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06/03/2013

Quels seront les systèmes énergétiques de demain ?

Le syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques et l'énergéticien GDF-Suez travaillent ensemble, depuis 2009, à l'élaboration d'une "road map" technologique portant sur les perspectives d'évolution des systèmes énergétiques dans les bâtiments. Outre l'amélioration des performances ou l'intégration des énergies renouvelables, plusieurs tendances fortes semblent se dégager. Explications. Suivant
GDF-Suez et Uniclima mènent, depuis 2009, un travail d'étude portant sur l'évolution des systèmes énergétiques dans le résidentiel et le tertiaire à l'horizon de 2020, afin de mieux appréhender les retombées pour l'ensemble des acteurs du secteur. "Il y a une utilité pour les fabricants, afin de guider leur innovation ; pour la filière toute entière, en anticipant mieux les futurs produits ; pour les clients, en cherchant à diminuer les consommations tout en conservant le confort ; et pour les pouvoirs publics, en s'informant sur les projets à soutenir", explique Jean-Paul Ouin, délégué général adjoint d'Uniclima. Car la "road map" technologique que proposent les deux partenaires envisage l'évolution des équipements actuels, le rythme d'arrivée sur le marché de nouveautés et les facteurs clés du succès pour l'émergence de ces futurs équipements.
De nombreuses innovations dans le résidentiel neuf
Plusieurs tendances fortes se dégageraient à la lumière des travaux menés depuis 2009. Les deux premières, les plus évidentes, sont la tendance à l'amélioration des performances des équipements existants et à l'utilisation croissante des énergies renouvelables dans les systèmes. Corollaire, la production décentralisée d'électricité est appelée à prendre de l'importance selon les auteurs de l'étude. Une autre tendance sera celle du couplage ou de l'hybridation des énergies, notamment avec des EnR (solaire thermique, photovoltaïque…). Les innovations seront donc nombreuses dans le résidentiel neuf : le document prévoit la disparition programmée des chaudières standard et basse température, qui ne répondent plus aux exigences réglementaires, et la multiplication des systèmes à condensation, hybrides et des pompes à chaleur (électriques, à absorption gaz ou à moteur gaz). D'une façon encore plus prospective, l'étude imagine que les piles à combustible atteindront la maturité technique, avec des produits disponibles et reconnus, à la fin de la décennie.
"Pour le parc résidentiel existant", précise Philippe Haïm, chef de la mission Efficacité Energétique & Sécurité Aval Gaz chez GDF-Suez, "les produits du neuf pourront s'adapter et l'effet de volume permettra de réduire les coûts". Toute la difficulté pour les industriels résidera dans la nécessaire standardisation des produits entre les deux marchés et à simplifier l'installation et la maintenance de ces produits en "packages". "Il faudra également passer d'une logique de régulation d'un produit, à une logique de pilotage d'un système multiénergies incluant des renouvelables", poursuit Philippe Haïm. Dans le tertiaire, l'étude s'est focalisée sur quatre segments : bureaux, commerces, hôtellerie et enseignement, en neuf et rénovation. Un périmètre de travail qui permet de couvrir l'essentiel des technologies mais qui rassemble des besoins radicalement différents selon les usages (les locaux d'enseignement n'ont qu'une demande réduite en eau chaude sanitaire contrairement à l'hôtellerie par exemple).
Essor de cinq technologies en tertiaire
L'étude prévoit le développement de nombreuses "niches technologiques", lié à l'importante segmentation du marché tertiaire. Parmi ces solutions qui connaîtront un certain développement, cinq technologies se détachent pour GDF-Suez et Uniclima : la détente directe, la cogénération et les systèmes de PAC sorption, gaz moteur ou hybride avec chaudière. L'arrivée de nouveaux fluides frigorigènes à partir de 2015 est également anticipée et fait planer une incertitude sur les techniques qui seront employées. Une complexité accrue des équipements qui préoccupe les industriels du secteur. Uniclima estime qu'un accompagnement sera nécessaire en termes d'information et de montée en compétence des acteurs de la filière. "Des investissements devront être consentis pour la formation initiale, la formation continue et le service après-vente", prévient Jean-Paul Ouin.
Uniclima et l'énergéticien proposent donc aux pouvoirs publics de "s'inscrire en cohérence avec les travaux pour harmoniser les rythmes de la réglementation avec le calendrier de mise sur le marché des nouveaux produits". En clair : laisser du temps pour valider et consolider la RT 2012 avant de se lancer à corps perdu dans l'étape suivante, la RT 2020. Car pour les professionnels du secteur, le futur gisement d'économies d'énergie ne se trouve plus dans le chauffage – dont la consommation a été divisée par 10 entre l'existant et le neuf – mais dans les consommations de l'électroménager qui constituent aujourd'hui la moitié de la facture d'un ménage. Reste donc à régler la question de l'usage qui sera fait par les utilisateurs de ces futurs systèmes énergétiques ultraperformants…
Source Batiactu

Eternit veut développer son image en France

L'objectif d'Eternit est de devenir d'ici à 2015 leader du marché des panneaux de bardage pour façades ventilées.
Le spécialiste des produits fibres-ciment (CA 138 M€) place l’innovation et le développement de l’activité façade au coeur de sa stratégie commerciale.
Créer "un nouveau regard sur le fibres-ciment" : tel était le message principal de la conférence de presse donnée par Eternit ce 28 février. Alors que le procès de l'amiante de Turin a récemment remis la société à la une des journaux, la filiale du groupe Etex a fait du renforcement de son image de marque en France une de ses priorités stratégiques. "Le fibres-ciment est une matière minérale simple, qui se recycle à l'infini, a souligné le directeur général d'Eternit France Laurent Bongrand. Du fait de sa composition (1), il demeure un matériau éco-responsable qui n'a pas d'impact sur l'environnement."
Créer de nouveaux usages sur la toiture
L'objectif final reste bien évidemment d'attirer les professionnels du bâtiment vers ses solutions. La société, qui emploie 480 salariés en France pour 138 M€ de chiffre d'affaires, est un acteur majeur sur la couverture (72% du CA) et la façade (28% du CA). Deux marchés qui présentent des potentiels bien différents. La couverture est l'activité historique du groupe, qui revendique environ 60% du marché des ventes de produits fibres-ciment, dont 78% en non-résidentiel. Si Eternit a su stabiliser ses ventes en 2012 malgré l'écroulement de la construction neuve, l'objectif du groupe est aujourd'hui d'élargir ses positions au-delà de ses solutions phares (ardoise, supports de tuile, plaques ondulées). L'innovation est au coeur de cette stratégie. "La sortie en 2011 d'une ardoise flammée ouvre la voie à une approche esthétique plus large, en harmonie avec les traditions régionales, indique Sophie Choplin, directrice commerciale et marketing de l'activité couverture. Un autre axe d'innovation est la plus-value technique, avec, par exemple, des accessoires proposant un traitement des points singuliers pour les VMC."
Façade : une offre structurée sur les grands projets
Quasiment insignifiante il y a dix ans, l'activité façade bénéficie aujourd'hui du boom de l'ITE. Eternit a structuré son offre sur le segment du collectif et le tertiaire avec le lancement au 1er janvier 2013 d'une marque unique, Equitone, qui revendique déjà 15% du marché des panneaux de bardage par façade ventilée. "L'objectif est de devenir leader d'ici 2015, indique Lorenzo Mannara, directeur commercial et marketing de l'activité façade. Le fibres-ciment cumule des atouts sur la résistance incendie et sur l'esthétique, avec une apparence minérale très appréciée des architectes." Côté maison individuelle, la marque Cédral s'affirme déjà comme le leader des lames de bardage avec une PdM de 13%. Mais les objectif de croissance restent forts, avec le lancement en début d'année d'un nouveau système de pose par emboîtement, aujourd'hui privilégié sur le marché. Signe des ambitions d'Eternit sur la façade, le service commercial va être prochainement renforcé.
(1) Pour plus de détails sur la composition du fibres-ciment, se référer au site d'Eternit.
Source Le Moniteur

05/03/2013

De la biomasse et des briques

C’est une première sur la plate-forme Biomasse énergie du Cirad : un projet qui associe le Groupe Terréal, Béralmar et le Cirad a permis la cuisson de matériaux de construction en terre cuite grâce à un gaz de synthèse issu de plaquettes forestières, tout en évitant la pollution générée habituellement par le gaz naturel.
Le séchage et la cuisson des briques et tuiles se fait en effet aujourd'hui dans des installations alimentées principalement par du gaz naturel. Or la combustion de ce gaz dans les séchoirs et les fours entraîne de fortes émissions de CO2 dans l’environnement et une consommation importante de combustible fossile…
L'enjeu à terme du projet est donc de substituer jusqu’à 70 % de gaz naturel par du gaz de synthèse issu d’une ressource disponible en abondance comme la biomasse ligno-cellulosique.
Le concept
Le réacteur de gazéification étagé du Cirad a été couplé avec le four de cuisson pilote de Terreal, via un brûleur à gaz Béralmar. Dans ce but, une ligne d'épuration du gaz a été également installée afin de répondre aux spécifications techniques du procédé de cuisson. Le brûleur a ensuite été adapté aux caractéristiques du gaz de synthèse (faible pouvoir calorifique) afin de permettre une combustion complète et compatible avec les besoins thermiques de l'application.
Pendant des cycles de 12 heures, le gaz de synthèse issu de plaquettes forestières a alimenté un brûleur à gaz et reproduit un cycle de cuisson similaire à celui obtenu habituellement avec le gaz naturel. Les travaux ont également permis de qualifier complètement le procédé de gazéification en termes de rendement de conversion et de cahier des charges du gaz de synthèse.
La réussite de ces essais vise à plus long terme à élargir la gamme des biomasses valorisables (notamment en intégrant le bois de recyclage) et ouvre une nouvelle voie à l'industrie de la terre cuite vers les énergies vertes. Il est à noter que ce projet est cofinancé par la Région Languedoc Roussillon et l' ADEME.

Source Cirad

L'écotaxe poids-lourds repoussée au 1er octobre 2013

Le ministre en charge des Transports Frédéric Cuvillier a annoncé jeudi 28 février le report au 1er octobre de l'entrée en vigueur de l'écotaxe poids-lourds, initialement prévue pour le 20 juillet au niveau national.
Pour rappel : 15.000 km de réseaux routiers dont 10.000 km de routes nationales et 5.000 km de routes départementales sont visés par cette écotaxe pour un coût situé en moyenne à 12 centimes d'euros le kilomètre. Elle doit concerner 600.000 véhicules de plus de 3,5 tonnes immatriculés en France et environ 200.000 étrangers.
Cette décision de report fait suite au rapport, remis le 18 février au ministre par le consortium Ecomouv' chargé de mettre en œuvre le dispositif, qui montre un retard dans l'avancement des travaux. "Il s'avère que le dispositif n'est pas suffisamment abouti. Des travaux complémentaires de la part d'Ecomouv' sont donc nécessaires avant de passer à la phase de test d'ensemble du dispositif. Dès lors, l'Etat n'a pas accepté d'engager celle-ci et a demandé à son partenaire de livrer dans les meilleurs délais un dispositif corrigé, conformément au contrat de partenariat", a indiqué M. Cuvillier dans un communiqué.
Dans une interview parue ce jour dans le quotidien "Les Echos", le ministre a précisé des anomalies, "rendant impossible pour l'Etat d'entamer la phase de vérification du système d'information dans de bonnes conditions (…). J'avais prévenu que l'écotaxe ne serait mise en oeuvre que lorsque nous serions certains de la fiabilité technique du système de collecte". Piloté par l'italien Autostrade, le consortium s'était engagé à fabriquer et assurer la maintenance de 800.000 boîtiers (équipements embarqués), équipés de système GPS permettant de géo-localiser les poids lourds par satellite pour la collecte.
Annulation de l'expérimentation alsacienne
Le système n'étant pas prêt, l'expérimentation en Alsace ne pourra être mise en service comme prévu dès le 20 avril 2013, a indiqué M. Cuvillier. Cette expérimentation alsacienne sera donc remplacée "par une phase d'essai du dispositif à l'échelle nationale, sur la base du volontariat et sans perception de l'écotaxe" à compter du mois de juillet, a confirmé le ministre.
Ce n'est qu'à l'issue de cette phase d'essais que l'écotaxe poids lourds entrera en vigueur, le 1er octobre 2013, a réitéré M. Cuvillier. "L'Etat appliquera les dispositions contractuelles prévues en cas de retard dans la livraison finale", a-t-il indiqué. Le préjudice du report "peut être évalué à 80 millions d'euros environ par mois" pour l'Etat, a-t-il ajouté aux Echos.
La taxe devait initialement rapporter 1,24 milliard d'euros par an à l'Etat, dont 760 millions de recettes nettes pour l'agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) et 160 millions d'euros pour les collectivités. Environ 240 millions d'euros par an devant payer les coûts de gestion du système.
Les professionnels des transports routiers réclamaient un report, s'inquiétant notamment des modalités de répercussion de la taxe sur leurs clients. Dans un communiqué, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) s'est sans surprise félicitée de la décision du ministre : "Après le principe de majoration (des prix de transport, ndlr) posé par le projet de loi en débat au Parlement, ce dossier fait un pas positif en matière de sécurité du dispositif, de cohérence de calendrier, d'égalité de traitement entre les régions. La date du 20 juillet 2013 initialement prévue pour la mise en oeuvre de la taxe était coupée des réalités des entreprises de transport routier", a indiqué Jean-Christophe Pic, président de la FNTR. "La phase d'expérimentation est indispensable pour anticiper les éventuels dysfonctionnements liés au déploiement du système", estime-t-il.
Source actu-environnement par Rachida Boughriet

Obligation remboursable en actions (ORA)

Les obligations remboursables en actions (ORA) sont avant tout des obligations
ordinaires. Mais, à la différence des obligations classiques, ces titres ne sont pas remboursés en espèces, mais en titres de la société émettrice. Ils se situent à mi-chemin entre les obligations ordinaires et les convertibles. Différence importante avec les obligations convertibles : l’opération d’échange se réalise à l’échéance finale de l’emprunt et non pas à tout moment. Pour l’investisseur, l’ORA permet de parier sur le redressement futur d’une entreprise tout en percevant un intérêt. Ce dernier sera, au moins pendant les premières années de l’emprunt, sensiblement supérieur au rendement de l’action sous-jacente. En fait, ces titres sont à prendre comme des actions, avec un rendement certes confortable, mais sans grand parachute à la baisse. Néanmoins, de tels produits ne sont pas exempts d’inconvénients, comme le manque de liquidité sur le marché secondaire. Les professionnels leur reprochent également d’être difficiles à évaluer, le cours de l’action à l’horizon du remboursement étant impossible à anticiper, ce qui rend difficile l’évaluation du taux du rendement actuariel.

Source Tradingsat

Nouveau coloris pour les tuiles en terre cuite Erlus

La tuile en terre cuite est le seul matériau de couverture qui offre des possibilités de personnalisation quasi infinies. Erlus, l’un des leaders allemands dans la fabrication de tuiles en terre cuite et de conduits de fumée en céramique, enrichit ses modèles de tuiles E 58 SL, Forma® et Reform SL avec le coloris engobé noble couleur Bourgogne.
Cette nouvelle teinte renvoie à une région où les toits étaient traditionnellement couverts de tuiles de couleur rouge sombre et d´aspect vernissé. Erlus s’inscrit dans cette tradition en s’appuyant sur les toutes dernières techniques de fabrication. Les tuiles bénéficient en surface d´une céramique appliquée avant cuisson qui permet la diffusion de la vapeur d´eau. Grâce à ce traitement haut de gamme appelé engobe noble, les tuiles sont parfaitement résistantes au gel et ne se détériorent pas avec le temps.
Adaptées au neuf comme à la rénovation, les tuiles E 58 SL, Forma® et Reform SL se caractérisent par un pureau variable, un jeu latéral confortable, une grande résistance au vent et une étanchéité exceptionnelle.
Particulièrement adaptée aux toits à faible pente, la tuile E 58 SL est facile à installer et offre un rendement élevé avec 11,5 pièces par m².
Polyvalente, la tuile Reform SL
Sa forme, à la fois classique et linéaire, convient aussi bien aux toitures traditionnelles qu’aux architectures contemporaines. Grâce à son étanchéité optimale, elle est particulièrement adaptée aux régions pluvieuses.
Erlus Forma®, élégante, ergonomique et fonctionnelle
Facile et rapide à la pose, elle s’adapte à toutes les longueurs de chevrons et convient autant aux grosses toitures qu’aux petites surfaces, aux toits pentus ou à faible pente.

Source Le Blog du bâtiment

TERREAL innove dans la tradition avec l’Horizon 12 : élégance et souplesse pour une tuile esthétique et pratique

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, renouvelle sa gamme de tuiles Grands Moules du Sud avec le lancement de l’Horizon 12. Commercialisée depuis novembre 2012, cette nouvelle tuile à l’esprit Canal allie l’esthétique traditionnelle de la façade Atlantique et les exigences techniques actuelles des professionnels. Très adaptable, elle se révèle idéale en rénovation. Particulièrement économique et simple à mettre en œuvre, elle bénéficie d’accessoires communs à la gamme Grands Moules du Sud produite sur le site de Roumazières-Loubert, ce qui permet une grande optimisation logistique.
La facilité de mise en œuvre d’une tuile de rénovation et l’économie à la pose d’une tuile contemporaine
Avec un jeu latéral et longitudinal de 2 cm, la tuile Horizon 12 simplifie le travail à la pose des couvreurs et leur permet d’intervenir sur les toitures les plus complexes.
Aussi facile à poser qu’une tuile de neuf, elle présente des fonctionnalités adaptées à la rénovation pour limiter les découpes au faîtage et l’utilisation d’accessoires d’ajustement : petits rampants, toitures asymétriques, faux équerrages… rien ne lui résiste ! Elle peut notamment être aisément mise en œuvre à la place de tuiles Canal sur des toitures légèrement courbes.
Des accessoires compatibles et une logistique simplifiée
Pour la maîtrise des coûts et la simplification de la logistique des chantiers, l’Horizon 12 bénéficie de nombreux accessoires communs à la gamme Grands Moule du Sud. De plus, elle est proposée en palettes de 240, ce qui facilite sa mise en œuvre sur les chantiers difficiles d’accès et permet une gestion optimale des stocks.
L’élégance d’une tuile Canal, typique des paysages de la grande façade Atlantique
Avec son courant courbe et ses lignes de fuite, l’Horizon 12 permet de retrouver l’esprit Canal. Son nez tranché épais, caractéristique des régions Atlantique, et son décroché courant / couvert donnent un rendu très proche d’une tuile Canal sans nuire à la mise en œuvre à l’égout.
Cinq coloris pour des paysages authentiques
L’Horizon 12 s’intègre parfaitement dans les paysages de la façade atlantique grâce à ses 5 coloris créés pour faire échos aux différentes nuances régionales. La couleur pays d’Oc répond en outre aux caractéristiques esthétiques des toits du Massif Central.
                
      Vieilli Castel              Rouge Naturel       Ton Mêlé Atlantique  Vieilli Languedoc      Pays d’Oc



Le site de Roumazières-Loubert à la pointe de l’innovation
En l’espace d’un an, l’Horizon 12 est le deuxième lancement d’importance majeure réalisé dans l’usine de Roumazières-Loubert faisant suite au succès de la Latitude 12, lancée en novembre 2011. Dans la lignée de la Quartz, tuile de designer, ces lancements témoignent de la volonté de TERREAL d’assurer un renouvellement permanent de son offre, des marchés de la rénovation à ceux de l’architecture contemporaine. Ces nouveaux produits illustrent la vitalité de ce site phare de TERREAL et les capacités d’innovation de ses équipes.
Construit en 1907 au cœur d’une région tuilière historique, le site de Roumazières-Loubert (16) est le plus grand du groupe et l’un des plus importants au monde en tuiles terre cuite. Il compte 7 lignes de fabrication sur une superficie totale de 100 000 m² et emploie 470 personnes.

Source Wellcom

04/03/2013

L'année 2013 commence mal selon l'Unicem

Les résultats du premier mois de l'année ont été décevants pour le secteur des matériaux de construction. Les livraisons de granulat ont continué à baisser, perdant encore 5 % par rapport à décembre 2012, tandis que la production de béton prêt à l'emploi a chuté de 6,1 %. Une contreperformance liée aux intempéries et à un contexte général dégradé.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour l'Unicem : alors que 2012 avait démarré par un mois de janvier à l'activité soutenue, 2013 ne débute pas sous les meilleures auspices. L'Union des industries cimentières a en effet publié les résultats de son enquête mensuelle qui suggèrent une baisse des livraisons de granulats de -5 % en un mois, et de -12 % par rapport à l'an passé. La situation n'est pas meilleure pour le béton prêt à l'emploi (BPE), avec une chute de sa production de -15,7 % par rapport à janvier 2012 et -6,1 % en un mois. Des chiffres qui s'expliqueraient par les intempéries et qui constituent une "contreperformance" au regard d'un mois de janvier habituel.
Un contexte global dégradé
Mais l'Unicem souligne que c'est tout le contexte conjoncturel qui est dégradé. Les mises en chantier de logements ont accusé un net recul (-17,8 %) en 2012 selon les chiffres de l'Insee, avec 346.500 unités commencées, dont 304.200 ouvrages neufs. Le segment collectif a notamment reculé de 18,8 % (156.600 unités), tandis que le logement individuel a lui aussi plongé (-15,2 % pour l'individuel pur et -20,3 % pour le groupé). Les permis de construire ont également été moins nombreux avec 495.500 autorisations (-7,3 %) et, là encore, la tendance était plus marquée dans l'individuel (225.500 autorisations, -11 %) que dans le collectif (234.600 autorisations, -5,3 %).
L'enquête menée par l'Unicem auprès des professionnels confirme que l'activité passée et à venir sont stabilisées à un niveau faible, en deçà de la moyenne sur une longue période. Les carnets de commandes restent proches de 7 mois d'activité, voire de 7,5 mois dans le gros œuvre, ce qui est assez élevé. Pour les travaux publics, les perspectives sont également mornes, avec une baisse anticipée du volume de 2,5 % en 2013.
Evolution du marché des matériaux minéraux de construction en 2012 (par rapport à 2011) :
  • Granulats : -4,5 %
  • Béton prêt à l'emploi : -5,9 %
  • Adjuvants : -3,7 %
  • Ciment : -6,1 %
  • Produits béton : -7,3 %
  • Tuiles : -8,3 %
  • Briques : -12 %
Source Batiactu

Ni investisseur institutionnel ni fonds d’investissement, Pléiade Investissement a le même horizon de temps que le chef d’entreprise


Pléiade Investissement investit dans des entreprises bénéficiant d’une bonne position concurrentielle (qualité du produit ou du service, relation avec les clients) et d’un fort potentiel de croissance (marché porteur, secteur en voie de concentration) qui répondent aux critères suivants :
·        Quantitatifs
Chiffre d’affaires : plus de 10 M€
Investissements : 2 M€ à 10 M€ – Au delà, Pléiade Investissement co-investit avec ses actionnaires ou d’autres partenaires
Participation : minoritaire ou majoritaire selon les cas
Type d’opérations : OBO, LBO, « build-up », transmission, développement
·        Qualitatifs
Un dirigeant ou une équipe de valeur
La rentabilité sur capitaux investis

 
 
Source Pleiade Investissement

Mur en briques avec des briques artisanales

La construction de murs briques en terre cuite existe depuis des siècles. Souvent véritables carte d’identité d’une région, les méthodes d’élévation d’un mur en briques ont su s’adapter aux nouvelles contraintes des constructions modernes tout en conservant la beauté des briques utilisées (briques moulée main, briques rouges, ...).
Pour vous aider dans la construction d’un mur briques, Artisans Terre Cuite vous propose de découvrir en quelques points, quels sont les éléments essentiels à considérer pour votre construction de mur en briques et pour le choix de vos briques (briques artisanales, briques moulée main, ...).
Principes fondamentaux de la construction d’un mur briques
Comme dans tous travaux, la construction d’un mur en briques demande au préalable quelques préparatifs. Tout d’abord, un mur briques doit être bâti sur des fondations solides. Pour cela, vous pouvez utiliser du béton ou bien utiliser les méthodes traditionnelles en briques, plus longues et plus onéreuses à mettre en place.
Pour construire un mur briques, il est primordial d’utiliser des briques artisanales (briques moulée main, briques creuses, ...). Fabriquées à base d’argile, les briques en terre cuite sont l’élément indispensable pour un projet de mur en briques artisanales. Selon les régions, la couleur et modules des briques varient. Pour la construction d’un mur en briques, il est recommandé d’utiliser des briques comportant un module assez large (Longueur : 20 à 30 cm / Largeur : 10 à 15 cm / Epaisseur 3 à 6 cm) pour que votre mur briques ait une épaisseur suffisante pour garantir une isolation thermique et sonore optimale.
Le hourdage : Maintenir votre mur briques
Les murs en briques sont toujours hourdés. Ce mortier très particulier, qui a pour but de maintenir les briques au sien d’un même élément, est essentiellement constitué de chaux, de terre et de sable. Ce mélange classique de nos ancêtres dans la construction de murs en briques est très résistant aux assauts du temps et répond parfaitement aux besoins de notre confort moderne.
Le dosage de l’hourdage d’un mur briques varie fortement selon la qualité des matières premières utilisées (taille du sable, paille, chaux, ...). Nous vous invitons à être attentif à celui-ci. Généralement, le dosage reste 1 volume de chaux pour 3 de sable dans le cadre de la construction de murs briques. Pour éviter le « pompage » de l’eau du mortier, il faut humidifier au préalable vos briques, surtout les briques moulées main.
Vous avez maintenant les premières fondations pour réaliser votre projet de construction de mur en briques artisanales. Pour en savoir plus sur les murs briques et les nombreux modèles de briques existants par région, n’hésitez pas à consulter notre Carte de France et retrouvez tous les artisans de votre région pour plus de renseignements.

Source Artisans Terre Cuite

DETTE/LBO : LES SIX LEVIERS POUR S'EN SORTIR


Alors que les LBO annoncent un second souffle sur les marchés financiers, la dette générée par les LBOs des années 2000 (416 milliards d'euros en Europe) continue à peser sur l’avenir des entreprises « cible ». Quelles sont les solutions pour ces entreprises pour restructurer leur capital et restaurer leur compétitivité face à la crise ?
  • EFFACER DE LA DETTE C'est la solution redoutée par les banquiers. Face à une situation devenue intenable pour l'entreprise, quand le service de la dette s'avère trop élevé par rapport aux revenus de l'activité, elle peut demander à ses banques d'effacer une partie de la dette. En France, la procédure de sauvegarde financière accélérée (SFA) a été créée en 2011 pour faciliter cette démarche. Ce « chapter 11 » à la française, qui ne concerne que les dettes financières, permet d'adopter le plan de restructuration à la majorité des créanciers et non à l'unanimité. Cette solution permet de redonner des marges de manœuvre à l’entreprise concernée. L’effacement de la dette ne permet pas de réinjecter des capitaux nouveaux si une restructuration est devenue indispensable pour retrouver de la compétitivité.

  • RENÉGOCIER SES ÉCHÉANCES Un business plan solide peut permettre à l'entreprise de retarder le paiement de sa dette. C'est ce qu'a fait TDF la société de services numériques et télécoms qui, avec l'accord de ses banques, paiera en 2016 les 3,7 milliards d'euros prévus en 2014 et 2015. Un bol d'air qui lui permettra de financer le développement de services (4G, télévision à péage, radio numérique...). Mais qui alourdira ses frais financiers. Cette renégociation des échéances doit s’appuyer sur un plan permettant de dégager suffisamment d’EBITDA pour rembourser la partie restante de la dette, ce qui est de plus en plus difficile dans cette période de récession de la plus part des marchés dont les entreprises ne maîtrisent pas le l’ampleur.

  • TROUVER DE NOUVELLES RESSOURCES Un apport de cash détend les relations avec la banque. Céder des actifs non-stratégiques permet de rembourser la dette. D'autres entreprises, plus grandes, font appel au marché obligataire pour transformer leur dette en obligations. C'est ce qu'a fait Numericable détenu par les fonds Carlyle, Cinven et Altis, en levant 360 millions d'euros en février. Bien entendu cette solution ne peut pas s’appliquer à une entreprise mono-secteur.

  • REFAIRE LES POCHES DE SON FONDS  Dans ce cas, c'est le fonds d'investissement qui est sollicité. L'actionnaire remet au pot et prend une nouvelle part du capital. Cela permet de réduire le taux d'endettement de la société. Et de donner des garanties supplémentaires aux créanciers. La structure financière de l'entreprise s'en retrouve mécaniquement améliorée. Elle peut financer sa croissance pour payer ses dettes. À la fin de 2011, les fonds d'investissement, dont Equistone Partners, ont réinjecté 19 millions d'euros dans le capital de Desmet Ballestra.


  • TRANSFORMER SES CRÉANCIERS EN ACTIONNAIRES La solution est plus rare, les banques n'aimant pas prendre la place des entrepreneurs. Cette technique, plus souvent utilisée dans le monde anglo-saxon, consiste à transformer une partie de la dette en actions. Après d'âpres négociations, le chimiste lorrain Novasep a ainsi obtenu une réduction de sa dette obligataire de 415 à 150 millions d'euros, le reste étant converti en capital. Monier n’a pas réussi en  Avril 2012 à lever son émission d’obligations ( 250 millions d’euros).


  • PLACER LA SOCIETE EN PROCEDURE DE SAUVEGARDE Ce sixième levier n’est considéré que comme un ultime recours par la plus part des dirigeants qui sont également actionnaires et partie prenante de l’issue. Cette solution permet généralement de bénéficier du soutient de l’état ( qui supporte le poids des restructurations), permet de faire rentrer de nouveaux acteurs et de repartir avec une ou des entreprises débarrassées de leurs branches mortes ( frais de structure élevés) et de leur dette. Bien évidemment les fonds et les banques préféreront  aboutir à un compromis plus acceptable pour leurs intérêts plus tôt que de devoir effacer capital et créance.

Cleia multiplie les tuiles

Cleia cherche à lever 3 millions d’€ pour continuer sa formidable aventure économique.
Il n’aura pas fallu longtemps à Philippe Pénillard et sa trentaine de collègues, cadres associés, pour devenir le numéro un mondial des tuileries clef en main.
Un savoir-faire d’ingénieriste quasi-unique, hérité de Céric Automation et Céric Système dont ils ont repris les actifs en mars 2010, mais largement amélioré depuis.
Cleia conçoit et réalise aussi des briqueteries, comme celle récemment livrée en Algérie.
Faute, aujourd’hui, de marchés dans les pays développés, l’entreprise cible les économies émergentes, dont la Russie et l’Inde.
En tout juste trois ans depuis la reprise des actifs (*) de l’ancienne Ceric à Nolay (Côte-d’Or), Cleia atteint la place indiscutable de numéro un mondial pour la conception et réalisation de tuileries.
Sur les trois unités à livrer entre 2012 et 2013, l’entreprise que dirige Philippe Pénillard (22 millions d’€ de chiffre d’affaires, 90 salariés et jusqu’à 140 en période de pointe) en aura décroché deux un quart.
« Celle faite en Pologne a été divisée entre quatre intervenants », précise le président de Cleia. Parmi ces contrats figure une tuilerie à installer en Allemagne. Son process est actuellement en cours de montage dans les ateliers de Nolay.
Le gigantisme des équipements impressionne : la ligne s’étire sur une cinquantaine de mètres et encore ce n’est qu’une partie. Accolées les unes aux autres, les armoires électriques doivent à elles seules occuper pas moins de 10 mètres.
Quelle ingénierie complexe aussi ! « Il nous faut tenir compte d’une multitude de critères en fonction de l’argile traitée localement : plasticité, aptitude au séchage, maintien à la cuisson… », explique Thierry Allanic, responsable du marketing et de la communication chez Cleia.
La durée de séchage peut ainsi aller de 3 heures à 30 heures, le temps de cuisson, de 8 heures à 90 heures et la température varier de 850° à 1150°.
Et pas question de commettre la moindre erreur, même à la marge, Cleia garantit la fiabilité de son process en fonction de la nature et de la qualité des produits désirés par l’exploitant. Tous les équipements que propose Cleia sont montés puis testés, avant d'être installés sur site, dans ses ateliers de Nolay (Côte-d'Or).
Tous les équipements que propose Cleia sont montés puis testés dans ses ateliers de Nolay (Côte-d’Or), avant d’être installés sur site.
Une levée de 3 millions d’€
« Notre savoir-faire en matière de tuilerie est, sans forfanterie, le meilleur au monde car il a été mis au point progressivement à Nolay, du temps de Ceric, et nous ne cessons de l’améliorer depuis », indique Philippe Pénillard.
Mais le marché est devenu quasi inexistant dans les pays développés. Quant à celui des briqueteries, une forte concurrence existe avec les opérateurs d’Europe du Sud qui contraint Cleia à réduire ses marges et à innover en permanence.
Le séchoir Zéphyr offre ainsi 15% de capacité supplémentaire et jusqu’à 20% de gains énergétiques.
D’où une stratégie de prospection au sein des économies émergentes. L’ingénieriste vise prioritairement l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient l’Inde, la Russie et certains pays asiatiques, mais surtout pas la Chine.
« Nous avons participé l’an dernier à pas moins de neuf salons dédiés au bâtiment ou à la céramique », argumente Thierry Allanic.
Cleia cherche aujourd’hui à lever 3 millions d’€. Un apport financier qui lui serait d’autant plus précieux que l’entreprise entend amplifier un développement sur un marché mondial où il convient d’offrir le meilleur rapport qualité-prix. Cleia propose un process pour les tuileries le plus performant au monde.
Cleia propose un process pour les tuileries le plus performant au monde.
(*) Avec l’appui à hauteur de 1,1 million d’€ du conseil régional de Bourgogne et du conseil général de la Côte-d’Or sous la forme de subventions et d’avances remboursables
Source Traces écrites par Didier Hugue

L’entreprise Cleia va investir sur de nouveaux marchés

Thierry Allanic est fier de présenter une machine qui partira prochainement en Allemagne, pays où l’entreprise Cleia a devancé les concurrents locaux.
Chez Cleia, on avance doucement, mais sûrement. Cette société – qui a débuté son activité en avril 2010 avec un carnet de commandes quasi vide – affiche ­désormais des chiffres plus qu’encourageants. Le Maghreb et l’Asie en ligne de mire
« Oui, nous sommes plutôt satisfaits. À tel point que l’on vise les 30 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2013. L’entreprise a repris une taille normale et emploie aujourd’hui près de 90 personnes, contre 47 en 2010. La structure n’hésite pas à investir, à se développer et à aller sur de nouveaux marchés… », indique Thierry Allanic, responsable communication et marketing chez Cleia. Derniers exemples en date : la Libye et la Tunisie, pays dans lequel la société Cleia va implanter une filiale. Ce choix fait suite à la mise en vigueur d’un contrat prévoyant la construction de la plus grosse briqueterie du sud du pays. « En ouvrant cette filiale, Cleia montre bien sa volonté de s’implanter durablement au Maghreb. Actuellement, le ralentissement du marché européen nous oblige à nous tourner vers d’autres contrées », explique-t-il. « De telle sorte, que nous réalisons aujourd’hui près de 90 % de notre chiffre d’affaires en dehors de l’Europe et des États-Unis, lesquels faisaient pourtant partie de nos marchés phares autrefois. Pour l’un comme pour l’autre, les marchés sont saturés. C’est donc à nous de trouver d’autres solutions et l’une d’entre elles passe par un développement important de nos activités au Maghreb », rappelle Thierry Allanic. « Sur la centaine de projets que compte l’entreprise, près de la moitié concernent le Maghreb. » Se faire connaître pour mieux se développer
Et de poursuivre : « C’est le cas également de l’Asie, où le marché reste complètement à défricher. Nous avons un représentant sur place qui examine les opportunités de développement sur ce secteur géographique. D’ailleurs, nous en avons au total près d’une vingtaine qui sont présents dans le monde entier. Leur rôle est très important pour Cleia, qui rêve d’avoir une couverture mondiale ».
Bien conscient que l’implantation sur un marché demande souvent un gros travail en amont, Thierry Allanic en profite pour préciser que pour atteindre cet objectif, l’entreprise nolaytoise n’hésite pas à participer à des salons dans le monde entier. « Il faut être visible et se faire connaître sur les zones où il y a des perspectives de développement. Dans quinze jours, par exemple, nous serons présents sur un salon à ­Moscou. C’est, selon nous, l’un des moyens les plus forts pour pouvoir espérer pénétrer un marché. Nous sommes sur une bonne ­phase ; à nous de poursuivre sur cette voie. »

Source Le Bien Public

La procédure de sauvegarde financière accélérée est désormais applicable aux LBOs.



La procédure de sauvegarde financière accélérée vise à favoriser la restructuration financière « expresse » des entreprises en difficultés.
Cette procédure est désormais applicable au LBO.

En 2005 le droit des entreprises en difficulté était réformé afin de favoriser un traitement des difficultés le plus en amont possible. Une nouvelle procédure, dite de sauvegarde, a ainsi permis à l’entreprise de bénéficier de l’ensemble des règles protectrices du redressement judiciaire (suspension des poursuites, arrêt du paiement des créances antérieures, apurement du passif dans le cadre d’un plan qui peut s’imposer aux créanciers) alors même qu’elle n’est pas en état de cessation des paiements. En 2010, le législateur a renforcé ce dispositif en instituant une procédure de sauvegarde financière accélérée.

Lors de l’entrée en vigueur du nouveau dispositif, son application était limitée aux entités juridiques dépassant les seuils de 20 millions d’euros de chiffres d’affaires ou de 150 salariés. Les holdings d’acquisition utilisés dans le cadre des opérations de LBO, notamment, n’étaient donc pas éligibles. Or, en pratique, c’est pourtant bien dans le cas de la restructuration de la dette de ces holdings que son application était envisagée et réclamée.

L’article 28 de la loi du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l’allégement des démarches administratives a permis de modifier la loi .
Le décret 2012-1071 du 10 septembre 2012 prévoit désormais les critères d’éligibilité au niveau des comptes consolidés.

La procédure est applicable aux entreprises qui ont plus de 150 salariés ou dont le total du bilan est supérieur à 25 millions d’euros, et également applicable à toutes les entités dont le total du bilan est supérieur à 10 millions d’euros et qui contrôlent (au sens de l’article L 233-3 du Code de commerce) une société ayant plus de 150 salariés ou un chiffre d’affaires supérieur à 20 millions d’euros ou dont le total du bilan, déterminé dans le cadre de la consolidation du groupe, est supérieur à 25 millions d’euros.
La procédure de sauvegarde accélérée est donc désormais applicable à la restructuration de la dette des holdings d’acquisition dans le cadre des LBO.
Source ISAL

03/03/2013

Wienerberger affiche une perte de 40,5 millions d'€uros en 2012

Alors qu'il avait enregistré un bénéfice net de 39,4 millions en 2011, le spécialiste de la brique Wienerberger affiche une perte pour 2012 en raison de la crise qui sévit en Europe.
Le groupe autrichien Wienerberger affiche une perte nette de 40,5 millions d'euros en 2012. Un résultat qui s'explique, entre autres, par une activité ralentie en Europe.
"La construction en Europe a de nouveau été marquée en 2012 par la crise de l'euro et de la dette des Etats, ce qui a eu pour conséquence une insécurité grandissante, une baisse de la confiance des consommateurs et l'attribution limitée de crédit par les banques", a expliqué le groupe dans un communiqué.
De son côté, le chiffre d'affaires enregistre une hausse de 23% à 2,36 milliards d'euros.
"Les résultats du groupe ont été marqués en 2012 par trois principales évolutions : un recul du chiffre d'affaires et du résultat sur la division Tuile en Europe, en raison d'un recul de la construction en Europe, une consolidation de Pipelife, qui a participé positivement au chiffre d'affaires global et au résultat, et une légère reprise de la construction de nouveaux logements en Amérique", a précisé Heimo Scheuch, patron de Wienerberger, cité dans le communiqué.
Côté perspectives, Wienerberger ne prévoit pas d'amélioration de la situation en Europe. Néanmoins, "la tendance positive observée en Amérique devrait se poursuivre", espère Heimo Scheuch.

Source Batiactu

Du BBC à la RT 2012, portrait de la maison d'aujourd'hui

Céquami a publié son étude annuelle sur les données de conception et d'usage des logements labellisés depuis 2010 permettant de mieux discerner les tendances actuelles et à venir du logement performant.
Céquami, la filiale du CSTB spécialisée dans la certification/labellisation de maisons individuelles, a publié son étude annuelle portant sur les labels BBC-Effinergie. En 2012, le nombre de demandes a continué de progresser (+41 %) pour atteindre les 3.510 demandes de labellisation et la délivrance de 2.570 de ces titres. Des demandes qui émanent de toujours plus de professionnels différents : 231 contre 206 en 2011 (+12 %). Chacun d'entre eux a donc, en moyenne, réalisé une quinzaine de maisons BBC-Effinergie l'an passé, contre 12 en moyenne en 2011. Et, contrairement au neuf, le secteur de la rénovation n'a pas connu de progression du label. Un marché qui serait freiné par la conjoncture économique.
Les régions les plus dynamiques pour le label BBC-Effinergie, restent les trois mêmes qu'en 2011, mais la hiérarchie s'inverse : l'Île-de-France passe en tête en devenant la région qui a enregistré le plus de demandes (22,9 % du total national), devant l'ex-numéro un, les Pays-de-la-Loire (13,6 %), et la région Centre (10,6 %). Selon Céquami, le prix moyen des maisons BBC-Effinergie tendrait à diminuer, passant de près de 170.000 € en 2010 à 153.000 € en 2012. "Cette diminution des prix s'explique à la fois par l'amélioration permanente du savoir-faire des constructeurs multipliant les réalisations, mais aussi par une réelle volonté de démocratiser la maison BBC et de la rendre accessible", explique le rapport. Autre facteur de diminution des coûts, la réduction des surfaces : la superficie moyenne d'une maison labellisée est ainsi passée de 116 m² en 2010, à 114 m² en 2011 puis 108 m² en 2012. Et, dans la plus grande majorité des cas, les maisons offrent une surface comprise entre 80 et 110 m². Le coût moyen au mètre carré a lui aussi diminué, passant de 1.460 €/m² à 1.414 €/m² en deux ans, et il est même inférieur à 1.400 €/m² pour de petites surfaces. Là encore, de fortes disparités sont constatées entre l'Alsace, 1.800 €/m² et le Limousin, 1.244 €/m².
Les performances des maisons BBC-Effinergie
En 2012, la consommation d'énergie primaire de ces logements s'est stabilisée, avec une moyenne nationale de 48 kWhep/m²/an. "Les constructeurs sont globalement parvenus à un équilibre entre le prix, la surface et la consommation moyenne d'énergie", souligne Céquami. Le niveau de performance énergétique des maisons BBC-Effinergie reste supérieur à celui des exigences réglementaires avec un écart moyen de 7,85 points entre le seuil du label et le Cep effectif des maisons. De même, la perméabilité moyenne de ces logements est inférieure au seuil réglementaire (0,6 m3/m²/h), puisqu'elle est établie à 0,43 m3/m²/h, une valeur stable depuis 2011. Les modes constructifs n'ont en effet pas profondément évolué, le parpaing et la brique restant les matériaux de construction les plus utilisés, avec respectivement 46 % et 43 % des maisons, très loin devant les autres modes (béton cellulaire et structure métal, 4 %, structure bois, 2 %...).
La RT 2012 entre en vigueur
L'isolation thermique par l'extérieur n'est que très peu utilisée dans le neuf (1 maison sur 3.510 en 2012) mais elle apparaît comme une solution intéressante en rénovation. En termes d'équipements, les systèmes de ventilation simple flux hygro B, restent très largement majoritaires, mis en œuvre dans près de 98 % des cas. Céquami a observé une nette baisse de la proportion de maisons utilisant les bouquets de solutions "Pompe à chaleur + ECS thermodynamique" et "PAC+ECS solaire". C'est la chaudière à gaz, fournissant l'eau chaude sanitaire et le chauffage qui a pris le relais, une solution "plus économique et mieux maîtrisée par les professionnels, plutôt logique avec le contexte économique tendu de l'année 2012", analyse l'étude. Bien qu'en recul, le recours à l'électricité reste encore important pour le chauffage (39 %) tandis que le bois a connu une progression (10 %).
Le photovoltaïque, bénéficiaire de la RT 2012 ?
Concernant les énergies renouvelables, le taux moyen d'installations photovoltaïques dans les maisons BBC-Effinergie a considérablement chuté depuis 2010, passant de 4,75 % à seulement 0,47 %. "Toutefois, la RT 2012 pourrait contribuer à inverser la tendance et redonner des perspectives de développement au PV", explique le document Céquami. Les professionnels envisagent en effet un recours possible à des micro-solutions couvrant les 12 kWh/m²/an exigés par la réglementation afin de produire l'effet joule. Le système utilisé pourrait donc faire appel aux panneaux solaires afin d'alimenter en électricité un plancher chauffant. "De même, d'autres solutions pourraient bénéficier d'une stimulation du marché directement liée à la RT 2012", comme la thermodynamique.
Parallèlement à ces évolutions techniques, d'autres modifications liées aux modes de financement sont également espérés par les professionnels, qui attendent une loi de Finances et des mesures d'incitation pour les particuliers.

Source Batiactu

Maisons individuelles : l'activité s'oriente mal après une chute brutale en 2012 et des prévisions à -25% en 2013

Les ventes de maisons individuelles se sont établies à 126.600 en 2012, enregistrant la plus forte chute depuis vingt ans (-16%). Et l'avenir ne s'annonce pas mieux, puisque l'Union des Maisons Françaises prédit une baisse de 25% pour cette année. Retour sur ce "parcours grippé".
"Il existe une véritable crise structurelle entre le besoin réel de logements et la capacité à en produire, qui, en outre, se trouve confrontée à une idéologie gouvernementale privilégiant la densification et l'urbanisme alors que la majorité des Français vivent en dehors des métropoles", a indiqué, ce jeudi, Christian Louis-Victor, président de l'Union des Maisons Françaises, qui regroupe la grande majorité des constructeurs. C'est avec un air grave qu'il a dévoilé un bilan "grippé" pour l'année 2012 : sur un an, les ventes de maisons ont chuté de 16%, dont -32% sur la primo-accession (cœur de cible des Cmistes, ndlr), soit une perte de 22.000 ventes par rapport à 2011 ; et la tendance pour 2013 n'est pas plus encourageante, puisque l'Union prévoit une baisse de 25% des ventes. Pour couronner le tout, le mois de janvier affiche un plongeon de 38%, par rapport à janvier 2012.
Les secundo-accédants à la rescousse !
"Pour être sûr de la tendance, nous attendons en général fin mars. Mais, par expérience, le mois de janvier donne généralement la tendance de l'année entière", confirme le Président. Les professionnels sont d'autant plus touchés puisqu'au cours de la seule année 2012, la perte de 22.000 maisons a mis en péril au minimum 30.000 emplois directs sur le secteur. "C'est le taux de friabilisation du socle de l'emploi", précise Christian Louis-Victor, qui ne nie pas qu'il y ait bien eu des dépôts de bilan au cours de l'année écoulée.
Toutes les régions sont affectées, notamment les façades atlantique et méditerranéenne, qui jusqu'à présent portaient l'activité. Quant au profil des ménages accédants en maisons individuelles, il a évolué compte tenu du fait que la part des primo-accédants a fortement chuté (-30%), au profit d'un léger redressement des secundo-accédants (+3%). D'où un âge moyen passé de 39 à 43 ans en quatre ans. "La remontée des secundo-accédants a été un élément stabilisant, mais pas suffisant pour prendre le relais et compenser la chute des primo-accédants", a constaté Christian Louis-Victor.
Doubler le PTZ+, une priorité
Le président a fustigé des mesures gouvernementales "inaptes" à relancer le secteur, l'accusant même de ne pas considérer l'accession à la propriété comme une priorité. Il pointe également des contradictions entre la réquisition de logement affichée et le souhait de faire revenir les investisseurs institutionnels, par exemple. Et de marteler : "La première chose que nous demandons – et j'aurai encore l'occasion de le dire à la ministre du Logement que je rencontre le 2 avril prochain – c'est le doublement immédiat du PTZ+ sur au moins deux ans !".
Forte du constat que 48% des personnes ayant un projet immobilier sont attirées par la maison individuelle (source Baromètre Ifop – novembre 2012), l'Union n'entend pas baisser les bras, et compte sur des leviers tels la RT 2012, qui aura la vertu de professionnaliser encore plus les acteurs du secteur.

Source Batiactu

02/03/2013

L’architecture en terre: une solution pour le Sahel

La terre crue a pour principal avantage de posséder une bonne inertie thermique, particulièrement utile pour les constructions au Sahel.
La terre crue est utilisée pour les constructions depuis des millénaires dans le monde entier. Aujourd’hui encore, un tiers de la population mondiale vit dans une maison en banco. Au Sahel, la terre répond parfaitement aux besoins des habitants, pourtant elle souffre d’une mauvaise image. Pour montrer que cette technique ancestrale est toujours pertinente, une ONG italienne basée à Niamey, le CISP, a lancé un projet de promotion de la terre.
Les premières traces de construction en terre, retrouvées en Mésopotamie, ont 10 000 ans. Au Sahel, les mosquées de Djenné et d’Agadez sont parmi les plus beaux exemples de cette tradition séculaire. La terre est utilisée par une grande partie de la population du Sahel, mais elle est parfois perçue comme pauvre. Ceux qui ont les moyens de construire en béton s’en détournent.
Pourtant, par ses propriétés et sa très grande disponibilité, le banco répond aux enjeux du Sahel : extrême chaleur, rareté du bois et manque de moyens. Convaincues de la modernité de ce type de construction, une architecte belge, Odile Vandermeeren, et une archéologue italienne, Marta Abbado, installées à Niamey, ont lancé un projet de promotion de l’architecture en terre sur deux ans.
Le CISP, avec des ONG ouest-africaines, la ville de Niamey et le gouvernement du Niger, va réaliser un inventaire des savoir-faire du pays. Grâce au financement des pays ACP et de l’Union européenne, des prototypes de maisons et de bâtiments collectifs seront réalisés avec des architectes nigériens. Le Musée national se verra doté d’un pavillon de l’architecture en terre et en 2014, Niamey accueillera un colloque international sur ce thème.
Le banco : un matériau parfaitement adapté au Sahel
Au Niger, en saison chaude, la température peut atteindre 50 degrés Celsius. La terre crue possède une bonne inertie thermique : elle se réchauffe moins vite que d’autres matériaux. Pour le constater, il suffit d’entrer dans la maison de Boubacar Assoumane, formateur pour l’Association nigérienne de construction sans bois. Il vit avec sa famille dans une maison en banco depuis dix ans. « On est toujours bien. Quand il fait chaud à l’extérieur, il fait frais à l’intérieur. Je n’utilise jamais de climatiseur, sourit-il. Alors que dans une maison en tôle ou en béton, c’est invivable, il faut toujours être dehors. »
Ce confort thermique n’est pas un luxe, il répond à une réalité économique. « A Niamey, la majorité des habitants n’a pas l’électricité », rappelle Marta Abbado, chef du projet pour le CISP. « C’est un énorme changement de comportement pour une famille de pouvoir dormir à l’intérieur dans une ville bruyante ou dans une zone où il y a beaucoup de moustiques et donc de risques de paludisme. »
Le banco est disponible presque partout sur le territoire nigérien, ajoute Adam Abdou, directeur général du développement et de la prospective à la ville de Niamey. « Or, nous devons faire face à une explosion démographique avec des moyens limités. Qui dit grande disponibilité dit faible coût : nous n’avons pas à importer des matériaux chers. De plus, c’est une technique de construction qui réduit l’utilisation du bois et comme tous les pays du Sahel, nous sommes touchés par la désertification. »
Redonner une image moderne à l’architecture en terre
Associant le béton à la promotion sociale, de nombreux investisseurs, quand ils le peuvent, préfèrent les matériaux importés au banco.
« Il faut montrer l’exemple, défend l’architecte Omar Bembello, ceux qui ont les moyens de choisir doivent aller vers la terre. » Une idée reprise par Adam Abdou : « je ne peux pas encourager les gens à construire en terre si, moi-même, je vis et travaille dans des bâtiments en parpaings. » Peut-on imaginer des logements de fonctionnaires en terre ? « Bien sûr, répond Moussa Abou, du ministère nigérien du Logement. Les ministres de ce pays sont presque tous nés dans des maisons en terre ! »
« Nous voulons montrer que la terre, c’est très moderne », explique Marta Abbado « On peut combiner plusieurs matériaux. En ajoutant au banco un peu de ciment ou en utilisant des briques de terre stabilisée (un mélange de latérite et de ciment, Ndlr), on peut atteindre trois étages sans problème. »
Le projet du CISP vise à constituer une véritable filière pour que ceux qui veulent construire en terre trouvent désormais facilement un cabinet d’architectes, un maître d’œuvre, des maçons… « Il y a beaucoup de professionnels convaincus et motivés », souligne Odile Vandermeeren qui organise déjà depuis un an des rencontres sur le sujet.
En plein cœur de Niamey, dans le quartier terminus, des centaines de briques rouges et brunes sèchent au soleil. Une vingtaine de maçons travaillent sur le chantier d’une maison d’hôtes. Trois bâtiments, un étage et une terrasse. Le responsable du chantier Mouloul Amoumoune n’est pas surpris. A Agadez, d’où il vient, la terre est une évidence. La mosquée date de 1515 et elle est toujours debout.

Source RFI  par Amélie Tuletet Gustave Deghilage

Un nichoir en terre cuite sur votre toit

Un designer néerlandais a eu une idée originale : créer un élégant kit constitué d'un nichoir en terre cuite fortement fixé sur une tuile qui s'installe facilement sur votre toiture.
Dans les régions urbaines, les populations de certaines espèces d'oiseaux, comme le Moineau domestique (Passer domesticus), diminuent notamment à cause du manque de sites de nidification. Le designer néerlandais Klaas Kuiken a eu une idée originale : créer un élégant kit constitué d'un nichoir en terre cuite fortement fixé sur une tuile, qui s'installe facilement sur une toiture. Ce produit a été imaginé en coopération avec l'association Vogelbescherming Un panier, placé sous la tuile, contre le toit (voir schéma ci-dessous), permet à l'oiseau de placer des matériaux et de pondre : il est constitué d'une ardoise bordée d'une grille qui protège les oeufs et les oisillons des chutes. Il empêche les salissures et est facilement nettoyable à la fin de la saison de reproduction. Ce nichoir de 20 cm de haut, bien ventilé, permet de maintenir une température correcte même si le soleil tape fort, et son emplacement limite les risques d'attaques par les chats. Il resiste bien au gel hivernal et aux vents forts. Les oiseaux nichent de préférence en groupes, et il est donc recommandé d'installer plusieurs de ces nichoirs. Préférez une orientation nord ou est, pour éviter le plein soleil. De toute façon, les oiseaux ne s'y installeront que s'ils considèrent que vous avez choisi un bon emplacement !
Ce produit, baptisé "Birdhouse Rooftile" est déjà vendu aux Pays-Bas. De nouveaux modèles sont en cours d'élaboration.

Source Ornithomédia

01/03/2013

The Voice : Ralf Hartmann le couvreur Allemand fait tourner les têtes avec "Say it ain't so Joe" de Murray Head

Il a 46 ans, est originaire d'Allemagne, et débarque sur The Voice pour changer sa vie : Ralph Hartmann a en tout cas changé de position les chaises de trois des quatre coachs grâce à "Say it ain't so Joe" de Murray Head, et a choisi Garou pour devenir son coach.
Un parcours atypique, de la charpente à la scène de The Voice
Pour bien comprendre qui est Ralf Hartmann, plongeons-nous quelques 30 ans en arrière : il n'a que 16 ans quand il quitte les bancs de l'école pour se lancer dans la vie de professionnel, celle de couvreur-charpentier pour être plus précis. C'est donc les tuiles des toitures qu'il rénove qui sont ses premiers fans. A 24 ans, sans véritable retour de la part de ces ingrates briques, il quitte le toit des maisons pour se lancer dans la chanson, et ainsi piétiner les planches des scènes musicales. Débarquant alors en France, à Lyon, il passe de bars en bars pour faire découvrir ses talents et ses covers de chansons à succès : celle sur "Say it ain't so Joe" a en tout cas convaincu les coachs de The Voice !
« Ca, c'est beau » : c'est Louis Bertignac qui lancera cette phrase dès les premières notes de "Say it ain't so Joe" interprété sur The Voice par Ralf Hartmann. Il ne croyait pas si bien dire, puisque trois coachs se sont retournés sur lui.
Trois sur quatre pour Ralf Hartmann
Le grand avantage dans The Voice, c'est que les coachs ne peuvent pas faire attention au physique des candidats. Trop grand, trop jeune, trop vieux, trop gros : pas de distingo entre les talents, seule leur voix compte. Et avec Ralf Hartmann, un Allemand de 46 ans, c'est bien sa voix de crooner qui a fait la différence. Résultat : trois coachs (Louis Bertignac, Garou et Jenifer) se sont retournés sur sa superbe interprétation de "Say it ain't so Joe" de Murray Head, une reprise à faire se retourner les têtes effectivement, et notamment celle de Garou, qui devient le coach de ce talent hors-du-commun.
Ralf n'a rien à perdre et tout à gagner
En participant à The Voice, notre Allemand veut montrer à tous et à chacun que la vie n'est pas faite de lignes droites ni de destinées pré-écrites : chacun fait ce qu'il veut et peut ainsi suivre sa passion. Ralf le dit lui-même : il n'a rien à perdre en montant sur la scène de The Voice, mais tout à y gagner. A 46 ans, c'est une belle leçon qu'il veut donner à ceux qui pensent qu'il est trop âgé pour percer. Grâce à Garou, il veut remonter, en haut de l'affiche cette fois-ci.
Ralf Hartmann devient le neuvième talent de la team Garou : suivez et découvrez les autres voix de The Voice 2 sur TF1 et en direct commenté sur MYTF1.

Source TF1

Poujoulat solde une croissance de près de 8 % en 2012

Le groupe Poujoulat, fabricant de conduits de cheminées et sorties de toit, vient d'enregistrer un chiffre d'affaires sur l'exercice 2012 consolidé à 189,3 millions d'euros, soit une progression de 7,8 %, avec des évolutions contrastées de ses trois activités.
Le chiffre d'affaires consolidé de Poujoulat a progressé de 7,8% à 189,3 millions d'euros sur l'exercice 2012, avec des évolutions contrastées de ses trois activités, précise un communiqué du groupe spécialisé dans les conduits de cheminées et sorties de toit. En effet, le segment conduits de cheminées qui représente 79 % du chiffre d'affaires du groupe est resté stable alors que celui dédié aux cheminées industrielles est en légère baisse. Il représente 10% du chiffre d'affaires de Poujoulat.
Par ailleurs, le segment combustibles bois est en forte progression et représente 11 % du chiffre d'affaires du groupe. Malgré une conjoncture difficile sur la plupart des marchés européens, les ventes à l'exportation ont progressé de 3% environ, souligne Poujoulat. Et d'ajouter : " Les marges ont été bien maitrisées dans les segments conduits de cheminées et cheminées industrielles bien que la concurrence ait souvent baissé ses prix. Le segment combustible bois est impacté par les coûts de lancement et les forts amortissements liés à l'usine BF36. Le résultat consolidé du Groupe devrait donc s'inscrire en baisse sensible mais la capacité d'auto-financement sera préservée."
Progression du segment cheminées industrielles et combustibles bois De plus, les segments cheminées industrielles et combustibles bois vont fortement progresser, d'une part grâce à l'intégration de la société VL Staal acquise le 7 janvier dernier et, d'autre part, grâce au développement des appareils de chauffage au bois performants (poêles, inserts et chaudières).
La visibilité sur le segment conduits de cheminées est moins "claire" mais la croissance de la rénovation devrait compenser la baisse de la construction neuve, conclut la société. La marque Poujoulat a, par ailleurs, bénéficié d'une très forte exposition durant le Vendée Globe 2012/2013 ce qui devrait soutenir les ventes, a-t-elle rappelé.

Source Batiactu

28/02/2013

Création du label Bepos Effinergie 2013

Afin d'anticiper la loi Grenelle II relative aux bâtiments proches de zéro énergie d'ici à 2020, l'association Effinergie a lancé un nouveau label : BEPOS-Effinergie 2013.
Objectif : proposer une définition du bâtiment à énergie positive commune à l’ensemble des acteurs.
Après Effinergie+, voici un nouveau label : BEPOS-Effinergie 2013. Son objectif : anticiper les prochaines échéances en matière de performances énergétiques et plus particulièrement la généralisation des bâtiments dits à énergie positive d’ici à 2020.
Si des programmes se réclament déjà de cette appellation, il n'y a pourtant pas pour l'instant de protocole. C'est donc pour remédier à ce manque que le collectif Effinergie a lancé le nouveau label. Celui-ci propose "une définition du bâtiment à énergie positive commune à l’ensemble des acteurs", explique le collectif. Le label est basé sur la méthode de calcul de la RT 2012 (Th-BCE). Parmi les nouveautés, on peut citer la réalisation d'un bilan d’énergie prévisionnel qui s'appuie sur les consommations d’énergies non renouvelables. D'autre part, le projet pourra être étudié dans son ensemble, à l’échelle du permis de construire ou du permis d’aménager. Et bien sûr, le projet devra respecter les exigences du label Effinergie+.
Des critères d'ajustements
Autre facteur important, pour décrocher le label, il faudra effectuer une évaluation du potentiel d’écomobilité du projet et réaliser une évaluation de la consommation d’énergie grise. "Il est également demandé à ce que les procédures de commissionnement soient prévues", explique l'association. Ensuite, "le bilan d’énergie primaire non renouvelable sera calculé et devra être proche de zéro compte-tenu d'un écart autorisé". Sur ce dernier point, l'objectif est de pouvoir laisser "tous types de bâtiments prétendre au label", notamment les immeubles collectifs et les constructions situées dans des régions moins ensoleillées. C'est d'ailleurs pourquoi, l’écart autorisé tiendra compte du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.
La suite ? "Effinergie capitalisera sur les retours d’expérience grâce à l’observatoire BBC pour faire évoluer ce nouveau label et proposer des outils pédagogiques aux professionnels souhaitant rejoindre l’aventure du bâtiment à énergie positive", a conclu Jean-Jacques Queyranne, président du collectif Effinergie, lors de la présentation de ce label au salon BE+ qui s'est déroulé actuellement à Lyon.
Les grands principes du label Bepos Effinergie 2013
Pré-requis
- Le bâtiment doit respecter les critères du label Effinergie
- Le bâtiment doit faire l’objet d’une évaluation de l’énergie grise et du potentiel d’écomobilité
Exigence principale : Bilan epnr < Ecart autorisé

Un bilan en énergie primaire non renouvelable calculé en 3 étapes :
- Collecte des consommations d’énergie finale entrant et sortant.
- Passage en énergie primaire non renouvelable.
- Bilan d’énergie primaire non renouvelable.
Un écart accepté à l’énergie positive pour permettre aux bâtiments exemplaires d’obtenir le label dans toutes les régions et tous les contextes urbains. Cet écart accepté dépend du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.
L’écart accepté à l’énergie positive est la somme de :
- La consommation de référence du label effinergie+pour les usages réglementés cep ref
- La consommation de référence pour les usages non pris en compte par la RT AUE ref - Une production de référence. Prod ref
Ecart autorisé ₌ cep ref + AUE ref – Prod ref
Source Batiactu

Une année 2013 sous le signe de la prudence pour Saint-Gobain

Malgré la hausse globale du chiffre d’affaires en 2012 (+2,6%), la tendance à données comparables est au recul. En France, l’activité s’est repliée (-2,5%) mais Isover tire son épingle du jeu (+5,4%):
  • Le CA 2012 enregistre, en valeur absolue, une progression de 2,6%.
  • Les résultats à données comparables font apparaître des situations contrastées. 
  • Le vitrage est l'activité la plus sinistrée en 2012. 
  • Bonne tenue du pôle Produits pour la construction, porté par l'isolation. 
  •  La Distribution Bâtiment progresse notamment grâce aux acquisitions, en 2012, de Brossette et de Build Center. 
  • La France enregistre un recul de 2,5%, moins fort cependant que la moyenne des pays d'Europe de l'Ouest.
Le leader mondial de la fabrication et de la distribution de matériaux, Saint-Gobain, a présenté des résultats 2012 contrastés : si le chiffre d'affaires affiche une croissance de 2,6% (43,2 Md€), la tendance à périmètre constant est à la baisse (-1,9%). Ce recul s'explique par le "nouveau ralentissement général des économies européennes et par une perturbation de la croissance en Asie et pays émergents", a résumé le PDG du groupe, Pierre-André de Chalendar. Les difficultés se concentrent sur le pôle Matériaux innovants (-4,4%) et particulièrement sur l'activité vitrage dont les débouchés (automobile, construction et solaire) ont souffert en 2012.
Distribution Bâtiment, priorité à la croissance interne
Dans ce contexte difficile, le pôle des Produits pour la construction est celui qui se porte le mieux (-1,3%). Saint-Gobain a notamment enregistré une progression de 1,3% sur l'aménagement intérieur, une activité portée par l'émergence des travaux liés à l'efficacité énergétique. Isover a ainsi connu une croissance de ses ventes en France de 5,4%. En revanche l'aménagement extérieur a fortement reculé (-3,7%) sous l'impact du fort recul des ventes de l'activité canalisation, précise Saint-Gobain.
Le pôle Distribution Bâtiment recule globalement (-2%), en raison des mauvaises conditions de marché "que la bonne tenue des prix de vente ne permet pas de compenser intégralement". Des "restructurations et réductions d’effectifs dans la Distribution Bâtiment" sont intervenues l'an dernier, notamment avec la fermeture de 19 sites en Espagne. L'activité en France, quoi qu'en légère baisse, "fait preuve d'une bonne résistance qui traduit (...) la poursuite de gains de parts de marché", précise le groupe. La consolidation du pôle est un objectif pour 2013 même si la priorité est "plutôt à la croissance interne", a indiqué Pierre-André de Chalendar. Concernant d'éventuels rachats donc, le groupe ne ferme pas la porte à des opportunités mais restera "extrêmement prudent après les deux grosses acquisitions réalisées en France (Brossette) et au Royaume-Uni (Build Center)", a précisé le dirigeant (voir notre article).
En France, une bonne résistance malgré les difficultés du marché
Saint-Gobain voit son CA en France se replier de 2,5% à données comparables, plombé par "la forte baisse des ventes du Vitrage et de la Canalisation". Pour son PDG, le groupe n'a "pas si mal résisté" vu les difficultés de la construction. Même s'il ne se dit "pas très optimiste" concernant l'évolution des marchés dans l'Hexagone, Pierre-André de Chalendar considère que le positionnement de Saint-Gobain répond aux évolutions du marché, sur l'efficacité énergétique notamment.
Alors que son résultat d'exploitation a fortement diminué (-16,3%), Saint-Gobain a maintenu ses grands axes stratégiques pour 2013. Le premier est la hausse des prix de vente : l'objectif est de répercuter la hausse des coûts des matières premières et de l'énergie. En 2012, les prix ont augmenté de 1,7%, et même de 2% si l'on sort du périmètre le vitrage. Un deuxième axe stratégique est le renforcement du programme d'économies lancé à l'issue du premier semestre 2012, qui sera porté de 750 à 1100 M€, avec un effort de 580 M€ pour la seule année 2013. Est concernée au premier chef l'activité Vitrage, avec une réduction d'activité de l'ordre de 20%. Enfin, la politique d'investissements sera ciblée sur trois segments : l'Asie et les pays émergents, les marchés de l'efficacité énergétique et la consolidation des pôles Produits pour la construction et Distribution Bâtiment. A plus long terme, le groupe présentera un plan d'actions stratégiques au second semestre 2013.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

27/02/2013

Belgique / Batibouw: Les matériaux de construction coûtent de plus en plus cher.

Le prix des matériaux de construction ne cesse d’augmenter. En cause, les prix de l’énergie, les normes de qualité et de performance.
Alors que le salon Batibouw vient d’ouvrir ses portes, le secteur de la construction accuse le coût face à la hausse des prix des matériaux.
«En 2012, nous avons connu une indexation moyenne de 3 % sur l’ensemble de nos matériaux » explique la Briqueterie d’Arlon. Un constat identique chez les fournisseurs, les entrepreneurs et les architectes. Qu’il s’agisse de matériaux pour le gros œuvre ou pour la finition, tous ont augmenté.
Pour ne citer qu’eux, le gravier à béton a accusé une hausse de 12,75 % en moins de deux ans, le prix des peintures et autres vernis a augmenté de 35,8 % depuis 2010 et celui de la fabrication de fils et de câbles électroniques ou électriques de 17,2 %.
L’énergie au cœur du problème
Et pour cause, le secteur de la construction souffre d’une hausse de ses coûts fixes : main-d’œuvre, transport, énergie, etc.
«Si les prix de nos matériaux augmentent, c’est parce que nous devons répercuter les prix croissants de l’énergie et du pétrole, nécessaires au processus de fabrication, explique-t-on à la carrière Calcaires de la Sambre. De plus, « les maisons aujourd’hui sont soumises à une réglementation en terme de performance énergétique. Ce qui impose des matériaux de qualité, plus chers et en quantité », souligne la Confédération de la construction, évaluant à 15 % l’investissement supplémentaire.
Mais certains secteurs, comme celui du ciment, ne peuvent se permettre de répercuter cette hausse des coûts fixes sur les ventes. En effet, la concurrence dans ce domaine exerce une forte pression sur les prix. Ainsi, le prix du ciment n’a plus évolué depuis trois ans. Conséquence : les marges bénéficiaires sont au plus bas, la rentabilité est mise à mal et le secteur pointe dans le rouge.
Source L'Avenir

26/02/2013

Samse continue d'acquérir de nouvelles agences

Samse vient de faire deux nouvelles acquisitions à travers deux de ses filiales. Explications.
Après avoir acheté neuf agences à VM Matériaux le 11 février, le groupe Samse continue de se renforcer en s'emparant de nouvelles entités. Ainsi, sa filiale Doras a acquis un fonds de commerce situé à Tonnerre dans l’Yonne. Cette nouvelle agence compte 4 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 1.6 M€ en 2012.
Son autre filiale M+ Matériaux, implantée en Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Aquitaine, vient d'acheter la société ISO-NEG, négoce situé à Floirac, à proximité de Bordeaux (4 salariés pour 2.1 M€ de chiffre d’affaires en 2012).

Source Batiactu