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01/08/2012

L'école de la céramique du futur à Limoges


L'Ensci de Limoges, École nationale supérieure de céramique industrielle, forme des ingénieurs céramistes Loin de la porcelaine traditionnelle, ils planchent sur les matériaux de demain.

On y apprend à fabriquer des assiettes dans la grande tradition des porcelainiers. Mais l'École nationale supérieure de céramique industrielle (Ensci) de Limoges est avant tout une école de pointe pour inventer les matériaux de demain et perfectionner ceux d'aujourd'hui, aussi bien pour des usages médicaux que pour l'aéronautique.

L'Ensci puise ses racines dans l'école de céramique de Sèvres créée en 1893 en lien avec la manufacture royale. Elle s'est implantée à Limoges en 1979 en raison des savoir-faire locaux. Il y a deux ans, elle a déménagé avec ses 200 étudiants dans des locaux flambant neufs du Centre européen de la céramique, au coeur de la technopole Ester, au nord de la ville. «Ce centre, c'est la vitrine des céramiques techniques à Limoges malgré le déclin de la porcelaine», résume Gaëlle Jarry, chargée de communication de l'école.

Dans le hall, une vitrine, justement, montre quelques exemples de ce qui se conçoit ici dans les labos de recherche. De la prothèse de hanche à la fibre optique en passant par la couronne d'embrayage ou les filtres, le registre est vaste. «Nous sommes dans une école de chimie minérale, la seule en France à former des ingénieurs céramistes», indique Gaëlle Jarry.

Dans les couloirs éclaboussés des couleurs vives des installations de l'artiste Felice Varini, les étudiants se promènent en blouse blanche. Ils naviguent entre les amphis de la drôle de pyramide inversée qui trône sur l'esplanade et les laboratoires bourrés de matériel high-tech.

De la terre au labo

Sur les étagères du premier atelier visité, ce sont bien des tasses et des théières qui s'alignent. «Il faut qu'ils connaissent les bases de techniques traditionnelles: le coulage, la cuisson, l'émaillage», justifie Gaëlle Jarry. Dans une série de tiroirs, des échantillons de minéraux: kaolin, argiles ou feldspath. «Les étudiants font leurs mélanges en fonction de ce qu'ils veulent obtenir comme propriétés. Ils apprennent à maîtriser la matière.»

Sophie Cailliet, élève de première année, travaille sur un projet conçu pour les enfants. «C'est une assiette avec un motif au fond qui n'apparaît que quand la soupe est presque finie. En première année, on touche un peu à tout, raconte-t-elle. On a des cours sur les propriétés des matériaux.» Mais elle ne compte pas se spécialiser dans la vaisselle pour les enfants: «Je veux travailler dans le domaine médical, faire de la recherche. Tout ce qui est prothèses, réparation physique, reconstruction faciale.» «L'école a été pionnière il y a une dizaine d'années en participant à la reconstruction de la boîte crânienne d'un homme accidenté. C'était une première mondiale», souligne Gaëlle Jarry.

César Jaubert, également en première année, s'intéresse davantage aux utilisations de la céramique dans le bâtiment et l'automobile. «Ce qui me plaît ici, c'est que l'école est très spécifique. C'est la seule en France. On fait aussi de la pratique. Je n'avais pas envie de faire que du général.»

Changement d'univers à quelques portes de là dans l'atelier de caractérisation des matières. Sur les paillasses, des engins aux noms mystérieux: granulomètre à diffraction laser, Bet Tristar ou pycnomètre à hélium. De la haute technologie pour plonger au fin fond de la matière. Ce va-et-vient incessant entre passé et futur, la ville de Limoges l'a bien perçu. Elle propose désormais la visite du centre dans son circuit de visite «Ville d'art et d'histoire».
Source La Charente Libre

31/07/2012

Paiement des coupons d’obligations : Wienerberger versera son coupon de 5% au 1re Août


Ce mercredi, l’obligation (5% / 1er août 2015)d’une durée résiduelle de trois ans du groupe autrichien Wienerberger verra son coupon fixe annuel de 5% être versé aux détenteurs obligataires. Le titre s’échange actuellement aux alentours de 105% du nominal, soit un retour sur investissement de 3,25%. Fondé en 1819 à Vienne, le groupe autrichien Wienerberger est aujourd’hui l’un des leaders mondiaux du marché de la brique. Présent dans 27 pays à travers 232 usines, le groupe emploie près de 12.000 personnes et commercialise des produits sous les gammes Porotherm, Terca et Koramic.
Source Oblis

L'activité Terre cuite d'Imerys est en baisse de 10%


L'activité tuiles terre cuite d'Imerys a connu une diminution de ses ventes semestrielles de 10 %. Une annonce qui intervient peu de temps après l'annonce du maintien de l'activité de la tuilerie de Blajan, suite à la mobilisation de ses employés et d'élus locaux. Le groupe Imerys présente, quant à lui, des résultats solides.

La tuilerie Imerys de Blajan resterait en activité

L’activité « Terre cuite » d’Imerys a connu une diminution de ses ventes semestrielles de 13 % pour les briques et de 10 % pour les tuiles par rapport au 1er semestre 2011, qui constituait une base très élevée de comparaison. Selon le rapport financier du groupe, qui rappelle que l’ensemble de la profession a été affecté par de mauvaises conditions météorologiques, « la rénovation a fait preuve d’une bonne résistance ». Rappelons qu’Imerys TC (terre cuite) a finalement renoncé à la fermeture de sa tuilerie de Blajan (Haute-Garonne) suite à la mobilisation des 32 employés du site. Une décision prise à contrecœur par la direction, qui estime, dans un communiqué, que le plan de sauvegarde de l’emploi proposait un reclassement pour tous dans un autre site du quart sud-ouest de la France ainsi que des mesures d’accompagnement et de mobilité. De même, des démarches de revitalisation du site de Blajan avaient été engagées avec les autorités locales et plusieurs solutions étaient à l’étude « dont une très avancée », précise ce communiqué.

Les résultats semestriels du groupe de produits minéraux pour l'industrie ont été rendus publics vendredi 27 juillet. Gilles Michel, le p-dg expose : « Au 1er semestre 2012, Imerys présente des résultats solides, dans un environnement plus difficile, grâce à la qualité de son modèle et à l’efficacité des mesures ciblées de gestion des coûts et de la trésorerie, mises en œuvre dès l’automne 2011 ». Le groupe affiche donc un chiffre d’affaires en hausse (+9,9 %) à 1,986 Mrd € ainsi qu’un résultat net en progression (+4,6 %) à 161,9 M€. Sur le semestre, l’affaiblissement de l’euro s’est poursuivi et l’inflation du coût des matières premières et de l’énergie a été plus modérée que sur la même période l’an dernier.

Renforcement au Brésil
« Le groupe tire parti de sa stratégie de développement interne et externe », explique le p-dg. Ainsi, l’augmentation de sa capacité de production de carbone à Willebroek (Belgique) a été lancée afin de répondre à la demande du marché en plein essor des batteries lithium-ion. Au Brésil, Imerys a renforcé son offre de minéraux de performance avec l’acquisition d’Itatex, qui conçoit et commercialise des spécialités à base de kaolins et d’argiles pour peintures, polymères et caoutchoucs. Dans ce même pays, l’industriel a lancé la construction d’une usine de production de chaux, afin de profiter des réserves locales de carbonate de calcium. Au Moyen-Orient, le projet de construction d’une usine d’alumine fondue a été lancé à Bahreïn. L’unité devrait être opérationnelle à la fin de 2013 et constituera la première implantation industrielle du groupe dans cette région.

Des résultats 2012 de l’ordre de ceux de 2011
Concernant les tendances pour les mois à venir, Imerys prévoit que l’activité devrait rester à un niveau bas dans le secteur de la construction neuve individuelle en France et que la production sidérurgique devrait poursuivre sa contraction en Europe. Aux Etats-Unis, la dynamique en cours devrait quant à elle se prolonger, notamment dans les secteurs de la construction. Dans les pays émergents enfin, la croissance continuera mais à un rythme plus modéré. Autant d’éléments qui permettent au groupe d’être confiant dans sa capacité à maintenir un niveau de résultat comparable à celui de l’exercice 2011. Le CA s’était alors élevé à 3,675 Mrds € répartis entre les « Minéraux pour céramiques, réfractaires, abrasifs & fonderie » (32 % du CA), les « Matériaux & Monolithiques » (28 % du CA), les « Pigments pour papier & Emballage » (21 % du CA) et les « Minéraux de performance & Filtration » (19 % du CA). Au point de vue géographique, Imerys réalise 48 % de son CA en Europe (dont 17 % en France), 27 % dans les pays émergents, 20 % en Amérique du Nord et 5 % dans la zone Pacifique.

La dette des entreprises à nouveau au coeur des préoccupations

  Dans certains cas, les créanciers des entreprises sous LBO devraient être appelés à prendre les commandes, comme en 2009. Mais cette option n'immunise pas contre la mauvaise conjoncture.
Retour des restructurations de dette dans l'industrie du LBO. Faute de pouvoir refinancer leur dette sur les marchés, les entreprises détenues par des fonds ont multiplié les demandes d'aménagement de leur dette pour repousser leurs échéances. Mais, plus critique, depuis certaines ne respectent plus leurs critères d'endettement (« covenants »), même parmi celles ayant déjà renégocié leur dette avec les banques lors de la crise financière de 2008, à cause de la dégradation de la conjoncture. Dans certains cas, on s'achemine de nouveau vers la prise de contrôle du capital par les créanciers.
Vivarte, dont la dette atteint 2,5 milliards d'euros, et Camaïeu (1,2 milliard), affectés par la baisse de la consommation, ont engagé une renégociation classique avec leurs banques. Mais PagesJaunes, dont la dette s'élève à 1,9 milliard, a été contraint de restructurer son capital, laissant une partie des clefs à ses créanciers. Idem pour Findus (930 millions d'euros de dette), attaqué par un fonds concurrent, qui doit aussi ouvrir son capital aux prêteurs juniors, selon Debtwire.
Une piètre solution

Mais laisser les clefs aux créanciers n'est pas la solution miracle. Dans certains dossiers du secteur de la construction, très affecté où les banques avaient pris les commandes, les entreprises souffrent. Monier, le spécialiste des solutions de toiture, a engagé un réaménagement de ses près de 700 millions de dette, mais n'est pas parvenu à placer sur le marché son émission obligataire. Quelques mois plus tôt, il s'était pourtant porté candidat au rachat de son concurrent Terreal, autre LBO dont les banques sont entrées au capital, selon des sources concordantes.
Ce dernier, qui a aussi reçu des marques d'intérêt des fonds Carlyle et Alpha, doit aussi entamer des discussions avec ses banques sur ses 400 millions de dette, étant donné la dégradation de la conjoncture. Selon plusieurs sources, l'entreprise risque de ne plus respecter ses conditions bancaires cet été et devra établir avec ses créanciers, entrés à hauteur de 49 % au capital en 2009, un nouveau plan de marche. Mais elle dispose d'un matelas d'environ 50 millions d'euros et n'est pas sous pression.

Saverdun Terre Cuite: entre tradition et modernité


C’est un des plus anciens matériaux artificiels de construction, obtenu par la cuisson d’argile.
Utilisée par les romains, la terre cuite a traversé les siècles et ses multiples dérivés (tuiles, boisseaux, corniches, briques, hourdis ou entrevous…) sont encore bien présents dans la construction contemporaine, réputés pour leur résistance mécanique et thermique.

À Saverdun l’argile est bien présente dans le paysage, les carrières sont nombreuses et son extraction depuis des centaines d’années a permis de créer une économie (d’abord artisanale puis industrielle) autour des briqueteries et des tuileries pourvoyeuses d’emploi.
La première briqueterie à Saverdun date de 1867, le savoir-faire s’est transmis de génération en génération.

La briqueterie Diligent devient en 1985 Saverdun Terre Cuite avec à la tête de cette PME familiale, Jean Christophe Valdebouze qui oriente la production vers la fabrication de pièces spéciales (accessoires de murs et de couvertures): fabrication de corniches en terre cuite (génoises), appuis de fenêtre, coffres de volets roulants, pièces pour planchers (hourdis, entrevous).

La carrière, située au-dessus du site, fournit la matière première et bien que les techniques aient évolué, les principes restent identiques: il faut rendre la terre homogène avant de pouvoir la travailler, elle est dépierrée avant d’être broyée.

La poudre est ensuite humidifiée puis extradée à travers un moule.
Les produits vont sécher avant une cuisson de 24h à 1 020°C dans des fours de 70 m de long.

Les briques en terre cuite sont transportées par palettes sur des chariots, tout est robotisé.

Avec une production de 17 000 tonnes par an, les terres cuites de Saverdun sont destinées aux négociants de matériaux ou aux industriels de la terre cuite (Monier Lafarge ou Imérys à Colomiers).

Cette PME (dont le siège administratif est domicilié dans l’Hérault) a décidé de réaliser d’importants investissements sur le site de Saverdun, ceci afin de développer une nouvelle gamme de produits (de taille plus importante et des produits pressés comme les tuiles).

Une nouvelle chaîne en cours d’installation dans un bâtiment de 4 500 m² (pour un investissement évalué à 3M€) permettra de développer des produits mieux adaptés à ce marché spécialisé en permanente évolution: «nous avons notre propre gamme adaptée aux nouvelles réglementations, comme les coffres pour volets roulants pour les bâtiments BBC.

Avec ce type de matériel on n’a plus de ponts thermiques […] nous sommes guidés par des préoccupations énergétiques, pour créer des produits adaptés et certifiés mais pas seulement.

Notre démarche industrielle s’inscrit également dans le Grenelle de l’Environnement, avec l’installation de cette nouvelle chaîne de fabrication et de séchage, nous avons mis en place un système permettant de récupérer l’énergie perdue pendant la cuisson» explique Jean-Christophe Valdebouze qui participe avec les partenaires locaux (issus du monde agricole) à une réflexion sur un projet de réseau chaleur autour du Biogaz.

En attendant ce chef d’entreprise, membre fondateur du réseau Effinergie* a décidé d’installer des panneaux solaires sur la toiture de la briqueterie et réfléchit au plan carbone, pour recycler les émissions de CO2.

Parmi ses grands défis, le stockage de l’énergie mais aussi l’adaptation aux bâtiments de demain en développant une maison en brique avec de la terre cuite comme système d’accumulation de chauffage.

Il existe déjà deux maisons pilotes (dans l’Aude et l’Hérault) sur ce modèle, entre le BPOS et le BBC.

Un patron discret mais qui se définit comme acteur citoyen, en matière d’énergie et de développement durable.

Pour en savoir plus: http://saverdunterrecuite.fr

*Effinergie est un collectif associatif français créé en 2006, avec pour objectif de promouvoir les constructions à basse consommation d’énergie (en neuf et en rénovation).

Son premier label, lancé en 2007, est devenu «BBC-Effinergie», repris dans la réglementation thermique visant une consommation énergétique moyenne de 50 kWhep/m²/an (source: Wikipédia)
Source Ariegenews

30/07/2012

A Roumazières, la carrière Terreal fait son trou


Une carrière d'extraction d'argile est en cours de travaux à l'entrée sud de Roumazières, en bordure de la RN 141. Les premiers camions de terre pour la fabrication des tuiles débuteront leur ballet début septembre.

Située en bordure du bassin sédimentaire aquitain au contact des contreforts du Massif central, Roumazières, premier bassin européen de terre cuite, est fier d'une identité qui a fait sa réputation dans le monde entier. La richesse de son sous-sol argileux est à l'origine de l'installation des deux entreprises tuilières de renommée internationale. Des usines gourmandes en matière première.

Terreal a démarré des travaux préparatoires avant l'exploitation d'une carrière d'argile aux portes de la ville. Un défi compte tenu des contraintes environnementales en vigueur. Pourquoi une telle proximité avec la ville? «L'argile de Roumazières est irremplaçable. Avec un faible retrait à la cuisson et au séchage, elle se prête mieux que tout autre à la fabrication des tuiles», explique Bruno Hocdé le directeur de Terreal. Exploiter la matière première aux portes de l'usine réduit aussi considérablement le coût du transport.

Après les achats de terrains aux particuliers, l'entreprise a clôturé le site de 10 hectares, déplacé une petite route communale qui desservait les villages alentour et réalisé des merlons de protection. Les camions décaissent actuellement les prés pour extraire la terre arable qui est stockée en vue de son futur réaménagement à l'issue de l'exploitation dans une dizaine d'années, alors que l'ensemble des travaux durera environ quinze ans.

Pas d'extraction en été ni le week-end

La carrière dont le rendement est évalué à 100 000 tonnes par an va fonctionner à raison de deux ou trois campagnes d'extraction par an. La première débutera en septembre et octobre. Les camions qui effectueront une centaine de rotations par jour emprunteront la RN 141 pour se rendre à l'usine toute proche. Pour une meilleure sécurité, l'extraction ne sera pas autorisée pendant les mois de juillet et août ainsi que les week-ends.

«Le projet qui a fait l'objet d'une enquête d'utilité publique a été mené avec la municipalité et les associations de protection des riverains et de l'environnement locales, souligne Bruno Hocdé. Un comité de suivi a été constitué. Une première réunion s'est déroulée le 9 juillet dernier et une autre aura lieu entre le 1er et le 15 septembre.»

Le chantier a déjà engendré des nuisances de poussière. «Mais nous avons fait le nécessaire en arrosant les passages de camions, des camions qui doivent aussi rouler doucement sur le chantier pour éviter toute turbulence. De plus, dès que les engins seront dans la couche d'argile, légèrement humide, ça ne devrait pas dégager trop de poussière», ajoute un des responsables du chantier.

Les eaux de ruissellement de la carrière seront stockées et filtrées dans trois bassins de rétention construits en cascade. Un premier pour enlever le sable, les deux autres pour filtrer l'eau qui après être passée dans un filtre dégraisseur sera rejetée dans le Son, le ruisseau tout proche.

L'unité Terreal de Roumazières, filiale de Saint-Gobain, est la plus importante d'Europe du groupe en terme de capacité. Elle emploie 500 ouvriers qui travaillent en trois-huit.

La dette des entreprises à nouveau au coeur des préoccupations


Dans certains cas, les créanciers des entreprises sous LBO devraient être appelés à prendre les commandes, comme en 2009. Mais cette option n'immunise pas contre la mauvaise conjoncture.

Retour des restructurations de dette dans l'industrie du LBO. Faute de pouvoir refinancer leur dette sur les marchés, les entreprises détenues par des fonds ont multiplié les demandes d'aménagement de leur dette pour repousser leurs échéances. Mais, plus critique, depuis certaines ne respectent plus leurs critères d'endettement (« covenants »), même parmi celles ayant déjà renégocié leur dette avec les banques lors de la crise financière de 2008, à cause de la dégradation de la conjoncture. Dans certains cas, on s'achemine de nouveau vers la prise de contrôle du capital par les créanciers.

Vivarte, dont la dette atteint 2,5 milliards d'euros, et Camaïeu (1,2 milliard), affectés par la baisse de la consommation, ont engagé une renégociation classique avec leurs banques. Mais PagesJaunes, dont la dette s'élève à 1,9 milliard, a été contraint de restructurer son capital, laissant une partie des clefs à ses créanciers. Idem pour Findus (930 millions d'euros de dette), attaqué par un fonds concurrent, qui doit aussi ouvrir son capital aux prêteurs juniors, selon Debtwire.
Une piètre solution


Mais laisser les clefs aux créanciers n'est pas la solution miracle. Dans certains dossiers du secteur de la construction, très affecté où les banques avaient pris les commandes, les entreprises souffrent. Monier, le spécialiste des solutions de toiture, a engagé un réaménagement de ses près de 700 millions de dette, mais n'est pas parvenu à placer sur le marché son émission obligataire. Quelques mois plus tôt, il s'était pourtant porté candidat au rachat de son concurrent Terreal, autre LBO dont les banques sont entrées au capital, selon des sources concordantes.

Ce dernier, qui a aussi reçu des marques d'intérêt des fonds Carlyle et Alpha, doit aussi entamer des discussions avec ses banques sur ses 400 millions de dette, étant donné la dégradation de la conjoncture. Selon plusieurs sources, l'entreprise risque de ne plus respecter ses conditions bancaires cet été et devra établir avec ses créanciers, entrés à hauteur de 49 % au capital en 2009, un nouveau plan de marche. Mais elle dispose d'un matelas d'environ 50 millions d'euros et n'est pas sous pression.

Autre LBO du secteur, Consolis qui a bouclé sa restructuration en janvier 2011, se trouve lui aussi aux prises du ralentissement. Il ne devrait plus rentrer dans les critères de ses 600 millions d'euros de dette en septembre. Implantée dans le nord de l'Europe, l'entreprise a cependant réussi à stabiliser son résultat sur un an et son carnet de commandes est en croissance de plus de 14 %. Les autres cas d'entrée de banques au capital ne sont pas forcément plus résistants que la moyenne. CPI, le premier imprimeur européen, dont les banques détiennent le contrôle, souffre alors qu'il s'était engagé dans un plan de croissance et de consolidation du métier. Quant à Navimo, victime lui aussi de la conjoncture, il vient d'être placé en redressement judiciaire.

28/07/2012

Imerys Terre Cuite renonce à fermer sa tuilerie de Blajan


La tuilerie de Blajan (Haute-Garonne, 32 salariés), appartenant au groupe français Imerys, qui était menacée de fermeture, restera en activité, la direction ayant renoncé à son projet, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

"La direction nous a dit en comité d'entreprise ce (mercredi) matin que le projet de fermeture était retiré", a déclaré Pascal Niolet (délégué CGT). "Ce n'est pas une victoire mais c'est un jour important", a-t-il dit.

La direction a expliqué de son côté avoir décidé "d'interrompre la procédure de fermeture du site", mettant en avant "l'impossibilité" de faire aboutir les négociations avec les partenaires sociaux "dans des délais raisonnables".

Imerys avait annoncé son projet de fermeture le 26 janvier en invoquant une "surcapacité de production" de tuiles canal, des tuiles de forme arrondie très courantes dans le sud de la France et qui constituent l'unique production du site, "dans un marché en déclin".

L'interruption de la procédure de fermeture est "extrêmement dommageable aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés, car les raisons qui avaient présidé à l'élaboration du projet restent d'actualité avec un marché de la toiture qui s'est particulièrement durci ces dernières semaines", écrit la direction dans son communiqué.

Jean-Bernard Castex, maire SE de Blajan, commune de 520 habitants, a estimé pour sa part qu'il fallait "maintenant repartir sur des bases nouvelles" et "construire un projet durable sur la commune".

Les représentants du personnel avaient reçu début juin à Paris le soutien du ministère du Redressement productif dans leurs efforts pour empêcher la fermeture du site.

Les salariés avaient également reçu le soutien des élus locaux. Ces derniers s'indignaient particulièrement du fait qu'avant d'annoncer la fermeture, Imerys avait demandé et obtenu l'autorisation d'exploiter une carrière d'argile en disant qu'il s'agissait de pérenniser l'usine de Blajan. Avec l'autorisation d'exploiter la quinzaine d'hectares de cette carrière à raison de 60.000 tonnes d'argile par an, Imerys a une réserve d'un demi-siècle pour alimenter d'autres usines, soulignaient-ils.

D'après son site internet, le groupe Imerys (extraction et transformation de minéraux pour l'industrie et la construction) compte 240 implantations industrielles dans 47 pays et plus de 16.000 salariés.
Source L’entreprise L’express

Algérie : La hausse de la demande de matériaux de construction maintenue au 4e semestre 2011


Amélioration de l'activité, accompagnée d’une stabilité des prix, prévue durant l'année 2012

Le renforcement de la cadence de réalisation des différents projets du secteur des BTPH a provoqué une poursuite de la hausse de la demande en matériaux de construction, au 4e trimestre 2011, malgré la hausse des prix de vente, indique une enquête de l'ONS. 
       
Les résultats d'une enquête sur la situation et les perspectives dans l'industrie, auprès des chefs d'entreprise, indiquent que la demande en matériaux de constructions a continué sa hausse durant le dernier trimestre 2011, prévoyant une amélioration de l'activité de la demande avec une stabilité des prix durant l'année 2012. Selon l'enquête, 95% des patrons des entreprises des deux secteurs (public et privé) ont déclaré avoirs satisfait toutes les commandes reçues, et ils leur subsistent des stocks de produits fabriqués, situation jugée anormale par  50% des personnes touchées par l'enquête.
Globalement, l'activité industrielle dans le secteur des matériaux de construction a repris sa hausse durant la période de référence, précisent ces chefs d'entreprise. Plus de 48% du potentiel de production a utilisé les capacités de production à plus de 75 et 44% à moins de 50%, selon les réponses des chefs d'entreprise. Par ailleurs, le degré de satisfaction des commandes de matières premières reste inférieur à la demande, selon la moitié des chefs d'entreprise, ce qui a causé une rupture de stock pour près de 45% des concernés engendrant des arrêts de travail de 10 à 29 jours pour l'ensemble des concernés. Durant les trois derniers mois de l'année écoulée, 41% des industriels ont déclaré avoir eu des problèmes de transport, relevant que la consommation d'énergie est restée stable et l'approvisionnement en eau a été suffisant, selon la majorité des industriels. En raison de la vétusté des équipements, 95% des patrons d'entreprise ont enregistré des pannes, entraînant des arrêts de travail de près de 15 jours et plus, selon l'enquête d'opinion de l'office. Toutefois, l'ensemble des concernés confirme avoir remis en marche l'équipement en panne et la majorité déclare pouvoir produire davantage avec un renouvellement des équipements et sans embauche supplémentaire du personnel. Selon l’ONS, plus de 85% des chefs d'entreprise enquêtés, l'état de la trésorerie a été bon durant le dernier trimestre 2011, et seulement 2% ont recouru à des crédits bancaires et plus de 6% de ces derniers ont eu des problèmes à les contracter. Les effectifs du secteur ont baissé durant cette période. Près de 28% jugent le niveau de qualification du personnel insuffisant et plus de 32% trouvent des difficultés à recruter du personnel d'encadrement, de maîtrise et d'exécution.  
Près de 40% des enquêtés ont déclaré qu'en embauchant du personnel supplémentaire, les entreprises vont produire davantage. Durant les trois derniers mois de l'année dernière, le taux d'absentéisme reste supérieur au taux général pour plus de 12% des entreprises, conclut l'enquête. Globalement, l'activité industrielle a repris sa hausse durant la période de référence déjà citée après une baisse enregistrée durant le trimestre précédent,  dans les deux secteurs public et privé, selon cette enquête de l'ONS. Après une hausse durant le 2e trimestre 2011, l'activité industrielle a connu une baisse au 3e trimestre, pour reprendre durant les trois derniers mois de la même année dans les deux secteurs, selon cette enquête. Plus de 66% des entreprises publiques et près de 57% de celles du privé ont utilisé leurs capacités de production à 75%, précise l'enquête. L'activité industrielle devrait, selon l'enquête qui a touché 740 entreprises, dont 340 publiques et 400 privées, connaître une reprise durant les mois prochains.

CSR faces weak housing market, raises takeover odds


    Construction products company CSR Ltd fears the soft housing market and low aluminium prices will be a drag on its first half earnings.

    CSR managing director Rob Sindel told the company's annual general meeting that earnings will be weighted to the second half of the year, which ends on March 31, 2013.

    An expected fall in the number of new house starts to around 135,000 for the current year, compared to about 148,000 in the year to March 31, 2012, had affected demand for CSR's building products, which include the Bradford, Monier and Gyprock brands, and its Viridian glass products.

    Chairman Jeremy Sutcliffe said the core Australian residential and commercial construction markets were under extreme pressure, despite strong underlying demand for housing.

    "And, while we see reasons for optimism in the medium term when sentiment improves, both sectors are likely to remain challenging in the short term," he told shareholders.

    Mr Sutcliffe said the biggest impact on CSR's share price, which has fallen 56 per cent in the past 12 months to 123.5 cents, had been falling Australian dollar aluminium prices.

    The company said analyst forecasts for earnings before interest and tax in the aluminium division ranged from $73 million to a $3 million loss, with the consensus median at $45 million.

    However an improvement of $200 in the current Australian dollar spot price for aluminium would be needed to reach the consensus figure.

    Mr Sutcliffe added that the company could be a takeover target "if the price was right", according to The Australian.

    The weakened share price, staggered housing market and falling aluminium prices and a struggling glass business have created a perfect storm for the company.

    Mr Sutcliffe in particular said he was "not wedded" to the aluminium business and may consider selling it.

    "In the same way that CSR could be sold, so could the aluminium business, if the price was right," he said, according to The Australian. He added that no approaches have been made to the company.

    Mr Sutcliffe criticised the Federal Government's carbon tax as damaging to Australian manufacturing.

    "At a minimum, the price of $23 per tonne introduced on 1 July should be urgently revisited to reflect the challenges our economy faces," he said.

    CSR also expects full-year EBIT for its property division to be "at the low end" of a $15 million to $25 million range.

    CSR posted a $76.3 million profit for the year to March 31, 2012, down 85 per cent from $503.4 million the previous year.

    The previous year's result included earnings from CSR's sugar business, and was also boosted by proceeds from its $1.843 billion sale in December 2010.

    Excluding the impacts of the sale, CSR's profit was an improvement from a $78 million loss in the previous corresponding period.

27/07/2012

Blajan. Le combat exemplaire des délégués de la tuilerie



Paul Nègre, au centre, a apporté toute sa compétence et sa pugnacité à ses deux collègues présents, Pascal Niolet et Jean-François Fourcade. /Photo DDM, FL ()

Cela n'est pas évident sur la photographie, mais les délégués du personnel de la tuilerie sont épuisés et ils n'aspirent plus maintenant qu'à des vacances largement méritées. Ils pourront les prendre le cœur tranquille, car hier après-midi, de très nombreux employés sont venus les féliciter individuellement, pour la qualité de leur travail et le résultat qu'ils ont arraché «avec les dents», l'abandon du projet de fermeture du site par Imérys (1). «Satisfaction» chantaient les Rolling Stones en anglais, «satisfaction» était le mot le plus souvent prononcé en français par l'ensemble du personnel, après l'annonce de cette bonne nouvelle.

Pour autant, ils sont conscients qu'ils ont gagné une bataille, mais certainement pas la guerre que mène Imérys pour accroître ses profits.
Redoubler de vigilance

Pascal Niolet, Paul Nègre, Jean-François Fourcade, mais aussi Patrick Loubens et Alain Orazio absents sur la photographie, tous les cinq délégués au Comité d'Entreprise, savent qu'il faudra désormais redoubler de vigilance, car ils sont persuadés qu'Imérys ne lâchera pas le morceau comme cela.

Au retour des vacances, ils seront informés des dispositions qu'aura prises leur employeur pour «faire face à cette situation inédite chez Imérys TC». Ils sont prêts eux aussi à imaginer des actions tout aussi inédites pour défendre les intérêts des salariés, comme ils l'ont si bien fait jusqu'à maintenant. Et comme à leur habitude, elles seront toujours prises dans le plus grand respect de la légalité.
(1)   Lire La Dépêche du Midi du 26 juillet

Building the Business Case for CSR


The  business case for CSR is complex, yet, in a more sophisticated, inter-connected, post global-recession world, the business case is stronger than ever before.

Moreover, climate change, poverty, social disenfranchisement and inequality must be addressed in a meaningful manner that is both qualitative and quantitative. With economic uncertainty and weakness, governments are reluctant to put greater burdens on business, as economic growth is essential if we are to create a fairer, more idealized world. And, as expressed frequently by CEOs and CFOs, creating new revenue streams, cost efficiency, corporate value and the mitigation of risk are seen as main priorities for business. And yet, here lies the business case for CSR.

Firstly, businesses who do not manage their impact on the environment and the impact on the societies within which they operate will begin to hand their business over to competitors who are taking a lead in understanding what CSR can bring to their business. This view is supported by the Carbon Disclosure Project – Supply Chain Report 2012, which states: “Suppliers that do not measure, quantify, and manage their greenhouse-gas emissions will soon see their business move to competitors that can provide better information and clearer evidence of change.” Indeed, the evidence supporting this statement, from the CDP 2012 report, states of respondents to their survey that 39 percent will soon begin deselecting suppliers that do not adopt such measures (compared to 17 percent in 2009 and 23 percent in 2010).

Understanding CSR and the wider workings of sustainability delivers competitive advantage. Yet, to reap the rewards, there has to be a change in attitudes and behavior. And, whilst being simply the application of common sense, it needs leadership. Essentially, business leadership sets the tone for the company, being based on what the CEO stands for, what their ethics and values are; to inspire, engage and motivate every employee, and all stakeholders in that business: to create balance, and bridge the duality of making money whilst addressing environmental and social concerns.

However, leadership takes many forms. The CEO sets the tone, but leadership can also include individual employees who, for example, represent the company’s values and build the advocacy for the company to exist, as well as inspire other employees, while assisting the company towards its overall leadership ambitions.

Responsible leadership ensures CSR issues are factored into the core business model, taking action on key issues: people or planet and empowering future leaders, as well as leading the public discussion on responsible business issues.

Building Cost Efficiency

Additionally, responsible leadership imbued in the precepts of CSR protects the business against the vulnerability of employee instability. For example: unequal and disengaged employees are more vulnerable to concerns related to job loss or age concerns so fostering discontent among those who are excluded from the benefits of the social and economic progress enjoyed by some. Thus, gauging the impact of income inequality in the business could be expanded to measuring how excessive inequality could be expected to have a negative affect on productivity. Therefore, CSR bridges the gaps, creating cohesion, and supports sustainable competitiveness and productivity because it requires focus on economic performance, employee development and cohesion.

This further underpins the case for embedded sustainability, ensuring that goods, services, labor and financial capital are allocated in the most productive manner, which delivers technological readiness, business sophistication, and innovation, to represent both short and long-term drivers for competitiveness. Furthermore, with evidence suggesting CSR attracts best talent, there is a natural progression toward evolving products and services reducing customer impact since well educated workers are able to adapt rapidly to their changing environment and the evolving needs of the production system.

A Positive Halo for the Brand

Therefore, CSR creates a positive halo for the brand amongst staff, developing the right experience, chemistry and attitudes for the staff to be proud, while creating the right spirit with which customers are engaged and attracting the new customers for both the new range of eco-efficient products and services, as well as attracting new customers away from competitors who still run on the corrosive out-of-date operations of yesterday.

In addition, the interdependencies of innovation, engagement and learning are considered a major aspect to retaining employees (saving money) and improving their productivity (generating money). And the increase in contribution and satisfaction elicits improvement to both the bottom line as well as the top line. Indeed, this outcome, shown to have occurred during the “Great Recession,” suggests companies are becoming more sophisticated in their approach to being a responsible business, with more value realized from, and for, employees.

Create New Income Streams

For example, innovation is driven by highly motivated and engaged organizations in the search for the creation of new revenue streams and the attraction of new customers for the shifting markets towards more sustainability orientated products and services. This has been borne out by GE, who first launched its Ecomagination drive back in 2005. Ecomagination very quickly generated 6.5 percent of company sales, and by 2010 was generating approximately 10 percent of GE revenue – representing $18 billion.

But CSR goes further towards creating company value, through traversing risk management and the understanding of corporate vulnerability. For example: goodwill and enhanced reputations can reduce risk of boycotts and minimize negative press. And, as the internet has improved access to information, it also has created many more corporate touch points with negative “events” being communicated to millions of people in a matter of hours, and consequently facilitated public pressures on organizations such as exposure to previous unknown supply chain vulnerabilities such as corruption, child labour or conflict minerals. First by identifying risk better and by then reducing exposure to risk, companies protect against financial shock and create awareness of cost savings. Basically, positive community relations help to decrease exposure to risk and conflict and protect a company’s social contract, i.e. its license to operate.

Measuring the Risk

Ultimately, CSR traversing Risk Management is an opportunity to understand the vulnerabilities in the company’s value chain better, protect its brand and organization in a wide ranging, over-arching long-term manner, forcing the organization to understand and deal with the multiple environmental and social stressors such as climate change, deforestation, pollution, ocean health, bio-diversity protection and the rise of climate change refugees and urbanization. These issues are being driven by the market, by the rising stakeholder expectation that businesses have a role in addressing these issues and that they have a duty of care to be a good corporate citizen.

CSR as an Agent of Change – Driving Value

The combination of these agents of change has a positive financial impact that is felt throughout the organization and its value chain. As such, not only does the company create the attraction of new revenue streams, but also, for example, attracts the investor community, who are becoming more sensitive to the ethical nature of their investment portfolios. As such, Socially Responsible Investment (SRI) is benefiting organizations through improving access to capital. Indeed, as of April 2012, over 1000 investment institutions have become signatories of the United Nations Principles for Responsible Investment (UNPRI), with assets under management in excess of $30 Trillion. Moreover, as discussed by the International Integrated Reporting Committee: “The need for a broader information set is clearly demonstrated by the small percentage market value now explained by physical and financial assets – down to only 19 percent in 2009 from 85 percent in 1975. The remainder represents intangible factors, some of which are explained within financial statements, but many of which are not.”

The information investors are seeking is in line with a strategic sustainability policy and its reported schedule of actions and achievements. This is particularly pertinent for listed companies, who are more used to including sustainability in their annual report and accounts. Reporting is a commitment, and a company’s statement to stakeholders throughout the value chain. Notwithstanding non-listed, smaller companies, in the supply chain, are just as affected, as investors need to understand the vulnerabilities that lie in that supply chain.

Thus, sustainability reporting is pivotal to the health of any company across the globe. Indeed, if there is a poor level of reporting it would be deemed the business must have climate-related risks. Silence presumes guilt. Because such reporting is becoming commonplace, any due diligence is going to demand reporting as part of the process.

Common sense will ultimately prevail, and reporting will become regulated and obligatory. It is better to get used to it now, and make the preparations for the behavioral change to start saving money whilst creating new opportunities.

Financial reporting laws already require companies to disclose any information that may have a material effect on a company’s health, now, or in the foreseeable future. With the adoption of SRI there have had to be an increase in the tools available to make this more inclusive.

For these reasons, disclosure is becoming contractual and insistent as climate change and social inequality is being pursued through the market and inter governmental drivers.

CSR and the wider sustainability agenda assist in creating new revenue streams, cost efficiency, corporate value and the mitigation of risk, which are seen as main priorities for business.

Christopher Gleadle is author of Sustainable Growth Through Sustainable Business and founder & CEO of the sustainability performance agency  The CMG Consultancy.
Source Environmentalleader

26/07/2012

Les acteurs de la terre cuite protègent leur propriété intellectuelle

Vous trouverez ci-dessous la liste des principales demandes de brevet déposées par les industriels de la terre cuite depuis 2009:


Demandeur : Description Référence




1 IMERYS TC CONDUIT DE FUMEE EN TERRE CUITE AVEC DISPOSITIF DE FIXATION DU TUBE D'EVACUATION DE FUMEE FR2955342 (A1)
2 IMERYS TC ELEMENT D'ETANCHEITE POUR CHASSIS DE PANNEAUX ET SYSTEME CORRESPONDANT FR2923236 (A1)
3 IMERYS TC COMPOSITION DE MOUSSE DE CHAUX POUR ISOLATION THERMIQUE FR2927623 (A1)
4 IMERYS TC STRUCTURE DE CLOISON, NOTAMMENT DE CLOISON DE DOUBLAGE FR2946675 (A1)
5 IMERYS TC PROCEDE DE REALISATION D'UN ETAT DE SURFACE VIEILLI ET DESTRUCTURE FR2946277 (A1)
6 IMERYS TC STRUCTURE COMPORTANT UNE PREMIERE ET UNE SECONDE PAROIS SENSIBLEMENT VERTICALES, ECARTEES L'UNE DE L'AUTRE FR2937986 (A1)
7 IMERYS TC TUILE A EMBOITEMENT ET PROCEDE DE FABRICATION CORRESPONDANT FR2936264 (A1)
8 IMERYS TC STRUCTURE CONSTITUEE PAR L'ASSEMBLAGE D'AU MOINS DEUX ELEMENTS DE CONSTRUCTION FR2936263 (A1)
9 IMERYS TC ENSEMBLE COMPORTANT UNE PLANELLE FIXEE A UN ELEMENT SUPPORT, PAR EXEMPLE UN ELEMENT DE MACONNERIE FR2936266 (A1)
10 IMERYS TC DISPOSITIF DE SECHAGE D'UN PRODUIT EN CERAMIQUE,NOTAMMENT EN ARGILE FR2933174 (A1)
11 IMERYS TC STRUCTURE COMPORTANT UNE PREMIERE ET UNE SECONDE PAROIS ECARTEES L'UNE DE L'AUTRE FR2931178 (B1)
12 IMERYS TC FOUR TUNNEL FR2928447 (A1)
13 IMERYS TC PROCEDE DE REALISATION D'UNE TOITURE ET ELEMENT DE MESURE CORRESPONDANT FR2927918 (A1)
14 IMERYS TC BRULEUR, NOTAMMENT POUR FOUR DE CUISSON DE PRODUITS EN CERAMIQUE ET INSTALLATION CORRESPONDANTE. FR2926872 (A1)
15 IMERYS TC TUILE DE SURFACE CORRESPONDANT A PLUSIEURS FOIS LA SURFACE D'UNE TUILE STANDARD FR2923235 (A1)
16 IMERYS TC PLAFOND SUSPENDU FR2920798 (A1)
17 IMERYS TC ENTREVOUS LEGER A PAROI MINCE. FR2919317 (A1)
18 IMERYS TC ELEMENT DE CONSTRUCTION PREFABRIQUE FR2919319 (A1)




1 MONIER  TUILE POUR UNE SORTIE DE TOIT FR2927917 (A1)
2 MONIER PROCÉDÉ ET DISPOSITIF DE FABRICATION D'UN CORPS EN BÉTON EP2429788 (A1)
3 MONIER DISPOSITIF DE FIXATION DE TUILES DE FAITAGE EP2317024 (A1)
4 MONIER PROCÉDÉ ET DISPOSITIF PERMETTANT LA FABRICATION DE TUILES EP2197640 (A2)
5 MONIER BANDE DE REVÊTEMENT INFÉRIEURE EP2227388 (A1)
6 MONIER DISPOSITIF DE VENTILATION, NOTAMMENT POUR TOITS PENTUS EP2152982 (A1)
7 MONIER DISPOSITIF ET PROCÉDÉ DE FABRICATION D'UNE TUILE DOTÉE D'AU MOINS UNE BARRIÈRE À L'EAU EP2066484 (A1)
8 MONIER PROCÉDÉ AMÉLIORÉ POUR LA FABRICATION D'UN TUILE EN BÉTON ET MOULE RIGIDE POUR SA MISE EN OEUVRE EP2059374 (A1)
9 MONIER BANDE D'ÉTANCHÉITÉ DE FAÎTE WO2012041622 (A1)
10 MONIER BANDE DE BORDURE DE TOIT ENROULABLE COMPORTANT DEUX PARTIES WO2012041612 (A1)
11 MONIER PROCÉDÉ ET DISPOSITIF PERMETTANT LA FABRICATION DE TUILES WO2009034085 (A2)
12 MONIER BANDE DE SOUBASSEMENT DE TOIT DOTÉE DE COUCHES ADHÉSIVES MAGNÉTISÉES WO2011045197 (A1)
13 MONIER TUILE FAÎTIÈRE POURVUE D'UN PASSAGE WO2011036170 (A1)
14 MONIER PROCÉDÉ ET DISPOSITIF DE FABRICATION D'UN CORPS EN BÉTON WO2010130551 (A1)
15 MONIER APPAREIL ET PROCÉDÉ POUR PRODUIRE DES DALLES WO2009109082 (A1)
16 MONIER BANDE DE REVÊTEMENT INFÉRIEURE WO2009071418 (A1)




1 KORAMIC UTILISATION D'UN COMPOSE PHOSPHATE ET/OU PHOSPHONATE DANS UNE COMPOSITION D'ARGILES POUR PREVENIR OU LIMITER LA FORMATION DES EFFLORESCENCES SULFATEES FR2918056 (A1)
2 WIENERBERGER BLOC DE PAREMENT ISOLANT FR2966856 (A1)
3 WIENERBERGER TUILE ACCESSOIRE DE DERNIERE RANGEE FR2943703 (A1)
4 WIENERBERGER BLOC DE CONSTRUCTION A RANGEES D'ALVEOLES DEBOUCHANTES MULTIPLES FR2946065 (A1)
5 WIENERBERGER PALIER INSONORISANT POUR UN MUR CONSTRUIT DE CETTE FACON ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN MUR EP2412881 (A1)




1 ERLUS COMPOSITE EN FIBRES DURCI PAR UNE REACTION CHIMIQUE EP2103578 (A2)
2 ERLUS TUILE DE RIVE EP2431548 (A2)
3 ERLUS AGENCEMENT D'ELEMENTS DE RECOUVREMENT DE TOIY UNE SOUS CONSTRUCTION DE TOIT EP2348167 (A2)
4 ERLUS CORPS DE FORMAGE D'UN REVETEMENT DE SURFACE PHOTOCATALYTIQUE ACTIF PURIFIANT L'AIR ET TRANSPARENT AINSI QUE SON PROCEDE DE FABRICATION EP2072118 (A2)
5 ERLUS CHEMINEE DOTEE D'UNE CONDUITE DE FUMEES EP2148136 (A1)




1 MOEDING TUILE EXTRUDEE, COUVERTURE DE TOIT ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TUILE FR2940990 (A1)
2 MOEDING STRUCTURE EN PLAQUE SUSPENDUE WO2009019030 (A1)
3 MOEDING STRUCTURE DE FACADES EP2186966 (A2)




1 NELSKAMP COUVERTURE DE TOIT ET TUILE POUR COUVERTURE DE TOIT EP2169137 (A2)
2 NELSKAMP TULE NOTAMMENT TUILE DE TOIT EP2159850 (A1)
3 NELSKAMP DISPOSITIF DE SECURITE DESTINE A SECURISER DES ELEMENTS DE COUVERTURE POUR TOITS ET FACADES EP2161388 (A2)




1 TERREAL DISPOSITIF D'INTEGRATION DE PANNEAU SOLAIRE SUR UN TOIT, EN PARTICULIER POUR DU SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE. FR2918397 (A1)
2 TERREAL DISPOSITIF D'INTEGRATION DE PANNEAU SOLAIRE SUR UN TOIT FR2920800 (A1)
3 TERREAL TERMINAL DE SORTIE DE TOIT FR2957951 (A1)




1 CREATON DISPOSITIF POUR LA FIXATION D'ELEMENTS DE FACADE ET ELEMENT DE FACADE EP2404011 (A1)
2 CREATON DISPOSITIF POUR LA FIXATION D'ÉLÉMENTS DE FAÇADE ET ÉLÉMENT DE FAÇADE WO2010099848 (A1)




1 BOUYER LEROUX BLOC DE CONSTRUCTION ET STRUCTURE DE MUR OBTENUE PAR L'ASSEMBLAGE DE TELS BLOCS DE CONSTRUCTION FR2963368 (A1)

24/07/2012

Opalys : Une tuile pour les départements du Nord


Koramic lance une tuile spécialement conçue pour les départements du nord de la France. Opalys est une tuile à double emboitement, double recouvrement et jeu de 12 mm au pureau, à destination des toitures en terre cuite. Fabriquée à l’usine de Seltz (67), elle est disponible en trois coloris (nuagé, anthracite et aubergine). Dotée d’une onde douce et d’un cornet traditionnel, elle offre un fini lisse très esthétique
440 x 304 mm, 9,5 tuiles au m², joints droits ou croisés sur pente de 35 % (avec écran).
Spécialiste des tuiles adaptées à chaque région, Koramic appartient au groupe Wienerberger, briquetier et tuilier à l’échelle internationale.
Source Nostrodomus

L’expertise de Technogenia


 Technogenia a développé depuis sa création une gamme complète de produits destinés à résoudre les problèmes de maintenance et d’entretien liés à l’usure prématurée des pièces dans différents secteurs industriels. Les revêtements carbures sont utilisés avec succès tout au long de la chaîne de production en briqueterie et tuilerie.
Les principales applications sont : les dents de godets, les dents de brise-mottes, les racleurs de cylindre laminoirs des broyeurs finisseurs, les pales et hélices des malaxeurs et des mouilleurs mélangeurs, les grilles d’extrusion des malaxeurs, les hélices d’extrudeuse, les filières.
Le coût de l’entretien et de la maintenance dans l’industrie céramique peut atteindre plus de 50% du bénéfice net et jusqu’à 10% du prix de revient.
On peut en effet établir un comparatif succinct des différents procédés de protection.

Exemple sur une hélice de tête de mouleuse :

La gamme Technogénia comprend des produits combinant état de surface lisse et résistance à l’abrasion.

Le cas particulier des filières, réalisées par la technologie Technocasting
La dureté, liée au processus de fabrication de ces carbures, soit 3000HV± 500 et leur forme sphérique confèrent aux peignes et aux noyaux d’excellents résultats en terme de tenue aux chocs, de résistance à l’abrasion.
Des peignes et noyaux qui peuvent produire jusqu’à 2 000 000 de briques et plus par sortie.

Comparatif succinct: noyaux et peignes Filière pour briques
Cette technique permet la réalisation de filières aussi bien pour les tuiles que pour les briques, et garantit des durées de vie exceptionnelles.
Les filières peuvent être munies de freins, eux-mêmes protégés par des dépôts de carbure de tungstène (pour en augmenter la longévité et diminuer les arrêts de production, liés à leur maintenance).
Source L’Industrie Céramique

23/07/2012

“Share” – a new insulating material, good for filling bricks, too


The new insulating material called “Share” can replace regular-market products and, in so doing, reap nu­merous benefits for building material producers and builder-owners. Share consists mainly of pyrosilicic acid and is therefore mineral-based, non-combustible and diffusion-enabling. With a thermal conductivity coefficient of l ≤ 0.02 W/mK, this insulant offers substantial energy-saving potential. Compared to many regular-market insulating materials, Share can often be employed in considerably thinner panels while still enabling easy compliance with the Passive House standard despite thinner walls. Of course, it also makes a good filler for clay masonry units.
1 Idea
Geologist Matthias Rimmele is well-known throughout ­Germany’s brick and tile industry as a qualified expert. ­Having gathered 14 years’ experience at his family’s own brick factory in Ehingen, most recently as managing director, Rimmele has been concentrating his efforts solely on product research for the new insulating material Share ever since ­Wienerberger acquired the company in 2009.

He had been working on the idea for a long time already. The first experiments were conducted in the year 2000, at a time when bricks with increasingly filigreed core hole patterns and thinner webs...
You can find out more in the Issue Ziegelindustrie International