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13/08/2012

Plan d'économies de 750 millions d'euros par an de Saint-Gobain


Le numéro un mondial de la production, transformation et distribution de matériaux de construction compte économiser 150 millions d'euros sur les achats, 120 millions d'euros sur les frais généraux et le reste - 480 millions d'euros - en jouant sur la rentabilité opérationnelle.

Ce nouveau programme d'économies de coûts mis en oeuvre par le groupe, qui doit lui permettre de gagner 500 millions d'euros dès cette année par rapport 2011, restera principalement ciblé sur l'Europe.

"Il n'y a pas de fermetures significatives de sites en France actuellement", a déclaré lors d'une conférence téléphonique Pierre-André de Chalendar, PDG de Saint-Gobain, groupe qui emploie environ 195.000 personnes dans le monde, dont près de 50.000 en France.

"Il y a un certain nombre de pays où nous continuerons de nous adapter, et nous continuerons de le faire au fur et à mesure en fonction de l'évolution de la conjoncture dans les différents pays", a-t-il précisé.

Le groupe prévoit également de réduire ses investissements industriels et financiers de respectivement 200 millions d'euros et 350 millions d'euros au second semestre par rapport à la même période en 2011.

SEMESTRE INFÉRIEUR AUX ATTENTES

Dans ce contexte, le groupe, qui a suspendu ses nouveaux projets d'acquisition, anticipe pour 2012 une hausse mesurée de ses prix de vente et une baisse contenue de ses volumes.

En début d'année, Saint-Gobain visait pour cette année une croissance inférieure aux 5% de 2011 et une bonne résistance de son résultat d'exploitation et de sa rentabilité.

Le résultat d'exploitation du second semestre devrait accuser une baisse "modérée" par rapport à celui des six premiers mois de l'année, ressorti à 1,51 milliard d'euros (-12,1% par rapport à l'an dernier).

Le chiffre d'affaires s'établit à 21,59 milliards d'euros à fin juin (+3,4%) malgré une baisse de 6% dans l'activité Vitrage, plombée notamment par le recul de la production automobile en Europe occidentale, l'effondrement du marché du solaire, et le renchérissement des matières premières et de l'énergie.

Les analystes interrogés par Thomson Reuters I/B/E/S tablaient sur un chiffre d'affaires de 21,66 milliards d'euros et un résultat d'exploitation de 1,54 milliard.

En Bourse, l'action a terminé à 27,475 euros (+4,43%) avant la publication du groupe valorisé à 14,59 milliards d'euros.

Depuis le début de l'année, le titre perd 7,4%, contre une hausse de 1,5% pour l'indice CAC 40, en raison des inquiétudes des investisseurs entourant la visibilité du groupe dans un contexte de morosité économique.
Source Zone Bourse par Alexandre Boksenbaum-Granier et Elena Berton Avec Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez

12/08/2012

Etex Building Materials Polska Sp. z.o.o.


Etex Building Materials Polska Sp. z o.o. was founded in Olkusz, on 4th January 2011.  It was created as a result of merge of three entities: Euronit Sp. z o.o., Creaton Polska Sp. z o.o. and Etex Building Materials Poland Sp. z o.o. To the company belong two concrete tiles factories - in Olkusz in the Southern part of Poland, where also headquarters are located. The second factory is in Chojnice, in the Northern part of Poland. In 2012 we plan to open the new clay tile factory in Kościan commune, Wielkopolska voivodeship.

Meeting customer needs company extended its product range. The company has solutions for all parts of buildings - roofs, facades and interiors. All products have a high quality and all required by Polish law certificates.

Products dedicated for roofs are: concrete tiles, clay tiles, roof slates, fibre cement corrugated sheets and fasade panels Cedral. As a façade for outside and inside application we propose the fibre cement boards with different kinds of surface and different thickness. It is worth also to learn our offer of building boards.

Etex Building Materials Polska is a member of Etex Group, one of the largest international holding company in the building materials business. Today Etex Group has 92 subsidiaries across all the continents and employs 14.500 people.

The company has certificates according to the ISO 9001:2008 and ISO 14001:2004 standards. Source Etex Euronit

11/08/2012

Xella investit 1 million d’euros dans son outil industriel


Le spécialiste du béton cellulaire Xella a investi 1 M€ dans un robot perforeur destiné au percement de blocs de chaînage vertical. Un outillage qui permettra à l’industriel d’approvisionner de façon optimisée le quart nord-est du pays dans un premier temps.

Xella, le fabricant de béton cellulaire, investit dans son outil industriel. L’entreprise a déboursé 1 million d’euros dans un robot destiné exclusivement au percement par carottage de blocs de chaînage vertical. Testé dans un premier temps sur le site de Freistett (Allemagne) par l’équipe R&D de la société, le robot sera déployé sur l’ensemble des sites français en quelques mois. La machine opère sur deux blocs en même temps, ce qui lui permet de répondre à la demande en blocs de 600 maisons individuelles par mois environ. Grâce à ce nouvel équipement, Xella espère atteindre son objectif de doublement de ses parts de marché, en passant de 5 à 10 % d’ici à 2020.

La mise en place de l’outillage automatisé permettra de satisfaire la demande dans le quart nord-est de la France (entreprise générales de bâtiment et de maçonnerie, constructeurs de maisons individuelles). Il anticipe également le nouveau paysage normatif qui sera obligatoire au mois de novembre 2012, lors de l’application des Eurocodes 8 relatifs à la conception et au dimensionnement des structures aux séismes. Le bloc de chaînage vertical se positionne aux angles des habitations, permettant la mise en place de raidisseurs destinés à renforcer la résistance de la maçonnerie en cas de secousse. Il est destiné principalement aux systèmes constructifs porteurs, un procédé typiquement français. A l’étranger, les professionnels du bâtiment optent plutôt pour la fabrication sur chantier par coffrage des renforts en béton armé ou en optant pour de la maçonnerie de remplissage dans une ossature béton. L’application de la nouvelle norme qui impacte le nombre de constructions concernées par l’étendue des zones sismiques devrait porter de 25 à 55 % le nombre de logements qui pourraient recourir au dispositif de bloc de chaînage.

Xella Baustoffe GmbH emploie 7.650 personnes dans le monde (dont 257 en France dans trois usines) pour un chiffre d’affaires de plus de 1,3 Mrds € (2007). Outre le béton cellulaire, la société produit des blocs silico-calcaires et des panneaux en fibro-plâtre. Elle distribue ses produits sous les noms de Ytong (béton cellulaire), Hebel (éléments armés), Fermacell (panneaux), Silka (blocs silico-calcaires) et Aestuver (plaques coupe-feu).

10/08/2012

Chagny : incendie à la tuilerie Terreal


Le feu a pris ce vendredi après-midi dans le local des compresseurs de la tuilerie Terreal à Chagny. Une vingtaine de pompiers de Chalon et de Givry ont été mobilisés ainsi que les gendarmes de Chagny et les agents de GRDF.

Il était un peu plus de 15h30 quand le feu s'est déclaré accidentellement. Aucune victime n'a été à déplorer et le sinistre a été rapidement maîtrisé à l'aide d'un lance à mousse à cause de la présence de bacs d'huile dans le local avec le renfort d'une lance à eau à l'extérieur afin d'éviter toute propagation de l'incendie. Sur place d'importants moyens :  deux fourgons incendie (FPT), une grande échelle, la cellule d'éclairage et de ventillation (CEVAR) ainsi que les véhicules des chefs de groupe et de colonne. Vingt deux pompiers se sont affairés sur l'incendie ainsi que les agents de GRDF tandis que les gendarmes régulaient la circulation dans l'entreprise chagnotine. L'origine du sinistre est accidentelle et ce dernier n'entraîne aucun chômage technique. Le personnel de Terreal est actuellement en vacances, seuls les agents de maintenance et de sécurité sont sur le site. 
Source Le Journal de Saône et Loire

TEJAS COBERT, membre du groupe Uralita, lance une tuile innovante, totalement plate et esthétique


Design et technologie de pointe sont réunis pour créer une tuile inimitable sur le marché : la tuile Logica Plana de Tejas Cobert (Groupe Uralita).

Plus de deux ans de recherche, et des collaborations avec des designers industriels, architectes et professionnels du monde de la Tuile ; ont abouti au lancement de ce produit innovant sur le marché.
Une tuile complètement plate, sans déformation, sans distorsion, esthétiquement et techniquement parfaite.

Tous les éléments impliqués dans la conception et la fabrication des tuiles ont fait l'objet d'une attention toute particulière.
Son design a été développé par Benedito Design Studio (fondé par célèbre designer industriel Ramón Benedito "National Design Award en 1992") ; qui, en collaboration avec Gae Benedito, a développé un élément aux lignes épurées, propres et simples, qui soulignent la complexité technique d'une tuile conçue uniquement avec la dernière technologie.

La fabrication de cette tuile, nécessite non seulement de supports réfractaires en "H-casettes", mais aussi des moulages en plâtre d'argile spécialement sélectionnées pour résister aux températures de cuisson plus élevées.

Les supports en "H-cassettes" garantissent l'absence de gauchissement et de rigueur dimensionnelle ; tandis que les moulages en plâtre de tuile permettent copier nervures et emboîtements les plus complexes, empêchant l'infiltration d'eau.
Ces caractéristiques liées à sa faible absorption d'eau (<5%,) font la tuile Logica Plana un produit particulièrement imperméable et sans danger pour tout type de climatologie.
Sa durabilité est garantie pour 50 ans.

La conception de la Logica Plana a dès le départ été un projet d'envergure internationale, puisque dans sa fabrication a impliqué des ingénieurs italiens dans le design des moules et des presses, des machines en provenance allemande et dans la mise en œuvre de la glisse des techniciens portugais dans la production et de contrôle de la qualité, et des architectes et des designers industriels espagnols dans la conception de ses lignes et des finitions de surface.

La tuile Logina Plana représente une étape importante pour ramener la tuile vers les nouvelles tendances dans la construction contemporaine.
La possibilité est désormais ouverte avec ce nouveau produit lancé sur le marché, qui permet de parler plus proprement des toitures inclinées tels que "la quinta fachada" à tenir compte dans votre maison.
Disponible dans des couleurs traditionnelles comme le cuivre ou le "Cigarre" (mat marron) ; ou dans des coloris avant-gardistes comme le glacier (blanc mat) qui facilitent une meilleure intégration avec le reste de la toiture de la maison, permettant même d'installer cette tuile dans les diverses façades.

Les pièces spéciales qui viennent avec la Logica Plana sont conçues également par l'atelier de Benedito Design, en utilisant les mêmes critères de qualité esthétique définis pour la tuile.
Ils permettent la conception du toit en suivant la même ligne esthétique, et plate que celle obtenue grâce à la tuile.

Tejas Cobert, fabrique et commercialise des tuiles de céramique mélangée et courbes, tuiles béton, pièces spéciales et des composants pour les toits.
Son activité est principalement concentrée dans la péninsule ibérique.
L'entreprise dispose de huit usines avec une puissante infrastructure industrielle et commerciale, qui permettent de répondre aux besoins de qualité, de design et de distribution de ses clients.

Tejas Cobert fait partie de la multinationale espagnole Grupo Uralita, entreprise avec plus de 100 ans d'histoire dédiée à la fabrication de matériaux de construction.
Source Batiactu

09/08/2012

Mises en chantier aux USA : un mois de juin digne de la belle époque


Au mois de juin dernier, les mises en chantier aux USA ont atteint leur niveau le plus élevé depuis quatre ans, selon des chiffres publiés le 18 juillet dernier par le département du commerce.

L’indicateur de la construction neuve a, en effet, bondi de 6,9% par rapport au mois de mai dernier pour atteindre les 760 000 départs de chantiers en rythme annualisé. Une tendance que n’avait plus connu le pays depuis 2008 et les mois qui avaient précédé la récession. Washington se réjouit d’autant plus de ces bons résultats que les prévisions de croissance pour le mois de juin étaient de 743 000 mises en chantier.
Source France BTP

08/08/2012

Logement: les promoteurs prévoient une forte baisse des ventes


Les ventes de logements neufs en France devraient baisser en 2012 de 27% par rapport à 2011, avec environ 75 000 unités, estime la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).

"La crise s'accentue mais avec le petit rebond attendu en fin d'année lors de la fin du dispositif Scellier pour les investisseurs achetant pour louer nous devrions finir l'année 2012 avec une baisse de 27%, similaire à celle enregistrée au premier semestre", a déclaré à l'AFP François Payelle, président de la FPI.

Mais pour le président des promoteurs il existe un "risque" que cette baisse soit encore plus importante si certains programmes (45% du total) de logements lancés sur plans au cours du premier semestre et actuellement pré-commercialisés à 20% ou 25% du total n'atteignent pas rapidement un seuil minimum de 40% à 45%. Ce qui entraînerait un arrêt de la commercialisation et une annulation des ventes déjà réalisées.

Pour le seul deuxième trimestre, les ventes de logements neufs aux particuliers accusent un recul de 29%, par rapport au même trimestre de 2011, soit une baisse encore plus marquée que celle du premier trimestre (-25%). Le recul des ventes s'explique principalement par l'effondrement des ventes aux investisseurs individuels (-45% au cours du premier semestre).

L'augmentation des prix entre les deuxièmes trimestres 2011 et de 2012 n'est que de 1,2% (+2,2% en province et -3,4% en Ile-de-France), soit moins que l'inflation, mais cette relative modération s'explique surtout par la forte diminution des surfaces des logements vendus.

"La baisse tant des ventes que des mises en chantier est très inquiétante. Si cette situation devait se prolonger, elle aurait des conséquences très négatives pour nos entreprises et leurs salariés, pour l'activité et l'emploi dans la filière ainsi que pour le logement de nos concitoyens", estime François Payelle.

La FPI rappelle "que chaque logement construit représente près de 2 emplois non délocalisables et que l'objectif annuel de 500.000 logements fixé par le président de la République nécessite la vente d'environ 150.000 logements chaque année par les promoteurs", soit plus du double que le chiffre prévu pour 2012.

Wienerberger first quarter results Central-West Europe


Revenues in Central-West Europe declined 6% to € 73.9 million and operating EBITDA fell from € -2.8 million in the first three months of 2011 to € -4.4 million for the reporting period.
Similar weather-related volume declines were reported in all countries. Average prices were higher due to price increases and shifts in the product mix, but the cold winter also led to lower volumes and additional production costs in this segment.
We expect positive impulses for the development of business during the remainder of this year, above all from Germany. An order backlog from housing units that were approved in 2011 but not yet built should support the demand for building materials in the first half of 2012.
Together with the robust renovation market, which is a key driver for our roof tile business, we expect moderate growth in Germany for the full year.
Source Wienerberger

Zoom sur le projet d’usine de tri méthanisation – usine Terreal de Chagny .


Déposé le 6 avril 2012, le permis de construire donnera, une fois la construction terminée, des capacités nouvelles pour le traitement de nos déchets.

Le projet de cette usine de tri méthanisation, d’une surface hors œuvre nette de 14 734 m², sera implanté dans les bois, route de Lessard, sur un terrain de 50 ha. Une fois en activité, les déchets seront traités en trois phases :

Le tri pour séparer le plastique (stocké en silo) des matières fermentescibles.
La méthanisation, qui se fait dans des digesteurs (silos mécaniques verticaux) pendant trois semaines. Le gaz, une fois épuré puis lavé, est injecté dans les réseaux de l’usine Terréal. Les digestats (matière organique non biodégradable) seront transformés en boue.

Le compostage se fera par ajout de produits structurants (déchets verts).
Le Smet (Syndicat mixte d’études pour la valorisation des déchets ménagers), porteur du projet, travaille à l’élaboration du cahier des charges depuis deux ans. L’appel d’offres concernait la conception de l’usine, sa réalisation et son exploitation.

Son coût de réalisation avoisine les 40 millions d’euros, avec un budget de fonctionnement de 4 millions d’euros par an pendant cinq ans.

Ses objectifs sont quadruples :
Respecter la réglementation et minimiser le recours à l’enfouissement.
Optimiser la valorisation matières (compost, métaux, etc.) et énergétique (biogaz).
S’intégrer dans l’environnement existant (préservation de la biodiversité).
Maîtrise des coûts.

Après les différentes étapes administratives et études techniques, les demandes d’autorisation d’exploitation et le classement des installations, la construction devrait débuter fin 2012, début 2013 et son exploitation en 2014-2015.

NOTE Cette nouvelle usine sera performante si le remplissage des poubelles en amont est correctement fait.
Source Le Journal de Saône et Loire par par Marc Boulnois (CLP)

07/08/2012

2% de hausse pour la construction mondiale en 2012 : des leviers de croissance existent dans une économie mondiale au ralenti


​Les acteurs politiques et financiers ont souvent misé sur la construction pour relancer la croissance. Mais ces politiques de soutien ne sont pas sans conséquences – comme le montre la flambée des prix de l’immobilier observée sur la période 2000-2010 dans de nombreux pays.

« Ces politiques économiques ont souvent un coût élevé. Aujourd’hui, il devient difficile de les actionner du fait de la dette des États et des conditions de financement des ménages, » souligne Ludovic Subran, chef économiste du groupe Euler Hermes. « Le coup de frein sur les politiques de soutien se fait sentir dans tous les pays développés et de manière particulièrement aiguë dans les pays du sud de l’Europe. Ces évolutions confortent le déplacement du centre de gravité du secteur de la construction vers les pays émergents où les perspectives de croissance sont beaucoup plus favorables. Pour les entreprises françaises qui n’ont pas accès à ces marchés, 2012 et 2013 seront de nouveau des années de grande vulnérabilité. »

Un faisceau de conditions difficiles


A l’endettement des États et aux prévisions de croissance économique défavorables des pays développés, s’ajoutent l’augmentation du ratio de dette hypothécaire des ménages.

    Il atteint cette année 85% du PIB au Royaume-Uni, 76,5% aux Etats-Unis
    Les limites de l’allongement de la durée des prêts, jusqu’à 50 ans en Espagne
    En France, la durée moyenne est de 17 ans, mais 16% des prêts se font désormais sur des périodes comprises entre 25 et 30 ans
    Depuis 2000, les revenus progressent moins vite que le prix des logements dans la plupart des pays.

Dans ce contexte économique difficile, les entreprises du secteur sont aussi confrontées à une baisse de leur rentabilité. Si la rentabilité des grands groupes européens et américains reste supérieure à celle des groupes asiatiques, elle s’érode néanmoins année après année. Les groupes européens ont vu leur rentabilité reculer de 1,4 point en deux ans. Celle des entreprises françaises est attendue en baisse en 2012 à 3,4% du chiffre d’affaires.

« Le tissu français du BTP, composé d’une majorité de petites entreprises, est fragile. Confrontées à une stagnation de l’activité, à des tensions sur les prix et au coût élevé des matières premières, certaines  entreprises n’ont pas la solidité financière qui leur permettrait de résister. En conséquence, la sinistralité, déjà très haute en 2011, va continuer d’augmenter en 2012. Nous prévoyons en France 15 000 défaillances d’entreprises dans le secteur cette année,» conclut Didier Moizo, conseiller sectoriel du groupe Euler Hermes.

Légère hausse d’activité en 2012


Toutefois, malgré un environnement peu favorable, en 2012, l’indice d’activité du secteur de la construction (en volume) est attendu en hausse de 2% au niveau mondial, grâce au dynamisme des pays émergeants (Chine +8,9% ; Inde +6,7% ; Brésil +6,6%). Sur la zone euro, en revanche, l’indice est attendu en baisse (-1,2%), en grande partie à cause des pays méditerranéens : - 2,6% en Grèce et - 4,5% en Espagne où l’explosion de la bulle immobilière laisse des traces durables. D’autres pays européens affichent encore des progressions, toutefois modestes : France +0,2% ; Royaume-Uni +0,4%, Allemagne +0,7%.

Avec un indice en hausse en 2012 (+1,8%), les États-Unis confirment leur sortie progressive de la crise.

Le rôle moteur des pays émergents


La montée en puissance des marchés des pays émergents, où les besoins d’infrastructures, d’équipements et de logements restent immenses, apparaît comme le principal moteur de croissance du secteur de la construction. A titre d’exemple, le déficit de logements est estimé à 24 millions en Inde. Il est de 10 millions de logement au Brésil où une grande part de l’habitat urbain est à reconstruire.

« Beaucoup moins endettés que les pays développés, ces États ont les moyens de financer de grands projets d’infrastructures et de soutenir massivement la construction de logements, rendue indispensable par une urbanisation accélérée, » explique Ludovic Subran. « Ces pays peuvent tabler sur une bonne croissance dans les années à venir, mais leur PIB par habitant reste faible. Par ailleurs, le prix des logements ont tendance à augmenter plus vite que les revenus des ménages. L’accès au crédit et l’évolution des revenus sont donc cruciaux pour la croissance du marché de la construction de logements. »


Relais de croissance


Au-delà de la dynamique des pays émergents, le secteur de la construction peut trouver des relais significatifs de croissance.

    Il s’agit d’une part de l’application des normes environnementales visant à réduire les émissions de CO2 et à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments; ce marché représente un potentiel de 550 milliards de dollars, sachant que le surcoût d’un bâtiment HQE est de 15%.
    Un deuxième relais réside dans la rénovation du parc existant. 80% des bâtiments ne sont pas aux normes environnementales et le parc de certains pays est très dégradé (75% des bâtiments existants en Russie et 40% en Pologne).
    Euler Hermes constate que la construction de locaux commerciaux et administratifs redémarre en Europe de l’ouest (+ 7% au premier trimestre 2012).
    Ses événements exogènes contribuent aussi à stimuler la construction, tels que la coupe du monde de football 2014 et les jeux olympiques 2016 au Brésil, ou les jeux olympiques d’hiver 2014 en Russie.
Source Euler Hermès

06/08/2012

Samse: ventes semestrielles en repli de 1,2%.


Samse a enregistré un chiffre d'affaires de 563,4 millions d'euros au premier semestre 2012, en baisse de 1,2%.

A périmètre comparable, l'activité du groupe spécialiste du négoce de matériaux de construction s'affiche en recul de 1,6%.

Le chiffre d'affaires de l'activité négoce atteint 467,7 millions d'euros, soit une baisse de 2,7% ou de 3,3% à périmètre comparable.

Le groupe signale que la comparaison s'effectue avec un semestre de l'année précédente qui avait bénéficié notamment d'excellentes conditions climatiques.

Le chiffre d'affaires de l'activité bricolage atteint pour sa part 95,8 millions d'euros, en progression de 7,1%.

Le biogaz : une source d’énergie qui va exploser


La consommation française de biogaz (obtenu par méthanisation du fumier et des déchets) devrait plus que doubler entre 2013 et 2020 selon une étude du cabinet Xerfi. Le cadre réglementaire, qui a évolué en 2011, serait en effet très favorable aux exploitants, à l’inverse d’autres énergies renouvelables.

Le biogaz, ce gaz obtenu par méthanisation des déchets et du fumier, a le vent en poupe. Les pouvoirs publics ont récemment donné un coup d’accélérateur à la valorisation énergétique des déchets en réévaluant de 20 % le tarif d’achat de l’électricité produite à partir du biogaz (mai 2011) et en autorisant l’injection de biométhane dans le réseau public de gaz naturel (novembre 2011). Un cadre réglementaire très favorable qui tranche avec celui des autres énergies renouvelables, photovoltaïque en tête.

Selon les experts du pôle Energie-Environnement du cabinet Xerfi France, le marché du biogaz devrait ainsi doubler à l’horizon de 2020. La consommation de ces gaz, injectés dans le réseau ou servant directement à la production d’électricité, devrait atteindre les 700.000 Tep, alors qu’elle est actuellement d’environ 250.000 Tep. Le boom devrait intervenir à partir de 2013 : 304 installations produisant du biogaz seront alors en service en France, soit une augmentation de plus de 12 % par rapport à 2011. Les installations agricoles et industrielles représentent les 2/3 des sites mais ne génèrent que 1/3 de la production. Les usines de méthanisation des ordures, en revanche, produisent 25 % du biogaz français alors qu’elles représentent moins de 5 % de l’ensemble du parc.

Les investissements battent leur plein
Le coût et la rentabilité des projets restent questionnables. Une installation de méthanisation française serait 1,6 à 2,3 fois plus chère qu’une installation équivalente en Allemagne. L’équilibre économique resterait pour l’instant dépendant de l’obtention de subventions de la part des collectivités régionales. La dégradation de la situation économique, et donc des subsides publics, pourrait donc remettre en cause ce modèle de développement. Plusieurs projets pourraient donc être reportés dans les prochains mois. D’autant que les producteurs se trouvent souvent confrontés à l’opposition des riverains et à l’allongement des démarches administratives. Des difficultés techniques viendraient également menacer la rentabilité économique des projets. La qualité des intrants (déchets) impacterait la performance énergétique des installations, obligeant à l’ajout d’une étape de prétraitement génératrice de coût. La saisonnalité d’approvisionnement des sous-produits entraînerait aussi une variation dans la production (et des revenus) au cours de l’année.

Autant d’écueils qui font évoluer le paysage concurrentiel du marché français. Les petits acteurs historiques (Methaneo, Valorem, Fonroche, Fertigaz, Naskeo Environnement) voient arriver des gestionnaires de déchets (SITA/Suez Environnement, Veolia Propreté) et des grands groupes énergétiques (EDF, GDF-Suez). Séchilienne-Sidec a ainsi acquis 60 % de Methaneo au mois de mai dernier. D’autres industriels internationaux s’intéresseraient également à la filière, comme Air Liquide, qui dispose d’atouts pour traiter et enrichir le biogaz.
Source Batiactu

04/08/2012

Wienerberger/Pipelife suspectés d’entente illicite sur le marché des canalisations


Several plastic pipe producers, including Belgium's Tessenderlo and Austrian peer Wienerberger, were raided by European Union antitrust regulators last month on suspicion that they might have formed a cartel, in breach of EU rules.

The European Commission said on Wednesday that the raids took place on June 26, but did not identify the companies involved or the countries in which they are based.

"The Commission has concerns that the companies concerned may have violated EU antitrust rules that prohibit cartels and restrictive business practices," the EU watchdog said in a statement.

Tessenderlo said one of its units had been raided.

"One of our subsidiaries was (raided) that does fittings ... Nyloplast," said a spokeswoman. "We're waiting for them to come back to us and we will collaborate."

Wienerberger, the world's largest brickmaker, said its Pipelife unit had been raided. It acquired the remaining half of Pipelife from Belgium's Solvay in February. Wienerberg spokeswoman Barbara Braunoeck said the company was working closely with the Commission.

Europe's biggest plastics pipe maker Wavin, which was acquired by Mexican industrial conglomerate Mexichem last month, was not immediately available to comment.

Swiss-based Georg Fischer and German privately-held Rehau, both major players in the sector, said they were not under investigation.

Companies can be fined up to 10 percent of their global turnover if found guilty of breaching EU rules. The Commission has levied more than 7 billion euros ($8.58 billion) in fines against cartels in the last four years.

($1 = 0.8160 euros) (Additional reporting by Rex Merrifield, Gilbert Kreijger in Amsterdam, Fredrik Dahl in Vienna, Arno Schuetze in Frankfurt and Katharina Bart in Zurich; writing by Foo Yun Chee; Editing by Elaine Hardcastle)

SACMI Imola S.C. : Etex-Creaton chooses Sacmi-made rapid drying


Assembly of new 30-million-roof-tiles-a-year plant completed in Koscian (Poland)

The first European plant for the production of roof tiles using the "rapid drying method" and subsequent H-support firing is being established at Koscian, in Poland, in a facility belonging to the Etex-Creaton Group: here, Sacmi's designers and technicians have just completed, on schedule, assembly of the drying department.

The plant's main strong point is rapid on-roller drying technology, being used for the first time in Europe in the wake of the success of overseas installations. Constituting the core of the plant are the two 6-tier rapid roller driers, capable of completing the drying cycle in just 220 minutes.

Now comes the plant start-up phase. Once the facility is up and running it will produce a staggering 30 million roof tiles per year. Sacmi will also be providing the Koscian plant with a fully automatic trim drying system, which instead uses the more traditional static cell method.
Source 4 traders

03/08/2012

Les artisans couvreurs impliqués dans la rénovation énergétique


La Capeb et l’industriel Monier ont signé un accord de partenariat afin que les artisans couvreurs soient sensibilisés aux dernières évolutions dans le domaine de la toiture, tant sur le plan technique qu’énergétique.

Le 25 juillet dernier, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment et le spécialiste des solutions de toiture Monier ont signé un accord de partenariat. Objectif : tenir les artisans du bâtiment informés des dernières évolutions dans le domaine de la toiture et promouvoir la marque Eco-Artisan®.

« Ce partenariat complète notre dispositif de sensibilisation de nos adhérents aux enjeux de la rénovation énergétique. La toiture est un élément essentiel de l’isolation d’un bâtiment. Les actions que nous allons mener avec Monier vont nous permettre de couvrir l’ensemble des innovations du secteur et d’inciter les artisans concernés à s’engager dans la démarche Eco Artisan® », a déclaré, dans un communiqué, Patrick Liébus, président de la Capeb.
Par le biais de cette convention, Monier s’engage à mettre à disposition de l’artisan un arsenal d’outils tels que : guide de solutions propres à la rénovation énergétique ; assistante chantier ; actions en faveur de la prévention des risques professionnels ; formations destinées à renforcer les connaissances des entreprises artisanales en matière d’efficacité énergétique. La marque Eco Artisans® devra également être valorisée, via l’offre de modules de formation Fee Bat.

Construction BBC : les principaux problèmes rencontrés

Le programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » publie les résultats de la deuxième phase du Retour d’Expériences dans les Bâtiments à Basse Consommation (REX BBC & risques) réalisée en 2011. Il démontre ainsi les risques propres aux bâtiments BBC et sur les pratiques préventives associées.

Cette étude compile les principaux résultats d’une enquête de terrain qui consistait à visiter des opérations à basse consommation et à rencontrer les acteurs ayant participé à leur conception, à leur construction, ou à leur utilisation afin de capitaliser les non qualités et les opportunités de qualité associées. Cette deuxième étape d’enquête, réalisée courant 2011, porte sur 211 opérations représentatives de l’ensemble des typologies de bâtiments BBC (tertiaire, collectif, maison individuelle), implantés aussi bien en zones rurales qu’urbaines. La moitié des opérations n’est pas labellisée mais présente un niveau basse consommation d’un point de vue réglementaire (étude thermique). Elle concerne pour un tiers les rénovations et deux tiers la construction neuve, et couvre globalement les huit zones géographiques concernées par la RT 2012. Certains défauts des bâtiment BBC apparaissent lors de cette étude.

Un problème de surchauffes d'été

Si la période hivernale pose moins de problème dans ces types de bâtiments, et si l’on n’observe pas de déperditions énergétiques majeures, les températures réglementaires en périodes chaudes peuvent être largement dépassées en nombre d’heures (TIC), comme en valeur. Cette remarque, quels que soient la typologie des bâtiments, leur localisation géographique en France, les matériaux ou techniques utilisés, peut découler de causes variées. Parmi les principales causes, on peut mettre en avant, entre autres l’absence de protections solaires, des usages inadaptés de ces protections et une mauvaise prise en compte des apports internes à la conception. Mais on peut aussi relever d’autres causes importantes : mauvais positionnements des VMC double flux (dans des combles non isolés par exemple), impossibilité, liée à la conception même du bâtiment, de réaliser une ventilation naturelle ou traversante, quel que soit le type constructif.

Problématiques pour la VMC double flux

L’étude permet de relever deux problématiques pour la VMC double flux : les nuisances sonores et sanitaires. Sifflements aux bouches d’insufflation, vibrations, mauvais réglages des débits d’air, transmissions de sons par les gaines, vibrations de l’équipement lui-même, défauts de fixation, malfaçons… autant d’impacts sonores, nuisibles au confort d’usage. Lorsque les bouches d’insufflations sont installées au-dessus des portes ou à côté des bouches d’extraction, le renouvellement d’air ne se fait pas non plus car l’air neuf est immédiatement rejeté. Une autre conséquence possible est l’apparition d’un flux d’air mal orienté, désagréable pour les utilisateurs. Enfin, en rénovation, on observe une difficulté d’installation et de mise en oeuvre des réseaux aérauliques, ceux-ci diminuant la hauteur.

L'étanchéité à l'air

Cette obligation de résultat est nouvelle et source de difficultés. Ainsi on peut observer des problèmes d’étanchéité liés à des défauts intrinsèques des produits et des défauts de conception et de mise en œuvre. Des fuites d’air au niveau des parcloses, baies coulissantes ou lanterneaux, mais aussi de trappes de visite, coffres de volets roulants et portes séparant des volumes chauffés de volumes non chauffés. Les traversées de l’enveloppe (réseaux, fluides ou canalisations) augmentent le risque de fuites d’air parasites ; il convient de les limiter lors de la conception. Les traversées de planchers par les conduits d’évacuation des fumées sont souvent mal appréhendées, car peu définies dans les Règles de l’art. L’installation d’un ascenseur induit, en raison de l’obligation réglementaire de ventiler la gaine, des fuites d’air parasites. Une utilisation massive de la mousse de polyuréthane et de silicone pour réaliser l’étanchéité à l’air. La question de la durabilité de ces produits est ici soulevée. Quand l’interface menuiserie et gros oeuvre est mal prise en compte.

Le séchage en phase chantier

On observe des difficultés de séchage en phase chantier : après coulage de la chape par exemple, quels que soient les matériaux utilisés. Les conséquences en sont assez nombreuses : condensation entrainant des moisissures, taches, déformation des menuiseries (et des portes), retards dans les différentes phases de second oeuvre, etc. La mise en place de déshumidificateurs ou de VMC provisoire de chantier est réalisée par certains acteurs pour résoudre ce problème.

Le positionnement des panneaux solaires

L’accessibilité pour l’entretien est ici mise en exergue ainsi que l’absence d’intégration des masques solaires dans les calculs thermiques initiaux. L’environnement doit être impérativement pris en compte avant toute démarche.

La multiplication des sources d'énergie

L’utilisation d’énergies renouvelables s’accompagne de la mise en oeuvre d’appoints ; la gestion de la multiplication de ces appoints peut poser problème.

Des défauts de sécurité incendie

Plusieurs départs de feux pendant le chantier ont été observés, au moment de la réalisation de l’étanchéité à l’eau des terrasses. Les isolants non ignifugés sont particulièrement sensibles lors du chantier.

Le surdimensionnement des équipements

Le surdimensionnement des équipements notamment dans la rénovation constitue une erreur. Utilisés à une puissance inférieure à leur capacité, ceux-ci sont soumis à des court-cycles, participant à un encrassement prématuré, et donc à leur dégradation accélérée et à une baisse de rendement. Une surface de panneaux solaires trop importante entraîne un vieillissement prématuré des équipements suite à des surchauffes (dégradation du liquide caloriporteur ou des joints, fuites).

B.P
En 2011, le comité de pilotage du programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » a décidé, en vue d’orienter les travaux de ce programme, de poursuivre le REX BBC à plus grande échelle en identifiant les risques et les facteurs de réussite des bâtiments neufs ou rénovés.

Il a demandé à l’Observatoire de la qualité de la construction de l’AQC de s’entourer de partenaires disposant de sources d’information directes. L’USH, la fédération des PACT, CEQUAMI, CERQUAL, PROMOTELEC et CERTIVEA ont ainsi été associés à l’enquête.

Chagny: Remise de médailles aux anciens de Terreal


Les médaillés en compagnie d’Hervé Gatinel, Pascal Large, Stéphane Fayol et Claire Borey.  Photo S. B. N. (CLP)

Hervé Gatinel, directeur général du groupe Terreal, accompagné de Pascal Large, directeur des sites, de Stéphane Fayol et Mme Borey (RH), était présent ce vendredi afin de remettre les médailles d’ancienneté aux employés de Terreal qui, pour quelques-uns, ont consacré toute leur carrière à travailler sur le site.

26 employées ont donc reçu leur médaille Vermeille, Or et Grand Or, pour 20, 30 ou 40 années de travail. Hervé Gatinel a tenu a les remercier plus en encore en cette période de crise financière. « C’est une période où chacun cherche son chemin. »

Il a par ailleurs déclaré que certains ajustements étaient à prévoir car nécessaires, mais que tout serait fait dans l’intérêt des salariés, afin d’éviter un impact social. « Cette période de crise est toutefois compensée par la capacité des équipes Terreal à réussir à lancer des projets, la qualité étant l’une des armes pour réussir », a-t-il ajouté.
Source Le Journal de Saône et Loire

Le collège s'habille aux couleurs du Sud


L’entreprise Isolba, de Saint-Ouen, achève de poser les 1.800 m 2 de bardeaux qui recouvrent et isolent la façade. Un résultat spectaculaire !

Le collège Maurice-Genevoix a retrouvé la belle couleur brique chantée par l'écrivain qui lui a donné son nom. Pourtant, son habillage si esthétique ne doit rien à l'argile locale. C'est un matériau en provenance du sud de la France que l'entreprise Isolba 41 a mis en œuvre pour la première fois dans le département sur un chantier d'une telle importance.

« Ce revêtement est fabriqué par Terreal, un industriel basé près de Toulouse spécialiste reconnu de la terre cuite », explique Jacky Moreau, conducteur de travaux. « Il se pose sur une ossature bois et métal qui permet d'intégrer un isolant et convient parfaitement à une opération de rénovation. » Les bardeaux d'habillage de façade se rencontrent fréquemment dans le Midi, peu dans le Centre. Romorantin en détient pour l'instant la primeur. Mais, à peine fini, le collège fait déjà école : un autre chantier local a déjà retenu le même procédé. Et la Région veut l'utiliser pour le lycée Descartes de Tours.
L'aspect flatteur du bâtiment terminé a de quoi séduire. L'entreprise apprécie en outre la performance thermique et mécanique du concept, ainsi que sa rapidité de pose qui ne comporte aucune application de produits humides (joints ou enduits). La phase la plus minutieuse consiste dans la mise en place de l'ossature porteuse, qui doit rattraper les irrégularités de la façade. Elle se compose de chevrons de bois fixés verticalement par des équerres métalliques, espacés pour recevoir les rouleaux d'isolant.

Tempête s'abstenir

Viennent ensuite des rails en aluminium vissés à l'horizontale. Les bardeaux s'y accrochent côte à côte par le moyen d'un sillon oblique creusé dans la face arrière. « Ils tiennent par leur propre poids, un peu comme des tuiles, et deux points de colle en partie basse. Rien à craindre en cas de tempête », assure Jacky Moreau. Une équipe entraînée parvient à poser un m2 en un peu plus d'une heure. Mais ce temps peut être augmenté en raison des découpes à réaliser pour les portes, les fenêtres et les divers décrochements.
Près de 20.000 bardeaux habillent le bâtiment principal du collège Maurice-Genevoix. Une vitrine intéressante pour la société Isolba 41, spécialisée dans les procédés d'isolation par l'extérieur depuis 1975. Basée à Saint-Ouen, près de Vendôme, et forte de 40 salariés, elle intervient sur toute la région Centre et compte une seconde agence à Bonneval, dans l'Eure-et-Loir, qui opère principalement sur l'Ile-de-France.

Monier PV Tile first product to be awarded BIPV certificate by TÜV SÜD

Monier PV Tile is the first product to receive the "Building Integrated Photovoltaics" (BIPV) certificate by TÜV SÜD. The certificate confirms that the system fulfils a comprehensive list of rigorous criteria.

Building integrated photovoltaics (BIPV) is a term describing multifunctional building components that generate power while replacing conventional building materials. Given the multi-functional characteristics of these components and systems, no specific BIPV standard, covering all applicable requirements related to electrical and building safety has been available to date.

To close this gap and enable manufacturers to provide robust evidence of the safety and quality of their products, TÜV SÜD developed a BIPV certificate which covers all applicable legal requirements of the European Union. "Our certificate provides reliable and informative guidance through a relatively new market segment, offering all stakeholders – manufacturers, retailers, installation companies and investors – enhanced certainty for their decision-making processes", says Andreas Faißt, photovoltaics expert at TÜV SÜD Product Service GmbH.

The certificate also provides home-owners with a valuable decision-making aid. The certificate for Monier's in-roof solution, for example, assures home owners that the BIPV product fulfils the roof's functions regarding mechanical stability and fire safety. TÜV SÜD's experts based their comprehensive list of criteria for BIPV products on the requirements defined in EU Regulation 305/2001, which will replace the European Construction Products Directive 89/106/EEC in July 2013.

"TÜV SÜD now serves the whole Photovoltaic value-chain from upstream to downstream players", adds Dr. Ing. Robert Puto, global head of Photovoltaics at TÜV SÜD. "We offer a wide range of new services covering crucial aspects, such as PV reliability with the so-called Thresher Test, qualification of PV inverters to grid interconnection regulations and Smart Grid operability and – last but not least – assessment and validation of a PV plant as a whole."

As a global supplier of building materials for pitched roofs offering a comprehensive range of roof, chimney, ventilation and energy systems for residential buildings, the Monier Group makes impartial, third-party confirmation of their products' quality and function a high priority.

"This confirmation is particularly attractive for innovative technological solutions as it boosts the confidence of roofers, installation companies and, of course, also consumers in the products", says Jens Milnikel, head of global solar activities at Monier Group. "We are delighted that by issuing the certificate, TÜV SÜD has confirmed the multiple functions and safety of our Monier PV Tile system as well as the high quality standards of our company." Monier Group markets the PV Tile system under their local brands and trade names: 'Braas Photovoltaik Indach Premium' in Germany and 'Redland Solar PV Tile' in the UK.

02/08/2012

Imerys: augmente de 5,5% son résultat courant net.


Imerys annonce un résultat courant net en hausse de 5,5% à 165,6 millions d'euros au titre du semestre écoulé, reflétant l'amélioration du résultat opérationnel courant publié.

A 266,2 millions d'euros, ce dernier a été dopé par des effets de périmètre et de change positifs, sans lesquels il a reculé de 6,4% par rapport à une base de comparaison élevée.

L'amélioration des prix et du mix de produits a compensé l'augmentation des coûts variables majoritairement imputable à l'inflation de certaines matières premières, des facteurs énergétiques et du fret. En conséquence, la marge opérationnelle s'est établie à 13,4% (-0,6 point).

Le chiffre d'affaires du spécialiste de la valorisation des minéraux est ressorti à 1986,2 millions d'euros, en recul de 1,5% à périmètre et changes comparables. Les volumes de ventes ont diminué de 5,2%, mais les efforts engagés dans chacune des branches se sont traduits par une amélioration du prix mix de produits de 3,7%.

Imerys se dit confiant dans sa capacité à maintenir, en 2012, un niveau de résultat courant net au minimum comparable à celui de l'exercice précédent. Les investissements de développement et projets de recherche se poursuivront pour soutenir la croissance organique future du groupe.
Source Le Figaro

Russian brickworks “Braer” uses innovative technology for production


At the Russian brickworks “Kirpitschny Zawod Braer” built by the Keller Division, state-of–the-art equipment is used to produce a broad spectrum of ceramic building materials. Zi Brick and Tile Industry International reported on the plant in a detailed profile in Zi 5/2012. We spoke to the A. J. Burmistrov, Executive Vice-President for Production, about the new plant at Mosbuild, the Russian construction trade fair.

Zi: Mr Burmistrov, the Braer plant is one of the most modern brickworks in Russia. How satisfied are you with the entire Keller technology?

A.J.B.: Keller was and remains, in my view, one of the best manufacturers of equipment for the production of ceramic products. I can say with conviction that Keller HCW has used the most modern and advanced technical solutions available in the clay brick and tile industry at the time when our plant was built.

Zi: What, in your opinion, are the technical highlights at your new plant?

A.J.B.: I should like to highlight the following: 1. The...
You can find out more in the Issue Ziegelindustrie International

01/08/2012

La briqueterie Imerys de la Boissière-du-Doré cherche matière première


L'exploitation de la carrière du Petit-Buté devrait se terminer dans quelques années. Imerys cherche de nouvelles carrières.

Jeudi, le conseil municipal accueillait Nicolas Thelier, responsable carrière chez Imerys. Cette société possède une briqueterie à la Boissière-du-Doré, commune limitrophe du Puiset-Doré. L'entreprise pourrait lancer une seconde ligne de production en 2015, à condition de trouver plus d'argile.

Dans la commune, une carrière située près du Petit-Buté pourra fonctionner jusqu'en 2018. Avec toutes les carrières exploitées dans les communes proches de l'usine, les réserves permettront de produire des briques pendant encore 10 ans.

Problème de zonage

Des prospections ont été faites dans un triangle situé entre Les Gastines, Les Épinettes et La Guitonnerie. Des découvertes intéressantes ont été faites. « Le Puiset-Doré est la seule commune à avoir de l'argile blanche qui donne une résistance mécanique plus importante à la brique. Les épaisseurs d'argile vont de 4 à 5 m, ce qui est favorable », explique Nicolas Thelier. Plusieurs propriétaires ont été contactés et sont prêts à vendre. Mais se pose un problème de zonage de terrains qui doivent être destinés aux usages des carrières. Imerys demande donc un avis favorable de la municipalité pour ces changements de zones précisant qu'« un terrain classé en carrière peut continuer à être cultivé ». Depuis quelques mois, un plan local d'urbanisme (Plu) est discuté dans toutes les communes du canton de Montrevault, ce qui pourrait favoriser le changement de destination de terrains jusque-là agricoles. Ce Plu devrait être opérationnel d'ici 2 ans.

Quid de « l'après » ?

Les landes des Gastines montrent ce qui s'est fait depuis longtemps, une fois l'exploitation de l'argile terminé. Des trous d'eau un peu partout, parfois transformés avec goût, d'autres débordants de déchets, parfois remblayés à coup de béton et de tiges métalliques. « Tout cela, c'est du passé. Maintenant c'est interdit. On doit remblayer sans mettre n'importe quoi. Imerys s'engage à remettre la terre végétale d'origine. Un terrain de 20 ha par exemple, sera creusé puis remblayé progressivement. Conséquence, l'agriculteur pourra toujours en cultiver une partie », assure l'intéressé.

CRH announces first-half 2012 development spend of €0.25 billion


CRH plc, the international building materials group, today announces 18 acquisition and investment initiatives undertaken during the first-half of 2012 as part of its continuing programme of development activity. The 18 transactions bring first-half development spend for the Group to approximately €0.25 billion.

The development initiatives included in this Update comprise: Europe Divisions - 5 transactions €155 million

These transactions include a significant addition in Germany to our RMI-oriented Shutters & Awnings business and two acquisitions by our Construction Accessories business which expand its footprint in Southeast Asia and strengthen its existing business in the UK. The Distribution business added six builders merchants outlets in the Netherlands, and CRH also invested further in its Materials associate in China.
Americas Divisions - 13 acquisitions €89 million

The Americas Materials Division completed ten bolt-on transactions across its operations, adding 47 million tonnes of strategically located aggregates reserves. Our Architectural Products business expanded its national packaged products operations with two acquisitions adding plants in Texas, Louisiana and Florida, and also strengthened its masonry operations in the Northeast with an acquisition in Rhode Island.
Divestment Update

In addition to the previously-announced divestment of our 49% stake in Portuguese cement producer Secil, the first half of 2012 also saw the disposal by Europe Products of Magnetic Autocontrol, which is headquartered in Germany and supplies vehicle and pedestrian access control products. This brings first-half divestment proceeds, including smaller transactions, to €0.7 billion.

Commenting on these developments, Myles Lee, CRH Chief Executive, said:

“The bolt-on transactions completed in the first half of 2012 reflect our continuing strategy of completing acquisitions which fill out our regional and product level positions, enhance vertical integration and bolster our strong long-term permitted reserves positions. The transactions announced today bring total development spend over the past 12 months to approximately €0.7 billion.”

Europe: €155 million


Development activity in Europe in the first half of 2012 comprised one investment by our Materials business, together with three acquisitions in our Products activities and one acquisition by Europe Distribution which add annualised sales of approximately €166 million. These transactions cost a total of approximately €155 million, of which goodwill accounted for €46 million.
Europe Materials

During the first half of 2012, CRH invested further equity in the Group’s 26% associate in China, Yatai Building Materials, as part of the financing for the construction by Yatai of a 1.2 million-tonne-per-annum cement grinding station in Tumen, Jilin Province extending its cement grinding network. Yatai Building Materials also progressed the development of its new dry process clinker production line at the same site. When completed these two projects will bring Yatai’s cement equivalent capacity to 29 million tonnes.
Europe Products

The acquisition of Alulux Erhardt was completed in early April. This represents a significant geographic addition to the Group’s existing Shutters & Awnings operations, bringing annualised sales for the enlarged platform to approximately €200 million and expanding its footprint into Germany. Alulux Erhardt produces and distributes roller shutter components and assembled shutters and awnings from six locations in Germany. Approximately 80% of Alulux Erhardt sales are to the residential repair, maintenance and improvement (RMI) sector; the acquisition increases CRH’s exposure to this attractive market segment.

Our Construction Accessories business completed two acquisitions in the first half of 2012, bringing annualised sales for this segment to approximately €450 million. In April, our footprint in Southeast Asia was expanded through the acquisition of Malaysia-headquartered Moment Group, which has branches in Singapore, the Philippines and India. Moment manufactures engineered construction accessories which complement our existing worldwide portfolio. In January, our building site accessories business, which provides a full product offering, strong logistics and on-site presence to the construction industry, was strengthened with the addition of UK specialist distributor Anchor Bay Construction Products. Anchor supplies a wide range of products direct to end-users from locations in the London and Birmingham regions, adding strong local market positions and a new route to market for our existing products.
Europe Distribution

In June, our Distribution group added six branches to its builders merchants network in the Netherlands through the acquisition of Wijck’s Afbouwmaterialen. As a specialist merchant of finishing products, Wijck’s services the needs of specialist contractors and has a strong position in the eastern part of the Netherlands.
Americas: €89 million (US$116 million)

Our Americas businesses spent a total of €89 million in the first half of 2012 on 13 transactions, of which ten were in the Materials segment and three in the Products business. Goodwill of €27 million arose on these acquisitions, which add combined incremental sales of €98 million.
Americas Materials

Ten acquisitions, four in the East and six in the West, were completed in the first half of 2012 at a combined cost of US$64 million (€49 million) increasing vertical integration in a number of key markets and strengthening our aggregates position through the addition of 47 million tonnes of reserves.

East
The vertical integration of our existing operations in the mid-Atlantic region was strengthened during the first half of 2012 by the completion of acquisitions in North Carolina and Delaware, together with two bolt-on transactions in West Virginia, which added combined annualised sales of US$25 million.

Rhodes Brothers Paving, which operates two asphalt plants in North Carolina, was acquired in January. Rhodes is a good fit with our existing business in the region and now sources aggregates from CRH’s nearby Franklin quarry. Also in January, we entered into a 50% joint venture with a long-established integrated materials business in the mid-Atlantic region. The newly-formed Heritage joint venture supplies readymixed concrete in existing markets in Delaware, Maryland and Pennsylvania with greater efficiency and reduced operating costs.

Two bolt-on acquisitions during the period follow the September 2011 acquisition of Central Supply, which saw the Group enter the readymixed concrete market in West Virginia where the Group was already a major asphalt and aggregates supplier. The assets of Alcon, which operates four readymixed concrete plants together with a fully-automated concrete block manufacturing facility and four retail stores for building supplies, were acquired in February. This was followed in June by the acquisition of the readymixed concrete plant of Arrow Construction based in Morgantown.

West
Four transactions involving the purchase of aggregates reserves were completed during February and March in Colorado and Texas. We acquired three deposits in Southern and Western Colorado adjacent to existing Group operations, with combined aggregates reserves of 11 million tonnes. These purchases replace existing depleting reserves and in addition enable the achievement of transport and operational efficiencies. A similar transaction in Texas added 15 million tonnes of aggregates reserves and two readymixed plants in the Austin area, providing important synergies with our Lindsey (acquired in November 2011) and Wheeler (acquired in December 2009) businesses.

March also saw the purchase of two businesses in the Omaha, Nebraska area, adding incremental sales of US$40 million to our existing operations in the region. Omni Engineering, an asphalt and paving business, vertically integrates our Mallard Sand & Gravel business (acquired in January 2008) and significantly expands our asphalt market share in this stable economic region. The assets of sand and gravel business KMG Partners add 21 million tonnes of reserves and provide good opportunities for transport synergies.
Americas Products

The Architectural Products Group (APG) completed three transactions during the first-half of 2012 at a combined cost of US$52 million (€40 million). Incremental annualised sales resulting from the acquisitions total US$60 million.

In February, APG acquired Park Avenue Cement Block, a manufacturer and distributor of masonry products based in Cranston, Rhode Island. With two block machines, and proximity to the Boston metro market, Park Avenue is an excellent fit with Anchor Concrete, APG’s masonry and hardscapes business in the Northeast.

The packaged products assets of TXI, were acquired in April. TXI’s product range includes dry-mix concrete, packaged cement, bulk mortar and resale products. With 5 plants located in Dallas, Houston and Austin, TXI is a market leader in Texas and had been one of the largest licensees of the Group’s Sakrete® packaged products brand. This transaction further strengthens APG’s national presence in packaged concrete products. The acquisition of selected assets of Corbitt Manufacturing Company, a supplier of packaged lawn and garden products to homecenters in Florida, Louisiana and Texas, was completed in June. The integration of Corbitt’s business into APG’s Lawn & Garden group expands its customer base and improves the efficiency of our plant network.
Source CRH