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18/09/2016

CLEIA à TECNARGILLA 2016

Cleia participera au prochain salon TECNARGILLA, salon international des technologies et accessoires pour l’industrie de la céramique, qui se déroulera du 26 au 30 septembre 2016 au parc des expositions à Rimini en Italie.

Vous pourrez retrouver les équipes CLEIA parmi lesquels - Giorgio Bertola, Michel Conry et Frank Bigeard - seront présents sur notre stand 093- Hall C5.
CLEIA vous présentera ses dernières installations et technologies dont celles visant à réduire les consommations d’énergie.

Source CLEIA

17/09/2016

Equipceramic builds brick plant for Produits Rouges Arbal

Equipceramic, the Spanish plant engineering company, has designed, built and commissioned a new brick plant in Oran, Algeria, for the company Arbal. In order to match the customer’s requirements, Equipceramic designed a high-capacity plant for 218 400 t hollow blocks per year. The new brick plant is equipped with state-of-the-art technology for the mechanical equipment as well as the automation, control and regulation systems, aiming to obtain a highly flexible production line.
Preparation, grinding and extrusion
For preparation of the clays, a semi-dry method has been chosen. Box feeders are used to supply the raw materials to the processing line. Grinding is started in a primary crusher and completed in a disintegrator followed by a roller mill and a mixer in order to guarantee the optimum grain size of the resulting clay body ready for processing.
This mixture is delivered to a clay pit in order to enhance its homogeneity and to give the plant greater autonomy since it guarantees the continuous supply of clay. The clay pit is equipped with a bridge-type bucket reclaimer so clay is collected by an entirely automated system, enabling more efficient use of the stored raw material.
The clay body is shaped by means of a box feeder, a roller mill and an extruder.
Drying
The products are dried in a semi-continuous dryer equipped with cone-shape air recirculation fans. The dryer cars run on rails through drying tunnels between rows of air recirculation fans which distribute the air vertically to obtain greater drying uniformity over the height of the load.
The hot air required for the drying process comes from the waste kiln recovery system and from some auxiliary generators. The two air flows are mixed in a mixing box and air is drawn out by centrifugal fans, which distribute it through the entire dryer.
At the exit to the dryer, the dryer cars are handled fully automatically and the dry products are transferred to a setting machine where they are loaded onto kiln cars for firing.
Firing
The firing process is preceded by a pre-kiln so the temperature increases progressively, thus obtaining a final product of a better colour while minimizing the risk of spalling.
Firing itself is performed in a highly automated traditional “FT” tunnel kiln operating on gas. At the exit of the pre-kiln, kiln cars loaded with ware are introduced into the kiln. The kiln is equipped with all the circuits and components required to guarantee a homogeneous hot air flow through the kiln and over the entire kiln car load, the appropriate pressure at all the stages of the process to maintain the optimum temperature curve, and energy efficiency by recycling the resources used in the process.
Kiln regulation and control is also fully automated through a system that allows the customer to comprehensively monitor the drying and firing process as well as to keep close control of the parameters involved in both processes.
Unloading and pack forming
Products are unloaded from kiln cars by means of grippers that collect the layers of fired products to make horizontally and vertically strapped dispatch packages in order to ensure their stability. According to the traditional Algerian method, two gaps are left in the bottom layer of packs so they can be collected by the fork lift.
In this project, the grippers set two dispatch pack-high stacks, thus improving the efficiency of lift trucks that take them to the storage area.

Source Ziegelindustrie International

16/09/2016

Samse: hausse de 51,0 % du résultat net au 1er semestre.

Le chiffre d'affaires consolidé du Groupe progresse de 2,3 % à 610,7 ME au premier semestre de l'année 2016 par rapport à 2015 (2,1 % à périmètre comparable). Celui de l'activité Négoce s'élève à 485,4 ME, en augmentation de 2,0 % (1,7 % à périmètre comparable). Le chiffre d'affaires de l'activité Bricolage progresse de 3,8 % à 125,3 ME.
Le résultat opérationnel courant (ROC) s'élève à 15,7 ME, en forte augmentation de 55,9 %. Le résultat opérationnel courant du Négoce affiche une progression de 30,5 % et atteint 13,1 ME.
Le résultat opérationnel ressort à 14,8 ME, en hausse de 46,0 % par rapport au 30 juin 2015. Le résultat net ressort à 12,9 ME, en hausse de 51,0 % par rapport à l'exercice précédent. Le résultat net part du Groupe ressort à 12,0 ME (+ 36,3 %).
La direction indique que la progression attendue par rapport au second semestre 2015 s'annonce nettement plus modérée.

Source L'express

15/09/2016

Logement : une reprise confirmée

Publiés aujourd’hui par le Commissariat général du développement durable (CGDD), les résultats de la construction relevés fin juillet 2016 montrent que la reprise de la construction observée se poursuit tant pour les permis de construire que pour les mises en chantier.

Dans le secteur de la construction, le nombre de permis de construire délivrés progresse de + 4,1 % par rapport aux mois de mai –juin – juillet de l’année précédente. Sur un an, le nombre de logements autorisés s’établit à 401 200 unités soit une hausse de + 8,3 % par rapport aux douze mois précédents. Des bons résultats expliqués par la forte progression des délivrances de permis de construire pour des logements collectifs (+ 13,1 %) et des logements en résidence (+ 15,9 %) et par le maintien d’un niveau élevé d’autorisations de logements individuels (+ 2,3 %).
Les permis de construire ne constituent pas un fait isolé puisque l’augmentation des mises en chantier se confirme aussi. En effet, avec 91 900 logements commencés ces trois derniers mois par rapport au même trimestre l’année dernière, les mises en chantier suivent une hausse de 4,7%. Cette dynamique est portée par les mises en chantier de logements collectifs qui progressent de 8 %. Sur un rythme annuel, ce sont ainsi 356 300 logements qui ont été mis en chantier par rapport à la période août 2014 -juillet 2015 soit une progression de 5,6 %.
« Ces bons résultats confirment les effets de la politique de relance du secteur de la construction initiée par le Président de la République et mise en œuvre par le Gouvernement. Ils constituent autant de signaux encourageants pour les mois à venir » a déclaré Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable.

Source Construction Cayola

14/09/2016

Tesla : après la voiture, voilà la toiture électrique !

Suite à son rapprochement avec SolarCity, acteur majeur du photovoltaïque domestique aux Etats-Unis, la société d'Elon Musk ambitionne de créer un nouveau produit : la toiture solaire qui remplacerait totalement une couverture classique. Explications.
Le milliardaire Elon Musk s'immisce partout. Après les paiements sur Internet, les véhicules électriques, les fusées récupérables et les transports terrestres ulra-rapides, voilà qu'il vient s'intéresser aux toitures des maisons. Une de ses sociétés, Tesla, s'est tout d'abord porté acquéreur de SolarCity, un acteur de premier plan du photovoltaïque aux Etats-Unis, pour un montant de 2,3 Mrds € en actions.
Dans la foulée, le touche-à-tout a dévoilé son vaste plan : développer des toitures solaires intégrées, destinées à remplacer les installations en surimposition et les systèmes d'étanchéité. Présentés comme des "shingles", ces ardoises bitumineuses traditionnellement utilisées sur les toitures américaines, les éléments de toiture solaire constitueraient donc un 2-en-1, plus léger et ne nécessitant qu'une seule opération de pose. Une étude avance que 5 millions de toitures sont remplacées chaque année aux Etats-Unis : c'est ce marché qu'Elon Musk souhaite attaquer avec une offre intégrée.
Combo gagnant : toiture + voiture + stockage
Car, outre la toiture photovoltaïque, le visionnaire créateur de Tesla prévoit d'y adjoindre l'indispensable système de stockage d'électricité par batterie, nommé "PowerWall" et produit par ses soins dans sa Gigafactory One. L'énergie produite en journée serait ainsi conservée pour être utilisée le soir, pourquoi pas pour recharger un véhicule électrique dans le garage. De préférence un modèle de la gamme Tesla, évidemment. Le p-dg met en avant d'autres avantages, tels qu'une durée de vie supérieure à sa toiture photovoltaïque ou encore une intégration esthétique plus harmonieuse.
Une innovation qui n'est toutefois pas totalement bouleversante : de nombreuses sociétés proposent déjà des tuiles et ardoises solaires, notamment Imerys Toiture.

Source Batiactu

13/09/2016

Terreal remplace une presse dans sa tuilerie historique de Chagny

Une imposante flèche de 55 mètres de haut surplombait, ce jeudi 8 septembre, l’une des deux tuileries de Terreal à Chagny (Saône-et-Loire). Le fabricant de matériaux en terre cuite a procédé à l’installation d’une nouvelle presse, destiné à remplacer un équipement mis en service en 1990, lors de la création de deux lignes de production sur ce site créé en 1881. 75 000 tonnes de tuiles y sont produites annuellement.
La presse a survolé le toit du site, découpé pour l’occasion, afin d’être déposée sur un emplacement reconfiguré avec la possibilité de rallonger les convoyeurs. "Le challenge est de remplacer la machine sans toucher aux équipements périphériques", précisait, avant l’installation, le directeur des deux sites de production de Chagny, Jean-Sébastien Besset. Le groupe possède, depuis 2007, une seconde usine, construite à 5 kilomètres de distance.
Répondre aux évolutions de la production
"Une presse transforme les galettes d’argile en tuiles. En 1995, nous avions procédé à un renforcement mécanique de la machine. Depuis 1995, nos produits ont continué à évoluer. Ces dernières années, on a constaté que le besoin de pressage pour nos produits actuels s’élevait à 130 tonnes par moule. La presse, d’une capacité de 90 tonnes par moule, fournissait davantage d’effort que prévu", explique le directeur de la maintenance des deux sites de Chagny, Pierre Basic. Dix modèles de tuiles, essentiellement destinés au Nord de la France, sont produits sur place.
1,8 million d’euros a été investi dans ce projet. 500 000 euros sont également prévus pour des améliorations de la ligne de production. "Nous disposons certes d’usines récentes, mais la plupart de nos sites sont vieillissants. Nous avons un objectif ambitieux qui nous a amenés à engager un plan de modernisation et de remise à niveau de 90 millions d’euros sur cinq ans, dont cette nouvelle presse est la première étape", indique le directeur industriel de Terreal, Yvan Fernon. Le groupe, qui compte 20 usines dont 16 en France, souhaite passer de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires à un minimum de 500 millions d’euros en 2020.
16 mois de travail
Le projet de remplacement d’une des presses de l’usine Chagny 1, qui vise à gagner en performance à travers un équipement plus adapté aux nouveaux produits et à réduire le nombre d’arrêts, a démarré en septembre 2015 à travers la rédaction d’un cahier des charges par l’équipe du site, avant une phase de consultation. La commande a été finalisée en janvier auprès de l’équipementier italien Morando Riester. "Nous avons essayé d’apporter à l’opérateur de production un maximum d’informations, sans passer trop de temps à chercher le problème sur la ligne. Il y aura autant de salariés sur la nouvelle presse que sur l’ancienne", précise Pierre Basic.
L’opération n’arrivera effectivement à son terme qu’en mars prochain, avec le lancement de la production sur la nouvelle presse. Entre temps, différentes phases de montage des équipements, d’électrification, de tests et de formation des équipes se succèderont.
Source L'Usine Nouvelle par Franck Stassi

12/09/2016

La brique terre cuite continue de s’imposer dans la construction de logements

En dix ans, la brique terre cuite est devenue le premier matériau utilisé dans la construction de logements, selon la Fédération française des tuiles et briques. Sa part de marché serait passée de 20,3 % en 2005 à 37,4 % en 2015.
La brique terre cuite a bénéficié de l'entrée en vigueur de la RT2012.
La brique terre cuite prend-elle le pas sur le parpaing ou l’ossature bois pour la construction de logements en France ? C’est ce que soutient la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) en se basant sur les chiffres de l’institut d’études BatiEtude. Selon la FFTB, en dix ans, la brique en terre cuite est parvenu à s’imposer com
me premier matériau utilisé dans la construction de logements (toute typologie confondue) en passant de 20,3 % de part de marché en 2005 à 37,4 % en 2015, annonce-t-elle dans un communiqué le 7 septembre.
Dans le détail, sur la même période, la part de marché de la brique terre cuite aurait presque été multipliée par six dans le logement collectif (de 5,4 % à 29,5 %) ; sur le segment de la maison individuelle isolée, sa part a évolué de 27,9 % à 41,7 % du marché ; et enfin concernant le petit marché des maisons individuelles groupées, elle représentait en 2015 près d’un logement sur deux avec 49 % de part de marché contre seulement 18 % en 2005.
Pour la FFTB, cette progression de la brique terre cuite peut s’expliquer par l’amélioration des performances thermiques de ce matériau ainsi que par l’enrichissement des gammes et des accessoires (planelles isolées, linteaux , briques acrotères, coffres de volet roulant… ). Mais malgré une place de plus en plus prépondérante dans les nouveaux logements, ce produit a souffert comme tous les matériaux de construction depuis le début de la crise. Selon les chiffres de l’Unicem, la production de briques a chuté de 8 % en 2015 (contre -5,5 % entre 2014 et 2013).
Source LE MONITEUR.FR

11/09/2016

La Chine donne naissance à un géant des matériaux de construction

La République populaire de Chine soutient l'opération de fusion entre le numéro 1 du secteur des matériaux de construction, China National Building Materials Group, et son compatriote China National Materials Corp qui créera un groupe dont les actifs dépasseront les 65 milliards d'euros, presque autant que LafargeHolcim.
Dans le cadre d'un programme de relance lancé par le président Xi Jinping, les entreprises publiques chinoises s'efforcent de se réformer et de se moderniser. Par le biais de fusions et d'échanges d'actifs dans divers domaines (acier, charbon, ciment), le pays se constitue ainsi des géants capables de venir défier les groupes internationaux. Dans le secteur des matériaux de construction, le leader China National Building Materials Group (CNBM) va prendre le contrôle d'une autre entreprise, China National Materials Corp (Sinoma) et donner naissance à une entité d'envergure mondiale qui prendra le nom de "China Construction Materials Group" (CCMG).
D'après l'agence de presse Reuters, le montant total des actifs du nouveau groupe dépassera les 66,4 Mrds €, un montant gigantesque qui vient tutoyer celui du numéro un mondial du ciment, le franco-suisse LafargeHolcim (67,3 Mrds €). Selon la dépêche, "CNBM traverse une période délicate en raison de surcapacités industrielles, d'un plongeon des prix du ciment et d'un retournement du secteur de la construction". Les deux entreprises présentent des profils assez similaires. CNBM, fondée en 1984, est le premier producteur chinois de ciment, de gypse (plâtre) et de fibre de verre. Elle emploie environ 100.000 personnes. De son côté, Sinoma, fondée en 1983, est spécialisée dans le ciment et l'ingénierie. Ses effectifs sont de 48.000 salariés.

Source Batiactu

10/09/2016

Algérie: Matériaux de construction/ Dangereuse flambée des prix

C’est dans le plus grand silence que s’est achevé le 23 août 2016, la validité du premier lot de licences d’importations du rond à béton et du ciment attribuées aux opérateurs au début de l’année. Cette date marque la fin de la première tranche du quota d’importation pour l’année en cours décidé dans le cadre la Loi des finances (LF) 2016.
Que ce soit pour le rond à béton ou pour le ciment, les licences attribuées aux opérateurs représentaient 60% des quantités prévues par la LF 2016, le reste devant être attribué au second semestre de l’année en cours. Ainsi, pour le rond à béton, seulement 1,2 million de tonnes ont été accordés sur les 2 million de tonnes prévu par les dispositions de la loi.
Pour rappel, les licences d’importation avaient été introduites en fin d’année 2015 par le gouvernement algérien avec pour objectif de freiner l’assèchement des réserves en devises, suite au choc pétrolier. L’entrée en vigueur de ces licences, qui avaient connu un grand retard – initialement prévu pour fin 2015, et seulement délivrées en février 2016 –, avait causé une forte flambée des prix des matériaux de construction au premier trimestre 2016.
Il est à souligner également que les conditions opaques d’attribution de ces licences avaient mené au limogeage du directeur du commerce extérieur, Lyes Ferroukhi. Cependant, de nombreux acteurs du secteur des matériaux de construction s’accordent à dire que les licences n’ont pas été délivrées sur des critères objectifs. Certains opérateurs ayant été largement privilégiés créant ainsi des situations de monopole, et d’autres n’ayant aucune expérience ou références ayant obtenu une licence.
A la fin de la première tranche d’attribution de licence, le 23 août dernier, aucune annonce officielle n’est venue informer les opérateurs de la suite de la procédure des licences pour 2016. Si bien que plusieurs sources laissent entendre que l’aggravation du déséquilibre budgétaire de l’Etat va mener à l’annulation de l’attribution des quotas restant pour le deuxième semestre 2016, et que les prochaines licences ne seront attribuées qu’en 2017.
Il n’en a pas fallu plus pour que les prix sur le marché du rond à béton prennent de l’altitude, avec des augmentations de l’ordre de 10 à 15% ces 10 derniers jours seulement, dans un marché qui reste dépendant de l’importation vu que les capacités de production nationale ne couvrent toujours pas les besoins de notre pays.
Ces augmentations inquiétantes laissent présager des jours sombres pour le secteur du BTP, déjà déstructuré depuis le début de l’année par des mesures aventureuses et de graves retards de paiement pour les chantiers publics. Plusieurs entrepreneurs craignent de ne pas pouvoir respecter les coûts de leur projet face à ces augmentations et de devoir abandonner. Tandis que les projets publics, déjà largement affectés par les retards de paiement du trésor algérien, risquent de connaitre des situations encore plus délicates. 2017 sera-t-elle l’année de l’effondrement du secteur du BTP?
En attendant, ni le ministère du Commerce ni aucune source officielle ne s’est exprimée sur la question et la spéculation continue de faire rage.
Source Algérie Focus par Abdou Semmar

09/09/2016

Equipceramic starts up turnkey plant for Mehsas National Tuiles et Briques

Mehsas National Tuiles et Briques (MNTB) entrusted Equipceramic with the building of a new plant in Algeria, which is designed for a production capacity of 210 000 t/year hollow bricks.
MNTB was looking for a supplier with the experience to carry out this project on a turnkey basis. Equipceramic, S.A. was awarded the order for the overall project, from design of the installation, selection of the most suitable equipment, organization of the production flow method to training of staff.
On the basis of the results of laboratory analysis on the clays to be used, the decision was made to install a semi-dry grinding process. The clay is fed first to a wet pan mill, followed by a mixer and finally a roller crusher. This ensures a very fine grain size and consequently a high-quality finished product with a smooth structure.
The products are dried in a Celeris rapid dryer characterized by a very accurate regulation of the drying cycle, so as to obtain a high degree of efficiency. The main advantages of this type of dryer are a simple but sturdy design and an entirely automated operation system with a very low maintenance requirement.
The bricks are fired in a Gaudi tunnel kiln, which thanks to its sealing and insulation system as well as its combustion, ventilation and air recirculation circuits is one of the most high-performing energy-efficient kilns available.
Kiln cars are unloaded on a layer-to-layer basis so it is easier to make dispatch packs according to the standard format in the country (1200 x 1200 mm). The pack-making station consists of two lines where packs are horizontally and vertically strapped before being loaded on trucks or stocked in the yard. The duplication of the line was necessary to reach the production rate required by the customer.
The first kiln car loaded with fired ware came out of the kiln at the beginning of December 2015. Since then, teams of technicians from both companies have been working together in the transfer of the required information and training so Mehsas’ technicians can manage operation of the plant completely independently. Equipceramic, S.A. will, of course, continue to provide Mehsas with technical assistance and advice whenever required in future.

Source Ziegelindustrie International

08/09/2016

TERREAL ASIE : labellisation environnementale pour la tuile Romane Evo

La tuile Romane Evo produite en Malaisie pour le marché local vient d’être certifiée CFP (Carbon FootPrint), soit l’emprunte carbone du produit.
L’emprunte carbone d’un produit est la somme des émissions de gaz à effet de serre du produit émises durant tout son cycle de vie : extraction des matières premières utilisées, production, distribution, utilisation du produit jusqu’à sa fin de vie.
Afin de délivrer cette certification à la tuile Romane Evo, le laboratoire national a audité notre site de production malaisien et le cycle de vie du produit (la vie du produit a été fixée à 100 ans pour le calcul). La certification du produit est ainsi conforme avec la norme ISO 14067 :2013 sur les émissions de gaz à effet de serre.
TERREAL est ainsi le premier et le seul producteur de tuiles en terre cuite à obtenir cette certification en Malaisie.

Source Terreal

07/09/2016

Madagascar: Matériaux de construction – Les briques compressées séduisent

Trano natoraly a surpris et intéressé les visiteurs de Fier Mada. Sa brique compressée est aussi écologique qu’économique.
Séduisants. Les briques compressées présentées au stand de Trano Natoraly, un des participants à la Foire internationale de l’Économie rurale de Madagascar (Fier Mada), n’ont pas manqué de surprendre les visiteurs de ce grand évènement, hier. Plus économique, ce genre de brique a intéressé un large public, autant les particuliers que les professionnels en bâtiment présents. « Les plus importants composants des briques de Trano natoraly sont la terre et le sable; des ressources faciles à trouver et peu onéreuses. De plus, grâce à leurs plus grandes tailles, utilisées dans la construction, les murs sont faits d’une ligne de briques comparés au standard malgache nécessitant deux lignes. Ce qui équivaut à un plus petit nombre de briques et également des délais de construction plus courts ; donc une économie sur la main d’œuvre et sur le matériel », a expliqué Coralie Randria­manga, superviseur administratif de cette société.
Très résistantes
Ce type de brique est aussi plus écologique d’après toujours ce responsable. « Les briques compressées ne nécessitent pas de cuisson car après compression, ces briques sont simplement entreposées et laissées au repos pendant 7 jours. Quand les briques sont reposées et sèches, elles sont complètement résistantes à l’eau et prêtes à l’emploi ». « Trano Natoraly est un projet venant d’une passion orientée vers le social, offrant un logement aux classes moyennes et défavorisées malgaches, tout en respectant la nature », poursuit-elle. Souvent utilisée pour l’habitat écologique, la brique compressée, parfois dénommée brique de terre comprimée (BTC), est une terre tamisée très humide, fortement comprimée à l’aide d’une presse.
« Celle de Trano Natoraly est compressée sous une force de plus de 15 tonnes et peut être ajoutée à des additifs tels que le ciment, le sable ou la chaux afin de la stabiliser », d’après les explications d’un technicien au sein de cette société. Mais le bilan énergétique de cette brique est plus particulièrement favorable lorsqu’elle est fabriquée sur le lieu même de la construction. Raison pour laquelle Trano Natoraly offre aussi à ses clients « la possibilité d’un déplacement sur le lieu de construction, afin de produire des meilleures briques », reprend Coralie Ratsima­manga. La brique compressée est surtout utilisée pour faire des murs porteurs, des cloisons, des murs trombes et tant d’autres applications.
Source L'Express Mada  par Rado Andriamampandry

06/09/2016

Les tuiles à l’ancienne résistent bien !

Dans un marché global de la tuile qui a souffert de la crise de la construction, celui des tuiles à l’ancienne est une niche mais qui reste stable.
Les fabricants se démènent pour innover régulièrement et élargir une offre déjà multiple.
Trouver la tuile parfaitement “raccord” pour restaurer le toit d’un monument prestigieux ou d’une bâtisse de caractère est de plus en plus facile : les formes, les coloris, les aspects et formats les plus divers sont proposés quasiment à la carte par les fabricants de tuiles.
Aux produits très haut de gamme, dits “Monuments historiques”, répondent des tuiles de gamme intermédiaire, financièrement plus accessibles, qui représentent aujourd’hui le gros des volumes produits. La terre cuite domine mais une tuile plate en béton se fait une place sur le marché, avec des atouts non négligeables.
Fabrication artisanale…
Les nombreuses tuileries artisanales, qui ont fonctionné à travers le pays, se sont réduites à une vingtaine aujourd’hui. Certaines se sont diversifiées dans la fabrication de produits en terre cuite (brique, carreau, accessoires) tandis que d’autres restent spécialisées dans la couverture et se sont orientées vers les produits traditionnels.
Utilisant de petits fours qui permettent une grande souplesse dans leur mode de production, elles fabriquent en quantités limitées, quasiment sur mesure, au gré des commandes.
… et industrielle
La production industrielle s’est développée de longue date, avec la tuilerie Aleonard, qui démarre une production semi-industrielle à Pontigny dès 1872 et invente la tuile “Monument historique”. Quatre fabricants de tuiles dominent : Aleonard (groupe Wienerberger), spécialiste de la restauration du patrimoine et des Monuments historiques, Imerys, Terreal et Monier.
Tous ont implanté leurs usines près de gisements d’argile. Ils s’efforcent d’innover continuellement dans les process pour obtenir des produits (accessoires compris) au rendu le plus proche de la tuile ancienne, dont les multiples nuances de coloris, la forme, le format, l’épaisseur et les marques d’usure varient quasiment d’un canton à l’autre.
Un marché dynamique
La recherche débouche régulièrement sur de nouveaux effets (émaillages, satinages, etc.). Par ailleurs, des offres de services sont développées : ainsi, pour faciliter le gironnage (couverture à liaisons convergentes, pour une tourelle par exemple), les tuiles sont prédécoupées en atelier, suivant un plan traité par logiciel.
Distribuées via les négoces spécialisés ou généralistes, les tuiles à l’ancienne industrielles sont disponibles aisément. Une petite partie est exportée dans des pays voisins (Belgique, Grande Bretagne…) et parfois même plus loin, pour des constructions dans l’esprit de l’ancien. De même, en France, dans certaines zones très protégées (Luberon, Île de Ré...), la tuile à l’ancienne habille la construction neuve.
Restaurer dans le respect de l’identité patrimoniale
1. Pourquoi choisir la tuile à l’ancienne ?
Les obligations réglementaires. Dans les zones protégées, l’environnement réglementaire impose généralement l’usage de tuiles spécifiques, par la voie des Architectes des bâtiments de France, de la DDE ou des communes (PLU).
L’esthétique et la qualité. Outre l’intérêt d’un rendu esthétique incomparable, la tuile à l’ancienne est garantie 30 ans (étanchéité et gel). Elle est étudiée pour simplifier la mise en œuvre et assurer un ouvrage pérenne (palettes déjà panachées, systèmes de pose, accessoires spécifiques, conditionnement en mini-paquets…).
2. Pour quel budget ?
Une tuile Monument historique vaut 75-85 €/m2, et une tuile à l’ancienne intermédiaire, moins épaisse, environ 60-65 €/m2, contre 50-55 €/m2 pour une tuile plate classique (prix moyens fourni-posé). La tuile entre pour moins de 25% dans le coût d’une rénovation de toiture (le gros du budget passe dans la phase préparatoire à la couverture, puis dans la pose). Un surcoût de 10% pour une tuile à l’ancienne n’impactera que de 2-3% la facture finale, ce qui est peu au regard de la qualité du rendu (la tuile béton est environ 15% moins cher que l’équivalent en terre cuite en prix fourni).
L’AVIS D’UN REPRESENTANT DES FABRICANTS

Bernard Caron, directeur marketing couverture chez Terreal, anime le groupe de travail marketing tuiles, à la FFTB (Fédération française des tuiles et briques).
« Au cœur du marché, le petit patrimoine rural »
Quel est le marché des tuiles à l’ancienne ?
En l’absence de statistiques précises, nous ne pouvons que l’évaluer. Le marché se concentre sur les tuiles plates et les tuiles canal. Et, pour une très petite part, sur quelques tuiles mécaniques qui ont un siècle d’existence, comme la tuile de Marseille, la tuile losangée ou la petite tuile à côtes.
Ces modèles commencent à être recherchés pour la restauration, mais pour le moment, on utilise surtout de la tuile de récupération. En termes de surfaces réalisées, la Canal représente autour de 8% du marché global et la Plate environ 9%.
Ces deux types sont destinés à 80% à la rénovation, contre 65% pour la tuile en général. Selon mon estimation, la tuile à l’ancienne compte pour 20% des segments canal et tuile plate, soit 3 à 4% de la totalité des tuiles vendues en France.
Comment les acteurs se partagent-ils ce marché ?
Les adhérents de la FFTB, dont les 4 principaux producteurs, sont tous présents sur ce segment. Les petits tuiliers indépendants, qui représentent un peu moins de 5% du marché de la tuile plate et canal, sont clairement orientés vers la tuile à l’ancienne. »
Quelles sont les évolutions ?
« Les industriels ont tous évolué dans le même sens, d’abord avec des tuiles Monuments historiques (MH) haut de gamme. Puis ils se sont orientés vers des produits intermédiaires, très proches de la MH, mais moins épais.
Cette stratégie répond d’une part aux contraintes budgétaires des maîtres d’ouvrage, et d’autre part à la forte évolution des produits ces 10 dernières années. Alors que la MH se distinguait surtout par sa grande épaisseur et son pureau brouillé (positionnant les tuiles à hauteur variable), les innovations de ces derniers temps ont porté sur l’aspect de la “peau”, de plus en plus déstructurée, et du “nez”, avec l’apparition d’aspérités et “d’accidents” aléatoires.
Les coloris sont aussi très travaillés pour coller aux micro-marchés, et nuancés en palette. Les maîtres d’ouvrages veulent rénover dans la qualité et le respect du patrimoine traditionnel. Dans un marché de la tuile qui a quasiment baissé de moitié en 10 ans, la rénovation résiste bien, avec au cœur du marché le petit patrimoine rural, et une commande publique que j’estime en gros à 20% des chantiers. La tuile à l’ancienne est un axe extrêmement important pour les fabricants. »
Ce que dit la réglementation

Si le chantier se situe dans le “champ de visibilité” d’un monument classé ou d’un Monument historique (périmètre de 500 m), ou dans une “zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager”, l’autorisation d’un Architecte des Bâtiments de France est indispensable.
Le CAUE, Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement (créé dans le cadre de la loi sur l’architecture de 1977 pour promouvoir la qualité architecturale, urbaine et paysagère) a pour mission d’accompagner les acteurs dans leur projet.
Règles de mise en œuvre des produits
Chaque famille de tuile a son DTU.
Pour la terre cuite :

  • DTU 40.21 : tuiles à emboîtement ou à glissement à relief (NF P 31-202-1) ;
  • DTU 40.211 : tuiles à emboîtement à pureau plat (NF P 31-203-1) ;
  • DTU 40.23 : tuiles plates (F P 31-204-1) ;
  • DTU 40.22 : tuiles canal (F P 31-201-1).

Pour la tuile plate béton :

  • DTU 40.25 (F P 31-206)

La norme produits
Tuiles et accessoires en terre cuite sont définis par la NF EN 1304 d’août 2013. Les tuiles à l’ancienne respectent cette norme, tandis que les tuiles béton sont marquées NF EN 490.
Rappel : la norme NF est un document de référence ; c’est une auto-déclaration sous la seule responsabilité du fabricant. Alors que le marquage CE est réglementaire et obligatoire (conformité du produit à un référentiel).
Loi sur la transition énergétique : quel impact ?
Au 1er janvier prochain, l’isolation devient obligatoire si plus de 50% hors ouverture de la toiture sont rénovés (au même titre que les façades). En renchérissant le coût de la rénovation, cette disposition réglementaire risque d’impacter le marché de la tuile, et notamment celui de la tuile à l’ancienne.
Les bâtiments à forte pente, aux combles souvent occupés, sont particulièrement concernés pour des raisons de coût, car ils sont le plus souvent isolés par sarking (isolation par l’extérieur) pour éviter la destruction des aménagements intérieurs.
Cependant, des dérogations sont prévues en fonction de la faisabilité technique et économique de cette isolation (travaux incompatibles avec l’aspect de la construction dans les secteurs sauvegardés, ou si le temps de retour sur investissement du surcoût lié à l’isolation est supérieur à dix ans, par exemple).
La fin des tuiles de récup
La restauration fait encore appel à la récupération de vieilles tuiles, mais le gisement commence à se raréfier en France (une petite partie est importée d’Espagne et d’Italie, pour les chantiers du Sud). Ces tuiles ont pris une valeur marchande importante et présentent l’inconvénient de ne pas être garanties, car même un tri minutieux ne peut assurer leur longévité ni leur comportement face aux intempéries et au gel.
Source : batirama.com / Emmanuelle Jeanson / ©photo d'ouverture : Imerys

05/09/2016

Imerys Toiture développe sa nouvelle gamme TECTYS

Une offre d’accessoires techniques et modernespour une toiture durable
Une gamme large et adaptable à tout type de tuile A travers le lancement de la gamme TECTYS, IMERYS Toiture propose une gamme d’accessoires novatrice, la plus large et complète sur le marché. La gamme TECTYS présente plus de 800 produits techniques novateurs pour assurer l’ensemble des fonctions de la toiture comme :

  • l’étanchéité, avec une gamme de solins et d’abergements
  • la ventilation, avec une gamme de closoirs et de liteaux ventilés
  • la finition, avec une offre de bandes façonnées
  • ou encore la fixation avec une gamme de crochets tuiles

Conjuguant fiabilité, durabilité et style, TECTYS garantit une gamme performante pour assurer le maintien et la pérennité de la toiture. Avec ses 8 gammes de produits, chaque produit s’adapte à tous les types de tuile, même les tuiles fortement galbées, pour parfaire les toitures des maisons neuves, comme de rénovation.
Le savoir-faire à la française,gage de qualité
A travers l’expertise et le savoir-faire de Profimo, IMERYS Toiture est en mesure de proposer de nouveaux outils fonctionnels, de fabrication 100% française, en adéquation avec les contraintes echniques et les besoins de ses clients. Utilisant des matières premières normées, les profilés et accessoires de la gamme TECTYS sont gage de qualité et sont reconnus par l’ensemble des acteurs de la filière. « Qu’ils soient en plomb, zinc, cuivre ou aluminium, avec des dimensions standard ou non, les accessoires répondent à toutes les demandes et toutes les exigences en termes de qualité, durabilité et performance » explique Olivier Lafore, directeur marketing et communication d'Imerys Toiture.
8 familles d’accessoirescomplémentaires et fiables
Pour une performance industrielle toujours plus innovante et conscient de l’enjeu important des accessoires dans un projet de toiture, IMERYS Toiture porte un nouveau regard à travers TECTYS. Les produits allient style et fiabilité pour former un toit unique et solide avec des accessoires modernes, durables.
Les produits, principalement destinés aux couvreurs de tuile terre cuite, offrent à la fois une toiture moderne, originale et économique, garantissant une solidité et une longévité inégalées, résistantes aux aléas du temps.

Source Imerys Toiture

04/09/2016

L'affaire Wolters Kluwer : un LBO en fraude aux droits des salariés

L'arrêt rendu par la Cour d'appel de Versailles le 2 février 2016, dans l'affaire Wolters Kluwer, éditeur juridique en particulier en droit du travail, a le mérite de sanctionner une opération de LBO faite en fraude des droits des salariés en la considérant comme inopposable à ces derniers, notamment en matière de participation.

Le 30 juin 2007, le groupe hollandais Wolters Kluwer entreprend sa réorganisation : quatre sociétés LAMY, GROUPE LIAISON, WKA et WKB ainsi que l'intégralité de leurs filiales font l'objet d'un LBO. La société Wolters Kluwer France (WKF) devient l'actionnaire unique de toutes ces sociétés, puis procède à une dissolution-confusion des quatre sociétés.
La réorganisation d’un groupe de sociétés nécessite la consultation du comité d’entreprise des sociétés concernées. Si les institutions représentatives du personnel avaient donné un avis favorable à cette opération, l’emprunt contracté en juillet 2007 d’une durée de 15 ans de 445 millions d'euros par WKF à sa mère, la Holding Wolters Kluwer France, leur avait été dissimulé, d’autant que la société WKF n’avait pas de comité d’entreprise à cette date et qui a été constitué seulement en septembre 2007. En outre, à cette première irrégularité s’est ajoutée l’absence de communication audit comité d’entreprise de la documentation économique et financière prévue par la loi, pour les années 2007 et 2008.
Le comité d'entreprise de WKF assigne les sociétés mère et fille aux fins de comprendre la raison pour laquelle les salariés ne recevaient plus leur participation depuis 2007. La question était ici de savoir : dans quelle mesure l'opération financière mise en place pouvaient être caractérisée de frauduleuse et ainsi être inopposable aux salariés ?
C'est sur cette question que se prononce la Cour d'appel de Versailles le 2 février 2016, alors que le Tribunal de Grande Instance de Nanterre avait déclaré irrecevable les demandes du comité d'entreprise le 22 juin 2015.
“La mise en œuvre de manœuvres, ayant pour objet de ne pas transmettre au comité d'entreprise des éléments relatifs à une opération financière, est considérée comme frauduleuse et inopposable aux tiers lorsque la société ne bénéficie pas directement de l'opération fiscale.”
La Cour d'appel retient que les sociétés WKF et HWKF sont à l'origine de manœuvres frauduleuses et ajoute que ces dernières sont caractérisées tant par l'absence de communication au comité d'entreprise des documents obligatoires, que par un discours trompeur. Ainsi, la dissimulation volontaire d'informations est avérée : la société a refusé de transmettre à son comité d'entreprise les éléments permettant d'établir un lien entre la fusion des sociétés et l'absence de versement de la participation.
De plus, la Cour retient que la restructuration ayant obéré le bénéfice net de la société, n'a emporté aucun avantage économique à la société, ni même à ses salariés. Elle affirme que l'opération d'optimisation fiscale ici mise en œuvre ne pouvait pas être bénéfique à la société eu égard aux taux d'intérêts trop élevés et à un endettement très important de la société. Il apparait en filigrane que l'opération en question avait pour objectif de mettre un terme au versement de la participation aux salariés. Ce sont ces éléments qui permettent de caractériser les manœuvres frauduleuses mise en œuvre par les sociétés fille et mère du groupe.
Enfin, l'arrêt conclu que la manœuvre frauduleuse n'est pas opposable aux salariés et condamne la société à reconstituer la réserve spéciale de participation tout en la limitant aux années passées.
Il faut donc en tirer pour conséquence que le mécanisme financier en lui-même n'est pas a priori sanctionné mais que seuls les manœuvres utilisées pour dissimuler au comité d'entreprise l'opération, sont condamnées.
Source Le Nouvel Economiste par Bruno Bédaride

03/09/2016

Les ouvriers du secteur de la brique et le piège de la dette dans la région pakistanaise du Pendjab

La dette constitue un outil de contrôle social aux quatre coins de la planète, et en particulier dans les briqueteries de la région pakistanaise du Pendjab, où elle se transmet de génération en génération.
Les briqueteries d’Asie centrale et méridionale ont longtemps attiré l’attention des agences humanitaires, des activistes et des chercheurs en raison de graves situations d’exploitation des travailleurs. Les ouvriers de ces sites de production de briques sont généralement décrits comme des « esclaves des temps modernes » qu’il faut sauver. Il convient toutefois de dépasser ce paradigme de victimisation simpliste pour appréhender la nature sociale de cet asservissement et le resituer au sein des systèmes locaux et mondiaux de domination et de dépendance. Voilà précisément ce que je tâcherai de faire dans le présent article basé sur une étude de cas que j’ai réalisée dans le secteur de la production de briques au Pakistan, dans les régions de Gujrat, Islamabad et Rawalpindi en 2015 et 2016. Pour commencer, il nous faut cerner le rôle crucial de la dette en tant que moteur du capitalisme mais aussi nous pencher sur la façon dont elle restreint la soi-disant « liberté » de choix dans le domaine du travail.
La servitude pour dette et l’avènement du capitalisme indien
Si les chercheurs d’Asie méridionale sont divisés quant au lieu et au moment exacts de l’enracinement du capitalisme en Inde coloniale (dont le Pakistan faisait alors partie), la plupart convient que cette réalité remonte déjà à la fin du 19e siècle, comme en témoignent l’augmentation des longues heures de travail et les bas salaires horaires dans l’agriculture et l’industrie, impulsés au travers de l’endettement.
Des emprunts ont ainsi été accordés aux ouvriers sur le « marché du crédit » à des taux usuraires et ensuite remboursés sous la forme de faibles salaires sur le marché du travail. Le niveau plancher de ces salaires a alors été maintenu artificiellement, entraînant le développement d’un cycle liant endettement et dépendance au travail. Les travailleurs se sont donc endettés « volontairement » pour survivre et ont « volontairement » accepté des emplois aux salaires si bas qu’il ne leur restait d’autre choix que d’emprunter davantage. Ce flux incessant du côté de la demande en crédit et en travail salarié a conféré à l’endettement un rôle crucial dans l’établissement et le maintien du capitalisme sur le sous-continent indien.
La vie et l’endettement dans la production de briques aujourd’hui
Ces dynamiques historiques trouvent encore un écho à l’heure actuelle dans les briqueteries au Pakistan. Mes recherches se concentrent sur celles et ceux qui se situent au bas de l’échelle hiérarchique dans le secteur de la brique et qui travaillent généralement contre une rémunération à la pièce pour rembourser une dette accumulée auprès du propriétaire de leur entreprise. Dans les faits, cette dette vient sous la forme d’une avance sur salaire (peshgi) que les ouvriers obtiennent pour assumer les coûts d’un mariage, du traitement d’une maladie ou de l’achat de matériel comme des motos par exemple. Bien que le crédit soit accordé individuellement au chef de ménage, tous les membres de la famille doivent s’engager dans la production de briques pour le rembourser. Comme ces ménages se voient souvent imposer des déductions dans le cadre de leurs remboursements, ils se retrouvent contraints de demander de nouvelles avances. Le cycle d’endettement se perpétue ainsi d’une génération à l’autre.
Le cas de Faisal illustre parfaitement cette situation de surendettement. Lorsque je l’ai rencontré pour la première fois en octobre 2015 sur un site de production de briques près de Rawalpindi, il avait 41 ans et m’a raconté la vie qu’il menait dans ces briqueteries depuis 25 ans. Son fils et ses deux filles y ont grandi à ses côtés. « Je ne m’étais pas rendu compte que je n’étais pas libre », explique-t-il, « jusqu’au jour où j’ai dû demander un deuxième emprunt au propriétaire. J’étais jeune et il me fallait de l’argent car mon père n’avait plus d’emploi… C’était d’ailleurs le seul moyen pour des gens comme nous d’obtenir un peu d’argent. »
Je ne m’étais pas rendu compte que je n’étais pas libre, jusqu’au jour où j’ai dû demander un deuxième emprunt
L’absence de filet de protection aux niveaux social et économique et l’inaccessibilité du crédit constituent les prérequis fondamentaux à ce type de dépendance à l’endettement. L’histoire de Faisal l’illustre clairement, tout comme celle de Syeda. J’ai fait la connaissance de cette jeune fille de 18 ans dans une briqueterie de Gujrat en juin 2015. « Au Pakistan, m’a-t-elle expliqué, quand tu demandes un crédit, tu deviens débiteur à jamais. Personne ne s’en préoccupe. Nous contractons des emprunts car c’est l’unique façon de survivre ». Quand je l’ai revue en février 2016, elle était enceinte : « Je dois continuer à travailler, même si c’est encore plus dur maintenant ». Étant donné que la dette conditionne entièrement l’avenir des personnes comme Faisal et Syeda, il convient de reconnaître que leur futur lui-même est en gage. Mais Syeda l’affirme, « Si nous ne vivions pas ici, dans cette briqueterie, comment pourrions-nous même assumer un enfant ? C’est une vie médiocre mais au moins c’est une vie ». Dans les situations de pauvreté et d’insécurité extrêmes, le travail en servitude peut représenter une forme de sécurité et les travailleurs troquent leur asservissement contre ce qu’ils considèrent comme une protection.
La dette : une relation sociale
Impossible de se faire une idée d’ensemble de la servitude pour dette dans le contexte capitaliste sans inclure dans l’analyse des données de nature sociale. « Les Pesghi représentent pour nous la seule issue pour remplir nos devoirs dans cette société, a précisé Faisal. Il y a tellement de dépenses à assumer, comme l’exemple de la dot l’illustre bien ». Dans son cas, il lui fallait aussi envoyer de l’argent à ceux de sa famille restés au village et penser à assurer l’avenir de ses enfants. Tous ces devoirs socioculturels requièrent de disposer d’argent. Quand on est trop pauvre ou trop exclu pour avoir accès à des financements bon marché, on finit donc contraint de s’endetter.
Les facteurs socioculturels influencent aussi d’autres dynamiques. À Rawalpindi, le propriétaire d’une briqueterie m’a exposé que « les migrants et les familles des castes les plus basses acceptent généralement des conditions de travail que les locaux refusent. Ils tolèrent d’ailleurs de vivre dans des circonstances que les autres considèrent comme tout à fait insupportables. » Leur situation implique souvent un surendettement tel qu’il conditionne complètement leur travail. Elle est le fruit de la pauvreté qui affecte les migrants et les castes considérées comme inférieures, mais pas seulement. Les familles de ces castes sont coincées dans une immobilité sociale radicale en raison de leur statut et l’endettement constitue pour elles une alternative à la mendicité. Par ailleurs, les migrants se retrouvent dans le secteur de la brique pour échapper à celui de l’agriculture mais leur isolement social et économique renforce encore le degré de servitude lié à leurs emprunts.
Liberté fictive
La dette elle-même ne mène pas forcément à la servitude. Le potentiel de ce type d’exploitation émerge plutôt de la façon dont cet endettement entre en interaction avec une incertitude de nature sociale, juridique et économique ainsi qu’avec les inégalités et les injustices d’ordres social et culturel. Dans des situations de vulnérabilité et de marginalisation sociale, l’endettement peut devenir le lien crucial entre le choix « libre » d’une personne et sa vie asservie - pour paraphraser Marx, ces personnes font peut-être le « choix » de leur endettement, mais elles ne le font pas dans des conditions choisies par elles.
Voilà ce qui se cache derrière ces récits de « travailleurs qui contractent volontairement des emprunts qu’ils doivent ensuite rembourser », ritournelle habituelle des propriétaires de ces briqueteries. Cette supposée moralité pécuniaire et individualiste passe complètement sous silence l’enracinement profond de cette « servitude des temps modernes » dans les inégalités du terreau social local ainsi que ses dimensions et implications globales. Une personne supposément « libre » peut en effet s’endetter au travers du système de crédit ou d’avance sur salaire. Mais ce faisant, elle incarne alors à petite échelle tout le contexte d’inégalité et de dépendance qui fait rage à grande échelle. Et les experts de l’esclavage moderne feraient bien de prendre en compte cette réalité.
Les recherches évoquées dans cet article ont été menées dans le cadre de la bourse 313737 du Conseil européen de la recherche intitulée « Shadows of Slavery in West Africa and Beyond : a Historical Anthropology » (www.shadowsofslavery.org – disponible uniquement en anglais).
Source : CADTM Open Democracy par Antonio De Lauri Traduction française par Sara Berwez Photo by Aravindan Ganesan

02/09/2016

La grande épopée de la céramique en Bourgogne

Construite entre 1869 et 1900 à Ecuisses, la villa Perrusson vient d'être restaurée. Elle temoigne du savoir-faire des céramistes bourguignons du XIXe siècle.
Longtemps, cette industrie a prospéré en Saône-et-Loire, dans le sud de la Bourgogne. Plus qu'un savoir-faire, c'est un art, dont il reste de beaux vestiges à découvrir le long du canal du Centre.
C’est une opulente villa, protégée par quelques arbres et entourée d’un jardin ondulant autour d’elle, comme s’il cherchait à la charmer. Mais la vénérable demeure du XIXe siècle semble l’ignorer, préférant jouer avec le soleil en lui offrant ses beaux médaillons colorés, ses tuiles vernissées et ses crêtes dorées qui évoquent furieusement le château de Versailles. Bienvenue à la villa Perrusson, dont l’extérieur vient d’être restauré. Un travail qui redonne tout son faste à ce vestige de l’âge d’or de la céramique en Saône-et-Loire, dans le sud de la Bourgogne.
Pendant un siècle, dès 1860, une quarantaine de manufactures ont en effet prospéré ici, le long du canal du Centre. C’est d’ailleurs le creusement de ce canal à la fin du XVIIIe siècle, qui révèle la richesse du sous-sol en argile, matière première indispensable dans la fabrication de la céramique. La région dispose aussi d’autres atouts, avec la proximité du charbon à Montceau pour alimenter les fours, l’arrivée du chemin de fer et les nombreuses voies d’eau disponibles pour le transport. Tout est réuni pour donner naissance à cette véritable vallée de la céramique. La révolution industrielle est là, les usines tournent à plein : carreaux et récipients en grès, décors en faïence, poteries, tuiles, briques, toutes les formes de céramique sont fabriquées dans ces usines. Seule la porcelaine, par manque de kaolin, ne sera pas produite en Saône-et-Loire. Le verre et l’arrivée du plastique viendront tuer cette industrie.
Mais revenons à la belle villa Perrusson, tout près du Creusot. Résidence du céramiste Jean-Marie Perrusson, elle était implantée à deux pas de son usine. Elle lui servait aussi de « showroom » afin de mettre en valeur sa production. C’est ce qui explique la richesse des décors. Il fallait épater le client ! Avec le même objectif, l’industriel participe en 1889 à l’exposition universelle. Au pied de la toute jeune Tour Eiffel, il implante un kiosque orné de céramiques, dont on retrouve aujourd’hui le clocheton sur sa maison.
A Paris, il côtoie d’autres Bourguignons, notamment Paul Charnoz, de Paray-le-Monial, venu présenter une superbe fresque en carreaux de grès incrustés. Spécialité de Charnoz comme de Perrusson, ces carreaux colorés, aux beaux motifs floraux, remporteront un vif succès au début du XXe siècle. On les retrouve encore au sol ou au mur d’hôtels et cafés de la région, et même dans la basilique clunisienne de Paray-le-Monial ! Visiter le musée Paul-Charnoz permet de tout comprendre de la fabrication complexe de ces carreaux. C’est là que sont conservés la fascinante fresque de l’expo de 1889 et une imposante rosace présentée à celle de 1900. De l’usine, il ne reste plus rien, ou presque.
Pour retrouver la poussière et le bruit des machines, il faut faire quelques kilomètres, jusqu’à Digoin par exemple, où la manufacture, créée en 1875, résiste encore. La visite, assurée par la passionnée propriétaire des lieux, est émouvante : à perte de vue s’alignent des centaines de moules inutilisés dans des hangars démesurés. L’usine a compté jusqu’à 600 salariés, il en reste à peine 20. Pourtant, cette vision qui pourrait être déprimante donne surtout l’irrépressible envie de sauvegarder ces savoir-faire et ce fabuleux patrimoine.
Voir

  • Villa Perrusson, à Ecuisses (71). Ouvert tous les jours jusqu'au 2 octobre 2016, de 14h à 18h. Visite commentée de l'extérieur de la villa (45 min). 4 €.
  • Musée Paul-Charnoz, à Paray-le-Monial (71). Ouvert tous les jours jusqu'au 28 août 2016, de 14h30 à 18h. Entrée libre. Visite possible hors saison sur rendez-vous uniquement.
  • Manufacture de Digoin, à Digoin (71). Visite sur rendez-vous, en appelant le 03 85 25 51 51. 5 € (attention, l'usine est fermée en août).
  • Musée de la céramique, à Digoin (71). Dans une belle maison de 1742, le musée présente une riche collection de céramiques produites dans les manufactures de la cité depuis le XIXe siècle. Horaires de l'été : du lundi au vendredi, 9h-12h et 14h-18h. Le samedi et le dimanche, 14h30-18h (6 €). Le reste de l'année, se renseigner au 03 85 53 88 03 ou 06.07.50.75.26.
  • La Briqueterie, à Ciry-le-Noble (71). Fermée en 1967, la visite de cette usine permet de bien comprendre ce qu’était l’industrie de la céramique le long du canal du Centre. Toutes les machines sont en état de marche. Ouvert tous les jours jusqu’au 28 août 2016, de 14h à 18h (3 €). 03.85.79.12.90.
  • Maison de la mosaïque contemporaine, à Paray-le-Monial (71). Exposition temporaire toute l’année. Jusqu’au 15 septembre 2016, expo « Bestiaire minéral », ou comment l’animal stimule la créativité des mosaïstes. Ne pas manquer la saisissante chouette d’Olivier Perret. Ouvert tous les jours, 15h-18h, entrée libre. Chaque été, une exposition de grands noms de la mosaïque se tient en plus dans la tour Saint-Nicolas, vestige d’une église gothique du XVIe siècle, en face du superbe hôtel de ville de Paray-le-Monial. Enfin, la maison de la mosaïque propose toute l’année des formations à cet art si complexe.

Source Télérama part Patrice Jouêtre

01/09/2016

Boral form North American bricks JV with Forterra

BORAL Ltd have today agreed to form a North American bricks joint venture with Forterra, in a move designed to make the brick operations of both companies more efficient.
Owned by an affiliate of Forterra Inc., Forterra Brick are part of the Forterra group of companies – previously known as Hanson Building Products in the US, Canada and the UK – and are North America’s largest brick manufacturers with a total capacity of more than 1.3 billion bricks.
Headquartered in Charlotte, North Carolina, Forterra Brick employ approximately 650 people and have manufacturing facilities in Kentucky, Louisiana, Michigan, North Carolina, South Carolina and Texas, as well as Canadian facilities in Ontario and Quebec.
Boral Bricks are also one of the leading US brick manufacturers with a total capacity of more than 1.3 billion bricks. They are also the only brick manufacturer with a network of company-owned distribution centres across North America.
Headquartered in Atlanta, Georgia, Boral Bricks employ approximately 730 people and have brick manufacturing facilities in Texas, Oklahoma, Tennessee, Alabama, Georgia, North Carolina and Indiana.
Subject to regulatory approval and other standard closing conditions, the proposed joint venture will be 50% owned by Boral and 50% owned by Forterra. There is no upfront cash consideration as part of the proposed joint venture.
With a combined proforma EBITDA forecast to be between US$25 million and US$30 million for financial year 2017, the new joint venture is expected to benefit from significant cost synergies over time, making it a lower-cost competitor. The move will also position the company to be more resilient during periods of industry contraction and for healthy growth during the market recovery expected in the coming years.
Approximately US$15 million to US$20 million of non-recurring restructuring, rationalization and integration costs are expected to be spread over the first two years, after which cost synergies are expected to increase to over US$25 million per annum by year four.
The joint venture will bring together Boral’s US clay brick operations and distribution network, and Forterra’s clay brick and concrete brick businesses in the US and Canada. The combined business will have the capacity to produce more than 2.6 billion standard bricks per year, and will include 27 clay brick manufacturing plants, two concrete brick plants and 41 building products distribution centres.
Boral’s chief executive officer and managing director, Mike Kane, said: ‘The US brick business has been challenged in recent years – since the global financial crisis, when housing activity fell to historically low levels. While the market is clearly recovering, it is still well below 50-year long-term average levels, and given the high fixed cost and energy-intensive nature of brick manufacturing, it has been very difficult to create a profitable business through a low-demand environment.
‘The North American bricks joint venture provides the opportunity to create a more efficient and better positioned business to compete long term. We will be able to optimize Boral’s and Forterra’s combined manufacturing capacity and distribution network to serve customers better and compete more effectively in the broader cladding market segment.
‘Through a combined plant network with greater scale economies and being closer to the customer, improved utilization of freight and distribution, and a streamlined selling and marketing operation, the joint venture will be well positioned to realize significant savings and better meet end-market demand.’
Meanwhile, Boral have also reported an 8% increase in underlying profit after tax to A$268 million for the year ended 30 June 2016. Over the same period, sales revenue from continuing operations of A$4.3 billion was in line with the previous year, while earnings before interest and tax (EBIT) increased by 12% to A$398 million.

Source AGG.NET

31/08/2016

La construction brique en vogue pour réduire les ponts thermiques ?

Il est primordial dans une maison que l’isolation soit parfaite afin de limiter les consommations d’énergie. Avec les exigences de la RT2012 et bientôt celles de la RBR2020, le choix de ses matériaux de construction concernant les performances thermiques est indispensable. La brique peut-elle répondre à ces exigences ? Et les ponts thermiques, sont-ils gérés ?
La brique dans le bâtiment
L’utilisation de la brique dans le bâtiment n’est pas récente mais elle a petit à petit laissé sa place aux constructions en béton. Composée principalement de terre cuite (argile), la brique possède des qualités isolantes naturelles plus intéressantes que le béton ce qui permet d’avoir des murs pas trop épais du fait de l’ajout de nombreuses couches isolantes. Ainsi de plus en plus de constructeurs font le choix aujourd’hui de construire en brique. Sans oublier que les industriels proposent des packs pour les constructions de maisons individuelles avec de nombreux éléments constructifs complémentaires (briques de mur, coffre de volet roulants ou planelle) pour optimiser la qualité du bâti notamment tout ce qui concerne l’isolation. Les qualités acoustiques de la brique sont également très bonnes.
Réduction des ponts thermiques
Lorsqu’on construit un bâtiment ou une maison, le point essentiel à gérer, en dehors de l’isolation des parois, se situe au niveau des ponts thermiques (situés aux contours et angles des parois, jonction de planchers …). C’est en effet à cet endroit que l’on observe le plus de déperditions thermiques, responsables d’une surconsommation d’énergie. Car les calories passent par tous les points faibles de la construction, entre les murs et leurs jonctions, et s’évacuent ainsi de l’intérieur vers l’extérieur. Les packs proposés permettent de construire dans un seul et même matériau (c’est le point clé l’homogénéité) les murs, les coffres de volets roulant et les planelles (conçus pour être assemblés ensemble) et qui de ce fait réduit de manière efficace les différents ponts thermiques. Point particulier au niveau des planelles, (montrer un schéma explicatif de la planelle ? ) ces dernières en brique permettent de réduire jusqu’à 40% les ponts thermiques en about de plancher.
La brique permet aussi d’avoir des murs dits « respirant » permettant une régulation hygrothermiques naturelle.
La brique pour toutes les constructions ?
Le choix des constructeurs de maisons individuelles se porte sur la brique pour tous types de maison (également possible en collectif) tout en respectant les exigences de la RT2012. Il n’y a pas de contraintes particulières à la mise en œuvre de la brique qui est plutôt simple avec une pose à joints minces. Elle permet d’apporter confort de vie (été comme hiver) et de faire des économies d’énergie. Il faut simplement bien traiter les ponts thermiques avec les matériaux adéquats, techniques bien maîtrisée par les artisans permettant une construction sur mesure.
Classiquement, une brique fait 20 cm d’épaisseur mais à peu près toutes les tailles et toutes les formes (angles, linteaux, chaînage…) sont disponibles sur le marché pour adapter au mieux à la construction, notamment en ce que concerne l’isolation.
Construire en brique est un choix à la fois écologique et durable (malgré une ACV légèrement élevé du fait qu’il faille chauffer à haute température la brique). Très bon isolant thermique et acoustique, il n’émet pas de pollution à l’intérieur du logement et résiste jusqu’à plus de 100 ans dans le bâtiment tout en offrant un chantier propre.
Source : bienconstuire.net par Alison Haré

30/08/2016

Matériaux de construction : l’activité recule au premier semestre 2016 (tuiles -0.8% briques +2%)

Malgré une très légère progression au mois de juin, l’activité dans les matériaux de construction reste en baisse sur l’ensemble du premier semestre 2016. L’activité des granulats recule encore de -1,6 % sur un an, celle du béton prêt à l’emploi de -0,4 %, annonce l’Unicem
.
La tendance qui se profilait au deuxième trimestre se confirme : les six premiers mois de l’année 2016 ont de quoi doucher les espoirs de la filière française des matériaux de construction. En cumul sur douze mois, à mi-2016, la production de granulats reste en recul de -3,5 % (contre -9 % environ en 2015) et la production de béton prêt à l’emploi (BPE) de -1,8 % (contre -6 % en 2015), constate ainsi l’Union nationale des industries de carrières et de matériaux de construction (Unicem) dans sa lettre de conjoncture publiée le 27 juillet. En cumul sur les six premiers mois de l’année cette fois, la production de granulats recule de 1,6 % sur un an, celle de BPE de 0,4 %. Côté livraisons, celles de BPE affichent une baisse de 2,7 % au regard du trimestre précédent et de 1,3 % comparé à celui de 2015.
Concernant les TP, les travaux réalisés demeurent en repli en cumul sur les douze derniers mois à -2 % et le montant des facturations rejoint à peine son niveau d’il y a 10 ans en dépit d’un mois de mai plutôt correct (+3,6 % en valeur), indique la fédération professionnelle. Pour autant, les prises de commandes en valeur continuent de s’améliorer et ont enregistré une progression de près de +20 % par rapport à mai 2015. Le cumul sur douze mois suit une évolution positive de +2,3 %.
« Si l’on en croit les professionnels du bâtiment, l’amélioration devrait se poursuivre dans les prochains mois. En effet, selon la dernière enquête de l’Insee menée en juillet, le climat des affaires s’améliore et renoue avec des niveaux qu’il n’avait pas atteints depuis 4 ans », constate l’Unicem, pour qui « le chemin est donc encore long pour renouer avec des rythmes annuels haussiers ».
Source LE MONITEUR.FR

29/08/2016

Loi travail. Prochaine journée d'action le 15 septembre

Les organisations syndicales de salarié-es et de jeunesse (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) ont pris acte et dénoncent la nouvelle utilisation du 49-3, véritable déni de démocratie, pour faire passer le projet de loi travail. C'est bien la preuve, si celle-ci était nécessaire, que ce texte de régression sociale reste minoritaire. Soutenues par une large majorité de la population, elles réaffirment leur opposition à ce projet et la nécessité de nouveaux droits pour les salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es. Ce sont encore plus d'un million qui ont participé à la votation citoyenne et signifié leur rejet de ce projet. Les nombreux rassemblements et manifestations de ces derniers jours, notamment le 5 juillet, ont réunis plusieurs dizaines de milliers de participantes.
Les organisations syndicales et de jeunesse dénoncent les conditions contraignantes de manifestations qui ont empêché certain-es d'y participer. Elles réaffirment que la liberté de manifester doit rester un droit.
Les mobilisations initiées depuis quatre mois n'ont pas été entendues par ce gouvernement. Qu'à cela ne tienne ! La détermination, malgré le passage en force à l'assemblée nationale, reste intacte et toute la période estivale sera l'occasion de la rappeler. Nombre d'initiatives locales, sur tout le territoire, sont déjà prévues et organisées de manière unitaire.
Les organisations syndicales et de jeunesse invitent l'ensemble des salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es à adresser une carte postale au président de la République pour lui assurer qu'ils seront toujours mobilisés à la rentrée !
Les organisations (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) donnent rendez-vous à l'ensemble des salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es pour une journée d'actions et d'initiatives le 15 septembre pour obtenir l'abrogation de la loi Travail et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives. Elles se retrouveront pour faire le point le 31 août.

Source L'Humanité

28/08/2016

TERREAL récompensé au salon Archidex 2016

L’édition 2016 du salon Archidex a eu lieu du 20 au 23 juillet à Kuala Lumpur (Malaisie). C’est l’un des salons les plus importants d’Asie du Sud-Est qui accueille chaque année plus de 30 000 visiteurs venus de 70 pays.
Cette année encore, toute l’équipe de TERREAL Asie était présente avec un stand haut en couleurs présentant notre offre de produits en terre cuite : tuiles, bardage, isolants mais aussi le Diabolo, produit star de cet événement. Le Diabolo a en effet séduit le jury du concours organisé pendant Archidex en remportant le prix du « nouveau produit innovant ». Près de 600 professionnels de divers horizons (architectes, designers…) ont pu découvrir le nouveau-né TERREAL et tout la gamme de produits.

Source Terreal

27/08/2016

BOUYER LEROUX: Roadshow sur 3 sites industriels pour l’information et pour garder le lien

Dans la continuité du jeu concours L’ESPRIT D’EQUIPE, Bouyer Leroux terre cuite a réuni plusieurs centaines de clients et de prospects de la marque bio’bric lors de trois événements sur site au cours du mois de juin.
Ces rendez-vous à La Séguinière, siège social de l’entreprise (49), à Mably (42) et à Gironde sur Dropt (33) ont permis d’organiser de véritables sessions de formations techniques sur les produits et les nouveautés ainsi que des visites d’usine, tout en créant un événement festif autour du thème du championnat d’Europe 2016.
Ces journées ont remporté un franc succès
Négociants en matériaux, maîtres d’œuvre, maçons, Cmistes, architectes, plâtriers, bureaux d’études, promoteurs… tous ont été ravis de partager un moment convivial et de parler produits et innovations.
Ce programme riche en informations a également été ponctué d’animations ludiques telles que le baby foot humains, le tir au but, etc. et s’est terminé par la retransmission d’un match du championnat d’Europe 2016, autour d’un cocktail, sur écran géant avec la présence d’une personnalité du foot : Maxime BOSSIS qui s’est prêté avec beaucoup d’enthousiasme aux nombreuses demandes de photos et dédicaces !
Ces rencontres plébiscitées par tous pour leur bonne ambiance et leur convivialité, créent nécessairement des liens durables entre Bouyer Leroux terre cuite et ses différents publics. Une dynamique terrain très positive…

Source Cécile Roux

26/08/2016

Firm ramps up Nigeria brick production by 20m yearly

Chairman, Sparklight Group, Toyin Adeyinka (left); Ogun State Commissioner for Commerce and Industry, Otunba Bimbo Ashiru; Permanent Secretary, Ministry of Commerce and Industry, Mrs. Moriadewun Bosede during the commissioning of new Kiln and Artificial Dryer for Amide Clay Industry
A Nigerian company, Amide Clay Industry Limited, which invested in technology upgrades, said that the new brick factory would increase its brick production capacity by 20 million bricks before the end of this year, creating about 500 new jobs in the process.
Speaking during the commissioning of a 20 million capacity kiln and clay dryer of Amide Industries Nigeria Limited in Olapeleke, Ewekoro Local Government Area of Ogun State, Ogun State Commissioner for Commerce and Industry, Bimbola Ashiru, urged investors to take advantage of industrial minerals such as clays, limestone and glass-sand available locally to promote wealth and job creation among citizens.
He assured investors that the state government has continued to attract businesses in leaps and bounds by supporting and providing enabling environment for the private sector. “About 100 new factories had opened shop in the last 61 months of this administration and it is increasing day by day which made Ogun state to have the largest concentration of industries in Nigeria.”
Ashiru reminded industrialists in the state to be mindful of their Corporate Social Responsibility (CSR) to their host communities “as they will be supporting government to improve the standard of living of our people.”
Chairman, Sparklight Group, Chief Toyin Adeyinka, urged government to ban importation of facing brick into the country to grow the economy, while imploring builders and architects to think and look inwardly for locally sourced building materials to enhance home ownership among Nigerians.
He explained that the new company in Olapeleke would create more jobs in the locality, saying that about 300 people have already been employed.
Adeyinka, an engineer, said the establishment of the company was an effort of over 25 years which started like a passion, adding that he has employed semi mechanized process to assume the set target.
“It is an effort of Nigerian engineers and technicians that we are seeing today. The kiln and the dryer will be maintained and managed by Nigerians,” he said.
Adeyinka described clay brick as the oldest building material known to man that has refused to lose its glory, urging Nigerian government and developers to engage this God-given local material to solve housing shortages in the country.
On advantages of bricks of other conventional building materials, the Sparklight boss said: “Brick is lighter than conventional sandcrete block; it has higher load bearing capacity; has better thermal insulation; has very high acoustic value and high heat resistant, which makes it not vulnerable to fire. Brick can be used for decking of houses to safe concrete reinforcement.
The cost of plastering and painting of external wall of a house is totally eliminated by using brick. Home builders can save 20 per cent cost by using brick.”
He informed the audience that his company has also set up training school for the teaching of artisans to improve their capacity.
Developers, entrepreneurs and building materials manufacturers have been tasked to give serious attention to the exploration and exploitation of vast untapped solid minerals in the country to bridge 17 million housing deficit.
Besides, homebuilders and government have also been implored to patronise local building materials’ manufacturers to grow the economy, which is currently in recession.

SourceToday NG