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16/06/2014

Oxyde d'azote : assainir l'air avec des tuiles 'magiques'

Des étudiants de l'Université de Californie, et des ingénieurs de Riverside Bourns College ont conçu un revêtement qui appliqué aux tuiles d'un toit résidentiel de taille standard dégrade la même quantité d'oxyde d'azote (NOx) émise par une voiture parcourant 17.000 kms par an. Ils ont calculé que 21 tonnes d'oxydes d'azote seraient éliminés chaque jour si des tuiles recouvrant un million de toits étaient revêtues avec leur mélange de dioxyde de titane. Ils ont également estimé que pour recouvrir un toit résidentiel de taille moyenne avec suffisamment de titane, il en coûterait environ 5 dollars.
Cela aurait un impact significatif en Californie du Sud, où 500 tonnes d'oxyde d'azote sont émis tous les jours dans une zone géographique comprenant le comté d'Orange et des parties urbaines de Los Angeles, de Riverside et des comtés de San Bernardino.
Les oxydes d'azote sont formés lorsque certains combustibles sont brûlés à des températures élevées. Ils réagissent avec les composés organiques volatils en présence de la lumière du soleil pour créer un brouillard. Actuellement, il existe des tuiles sur le marché qui aident à réduire la pollution d'oxyde d'azote. Toutefois, il existe peu de données objectives sur les résultats indiquant une certaine réduction de ce type de pollution.
Description de l'expérience
Les étudiants ont recouvert deux tuiles d'argile identiques avec différentes quantités de dioxyde de titane, un composé standard que l'on retrouve aussi bien dans la peinture que dans la cosmétique. Les tuiles ont ensuite été placées dans une chambre atmosphérique miniature construite en bois, téflon et tuyaux PVC.
La chambre a été reliée à une source d'oxydes d'azote ainsi qu'à un dispositif capable de lire les concentrations d'oxyde d'azote. Ils ont également utilisé une lumière ultraviolette pour simuler la lumière du soleil, ce qui a pour effet d'activer le dioxyde de titane, lui permettant ensuite de décomposer les oxydes d'azote.
Ils ont constaté que le dioxyde de titane recouvrant les tuiles éliminaient entre 88 et 97% d'oxyde d'azote. Ils ont également constaté qu'il n'y avait pas beaucoup de corrélation entre le taux élimination et la quantité d'enrobage appliquée. En effet, l'une d'entre des deux possédait 12 fois plus de couches en dioxyde de titane.
En fait, il n'existe pas beaucoup de différence, car c'est la surface et non la quantité de revêtement qui reste le facteur déterminant.
D'autres variables à étudier
Les étudiants voudraient également voir ce qui se passe lorsqu'ils ajoutent du dioxyde de titane avec de la peinture extérieure. Ils envisagent également d'étudier l'application de ce revêtement sur du béton, des murs ou des barrières le long des autoroutes. Parmi les autres questions restées en suspend : combien de temps le revêtement dure lorsqu'il est appliqué ? Quel impact aurait le revêtement, en changeant la couleur, qui est actuellement blanche ?

Source Enerzine

15/06/2014

L'espace service clients CERIC TECHNOLOGIES

Une offre de services adaptée à chaque phase du cycle de vie de votre installation pour des solutions 100% satisfaction
Satisfaire les demandes de ses clients, tenir ses engagements, offrir des services de qualité, anticiper les besoins, analyser,  diagnostiquer et conseiller, c’est dans ce cadre que s’inscrit cette offre de services, confirmant ainsi la volonté de CERIC Technologies de partenariat avec ses clients au travers d’un suivi de proximité.
Pour cela, CERIC Technologies a mis en place une organisation afin d’offrir à ses clients une assistance pour les guider dans l’utilisation de leurs équipements et pour leur permettre d’optimiser la production de leurs usines.
Cette organisation tourne autour de 3 axes prioritaires :
  • Assistance technique & field service :Gestion des contrats et des garanties (garanties, extension de garantie, maintenance, garantie des délais d’intervention), gestion du planning des interventions du pôle techniciens (fours spéciaux, robotique, informatique industrielle,  …),…

  • Modification - optimisation d’installations existantes :
    Etude, analyse, diagnostic et conseil – Gestion des projets (Préparation terre, séchoir, four, automation, supervision informatique), amélioration de la qualité et de la sécurité, réduction des coûts de production…

  • Les pièces détachées (pièces de rechange, pièces d’usure et consommables) :
    En étoffant l’offre par zone géographique, en mettant en place des stocks mutualisés de pièces détachées, en proposant des échanges standards, des réparations et un catalogue de pièces de rechange (pièces d’origine, pièces constructeur), CERIC Technologies souhaite développer cette activité essentielle à la bonne marche des usines de ses clients.

14/06/2014

Bretagne Saint Avé: Le four de la Briqueterie retrouve des contreforts

Pendant plus d'une semaine, les maçons tailleurs de pierre de la société Ronco vont s'activer sur le chantier de réfection de la Briqueterie située dans le quartier de Mangorvennec.
Mardi, l'un des contreforts, indispensable au maintien du four, était déjà refait et l'autre était en préparation. Tout est fait dans les règles de l'art, car les ouvriers spécialisés ont déjà restauré le Moulin de Pomper, l'Abbaye de Plouharnel et de vieilles bâtisses dans Vannes.
« C'est certainement le seul chantier qui sera fait cette année, car il représente un coût de plus de 10 000 € », précise Hervé Drouet, propriétaire des lieux avec sa famille.
Les travaux peuvent se faire grâce à des subventions de la Fondation du Patrimoine, de l'Etat et du Département. La Briqueterie est louée à l'association d'histoire locale, par le biais d'un bail emphytéotique, qui permet une mise en valeur du bien, sans que le propriétaire n'en supporte les charges.

Source Ouest France

13/06/2014

Algérie - Matériaux de construction: légère hausse de la production en 2013 (ONS)

Les ambitieux programmes de logements du gouvernement Sellal relanceront-ils le secteur des matériaux de construction ?
Ce regain, quoique modéré, est synonyme d'une relance de la production de deux activités. Il s'agit de la branche de fabrication des liants hydrauliques qui a enregistré une hausse de 2,5% et de celle de la fabrication de produits en ciment et matériaux de construction divers (+7,3%) durant l'année 2013.
La production des matériaux de construction a enregistré une légère hausse (+0,3%) en 2013, après des baisses consécutives constatées depuis 2008, et ce, jusqu'au premier trimestre de l'année dernière, selon l'Office national des statistiques (ONS).
La production des matériaux de construction a connu, après cinq ans de recul, un rebondissement au 2ème et 3ème trimestre 2013 avec respectivement 6,2% et 7,8% pour rechuter au 4ème trimestre à -4,8% et enregistrer, ainsi, une légère hausse de 0,3% durant toute l'année précédente, indique une publication de l'ONS sur l'indice de la production industrielle.
Ce regain, quoique modéré, est synonyme d'une relance de la production de deux activités. Il s'agit de la branche de fabrication des liants hydrauliques qui a enregistré une hausse de 2,5% et de celle de la fabrication de produits en ciment et matériaux de construction divers (+7,3%) durant l'année 2013.
La production des autres branches du secteur des matériaux de construction a reculé. En effet, après une hausse "importante" observée en 2012 (+13,6%), l'industrie du verre a reculé de 2,6% en 2013.
La fabrication des matériaux de construction et produits rouges a également chuté durant les quatre trimestres de l'année écoulée, situant le taux moyen annuel de croissance à 20%.
Le secteur industriel public algérien a enregistré en 2013, une légère hausse de 0,8%, inférieure a celle enregistrée en 2012 (+1,6%), mais plus "importante" que celle de 2011 (+0,4%).
Hors hydrocarbures, le taux de croissance industrielle a atteint 2,2%, contre 5,5% en 2012 et 2,4% en 2011, alors que le taux des industries manufacturières a augmenté de 1,8%, après une stagnation constatée l'année d'avant.
Cette "timide" croissance de la production industrielle du secteur public s'explique par une amélioration de la production d'un certain nombre d'activités, notamment des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et électriques (ISMME) avec +5,5%, les industries textiles (+4%), des bois et lièges (+2,1%) et enfin les matériaux de construction (+0,3%).
Source Maghrebemergent

12/06/2014

Grand Prix 'La Tuile Terre Cuite Architendance'

La FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques) et le Groupement d’Intérêt Economique Tuile Terre Cuite (GIE TTC) organisent la 2e édition du Grand Prix 'La Tuile Terre Cuite Architendance', ouvert à tous les architectes inscrits à l’ordre des architectes. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 31 juillet 2014.
Participation
Le Grand Prix 'La Tuile Terre Cuite Architendance' est ouvert à tous les architectes inscrits à l’ordre des architectes et exerçant une activité indépendante ou en agence d’architecture domiciliée en France métropolitaine et DOM TOM.
Tout dossier d’inscription incomplet ou envoyé après la date limite ou sous une autre forme que celle prévue sera considéré comme nul. Un seul dossier d’inscription permettra aux candidats de concourir dans une ou plusieurs catégories avec un ou plusieurs projets ou réalisations.
Modalités
Le Grand Prix 'La Tuile Terre Cuite Architendance' met en compétition des réalisations de bâtiments contemporains de moins de 3 ans, terminés ou en cours d'achèvement, avec des tuiles terre cuite en couverture ou des tuiles terre cuite en couverture et en façade.
Les personnes désirant s’inscrire au concours doivent :

  •  Télécharger le dossier de candidature et remplir le dossier d’inscription en ligne sur le site Internet du concours ;
  •  Demander la plaquette à la FFTB ou par l’intermédiaire des industriels et renvoyer le bulletin d’inscription par courrier.

La date de clôture des inscriptions est fixée le 31 juillet 2014.
Chaque dossier de candidature devra comporter les éléments suivants et être adressé par courrier à la FFTB :

  •  Désignation des réalisations contemporaines de moins de 3 ans ou en cours d'achèvement dans la catégorie définie ;
  •  Nature des projets ou réalisations, descriptifs ;
  •  Visuels des réalisations contemporaines terminées ou en cours d'achèvement et notamment la partie toiture et façade s’il y a lieu (au moins 2 sous forme de photo minimum format A4 avec vue d’ensemble et vue partielle sur la toiture et la façade, illustrations ou perspectives) ;
  •  Plans et coupes des réalisations terminées ou en cours d'achèvement ;
  •  Copie de l’affiliation à l’ordre des architectes.

La date limite de dépôts des dossiers complets avec les réalisations de moins de 3 ans ou en cours d'achèvement est fixée au 31 août 2014.
L’absence d’un de ces documents sera une cause de non-inscription au concours.
Trois catégories sont proposées aux participants :

  •  Catégorie 1 : Logement collectif ;
  •  Catégorie 2 : Bâtiment tertiaire ;
  •  Catégorie 3 : Logement individuel.

Dotation
Deux Trophées seront attribués par catégorie au 1er et 2e lauréat. Un Trophée 'Grand prix' sera remis au gagnant toutes catégories.
Jury et désignation des gagnants
Le jury des Trophées des 3 catégories sera composé d’un représentant des industriels, d’un journaliste spécialisé en architecture et d’un représentant enseignant l’architecture dans une école d’architecture. Il sera présidé par un architecte membre du Réseau des maisons d’architecture (RMA).
Le jury du Trophée grand prix sera composé du même jury que cité ci-dessus, auquel se joindront des étudiants de 4e année de l’ENSA Marseille sélectionnés par l’école.
Il se réunira entre les 8 et 18 septembre 2014 afin de sélectionner les lauréats des 1er et 2e prix de chaque catégorie ainsi que le lauréat du grand prix vainqueur toutes catégories.
Remise des Prix
Les Trophées 'La tuile terre cuite Architendance' seront remis à l’occasion de la soirée des palmarès des '24H de l’architecture', organisées par le RMA le 17 octobre 2014 à Marseille.
Chaque Trophée sera remis à la personne physique ou morale gagnante dans sa catégorie.
Du fait de leur acceptation de leur trophée, les gagnants autorisent la FFTB et ses adhérents, ainsi que le GIE Tuile Terre Cuite à utiliser leur nom, prénom, adresse postale ou Internet dans toute manifestation publi-promotionnelle liée au concours sans que cette utilisation puisse faire l’objet d’une contrepartie autre que le trophée gagné.
Ils cèdent les droits d’utilisation des visuels de leurs projets et réalisations ayant fait l’objet du concours et la publication de leur nom et prénom sur tous supports écrits (telle que la revue Terre d’Architecture éditée par la FFTB) ou Internet ou lors de l’affichage des gagnants et nominés sur le site Internet du concours, ceux de la FFTB et de ses adhérents et lors de la diffusion d’un communiqué à la presse.
En cas de force majeure, la manifestation de remise des prix pourrait être reportée à une date ultérieure ou annulée. Dans cette dernière éventualité, les prix seront adressés aux gagnants par courrier avec AR.
Calendrier

  •  31 juillet 2014 : clôture des inscriptions ;
  •  31 août 2014 : date limite de dépôt des dossiers complets ;
  •  8-18 septembre 2014 : réunion et délibération du jury ;
  •  17 octobre 2014 : remise des prix à Marseille à l'occasion de la soirée des palmarès des '24H d'architecture' organisée par le RMA.

Renseignements et envoi des candidatures :
La tuile terre cuite | Fédération Française des Tuiles et Briques | Grand Prix 'La tuile terre cuite Architendance'
17 rue Letellier | 75015 Paris
01.44.37.07.10
www.latuileterrecuite.com/architendance/Grand%20Prix%202014/reglement-grand-prix.html

Source Le courrier de l'architecte

11/06/2014

Matériaux minéraux de construction : la baisse de l'activité confirmée

La dernière note de conjoncture des matériaux minéraux de construction, publiée par l'UNICEM, annonce un repli de l'activité en avril. Cette décélération de l'activité, attendue compte tenu de la situation conjoncturelle du secteur de la construction, est plus sévère pour les granulats que pour le béton prêt à l'emploi.

Après un premier trimestre plutôt vigoureux, porté par la douceur du climat, le mois d'avril marque le repli de l'activité. Les livraisons de granulat ont reculé de 7,8 % par rapport à mars, et de près de 6 % par rapport à la même période l'année dernière.
Sur les trois derniers mois connus (février-avril), ce mauvais chiffre tire désormais la tendance trimestrielle vers le bas (- 1,3 % contre + 3,2 % sur janvier-mars).
Sur un an, l’évolution reste haussière bien qu’en net freinage (+ 3,8 % contre +10,4 % au premier trimestre) de même qu’en cumul sur les quatre premiers mois de 2014, où la progression de l’activité des granulats est ramenée à + 6 %. Une décélération attendue
Du côté du BPE, le repli du mois d’avril est moins marqué mais le rebond de début d’année avait aussi été bien plus atténué. Ainsi, la production de BPE a baissé de 1,9 % par rapport à mars (données cvs-cjo) et de - 6,2 % par rapport à avril 2013.
Sur les trois derniers mois allant de février à avril, l’activité s’inscrit en repli de 3,3 % par rapport aux trois mois précédents (alors qu’elle était stable sur janvier-mars) et de - 0,3 % par rapport à la même période il y a un an (contre + 5,4 % sur le premier trimestre). De sorte qu’en cumul depuis janvier, la production de BPE n’affiche plus qu’une croissance de 2,3 %.
« Cette décélération était attendue compte tenu des différents indicateurs conjoncturels disponibles pour le secteur de la construction. Elle est d’ailleurs partagée par d’autres matériaux comme le ciment », précise l'UNICEM. L'impact du recul de l'activité TP
Si la finalisation des chantiers TP et le climat doux a permis à l'activité des granulats de se maintenir au premier trimestre, ces facteurs de soutien vont disparaître dans les mois à venir.
La demande « devrait pâtir de la faiblesse classique des travaux et des investissements en année électorale et de la réduction des dotations budgétaire (-1,5 milliard d'euros en 2014, ndlr.) », prévoit l'Unicem.
Dans un contexte de ralentissement de la demande de crédit des collectivités locales, et de problèmes de financement de l'AFITF par une nouvelle « écotaxte », les investissements en infrastructures seront moins nombreux en 2014. Une situation qui risque même de s'aggraver en 2015.
Dans ces conditions, l'Unicem prévoit un recul de l'activité dans les TP qui pèsera « dès le deuxième trimestre 2014 sur l'activité granulats ». Le climat morose enregistrée dans la construction neuve ne risque pas non plus de changer la donne.
Compte tenu de tous ces éléments, la commission économique de l’UNICEM a décidé de maintenir ses prévisions d’activité dans le BPE à - 3 % pour 2014. En revanche, du côté des granulats, l’activité du premier trimestre, bien meilleure qu’attendue, oblige mécaniquement à redresser légèrement la prévision à - 3 % (au lieu de - 4 %).

Source Batiweb

« Il faut relancer la construction en France en simplifiant les normes »

Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l’Egalité des territoires.
Un mois et demi après votre prise de fonction, vous présentez votre feuille de route : quelles sont vos priorités ? 

Ma priorité c’est d’aller vite, avec deux axes : relancer la construction et redonner du pouvoir d’achat aux Français. Cela sans négliger la rénovation énergétique, qui permet à la fois de réaliser des économies d’énergie, donc de resolvabiliser les ménages, et de soutenir l’activité des artisans du bâtiment avec des effets rapides.
Je veillerai aussi au strict respect de la loi SRU réformée, qui a passé de 20 % à 25 % le taux obligatoire de logements sociaux dans nombre de communes, car cela, aussi, contribuera à relancer la construction de logements.
Quels autres moyens pour relancer la construction ?
D’abord, en menant à bien et en amplifiant le travail en cours sur la simplification des normes et des procédures de construction. Cinquante mesures de simplification vont être mises en œuvre et, pour cela, les décrets ou les arrêtés correspondants vont faire l’objet de modifications réglementaires qui seront connues en juin. Les textes devraient être publiés cet été pour une mise en vigueur immédiate.
Voici quelques exemples concrets des mesures qui seront dévoilées en juin et abaisseront le coût de la construction : un arrêté lèvera le blocage existant actuellement sur l’extension des petits logements en modifiant le seuil de 30 % de la surface totale qui impose d’adapter le logement à la RT2012, le nouveau seuil est en discussion avec les professionnels ; autre exemple, le local à vélo ne sera plus obligatoirement au sein du bâtiment où se trouve le logement, comme c’est le cas aujourd’hui, où cette obligation contraint parfois à prévoir un sous-sol renchérissant les coûts. Le local à vélo pourra consister en un endroit clos et couvert situé à l’extérieur, sur la parcelle du bâtiment.
Par ailleurs, au-delà de ces 50 mesures de simplification, il importe que le groupe de travail associant le gouvernement et les professionnels dans le cadre de l’« Objectif 500.000 » poursuive ses travaux et simplifie le Code de l’urbanisme et de la construction, y compris par des modifications de nature législative, le cas échéant.
Mais, pour construire, il faut du foncier, or il est insuffisant en zone tendue…
L’utilisation pour cela du foncier de l’Etat a été jusqu’à présent un peu laborieuse, mais nous allons mobiliser les préfets : ils étaient jusqu’à présent impliqués sur le recensement du foncier existant, désormais, ils devront suivre la mise en place des opérations immobilières sur le foncier concerné. Il faut aussi inciter les propriétaires privés à libérer le foncier constructible et, pour cela, nous n’avons pas renoncé à réformer la taxation des plus-values de cession de terrain à bâtir. Le Conseil constitutionnel a rejeté les précédents projets de réforme, j’ai donc demandé à mes services de passer au crible ses deux décisions pour trouver une solution satisfaisante.
Pour accélérer la rénovation énergétique, certains travaux pourraient-ils devenir systématiques, à l’instar de la remise aux normes obligatoire des ascenseurs ?
Aujourd’hui, l’enjeu est d’inciter les ménages à se lancer dans des travaux, en renforçant les actions déjà en cours dans le cadre du plan de rénovation énergétique engagé il y a un an par le président de la République. Dans son cadre, il est certain que coupler certains travaux, comme la réfection de la toiture et l’isolation, relève du bon sens ! Le projet de loi en préparation sur la transition énergétique a conduit à cette réflexion avec Ségolène Royal. Les discussions portent sur l’identification des couplages possibles de travaux, mais cela sans perdre de vue les conséquences financières pour les ménages. Il faut à tout prix éviter un effet boomerang, à savoir que le couplage dissuade de réaliser des travaux.
Autre piste de réflexion, l’éco-PTZ. Il pourrait connaître davantage de succès pour financer la rénovation énergétique si les banques étaient déchargées de la responsabilité de vérifier que les travaux financés par ce dispositif permettront bien d’atteindre la performance prévue.
Cette garantie pourrait reposer plutôt sur l’artisan « reconnu garant de l’environnement (RGE) » réalisant les travaux, avec la possibilité de s’appuyer sur un tiers certificateur. Ce type de retouche pourrait être fait rapidement, dès ce semestre, en cas d’accord avec les professionnels concernés et les banques.
L’accession à la propriété est en berne, comptez-vous revoir le dispositif d’aide aux ménages ?
Il y aura nécessairement des décisions à prendre car le prêt à taux zéro plus (PTZ+) arrive à échéance à la fin de l’année. Nous travaillons sur des pistes, mais il est trop tôt pour se prononcer sur des options.
Qu’en est-il de l’encadrement des loyers ? N’a-t-il pas été vidé de sa substance quand le Conseil constitutionnel a supprimé l’exigence de caractéristiques exceptionnelles d’un logement pour que son loyer dépasse le maximum prévu ?
La suppression du terme « exceptionnel » n’altère pas la portée de la mesure. C’est un décret, à paraître à l’automne, qui précisera le fonctionnement du dispositif et donc les caractéristiques du logement à prendre en compte pour qu’un loyer puisse excéder de plus de 20 % le loyer de référence. Un second décret précisera, lui, le fonctionnement des observatoires locaux des loyers. Cela permettra la mise en vigueur de l’encadrement sur Paris à l’automne, du reste de l’Ile-de-France d’ici à la fin de l’année et des régions l’an prochain, quand leurs observatoires seront prêts.
Source Les Echos par Myriam Chauvot

10/06/2014

Un nouveau syndicat spécifique aux bardages et vêtures

Thierry Leverrier préside le Syndicat national des bardages et Vêtures Isolés qui regroupe d’anciens adhérents du groupement du mur manteau. Voici les raisons de cette scission.
La plupart des adhérents du SNBVI étaient auparavant membres du groupement des industriels du mur manteau. Le poids des bardages et vêtures se faisant de plus en plus lourd grâce au développement de l’Isolation thermique par l’Extérieur (ITE), nous sentions qu’il fallait nous démarquer des fabricants d’autres revêtements notamment les enduits. Aujourd’hui, le marché se répartit quasiment à 50/50 entre les enduits et les bardages-vêtures*. Or, nous ne partageons pas les mêmes stratégies notamment de communication avec la filière des enduits.
Nous avions besoin d’être identifié et reconnu spécifiquement pour entrer dans les instances réglementaires afin de contribuer à l’élaboration des futures réglementations (Thermiques, instructions techniques, avis techniques…) et anticiper les rôles que devra jouer la façade dans la construction durable de demain. Enfin, nous pensons qu’un syndicat national a plus de légitimité qu’un simple groupement d’industriels auprès des autres instances.
Quelles sont vos priorités pour 2014 ?
Notre action s’inscrit dans l’écosystème de la façade intelligente, véritable enjeu de société tant du point de vue esthétique que technique. Le SNBVI prend position sur des thématiques environnementales, architecturales, économiques, stratégiques ou de sécurité… Très active, notre commission technique va apporter ses connaissances au groupe de travail chargé de réaliser le document portant sur les systèmes d’ITE en bardage rapporté au sein du projet RAGE (Règles de l’Art Grenelle Environnement), en coordination avec les experts du CSTB. Nous travaillons déjà avec le Groupement ITE (GITE) de la FFB sur l’évolution des DTU et autres techniques de mises en oeuvre.
Nous avons également rejoint l’Association des Industries de Matériaux, Produits, Composants et Equipements pour la Construction (AIMCC). Nous allons également offrir notre expertise au sein des groupe de travail en charge de la révision de l’instruction technique n°249 concernant la propagation du feu par les façades, et s’appliquant aux établissements recevant du public du premier groupe ainsi qu’aux immeubles de grandes hauteur et à ceux d’habitation.
Qu’entendez-vous par « façade intelligente » ?
Le concept de façade intelligente regroupe les sujets de l’isolation par l’extérieur, de l’innovation, de l’économie d’énergie des bâtiments, de la valorisation du bâti, du choix de solutions et de produits, de la performance de l’enveloppe du bâtiment, de la notion de façade « communicante »… le tout dans le respect des contextes réglementaires et des évolutions à venir dans les modes constructifs. Certaines évolutions sont déjà assez extraordinaires comme les façades végétalisées par exemple. Et il y a encore de nombreuses possibilités envisageables pour valoriser le patrimoine, pour offrir plus d’espaces de création aux architectes.... Nous n’en sommes qu’au début !
Le SNBVI regroupe déjà des membres actifs parmi les leaders sur les marchés de bardage et de vêtures. Souhaitez-vous attirer de nouveaux industriels ?
Nous sommes dix industriels à avoir créé ensemble le SNBVI. Si des fabricants de bardage bois composite sont déjà présents, nous souhaiterions être rejoints par des industriels du bois massif qui sont très actifs et très organisés. C’est le maillon manquant aujourd’hui.
*Selon une étude du cabinet TBC, réalisée en octobre 2013.
Les dix membres fondateurs du SNBVI sont Carea, Fundermax, Vétisol, VM Zinc, Wienerberger, Terreal, James Hardie, Eternit, Rockpanel, Trespa.
Source : batirama.com  par Céline Jappé

Chiffrage du préjudice causé par la contrefaçon de produits industriels

Une entreprise a obtenu un brevet pour une technologie de fabrication de baguettes de soudage utilisée pour les matériaux de forage pétroliers. Quatre sociétés d’un même groupe ont fabriqué et commercialisé des cordons de soudage reproduisant ces revendications, sans autorisation. Dans une première décision, le Tribunal de grande instance de Paris a retenu des actes de contrefaçon à l’encontre de trois sociétés, les a condamné à verser une somme provisionnelle de 2.000.000 € et a ordonné une expertise sur les préjudices (1). Un arrêt de la Cour d’appel de Paris a étendu la portée de la contrefaçon et également retenu des actes de concurrence déloyale (2).
A l’issue de l’expertise économique, la victime chiffre son préjudice à la somme de 19.633.772 €, pour les années 1990-2000 et de 8.868.944 €, pour la période postérieure à la décision interdisant d’exploiter les produits contrefaisants (3). La masse contrefaisante (nombre de produits contrefaits vendus) a été déterminée par l’expertise.
Conformément aux principes de la réparation, le préjudice principal de la victime correspond aux profits qu’elle aurait réalisés si la masse contrefaisante n’avait pas été commercialisée par des tiers. A partir des conclusions du rapport d’expertise, la décision définit des règles d’évaluation précises de ce manque à gagner. Celui-ci est chiffré à partir de la marge sur coûts variables de la victime sur les différents produits contrefaits. Cette marge est chiffrée en déduisant du prix de vente, les coûts des matières premières, les frais variables de production (y compris les dotations aux amortissements) et les charges variables de distribution.
Les charges affectées à la production de plusieurs produits sont réparties en fonction de la contribution des produits au chiffre d’affaires total. Le taux de report, qui exprime la proportion des ventes des contrefacteurs que la victime aurait pu réaliser, est fixé à 100% pour les clients communs et à 50% pour les clients non communs. Le manque à gagner est donc chiffré, pour chaque produit, selon la formule : Marge sur coûts variables unitaire x Masse contrefaisante x % de clients communs x 50% du % de clients non communs.
Pour la partie de la masse contrefaisante qui n’aurait pas été vendue par la victime, il est calculé une redevance indemnitaire, en appliquant au chiffre d’affaires réalisé par les contrefacteurs sur cette partie de la masse contrefaisante, un taux de 7,5%, pour un taux de redevance de licence de 5% pratiqué dans le secteur. La victime est également indemnisée pour avoir dû diminuer le prix de certains de ses produits face à la concurrence des produits contrefaits. La décision considère en outre que le montant du préjudice retenu, soit 2.735.014 € au total, doit être actualisé à la date du jugement, pour tenir compte de l’érosion monétaire. Mais l’actualisation est ordonnée au taux d’intérêt légal et sans capitalisation annuelle.
(1) TGI Paris, ch. 3, sect. 3, 29-6-2004, Technogenia c. Martec, Ateliers Joseph Mary, Bernard Mary Industries et Actciale
(2) CA Paris, ch. 4, sect. A, 10-1-2007, Technogenia c. Martec et autres
(3) TGI Paris 25 06 2010 n°01/00035 Technogenia c/ Martec, anciennement Soneco

Copie intégrale du jugement du 03 Février 2010

Source Lexing

09/06/2014

La terre crue au cœur de la première biennale Art&Matières à Albi

« La terre cuite dans l’architecture et le décor en lumière » est le thème du rendez-vous donné aux professionnels, aux scolaires et au grand public par l’école Européenne de l’Art et des Matières qui organise les 5,6 et 7 juin sa première biennale Art&Matières. Le développement de la terre crue dans la construction est un des thèmes abordés lors des deux journées destinées aux professionnels.
Conçue comme un espace d’échanges et de créations pluridisciplinaires, la biennale Art&Matières, organisée jusqu’au 7 juin à Albi (Tarn) par l’Ecole européenne de l’Art et des matières (EEAM) sur le thème de « la terre cuite dans l’architecture et le décor en lumière », s’intéressera aussi au développement de la terre crue dans la construction.
Organisée en partenariat avec le Centre universitaire Champollion, l’Ecole supérieure des Mines d’Albi et le fabricant Terreal, la manifestation a naturellement trouvé comme lieu d’accueil Albi, dominée par la cathédrale Sainte-Cécile, édifice en brique situé au cœur de la ville inscrite depuis 2012 au patrimoine de l’Unesco. L’architecte-urbaniste Werner Desimplaere, attaché à l’Unesco, est d’ailleurs le parrain de la biennale qu’il inaugure ce soir. Après deux jours de conférences et de tables-rondes réservées aux professionnels, elle s’adressera, le 7 juin, au grand public à travers des expositions, des échanges de savoir-faire.
Qualités hygrothermiques et esthétiques
« Destinée à mettre en avant la technicité et la créativité liées à la mise en œuvre de la terre cuite, la biennale vise à réunir des scientifiques, des ingénieurs des plasticiens et des artisans pour oeuvrer au développement dans la construction de ce matériau. Il est important d’en parler : sera-t-il aussi important dans le futur ? En effet, pour des raisons d’énergie, on cherche à travailler de plus en plus avec la terre crue », explique la directrice de l’EEAM Marie-Christine Migeon.
« La terre crue a un nouvel attrait compte-tenu de son faible impact environnemental et de ses qualités hygrothermiques ainsi qu’esthétiques. Les architectes ont vu que la terre et l’architecture contemporaine fonctionnaient bien ensemble. De plus, la mise en œuvre d’une ressource largement disponible est agréable », confirme Luc Floissac, conseiller environnemental, qui a présenté le 5 juin au matin les résultats de « Tercruso ».
Programme de recherche Tercruso
Initié en juin 2009 par le Cercad et l’association Areso, ce projet de recherche sur la caractérisation des produits de construction en terre crue du Sud-Ouest a consisté à comparer les impacts environnementaux et les besoins en énergie grise nécessaires à la production de briques de dimension identique en terre crue ou en terre cuite. « La cuisson représente 81 % de la consommation d’énergie nécessaire à la fabrication d’une brique de façon industrielle. Il reste à lever des obstacles d’ordre normatif et la question du coût de la construction », a détaillé Luc Floissac qui rappelle que « la terre crue est un élement porteur ou bien utilisé comme remplissage, mélangé avec de la fibre végétale, des ossatures bois dans la majorité des bâtiments vernaculaires de la région Midi-Pyrénées, mais aussi de la région lyonnaise ».
Avec quatre usines en Midi-Pyrénées et quatre autres en Languedoc-Roussillon, Terreal est un autre partenaire naturel de la biennale. Présent sur tous les segments de la terre cuite – de la tuile à la brique de structure en passant par les éléments de façades rapportées en terre cuite, le fabricant s’intéresse aussi à la terre crue à travers un programme de R&D. Conduit avec différents partenaires académiques, dont l’Ecole supérieure des mines d’Albi, il aboutira d’ici à la fin de l’année à de premières propositions commerciales. En attendant, Terreal œuvre au développement de nouvelles solutions pour améliorer avec de la terre cuite la performance des bâtiments.
Source LE MONITEUR.FR par Christiane Wanaverbecq

Albi. Ces performances qui magnifient la brique

Samedi 07 Juin dernier jour de la biennale de l'École européenne de l'art et des matières. Conférences, ateliers, documentaires, performances d'artistes sont au menu de cette journée ouverte au public.
Les performers poursuivent le chantier sous les arches du pont de la République au Bondidou à Albi. La pièce de théâtre de Marion Jaulin prend forme entre sculptures et mur de briques, la vague de terre cuite a grossi et juste à côté la mer d'argile s'agite alors que la vague de terre cuite va déferler. Sous l'arche près de l'entrée de l'école, Marion d'Amato, plasticienne, décharge des briques d'une brouette pendant que ses deux acolytes assurent les finitions de l'arche qu'ils ont commencé à construire jeudi.
La trace des mains
«Pour le moment je n'ai pas fait grand-chose», dit-elle comme pour s'excuser. Son boulot, son œuvre «Rencontre au fil et de la terre», va cependant bientôt prendre forme. Elle explique : «Il fallait quelque chose qui s'intègre à l'environnement immédiat des arches du pont. Je vais maintenant tendre un tissu très léger dans ce cadre constitué de briques et le laisser traîner au sol. Petit à petit, poursuit-elle, la terre crue va imprégner le tissu par capillarité gardant en mémoire la trace des mains qui la travaillent». Les éléments naturels, vent et soleil feront ensuite leur travail et achèveront l'œuvre.
Ceci n'est qu'un exemple des performances réalisées depuis jeudi sous le pont et dans les ateliers de l'école. Mais au-delà des réalisations la biennale privilégie la rencontre des travailleurs de la terre qui savent si bien la magnifier.
Le public peut aujourd'hui découvrir cet éventail de réalisations superbes et étranges à la fois. Dans leurs stands de présentation de leurs produits, les professionnels sauront convaincre les visiteurs qui pourront aussi visionner des documentaires ou assister à des conférences au musée Toulouse-Lautrec. L'ennui ne sera pas de mise pour la dernière journée de cette première biennale.
La terre cuite, star de la journée grand public ce samedi 07 Juin
La 1re biennale «Arts et matières» bat son plein ! Aujourd'hui, l'École européenne de l'Art et des matières, propose une journée grand public. «Le but est de rassembler un maximum de personnes, d'ouvrir l'école et de la faire connaître au public via des ateliers, des performances et des conférences, explique Lisa Robichet, responsable événementiel pour Les'Arts Dynamiques». De 10 heures à 11 h 50, l'Auditorium du musée Toulouse-Lautrec accueillera quatre conférences sur les maisons arc-en-ciel d'Arabie, la réhabilitation de citadelles saxonnes en Transylvanie, l'analyse des matériaux liés au patrimoine et l'esthétique de la terre cuite dans le Vieil Alby. Comme ce premier rendez-vous est consacré à «La terre cuite dans l'architecture et le décor», celle-ci sera bien évidemment la star de la journée grand public. «Nous voulons aussi montrer quels sont les différents types de terre cuite, qu'est ce qu'elle peut apporter et comment on peut l'utiliser, notamment à travers les performances auxquelles participent beaucoup d'élèves et quels sont les différents types de terre cuite.»
Performances et ateliers
Les élèves de l'EEAM montreront l'étendue de leur savoir-faire au cours de performances entre 9 heures et 18 h 30 au sein de leur établissement. Des ateliers seront également proposés par des artisans ainsi que des films. «Nous voulons réunir un maximum de personnes et permettre à des gens de découvrir la terre cuite mais aussi de rencontrer les artisans qui la travaillent !»

Source La Dépêche du Midi

08/06/2014

Préparation des matières premières - gamme PELERIN

Plus qu’un fournisseur de machines, CERIC Technologies réalise l’intégration complète des différents équipements composant l’installation de préparation des matières premières.

Des solutions adaptées

A partir d’échantillons de matières premières prélevées dans la carrière, CERIC Technologies pratique les analyses des constituants et réalise les essais de broyage pour définir la solution adaptée de préparation des matières premières.
Pour la conception d’installations de préparation des terres, CERIC Technologies propose des ateliers en fonction de chaque matière première :
  • en voie humide traditionnelle,
  • ou en voie sèche avec broyeur pendulaire.
Depuis la réception des matières premières, en passant par le dosage, le broyage, le mélange, le stockage, CERIC Technologies réalise des ateliers complets de traitement des matières premières.
L’étendue de la gamme de matériels proposés ainsi que l’expérience acquise depuis de nombreuses années, permet à CERIC Technologies de réaliser des petites unités de production jusqu’à des installations performantes de capacité supérieure à 100 tonnes / heure.
CERIC Technologies propose les équipements de préparation terre de la gamme PELERIN. Retrouvez leurs caractéristiques techniques dans les fiches suivantes :

 EXTRACTION – STOCKAGE – REPRISE : 

ALIMENTATION – DOSAGE

DISTRIBUTION – DOSAGE – ALIMENTATION

EMOTTAGE – DECHIQUETAGE – EPIERRAGE

BROYAGE PAR LAMINAGE

MALAXAGE – MOUILLAGE

ETIRAGE – MOULAGE

DIVERS EQUIPEMENTS DE PREPARATION

07/06/2014

AUTUN- Saint-Pantaléon… antique terre d’argile !

La tuilerie Chevalier a été créée en 1870 et arrêta de fonctionner en 1967.

La carte géologique de Saint-Pantaléon indique qu’entre le bourg et le hameau de Saint-Pierre, il existe une couche d’argile de 2,50 m, sous une faible couche de limons. Ce « filon » va entraîner l’installation d’une production locale de tuiles.
En 1348, Jehan Besançon est installé comme tuilier à Saint-Pierre et le cadastre de 1823 fait apparaître de nombreuses tuileries dans le secteur.
Au XIXe siècle, à l’occasion de travaux relatifs à l’implantation d’une usine de traitement du schiste, une tuilerie antique a été découverte ainsi que de nombreux vestiges d’habitats et d’artisanat gallo-romain au lieu-dit Les-Petits-fourneaux sur le hameau du Cerveau, ancienne paroisse de Saint-Denis. Des prospections au sol dans l’ancien bois défriché de Saint-Martin, ont permis d’élargir considérablement, le site initial qui s’étendait jusqu’au Champ de la Justice. La source d’approvisionnement de ces tuileries se trouvait dans le bois de l’Étang où ont été découverts des vestiges d’anciennes carrières.
Plus récemment, créée en 1870, la tuilerie Chevalier sera composée, au Champ de la Tuilerie à Saint-Pantaléon, d’une usine importante avec sa cheminée géante, et de trois grands bâtiments de séchage à Saint-Pierre. L’entreprise va produire des tuiles avec la matière première sur place.
Rachetée en 1926 par M. Goursaud, l’entreprise arrêtera la fabrication de tuiles en 1967 avec une cessation d’activité par expropriation en 1968, pour la réalisation d’un projet de caserne des pompiers. Utilisé jusqu’en 1974, par l’entreprise Terrade, le terrain accueillera en 1992 la salle polyvalente de Saint-Pantaléon.
Entre-temps, un magnifique séchoir, genre halle de Nolay, aura été détruit.

Source Le Journal de Saône et Loire

ALGERIE- Habitat: programme de 1,6 million de logements durant le quinquennat 2015-2019

Le plan d'action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika prévoit la réalisation de 1,6 million de logements tous types confondus durant le prochain quinquennat 2015-2019 afin d'absorber le déficit structurel dans ce domaine. Selon ce plan d’action, qui sera présenté dimanche à l’Assemblée populaire nationale (APN) par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le gouvernement poursuivra la réalisation de programmes de logements publics sociaux, de logements urbains promotionnels, d'habitat rural aidé, de location-vente et de logements promotionnels publics.
Ces programmes seront multipliés pour répondre à l'ensemble des candidats éligibles notamment les jeunes et concerneront également les algériens non résidents, sur le territoire national.
Pour le logement de type location-vente (AADL), le gouvernement compte poursuivre la réalisation de 230.000 logements déjà inscrits pour satisfaire, en priorité, la demande du programme 2001-2002, et prévoit la construction de 400.000 autres unités durant le prochain quinquennat 2015-2019 pour satisfaire les nouvelles demandes.
Selon les chiffres du plan d'action, sur les quelque 2,2 millions de logements déjà programmés, environ deux millions d'unités ont été lancées (dont près de 827.000 achevées et près de 1,2 millions d'unités en cours de réalisation) à fin mars 2014.
A fin 2014, quelque 2,55 millions de logements seront totalement lancés dont 650.000 pour la seule année 2014. Le lancement du reste du programme, soit 230.000 logements, est prévu après la mobilisation des assiettes foncières nécessaires.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement de Sellal va mobiliser le foncier urbanisable destiné à recevoir les projets de logements avec leurs équipements d'accompagnement, accélérera le rythme de la réalisation des différents programmes et mettra en œuvre de nouveaux mécanismes pour renforcer la transparence et l'équité dans la distribution des logements.
La mise en œuvre d'une démarche qualitative en matière de conception et de construction pour améliorer la qualité de logements, l'industrialisation des procédés de construction de logements en introduisant les nouvelles technologies et l'intégration des matériaux locaux figurent également parmi les priorités du gouvernement qui prévoit aussi l'éradication des logements de type F1, la réservation de logements adaptés aux besoins des personnes à mobilité réduite.
Pour permettre un rééquilibrage de l'armature urbaine et la maîtrise de leur croissance, le gouvernement compte poursuivre la création de nouvelles villes et agglomérations autour des grands centres urbains tout en mettant en place une politique rénovée de la ville.
Concernant la cession des logements réceptionnés ou mis en exploitation avant le 1er janvier 2004, le gouvernement a décidé de proroger le dispositif qui accordait des avantages concernant le prix de référence du mètre carré en introduisant d'autres avantages pour faciliter la cessions des biens concernés.
Ainsi, ce dispositif, qui a pris fin le 31 décembre 2010, a été prorogé jusqu'au 31 décembre 2015. En outre, le prix de cession de référence du mètre carré est passé de 14.000 à 12.000 DA.

Source Le Temps d'Algérie

06/06/2014

Contrat de construction de maison individuelle et RT2012, et après ?

La RT 2012 est obligatoire pour les logements neufs depuis le 1er janvier 2013.
Cette réglementation a pour but de définir des niveaux maximum de consommations énergétique de 50 Kwhep/m2/an (énergie primaire par mètre carré par an) et porte d’autres obligations notamment sur la température intérieure de confort (TIC) afin de limiter l’utilisation de système de refroidissement, enfin un coefficient bioclimatique prend en considération la manière dont s’insère le bâti dans son environnement climatique.
Les constructeurs de maison individuelles ou « CMIStes » sont ainsi obligés depuis janvier 2013 de mettre en œuvre des modes constructifs et des matériaux qui permettent d’obtenir de manière conventionnelle un niveau de consommation d’énergie maximum de 50 KWhep/m2/an avec des modulations en fonction de l’altitude, de la zone climatique, de la surface et de l’utilisation ou non d’une énergie renouvelable.
Afin d’illustrer cette démarche et faire un point d’étape, nous avons demandé à Alain Laffarge animateur du blog bienconstruire.net de répondre à quelques questions concernant la construction de maisons individuelles.
Pouvez-vous nous dire comment est prise en compte la RT2012 par les CMIstes surtout dans l’atteinte de l’objectif des 50 Kwhep/m2/an ?
“Les constructeurs, en général, ont parfaitement pris en compte l’exigence de consommation conventionnelle d’énergie primaire de 50 Kwh fixée par l’article 4 de la loi du grenelle de l’environnement. En tous cas, ceux qui travaillent dans le cadre de la loi de 1990 dite : CCMI (Contrat de Construction de Maison Individuelle)
Il était évident, que passer du seuil de consommation de la RT 2005 à celui de la RT2012 serait compliqué et entrainerait un changement radical des modes constructifs et de choix des matériaux. Le niveau de consommation est tout de même divisé par 3.
Alain Laffarge poursuit : « Le démarrage fut un peu difficile : les obligations de la RT 2012 comme le niveau imposé d’étanchéité à l’air, ont demandé un niveau de qualité supérieure. Des formations sur la mise en place des membranes, les tests d’étanchéité et la concertation entre les différents corps de métiers, notamment aux interfaces (planchers murs, murs menuiseries, murs plafonds, conduites) sont devenues absolument nécessaires. De ce fait, il devenait quasi obligatoire qu’un surcoût de 10 à 15% intervienne dans le prix de la maison”.
Y en a-t-il qui font mieux, ou qui ont mieux adapté leurs processus de construction et les matériaux utilisés?
“Oui. Certains constructeurs ont anticipé la règlementation à venir, notamment dans le choix de matériaux en adéquation avec le bâtiment passif et les proposent à certain de leurs clients plus aisés. L’argument majeur est la valorisation de la maison plus intéressante notamment en cas de revente ultérieure du bien (valeur verte).
L’industrialisation des modes de constructions et l’utilisation de matériaux adaptés et à coût maitrisé a permis de proposer des maisons individuelles de qualité avec des couts maitrisés, dans cette démarche, nous pouvons citer par exemple Maison Pierre ” conclut-il.
Nous nous acheminons doucement vers la RT2020 certains s’y préparent-ils déjà et comment ?
“A ce jour, les contraintes liées à l’application de la RT 2012 notamment dans l’utilisation de nouveaux matériaux et les modifications du bâti, (l’utilisation des ENR, les test d’étanchéité et aussi les tracasseries administratives …) font que les constructeurs anticipent peu la future RT2020 qui doit imposer la maison à énergie positive. Des questions persistent sur les moyens à mettre en œuvre pour arriver aux résultats attendus et maintenir l’équation économique ».
De plus beaucoup de questions restent encore en suspend sur la simplification de la réglementation thermique, sur les 50 mesures qui vont faciliter la construction dans le neuf et autres annonces du gouvernement pour atteindre les 450 000 logements neufs par an.
« Il faut aller vite avec clarté et discernement pour donner de la visibilité aux CMIstes, 2020 c’est dans 6 ans et la question majeure reste toujours la même : l’impact prix du passage au BEPOS dans l’addition initiale de l’achat de sa maison” précise Alain Laffarge.

Source blog pages energies

MAROC- CÉRAMIQUE: LES OUBLIS D’UNE POLITIQUE INDUSTRIELLE


  • LOGEMENT SOCIAL: LA DÉRÉGULATION QUI TUE
  • LES PRODUCTEURS ONT MAL ANTICIPÉ L’OUVERTURE
  • LES IMPORTATEURS DÉNONCENT UN MARCHÉ «POLLUÉ»

Depuis fin avril 2014, les céramistes se plaignent publiquement des «importations massives». Qui croire? D’un côté, l’Association professionnelle de l’industrie céramique déplore l’importation de produits non conformes (voir page 5). Sa rivale, l’Association nationale des professionnels de la céramique et du second œuvre (Apisa) soutient en revanche qu’il est «quasiment impossible d’introduire les produits défectueux compte tenu du contrôle systématique aux frontières fait par les agents du ministère de l’Industrie».
Le président des importateurs, Youssef Belkaid, accuse à son tour «les producteurs de commercialiser des produits de 2e et 3e choix totalement interdits à la vente dans notre pays». L’Apisa réclame «solennellement au ministère de l’Industrie de prendre ses responsabilités; pour préserver l’intérêt du consommateur». Ce point-là fait au moins consensus chez les deux groupements professionnels.
Céramique Les oublis d’une politique industrielleSource: Cabinet Aster
Les céramistes n’ont-ils pas vu venir la vague? En 2003 déjà, une étude du cabinet Aster recommandait aux industriels de «redoubler d’efforts pour améliorer leur compétitivité». Allusion au démantèlement tarifaire avec l’UE et «le risque qu’il va faire peser sur le marché intérieur». Les consultants ont aussi insisté sur le fait «d’assurer le passage, à l’échelle nationale, au gaz naturel comme source énergétique». Le comble est que l’étude a été pilotée par les professionnels et financée par l’UE dans le cadre du programme Meda! L’histoire continue.
Céramique Les oublis d’une politique industrielleYoussef Belkaid, président de l’Association nationale des professionnels de la céramique et du second œuvre, se déclare farouchement contre le protectionnisme. «Les producteurs sont les premiers responsables de leurs déboires», estime le porte-parole des importateurs.Une note a été rédigée en 2011 par le Centre des techniques et matériaux de construction (CETEMCO) sur «Les défis du secteur de la céramique industrielle».
On y prophétise «une explosion des importations à partir de janvier 2011». Année qui, ironie du sort, coïncidait avec l’organisation de «La semaine de la céramique du 24 au 30 janvier». Pier Giorgio Burzacchini y avait proposé quelques pistes pour rendre la branche de production nationale plus compétitive. Cet expert italien en céramique a beaucoup insisté sur «la restructuration de la filière: production, énergie, innovation».
Un peu plus de dix ans plus tard, le président des céramistes, Fouad Benzakour, nous apprend que «la mise en place d’un terminal gazier à Jorf Lasfer va donner un coup de pouce au secteur notamment pour exporter. Ce projet s’appuie sur l’importation de gaz naturel liquéfié et sa distribution à partir d’un pipeline basé au port. Pour commencer, celui-ci va ravitailler l’axe El Jadida-Kénitra».
La situation critique de la céramique marocaine lève le voile sur la réelle portée de la politique industrielle et certains faux pas liés au manque de réactivité étatique. Voire des décisions plombées par des contradictions impardonnables.
L’Etat a failli lorsqu’il a «ouvert la porte à l’importation de carreaux exonérée de taxes au profit des promoteurs conventionnés dans le cadre du logement économique. Or, l’Exécutif devait exclure les matériaux de construction produits localement», alertait il y a 6 ans la Fédération nationale des matériaux de construction (cf. L’Economiste du 5 novembre 2008). Certains promoteurs en ont profité en se muant en revendeur.
Paradoxalement, cette décision intervenait au moment où un bouclier de défense commerciale a été instauré de 2006 à 2010. Mais il ne faut pas y voir la cause unique du mal-être économique que vit le secteur de la céramique. F. F.

Source L'Economiste

05/06/2014

Une brique en argile pour améliorer le confort été/hiver

Afin de résoudre la problématique de faible inertie thermique des bâtiments durables en bois, une société française propose de les cloisonner avec des briques en argile brut. Le matériau naturel, dense, participe à la régulation de la température dans la construction grâce à ses propriétés hygrométriques. Explications avec Philippe Josse, dirigeant de la société éponyme.
La question du confort d'été se pose de façon plus pressante dans les constructions bois, qui manquent d'inertie thermique. La société Josse propose une solution naturelle à ce problème : la brique de cloisonnement en argile "Argibrique". Rencontré sur le salon Ecobat, Philippe Josse nous explique les avantages de ce produit : "La brique pleine est constituée d'argile brute. Ce matériau à énergie passive fait office de climatiseur naturel".
Un matériau à changement de phase
Les propriétés avantageuses de l'argile résideraient en fait dans sa structure permettant à l'eau contenue de changer de phase (passer réversiblement de l'état liquide à l'état gazeux) à température ambiante. Lorsque l'air se réchauffe, en journée, l'eau contenue dans les briques absorbe une certaine quantité de cette chaleur en s'évaporant (phénomène endothermique) : l'atmosphère intérieure est donc rafraîchie. Réciproquement, la nuit, lorsque la température ambiante redescend, l'humidité de l'air se condense dans la terre des briques et restitue alors la chaleur emmagasinée pour réchauffer l'intérieur. Par ces changements de phase, le matériau régule la température et amortit ses variations journalières. "Une énergie passive, propre et gratuite", fait valoir Philippe Josse.
Tradition et modernité
D'autant que la production d'Argibrique se fait en France, aux Rairies (Maine-et-Loire), une commune ayant une longue tradition dans la briqueterie. La société a d'ailleurs reçu le label d'Etat "Entreprise du Patrimoine Vivant" en 2012. Pour autant, la brique d'argile ne néglige pas les aspects modernes : son profil a été étudié fin de faciliter la mise en œuvre. Les briques, d'un peu plus de 3,6 kg, sont pourvues sur leur face supérieure de bossages longitudinaux qui viennent s'emboîter dans la rainure de la face inférieure de leurs voisines. Un espace de 25 mm de diamètre est même ménagé au cœur des deux rangées de briques afin de permettre le passage de gaines électriques ou de petites canalisations.
Qualité acoustique
La mise en œuvre en elle-même reste simple : les briques de soubassement (cuites) sont positionnées et scellées avec un mortier classique. Les briques suivantes sont ensuite fixées avec un mortier-terre de scellement spécifique (avec une dose d'adjuvant latex). L'excédent de mortier est découpé et les joints sont finis au fer. Le mur, une fois monté, doit sécher avant d'être recouvert d'une peinture d'argile, en deux couches, permettant de laisser "respirer" le matériau. Détail d'importance, le fait que la brique soit à la fois dense, et non cuite, lui apporte un autre avantage : elle constitue un bon isolement phonique en affaiblissant plus fortement les sons qu'une cloison creuse.
Habitat mais aussi ERP
Selon ses concepteurs, même avec une petite surface de cloison, de l'ordre de quelques m², les effets de briques argile seraient perceptibles. Placées derrière un poêle à bois, elles stockeraient une partie de la chaleur rayonnée pour la restituer ultérieurement, permettant d'éviter des déperditions et de réaliser des économies. Installées face à des vitres orientées au sud ou à l'ouest, les cloisons joueraient également ce rôle de régulation thermique. Outre le résidentiel neuf ou en rénovation, d'autres applications sont possibles : des projets d'ERP ont été réalisés, notamment une bibliothèque à Morlaix (Finistère) et une médiathèque à Saint-Etienne-de-Montluc (Loire-Atlantique). Les deux tirent notamment parti des qualités acoustiques du produit. Reste que le prix d'Argibrique est assez élevé à plus de 140 €/m² (comprenant les mortiers, l'adjuvant et la peinture spécifiques).
Argibrique en quelques chiffres :

  • Dimensions : L 25 x l 10 x h 7 cm
  • Poids : 196 kg/m² de cloison (54 briques à 2 kg/Dm3)
  • Chaleur spécifique : 900 J/kg/K
  • Conductivité thermique : 1,1 W/m/K
  • Résistance au feu : M0
  • Perméance : 10
  • Diffusivité : 0,000363