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04/03/2013

L’entreprise Cleia va investir sur de nouveaux marchés

Thierry Allanic est fier de présenter une machine qui partira prochainement en Allemagne, pays où l’entreprise Cleia a devancé les concurrents locaux.
Chez Cleia, on avance doucement, mais sûrement. Cette société – qui a débuté son activité en avril 2010 avec un carnet de commandes quasi vide – affiche ­désormais des chiffres plus qu’encourageants. Le Maghreb et l’Asie en ligne de mire
« Oui, nous sommes plutôt satisfaits. À tel point que l’on vise les 30 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2013. L’entreprise a repris une taille normale et emploie aujourd’hui près de 90 personnes, contre 47 en 2010. La structure n’hésite pas à investir, à se développer et à aller sur de nouveaux marchés… », indique Thierry Allanic, responsable communication et marketing chez Cleia. Derniers exemples en date : la Libye et la Tunisie, pays dans lequel la société Cleia va implanter une filiale. Ce choix fait suite à la mise en vigueur d’un contrat prévoyant la construction de la plus grosse briqueterie du sud du pays. « En ouvrant cette filiale, Cleia montre bien sa volonté de s’implanter durablement au Maghreb. Actuellement, le ralentissement du marché européen nous oblige à nous tourner vers d’autres contrées », explique-t-il. « De telle sorte, que nous réalisons aujourd’hui près de 90 % de notre chiffre d’affaires en dehors de l’Europe et des États-Unis, lesquels faisaient pourtant partie de nos marchés phares autrefois. Pour l’un comme pour l’autre, les marchés sont saturés. C’est donc à nous de trouver d’autres solutions et l’une d’entre elles passe par un développement important de nos activités au Maghreb », rappelle Thierry Allanic. « Sur la centaine de projets que compte l’entreprise, près de la moitié concernent le Maghreb. » Se faire connaître pour mieux se développer
Et de poursuivre : « C’est le cas également de l’Asie, où le marché reste complètement à défricher. Nous avons un représentant sur place qui examine les opportunités de développement sur ce secteur géographique. D’ailleurs, nous en avons au total près d’une vingtaine qui sont présents dans le monde entier. Leur rôle est très important pour Cleia, qui rêve d’avoir une couverture mondiale ».
Bien conscient que l’implantation sur un marché demande souvent un gros travail en amont, Thierry Allanic en profite pour préciser que pour atteindre cet objectif, l’entreprise nolaytoise n’hésite pas à participer à des salons dans le monde entier. « Il faut être visible et se faire connaître sur les zones où il y a des perspectives de développement. Dans quinze jours, par exemple, nous serons présents sur un salon à ­Moscou. C’est, selon nous, l’un des moyens les plus forts pour pouvoir espérer pénétrer un marché. Nous sommes sur une bonne ­phase ; à nous de poursuivre sur cette voie. »

Source Le Bien Public

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