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23/09/2012

Nouvelle unité de production de coffres de volets roulants pour Bouyer-Leroux


Le fabricant français de briques, Bouyer-Leroux, vient d’investir 1,3 million d’euros dans une nouvelle unité de fabrication de coffres de volets roulants sur son site de la Séguinière (49).
« Les coffres manuportables et les linteaux de grandes longueurs con­naissent un franc succès, explique Roland Besnard, pdg de Bouyer-Leroux, car, dans le cadre de la nouvelle réglementation thermique, ils répondent aux attentes des acteurs de la construction pour une enveloppe toujours plus isolante ».
Avant la création de cette nouvelle unité de production de coffres de volets roulants, une unité pilote a validé la faisabilité du processus tant au niveau de la spécificité des produits qu’au niveau de la qualité des argiles. Le fabricant a ensuite conçu cette unité de production qui a permis l’embauche de neuf personnes à la Séguinière. Aujourd’hui, ce site compte 95 personnes (hors administratif).
La surface de cette nouvelle unité représente environ 2 000 m² supplémentaire soit 750 m² d’atelier de fabrication et 1 300 m² d’unité d’assemblage pour un investissement d’un montant de 1,3 million d’euros.
« La demande en constante augmentation des éléments de grandes longueurs offre une belle perspective de développement pour Bouyer-Leroux, poursuit Roland Besnard. Nous am­bitionnons d’équiper 50 % des maisons individuelles livrées en briques Bouyer-Leroux ».

Un marché de 3,5 millions d’unités par an
Il faut noter que le marché du volet roulant est très important en France puisqu’il est estimé à 3,5 millions d’unités par an, pour partie en rénovation et pour partie dans le neuf. Sur ce dernier segment de marché, la quasi-totalité des logements collectifs et plus de la moitié des maisons individuelles sont équipés de volets roulants.
En maisons individuelles, les volets roulants sont traditionnellement intégrés dans des coffres tunnels. Le renforcement des exigences thermiques a conduit les industriels à développer une offre plus isolante que ce standard : les menuiseries monoblocs avec volets roulants intégrés déportés vers l’extérieur sont devenues une solution très performante.
Ce système coffre/menuiserie mo­no­bloc supprime les ponts thermiques habituellement localisés au droit des volets roulants. Sur une maison standard de 100 m², il permet de réduire la consommation énergétique de 3 à 4 %. Cette gam­me permet évidemment de renforcer l’isolation du bâti mais aussi de proposer une enveloppe homogène toute en terre cuite. Elle est conçue pour être mise en œuvre sans moyens de levage.
Cet investissement dans la production d’éléments monolithiques de grandes longueurs est également accompagné d’un accroissement des capacités de production en briques de structure au travers d’un autre investissement de sept millions d’euros, dans l’usine que Bouyer-Leroux exploite à Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée).
Source Verre et protections

22/09/2012

Algérie : Conflit à la briqueterie Boudoudou (Mila)


Accusé d’évasion fiscale et de licenciements abusifs par les travailleurs, l’employeur nie catégoriquement, assurant agir en conformité avec la réglementation.

Le collectif des travailleurs de l’entreprise des produits rouges de l’Est (EPRE), privatisée depuis 2006 et dénommée présentement briqueterie Boudoudou de Mila, lance un autre pavé dans la mare. Sous l’impulsion de leur section syndicale affiliée à l’UGTA, les salariés ont organisé, jeudi dernier, dans l’enceinte de l’usine, une action de protestation pour exiger des pouvoirs publics l’ouverture d’une enquête sur de présumées transgressions des lois en matière «d’embargo sur le fonds des œuvres sociales, de licenciements abusifs et d’évasion fiscale». Des syndicalistes affirment en ce sens que des documents compromettants illustrant ces faits commis au préjudice des salariés, sont entre les mains des plus hautes autorités et que la brigade économique et financière a eu vent de cette affaire.

«Dès lors, nous attendons que justice soit rendue, car des ouvriers contractuels, quatre exactement sur un total de 34, pourtant réhabilités par voie de justice et réintégrés via l’inspection du travail, ont fait l’objet de licenciement abusifs», martèlent-ils. Entre autres préjudices faits aux ouvriers, «la mainmise exercée depuis 2006 par l’administration sur l’argent des œuvres sociales et la non réversion dudit budget dans des actions contribuant au bien-être social des travailleurs», indiquent nos interlocuteurs. Accusant leur employeur d’évasion fiscale, ils soulignent: «Depuis quelque temps, les gestionnaires de la briqueterie multiplient les tentatives de fraude vis-à-vis de l’administration fiscale. A ce propos, des facteurs sans valeur commerciale relatives à la vente d’une partie de la production, ont été émises.»

Ce que conteste catégoriquement M. Amar Boussouf, directeur administratif et financier (DAF). «Ce n’est que pure affabulation, nous travaillons en totale conformité avec la réglementation», répond-il. Il récuse également l’idée que des contractuels aient été licenciés arbitrairement: «Deux des mise en cause ont été remerciés pour fautes professionnelles du 3e degré. Quant aux deux autres, ils sont coupables de négligence et de désobéissance vis-à-vis de leur responsables hiérarchiques.» Concernant la question des œuvres sociales, le même responsable note que «la section syndicale n’a aucune prérogative à ce sujet, puisqu’elle n’a été installée que vers la fin 2011».               
Source El Watan par Mahmoud Boumelih

Imerys CEO Focuses on Growth Markets as Europe Suffers Doldrums


Imerys SA (NK) plans to expand in growth markets, and the French minerals processor and maker of building materials may increase debt without undermining its credit rating, Chief Executive Officer Gilles Michel said.

“We need to increase the company’s presence in some emerging markets such as China, Brazil and India, where there’s still a strong growth potential, and in some industries,” Michel said in an interview at the company’s Paris headquarters.

Imerys is looking at new markets after a second-quarter drop of 3.1 percent in like-for-like sales at comparable exchange rates as French housing starts slumped, Europe steel production fell and emerging markets slowed.

“Even if the environment is less supportive in 2012 and 2013, Imerys can develop geographically and in industries where we weren’t before and where growth is strong,” such as ceramics used for the recovery of oil and gas in the U.S., Michel said. There are also growth opportunities in cars, packaging, energy, electronics, “or even health and home care as well as agriculture, where we’re not very exposed,” he said.

Michel, 56, joined Imerys in 2010 and took the top job in April last year.

Moody’s Investors Service raised Imerys’s credit rating one step in May 2011 to Baa2, the second-lowest investment grade, with a stable outlook.

“I don’t want to undermine the strength of our rating,” Michel said. “It’s a lethal sin to be vulnerable against a backdrop that offers little support.” If Imerys plans an acquisition, “I would clearly look at the impact on our rating,” he said.
Debt Ratio

The company, which bought the talc business of Rio Tinto Plc for $340 million in 2011, expressed an interest in aluminates maker Kerneos, three people with knowledge of the matter said in July.

The CEO declined to talk about Kerneos, which makes cement aluminates used as binders for cement used in construction, pipe anti-corrosion protection, refractories and steel production.

“The world is more uncertain,” Michel said. “That’s leading us to be more selective in our development with higher profitability criteria when risks are higher.”

The company is “keeping a tight rein” on fixed costs and on expenditure for maintenance and investment, Michel said.

Imerys’s net debt was 1 billion euros ($1.31 billion) at the end of June, or 1.5 times earnings before interest, taxes, depreciation and amortization. That was down from 2.5 times three years earlier. The company said it has spent 1.8 billion euros on 71 acquisitions since 2000.

“If justified, the company’s financial robustness allows it to take on more debt and have higher ratios than today,” Michel said.
Profit Forecast

The CEO reiterated a forecast that net income from current operations in 2012 will be “at least comparable” with 2011.

“Italy, Spain, Portugal and Greece account for less than 7 percent of our sales,” Michel said. “We’re not materially exposed to a large disruption in these markets.”

Still, the possibility of trouble in the economy remains a threat, Michel said.

“We live in a world where systemic risks exist,” he said. “While we would have laughed if one had said five or seven years ago that Europe or the euro could unravel, or that a developed country might collapse, we now know that it’s possible, which implies a lot of uncertainty.”

Imerys shares have advanced 24 percent in Paris trading this year, giving the company a market value of 3.33 billion euros.
Source Bloomberg par Francois de Beaupuy

21/09/2012

La terre cuite en façade


Naturelle, recyclable, résistante, imputrescible, la terre cuite est également appréciée en façade pour sa durabilité et l'immense variété des finitions permises. C'est aussi une solution performante au niveau thermique, qui favorise l'isolation par l'extérieur et la protège durablement. Solution architecturale dans l’air du temps, la façade en terre cuite séduit de plus en plus les maîtres d'ouvrage et maîtres d'oeuvre à la recherche d'une finition à la fois originale et pérenne. Destinées jusqu’ici à un marché de niche, les solutions de terre cuite en façade ont tendance à se démocratiser, aussi bien dans le neuf que dans la rénovation. Elle se décline en de nombreuses solutions qui permettent de faire bénéficier le bâtiment de tous les avantages du matériau : protection de l’isolation, mais aussi augmentation de l’inertie donc réduction de la consommation d’énergie, esthétisme et personnalisation, matériau naturel et pérenne… Et à la différence du bardage en bois ou de l’enduit qui impose des travaux de rénovation de façon régulière, elle ne nécessite pas d’entretien particulier.
Solutions traditionnelles

A côté des solutions classiques, qui relèvent souvent de traditions régionales, les industriels proposent leurs propres systèmes, aux finitions plus contemporaines. Parmi les premières, on trouve le mur simple, qui a une fonction à la fois structurelle et esthétique ; composé de briques apparentes, pleines ou perforées, de 22 x 22 cm minimum, il est associé à un isolant intérieur. Très courante dans les régions du nord de la France, proches du Benelux, la technique du mur simple est également présente dans le sud-ouest. Autre solution maçonnée autoportante, le mur double associe un parement en brique apparente sur l’extérieur et un mur porteur intérieur d'épaisseur 15 cm minimum. Entre les deux, on place un isolant devant lequel il faut laisser un vide d’air ventilé. Le parement en brique apparente de 9 cm minimum d’épaisseur, ou mur manteau, n’assure pas l’étanchéité. Un écran étanche peut être appliqué sur le mur porteur. Le mur manteau doit être lié au mur porteur par des attaches métalliques non corrodables et sa hauteur ne doit pas excéder trois niveaux. Toujours dans la famille des produits de maçonnerie, la plaquette de parement a de son côté une fonction purement esthétique. Collée sur un mur maçonné ou banché, à l’aide de mortiers-colle, elle permet d’habiller la façade. La plaquette de parement est relativement répandue en France et elle est de plus en plus utilisée pour protéger un isolant extérieur. Enfin, les bardeaux de terre cuite, qui s’apparentent à des tuiles posées à la verticale, relèvent des techniques de couverture ; posés sur liteaux et chevrons, ils donnent un aspect particulier au bâtiment.
Techniques contemporaines

Personnaliser la façade, c’est justement ce que permettent les systèmes proposés par les industriels de la terre cuite. Bardages, vêtures, vêtages se déclinent en une multitude de formes, de coloris et de finitions, offrant ainsi une véritable liberté de création dans le neuf. La palette, déjà très large, s’étoffe sans cesse avec des produits de grande dimension, des teintes inédites allant du gris ardoise au blanc pur (bientôt sur le marché), en passant par toutes les nuances de rouge. Les fabricants travaillent aussi sur les aspects « matière » et proposent des bardages ondulés, striés, rainurés… et des joints de plus en plus discrets. Côté mise en œuvre, chaque solution développe son propre système mais celui-ci repose généralement sur la mise en place d’une ossature sur laquelle viennent « s’accrocher » les éléments de terre cuite. Les efforts récents des industriels ont porté sur la simplification de la pose afin de réduire les temps de montage et de minimiser les coûts. On trouve ainsi des éléments de grande dimension qui se recoupent facilement en hauteur et en longueur, directement sur le chantier. D’autres produits préfabriqués ont également fait leur apparition : composés d’un panneau en mousse de polyuréthane et d’un bardage en terre cuite, ils assurent à la fois l’isolation et la finition. D’où un gain de temps sur le chantier et des économies.
Source Batijournal

20/09/2012

Blajan. Après le combat, une rencontre conviviale à l'usine de tuiles

Demain 21 Septembre, à 18 heures, sur la place de Blajan (ou à la salle des fêtes en cas de mauvais temps), une rencontre conviviale est organisée, à l'initiative du comité d'entreprise des tuileries après le combat de ces derniers mois. Jean-Bernard Castex, maire de Blajan, avec l'ensemble de la population, a un regard aujourd'hui empreint de recul sur les événements. «Depuis l'annonce le 25 juillet du retrait du projet de fermeture, dit-il, nous ne savons pas grand-chose de nouveau. IMERYS n'a pas explicité les raisons de ce retrait. Un nouveau comité d'entreprise se réunira le 25 septembre et permettra peut-être d'en savoir davantage». Si on interroge le maire sur la raison de cette marche arrière du groupe industriel, il analyse le phénomène en expliquant qu'«IMERYS ne s'attendait pas à ce qu'il y ait une telle mobilisation. Les décideurs se sont rendus compte de l'attachement à cette entreprise et de l'émotion suscitée sur le territoire par l'annonce de la fermeture. En fait, la résistance a été bien structurée».
Source La Dépêche du Midi par J.- Ch. Thomas

Réglementation sismique : la brique est-elle conforme ?


Peut-on concilier la réglementation sismique, applicable dès le 1er novembre, et la RT 2012 en matière de briques terre cuite ? Un système sous avis technique confirme que la brique résiste bien en zone sismique.

La nouvelle réglementation sismique prendra effet dès le 1er novembre 2012. Une transition a été accordée jusqu’au 31 octobre 2012, autorisant l’application des anciennes règles PS92. Demain, c’est à dire le 1er novembre prochain, seule l’Eurocode 8 sera applicable.

Outre une carte sismique de France, plus large qu’auparavant, l’Eurocode 8 impose des dispositions plus contraignantes dont des aciers plus épais et nombreux pour les ferraillages utilisés dans les chaînages (poteaux, linteaux, tableaux). Et qui dit ferraillage, dit souvent béton…

« Nous nous posons la question depuis deux ans, de savoir quel sera l’impact de la réglementation sismique sur nos produits, et comment concilier les réglementations thermiques et sismiques ? » indique Eric Risser, directeur marketing de l’activité Gros-œuvre chez Terreal.

Prévoir des réservations de 15 x 15 cm

La RT 2012 a en effet contraint les fabricants à mettre au point des maçonneries étudiées, c’est à dire, plus isolantes et moins étanches à l’air, afin de limiter les ponts thermiques. Les planelles de rive en terre cuite permettent ainsi de limiter voire supprimer le pont thermique en about de dalle.

De son côté, la réglementation sismique impose à la brique de respecter plusieurs recommandations : exigences de compression, d’épaisseurs (20 cm minimum), des cloisons porteuses longitudinales (3 minimum) et enfin, des accessoires permettant de faire des réservations de 15 x 15 cm pour les chaînage verticaux de part et d’autre des ouvertures.

Si l’ensemble des recommandations a pu facilement être respectée, un dilemme s’est posé sur les accessoires (briques tableaux, linteaux, angles). Comment respecter les réservations exigées de 15 x 15 cm pour ces accessoires (au lieu de 12 cm auparavant) ?


Des briques accessoires de 20 cm

Le plus simple consistait à élargir l’épaisseur des briques accessoires à 25 cm (au lieu de 20 cm) afin d’intégrer plus facilement ces nouvelles réservations. Une maçonnerie de 20 cm suppose en effet de réduire l’épaisseur des parois (et donc de les fragiliser car il s’agit de terre cuite)

Terreal a pour sa part pris le parti de maintenir une épaisseur de 20 cm pour ses briques linteaux. Explication du fabricant : « Nous ne voulions pas renchérir les coûts de construction et voulions rester dans la logique du système standard de 20 cm pour ne pas changer les habitudes des maçons… ».

Coût évalué pour ces accessoires supplémentaires : moins de 100 euros sur une maison individuelle de 130 m2, selon Terreal (sans compter le ferraillage qui représente le vrai surcoût).

Le fabricant propose aux négociants et aux maçons une assistance technique complète. Grâce à une maquette grandeur nature, les formateurs Terreal donnent de précieuses (et pratiques) indications sur la nouvelle mise en œuvre sismisque…

Un essai probant au CSTB

Pour obtenir son avis technique, la gamme sismique de Terreal a dû subir des essais sismiques dans les laboratoires du CSTB de Champs-sur-Marne (94). Les équipes de Terreal ont donc monté un mur de 9 m2 (2,75 cm x 3, 70 de longueur) sur une semelle basse. Le mur est inséré dans une structure métallique et un « casque » (une pince métallique posée au sommet du mur) applique des efforts poussants et tirants sur la structure.

Après plusieurs trains de 12 cycles (soit 12 secondes), des relevés permettent d’étudier la souplesse et la raideur du système. Ici, le chaînage périphérique en béton armé permet de maintenir la structure en place même si des fissurations apparaissent sur les angles des poteaux avec quelques bris de briques. Test réussi en tout cas grâce au chaînage performant sur ce mur terre cuite !

19/09/2012

German building construction: further growth expected


The management consultancy OC&C Strategy Consultants is expecting building construction volume to reach just under € 210 bill. for 2012, corresponding to a growth rate of 1.6%. For the years 2013 and 2014, the latest study forecasts a slowdown with an increase of just 0.7% and 0.2% respectively.

For 2012 the consultants see great potential in the building of new apartment blocks. In addition, OC&C expects a growing market for detached and semi-detached houses and commercial construction and a slight increase in the renovation volume. Only public building construction is set for a substantial decline. The currently high demand for new living space will tail off in the mid-term.

For housing construction, OC&C expects this year 3-% growth for private newbuilds and 4-% growth for commercial newbuilds. Newbuilds in non-housing construction are growing a moderate rate of 1.3%, although for public new building a decline of 1% is expected. For the renovation segment, which accounts for two thirds of the market volume and is more important than newbuild segment, OC&C forecasts for 2012 1.4-% growth in hou­sing construction and 1.1-% growth in non-housing construction. The renovation volume is already on a very high level, so there is not much room overall for any further increase. With a slowdown in growth, OC&C expects stagnation to set in by 2014.
Source Ziegelindustrie International

17/09/2012

La terre cuite en façade Esthétique et efficace


Naturelle, recyclable, résistante, imputrescible, la terre cuite est également appréciée en façade pour sa durabilité et l'immense variété des finitions permises. C'est aussi une solution performante au niveau thermique, qui favorise l'isolation par l'extérieur et la protège durablement. Solution architecturale dans l’air du temps, la façade en terre cuite séduit de plus en plus les maîtres d'ouvrage et maîtres d'oeuvre à la recherche d'une finition à la fois originale et pérenne. Destinées jusqu’ici à un marché de niche, les solutions de terre cuite en façade ont tendance à se démocratiser, aussi bien dans le neuf que dans la rénovation. Elle se décline en de nombreuses solutions qui permettent de faire bénéficier le bâtiment de tous les avantages du matériau : protection de l’isolation, mais aussi augmentation de l’inertie donc réduction de la consommation d’énergie, esthétisme et personnalisation, matériau naturel et pérenne… Et à la différence du bardage en bois ou de l’enduit qui impose des travaux de rénovation de façon régulière, elle ne nécessite pas d’entretien particulier.
Solutions traditionnelles

A côté des solutions classiques, qui relèvent souvent de traditions régionales, les industriels proposent leurs propres systèmes, aux finitions plus contemporaines. Parmi les premières, on trouve le mur simple, qui a une fonction à la fois structurelle et esthétique ; composé de briques apparentes, pleines ou perforées, de 22 x 22 cm minimum, il est associé à un isolant intérieur. Très courante dans les régions du nord de la France, proches du Benelux, la technique du mur simple est également présente dans le sud-ouest. Autre solution maçonnée autoportante, le mur double associe un parement en brique apparente sur l’extérieur et un mur porteur intérieur d'épaisseur 15 cm minimum. Entre les deux, on place un isolant devant lequel il faut laisser un vide d’air ventilé. Le parement en brique apparente de 9 cm minimum d’épaisseur, ou mur manteau, n’assure pas l’étanchéité. Un écran étanche peut être appliqué sur le mur porteur. Le mur manteau doit être lié au mur porteur par des attaches métalliques non corrodables et sa hauteur ne doit pas excéder trois niveaux. Toujours dans la famille des produits de maçonnerie, la plaquette de parement a de son côté une fonction purement esthétique. Collée sur un mur maçonné ou banché, à l’aide de mortiers-colle, elle permet d’habiller la façade. La plaquette de parement est relativement répandue en France et elle est de plus en plus utilisée pour protéger un isolant extérieur. Enfin, les bardeaux de terre cuite, qui s’apparentent à des tuiles posées à la verticale, relèvent des techniques de couverture ; posés sur liteaux et chevrons, ils donnent un aspect particulier au bâtiment.
Techniques contemporaines

Personnaliser la façade, c’est justement ce que permettent les systèmes proposés par les industriels de la terre cuite. Bardages, vêtures, vêtages se déclinent en une multitude de formes, de coloris et de finitions, offrant ainsi une véritable liberté de création dans le neuf. La palette, déjà très large, s’étoffe sans cesse avec des produits de grande dimension, des teintes inédites allant du gris ardoise au blanc pur (bientôt sur le marché), en passant par toutes les nuances de rouge. Les fabricants travaillent aussi sur les aspects « matière » et proposent des bardages ondulés, striés, rainurés… et des joints de plus en plus discrets. Côté mise en œuvre, chaque solution développe son propre système mais celui-ci repose généralement sur la mise en place d’une ossature sur laquelle viennent « s’accrocher » les éléments de terre cuite. Les efforts récents des industriels ont porté sur la simplification de la pose afin de réduire les temps de montage et de minimiser les coûts. On trouve ainsi des éléments de grande dimension qui se recoupent facilement en hauteur et en longueur, directement sur le chantier. D’autres produits préfabriqués ont également fait leur apparition : composés d’un panneau en mousse de polyuréthane et d’un bardage en terre cuite, ils assurent à la fois l’isolation et la finition. D’où un gain de temps sur le chantier et des économies.

16/09/2012

CERIC Technologies : Nombreux contacts lors de la 41ème rencontre nationale de l’industrie de la céramique au Brésil


CERIC Technologies a eu le plaisir de participer à la 41ème rencontre nationale de l’industrie de la céramique organisé par Anicer, qui a eu lieu à Campo Grande au Brésil.

La rencontre nationale de l’industrie de la Céramique rouge organisée par Anicer est la plus grande foire internationale d’exposition d’équipements pour la terre cuite au Brésil et en Amérique du Sud.

Cette participation a permis à CERIC Technologies de revoir certains de ses clients historiques, de nouer de nombreux contacts parmi les producteurs de terre cuite brésiliens, permettant d’ouvrir de nouvelles perspectives de développement sur ce marché.

Ceric Technologies tient à remercier tous les visiteurs à qui ont été présentés les équipements de séchage et de cuisson adaptés au marché Sud Américain.
Source CERIC

15/09/2012

Guide CSTB : Les couvertures en tuiles


Tuiles de terre cuite / Tuiles en béton Pour vous professionnels : charpentiers, couvreurs, maçons, architectes, bureaux d'études,...

le CSTB à créé le guide Couvertures en tuiles.

Enrichi de nombreux schémas et tableaux, ce guide pratique répond à toutes vos questions :

Quel type de tuiles choisir en fonction de la zone géographique ou de la pente ?

Comment les poser et les fixer ?

Comment traiter les points singuliers (égouts, faîtage, arêtiers, noues, etc.) ?

Dans quel cas et comment installer un écran de sous-toiture ?...

D'autres thèmes sont également abordés comme l'isolation, la ventilation ou la climatologie (vent, pluie, neige).

Le guide Couvertures en tuiles met à votre disposition une synthèse claire et accessible sur les conditions de mise en œuvre relatives aux DTU, 40.21 - 40.211 - 40.22 - 40.23 - 40.24 - 40.241 - 40.25.
128 pages / Plus de 130 dessins et schémas / Format 16 X 24 cm

Cleia poursuit son chemin

La modeste commune de Nolay abrite une entreprise unique en France : Cleia, une société d’ingénierie spécialisée pour l’industrie de la terre cuite.

Il y a tout juste deux ans, c’était en avril 2010, l’entreprise Cleia reprenait, avec l’aide financière du conseil régional de Bourgogne et du conseil général de Côte-d’Or, le pôle industriel de Céric Automation et Céric Système, situé à Nolay. Quarante-sept des salariés de ce groupe étaient alors intégrés dans cette nouvelle entreprise bourguignonne qui compte déjà plus de cinquante années d’expérience dans l’industrie de la terre cuite.

Cleia est une entreprise qui fournit des unités industrielles clé en main et les services associés pour briqueteries et tuileries : lignes de préparation des matières premières et de fabrication, séchoirs, fours, manutentions automatiques, robotique, régulation et supervision informatique. Dotée d’un savoir-faire unique en France, l’entreprise bourguignonne figure parmi les leaders mondiaux de l’ingénierie de terre cuite. Elle a déjà réalisé plus de six cents installations dans le monde entier.

Quelques chiffres…

Installée à Nolay, sur un terrain d’environ 25 000 m², elle abrite plus de 7 000 m² de bâtiments industriels et techniques (bureaux, bâtiments de fabrication et de stockage, d’assemblages et d’essais, ateliers divers). Elle emploie quatre-vingt-dix salariés permanents et peut faire appel à quelque cent quarante employés en période de pointe. Son chiffre d’affaires annuel approche les vingt millions d’euros.

Une envergure internationale

Si l’entreprise a démarré en avril 2010 avec un carnet de commandes vide, elle affiche, deux ans plus tard, un état des lieux très positif et un important potentiel de développement.

« Le projet de reprise est réussi et les résultats sont au-delà des prévisions », affirme Philippe Pénillard, président, qui précise que Cleia a, entre autres, remporté trois contrats majeurs en Europe et au Maghreb.

L’entreprise supervise actuellement, pour CS-Coelho Da Silva, la construction de la tuilerie la plus moderne du Portugal, qui sera mise en service cet été, et d’une nouvelle briqueterie pour le groupe Tedjini à Touggourt (Algérie).

Des équipements innovants

Au niveau local, Cleia vient de s’équiper d’un nouvel atelier de fabrication de fours. « Cet atelier est unique en France », précise Jérôme Degueurce, directeur des opérations. « Il permettra de réaliser les rénovations de fours construits avec cette technologie, ainsi que de fours neufs complets. »

Une équipe compétente et très motivée, une ouverture au monde, des équipements performants, des projets multiples et innovants sont les principaux atouts et les garants de réussite de l’entreprise bourguignonne Cleia.

Cleia, 1, avenue Spuller à Nolay. Tél. 03.80.26.71.00. E-mail : info@cleia.fr/.

Source Le Bien Public

14/09/2012

Saint-Léger-sous-Beuvray : Quand la terre cuite révèle le passé


Dimanche matin, un nombre important de visiteurs du musée a pris part à la présentation mensuelle de l’objet du mois. Effectuée par le céramologue Benjamin Clément, archéologue spécialiste des matériaux de construction en terre cuite et doctorant à l’université de Lyon, cette conférence a permis de découvrir des techniques de fabrications véritablement étonnantes.

« Cela ne fait qu’une dizaine d’années que l’on commence à étudier de façon spécifique ce type de matériaux. Grâce à cela, nous avons appris beaucoup sur les styles géographiques, les différentes techniques de fabrications et surtout sur les échanges et le commerce de ces différents objets », a précisé Benjamin Clément.

Débutant son propos devant notamment une tuile et une antéfixe, l’archéologue a ensuite convié son auditoire à aller découvrir dans le musée la reconstitution du sol d’une maison équipée d’un système de chauffage dit à hypocauste.

Là encore, le jeune scientifique a pu démontrer toute l’importance de la céramique architecturale dans la mise en place de systèmes ingénieux de construction ou d’amélioration de l’habitat. Bien évidemment, à l’issue de cette présentation visiblement très appréciée des visiteurs, Benjamin Clément s’est prêté bien volontiers au traditionnel jeu des questions-réponses.

Un moment de découverte réussi salué par un public ravi d’avoir assisté à cette matinée.
Source Le Journal de Saône et Loire

13/09/2012

Innovations et diversifications pour les Briqueteries du Nord


La société familiale des Briqueteries du Nord (BdN), créée en 1912 par plusieurs associés, est actuellement dirigée par la quatrième génération, Gilles Bernard et Xavier d’Abissin. Si l’entreprise poursuit sa production de briques apparentes, elle a profondément modifié sa structure industrielle dans le temps. Elle a aussi multiplié les évolutions de procédés et produits, sans oublier les fruits de la recherche et de l’innovation (travaux sur le procédé “Novosol”, gamme “BdN Innov’”, gamme “CruBricq”). Elle a enfin opéré une orien­tation calculée vers la diversification (négoce de matériaux, enfouissement et recyclage de déchets du BTP).

Concentration sur trois sites de production

Durant ce siècle d’existence, la société est passée par une phase de réduction du nombre de sites. « Les “BdN” ont en effet compté de nombreux sites, dans ses débuts, avec un parc de fours Hoffman alimentés au charbon, explique Gilles Bernard, co-dirigeant de l’entreprise. Notamment celui des houillères de Lorraine avant leur fermeture en 2002. Actuellement et depuis 1976, nous ne possédons plus que trois briqueteries, celles de Leers, Lomme et Templeuve et chacune d’elles est pro­che de moins d’un kilomètre de sa carrière d’extraction : nous minimisons les transports de matières premières ».
Le four de Leers est un four Hoffman, conforme au dessin de ses inventeurs en 1858. Il est toujours chauffé au charbon, maintenant importé d’Amérique du sud, et en consomme mille tonnes par an. En revanche, les briqueteries de Lomme et de Templeuve cuisent les briques au gaz naturel dans un four tunnel. La mécanisation y a été fortement poussée avec, dès l’an 2000, la robotisation de l’empilage des briques sur les wagons qui prennent la direction du four et bien sûr l’automatisation des procédés cuisson et séchage.
Brique “Ebène” fabriquée à la briqueterie de Lomme.
Expérimentation sur incorporation de matières dans la matrice argileuse

« Nous avons aussi fortement multiplié les innovations ces dernières années, poursuit Gilles Bernard. Ainsi, sur le site de Templeuve, des briques ont été obtenues en remplaçant en partie le sable, qui est un dégraissant naturel extrait de nos carrières, par des sédiments fluviaux inertés grâce au procédé “Novosol”.  »
« Ce procédé a été mis au point en 2002 et développé par le groupe Solvay après des études conjointes des chercheurs de notre service R&D associés à ceux de l’École centrale de Lille (ECL), avec laquelle nous entretenons une collaboration soutenue. Nous avons aussi travaillé sur le procédé VBC 3 000 en incorporant des boues de station d’épuration. Quant à notre service R&D, où les recherches sont très poussées, y compris par un thésard, il représente une charge d’environ 2 % de notre chiffre d’affaires, mais il nous permet de belles innovations. Nous nous sommes également fortement diversifiés », poursuit-il.
Dernière innovation, technique et commerciale : la gamme “CruBricq”

Autre nouveauté : l’utilisation de la terre crue qui, bien qu’utilisée partout, un tiers des constructions dans le monde le sont avec ce matériau, n’est pas développée en France alors qu’on l’utilise dans un pays comme l’Allemagne.
«Nous avons en effet décidé de créer tout dernièrement la gamme “CruBricq”, composées de briques de terre crue et d’enduits, explique Gilles Bernard. Les briques de cette gamme sont utilisables pour les murs porteurs et non porteurs, extérieurs et intérieurs… Leur seul handicap, important bien sûr : l’absence de règles professionnelles, avec pour seule norme utilisable pour ce type de construction, la NF XP 13-901. Mais nous y travaillons sérieusement, y compris avec la branche professionnelle ; en interne, nous finançons un projet expérimental nommé “Terre du Nord” : il s’agit de la construction d’un petit bâtiment en briques de terre crue, bardé de capteurs et d’enregistreurs de température et d’hygrométrie. Ces derniers devraient nous conforter dans notre avis que ces briques crues sont caractérisées par des performances thermiques intéressantes. Nous menons en parallèle ces innovations dans notre cœur de métier que représentent les briques apparentes pleines et perforées, et la diversification dans d’autres activités connexes… Ce sont par exemple : le négoce de matériaux, agrégats et produits de gros-œuvre (depuis 1920) ainsi que, depuis les années 1990, l’enfouissage des déchets inertes du BTP et depuis 2005 leur recyclage, lequel représente un intérêt écologique et économique important », conclut Gilles Bernard.
Ces diversifications et innovations importantes permettent aux Briqueteries du Nord de conforter leur chiffre d’affaires global 2011 qui a atteint 17 millions d’euros générés par cent personnes, sachant que la production annuelle de briques, qui s’élève à environ 75 000 tonnes, représente la moitié de ce chiffre d’affaires.
Source L’Industrie Céramique et Verrière

12/09/2012

Isolation thermique et acoustique


Dans le cadre d'un projet de grande envergure développé par l'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), les tours d'habitation du quartier Belencontre de Tourcoing ont fait l'objet d'une opération de réhabilitation. L'utilisation du bardage en terre cuite Piterak de Terreal a contribué à conférer un aspect contemporain à ces constructions des années 1950 et, surtout, à obtenir le label BBC-Effinergie en améliorant les performances énergétiques et acoustiques de leurs façades. Les brise-soleil Autan, pour leur part, mis en oeuvre sur les retraits, modifient la volumétrie des tours et évitent les surchauffes via les loggias. De grandes dimensions (jusqu'à 1 520 mm de longueur), Piterak est constitué de joints horizontaux à recouvrement. Ces arêtes nettes et ses horizontales soulignées créent une esthétique linéaire, tandis que sa double peau de 4 cm donne du relief aux bâtiments. Ici, Piterak 20 en épiderme lisse a été installé sur les surfaces antérieurement en briques. Les angles saillants ont été réalisés avec des bardeaux spéciaux découpés à 45° afin de laisser entre eux un joint creux de 8 à 10 mm. Pour dynamiser encore davantage le rendu, les pignons et les façades alternent des bardeaux de teinte gris perle et ébène sur un rythme inversé d'une tour à l'autre. Afin d'améliorer l'isolation acoustique et thermique, un matelas continu de 150 mm de laine de verre rigide a été interposé entre les montants d'ossature du bardage. Les châssis coulissants en aluminium ont été remplacés par d'autres en PVC triple vitrage faiblement émissif. Ainsi, la consommation en énergie primaire est passée de 232 kWh/m2/an à 65 après travaux. L'acoustique a fait l'objet d'un affaiblissement de 30 dB. www.terreal.com

11/09/2012

USA: Welcome to the Clemson Brick Forum


As we started the planning process for the Forum, I have spent some time reflecting on what we want to achieve with the Forum. This year marks the 58th year of the Clemson Brick Forum and my first year as Program Director.

As a starting point, I have looked to the past for direction. From the beginning, the goal of the Forum has always been to exchange information for the betterment of the Brick and Heavy Clay Industry in North America. Under Professor Denis Brosnan‘s leadership, I learned to listen and respond to requests from the Industry and going further back, I learned from Professor Gil Robinson that sometimes you need to tell people what you think they need to hear. Incorporating what I have learned by reflecting on the past, I have set about planning for the 58th Clemson Brick Forum.

In keeping with the traditional goal of the Forum, the theme for the 58th Forum will be “Old and New”. Typically, the program is selected with the intent of educating both the people in the plants while still engaging the more senior people. For the “New”, we are focusing on new products and opportunities for the Brick and Heavy Clay Industry. We hope that attendees will go home with new ideas that can be used to lead the industry into the future. For the “Old”, we will have presentations about best practices, the latest on environmental regulations and plant upgrades. These more traditional talks have always been a part of the Forum and serve a need to share information within the industry. It is my expectation that everyone will take something back from the Forum that they can put to work to either improve on existing practices or maybe to start something completely unique.

In the time that I have been involved with the Forum, it has always been different from other meetings that I have attended. Forum participants have always been very open and willing to share with colleagues. I think this fraternal nature has helped the Forum endure through difficult economic times and flourish in the good times. While the business climate has changed over the years, it has become a little more difficult to share ideas and experiences, I hope we never lose this fraternal character.

In addition to the presentations, the Forum is an opportunity to see the latest products and technologies from the sponsors of the Forum, as well as a chance for fellowship with friends in the industry.

In closing, I would like to take this opportunity to extend an invitation to anyone interested in attending this year’s Forum and we look forward to seeing you there.
Yours
John P. Sanders, Ph.D. PE
Director “The National Brick Research Center”
Source Ziegelindustrie International


1 to 3 October 2012, Anderson, SC, USA Clemson Brick Forum
This year, the Forum will be held from Monday to Wednesday, but back in the “Anderson (SC) Sports and Entertainment Center (Civic Center)” in Anderson. Focus of the event will be talks on new products and innovations, environmental issues and standards as well as experience from brickworks. Key speaker at the Forum this year will be Christophe Aubertot, Direxa Engineering Corp., who will appeal for innovation and new thinking. The programme is available at www.brickandtile.org.

La brique, un matériau multi-usages


Avec ses mensurations (22 x 11 x 5,5 cm) et son poids de 2,5 kg, la brique offre de multiples possibilités. Pour les besoins de l’exposition «Brique It», elle a même stimulé l’imaginaire de designers, architectes et autres créateurs qui n’ont pas hésité à faire sauter tous les verrous pour concevoir des objets insolites et pratiques à partir du célèbre matériau rouge.

La brique séduit les artistes, on le sait. Une fois encore, elle sera la star d’une exposition qui se déroule du 10 au 22 septembre au Lieu du design à Paris. Baptisé «Brique it», l’événement revisite les attributions de ce matériau connu pour ses atouts durables et notamment son pouvoir d’inertie.

Le défi lancé aux créateurs de particule 14 *, qui organise l’événement, était simple : «réinterroger, dépoussiérer, faire évader la brique d’entre ses murs avant d’en réinventer les usages, formes et assemblages à l’échelle de l’objet». Et le résultat est là, à la fois contemporain, design et bien loin de l’image du produit manufacturé. Ainsi, Marie-Christine Dorner a transformé la brique en objet du quotidien : vide-poche, repose-cuiller, sous-plat, présentoir à fruit. Chacun d’entre eux a une touche de couleur lui offrant une allure moderne. De même, le serre-livre et/ou repose-livres, Books & Bricks, imaginé par les graphistes Ich&kar, assure à une bibliothèque ou une étagère une originalité et un changement permanent, notamment grâce à sa découpe qui permet de créer des formes diverses à l’infini.

Quand la brique et le végétal se rencontrent
Mais les visiteurs devraient également être surpris par la rencontre des matières. Ainsi, le designer Marc Aurel, qui a récemment participé au projet de station de bus du futur pour la RATP, a mixé la céramique et la brique pour construire un siège : «Nous avons également réalisé une brochure du montage des briques pour former l’assise à la manière des dépliants Ikea», précise le designer. Une manière de donner un aspect ludique au projet. De son côté, Germain Bourré a réalisé une jardinière jouant sur les intervalles de l'assemblage de la brique : «Ce vide protège le végétal qui, à son tour, devient protecteur», explique le concepteur. De même, l’architecte designer Patrick Nadeau propose un micro-jardin minéral agrémenté de cactus : «La terre cuite évoque pour moi des paysages arides hérissés de plantes grasses», explique-t-il. Et pour montrer un peu plus la panoplie d’usages de la brique : un repas entièrement cuit dans une cheminée spécialement construite pour l’exposition ravira les plus gourmets lors du vernissage lundi 10 septembre.

* Association à but culturel et éducatif composé d’architectes, graphistes, végétal designers, scénographes, etc.

Exposition Brique it du 10 au 22 septembre – du lundi au vendredi de 11h à 20h et le samedi et dimanche de 13h à 19h - Accès libre. Lieu du design, 74 rue du Faubourg Saint-Antoine à Paris.
Découvrez un aperçu de l’exposition en pages suivantes.
Source Batiactu par Céline Galoffre

10/09/2012

CHAGNY : ECOCEA devrait sortir de terre en 2014


40 millions d'euros d'investissement, une emprise foncière de 6 hectares, une vingtaine d'emplois et la production de gaz... C'est le projet ECOCEA qui devrait voir son aboutissement en 2014. Bernard Duparay, Président du SMET71 et Vincent Tramoy, directeur Général ont présenté ce vendredi les grandes lignes d'une usine unique en son genre.... une quasi première en France.

L'usine de tri-méthanisation et compostage sur le site du SMET 71 à Chagny vient de passer un coup d'accélérateur. Le dossier en suspens depuis quelques temps a été officiellement dévoilé ce vendredi en présence de Bernard Duparay - Président du SMET, Vincent Tramoy - Directeur Général et B. Fourment pour la société TIRU, filiale d'EDF, qui aura la charge de la conception et de l'exploitation du site pour une période de 5 ans dans un premier temps.

L'investissement est colossale puisqu'il avoisinera les 40 millions d'euros avec une participation financière du Conseil Général de Saône et Loire, dans le cadre du Plan Départemental d’Éliminations des ordures ménagères pour la somme de 2 millions d'euros. Pour les autres partenaires que sont l'Etat à travers l'ADEME ou la région, il faudra attendre encore un peu pour connaître la hauteur de leurs engagements financiers. Mais peu importe pour le SMET, qui est le seul centre d'enfouissement public du département de Saône et Loire, et qui a bien compris tout l'enjeu de ce développement unique en son genre.

Depuis deux ans, le dossier de l'usine de tri-méthanisation et de compostage a pris un sérieux coup d'accélérateur et les premiers coups de pelle devraient intervenir dans le courant de l'automne sauf si les batraciens en décident autrement.


Un site avec une faune remarquable

Seul hic, pourrait-on dire à la gestion du dossier, c'est la présence d'une faune de batraciens et autres amphibiens sur une mare du site du SMET. Une faune qualifiée de remarquable à l'échelle européenne selon les spécialistes. Une proposition de compensation a été faite par les exploitants du site, avec d'une part, une première intervention cette automne au moment où cette faune quitte le site pour s'enterrer en forêt pour la période hivernale, et surtout la réalisation de plusieurs autres mares afin d'accueillir de nouvelles colonies. Seule la décision préfectorale finalisera la procédure enclenchée pour laquelle la confiance règne tant l'enjeu est majeur.



75000 de déchets enfouis par an....


Chaque année ce sont 75 000 tonnes de déchets fermentescibles ou non qui sont enfouis à Chagny. Des déchets émanant du Nord de Mâcon jusqu'au sud de Beaune, c'est dire l'ampleur géographique de l'intervention du SMET. Des déchets fermentescibles, producteur de méthane qui attirent depuis longtemps l'attention des industriels et autres gaziers, tant l'enjeu est considérable face au renchérissement des énergies fossiles.

Le projet ECOCEA, nom donné par l'entreprise TIRU (filiale d'EDF) à l'usine de tri-méthanisation permettra de réduire de plus de la moitié, le tonnage enfoui à Chagny, en prélevant l'ensemble des déchets fermentescibles en vue de récolter le méthane. Une bénédiction pour l'entreprise TERREAL, productrice de tuiles en terre cuite, qui nécessite une énergie considérable pour faire tourner ses deux sites implantés à Chagny. La main mise sur le méthane permettra à TERREAL de diviser par un quart sa note liée aux énergies fossiles. Consommatrice jusqu'à présent de gaz naturel, demain TERREAL consommera un gaz né de nos déchets.


Une première en France en terme d'injection dans le réseau public


Vincent Tramoy - Directeur Général du SMET et Bernard Duparay - Président du SMET n'ont pas caché leurs satisfactions de voir un tel projet aboutir, en parfaite harmonie avec l'industriel implanté à proximité. Le méthane, récolté après la fermentation des déchets ménagers sera épuré pour être injecté dans le réseau public. De mémoire, les porteurs de projets insistent sur le fait que c'est bel et bien une première en France, avec un tel niveau de technologie même si des expériences analogues existent ailleurs en Europe. La production  permettra de réduire de 5 000 tonnes par an l’émission en gaz à effet de serre . Le méthane sera vendu à un gazier qui revendra à Terreal. Pour le SMET, le prix d’achat est déjà fixé à 10 cents le kWatt/heure avec une garantie portée sur 15 ans. La production est estimée à 2 méga watt/heure par an pour 5 millions de m 3 de méthane.


Ecocea permettra la création d'une vingtaine d'emplois sur le site alors que l'exploitation de l'usine imaginée par l'architecte chalonnais Olivier Le Gallée sera confiée au groupe TIRU pour une période de 5 ans. Vincent Tramoy n'a caché que le type d'exploitation à  terme sera bien entendu rediscuté.

Production de gaz mais pas seulement puisque l'usine permettra la production de 25 à 30 000 tonnes/ an de compost 100 % organique, permettant à 200 exploitations agricoles de Saône et Loire de bénéficier d'un compost de qualité, le tout en lien étroit avec la Chambre d'Agriculture. Le Directeur Général s'est empressé à rappeler qu'un comité de suivi sera mis en place afin de mesurer les retombées d'une telle utilisation. Seul point noir sur lequel, devront davantage insister les collectivités adhérentes au SMET71, c'est celui de la lutte contre les déchets toxiques qui peuvent s'avérer très problématiques en terme de gestion, entendons par là.. les piles, néon, solvants et autres matériaux de bricolage... qui constituent le cauchemar des exploitants de déchets.

Gabarre, un nouvel aspect de tuile “ancien”


Imerys toiture lance Gabarre, un nouvel aspect pour sa tuile plate Huguenot, de dimension 20 x 30 cm. Plus qu’un coloris, Gabarre est un traitement de surface qui reproduit la patine du temps, avec un effet de vieillissement naturel renforcé par une pose en pureau brouillé.
Cet aspect de surface destructuré est recherché depuis longtemps par Imerys toiture, à la demande de ses clients. Mise au point avec des artisans locaux, la version Gabarre de la tuile Huguenot est destinée au marché de la rénovation haut de gamme, dans le Sud-Ouest de la France.
Des tuiles pour les monuments historiques

« Il s’agit d’un marché de niche, précise Olivier Lafore, directeur marketing d’Imerys toiture, qui nous permet de nous positionner dans l’offre des tuiles pour les monuments historiques ou les demeures de caractère. Présenté en début d’année, le nouveau coloris a décroché ses premières commandes dès la fin janvier. »
En effet, pour garder un aspect ancien à leurs toitures, certains clients exigent la repose de vieilles tuiles récupérées sur chantier. Ces matériaux ne permettent pas aux couvreurs d’obtenir une garantie décennale sur les bâtiments. Avec le coloris Gabarre, l’aspect ancien est respecté, et la garantie décennale du couvreur assurée, de même que la garantie trentenaire du fabricant.
Question taille, les tuiles d’autrefois ne présentaient pas toutes la même longueur, ou étaient dotées d’un tenon variable. Ces différentes longueurs apparentes de tuiles créent un pureau brouillé, qui a été retrouvé dans le procédé, mais sans impact industriel grâce à, par exemple, un ébarbeur pour nez de tuile qui les rectifie légèrement en biais de façon à varier les aspects.
Empreintes de surface

Un brevet a été déposé par Imerys toiture pour la tuile Gabarre. L’aspect de surface est apporté par des empreintes sur la surface de la tuile et par des couleurs reproduisant la présence de lichens, qui varient du gris au vert ou à l’ocre.
Le ravinement naturel de l’eau coulant sur la tuile ainsi que les effets mécaniques de gel et dégel ont créé des arrachements de surfaces qui sont reproduits dans le pressage de la tuile. Les empreintes variées sont réalisées avec différents moules, qui évitent la répétitivité du motif lors de la pose des tuiles (43 tuiles au mètre carré). Cette empreinte est combinée avec les couleurs pour obtenir le nouvel aspect de surface.
Le tesson de base est rouge, et reçoit des coloris panachés grâce à des poudres jaune ocre, vertes ou noires. Une engobe posée en préalable permet de coller à la couleur désirée, puis la poudre est posée par-dessus. Elle masque un peu la forme de l’empreinte, ce qui rend toutes les tuiles différentes. La forme du lichen est reproduite avec des applications par poudres, sur presque toutes les tuiles. La poudre est appliquée sans répartition, ce qui permet de maintenir des variations d’épaisseur pour reproduire l’aspect des lichens et la mousse sur la tuile.
La technique d’applique du poudrage permet d’imiter les mousses et la forme circulaire des lichens, ainsi que leur légère surépaisseur. « Toutefois, tempère Olivier Lafore, le procédé industriel exige de limiter ces surépaisseurs à 3 mm pour ne pas gêner le conditionnement des tuiles. » Les tuiles sont préparées par monocuisson : l’aspect Gabarre ne modifie par le système industriel de cuisson.
L’aspect Gabarre de la tuile Huguenot est produit dans l’Oise, à St Germer-de-Fly, dont l’argile présente une très bonne qualité, assurant une bonne résistance mécanique de la tuile finie.
Source L’Industrie Céramique et Verrière

Nolay : Cleia poursuit son chemin


La modeste commune de Nolay abrite une entreprise unique en France : Cleia, une société d’ingénierie spécialisée pour l’industrie de la terre cuite.

Il y a tout juste deux ans, c’était en avril 2010, l’entreprise Cleia reprenait, avec l’aide financière du conseil régional de Bourgogne et du conseil général de Côte-d’Or, le pôle industriel de Céric Automation et Céric Système, situé à Nolay. Quarante-sept des salariés du ce groupe étaient alors intégrés dans cette nouvelle entreprise bourguignonne qui compte déjà plus de cinquante années d’expérience dans l’industrie de la terre cuite.

Cleia est une entreprise qui fournit des unités industrielles clé en main et les services associés pour briqueteries et tuileries : lignes de préparation des matières premières et de fabrication, séchoirs, fours, manutentions automatiques, robotique, régulation et supervision informatique. Dotée d’un savoir-faire unique en France, l’entreprise bourguignonne figure parmi les leaders mondiaux de l’ingénierie de terre cuite. Elle a déjà réalisé plus de six cents installations dans le monde entier.
Quelques chiffres…

Installée à Nolay, sur un terrain d’environ 25 000 m², elle abrite plus de 7 000 m² de bâtiments industriels et techniques (bureaux, bâtiments de fabrication et de stockage, d’assemblages et d’essais, ateliers divers). Elle emploie quatre-vingt-dix salariés permanents et peut faire appel à quelque cent quarante employés en période de pointe. Son chiffre d’affaires annuel approche les vingt millions d’euros.
Une envergure internationale

Si l’entreprise a démarré en avril 2010 avec un carnet de commandes vide, elle affiche, deux ans plus tard, un état des lieux très positif et un important potentiel de développement.

« Le projet de reprise est réussi et les résultats sont au-delà des prévisions », affirme Philippe Pénillard, président, qui précise que Cleia a, entre autres, remporté trois contrats majeurs en Europe et au Maghreb.

L’entreprise supervise actuellement, pour CS-Coelho Da Silva, la construction de la tuilerie la plus moderne du Portugal, qui sera mise en service cet été, et d’une nouvelle briqueterie pour le groupe Tedjini à Touggourt (Algérie).
Des équipements innovants

Au niveau local, Cleia vient de s’équiper d’un nouvel atelier de fabrication de fours. « Cet atelier est unique en France », précise Jérôme Degueurce, directeur des opérations. « Il permettra de réaliser les rénovations de fours construits avec cette technologie, ainsi que de fours neufs complets. »

Une équipe compétente et très motivée, une ouverture au monde, des équipements performants, des projets multiples et innovants sont les principaux atouts et les garants de réussite de l’entreprise bourguignonne Cleia.

Cleia, 1, avenue Spuller à Nolay. Tél. 03.80.26.71.00. E-mail : info@cleia.fr/.

09/09/2012

Tecauma fait évoluer la technologie de ses coupeurs de briques


L’entreprise vendéenne Tecauma développe depuis 1977 des lignes de manutention pour les industriels de la céramique (chargeurs, empileurs, dépileurs, palettiseurs…). Celles-ci ont été reproduites à de multiples exemplaires, en France, en Europe, et le monde entier (Maghreb, Amérique du Sud, Asie…).
Forte de son savoir-faire en coupeur de briques, Tecauma possède et fait évoluer deux technologies : les coupeurs qui coupent le pain de terre en statique (coupeurs simples pour le Maghreb) et les coupeurs qui coupent à la volée en sortie de la mouleuse, répondant essentiellement aux besoins des Européens.
L’intérêt du coupeur à la volée est la synchronisation électronique de tous les axes avec la vitesse d’extrusion de la mouleuse, ce qui garantit les précisions de coupe et d’équerrage.
Le coupeur Tecauma est constitué de deux chariots de suivi équipés, pour la coupe principale, de deux fils inclinés à déplacement transversal. Les briques traditionnelles et les linteaux sont coupés par un fil sans chute.
Les produits à rectifier sont coupés par deux fils avec une chute à l’avant pour une meilleure géométrie du produit coupé.
Le chariot de suivi principal est entraîné par moteur brushless synchronisé avec la vitesse de sortie de la mouleuse pendant la coupe. Le chariot de suivi secondaire est lié au principal par un système vis/ écrous permettant un ajustement précis de la distance entre fils.
La prise de vitesse du pain de terre est faite par un rouleau libre équipé d’un codeur et placé sous le pain de terre en entrée du coupeur.
En sortie du coupeur, un support coulissant assure le maintien de la chute jusqu’en sortie du coupeur où elle tombe dans un tapis déchets.
Ajoutons que le coupeur Tecauma peut être personnalisé en fonction de la gamme de produits et des cadences demandées par la production.
Source L’Industrie Céramique et Verrière

08/09/2012

Des filières de traitement qui coûtent chères


Fort heureusement, les professionnels du bâtiment ne sont pas tous aussi indélicats que ceux pointés du doigt par Patrick Deshayes, maire de Fossoy. Comment expliquer néanmoins ce phénomène récurrent de décharge sauvage sur le territoire ?
L'article L541-2 du Code de l'Environnement, relatif à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux, stipule que la gestion des déchets du BTP (gravats, béton, brique, tuiles, ardoises, plâtre…) est de la responsabilité de ceux qui les produisent ou les détiennent.
Pour le maire de Fossoy, ce serait le coût de traitement de ces déchets qui poserait problème. « À 7 € la tonne en moyenne, cela fait cher pour certains, souffle-t-il, ils se font pourtant grassement payer l'enlèvement des gravats sur un chantier. »
Les constructeurs de route recyclent
Les entreprises du BTP ont plusieurs solutions : les centres de traitement, les collecteurs et les déchetteries publiques. À Château-Thierry, la déchetterie intercommunale a fixé le prix à 20 € le m3 de gravats. Il existe cependant des conditions restrictives : l'apport doit tenir dans un utilitaire dont le PTAC ne dépasse pas les 3, 5 tonnes et ne pas dépasser les 2 m3 par semaine. Pour les gros chantiers, les entrepreneurs doivent donc faire appel à d'autres structures.
Certaines entreprises spécialisées dans la construction de voirie sont devenues expertes en recyclage des déchets inertes. RVM, par exemple, réexploite près de 230 000 tonnes de gravats par an dont les deux tiers proviennent de leurs propres chantiers. Le reste arrive de l'extérieur. « Nous acceptons gratuitement les gravats de nos clients, explique Olivier Tassan, directeur de RVM, pour les autres, c'est payant. » Sans nous donner les tarifs pratiqués, il assure être « beaucoup moins cher que la déchetterie de Château-Thierry ». Les gravats doivent néanmoins arriver triés sur leur base à Épaux-Bézu. « Nous ne reprenons que les pierres naturelles, le béton, l'enrobé, les briques et le carrelage », énumère le patron. Aux artisans et entrepreneurs d'éduquer leurs équipes à faire du tri sélectif.

07/09/2012

A hearty welcome to Tecnargilla


It is with the greatest pleasure that I invite the readers  to Tecnargilla, the pre-eminent international exhibition of technologies for ceramic and brick production to be held in Rimini from 24 to 28 September 2012.

The trade fair is one of the most important dates for professionals working in these sectors as it provides a unique opportunity to preview all the latest technological innovations at a single venue. The leading manufacturers of machinery and equipment for ceramics and brick production will all be taking part, the latter in the Claytec section devoted to heavy clay machinery manufacturers. With each passing edition, the show has attracted an ever greater number of international visitors and buyers.


Even during these difficult years, our companies have continued to put forward innovations that serve as a stimulus for the world of ceramic and brick production. The product and process innovation that we offer our customers is one of the few tools they can use to gain an edge in a competitive market.


At the show our member companies will be presenting new solutions that allow ceramic tile, sanitaryware and brick and roofing tile manufacturers to make substantial savings in fuel consumption, energy recovery and reduced polluting emissions. They will also be showcasing major innovations in production process automation, an aspect that is becoming increasingly important in Asia and developing countries, along with quality control, technical performance and ­aesthetic quality of ceramic products.
Fabio Tarozzi
Chairman Acimac
Source Ziegelindustrie International

06/09/2012

Conjoncture toujours défavorable pour le bâtiment (Insee)


Selon les derniers chiffres de l’Insee, le climat conjoncturel du bâtiment ne s’améliore pas au mois d’août. L'indicateur synthétique du climat des affaires affiche 96 points. Il gagne un point mais reste en dessous de sa moyenne de long terme.

Selon les chefs d’entreprise interrogés en août 2012, la conjoncture est quasi stable dans le bâtiment. L’indicateur synthétique du climat des affaires gagne un point à 96 points mais reste en dessous de sa moyenne de long terme. L’Insee souligne donc que le climat conjoncturel est «toujours défavorable».

En effet, les entrepreneurs estiment que leur activité reste dégradée sur la période récente. Et ils n’envisagent pas de retournement de situation pour les mois à venir.

Concernant l’emploi, les soldes correspondant à l’emploi passé et à l’emploi prévu se maintiennent en dessous de leur moyenne de long terme. Les carnets de commandes d’août 2012 permettraient d’assurer 6,8 mois d’emploi à temps plein des effectifs.

Quant au taux d’utilisation des capacités de production, il est stable mais il reste sous sa moyenne de longue période. A noter également que «les chefs d’entreprise sont plus nombreux qu’en juillet à signaler des baisses de prix. Le solde d’opinion correspondant reste inférieur à sa moyenne de longue période».
Source Batiactu