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07/06/2014

AUTUN- Saint-Pantaléon… antique terre d’argile !

La tuilerie Chevalier a été créée en 1870 et arrêta de fonctionner en 1967.

La carte géologique de Saint-Pantaléon indique qu’entre le bourg et le hameau de Saint-Pierre, il existe une couche d’argile de 2,50 m, sous une faible couche de limons. Ce « filon » va entraîner l’installation d’une production locale de tuiles.
En 1348, Jehan Besançon est installé comme tuilier à Saint-Pierre et le cadastre de 1823 fait apparaître de nombreuses tuileries dans le secteur.
Au XIXe siècle, à l’occasion de travaux relatifs à l’implantation d’une usine de traitement du schiste, une tuilerie antique a été découverte ainsi que de nombreux vestiges d’habitats et d’artisanat gallo-romain au lieu-dit Les-Petits-fourneaux sur le hameau du Cerveau, ancienne paroisse de Saint-Denis. Des prospections au sol dans l’ancien bois défriché de Saint-Martin, ont permis d’élargir considérablement, le site initial qui s’étendait jusqu’au Champ de la Justice. La source d’approvisionnement de ces tuileries se trouvait dans le bois de l’Étang où ont été découverts des vestiges d’anciennes carrières.
Plus récemment, créée en 1870, la tuilerie Chevalier sera composée, au Champ de la Tuilerie à Saint-Pantaléon, d’une usine importante avec sa cheminée géante, et de trois grands bâtiments de séchage à Saint-Pierre. L’entreprise va produire des tuiles avec la matière première sur place.
Rachetée en 1926 par M. Goursaud, l’entreprise arrêtera la fabrication de tuiles en 1967 avec une cessation d’activité par expropriation en 1968, pour la réalisation d’un projet de caserne des pompiers. Utilisé jusqu’en 1974, par l’entreprise Terrade, le terrain accueillera en 1992 la salle polyvalente de Saint-Pantaléon.
Entre-temps, un magnifique séchoir, genre halle de Nolay, aura été détruit.

Source Le Journal de Saône et Loire

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