau et de maintenir le cadre, sans percer celui-ci, tout en permettant sa dilatation. Ainsi, le cadre EASY ROOF INTEGRATION se dilate à la verticale et à l’horizontale, ce qui garantit sa durabilité. L’étanchéité de la toiture est assurée par recouvrement. Performant, EASY ROOF INTEGRATION bénéficie d’une ventilation optimisée grâce à des entrées et sorties d’air présentes sous chaque module.

Compatible avec la majorité des modules photovoltaïques existants sur le marché, l’ensemble est rapide et facile à monter pour fournir une production d’énergie au plus haut niveau et durable.

EASY ROOF INTEGRATION est également disponible sous forme de kit complet (système de montage, panneaux photovoltaïques, micro-onduleur ou onduleur central, câbles AC et DC, protection électrique).

Autant d’atouts qui ont permis à l’EASY ROOF INTEGRATION d’être sélectionné par le jury des Be Positive Awards 2025 et nominé dans la catégorie Bâtiment & Construction. Des performances exceptionnelles confirmées également par le CSTB qui vient d’étendre son Avis Technique sur l’ensemble des tuiles en terre cuite et ardoises, validant l’aptitude à l’emploi de ce procédé innovant et la durabilité des ouvrages réalisés avec l’EASY ROOF INTEGRATION. Il est également présent sur la liste verte de la C2P (Commission Prévention Produits de l’Agence Qualité Construction).

Une mise en avant de la solution photovoltaïque en surimposé EASY ROOF TOP et du système EASY ROOF FLAT pour le sol ou toiture plate

Le salon BE POSITIVE sera également l’occasion pour EDILIANS de remettre sur le devant de la scène l’EASY ROOF TOP et l’EASY ROOF FLAT via une promotion spéciale sur le stand.

Idéal en rénovation, EASY ROOF TOP est un système en surimposition qui rend possible la mise en œuvre de modules photovoltaïques cadrés sur tous types de toiture, avec une pente de 8° à 50°, en tuiles (canal, à emboîtement, plate mécanique), en ardoise et sinusoïdales (fibrociment, plaque sous tuile). Disponible en portrait, il peut également être posé en mode paysage. Grâce à une embase spécifique, une simple rotation de rail suffit, ce qui représente un véritable gain de temps lors de la mise en œuvre. Pour une esthétique irréprochable, il se décline en deux finitions (aluminium, noir) et aucun élément (rail et fixation) ne dépasse du champ photovoltaïque.

Système de montage pour panneaux photovoltaïques, en toiture plate ou au sol, EASY ROOF FLAT convient à toutes les configurations quels que soient l’orientation (Sud, Est/Ouest) et le type de revêtement (bitume, membrane, béton, graviers). Conçu pour accueillir la majorité des modules photovoltaïques cadrés du marché, il dispose d’une pente ajustable pour s’adapter à toutes les situations. Léger et résistant, chaque châssis EASY ROOF FLAT intègre tous les composants nécessaires à la fixation des modules par rail ou lestage. Sa mise en œuvre s’effectue ainsi de façon rapide et économique.

Outre l’EASY ROOF INTEGRATION et l’EASY ROOF FLAT, EDILIANS disposant de la gamme solaire résidentielle la plus large du marché avec des produits flexibles et modulables pour le neuf et la rénovation, exposera aussi l’intégralité de ses solutions photovoltaïques en surimposé, intégré et en façade avec l’UMBRA SOLAR PRO. De même, son offre complète de tuiles terre cuite, emblématiques de son ancrage local, sera largement représentée tout comme l’ensemble des composants de toiture (isolants EcoPeg participant au confort d’été, Aéro Top 30,...).

En parallèle, l’acteur de l’éco-habitat invite les plus de 25.000 visiteurs professionnels attendus sur le salon à découvrir comment la toiture, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque répondent aux besoins d’un bâtiment plus durable lors d’une prise de parole prévue le Mercredi 26 Mars 14h30 au sein du forum exposants.

Source André Sudrie

09/03/2025

Roumanie: L'usine Berca joue un rôle dans la stratégie de développement durable de Wienerberger

L'usine de Berca, en Roumanie, est considérée comme un centre d'excellence pour la production de briques respectueuses de l'environnement.

En mettant l'accent sur la décarbonation, l'économie circulaire et la biodiversité, le groupe autrichien wienerberger ouvre la voie à un avenir durable en accord avec le Green Deal européen. L'entreprise entend réduire les émissions de production de 25 % supplémentaires d'ici 2026 et augmenter le pourcentage de produits recyclables ou réutilisables à plus de 90 %. D'ici la même année, 75 % du chiffre d'affaires total proviendra de produits utilisés pour construire des bâtiments à empreinte carbone neutre.

L'année dernière, wienerberger a franchi une nouvelle étape importante vers son objectif de neutralité climatique avec la modernisation de son usine de production de briques à Berca, en Roumanie. La durabilité était au cœur de cet investissement, et aujourd'hui, l'usine répond aux normes les plus élevées d'efficacité de production et de réduction de l'utilisation des ressources. Grâce à un nouveau procédé de séchage, les émissions de carbone de l'usine ont été réduites d'environ 4 000 tonnes par an.

L'usine de Berca, qui a officiellement rouvert ses portes le 16 septembre 2024, est considérée comme un centre d'excellence pour la production de briques respectueuses de l'environnement et constitue un élément essentiel de la stratégie de développement durable de wienerberger. L'usine est située près de Bucarest, une ville où l'activité de construction est importante et où la demande de produits adaptés aux bâtiments à zéro émission est forte.

wienerberger est présent en Roumanie depuis 1998 et est l'un des plus grands producteurs de matériaux de construction du pays. L'entreprise exploite un total de sept sites de production dans le pays et emploie environ 550 personnes.

Source CeramicWorldWeb

08/03/2025

Espagne: Le secteur de la fabrication de briques et de tuiles très présent à Cevisama 2025

Le secteur de la fabrication de briques et de tuiles a participé à Cevisama 2025 à travers le Gremi de Rajolers de la Comunitat Valenciana et Hispalyt. 

Promouvoir l'utilisation traditionnelle de matériaux tels que les briques et les tuiles comme solution de construction durable, sûre, efficace et adaptée aux exigences de la lutte contre le changement climatique : tel est l'objectif avec lequel, une fois de plus, l'industrie de fabrication de briques et de tuiles a participé à l'édition de Cevisama, dans laquelle, outre la participation des exposants, elle a organisé également diverses activités et conférences informatives autour des avancées du secteur.

Dans ce sens, le Gremi de Rajolers de la Comunitat Valenciana, principale entité sectorielle qui regroupe l'industrie de la région, participe à Cevisama dans un stand d'entreprise (N2P4, stand A41) dans lequel sont représentés des produits et systèmes de construction en céramique, accompagnés d'une documentation technique avec des informations sur leurs avantages, leurs caractéristiques et leur assemblage.

D'autre part, l'association patronale Hispalyt été présente à l'édition 2025, dont deux partenaires participeront au salon avec des stands individuels, où ils montreront leurs dernières nouveautés aux visiteurs :

Produits céramiques contre le feu

Parmi les avantages des matériaux et des solutions céramiques que l’on retrouve chez Cevisama, la Guilde souligne particulièrement la résistance au feu. En effet, les produits céramiques sont incombustibles, ce qui en fait un choix idéal pour assurer la sécurité dans les bâtiments et les structures, car ils ne contribuent pas à la propagation d'un incendie et offrent une protection supplémentaire aux personnes et aux biens.

La durabilité, l'efficacité et la durabilité des matériaux et systèmes céramiques sont également mises en évidence, prouvant qu'ils constituent le meilleur choix pour ceux qui cherchent à améliorer la sécurité et les performances de leurs projets, tout en respectant l'environnement.

Projet européen contre le changement climatique

De plus, pendant Cevisama, des informations ont été fournies sur le projet européen « Life Superhero », qui vise à promouvoir l’utilisation de toits ventilés et perméables comme solution efficace pour l’adaptation et l’atténuation du changement climatique. Ce projet promeut une approche innovante du refroidissement passif des bâtiments, cherchant à encourager la mise en œuvre de toitures ventilées et perméables et de toitures hérotiles, tant dans les nouvelles constructions que dans les rénovations.

A cette occasion, ont été diffusés les deux cas de bonnes pratiques réalisés dans le cadre du projet, consistant en la réhabilitation de deux logements sociaux à Reggio Emilia (Italie). La situation initiale des deux bâtiments à toits plats a été expliquée, ainsi que les améliorations apportées, ainsi que les étapes à suivre pour la mise en place d'une toiture ventilée et perméable. En outre, le processus de suivi mis en œuvre a été détaillé.

Source CICconstruccion

07/03/2025

Cuir des briques de manière durable : des gazéificateurs à bois au lieu de combustibles fossiles

La production de briques neutre en CO2 avec des gazéificateurs à bois remplace les combustibles fossiles sans aucune perte de qualité.

Les briques sont un matériau de construction durable, mais leur production est gourmande en énergie. Une production de briques neutre en CO2 avec un gazéificateur à bois adapté peut remplacer les combustibles fossiles sans aucune perte de qualité, comme le montre un projet à long terme.

La production de briques et de briques de parement est un processus gourmand en énergie. Ce dont on a besoin, c’est de chaleur, qui jusqu’à présent provient principalement du gaz naturel. Rien qu'en Allemagne, la consommation annuelle s'élève à environ 4,8 TWh, soit 89 % de la consommation totale de chaleur du secteur, selon l'Institut Fraunhofer pour les technologies de l'environnement, de la sécurité et de l'énergie (Umsicht). L'entreprise basée à Duisbourg recherche depuis des années des alternatives au gaz naturel afin que l'industrie puisse réduire les émissions de gaz à effet de serre. La biomasse présente l’inconvénient que la combustion conventionnelle ne peut atteindre que des températures d’environ 500 °C. L’électricité, l’hydrogène ou le biométhane peuvent atteindre des températures allant jusqu’à 1500 °C.

En collaboration avec son partenaire industriel ABC-Klinker, Fraunhofer Umsicht a désormais pu démontrer dans une application à long terme qu'un gazéificateur à bois adapté est bien adapté. Des températures allant jusqu'à 1100 °C sont possibles, « mais seulement avec une technologie de brûleur adaptée dans laquelle la combustion du gaz de synthèse produit fournit la chaleur de processus à haute température », explique Fraunhofer Umsicht dans un communiqué.

Cuisson des briques : le gaz de synthèse issu de la gazéification du bois remplace le gaz naturel dans les fours tunnels

Fin 2023, après l'installation des brûleurs à gaz modifiés et du système de contrôle du gaz, un gazéificateur à bois Burkhardt V3.90S a été mis en service chez ABC-Klinker dans l'usine de Schüttorf. Le gazéificateur à bois est livré entièrement installé, câblé et raccordé dans un conteneur spécial. Cela a permis une intégration transparente dans le système existant, indique le communiqué.

Concrètement, ABC-Klinker remplace les brûleurs du four tunnel optimisés pour le gaz naturel par des brûleurs adaptés à l’utilisation du gaz de bois. « Il a été possible de produire un modèle de flamme stable, ce qui a démontré la faisabilité technique du concept », explique Fraunhofer Umsicht. Depuis mi-2024, le four tunnel de l'usine de Schüttorf fonctionne en continu au gaz de bois sur trois des dix rangées de brûleurs. Le gazéificateur à bois fonctionne également de manière stable jusqu'à présent et aucune influence négative sur les températures du four ou sur l'apparence ou la qualité des briques de clinker n'a été détectée.

Source VDI Nachrichten par Stephan W. Eder


06/03/2025

Réhabilitation thermique des Services Techniques de Rives-en-Seine : l’une des plus belles réalisations photovoltaïques rouges d’EDILIANS et la plus grande toiture en tuiles

Edilians est une marque de référence pour les toitures en terre cuite, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque. Expert de la toiture en France au travers de ses 9 appellations de terroir depuis 1811, et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée aujourd’hui des solutions de toitures innovantes et durables au cœur de l’éco-habitat.

Située sur la rive droite de la Seine, entre Le Havre et Rouen, Rives- en-Seine regroupe, depuis 2016, les communes historiques de Villequier, Saint Wandrille Rançon et Caudebec-en-Caux. C’est dans cette dernière que l’ensemble des services techniques de Rives-en- Seine a été transféré dans un bâtiment, propriété du port autonome de Rouen, abritant auparavant les ateliers de réparation des bacs traversant le fleuve.

Datant de l’après-guerre, l’édifice s’avère néanmoins rapidement vétuste d’un point de vue thermique et considérablement énergivore. Quand l’Etat via la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) destiné à aider les collectivités territoriales à accélérer leur transition énergétique annonce son «Plan de relance» en 2022, la commune de Rives-en-Seine décide alors de profiter de ce soutien financier afin de mener une vaste opération de réhabilitation thermique du site. Celle-ci concerne, entre autres, son isolation par l’extérieur et la réfection totale de sa toiture avec des tuiles terre cuite HP10 SOLAIRE et HP10 Huguenot d'EDILIANS.

« L’un des versants de la toiture étant orienté plein Sud, il était inconcevable de ne pas profiter de cette réhabilitation pour produire de l’énergie tout en préservant l’identité architecturale du bâtiment tel qu’il a été construit, avec ses tuiles mécaniques rouges. Une exigence que nous avons inscrite au cahier des charges » explique M. Bastien Coriton, Maire de Rives-en-Seine et Conseiller Départemental.

En effet, le bâtiment des Services Techniques est situé non loin de l’ancien Couvent des Capucins du XVIIème Siècle, depuis transformé en château de style néo-Renaissance. Les travaux de rénovation devaient donc respecter la réglementation des sites classés afin de préserver le paysage sans porter atteinte à l’aspect originel du bâtiment. A cette contrainte, s’ajoute l’enseigne en forme d’ancre marine intégrée sur sa façade, elle-même protégée par les services du patrimoine.

Au lieu de panneaux photovoltaïques ordinaires, sur les conseils de l’entreprise de couverture, la commune de Rives-en-Seine retient les tuiles solaires d’EDILIANS dont « l’esthétique quasiment invisible depuis la rue permettait de conserver le caractère du patrimoine bâti ». Un choix validé par l’Architecte des Bâtiments de France.

2.100 tuiles HP10 SOLAIRE rouges d’une puissance unitaire de 23 Wc, soit 475 m2, ont été installées sur le pan sud de la toiture côté Seine, ainsi que 725 m2 de tuiles HP10 Huguenot en coloris flammé rustique. Assurant une parfaite intégration paysagère du projet, l’ensemble bénéficie ainsi d’une garantie d’étanchéité de 30 ans.

Pour l’heure, les conditions météorologiques mitigées de ces derniers mois et le raccordement au gestionnaire du réseau public de distribution Enedis finalisé seulement en octobre 2024 n’offrent pas suffisamment de recul en termes de rendement énergétique. Cependant, avec une capacité de production électrique estimée à 60 Kwc, l’objectif est clair pour le Maire de Rives-en-Seine « couvrir l’intégralité des besoins énergétiques des Services Techniques dont la consommation électrique avant travaux était de 261k Wh. ep/m2/an* et utiliser le surplus pour alimenter en autoconsommation collective la mairie et les écoles de la commune ».

D’un montant total de plus de 900.000 € (diagnostic, études, travaux dont près de 400.000 € TTC pour la réfection de la toiture) subventionné à hauteur de 70% par l’Etat et le Département de la Seine Maritime, cette réalisation exemplaire, inaugurée en décembre dernier en présence de nombreux officiels, devrait sans nul doute faire des émules dans la région. Celle-ci devrait également interpeller les nombreux visiteurs du salon Be Positive, du 25 au 27 mars, sur lequel EDILIANS exposera sa large gamme de solutions solaires (Hall 1 - Stand F06).

*kilo Watt heure d’énergie primaire, par m2 et par an

Source André Sudrie

05/03/2025

Le député écologiste Benjamin Lucas lance une commission d’enquête sur les plans de licenciements

Jusqu’à l’été, le député Génération.s, membre du groupe Écologiste et social, Benjamin Lucas, conduira une commission d’enquête parlementaire sur les défaillances des pouvoirs publics face à la multiplication des plans de licenciements. Il lance, dans l’Humanité, un appel aux syndicalistes et aux élus locaux pour élaborer ensemble des solutions.

En exclusivité pour l’Humanité, le député Benjamin Lucas annonce la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les défaillances des pouvoirs publics face à la multiplication des plans de licenciements. Celle-ci fait suite à la proposition de loi (PPL) pour empêcher les licenciements boursiers que Benjamin Lucas défend, ce jeudi, dans la niche du groupe Écologiste et social. Entretien.

Pourquoi avoir pris ces deux initiatives ?

Benjamin Lucas Député Génération.s

L’année 2025 va connaître un record de plans sociaux. La CGT en dénombre 300 potentiels avec 300 000 emplois menacés. Nous sommes devant l’impuissance organisée des pouvoirs publics, la démission de l’État. Et nous allons prendre cette balle de front. François Mitterrand disait que « Contre le chômage, on a tout essayé » avant que Lionel Jospin n’affirme que « L’État ne peut pas tout ».

À l’inverse, je crois qu’on peut beaucoup. D’où cette PPL qui vise à donner plus de pouvoir aux salariés dans le rapport de force des négociations lors d’un plan social. Elle donne ainsi un droit de veto au comité économique et social (CSE) et exige le remboursement des aides publiques par ces entreprises que le contribuable aide, mais qui abandonnent les territoires, des familles et des emplois industriels.

La puissance publique doit s’affirmer. Surtout devant ces licenciements dictés par un impératif de rentabilité et non économique. Michelin distribue des dividendes et licencie pour augmenter la rémunération des actionnaires. Les salariés ne peuvent être utilisés comme une variable d’ajustement pour les enrichir.

D’après les communistes, qui ont aussi déposé une PPL, votre texte va dans le bon sens mais n’empêche pas réellement les licenciements boursiers, faute de s’attaquer à la définition du « motif économique » invoqué par les patrons. Qu’en pensez-vous ?

Ma PPL est un point de départ qui offre déjà des leviers pour combattre ces licenciements. C’est une question de justice. « Tu casses, tu répares », disait Gabriel Attal. Je réponds : « Tu licencies, tu rembourses. Tu casses l’emploi et tu abîmes les territoires, tu répares. » Rembourser trois ans d’aides publiques, c’est énorme, aussi pour renchérir le coût de ces plans de licenciements.

Ces aides sont importantes, mais elles ont une contrepartie : investir dans la transition écologique, respecter les droits sociaux dans l’entreprise, garantir de bonnes conditions de travail et ne pas détruire des emplois quand rien ne le justifie. Mon texte mériterait d’être enrichi. Et c’est pour cela que nous voulons élargir la réflexion avec la commission d’enquête sur les défaillances des pouvoirs publics face à la multiplication des plans sociaux.

Comment la concevez-vous ?

Mon groupe utilise son droit de tirage pour créer cette commission et j’en suis fier. Elle fera le bilan de la politique d’Emmanuel Macron. Une politique de l’offre, des cadeaux aux grandes entreprises sans contrepartie et de casse du code du travail qui, à bien des égards, a commencé avant lui.

En réalité, il y a deux commissions d’enquête. Une officielle, au Palais Bourbon, où nous auditionnerons des décideurs politiques, des chefs d’entreprise, des économistes pour comprendre comment la puissance publique a démissionné. Mais aussi une commission populaire, hors les murs. Je lance un appel aux syndicalistes et aux élus locaux, à tous ceux qui vivent les ravages de ces plans sociaux, pour les rencontrer. Je veux construire mon diagnostic et les solutions avec eux.

Les macronistes vous accusent de « stalinisme économique », lequel ferait de « l’entreprise » une « ennemie » que vous voudriez « brider ». Que leur répondez-vous ?

Ils décident de ne pas faire confiance aux salariés. Jusqu’à s’allier avec le RN pour s’opposer au droit de veto du CSE. Mon texte, soutenu par tout le Nouveau Front populaire, permet aussi de remettre des marqueurs politiques : il y a une gauche et une droite. Nous pensons que l’économie doit se mettre au service de l’intérêt général, qu’il faut la réguler, qu’il faut remettre en cause la politique de l’offre et du laxisme fiscal à l’égard des grandes entreprises.

En face, le bloc de droite libérale, RN inclus, considère que parler de « lutte » quand des salariés se battent pour ne pas être licenciés est violent et vulgaire. Cette droite croit encore à la main invisible du marché et au ruissellement tout en répétant, au sujet des aides sociales, qu’à des droits correspondent des devoirs. Je considère que l’usage des deniers publics est aussi une question morale.

Source L'Humanité par Emilio Meslet

04/03/2025

Belgique: L'entreprise Wienerberger pourrait fermer une briqueterie à Malle

Le fabricant de briques autrichien Wienerberger envisage la fermeture de son usine située à Malle, dans la province d'Anvers, a-t-il indiqué vendredi. Le site de Malle compte une cinquantaine de salariés.

"Si cette intention se confirme, nous explorerons toutes les options pour parvenir à un remploi maximal au sein du groupe", a déclaré vendredi un porte-parole. "Wienerberger reste déterminé à maintenir sa gamme de produits à la disposition de ses clients."

L'usine de Malle, où sont fabriquées des briques de façade avec de la terre locale, ne serait pas déficitaire. Cependant, les investissements ont fait défaut ces dernières années.

Les raisons de cette éventuelle fermeture sont multiples. Le malaise dans la construction se poursuit et le nombre de prêts hypothécaires conclus ne cesse de diminuer.

En outre, il faut souvent beaucoup de temps aux entreprises comme Wienerberger pour obtenir certains permis. Elles sont aussi confrontées à des réglementations environnementales européennes de plus en plus strictes.

Enfin, l'éventuelle délocalisation de la production de Malle vers Kortemark, en Flandre occidentale, pourrait également jouer un rôle.

Direction et syndicats restent muets "pour donner toutes les chances à la concertation sociale". La direction a toutefois affirmé que l'intention de fermeture venait du siège social de Courtrai, et non de l'étranger.

Des discussions sont prévues dans les prochaines semaines.

Source DHnet

03/03/2025

Wienerberger augmente son dividende malgré la chute de ses bénéfices

Le fabricant de briques Wienerberger surprend avec un dividende plus élevé

Le fabricant autrichien de briques Wienerberger satisfait ses actionnaires avec un dividende plus élevé malgré une baisse de ses bénéfices.

Les actionnaires recevront un dividende de 0,95 EUR (0,90) par action pour l'exercice écoulé, a annoncé mercredi la société basée à Vienne. Les investisseurs réagissent avec joie. À la bourse nationale, les actions de la société ont grimpé de 4,8% à 31,68 euros dans les premiers échanges. Le versement de dividendes plus élevé a surpris positivement le marché. « Nous nous attendions en fait à une réduction du dividende », a déclaré Erste Group dans une première évaluation.

En outre, l'entreprise souhaite à nouveau accroître ses activités au cours de l'exercice en cours, après que le récent ralentissement du secteur de la construction ait entraîné de lourdes pertes. Le résultat d'exploitation avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (EBITDA) a chuté de dix pour cent à 706,6 millions d'euros au cours du dernier exercice. En fin de compte, les bénéfices ont chuté de 76 pour cent à 79,8 millions d'euros. Le résultat a également été impacté par des effets négatifs ponctuels liés à la vente de l’activité russe. En 2025, l’EBITDA devrait être d’environ 800 millions d’euros.

« Le secteur de la construction a été confronté à des défis considérables en 2024 », a déclaré le PDG Heimo Scheuch. La construction de maisons unifamiliales et multifamiliales, notamment en Allemagne et en Autriche, a diminué de plus d'un quart l'année dernière. La reprise attendue sur les marchés de la construction résidentielle neuve ne s’est pas matérialisée. La hausse des taux d’intérêt, l’augmentation des coûts de construction et l’incertitude politique ont rendu le développement encore plus difficile, explique le groupe. Selon Scheuch, le résultat reste le troisième meilleur de l’histoire de l’entreprise.

Des contre-mesures ont été prises pour réaliser des économies. Au total, ces mesures ont contribué à hauteur de 100 millions d’euros aux bénéfices et ont permis de garantir une marge opérationnelle solide d’environ 17 %. L’objectif est d’augmenter la marge à 17,5 pour cent d’ici 2025. Le secteur d'activité des infrastructures devrait également connaître un développement stable au cours de l'année en cours, tandis qu'une légère croissance est prévue pour le secteur d'activité de la rénovation.

Source MarketScreener

02/03/2025

Logements neufs : les permis de construire se sont écroulés de 12,3% l’an dernier

Selon les données publiées par le ministère de l’Aménagement du territoire ce mercredi 29 janvier, 330 400 logements ont été autorisés à la construction en 2024. Une forte chute causée notamment par l’augmentation des prix des matériaux depuis la guerre en Ukraine.

La machine est grippée depuis deux ans, et ne semble pas près de repartir. Le nombre de permis de construire pour des logements neufs a fortement chuté en 2024, selon les données provisoires communiquées ce mercredi 29 janvier par le ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation. Sur l’ensemble de l’année 2024, 330 400 logements ont été autorisés à la construction, en baisse de 12,3 % par rapport à 2023

Un léger rebond (+ 5 %) a toutefois été observé au 4e trimestre par rapport au précédent. En décembre 2024, la construction de 28 400 logements a été autorisée, en légère hausse par rapport au mois de novembre (+ 4,5 %).

Les maisons plus affectées que les immeubles

Dans la même veine, le nombre de mises en chantier - la déclaration du début des travaux après l’obtention du permis déconstruire - a lui aussi reculé de 11,1 % sur un an, à 263 100 logements, avec un net rebond (+ 16,6 %) en décembre par rapport au mois de novembre.

Bien que cette chute concerne tous les logements, sur une année, les autorisations pour les logements individuels ont reculé de manière plus importante (-14,9 %), à 118 400 unités, que les logements collectifs (-10,7 %), avec 212 000 logements autorisés.

Le nombre de logements rénovés a fortement baissé en 2024

Cette tendance alarmante s’explique par les coûts de construction qui ont sensiblement augmenté, du fait de la hausse du prix des matériaux consécutive à la guerre en Ukraine et de normes environnementales plus strictes. En parallèle, les acquéreurs ont pâti de la brutale remontée des taux d’emprunt et de la fin de mesures de soutien au crédit et à l’investissement locatif.

Ce sont d’abord les entreprises de gros œuvre qui essuient les plâtres, car il s’agit des premières à intervenir sur un chantier. «On voit moins d’appels d’offres et notre volume d’activité a commencé à baisser, d’environ 15 % pour le logement», a confirmé auprès de l’AFP Christophe Possémé, président de la branche maçonnerie et gros œuvre de la Fédération française du bâtiment (FFB). Le ralentissement de l’activité «s’accélère depuis fin 2024, on commence à voir des villes où toutes les grues sont à terre».

Répercussions sur l’emploi

Idem pour Thierry Laureau, membre du syndicat des artisans du bâtiment, la Capeb, selon qui les artisans dépendants de la construction neuve «sont de moins en moins sollicités» par les grandes entreprises de maçonnerie «et voient leurs carnets de commandes commencer à s’épuiser».

Côté emploi intérimaire, le nombre de travailleurs dans le bâtiment, calculé en équivalent temps-plein, a connu des baisses de 5 % à 10 % selon les mois en 2024, d’après les chiffres de Prism’emploi, la fédération du secteur. L’année 2025 s’annonce pire pour le bâtiment, un secteur «très long à s’arrêter et tout aussi long à reprendre», rappelle Christophe Possémé.

Source Libération

01/03/2025

Mesure 3D des briques en terre cuite à l'aide de la triangulation laser

Garantir la précision dimensionnelle des briques en terre cuite est un facteur critique dans la production. Les variations de planéité, d'angles et d'équerrage peuvent entraîner des problèmes de qualité et des inefficacités dans les processus en aval. Pour résoudre ce problème, senswork a développé le ZScan®, un système de mesure 3D de haute précision basé sur la triangulation laser.

Fonctionalités:

  • Mesure en ligne de divers formats de briques
  • Détermination de la planéité et de l'angle à l'aide d'une configuration de scanner laser double
  • Garantir la précision dimensionnelle et l'équerrage dans la production.
Le système ZScan® a été intégré à la ligne de production pour fournir une mesure spatiale en temps réel des briques en terre cuite. La configuration du scanner laser double permet une évaluation précise des dimensions de chaque brique, même dans des conditions de faible luminosité. Le système capture des données haute résolution, permettant aux fabricants de détecter et de corriger les écarts au début du processus.

Source Automate

28/02/2025

Adoption du budget 2025 : une absence de soutien à la filière minérale des matériaux de construction

L’Unicem prend acte de l’adoption définitive du budget 2025. Dans un contexte de pressions économiques croissantes et de hausse continue des charges publiques, la crise du logement fragilise lourdement la filière minérale des matériaux de construction.

Si plusieurs mesures de la loi de Finances 2025 pourraient contribuer à moyen terme à une relance du secteur du bâtiment, leur impact reste incertain. En attendant, l’année 2025 s’annonce particulièrement difficile pour les acteurs du secteur. Dans ce contexte, l’Unicem regrette vivement que la seule mesure qu’elle avait sollicitée dans le cadre de la suppression progressive du GNR n’ait pas été retenue. 

Pourtant, la commission des Finances du Sénat avait adopté l’élargissement du suramortissement pour les engins non routiers de l’industrie extractive. Sa suppression finale constitue un frein aux efforts déployés par les exploitants de carrières pour atteindre la neutralité carbone de leur production et participer à l’effort collectif de décarbonation des filières du bâtiment et des travaux publics. 

« L’engagement des industriels de la filière minérale des matériaux de construction n’a jamais failli : approvisionnement ininterrompu de la filière construction pendant la crise sanitaire, mise en place réussie de la filière REP des produits et matériaux de construction du bâtiment, efforts continus en matière de décarbonation, gestion responsable des ressources minérales et de l’eau. Pourtant, nos industries ne bénéficient d’aucun soutien spécifique, sous prétexte qu’elles sont non délocalisables. Cette vision est une erreur. J’alerte les pouvoirs publics sur ces idées reçues qui, par le passé, ont déjà conduit à la disparition de pans entiers de l’industrie française. Il est urgent que notre filière soit entendue et soutenue », déclare Alain Plantier, président de l’Unicem. 

L’Unicem appelle donc les pouvoirs publics à reconsidérer leur approche et à accorder aux industries de la filière minérale le soutien qu’elles méritent pour garantir un avenir plus durable et résilient au secteur de la construction.

Source ConstructionCayola


27/02/2025

Bouyer Leroux: Les premières démonstrations 𝐏𝐨𝐰𝐞𝐫𝐛𝐫𝐢𝐜 sur chantier sont lancées !

Powerbric révolutionne la construction des logements collectifs de 2e famille (jusqu’à R+3).

En tant que 1er procédé de pose sous forme de colle prête à l'emploi (pose au pistolet électrique) pour les bâtiments collectifs, la première utilisation du Powerbric nécessite une formation gratuite effectuée par les techniciens chantiers de Bouyer Leroux.

𝐅𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐞𝐫 Au programme : 

✅ Réalisation du 1er rang de briques Biobric 

✅ Démonstration de mise en place de la poche dans le pistolet 

✅ Conseils et accompagnement de vos équipes à la pose de la colle

Vous souhaitez adopter le Powerbric sur votre chantier ? 

L'équipe Bouyer Leroux intervient partout en France pour une mise en œuvre optimale ! 

SÉRÉNITÉ AU SERVICE DU CHANTIER

Performance de collage, support d'enduit de qualité et bilan environnemental réduit.

PERFORMANCE AU SERVICE DU MAÇON

Gain de temps sur chantier, santé et sécurité des poseurs préservées.

Source Powerbric

26/02/2025

Officine Smac poursuit sa croissance en 2024

La conception d'installations sur mesure et la numérisation croissante des machines ont renforcé la position de Smac dans le domaine de la décoration de tuiles et de briques en terre cuite.

Officine Smac de Fiorano Modenese a clôturé l'année 2024 sur une note positive, réalisant une fois de plus une croissance et reproduisant les solides performances commerciales de l'année précédente.

L'entreprise, spécialisée dans les systèmes, équipements et automatisations pour l'émaillage de carreaux de céramique, de briques, de tuiles et d'autres matériaux, a réussi à traverser le ralentissement du marché mondial de la céramique grâce à sa capacité à concevoir et à construire des installations entièrement personnalisées. En conséquence, Smac a réalisé plusieurs projets commercialement importants et techniquement complexes, démontrant le savoir-faire qu'elle a développé depuis plus de 55 ans. Dans le secteur des carreaux de céramique, les marchés les plus dynamiques pour Smac l'année dernière ont été l'Italie, la Turquie et l'Asie du Sud-Est.

Au cours de l'année, l'entreprise a encore renforcé sa présence de longue date dans le secteur des briques et des tuiles, tant en Europe que sur les marchés non européens. Les ventes ont été stimulées en particulier par les technologies d'émaillage et de décoration des briques à effet antique, un produit de plus en plus populaire en Europe qui gagne désormais également du terrain sur un certain nombre de marchés d'Extrême-Orient où Smac a identifié et satisfait une demande croissante.

En 2024, sous la direction de Fulvio Masini, l'entreprise a également enregistré une augmentation des ventes dans les secteurs de la fabrication non céramique, notamment le bois, le plastique et le métal.

L'entreprise a également mis l'accent sur la recherche et le développement l'année dernière, ce qui a abouti à la présentation de plusieurs innovations à Tecna 2024. L'une d'entre elles est un traceur conçu pour décorer les bords des plinthes à l'aide d'encres à base d'eau adaptées à l'application sur le produit fini. Une autre est une solution d'impression numérique de logos sur les lavabos et les WC avant ou après cuisson, en utilisant respectivement des encres céramiques ou des encres UV.

Source CeramicWorldWeb

25/02/2025

Edilians: Quatre mois d'activité partielle "minimum" à la tuilerie de Doyet

Quatre mois "minimum", c’est la durée de l’activité partielle de longue durée qui a démarré début février au sein de Française des tuiles et briques, à Doyet, près de Montluçon (Allier).

La fermeture du site, annoncée le 23 janvier, a été suspendue le lendemain.  

La procédure d’APLD (activité partielle de longue durée) au sein de la tuilerie de Doyet, enclenchée le 24 janvier, est entrée en vigueur début février. "De manière progressive et cela pour une durée de quatre mois minimum", indique le groupe Edilians.

Des échanges entre Edilians et l’agence Auvergne Rhône-Alpes Entreprise

Cette mesure fait suite à la fermeture du site, annoncée au personnel le 23 janvier et suspendue le lendemain après discussion avec le Conseil départemental de l’Allier.

"Il y a des échanges avec Edilians par l’intermédiaire de l’agence Auvergne Rhône-Alpes Entreprise pour trouver un projet alternatif à la fermeture strict", confirme le président du Département, Claude Riboulet.

Etude d'une alternative à la fermeture

Impossible d’en savoir plus pour l’heure, si ce n’est que "l’étude de solution alternative à la fermeture est en cours", répète Edilians : "Des réunions seront prévues avec les élus du CSE et les salariés du site afin de leur donner de la visibilité sur ce projet".

Ils sont 23 en CDI à la Française des tuiles et briques (LFTB). "Il n’y a plus d’intérimaires", commente un ouvrier. "Tout le monde est au chômage technique [pour la production, NDLR.] pendant quatre mois. Il y a constamment du monde quand même pour fournir les clients, car les stocks sont importants. On fait des formations aussi, pour mettre à jour les Caces (certificat d’aptitude à la conduite en sécurité)", poursuit-il, peu optimiste sur la suite des événements.

Source La Montagne par Seher Turkmen

24/02/2025

Construction neuve : la baisse d’activité inquiète Terreal Wienerberger Chagny

Directeur des opérations de Wienerberger & Terreal France, Olivier Butel a bien voulu faire le point sur l’année écoulée et les projets de 2025, notamment à Chagny où un des sites a dû être stoppé temporairement. La faute à la conjoncture économique et à la crise du bâtiment.

Le site 1 de l’usine Terreal Wienerberger à Chagny a dû être stoppé quelques semaines en fin d’année dernière.  

C’est rare pour être souligné, mais le site Terreal – Wienerberger de Chagny 1, celui de la ville – a dû arrêter sa production en fin d’année dernière durant trois à cinq semaines, tout comme d’autres sites du groupe en France.

L’activité brique chute, la tuile se maintient

Non pas à cause d’un pépin mécanique, ou d’une pénurie de matériaux… Loin de là. Olivier Butel l’explique : « On s’adapte simplement au marché de la construction qui impacte notre rythme de fonctionnement et qui nous oblige à arrêter temporairement nos activités, et donc nos fours. » Traduisons les propos du directeur des opérations de Wienerberger & Terreal France : le marché du neuf est en berne. Ou plutôt en chute libre.

Selon des sites spécialisés, appuyés par des données de la Fédération française du bâtiment (FFB), l’activité du bâtiment a reculé de 6,6 % en volume en 2024. Le logement neuf, lui, est le plus impacté, avec une baisse vertigineuse de 21,9 %. Ce qui a des répercussions évidentes sur le producteur de briques et tuiles en terre cuite qu’est Wienerberger. « Notre activité brique est en recul de 45 %. Pour ce qui est de la tuile, c’est mieux car le marché de la rénovation se maintient », concède Olivier Butel.

Ce qui oblige le groupe à être désormais méfiant sur plusieurs domaines. Et notamment les investissements.

Des investissements plus réfléchis

« Il va y en avoir à Chagny sur les parties techniques concernant les fours et wagons. Nous sommes également en phase de pré-études pour l’installation d’un échangeur de chaleurs fatales sur Chagny 1. Mais ce sera long. » Pourquoi ? Parce que l’entreprise, dans un contexte économique et politique très tendu, va être plus vigilante sur la rentabilité des investissements dits « décarbonés » : « L’instabilité politique de ces derniers mois n’est pas très bonne pour l’industrie car des aides seront plus compliquées à obtenir et nous ne connaissons pas le montant des enveloppes. »

L’horizon ne risque pas de s’éclaircir car les prévisions pour 2025 ne sont pas réjouissantes. La FFB prévoit une baisse supplémentaire de 5,6 % en volume. Le logement neuf devrait subir une nouvelle contraction de 14,2 %, avec un effondrement des ouvertures de chantier à 239 000 unités (contre 253 000 en 2024) : « On devrait avoir d’autres arrêts, cette fois sur les deux sites de Chagny », conclut-il.

Faut-il avoir peur pour les emplois ?

La conjoncture actuelle, mauvaise pour Terreal Wienerberger, ne freine pas pour autant le recrutement sur Chagny, où une banderole “Terreal recrute” est encore présente : « Des postes sont ouverts sur des domaines sensibles comme la maintenance par exemple. On ne gèle pas les embauches, mais on ne renforce pas non plus trop les effectifs », affirme Olivier Butel.

Sauf que l’avenir, comme nous l’avons dit, n’est pas rassurant. De quoi craindre des licenciements ? Olivier Butel n’en est pas là pour l’instant, mais il reste inquiet : « Si le marché de la construction ne reprend pas, il risque de se passer des choses et l’équation sera compliquée à gérer. Je préfère être positif et me dire que ça va repartir. »

Source Le Journal de Saône et Loire par Geoffrey Fleury 

23/02/2025

Allemagne: Atelier en ligne du 26 mars 2025 sur le projet de recherche Biobrick2

Le projet de recherche BioBrick2 montre à quoi pourrait ressembler une production de briques neutre en CO2 : en s'appuyant sur les résultats du projet précédent BioBrick, l'intégration réussie d'un gazéificateur à bois dans une briqueterie a été démontrée en fonctionnement réel.

L'objectif principal de BioBrick2 est de promouvoir l'utilisation de la biomasse et des résidus biogéniques pour la fourniture de chaleur de processus dans les processus à haute température afin de remplacer les combustibles fossiles. Cela peut réduire la dépendance de l'industrie aux importations et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Dans l’industrie de la brique et de la tuile, la chaleur nécessaire aux processus de cuisson est en grande partie fournie par le gaz naturel. Rien qu’en Allemagne, la consommation annuelle est d’environ 4,8 térawattheures, soit 89 % de la consommation totale de chaleur de l’industrie. Parmi les sources d’énergie respectueuses du climat, la biomasse présente l’inconvénient que la combustion conventionnelle ne peut atteindre que des températures d’environ 500 degrés. L’électricité, l’hydrogène ou le biométhane peuvent atteindre des températures allant jusqu’à 1500 degrés. Une solution est la gazéification du bois : jusqu’à 1100 degrés sont possibles ici, mais uniquement avec une technologie de brûleur adaptée dans laquelle la combustion du gaz de synthèse produit fournit la chaleur de processus à haute température.

L’intégration technique et le fonctionnement à long terme d’un tel gazéificateur de bois dans une briqueterie ont maintenant été démontrés en fonctionnement réel dans le cadre du projet de recherche.

Mise en service et exploitation réelle chez ABC-Klinker

Fin 2023, un gazéificateur à bois Burkhardt V3.90S a été mis en service dans l'usine ABC-Klinker de Schüttdorf après l'installation des brûleurs à gaz modifiés et du système de régulation du gaz. Le gazéificateur à bois, entièrement installé, câblé et raccordé dans un conteneur spécial, permet une intégration parfaite dans le système existant.

Lors de la mise en service, les brûleurs à gaz naturel d'une rangée de brûleurs du four tunnel ont d'abord été remplacés par des brûleurs adaptés à l'utilisation du gaz de bois. Un modèle de flamme stable a été généré, démontrant la faisabilité technique du concept. Depuis la mi-2024, après la pause hivernale de la briqueterie, le four tunnel fonctionne en continu au gaz de bois sur trois des dix rangées de brûleurs. Le fonctionnement du gazéificateur à bois est stable jusqu'à présent. Aucune influence négative sur les températures du four ni sur l'apparence ou la qualité des briques n'a été détectée.

Autres analyses et perspectives

Au cours du projet, des essais à long terme sur l'utilisation directe du gaz de bois dans le four tunnel seront réalisés. Les recherches porteront sur le comportement du gazéificateur en termes de changement de charge, par exemple pendant les périodes de poussée, ainsi que sur des observations détaillées de la distribution de température, de la composition des gaz de combustion et des effets possibles sur les produits. Parallèlement, des stratégies pour un fonctionnement totalement neutre en CO2 sont en cours d'élaboration et une évaluation technico-économique de l'utilisation directe du gaz est réalisée sur la base des résultats obtenus.

L'utilisation de la biomasse dans le gazéificateur pourrait apporter un avantage supplémentaire : le résidu de la gazéification du bois - la cendre du gazéificateur - a été utilisé comme agent de porosification à titre d'essai. Jusqu'à 0,8 pour cent en masse de charbon de gazéificateur, par rapport au poids humide de la brique, pourrait être introduit.

À propos du projet

Le projet BioBrick2, financé par le ministère fédéral de l'Économie et de la Protection du climat (BMWK) dans le cadre du 7e programme de recherche sur l'énergie, se déroulera du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2025. Le projet est coordonné par l'Institut Fraunhofer UMSICHT, avec Burkhardt comme fabricant de gazéificateurs et une usine de clinker du groupe ABC-Klinkergruppe comme entreprise de référence active pour l'industrie de la brique.

Atelier sur le projet

  • Un atelier en ligne sur le projet aura lieu le 26 mars 2025.
  • Il s'adresse principalement aux entreprises de l'industrie de la brique et de la céramique.
  • En prenant comme exemple le projet BioBrick 2, nous démontrerons l'intégration réussie d'un gazéificateur à bois dans un processus de production de briques en cours. De nouvelles approches pour la génération de chaleur de processus neutre en CO2 pour les processus à haute température seront présentées, par exemple grâce à l'utilisation de la bioénergie.

Source Ziegelindsutrie International

22/02/2025

Faut-il taxer le rachat d’actions ?

Les rachats d’actions ont atteint des records l’an dernier, parmi les entreprises du CAC 40.

"Ce genre d’opération réalisée par les sociétés du CAC 40 n‘est pas vertueuse. Il faut la pénaliser et favoriser l’actionnariat salarié". Natalia Pouzyreff Députée Renaissance des Yvelines

C’est en 2023 que j’ai pris conscience de l’ampleur du phénomène des rachats d’actions en vue de leur annulation par de grandes entreprises cotées. Dès 2021, les rachats d’actions ont atteint un niveau record dans notre pays avec 23,8 milliards d’euros, soit 1,1 % de la capitalisation boursière. La tendance s’est confirmée en 2022 – 24 milliards – et 2023, avec plus de 30 milliards d’euros !

Cette pratique concerne principalement des sociétés matures du CAC 40 ayant fait des bénéfices exceptionnels et sans projet d’investissement immédiat. Elle peut certes permettre de renforcer la structure capitalistique de l’entreprise mais le plus souvent elle vise à accroître la valeur boursière des titres et ainsi à mieux rémunérer les actionnaires par annulation du nombre d’actions rachetées. Que la France compte de grandes entreprises leaders sur les marchés mondiaux qui réalisent de forts bénéfices et attirent ainsi des capitaux est une bonne chose.

Qu’elles mettent en œuvre des programmes de rachat d’actions en vue de leur annulation n’est en revanche pas très vertueux eu égard à l’impact sur l’investissement et le partage de la valeur au détriment des salariés. Aux États-Unis, où les rachats d’actions sont courants, ce constat a conduit le président Joe Biden à introduire une législation visant à encadrer cette pratique.

Entrée en vigueur le 1er janvier 2023, l’Excise Tax on Repurchase of Corporate Stock prévoit ainsi un prélèvement de 1 % sur les rachats d’actions, taxe que l’administration américaine a envisagé de faire passer à 4 %. En mars 2023, le président Emmanuel Macron dénonçait le procédé « des grandes entreprises qui font des revenus tellement exceptionnels qu’elles en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions » et d’appeler à trouver la bonne technique pour que ces sociétés « distribuent davantage à leurs salariés ».

Forte d’un long engagement en faveur de l’actionnariat salarié dans ma carrière préparlementaire, j’ai pris attache en août 2023 avec la Fédération française des associations d’actionnaires salariés et anciens salariés (FAS) dans l’idée de déposer un amendement visant à favoriser l’actionnariat salarié. Le dispositif proposé est le suivant : majorer de 1 % le taux de la taxe sur les transactions financières, actuellement fixé à 0,3 %, pour les rachats d’actions de sociétés capitalisées plus d’un milliard d’euros, tout en prévoyant une possibilité d’exonération si au moins un dixième des actions rachetées est attribué gratuitement aux salariés de manière égale et concomitante à l’annulation des autres actions.

Ma démarche n’est pas idéologique mais pragmatique : encourager les grandes entreprises qui aujourd’hui rachètent leurs actions à développer l’actionnariat salarié et à favoriser l’investissement en vue de concilier défis industriels et cause environnementale.

Comment taxer le rachat d’actions ? 

"Cette pratique qui ne bénéficie qu’aux actionnaires est la manifestation ultime d’un capitalisme dégénéré. Il faut l’interdire ou la taxer à 100 %". François Hommeril Président de la CFE-CGC

Racheter des actions pour les détruire est l’acte anticapitaliste le plus répugnant qui puisse exister. On ne parle pas ici des rachats nécessaires à distribuer des actions à ses salariés. Mais de cette pratique obscène qui consiste à détruire du capital aux seuls fins de faire monter le cours de l’action d’une entreprise, enrichir ses actionnaires par la spéculation et au surplus échapper à l’impôt.

Le regretté Bernard Maris considérait cet acte suicidaire comme la manifestation ultime d’un capitalisme dégénéré dépourvu de ce qui fait sa substance : inventivité, initiative, prise de risque, ce que, usuellement, on appelle, « l’esprit d’entreprise ». Plus de 30 milliards d’euros de rachats d’actions en 2023 pour le CAC 40, quand l’économie est au ralenti et que les dépôts de bilan font la chronique quotidienne de la presse régionale. Magie du chiffre, 30 milliards, c’est justement ce que Bruno Le Maire déclare rechercher dans les finances publiques pour passer son rabot austéritaire.

Ainsi, et alors que les entreprises n’auront jamais été autant gavées d’argent public sans discernement ni condition (plus de 200 milliards), le haut du panier de l’économie française brûle les euros qu’il a captés en comprimant la chaîne de valeur et en consommant les aides de l’État. Leurs actionnaires nous rient au nez, tout le monde dit que c’est mal, et personne ne fait rien. Et pourtant, tout serait si simple avec un peu de volonté politique et un peu moins de cynisme de la part de nos dirigeants qui s’offusquent du moindre larcin d’un fraudeur social et passent l’éponge en baissant les yeux devant ce qui est peut-être un des plus énormes scandales de notre époque troublée.

Il faut interdire cette pratique, ou la taxer à 100 %. À tout le moins, exiger le remboursement de toutes les aides publiques perçues par les entreprises qui pratiquent cette calcination de la valeur. Défier le pouvoir actionnarial qui régente une économie définitivement financiarisée est possible. Encore faut-il avoir l’esprit libre et la pensée claire. Autant dire une mission, tant les charlatans de l’économie qui squattent les plateaux des médias ont rependu un épais brouillard de propagande tentant à absoudre ces pratiques pour « plaire aux marchés ».

Rachats d’actions : comment les multinationales confisquent les richesses

Racheter des actions pour les détruire, c’est la marque assumée d’un capitalisme sans idée. Une machine qui tourne à vide quand l’urgence climatique impose des investissements et une créativité sans précédent. On peut se demander comment restaurer un peu de confiance en l’avenir pour une jeune génération exigeante et soucieuse du bien commun devant un spectacle aussi désolant d’égoïsme. La CFE-CGC se bat pour une société de liberté de prospérité et de solidarité.

Pour y arriver, nous pensons qu’il faut réformer la structure juridique des entreprises et empêcher le capital et ses représentants de guider toutes les décisions de l’entreprise dans le seul objectif de maximiser le profit de ses actionnaires. Empêcher le rachat d’actions sera le premier signe d’une reconquête de l’intelligence dans le projet de développement des entreprises.

Source L'Humanité

21/02/2025

Les prix des matériaux de construction sont élevés et en hausse aux États-Unis

Les données de l'indice des prix à la production du Bureau of Labor Statistics des États-Unis ont montré que les prix des matériaux de construction aux États-Unis ont augmenté de 1,4 % en janvier et de 40,5 % depuis février 2020. Les experts estiment que des prix des intrants plus élevés sont encore à venir.

Indice des prix à la production janvier 2025 (graphique avec l'aimable autorisation d'Associated Builders and Contractors)

C'est ce qu'affirme l'Associated Builders and Contractors (ABC), une organisation professionnelle basée aux États-Unis qui représente plus de 23 000 entreprises de construction dans le pays.

L'analyse d'ABC indique que les prix globaux des intrants de construction sont supérieurs de 1,3 % à ceux de l'année précédente, tandis que les prix des intrants de construction non résidentielle sont supérieurs de 0,7 %.

Les prix ont augmenté dans les trois sous-catégories d’énergie le mois dernier : les prix du pétrole brut ont augmenté de 14,8 %, tandis que les prix du gaz naturel et des matières énergétiques non transformées ont augmenté respectivement de 13,7 % et de 13 %.

Anirban Basu, économiste en chef de l’ABC, a déclaré : « Cette escalade rapide est due en grande partie à trois facteurs. Tout d’abord, les prix de l’énergie ont fortement augmenté. Ensuite, les producteurs augmentent souvent leurs prix en début d’année. Et troisièmement, de nombreux acheteurs se sont précipités pour acheter des intrants avant que les droits de douane potentiels n’entrent en vigueur, et cette forte demande a fait grimper les prix. »

Alors que Trump menace d’imposer de nouveaux droits de douane, comment ces mesures pourraient-elles affecter le secteur de la construction ?

Les nouvelles de cette semaine concernant de possibles droits de douane sur les importations d’acier américain font suite à une « pause » sur les droits de douane sur les produits mexicains et canadiens. Quelles pourraient être les conséquences pour le secteur de la construction ?

Basu a noté que les tarifs proposés par l’administration Trump pourraient aggraver la hausse des coûts à l’avenir.

« Les tarifs douaniers… pourraient continuer à faire grimper les prix des intrants dans les mois à venir », a déclaré Basu. « Les taxes à l’importation permettent aux producteurs nationaux d’augmenter leurs prix, et les nouvelles taxes de 25 % sur l’acier et l’aluminium auront précisément cet effet si elles restent en vigueur. »

« Selon l'indice de confiance dans la construction d'ABC , une forte majorité d'entrepreneurs s'attendent à ce que leurs ventes augmentent au cours des six prochains mois, et la combinaison d'une demande accrue d'intrants de construction et de la confusion persistante dans la chaîne d'approvisionnement suggère que l'escalade des prix des intrants pourrait s'accélérer au cours du premier semestre 2025. »

Indice des prix à la production, janvier 2025 (tableau avec l'aimable autorisation d'Associated Builders and Contractors)


Source ConstructionBriefing  par Mitchell Keller