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25/08/2012

Resource efficiency in the clay brick and tile industry Part III: Recycled kaolin from silica sand washing


1 Geological background and site

For over 135 years, the family-run company Strobel Quarzsand GmbH has been extracting kaolinitic silica sands and processing them to high-quality raw materials for the glass and construction chemical industries. The silica sand plant is located north of Amberg in the Upper Palatinate, ­Bavaria. Geologically, the deposit lies in the outcrop of what is known as the ­Dogger Sandstone, which can be attributed to the Brown Jurassic, especially the Dogger beta. The formation of the silica sands goes back to delta-like coastal deposits around 170 mill. years ago. Starting from crystalline source areas from the area of the Bohemian Massif, the fine-grained silica sands were deposited together with kaolinitic fines in a thickness of just under 100 m. The deposit reserves total around 150 mill. tonnes. On account of the generally low iron content, whitish grey sediment colours dominate. On a minor scale, there are yellowish as well as pinkish red to intensive red colours. During washing of the silica sands, the fines < 40 µm are deslimed and dewatered on modern membrane filter presses to a residual moisture content of around 20 mass %. Here considerable quantities of kaolin filter cakes are produced as a recycled product with long-term assured supply. The filter cake has a plastic consistency without any problematic coarse components, impurities or organic substances.



2 Mineralogical composition

The filter cake has a well-graded particle size distribution with an average fines content of d < 2 µm = 39 mass %. The content d > 63 µm averages 20 mass %. In respect of the mineral phases contained, the filter cake features a considerable phyllosilicate content with ∑ TM = 50 mass %, well-ordered kaolinite significantly dominating compared to illite/mica. Innercrystalline swelling clay minerals are not detected. With regard to the series of crystalline weathering residue, quartz is the only phase. Iron is present as an accessory phase in the form of haematite. In respect of the element distribution, silica dominates clearly in front of alumina and iron oxide. The filter cake has an exceptionally low content of alkaline and alkaline earth flux. Potassium dominates with 0.38

mass % in front of magnesium with 0.1 mass % and calcium with 0.07 mass %. Sodium is below the detection limit of 0.03 mass %. The content of organically bonded carbon is also very low and amounts to TOC = 0.09 mass %.



3 Ceramic characteristics

The filter cake is characterized by a soft to stiff plastic consistency and can be used in conventional brickwork preparation plants. It exhibits slightly plastic properties and can be dried without any problem. In the firing process, the filter cake first demonstrates an exceptionally low release of OH groups from adsorption and interlayer water. Up to a range of around 400° C, the material is therefore very firing-insensitive. Typical for the content of kaolinite are the clear endogenous peak of the water of crystallization at 533° C as well as the exothermal reformation reaction at 990° C. Already at around 700° C, the maximum weight loss of 5.7 mass % is reached, all degassing having been completed. On account of the low content of flux, the filter cake has an extremely wide sintering interval and only starts sintering at a late stage. This is reflected in a very high refractoriness and correspondingly low linear firing shrinkage, which only starts at around 1100° C with 0.2%. The water absorption of the fired body varies depending on the peak temperature between 17.4 mass % at 900° C and 15.4 mass % at 1150° C. On account of the low content of haematite, the fired colours range from pink to cream, the fired colour becoming lighter with increasing peak temperature. Owing to the very low thermal conductivity of the body of 0.24 W/mK, its main use is in the manufacturing of high thermal insulation backing bricks. Practical experience in the roofing tile sector has been available continuously since 2003. Use in the production of facing bricks and clinkers is also easily possible. It can be used as a slightly plastic additive with a batch content of 10 to 30% to increase the content of the medium grain and improve refractoriness as well as to lower the thermal conductivity of the body in backing brick bodies. It is also suitable for lightening the colour of red-firing bodies.



4 Volume availability and final remarks

The filter cake is produced throughout the whole year without any winter break in two heated press facilities. The available annual volume currently amounts to over 80 000 t. The specified data are only guide values and are subject to natural fluctuations. This information is not binding. Supplementary details are available for download here .
Source Ziegelindustrie International

24/08/2012

Géopolymères à l'heure de l'après-pétrole


Saint-Quentin : La capitale de Haute-Picardie a accueilli le 4e Geopolymer Camp. La chimie de l’après pétrole se heurte au lobby pétrolier.

Durant trois jours la cité des Pastels est devenue la capitale mondiale des géopolymères.
Pas moins de 85 scientifiques, chercheurs et ingénieurs venus des quatre coins des cinq continents du globe : Arabie Saoudite, USA, Australie, Italie, Guatemala, Afrique du Sud, Japon, Jordanie, Koweït, Malaisie… se sont réunis à Saint-Quentin sous l'autorité du professeur Joseph Davidovits.
Un rendez-vous mondial passé pratiquement inaperçu et presque à huis clos.
Dans les locaux de l'IUT de l'Aisne, les travaux des scientifiques se sont articulés en quatre sessions consacrées principalement aux applications de la chimie des géopolymères relevant des technologies de l'après-pétrole, du développement durable, de l'effet de serre et de la réduction des émissions gaz CO2.
Que de chemin parcouru depuis la première édition de ce rassemblement en 1999. Cette année, un nouveau record de participation a été enregistré pour ces rencontres, avec pour la première fois plus de 50 % des participants provenant de l'industrie.

Des minéraux pour remplacer l'or noir

« Les géopolymères sont utilisés d'une façon extrêmement variée dans l'industrie, qui va du simple ciment aux matériaux hypers sophistiqués pour la défense, des composites non feu pour l'aéronautique, les voitures de course en passant par l'industrie pharmaceutique, le traitement des déchets toxiques et radioactifs, les plastiques sans carbone… » insiste le charismatique Joseph Davidovits.
L'objectif de ce Geopolymer Camp était de développer cette technologie sans pétrole, basée sur l'utilisation des minéraux et, par conséquent, la préparation du monde de demain, celui de l'après-pétrole. Cet or noir, énergie dont la fin est souvent annoncée et dont la flambée des prix met régulièrement les économies en danger.
Inventeur de cette technologie le professeur Axonais avait été reçu il y a quelque temps à l'Assemblée nationale pour y exposer ses recherches à une structure chargée de la valorisation des projets de recherche à long terme. A l'issue de son audition, les responsables de cette structure avaient alors demandé à l'institut du pétrole entre autres de suivre le dossier.

Juges et parties

« J'avais présenté un projet qui n'a pas marché, les hauts fonctionnaires parisiens n'ont pas compris ce que nous voulions faire » confesse avec amertume Joseph Davidovits. Le chercheur Saint-Quentinois semble donc s'être heurté au puissant lobby pétrolier, le port de terre contre le pot de fer ! « Ceux qui devaient donner leur avis étaient payés par les cimentiers. Leur réponse a été simple, nous sommes encore en phase de recherche, c'est encore top tôt ».
Mais tel Astérix dans son petit village Gaulois, l'homme fort de l'institut des géopolymères n'a pas baissé les bras pour autant. « Le succès de cette édition 2012 prouve si besoin était que les représentants de grands groupes comme BSF, Saint-Gobain, ou Inéris le plus grand fabriquant de matériaux céramiques sont intéressés et bien présents ».
Joseph Davidovits veut encore croire dans le cadre de la réorganisation IUT-Insset à la création d'un centre de recherche spécifique aux géopolymères. « L'espoir fait vivre, cela fait trente ans que je développe cela. Je ne suis pas seul, je représente un grand mouvement de sciences et d'innovation, mais il faut que l'on m'aide ».
A voir le panel de scientifiques ayant répondu à l'invitation du professeur Saint-Quentinois, nul doute que celui-ci est sur un bon filon. A l'heure où les décideurs parlent régulièrement de la nécessité d'investir sur l'avenir et la recherche, l'occasion leur est offerte de passer de la parole aux actes.
Pas facile d'être avant-gardiste et prophète en son pays.

Modernisation et travail aux briqueteries-tuileries


Sur le plan industriel, le XIXe siècle est marqué par le développement de la mécanisation de la production en vue d'en augmenter le volume et, en abaissant les prix de revient, de conquérir de nouveaux marchés débordant le cadre local. En Sologne, l'activité de la briqueterie n'échappe pas à ce mouvement et des établissements voient le jour dans de nombreuses communes. Dans la plupart de ces entreprises, les propriétaires et les exploitants cherchent à moderniser la production avec des résultats variables comme avec ces deux exemples du malaxeur ou encore de la calibreuse.

Le malaxeur de Souesmes

A la tuilerie de la Bardellière à Souesmes située près de la petite rivière où se loge la Boute-Morte, affluent de la Petite-Sauldre, un malaxeur d'argile fut installé au début du XXe siècle. Il était mu par un cheval, selon le principe de la noria et permettait la bonne homogénéisation de la pâte molle en remplaçant le travail d'autrefois, entièrement manuel qui consistait à fouler au pied d'argile et à la mélanger à l'aide d'une pelle en bois. Sa production journalière, de 8 à 10 m3, était destinée à la fabrication des tuiles, briques et carreaux. Production efficace de Delahaye à Tours, cette machine était vendue sur catalogue et avait fait ses preuves avec brio contrairement à bon nombre d'innovations de l'époque.
Devenu par héritage possesseur de Montevray à Nouan-le-Fuzelier en 1842, Léon de Buzonnière s'emploie à diverses expériences. Il établit une briqueterie soit une fabrique parfaitement adaptée à la Sologne où la pierre de construction est absente et l'argile abonde. Il laisse derrière lui de nombreuses précisions sur ces installations et un mémoire de 1844 sur l'invention d'une machine à produire des briques, susceptible d'entraîner d'importants changements, tout particulièrement dans la région.

La calibreuse de Nouan-le-Fuzelier

Il y expose l'intérêt de mécaniser la production sous un mode opératoire plutôt simple qui nécessitait la présence de trois personnes. La première plaçait la brique dans la coulisse et la comprimait à l'aide de la vis ; la deuxième actionnait le poussoir en appuyant pour calibrer la brique sur toutes ses faces et en tirant pour l'éjecter en façonnant les extrémités ; enfin, une femme ou un enfant, récupérait la brique sur la plaque. Cette machine paraît inadaptée au travail de l'argile crue, car on peut douter de l'efficacité des six lames pour calibrer la brique dans toutes ses dimensions, sans arrachement de surface ni déformation du produit.
De plus l'inventeur n'évoque pas de lubrification et le risque de bourrage lors de l'évacuation des « copeaux ». Lors de sa présentation, il avait pourtant envisagé un rendement élevé en estimant qu'en dix heures de travail et avec une cadence de quatre secondes par brique, sa machine permettrait de calibrer 9.000 briques par jour !
Malgré des tentatives d'amélioration, cette calibreuse fut rapidement abandonnée, ce qui n'empêchera pas le développement de l'entreprise de Montevray dont le four est toujours visible. Même si quelques opérations purent être mécanisées, le travail dans les briqueteries-tuileries de Sologne restera de tout temps tributaire d'une main-d'œuvre importante et relativement peu coûteuse, parmi laquelle les enfants tenaient une large part, comme le témoigne M. Coyen, époux de la sage-femme de Saint-Viâtre, en 1937. « Les enfants étaient employés autrefois dans les briqueteries, pour transporter les briques du moule au séchage : ils les portaient deux par deux, environ 3.000 par jour, soit la fabrication d'un ouvrier, ils faisaient donc 1.500 fois un trajet de 20 mètres environ avec deux briques, nus pieds et en trottant. Ils commençaient au mois de mars pour finir le jour de la Toussaint. Quand les briques étaient à moitié sèches, on les mettait dans les loges. »

 (*) Groupement de recherches archéologiques et historiques de Sologne.

en savoir plus

Lire dans les bulletins du Grahs les articles de Frédéric Auger et Joël Lépine « Un malaxeur d'argile, mu par un cheval, à la tuilerie de la Bardellière à Souesmes (L-et-C), au début du XXe siècle », dans La Sologne et son passé 51, et « Évolution et fonctionnement d'une briqueterie de Sologne aux XIXe et XXe siècles  : Montevray à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher) » dans le hors-série « Les briqueteries-tuileries de Sologne » à paraître en septembre.
Les bulletins du Grahs sont disponibles par abonnement et en vente dans certaines maisons de la presse et au local de l'association, 14, rue de Beauce à Lamotte-Beuvron, ou sur le site internet : www.grahs.1901.org

Redécouvrez les habitations en brique augerons - Livarot


Le Pays d'art et d'histoire propose, samedi 25 août, la découverte de Livarot. La cité fromagère possède une architecture de brique particulièrement soignée. La ville qui a échappé aux bombardements en 1944 a conservé ses magnifiques façades rouges.

Ces habitations datent de la fin du XIX e siècle. La maison de maître en brique remplace alors la maison à pan de bois et torchis. Ce sont des structures plus hautes, plus spacieuses, plus ouvertes, plus altières : il s'agit de montrer sa réussite financière.

Les fondations de la maison de brique sont sommaires, constituées simplement de quatre ou cinq couches de silex pour éviter que la brique poreuse, soit au contact direct de l'argile du pays d'Auge et soit gorgée d'humidité. La brique est faite avec de la glaise inhérente au sol. Il suffit de façonner cette terre et de la cuire. Plus elle est cuite, plus sa couleur est foncée. A Livarot, les principaux bâtiments communaux sont en briques : la mairie (1832), le foyer des retraités (ancienne école en 1838), centre culturel (école de garçons en 1866) ou encore la halle au beurre.

Samedi 25 août, Livarot, couleur brique, 15 h à l'office de tourisme. 5 €. Inscriptions : 02 31 14 10 86.
Source Ouest France

23/08/2012

Etex roofing materials


Etex is the only market player in Europe able to offer such a wide range of small roo­fing materials across the countries where it operates. This is the result of the Group’s historic gradual expansion from fibre cement slates and corrugated sheets to other roo­fing materials, such as clay tiles and concrete tiles.
On the European continent, the Group is a leading producer of small roofi­ng elements used for residential construction. Large roo­fing materials are used mostly in industrial and agricultural applications. The Group also has a strong presence in this market segment with its ­fibre cement corrugated sheets, essentially for agricultural applications.
Very early in its history, the Group started to expand its geographical presence in residential roofing in selected European and Latin American markets. The Group chooses to operate in markets where it can achieve a significant market share in the medium term.
“Etex operates in markets where it can achieve a significant market share in the medium term.” This vision is shaped by the important logistics and production cost advantages that can only be achieved by significant market players. Cost leadership remains a determining factor. The Group’s development in Central and Eastern Europe confirms this strategy of market leadership.
Etex is a leading provider of fibre cement slates and clay and concrete roofing elements in
Europe. Whereas in Western Europe these markets are essentially mature, they show interesting perspectives of development in the central and eastern part of the continent.

Etex manufactures high quality roofing elements in ­fibre cement, clay and concrete for residential and non-residential buildings.
Over the years, the Group has developed and diversifi­ed its range of roofing materials in
response to evolving market needs.
In Asia, Latin America and Africa, the Group essentially produces ­fibre cement corrugated sheets, which unlike in Europe are used for residential purposes.
The Group is seeking to expand this business in areas neighbouring its current markets,
especially in Africa. In other continents, the Group expects opportunities to arise
from the ban of asbestos. A mix of stable and growing markets in 2011 Except for Spain and Ireland, the Group increased its sales volumes of roofing elements in all its European markets. While new-built housing decreased in West and Central Europe, this trend was offset by a growing market for the renovation of existing housing stock. Many houses in this region were built just before or after the Second World War and will be up for refurbishment in the coming years.
The Group’s roofing activities in the United Kingdom emerged well out of the deep
crisis caused by the 2008 ­nancial dip, following important restructuring efforts and a slight recovery of the market.
In Eastern Europe, housing activities (mainly new-built) remained stable.

Revenue by activity Revenue by geographical area
Roofing Materials
Clay tiles further gained market share in Europe to the detriment of metal roofs (in
East Europe) and concrete tiles. The increased demand for clay tile roofing materials resulted in some cases in capacity shortages, which led to complex logistics issues. In particular, the factories in Germany and Hungary, producing at full capacity for domestic and surrounding
markets, were unable to entirely satisfy customer demand. The start of production in 2012 of a new clay tile factory in Koscian, Poland, will certainly help solve
these issues. “In West and Central Europe, renovation is a growing market as a lot of houses built in the 20th century will be up for refurbishment in the coming years.”
Prices of raw materials and energy continued to increase. Last year, the Group ­finalized projects to counter rising energy costs. These include the installation of a cogeneration system, a solar panel park and the use of new energy resources.
Responding to evolving market needs The Group expects that the evolution of
the residential roofing market in Europe towards clay tile solutions will continue, in particular in the Eastern part of the continent, where the market share of clay is lowest. As markets in Eastern Europe become more af‑uent, the choice of metal roofing materials for residential
housing will change to small roofing elements. Clay tiles will play a major role
in this conversion process and the major investment in the new clay tile factory in Poland will certainly strengthen the Group’s market position in this area. In Latin America and Asia, ­fibre cement corrugated sheets are a high-end solution for residential roofing. Compared to
metal roofing, ­fibre cement represents a substantial step up in quality, in terms of
durability and insulation.
Fibre cement corrugated sheets cover the roof of a barn at the Dutch stud farm “Duyselshof”.
This building provides all the necessary facilities to train racehorses.

Les artisans fabricants de terre cuite en France


Une centaine d’entreprises en France fabriquent des produits de Terre Cuite : briques, tuiles, carreaux, ornements… Elles perpétuent depuis des générations un savoir-faire ancestral, alliant tradition et modernité. Elles proposent des produits uniques et de grande qualité, capables de répondre aux attentes des consommateurs.

Une grande diversité de produits

Les produits de Terre Cuite, standardisés ou sur-mesure, sont destinés à la construction de maisons et de bâtiments, classique ou contemporaine, dans le respect de l’architecture de la région.
L’offre est riche et diverse. Elle se décline en plusieurs catégories de produits, adaptés à tous les styles et à tous les usages, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Les briques : brique de parement, brique pleines ou perforées, moulées à la main, mulot, plaquette, brique pour cheminée, four à pain, barbecue, etc.
Les tuiles : tuile plate, tuile canal, tuile vernissée, patinée, tuile écaille, oreille de cochon…
Les accessoires de toiture : épi de faîtage, faîtière, chatière, poinçon, arêtier, lanterne, mitre et mitron.
Les carreaux : carrelage, pavé de sol, plinthe, nez de marche, margelle de piscine, etc.
Les éléments d’ornement et de décoration : rive et about à ornement, fronton, chaperon de mur, pilier et chapeau, clé d’arc, balustrade, claustra, rosace, casier à bouteille, etc.

Un savoir-faire d’excellence

Le travail des artisans de la Terre Cuite ne se limite pas à la fabrication de produits standardisés. S’appuyant sur un savoir-faire local, ils sont capables d’adapter leur production à des demandes particulières, petites séries, sur-mesure, créations uniques, produits façonnés à la main. Un travail fait maison, le savoir-faire et la qualité au service de la beauté et du raffinement.
Ancrés dans leur région, les artisans de la Terre Cuite ont leur destin lié à l’histoire et au patrimoine. Ils exercent un métier d’art et répondent parfaitement aux exigences des Monuments historiques. Maîtres tuiliers, briquetiers et autres artisans spécialistes de la Terre Cuite sont appelés sur les grands chantiers de rénovation de monuments prestigieux en France, en Europe et dans le monde entier. Un défi d’exigence et d’excellence qu’ils sont fiers de relever.

Un métier d’art et d’engagement

Parce qu’ils sont fabriqués de manière artisanale, les produits de la Terre Cuite offrent une belle variété de formes et de teintes. Transformée et façonnée avec art, la terre offre un jeu de couleurs inégalé. Elle prend des aspects subtils, épiderme lisse, brut, vernissé, des nuances et des patines multiples. Le travail de la matière est essentiel pour obtenir une telle qualité. Pour les artisans de la Terre Cuite, c’est une œuvre familiale bien souvent. C’est aussi une approche authentique du métier et un engagement constant pour maintenir, coûte que coûte, la perfection artisanale.

La Terre Cuite inscrite dans le développement durable

Grâce à ses nombreuses propriétés, la terre cuite permet de construire des bâtiments à grande performance thermique. Matériau naturel et sain, elle peut contribuer à améliorer la qualité de vie dans les maisons. La fabrication des produits de Terre Cuite contribue au développement d’une économie locale, à partir de ressources de proximité.

22/08/2012

Monier Group acquires Schott Solar's InDaX roof-integrated technology


Monier acquired Schotts InDaX framing technology, the rights to use the InDaX name and patents related to the product
 
Monier Group Services GmbH (Oberursel, Germany) has acquired Schott Solar AG's (Mainz, Germany) InDaX technology for roof-integrated solar photovoltaic (PV) modules, including the framing technology, the rights to use the InDaX name and patents related to the product.

The companies have not disclosed financial terms of the transaction. The Monier Group states that the system has already been launched in Germany, Italy and Southeastern Europe, with further market launches planned in the United Kingdom and France by the end of 2012.

"The InDaX allows Monier to tap into promising new distribution channels in the PV market," notes Jens Milnikel, director of Monier's Solar Roof Systems business line.

"We are building on a technology that will allow us to more strongly benefit from a trend that sees solar systems becoming independent of feed-in-tariffs and being increasingly used for decentralized own consumption."

Monier outsources PV laminate production

Monier says that experts from its business line and Technical Centre have closely cooperated with Schott Solar in the market launch and further development of the InDaX system.

Monier will not take over PV laminate production but instead build on partnerships with established manufacturers and purchase their systems, as it does for other PV systems.

The equipment for faming and finishing acquired by Monier will be relocated to one of its sites near Milan, Italy.

La tuilerie laurent, petite fabrique familiale


La tuilerie Laurent fabrique des tuiles, principalement, mais aussi des briques, des tomettes et du carrelage de façon artisanale, et ce, depuis 150 ans.

Située à Nan-sous-Thil, dans le nord de la Côte-d'Or, cette petite fabrique familiale a su passer le cap de la modernisation en gardant toute l' authenticité d'un savoir-faire ancestral. Ses produits haut-de-gamme sont utilisé en restauration et pour les monuments historiques. En septembre, la tuilerie fêtera ses 150 ans. Elle est par ailleurs ouverte au public lors des journées du patrimoine. A cette occasion des visites gratuites sont organisées.
Située à Nan-sous-Thil, dans le nord de la Côte-d'Or, cette petite fabrique familiale a su passer le cap de la modernisation en gardant toute l'authenticité d'un savoir-faire ancestral. Ses produits haut-de-gamme sont utilisés en restauration et pour les monuments historiques. En septembre, la tuilerie fêtera ses 150 ans. Elle est par ailleurs ouverte au public lors des journées du patrimoine. A cette occasion des visites gratuites sont organisées.
Eric Laurent, Artisan (Tuilerie Eric Laurent) nous introduit dans cette entreprise.
Source France 3 par Nicolas Delaye

21/08/2012

Pas de tuile pour la tuilerie de Sarre : l’activité a traversé les décennies


Bernard Henriot est le propriétaire de la tuilerie de Sarre. Cette activité artisanale, vieille de deux siècles et demi, continue de susciter des vocations.

Entre 1750 et 2012, la tuile n'a pas pris une ride. Et sur la colline de Sarre à Corbigny, son procédé de fabrication au feu de bois non plus ! Une tradition artisanale qui n'est pas prête de s'éteindre, tant que Bernard Henriot, propriétaire de la tuilerie de Sarre, sera au four.

Son grand-père et son père ont été tuiliers avant lui. « J'avais 23 ans quand la tuilerie familiale, à Dornes, a fermé. J'ai toujours su que j'allais travailler dans ce domaine. J'ai ça dans le sang depuis tout petit ! », explique le propriétaire. Il y a dix ans, Bernard Henriot reprenait la tuilerie de Sarre, qui appartenait à une même génération depuis 1892. Aujourd'hui, il ne le regrette pas, et vit tous les jours « d'un métier qui travaille avec les quatre éléments ! » La terre argileuse pour la matière première, l'eau pour transformer la terre en pâte, l'air pour sécher les produits et le feu pour les cuir.

Carrelage, brique et tuile n'ont pas bougé depuis 250 ans. Même si le progrès technique est passé par là avec la broyeuse et la mouleuse, la terre provient toujours de la carrière au-dessus du site, le crochet est toujours coupé à la main et les produits sont toujours chauffés dans le four à proximité.
« Une cuisson
à 1.050 °C »

« Comptez une quinzaine d'heures entre le préchauffage et la cuisson à 1.050 °C, puis une semaine de refroidissement ! » La température imprime la couleur aux produits, qui passent alors du blanc au traditionnel rouge orangé. « Au final, la forme et la couleur de chaque tuile ou de chaque brique sont uniques. C'est la nature qui travaille pour nous ! »

Ce caractère authentique, c'est ce qui attire les clients. Et c'est aussi ce qui a attiré Jérémy Pajot, 25 ans, seul salarié de la tuilerie. « J'ai commencé ici en job d'été, puis j'ai fait mes études dans ce domaine : un BTS industrie céramique. Ce que j'aime, c'est travailler cette matière noble qu'est l'argile et la voir prendre forme par le feu. »

Un métier qu'il souhaite poursuivre « aussi longtemps que les commandes suivront. » Pour le moment, elles sont là. « Depuis les années 70, la tuilerie vit essentiellement de la demande de produits anciens pour la restauration d'habitation ou de monuments » précise Bernard Henriot. « Notamment les vieilles maisons, les abbayes ou les châteaux, ce qui nous amène à travailler dans toute la France. »

20/08/2012

Monier tuilerie de Signy-l'Abbaye : des précisions du président du groupe



Actuellement, le temps des vacances pour la tuilerie de Signy-l'Abbaye dont la zone de stockage est bien pleine

Nous nous sommes fait l'écho de difficultés de la tuilerie Monier de Signy-l'Abbaye, puis de la réaction du président du conseil général.
Lundi, à l'occasion de la réunion du conseil municipal de Signy-l'Abbaye, le maire a informé ses collègues de la réaction de Benoît Hennaut, président du groupe, dont le siège est au Kremlin-Bicêtre.
Ce dernier écrit dans un courrier du 26 juillet : « Convaincus qu'il est préférable de vous communiquer avec le maximum de transparence l'exact reflet de notre activité dans la région, nous vous présentons, ci-après, un résumé de l'actualité de notre marché et une information la plus claire possible sur notre site de production de Signy-l'Abbaye », écrit le président.
Une semaine de vacances supplémentaire
Et de souligner que l'ensemble du secteur de la construction souffre, depuis le début de cette année, d'une baisse notable des ventes de maisons individuelles, tendance qui devrait s'accentuer et se prolonger sur 2013.
« Le secteur des tuiles n'échappe pas à cet effet conjoncturel et nous impose une adaptation rapide et néanmoins réfléchie. Force est de constater que l'érosion du marché est plus forte qu'attendu et nous oblige à aller plus loin dans ces mesures… Nous attendons, comme de nombreux industriels, des mesures pour redynamiser le secteur de la construction. »
Mesures prises pour adapter l'outil de production de Signy-l'Abbaye : arrêt d'activité estival habituel aux congés d'été (3 semaines), extension d'une semaine supplémentaire de congé payé, réduction d'une équipe de production par arrêt de contrats d'intérimaires. « Si le marché reste tel qu'il est actuellement, nous serons amenés à prendre des mesures supplémentaires de solde de congés résiduels et de chômage partiel. Nous n'envisageons pas de licenciements économiques », complète M. Hennaut.
« Enfin, en ce qui concerne les aides publiques dont le site de production Ardennes a bénéficié lors de son implantation en 2008, nous tenons à préciser que nous avons respecté - voir dépassé - l'ensemble de nos engagements en matière de création d'emplois », ajoute-t-il.

Chiffres clés
• Dates
2006, terrassement de la plateforme ; 2007, installation des lignes de fabrication et du four de 200 mètres ; 2006, démarrage de l'usine, puis, jusqu'en 2011, lancement de 4 gammes de tuiles terre cuite - Postel, Fontenelle, Signy et Belmont.
• Surfaces : exploitation, 105 ha ; bâtiment, 34 000 m2 ; stockage, 60 000 m2.
• Effectifs actuels : 91 CDI.
• Destinations principales des produits : Nord, Est, Ile de France, Benelux.

Wienerberger says Austria no economic haven -paper


Austrian homebuilding is not immune to the euro zone's economic crisis, the chief executive of the world's biggest brickmaker Wienerberger AG was quoted saying in a newspaper, although he said the country was an "Eldorado" compared with some other markets.

Heimo Scheuch said the company was suffering badly in Europe, which accounts for 90 percent of group sales, but he was still confident of making a core profit in the United States this year, while Russia and India were performing very well.

"Eastern Europe is in general still under considerable pressure. Some markets have to shrink themselves healthy," he said in remarks published on Monday, citing Hungary as an example. "By comparison, Austria is an Eldorado."

But asked by Austria's WirtschaftsBlatt whether Austria was a safe haven, Scheuch said it was not.

"If someone doesn't know whether he'll have a job tomorrow, he's not going to build a family home. And even if homes are still built, two new family homes will not make up for the cancellation of a large public project," he said.

Nonetheless, Scheuch said Wienerberger was to some extent protected from the broader crisis in the construction industry because of its exposure to the residential market, and had bought plastic pipe maker Pipelife to diversify further.

He said the company had the potential to make annual earnings of 500 million euros ($616 million) before interest, tax, depreciation and amortisation (EBITDA), without more investments, adding Pipelife would take that figure closer to 600 million euros.

Scheuch also said prices for Wienerberger's products had risen in 2011 and were still increasing.

Asked whether Wienerberger might expand into China, Scheuch said such a move was not under discussion at the moment, and in any case the company first had to absorb its acquisition of Pipeline while keeping its debt-to-EBITDA ratio below 2.5. ($1 = 0.8121 euros) (Reporting by Georgina Prodhan; Editing by David Holmes)

18/08/2012

Italy’s ceramic machinery and equipment suppliers increase turnover by 26.2%


The Italian manufacturers of ceramic machinery and equipment reported 26.2-% growth in turnover for 2011. According to a survey conducted by Acimac, the sector generated a turnover of € 1.738 bill., recovering 94% of the losses suffered since 2009. This excellent performance has put the sector ahead of all Italian capital goods manufacturers.

The recovery was driven primarily by exports, which accounted for 79.8% of turnover. The sector’s level of internationalization is also increasing. In 2011 there were a total of 53 companies majority-owned by Italian groups (share greater than 51%) operating outside ­Italy. These companies generated a turnover of € 550 mill. Adding these volumes to the total turnover generated in Italy, the sector reported an all-time record turnover of € 2.297 bill. The Italian market also showed an initial recovery, closing 2011 with 9.2-% growth.

The number of companies also continued to fall, although the average company size is gradually increasing. The number of employees rose to 6 343.

For 2012, Acimac is cautious owing to a slowdown in growth in almost all the world’s economies, even in India and China, as the outgoing chairman Pietro Cassani stressed. Initial estimates for 2012 suggest that the turnover levels reached at the end of 2011 could be maintained.


Exports drive the ­recovery: + 31.3%

In 2011 the sector’s ­Italian companies consolidated their shares of international markets.

The Middle East was the largest outlet market, accounting for 20.5% of export turnover (€ 284 mill.). In second place came the European Union (€ 233.3 mill. = 16.8% of the total). This was followed by Asia (€ 215 mill. = 15.5%), then South America with 11.9%. East Asia (China, Taiwan and Hong Kong) dropped in the rankings with a 19.4% fall in turnover and an 11.8% share of total exports. Eastern Europe saw a 50-% rise in turnover (8.9% of the total), while Africa held just a 7.8% share. North America and Oceania occupied the last two places (6.6% and 0.3% of the total respectively) but showed strong turnover growth (116% and 321.4% respectively).



Italian market ­picking up again

With a turnover of € 350.3 mill. (20.2% of the total), the Italian market also showed positive growth by 9.2%. This marked a sharp trend reversal in respect of the previous three years (- 4.6% in 2010), although the figures still fall far short of pre-crisis levels (-28.5% on 2008).



Fewer companies, more employees

At the end of 2011 there were 150 companies operating in the ceramic machinery and equipment manufacturing sector in Italy, (2010:157). The largest contraction (-11 companies) was in the category of small enterprises (turnover below € 2.5 mill.). By contrast, companies with turn­over in excess of € 10 mill. increased by 3 to reach a total of 19 companies.

The number of employees rose by 115, to 6 343. The number of executives and company owners fell by 27, while the number of technical and production professionals rose by 141. The profitability per employee rose in step with growth in company size.



Machine group: shares of turnover

The shares of turnover generated by the various types of machines remained fairly stable in 2011 as they reflect the importance of these machines within the ceramic production process.

Machines for shaping ­ceramic materials accounted for 24.4% of turnover, followed by glazing and decoration machinery (17.8%), firing technology (15.1%) and raw materials preparation machinery (9.7%), storage and handling machinery (8.1%) and finishing technologies (6.8%), followed by moulds (5.7%).

Most types of machines generated exceptional turnover increases. Firing and shaping machines grew respectively by 58.9% and 21.7%, drying machines by 33.7%, storage and handling machines by 25.2%, and raw materials preparation machines by 18.1%. The turnover generated by the sale of classification systems almost doubled, up by 87.1%.

Other types of machines showed smaller increases, particularly moulds with just 8.2% owing to their strong dependence on the Italian market, which contracted by 4.7% for this product type.

The only type of machine to experience a fall in turn­over was that of quality and process control machines, which experienced a 72-% contraction (although following the boom of 2010 this figure is no cause for alarm).

Client sectors

The breakdown of turnover by client sectors remains similar to that of previous years.

The largest share of total turnover was generated by supplies to tile manufacturers, which made up 80.3% of total turnover (80.8% in 2010). Sales to tile manufacturers rose by 25.4% to a total of € 1.396 bill. Exports played a crucial role, totalling € 1.089 bill. (+ 28.4%). Growth was more limited in the Italian market, reaching just 15.7% and in any case 19.6% down on turnover levels of 2008.

Turnover generated by sales to the second largest client sector, that of brick and tile producers, remained virtually stable, with a turnover of € 135.7 mill., 7.8% of total turnover, almost all of which was generated by exports (86.1%). These rose by 12.1%, compensating for the sharp fall in the domestic Italian market (- 32.2%).

Next came the market for various ceramic machines with € 65.2 mill., consisting of 88.2% exports, and that of sanitaryware machinery with € 61.6 mill. (+ 22.5%).

Machinery for the production of refractories totalled a turnover of € 51.9 mill., while the tableware and ornamental ware machinery sectors (€ 27.4 mill.) experienced 62.5-% growth in exports and a 66-% fall in Italian sales.
Source Ziegelindustrie International

17/08/2012

Monier PV Tile first product to be awarded BIPV certificate by TÜV SÜD


Monier PV Tile is the first product to receive the "Building Integrated Photovoltaics" (BIPV) certificate by TÜV SÜD. The certificate confirms that the system fulfils a comprehensive list of rigorous criteria.

Building integrated photovoltaics (BIPV) is a term describing multifunctional building components that generate power while replacing conventional building materials. Given the multi-functional characteristics of these components and systems, no specific BIPV standard, covering all applicable requirements related to electrical and building safety has been available to date.

To close this gap and enable manufacturers to provide robust evidence of the safety and quality of their products, TÜV SÜD developed a BIPV certificate which covers all applicable legal requirements of the European Union. "Our certificate provides reliable and informative guidance through a relatively new market segment, offering all stakeholders – manufacturers, retailers, installation companies and investors – enhanced certainty for their decision-making processes", says Andreas Faißt, photovoltaics expert at TÜV SÜD Product Service GmbH.

The certificate also provides home-owners with a valuable decision-making aid. The certificate for Monier's in-roof solution, for example, assures home owners that the BIPV product fulfils the roof's functions regarding mechanical stability and fire safety. TÜV SÜD's experts based their comprehensive list of criteria for BIPV products on the requirements defined in EU Regulation 305/2001, which will replace the European Construction Products Directive 89/106/EEC in July 2013.

"TÜV SÜD now serves the whole Photovoltaic value-chain from upstream to downstream players", adds Dr. Ing. Robert Puto, global head of Photovoltaics at TÜV SÜD. "We offer a wide range of new services covering crucial aspects, such as PV reliability with the so-called Thresher Test, qualification of PV inverters to grid interconnection regulations and Smart Grid operability and – last but not least – assessment and validation of a PV plant as a whole."

As a global supplier of building materials for pitched roofs offering a comprehensive range of roof, chimney, ventilation and energy systems for residential buildings, the Monier Group makes impartial, third-party confirmation of their products' quality and function a high priority.

"This confirmation is particularly attractive for innovative technological solutions as it boosts the confidence of roofers, installation companies and, of course, also consumers in the products", says Jens Milnikel, head of global solar activities at Monier Group. "We are delighted that by issuing the certificate, TÜV SÜD has confirmed the multiple functions and safety of our Monier PV Tile system as well as the high quality standards of our company." Monier Group markets the PV Tile system under their local brands and trade names: 'Braas Photovoltaik Indach Premium' in Germany and 'Redland Solar PV Tile' in the UK.

16/08/2012

Indicateurs dans le rouge pour VM Matériaux


Le groupe de négoce de matériaux de construction enregistre un bien mauvais premier semestre, avec un chiffre d’affaires à 348.5 M€, en recul de près de 5% par rapport à la même période de l’an dernier. En cause, la chute des mises en chantier de logements et trois jours travaillés en moins.

VM Matériaux n’est pas à la fête au premier semestre 2012. En effet, le groupe de négoce de matériaux de construction a vu son chiffre d’affaires baisser de 5.2% à 184 M€ au 2e trimestre, dans la lignée d’un premier trimestre lui aussi en recul de 4.5% à 163.7 M€. Au global, sur ces six premiers mois de l’année, le groupe affiche des ventes d’un montant de 348.5 M€, en baisse de 4.9%par rapport à la même période de 2011.

Le groupe pointe notamment du doigt la contraction significative de ses volumes, liée à la chute des mises en chantier, de l’ordre de 20% sur les trois derniers mois. En cause également le fait qu’il y ait eu trois jours travaillés en moins sur ce 2e trimestre.

Impact sur la rentabilité
Par activité, le « Négoce de matériaux » fait ressortir un CA de 244.7 M€ (-5.7%) malgré de belles performances sur le segment des Travaux Publics, note le communiqué du groupe. L’activité « Menuiserie industrielle », orientée sur le marché de la rénovation, reste fortement dépendante de la baisse des incitations fiscales, et affiche un retrait de son chiffre d’affaires de 9% à 67.8 M€. Enfin, l’activité « Béton » semble mieux résister grâce à son mix marché et ce, dans un contexte où les conditions climatiques de février avaient entraîné une fermeture de l’ensemble des centrales à béton.

Côté perspectives, VM Matériaux estime que « la baisse de l’activité aura des répercussions sur la rentabilité ». Vigilance et poursuite des efforts « afin de limiter les effets de la crise et préserver ses fondamentaux économiques », seront au menu des mois à venir. « Cela inclut notamment une réduction des dépenses opérationnelles et des investissements », souligne le communiqué du groupe.

Opalys de KORAMIC, la double tuile de la région Nord


Premier producteur mondial de briques en terre cuite et premier tuilier européen, Wienerberger propose des solutions techniques, performantes et esthétiques. KORAMIC, la marque de Wienerberger SAS, dédiée aux solutions Toitures en terre cuite, lance Opalys ; une tuile innovante à double emboîtement, garantissant une grande rapidité de mise en œuvre et développée spécifiquement pour les styles architecturaux de la région Nord.

Avec une palette de 38 modèles de tuiles et 212 coloris, KORAMIC de Wienerberger propose des solutions qualitatives et esthétiques répondant parfaitement aux différents critères régionaux de l’Hexagone. Fabriquée à l’usine de Seltz (67), la tuile à emboîtement grand moule Opalys (440 x 304 mm), nouvelle référence de tuile terre cuite KORAMIC, vient idéalement compléter l’offre de l’industriel spécifiquement dédiée aux départements du Nord.

Inspirée de la forme de la Tempête 44, la tuile Opalys concilie esthétique, simplicité et rapidité de pose grâce, entre autres, à un double emboîtement, un double recouvrement et un jeu de 12 mm au pureau. Son emboîtement profond confère, par ailleurs, une étanchéité renforcée à la réalisation. Avec seulement 9,5 tuiles au mètre carré (3,5 kg/tuile), Opalys se pose à joints droits ou croisés, sur pente de 35 % (avec écran).

Disponible en trois coloris (Nuagé, Anthracite et Aubergine), cette tuile du Nord affiche une onde douce et un cornet traditionnel. Fabriquée dans un moule spécial, Opalys présente une peau lisse très esthétique.

Conçue dans le plus grand respect de l’environnement et des ressources naturelles, à l’image de l’ensemble des gammes KORAMIC, la tuile Opalys, garantie 30 ans, est conforme à la norme EN 1304 et dispose d’une fiche FDES (Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire) pour s’inscrire parfaitement dans le cadre d’une démarche HQE®.

Caractéristiques techniques
• Lattage (jeu au pureau de 12 mm) : 257 mm
• Largeur utile : 403 mm
• Longueur totale moyenne : 304 mm
• Largeur totale moyenne : 440 mm
• Quantité au m2 (lattage maxi) : 9,5
• Tolérance dimensionnelle de la norme NF EN 1304 : ± 2 %
• Poids de la tuile : ± 3,5 kg
• Quantité par palette : 240 (≃ 25 m2)
• Poids brut par palette : ± 860 kg

 Gamme d’accessoires et finitions
• Tuile à rabat
• Demi-tuile
• Demi-tuile double bourrelet
• Kit tuile à douille
• Chatière
• Faîtière
• Écusson
• Poinçon

Le groupe Wienerberger est aujourd’hui le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier européen. Présent dans 27 pays, ses 234 usines emploient plus de 12.000 personnes à travers le monde. En France, 937 salariés travaillent dans les 12 usines de tuiles et briques détenues par le groupe. Le chiffre d’affaires en 2011 atteint 193 millions d’euros avec 4 marques reconnues : ArGeTon, KORAMIC, POROTHERM, TERCA pour les activités tuiles en terre cuite, briques de structure, briques apparentes et bardage terre cuite de Wienerberger. KORAMIC est le 1er tuilier à avoir signé la Charte Environnement de l’UNICEM (Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction).
Source Schilling

15/08/2012

Equipceramic new production line for Ennadjah Brickworks


Ennadjah Brickworks produces hollow bricks and ceiling blocks on one line
Equipceramic has set up a complete brick production unit for Briqueterie Ennadjah Ouel Amel in N’Gaous, Algeria. This unit is designed for the production of hollow bricks and ceiling blocks. The special feature of this project is that the setting station has been equipped with a system for turning the products so as to avoid deformation during the firing process.
1 Introduction
In the newly built brickworks, 120 000 t/year bricks are produced (two-shift operation on six days a week), which works out at an average production rate of 368 t/day fired units. A wet grinding process is used for clay preparation.


2 Handling the green products
The clay column coming from the de-airing extruder is fed to an automatic cutting line consisting of a primary cutter followed by a multi-wire cutter. A loading arm unloads and sets the products. When the green products are set on the dryer car, it can set the dry products on a conveyor for the reception of ware.
You can find out more in the Issue of Ziegelindustrie International

Les tuiles : tour d'horizon


Tuile canal, tuile plate, classique ou moderne : la tuile reste dans la tendance !

La traditionnelle tuile en terre cuite galbée couleur ocre n’est pas la seule sur le marché ! On trouve aujourd’hui de nombreuses formes et finitions qui permettent de rénover ou construire une toiture adaptée à ses goûts. Zoom sur la tuile, le plus prisé des matériaux de toiture.
La tuile traditionnelle, toujours d’actualité

Près de 75% des toits en pente utilisent une couverture de tuiles en terre cuite, selon la Fédération française des tuiles et briques. Grande championne de la toiture, la tuile en terre cuite se divise en trois grandes familles.

La tuile canal est celle que l’on trouve le plus souvent dans le sud de la France : en forme de gouttière, elle est particulièrement adaptée aux toits à faible pente des régions ensoleillées.
Elle permet à la fois de conserver la fraîcheur émanant du sol mais aussi d’évacuer rapidement les eaux de pluie abondantes lors des orages estivaux. Ce sont les Canal de 40 et de 50 que l’on retrouve le plus ; c’est-à-dire d’une longueur de 40 ou 50 cm.

La tuile plate, elle, est plus adaptée aux pentes fortes, favorisant l’écoulement des pluies et neiges. Droite ou écaille, elle permet une architecture de toiture plus complexe (tourelles, courbes, etc.). Ainsi, on les retrouve plutôt dans la moitié nord de la France.

Enfin, la tuile à emboîtement est la plus pratique de toutes puisqu’elle intègre un système de simple, double ou triple emboîtement permettant de réduire le nombre de tuiles nécessaires. Empêchant tout risque de glissement et assurant une bonne étanchéité au toit, elles sont également plus rapides à mettre en œuvre.
Il en existe de nombreux modèles : “petit moule”, tuiles plates ou ondulées ; “grand moule fort galbe”, tuiles rondes de diverses couleurs ; “faible galbe” pour limiter le nombre de tuiles nécessaires ou encore “à côtes”, tuiles présentant un relief central.

La tuile se renouvelle

De l’ocre au brun en passant par le blanc, le rouge profond et même le noir, la tuile se présente sous de multiples formes.

En terre cuite, la tuile peut prendre un aspect résolument contemporain avec des pureaux ultraplats, des finitions brillantes ou à effet métal et de nouvelles teintes (anthracite, gris, noir…).

S’il existe également des tuiles en béton et en ciment, disponibles dans de nombreux coloris, celles-ci restent cependant moins durables que la terre cuite puisque les UV et la pluie ont tendance à les décolorer.

Les tuiles photovoltaïques font également leur entrée : de plus en plus esthétiques, elles s’intègrent plus facilement aux toits grâce à des formats et des caractéristiques proches des tuiles en terre cuite classiques.
Source Mr Bricolage

Imerys résultas 1re semestre 2012 branche Matériaux et Monolithiques (26 % du chiffre d’affaires consolidé)


L’activité Solutions Réfractaires (57 % du total des ventes de la branche Matériaux & Monolitiques), a bien résisté au 1er semestre 2012 en dépit de la baisse de la sidérurgie en Europe : elle a en effet bénéficié de la bonne tenue des marchés asiatiques, de la solidité des autres segments (fonderie, pétrochimie, génération d’énergie...) et de l’activité projets (revamping, augmentations de capacités ou construction de nouvelles usines).

Dans le domaine de la construction et de la rénovation de maisons individuelles en France, la baisse des ventes de logements individuels neufs, observée depuis près d’un an, s’est progressivement traduite par une diminution des permis de construire. Elle se reflète désormais dans les mises en chantier, en baisse de - 8 % sur 12 mois glissants.
Dans ce contexte, les ventes semestrielles de matériaux en terre cuite pour l’ensemble de la profession(17) diminuent respectivement de - 13 % pour les briques et de - 10 % pour les tuiles par rapport au 1er semestre 2011, qui constituait une base très élevée de comparaison (rattrapage d’activité). La rénovation a fait preuve d’une bonne résistance. Il convient de rappeler que l’ensemble de la profession a été affectée par de mauvaises conditions météorologiques au 1er trimestre 2012.
Au 1er semestre 2012, les investissements de la branche ont été limités à la maintenance de l’outil industriel.
A 509,1 millions d'euros, le chiffre d'affaires de la branche (- 16,1 millions d’euros par rapport au 1er semestre 2011) comprend un effet négatif de change limité (- 0,4 million d'euros). A périmètre et changes comparables, le chiffre d'affaires est en baisse de - 3,0 %, reflétant le recul des Matériaux de Construction.

Les Réfractaires Monolithiques ont progressé.
Le résultat opérationnel courant de la branche Matériaux & Monolithiques est de 105,1 millions d'euros. Les effets de périmètre et change sont négligeables. L’effet prix/mix de produits couvre la hausse des coûts variables (énergie et certaines matières réfractaires) et la mise en place de mesures de contrôle des coûts a permis de maintenir un niveau de marge opérationnelle supérieur à 20 %.

14/08/2012

Terreal Montagny



La Montagny est dotée d’une esthétique performante. Avec sa côte centrale aux lignes épurées très caractéristiques, la Montagny affiche son identité et sa modernité avec force. Avec seulement 9,4 tuiles par m² et la souplesse accordée par ses jeux longitudinal et latéral elle permet aussi d’optimiser la gestion des chantiers.



Les Plus :
·        Une esthétique contemporaine
·        Une tuile au format économique






Caractéristiques techniques
·        Dimensions            25,1 x 42,5
·        Masse unitaire            4.4
·        Pureau variable (oui/non)            oui
·        Nb/m2            9.4
·        Pureau(cm)            42,5
·        Pureau variable(cm)            37,5 à 42,5
·        Largeur utile            25,1
·        Liteaux(cm)            2.4
·        Masse au m2(kg)            41
·        Pose à joints            Droits/Croisés
·        Pente minimale théorique            19% / 10,76°
·        Pente minimale de référence            23% / 12,95°
Source Terrealcouverture

13/08/2012

Bâtiment : le climat se dégrade


Un vent de pessimisme souffle sur l’activité du bâtiment en ce milieu d’été. Ainsi, selon la dernière enquête mensuelle de l’Insee, le climat des affaires dans le secteur s’est dégradé. L’emploi reste en berne, tandis que les carnets de commandes sont toujours en-deçà de la normale.

Les chefs d’entreprise du bâtiment n’ont pas le moral. C’est ce qu’indique la dernière enquête du mois de juillet de l’Institut national de la statistique, qui révèle un climat conjoncturel à nouveau dégradé.

Ainsi, l’indice synthétique du climat des affaires perd 2 points en juillet et reste en dessous de sa moyenne de long terme, tandis que l’indicateur de retournement signale toujours un climat conjoncturel défavorable. Selon l’Insee, durant ce mois, les entrepreneurs du bâtiment sont plus nombreux qu’au mois dernier à indiquer que leur activité s’est détériorée récemment. Le pessimisme est de mise concernant l’activité des prochains mois.

Côté emploi, là encore, l’activité est mal orientée. Les soldes correspondant à l’emploi passé et à l’emploi prévu se maintiennent en dessous de leur moyenne de long terme, précise l’Insee. Concernant les carnets de commandes, ils ne permettraient d’assurer que 6.8 mois d’emploi à temps plein des effectifs. En outre, les capacités de production demeurent toujours sous-utilisées : près d’un entrepreneur sur quatre déclare ne pas pouvoir accroître sa production, alors qu’une entreprise sur deux continue d’éprouver des difficultés à embaucher.

Enfin, les prix poursuivent leur baisse, ce qui entraîne des situations de trésorerie aggravées ainsi que des délais de paiement qui s’allongent.
Source Batiactu