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15/08/2012

Imerys résultas 1re semestre 2012 branche Matériaux et Monolithiques (26 % du chiffre d’affaires consolidé)


L’activité Solutions Réfractaires (57 % du total des ventes de la branche Matériaux & Monolitiques), a bien résisté au 1er semestre 2012 en dépit de la baisse de la sidérurgie en Europe : elle a en effet bénéficié de la bonne tenue des marchés asiatiques, de la solidité des autres segments (fonderie, pétrochimie, génération d’énergie...) et de l’activité projets (revamping, augmentations de capacités ou construction de nouvelles usines).

Dans le domaine de la construction et de la rénovation de maisons individuelles en France, la baisse des ventes de logements individuels neufs, observée depuis près d’un an, s’est progressivement traduite par une diminution des permis de construire. Elle se reflète désormais dans les mises en chantier, en baisse de - 8 % sur 12 mois glissants.
Dans ce contexte, les ventes semestrielles de matériaux en terre cuite pour l’ensemble de la profession(17) diminuent respectivement de - 13 % pour les briques et de - 10 % pour les tuiles par rapport au 1er semestre 2011, qui constituait une base très élevée de comparaison (rattrapage d’activité). La rénovation a fait preuve d’une bonne résistance. Il convient de rappeler que l’ensemble de la profession a été affectée par de mauvaises conditions météorologiques au 1er trimestre 2012.
Au 1er semestre 2012, les investissements de la branche ont été limités à la maintenance de l’outil industriel.
A 509,1 millions d'euros, le chiffre d'affaires de la branche (- 16,1 millions d’euros par rapport au 1er semestre 2011) comprend un effet négatif de change limité (- 0,4 million d'euros). A périmètre et changes comparables, le chiffre d'affaires est en baisse de - 3,0 %, reflétant le recul des Matériaux de Construction.

Les Réfractaires Monolithiques ont progressé.
Le résultat opérationnel courant de la branche Matériaux & Monolithiques est de 105,1 millions d'euros. Les effets de périmètre et change sont négligeables. L’effet prix/mix de produits couvre la hausse des coûts variables (énergie et certaines matières réfractaires) et la mise en place de mesures de contrôle des coûts a permis de maintenir un niveau de marge opérationnelle supérieur à 20 %.

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