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09/07/2012

Production à la baisse pour la tuilerie Monier de Signy-l'Abbaye


C'est la tuile. Handicapé par un marché en baisse, Monier va réduire le nombre de ses équipes de production. Et dix intérimaires feront les frais de cette adaptation.
La tuilerie signacienne reste loin du rendement optimal attendu.
A la demande de plusieurs salariés, cadres et opérateurs de l'entreprise Monier (90 salariés à Signy-l'Abbaye), Baptiste Touchon, candidat socialiste aux dernières cantonales sur ce secteur, vient d'interpeller les pouvoirs publics (Préfecture, Département, Région et municipalité locale) ainsi que les députés et même le ministre du redressement productif sur la situation délicate que connaît actuellement la tuilerie.
Fondant son intervention sur des témoignages de délégués du personnel et de représentants syndicaux, le jeune militant du PS estime, en effet, que l'unité de production ardennaise du groupe Monier travaillerait « à seulement 40 % de son rendement optimal » alors que le rythme maximal de production sur le site aurait déjà dû être atteint en 2001. Situation qui entraîne un trop important stock de tuiles non vendues.

Des congés d'été plus longs

Conséquences directes de cette situation délicate due à une chute globale (10 à 15 %) du marché de la toiture en France : une série de mesures prises par la direction lors du dernier comité d'établissement. A savoir : le passage de quatre à trois équipes de production à partir du 28 août et donc une rupture de contrat pour une dizaine d'intérimaires. En plus, un allongement de l'arrêt d'été a été entériné au mois d'août. Le personnel sera, en effet, contraint à quatre semaines de repos au lieu de trois.
Des décisions confirmées, lundi, au téléphone par Dallah Mekki, le directeur du site signacien. « On traverse effectivement une période difficile qui présente un risque. Pour éviter de passer par des licenciements, il fallait, en effet, adapter nos capacités de production au marasme du marché de la construction. On va donc réduire de 25 % notre temps de production quotidien tout en essayant d'améliorer nos performances. Mais c'est compliqué ».
Fort de ces informations pour le moins inquiétantes et (craignant d'autres tuiles si la mauvaise conjoncture perdurait, Baptiste Touchon demande que les pouvoirs publics s'intéressent de plus près à la stratégie du groupe Monier,
« Si le personnel est conscient que la construction neuve en France peut expliquer la difficulté du marché et les soucis connus par Monier, on est aussi en droit de penser que la technologique de pointe si souvent citée en exemple par les dirigeants de Monier quand ils évoquent leur outil de travail ardennais pouvait être un gage de plus grande résistance à la crise ».
Du coup, le militant socialiste rappelle que « l'implantation de cette unité à tout de même nécessité de sérieuses aides financières, proches de 100.000 euros par salariés embauchés ». D'où une certaine vigilance envers l'avenir d'une entreprise qui, pour le moment, avait par contre pleinement rempli ses objectifs au niveau des embauches.
Source L’Union par Pascal REMY

07/07/2012

Venarey-les Laumes : La terre, un matériau à redécouvrir au château


Les bénévoles d’Arthéma ont profité des Journées du patrimoine pour organiser une rencontre pédagogique autour de la terre et du torchis dans le parc du château.

Dans le cadre de la convention signée avec le Pays Auxois-Morvan labellisé Pays d’Art et d’Histoire, plusieurs bénévoles d’Arthéma se sont retrouvés au château. La matinée a été occupée par la présentation des modules d’activités habituellement réalisés pour les interventions dans les écoles, les centres de loisirs… Monica Frambourg a expliqué aux jeunes l’importance de la terre comme matériau de construction autrefois et aujourd’hui dans les pays d’Afrique ou d’Asie en rappelant que 17 % des monuments inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité sont en terre crue. Il a été permis de toucher, manipuler, mélanger la terre avec des composants. Les trois bénévoles ont procédé à des tests sensoriels pour sensibiliser les plus petits aux différences de toucher, d’odeur, d’aspects et de couleurs des matériaux.
Différentes techniques utilisées

Après un pique-nique, les adultes ont pu s’initier aux différentes techniques de travail à la terre crue, telles que le pisé (terre banchée), du torchis et de l’adobe (brique séchée). Stéphane Frambourg, maçon professionnel, spécialisé dans les restaurations et l’éco-construction, est intervenu en donnant de nombreuses explications.

Quelques personnes avaient apporté un peu de terre de leurs jardins. Ces exemplaires rejoindront la “terrathèque” en cours de constitution ­actuellement à Montbard et qui sera présentée lors de la prochaine Foire écologique de Semur-en-Auxois.

Enfin, les briquettes confectionnées par les enfants lors de cette journée serviront à poursuivre la construction de la “cabane pédagogique” aujourd’hui érigée dans l’enceinte du musée Buffon et dont l’inauguration est prévue au début du mois de juillet.

La terre, matériau abondant, nécessite beaucoup moins d’énergie pour sa fabrication que la chaux, les briques cuites ou le ciment (très peu d’émissions de CO²) et ne génère pas de déchets. Les murs en terre régulent remarquablement l’hygrométrie de l’air intérieur grâce à leur perméabilité à la vapeur d’eau et constituent un bon isolant phonique.

Enfin, contrairement aux idées reçues, c’est un matériau qui résiste fort bien à l’usure du temps s’il est bien protégé de la pluie. Une démarche avec laquelle renouent les autoconstructeurs, notamment ceux qui construisent en paille ou en chanvre… encore des matériaux locaux.

INFO Visite de la cabane pédagogique, au musée Buffon ce jeudi. Contact : Monica Frambourg. Tél. 03.80.92.40.19. www.//arthema-bourgogne.fr/jppm.

06/07/2012

Imerys : Des signaux inquiétants pour le marché du résidentiel neuf en France


Imerys voit son cours de bourse chuter de plus de 5% jeudi matin (-5,1% à 38,9 euros à 10h15) sous l'effet de l'inquiétude des investisseurs quant aux perspectives de l'activité du groupe dans les tuiles et briques en argile, l'un de ses pôles les plus rentables.

L'Union des Maisons Françaises vient de faire état en effet d'une accélération du recul des ventes des constructeurs de maisons individuelles en France au mois de juin (-21% après -19% en mai).

Or, "la vente de maisons en France est un des multiples indicateurs avancés d'Imerys", rappelle Aurel BGC.

Le broker, qui confirme son opinion "Vendre" et son objectif de cours de 34 euros sur la valeur, juge donc cette information négative pour Imerys. Il rappelle toutefois que l'exposition du groupe au marché du résidentiel neuf en France est limitée à environ 6% de son chiffre d'affaire.
Source  Tradingsat.com

05/07/2012

Monier Limoux: La fabrication des tuiles s'arrêtera cinq semaines


À la tuilerie Monier, route de Saint-Polycarpe, des arrêts de production sont prévus. Tout d'abord sur la ligne "canal" (tuiles "canal") : elle s'arrêtera à partir du 15 juillet et redémarrera pendant la première semaine de septembre.

Quant à la "ligne principale", elle ne fonctionnera pas du 1er août jusqu'aux environs du 5 septembre.

Selon l'une de nos sources, il n'est pas question de chômage technique, du moins pour cet été : "On va nous occuper pendant le mois de juillet. Cela dit, ce n'est pas la première fois qu'on arrête les lignes en été. Mais en décembre, la fabrication s'arrêtera de nouveau et pendant trois semaines. C'est ce qu'on nous a dit. Concernant la première semaine, nous serons en congés payés. Pour les deux autres, on ne sait pas encore".

Les raisons qui entraînent ces arrêts sont à chercher dans la crise. L'usine de Limoux vend essentiellement sur le marché français et plus précisément dans le sud. Or, en France, le nombre des permis de construire est en baisse. Et si les intempéries, notamment les tempêtes, sont de plus en plus violentes, les toitures sont en revanche plus solides. D'où une diminution des ventes de tuiles et donc une augmentation des stocks.

Selon une autre source, le risque de chômage technique, à long terme, n'est pas à exclure totalement : "Le problème, c'est que nous n'avons pas de lisibilité pour savoir comment vont évoluer les ventes. La crise que nous rencontrons est-elle d'ordre structurel ? Conjoncturel ? Il n'est pas possible de le déterminer".

Nous n'avons pas pu contacter Francis Sauner, le nouveau directeur de l'usine (il a pris ses fonctions le 1er juin). Il est en effet absent et ne revient à Limoux que vendredi.
Source Midi Libre

Wienerberger India announces expansion, launches new line of products for Indian Construction Industry.


Wienerberger India, a wholly owned subsidiary of Wienerberger AG, an Austrian Building Materials major, today launched two new lines of products, Thermo Bricks and DRYFIX. System, to extend solutions beyond bricks for the construction industry.

Wienerberger CEO,Mr. Heimo Scheuch and Wienerberger India Managing Director, Monnanda Appaiah at the launch of their new porducts Thermo Bricks and Dryfix System at the press conference held today in BanagloreWienerberger CEO,Mr. Heimo Scheuch and Wienerberger India Managing Director, Monnanda Appaiah

The company has also drawn out an investment plan involving a phased expansion of its Kunigal factory to address its rapidly growing market. The state-of-the-art manufacturing facility in Kunigal is involved in the manufacture of its Porotherm Perforated Bricks for both in-fill and load bearing masonry.

The launch of its two new lines of products, Thermo Bricks and DRYFIX. System is in keeping with the company's focus on innovative products & realigning itself from being a brick manufacturer to providing comprehensive solutions for the construction industry.

Speaking on the occasion, Mr. Heimo Scheuch, CEO, Wienerberger AG, said. "India continues to be a strategically important market for Wienerberger AG and our experience in the last few years have shown the tremendous potential of this market.

Referring to the changing product portfolio, Mr Scheuch further added, "I strongly believe that the future success of the company lies in progressing into a more integrated building material company which provides systems and solutions for energy efficient and sustainable construction. This strategy will provide us with right answers to developments and trends of the building material industry"

While the DRYFIX. system replaces the conventional mortar in masonry, thereby saving on scarce resources such as sand and water, the Thermo Bricks are ideal for external walls in India as they provide excellent thermal insulation with a U Value of 0.60W/m2K, the lowest in its class that is available in the country today.

The company which is a market leader in clay based products globally, has so far been offering clay perforated bricks, roof tiles, and facades for the Indian market as clay is best suited as a building material for Indian climatic conditions, offering excellent insulation.

Stating that the two new lines of products are the first in line of a range of products planned for the future Appaiah Monnanda, Managing Director, Wienerberger India, further added, "The beginning of this year saw Wienerberger India launch its Koratech range of roofing accessories to cater to the specific Indian market conditions. With the launch of two more revolutionary products relevant to the

Indian market; we are moving one step closer to realising our vision to be a comprehensive sustainable solution provider for the construction industry in India"

Wienerberger India prides itself in using the most environmentally friendly manufacturing processes by adopting the best technology. The company is also actively involved in providing social solutions as part of its CSR activities. Apart from running health care centres and health camps in collaboration with Karuna Trust, the launch of the Wienerberger Brick Club for construction workers and provision of Labour Welfare Cards to them are one among many similar initiatives.

Wienerberger was founded 1819 in Vienna (Austria) and now it is the World's largest producer of clay (terracotta) building bricks and Number 1 in the clay roof market in Europe. The group also holds leading positions in pavers in Europe. With a total of 230 plants in 30 countries, Wienerberger achieved revenues of 2.033 billion Euros in 2011. Wienerberger has a global workforce of more than 12,700. The Wienerberger strategy is based on profitable and sustainable growth with a focus on products for wall, façade, roof and surface.

The company believes in clay as a natural building material that creates sustainable living spaces. The products are natural, adhere to the highest quality standards, and provide high living standards and an impressive variety of designs.

Wienerberger, India was set up in India in 2006 as a wholly owned subsidiary of Wienerberger AG. Headquartered in Bangalore, Wienerberger has commissioned a state of the art manufacturing facility in Kunigal, 70kms from Bangalore, to produce POROTHERM Clay Bricks, and POROTHERM offers significant technical advantages over other conventional building materials in terms of high strength to weight ration and thermal insulation properties. This walling product provides alternate building options which are environmentally friendly and cost effective.
Source IndiaPRWire

Ceric Wistra : les prud'hommes se contredisent


Situation rarissime au sein du conseil de prud'hommes de Limoges : alors que la section industrie a reconnu co-employeurs Legris-Industries et Keyria, les deux sociétés propriétaires de Ceric Wistra, la section encadrement la contredit. De sorte que les 13 cadres qui, comme leurs 31 collègues ouvriers ou employés, demandaient l'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi et des licenciements, n'obtiennent pas satisfaction. Le jugement confirme cependant l'insuffisance de ce PSE et inscrit au passif de la liquidation judiciaire une indemnité de six mois de salaires pour chacun des anciens cadres (soit de 12.494 à 41.538 euros), loin de leurs demandes qui s'échelonnaient de 38.000 euros à prus de 400.000. La cour d'appel devra trancher, peut-être en joignant les deux dossiers : Legris Industries a interjeté appel du premier jugement et les cadres feront probablement de même pour le second.
Source Le Populaire

04/07/2012

Le secteur du bâtiment voit rouge


Selon la FFB, le secteur du bâtiment montre des signes de dégradation inquiétants avec des autorisations et des mises en chantier en recul à fin avril. La filière est également préoccupée par le dumping social et la concurrence européenne déloyale dont sont victimes les entreprises françaises. Explications.

«La conjoncture du secteur du bâtiment est mauvaise», le président de la FFB, Didier Ridoret, donne le ton : les améliorations ne sont pas à l’ordre du jour. Tous les indicateurs ou presque sont au rouge depuis janvier, ce qui, selon la FFB, annonce une dégradation importante au second semestre 2012 mais aussi en 2013.

Chiffres à l’appui, Didier Ridoret détaille : «Dans le logement neuf, en glissement annuel sur quatre mois à fin avril 2012 (janvier à avril 2012/janvier à avril 2011), les autorisations et les mises en chantier reculent respectivement de 1,2% et 14,5%. Cela vaut tant pour le collectif que pour l’individuel». Même son de cloche du côté non-résidentiel, puisque des baisses apparaissent pour l’ensemble des secteurs d’activités.

Côté emploi, l’impact est là : à fin mars 2012, la perte nette dans le bâtiment ressort à environ 6.800 postes permanents, soit une réduction de 0,5%, par rapport au premier trimestre 2011, du fait de la baisse simultanée des effectifs salariés (-4.900) et l’intérim en équivalent-emplois à temps plein (-1900). C’est pourquoi la FFB espère voir les mesures annoncées durant la campagne présidentielle être appliquée rapidement, d’autant plus que la Fédération rappelle que les délais sont à prendre en compte : «Des mesures prises immédiatement ne se traduiront en chantiers effectifs, au mieux, que fin 2013 !», précise Didier Ridoret. Et d’ajouter : «Il y a urgence !».

Dumping social dans le viseur
Autre objet d’inquiétude : le dumping social. Si l’on pouvait croire que seuls les territoires transfrontaliers étaient touchés, la FFB précise que désormais le problème s’étend à toutes les régions, notamment Paris-Ile-de-France et les grands bassins d’emplois. «Qu’il s’agisse de l’intervention d’entreprises étrangères en direct ou en sous-traitance, ou bien du recours à du pseudo-intérim, le but poursuivi est simple : afficher des tarifs avec lesquels aucun entrepreneur respectant les règles ne peut rivaliser», s’inquiète Didier Ridoret. Les entreprises pointées du doigt viendraient de toute l’Union européenne et certaines apporteraient même leurs matériaux. Pour tenter de limiter ce genre de pratique, la FFB réclame un plus grand contrôle des entreprises étrangères en particulier le week-end. «Nous souhaitons également que la carte d’identification professionnelle délivrée par nos caisses de congés payés soit rendue obligatoire pour toutes les personnes travaillant sur un chantier en France», précise Didier Ridoret.

Enfin, la Fédération tire la sonnette d’alarme sur deux autres points : l’abaissement annoncé du barème de 1.6 à 1.5 smic qui va renchérir le coût du travail et la suppression des exonérations TEPA : «Elles seront supprimées pour les entreprises de 20 salariés et plus mais maintenues pour les autres, créant ainsi une distorsion dangereuse entre les entreprises et une source de tensions avec les salariés. En fonction de l’horaire dont ils relèvent (par exemple 37, 38 ou 39 heures), les salariés perdront en effet de 3 à 7 % de leur pouvoir d’achat, ce qui ne manquera pas de relancer, j’en prends le pari, le travail au noir», a déploré Didier Ridoret.

Les centres technique évaluent la valorisation croisée des déchets


Six centres techniques évaluent actuellement la valorisation de déchets en matière secondaires. Financé par l’Ademe, le projet se décline en plusieurs études de faisabilité sur des cas concrets, qui pourront aboutir à des essais préindustriels.

Les déchets des uns peuvent constituer la matière première des autres. Telle est la philosophie de la campagne d’évaluation intitulée ''valorisation croisée des matières industrielles'' financée par l’Ademe. Le projet, qui s’étale entre 2011 et 2014, est porté par six centres techniques représentant chacun des secteurs industriels distincts (fonderie, papeterie, béton, bois, matériaux naturels de construction, corps gras). Son objectif : minimiser les flux de déchets finaux et les volumes mis en décharge.

« La démarche est basée sur l’économie circulaire. Il s’agit de trouver, à l’échelle d’un territoire, de nouveaux débouchés pour les matières non valorisées. Pour cela, il faut établir des synergies entre des industries qui ne sont pas habituées à travailler ensemble », explique Sabine Bachellez, ingénieur en charge du projet au Centre technique des industries de fonderie (CTIF).

Des études concrètes en binômes

Le projet est construit autour de plusieurs études de cas pratiques. Chacune, menée par un binôme industriel, évalue la valorisation d’un type de déchets. Ainsi, le Centre technique du papier (CTP) et le Centre d’études et de recherche de l’industrie du béton (CERIB) explorent l’emploi des cendres de boues de papeterie dans la confection des ciments. Le Centre forêt, cellulose bois et ameublement (FCBA) et le CTIF s’intéressent quant à eux au raffinage des déchets de bois ultimes en substituts pour le coke de fonderie. Le CTIF évalue encore l’emploi du sable issu des moules de fonderies comme un agent porosant pour la confection de briques avec le Centre technique des matériaux naturels de construction (CTMNC).

Après une solide cartographie des gisements de déchets et des besoins de chaque industrie, chaque étude évaluera la faisabilité technico-économique de la valorisation. « Ces études de cas permettront d’établir une méthode générique pour aider les industriels à identifier des sources de matière secondaires. Au terme du projet, elles pourront même mener à des essais préindustriels », précise Sabine Bachellez.
Source Industrie Technologies par Hugo Leroux

03/07/2012

Chantier Bépos : deux maisons expérimentales en terre cuite


Il s'agit pour Imerys Terre Cuite de réaliser deux maisons à énergie positive, d'apparence identique mais bâties avec des solutions constructives différentes, l'une en Optibric PV3+, l'autre en Monomur. Leur point commun : la plus grande exigence en matière de performance énergétique ou thermique. Ces deux maisons seront louées pendant deux ans pour comparer objectivement les consommations énergétiques, le confort et la qualité de vie dans des conditions réelles d'utilisation et à l'aide de capteurs. Optibric PV3+ est dédié au marché de la maison individuelle HPE, THPE et aux bâtiments basse consommation. Cette brique de structure de 20 cm d'épaisseur à pose rapide au joint mince, supporte plus de 100 t, affiche une résistance thermique de 1 m2K/W et est coupe-feu 2 heures. Le Monomur "brique à isolation répartie" présente une structure alvéolaire qui emprisonne l'air et isole. Climatiseur naturel, il se caractérise par une forte inertie (capacité à accumuler de l'énergie calorifique pour la restituer ensuite) et une faible diffusivité (vitesse à laquelle un matériau se réchauffe ou se refroidit lors d'une variation de température). Détail des prestations maison 1 ' Mur extérieur : - briques Optibric PV3+ et 100 mm de laine de verre, plâtre - R = 3,15 m2K/W ; U = 0,23 W/m2K ' Plancher bas sur vide sanitaire : polyuréthane de 100 mm toute surface + chape flottante ' Liason des planchers intermédiaires : plancher Hourdifix, Effisol Tms 30 mm dessus, planelle R Max ' Plancher haut : laine de roche soufflée de 405 mm, plâtre ' Menuiseries : - fenêtres PVC double vitrage 4/16/4 à lame d'argon et faible émissivité - coffres de volets roulants : demis-coffres de volets roulants en terre cuite, compatibles BBI, R = 0,48 m2K/W ' Ventilation, chauffage et ECS : - VMC hygro B - système thermodynamique air/eau, plancher chauffant à eau - ballon d'eau de 190 l associé à la pompe à chaleur ' Perméabilité à l'air : valeur de référence 0,33 m3/h/m2 ' Toiture : 22 m2 de tuiles photovoltaïques produisant 2 833 kWh/an Détail des prestations maison 2 ' Mur extérieur : - briques en terre cuite Monomur 37,5, plâtre - R = 3,01 m2K/W ; U = 0,31 W/m2K ' Plancher bas sur vide sanitaire : polyuréthane de 100 mm toute surface + chape flottante ' Menuiseries : - fenêtres PVC double vitrage 4/16/4 à lame d'argon et faible émissivité - coffres de volets roulants : demis-coffres de volets roulants en terre cuite, compatibles BBI, R = 0,48 m2K/W ' Ventilation, chauffage et ECS : - VMC hygro B - système thermodynamique air/eau, plancher chauffant à eau - ballon d'eau de 190 l associé à la pompe à chaleur ' Perméabilité à l'air : valeur de référence 0,45 m3/h/m2 ' Toiture : 22 m2 de tuiles photovoltaïques produisant 2 833 kWh/an.

02/07/2012

La construction mondiale résistera-t-elle aux intempéries ?


Des éclaircies dans les pays émergents tels que le Brésil, la Chine ou l’Inde où les besoins d’infrastructures restent immenses ; des orages sur la Grèce et l’Espagne ; une sortie progressive des Etats-Unis ; et quelques signes d’accalmie en Allemagne, au Royaume-Uni et en France : c’est ce qui ressort de l’étude sur la construction publiée jeudi 21 juin par l’assureur-crédit Euler Hermes. Explications.

« La corrélation avérée entre le lien intime construction et croissance a encouragé l’utilisation de politiques de relance par la construction pour sortir de la crise », affirme l’assureur-crédit Euler Hermes dans une analyse publiée ce jeudi 21 juin. De ce fait, et sans retour de la croissance, la construction doit, selon l’étude, revenir à ses fondamentaux, ou chercher de nouveaux relais.

Toutefois, « les politiques économiques ont souvent un coût élevé, reconnaît Ludovic Subran, chef économiste du groupe Euler Hermes. Aujourd’hui, il devient donc difficile de les actionner du fait de la dette des États et des conditions de financement des ménages. Or, le coup de frein sur les politiques de soutien se fait sentir de manière particulièrement aiguë dans les pays du sud de l’Europe. »

Un niveau d’endettement très élevé
D’après l’assureur-crédit, ces évolutions confortent ainsi « le déplacement du centre de gravité du secteur de la construction vers les pays émergents tels que le Brésil, l’Inde et la Chine » où les perspectives de croissance sont beaucoup plus favorables. En revanche, pour les entreprises françaises qui n’ont pas accès à ces marchés, 2012 et 2013 seront de nouveau des années de grande vulnérabilité. (Lire l’encadré en page 2).

L’endettement des Etats et la dégradation de la situation financière des ménages sont autant de freins pour espérer un regain de la croissance dans le secteur. En effet, à l’endettement des États et aux prévisions de croissance économique défavorables des pays développés, s’ajoutent l’augmentation du ratio de dette hypothécaire des ménages. Les signes sont donc passés au rouge. « Il atteint cette année 85% du PIB au Royaume-Uni, 76,5% aux Etats-Unis, souligne de son côté Yann Lacroix, économiste du spécialiste de l’assureur-crédit. Et la durée moyenne en France est de 17 ans, mais 16% des prêts se font désormais sur des périodes comprises entre 25 et 30 ans. »

Baisse de rentabilité
Dans ce contexte économique fragile, les entreprises du secteur sont aussi confrontées à une baisse de leur rentabilité. « Si la rentabilité des grands groupes européens et américains reste supérieure à celle des groupes asiatiques, elle s’érode néanmoins année après année », estime Yann Lacroix. Et d’ajouter : «Les groupes européens ont vu leur rentabilité reculer de 1,4 point en deux ans. Celle des entreprises françaises est attendue en baisse en 2012 à 3,4% du chiffre d’affaires. » *(Lire l’encadré en page 2).
Toutefois, le spécialiste de l’assurance-crédit prédit un indice d’activité du secteur de la construction (en volume) attendu en hausse de 2% au niveau mondial, grâce au dynamisme des pays émergeants (Chine +8,9% ; Inde +6,7% ; Brésil +6,6%). Pour la zone euro, en revanche, l’indice est attendu en baisse (-1,2%), en grande partie à cause des pays méditerranéens : - 2,6% en Grèce et - 4,5% en Espagne où l’explosion de la bulle immobilière laisse des traces durables, note l’étude.

D’autres pays européens affichent encore des progressions, modestes, à l’instar de la France (+0,2%), du Royaume-Uni (+0,4%) et de l’Allemagne (+0,7%). Et avec un indice en hausse en 2012 (+1,8%), les États-Unis confirment leur sortie progressive de la crise.

Quels relais de croissance ?
« Au-delà de la dynamique des pays émergents, la construction peut trouver des relais significatifs de croissance», estime Ludovic Subran, chef économiste du groupe Euler Hermes. Il s’agit d’après lui de l’application des normes environnementales visant à réduire les émissions de CO2 et à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. De plus, ce marché représente un potentiel de 550 milliards de dollars, sachant que le surcoût d’un bâtiment HQE est de 15%. « Un deuxième relais réside dans la rénovation du parc existant », souligne-t-il. Près de 80% des bâtiments ne sont effectivement pas aux normes environnementales et le parc de certains pays est très dégradé. Les exemples sont éloquents avec 75% des bâtiments existants en Russie et 40% en Pologne.

Par ailleurs, Euler Hermes constate que des événements « exogènes » vont stimuler en principe la construction, tels que la Coupe du Monde de football 2014 et les jeux olympiques 2016 au Brésil, ou les jeux olympiques d’hiver 2014 en Russie.


15.000 entreprises françaises visées par une liquidation cette année…
La rentabilité des entreprises françaises de bâtiment et travaux publics (BTP) est attendue en baisse de 3,4 % en 2012 par rapport à l'année dernière, affirme l’étude de l'assureur-crédit Euler Hermes publiée jeudi. « Les entreprises se battent de plus en plus sur les prix », note Didier Moizo, économiste sectoriel. Et ces chiffres sur la rentabilité des entreprises portent sur un échantillon de 125.000 entreprises. En conséquence, l'assureur-crédit, filiale d'Allianz, s'attend à une hausse des défaillances d'entreprises de BTP de 3,5% en 2012, c’est-à-dire à 15.000, le BTP représentant par ailleurs 25% du nombre de défauts en France.

« Confrontées à une stagnation de l’activité, à des tensions sur les prix et au coût élevé des matières premières notamment de l’acier (+ 22% depuis août 2009) et ciment (+3% depuis 2010), certaines entreprises n’ont pas la solidité financière qui leur permettrait de résister. En conséquence, la sinistralité, déjà très haute en 2011, va continuer d’augmenter en 2012. Cela devrait se traduire par 0,3 point de chômage », argumente l’économiste. En parallèle, la Fédération française du bâtiment (FFB) pointe dans sa note conjoncturelle diffusée jeudi que « pour 3.600 créations hors auto-entrepreneurs purs et 1.050 défaillances par mois dans le bâtiment, dont 860 liquidations judiciaires, 2.600 cessations pures d’activités seraient recensées. »
Source Batiactu par Sébastien Chabas

01/07/2012

FIMEC TECHNOLOGIES participera au Salon Post Expo à Bruxelles du 18 au 20 septembre 2012.


Post Expo est un Salon consacré au marché de la messagerie express. Nous serons présents en tant que spécialiste des process chargement et déchargement, dans les secteurs de la messagerie et de la logistique.

En complément de sa gamme de retourne conteneurs, FIMEC TECHNOLOGIES présentera à cette occasion, en exclusivité, le nouveau déchargeur de palette U-care, associé à une solution clé en main de singulation adaptable à toutes les plateformes de tri colis.

Venez découvrir les start-up avec qui nous élaborons des solutions d'avenir pour les secteurs de la messagerie et de la logistique qui complèteront notre offre sur notre stand.

Plus d'information sur http://www.postexpo.com
Source Fimec Technologies

30/06/2012

Restore Your Roof While Giving Your Home a Comfortable Climate


Cool Roof Store
The cool-roof movement in Hawaii has spread like a brush fire in August. Everywhere you look you see elegant white roofs cooling down the homes they are attached to all around Honolulu. AC bills are often reduced by 25 percent or more. Roofs that used to be torn off and replaced are now being preserved and protected from destructive UV and infrared rays for the lifetime of the structure.

But what happens if your homeowners association won’t allow a white roof? Perhaps you have a million-dollar ocean view that is obscured by the glare from the first story roof below you. Or maybe you just want to fit into a neighborhood that has mostly dark-colored roofs. Does that mean you have to suffer through yet another hot summer?

Now you don’t have to. NXT Cool Zone has developed a tough, fade-resistant roof paint that keeps your roof cool even when using dark colors like charcoal gray or brick red. How does it do this? By using modern nanotechnology, the company developed an infrared heat shield that keeps heat from penetrating the roof. The proprietary formula keeps its paint from fading in the sun. As a world leader in roof paint for 42 years, the company’s paint has restored more than 750,000 roofs worldwide and offers a 12-year warranty. The movement started off in Australia, where metal and concrete tiles are the most popular forms of roofing. Then, it expanded to Southern California, where the roofs have rapidly grown in popularity because they comply with tough cool-roof standards in Title 24 (also known as the California Building Standards Code). Now, the Cool Roof Store has brought this technology to Hawaii.

Monier tile roofs

Since they are so expensive to replace when their protective glaze burns off, Monier tile roofs are the most popular roofs being restored worldwide. With NXT Cool Zone, you can choose from three different primers that can be used to seal up the weathered tile, depending on how bad the surface is. If it is down to bare concrete, the company recommends its Master Primer to start off with. Then you apply two finish coats and you’re done.

29/06/2012

Un label européen pour la Route de la Céramique


UNIC, le réseau des villes céramiques initié et animé par Limoges obtient le label "Itinéraire culturel".

Un label octroyé par le Conseil de l'Europe pour le projet de Route Européenne de la Céramique qui  a été présenté en avril dernier aux instances de décision européennes. Le réseau UNIC sétait porté candidat à l'obtention du label en septembre 2011.

Ce label de qualité vise à promouvoir des routes organisées autour d'un thème. C'est la première étape dans la construction de la Route Européenne de la Céramique pour laquelle la phase de réflexion est terminée. Des  plans d'actions à l'échelle européenne et locale doivent rassembler diverses initiatives : des circuits touristiques centrés sur des sites liés à la céramique et à la porcelaine, la commercialisation de produits locaux et européens, des kiosques d'information dans la ville, ou encore la création d'un portail européen céramique pour promouvoir les territoires de la Route.

 L'attribution du label "Itinéraire culturel" n'apporte pas de financement direct mais pourra faciliter l'accès aux fonds européens. UNIC rejoint un réseau de 24 itinéraires culturels parmi lesquels figurent les chemins de Saint Jacques de Compostelle.

Créée officiellement en novembre 2011, l’association UNIC est portée par neuf partenaires européens ayant en commun un patrimoine industriel et culturel qui s'appuie sur une forte tradition porcelainière et céramique.

Les 9 partenaires sont issus de 8 pays différents :  Limoges (France), Stoke-on-Trent (Royaume-uni), Delft (Pays-Bas), Aveiro (Portugal), Castellón (Espagne),  Faenza (Italie), l’Agence Sevilla Global représentant la Ville de Séville (Espagne), le musée Porzellanikon de Selb (Allemagne), la Fondation d’Iznik (Turquie).


28/06/2012

Le collège s'habille aux couleurs du Sud


L’entreprise Isolba, de Saint-Ouen, achève de poser les 1.800 m 2 de bardeaux qui recouvrent et isolent la façade. Un résultat spectaculaire !

Le collège Maurice-Genevoix a retrouvé la belle couleur brique chantée par l'écrivain qui lui a donné son nom. Pourtant, son habillage si esthétique ne doit rien à l'argile locale. C'est un matériau en provenance du sud de la France que l'entreprise Isolba 41 a mis en œuvre pour la première fois dans le département sur un chantier d'une telle importance.

« Ce revêtement est fabriqué par Terreal, un industriel basé près de Toulouse spécialiste reconnu de la terre cuite », explique Jacky Moreau, conducteur de travaux. « Il se pose sur une ossature bois et métal qui permet d'intégrer un isolant et convient parfaitement à une opération de rénovation. » Les bardeaux d'habillage de façade se rencontrent fréquemment dans le Midi, peu dans le Centre. Romorantin en détient pour l'instant la primeur. Mais, à peine fini, le collège fait déjà école : un autre chantier local a déjà retenu le même procédé. Et la Région veut l'utiliser pour le lycée Descartes de Tours.
L'aspect flatteur du bâtiment terminé a de quoi séduire. L'entreprise apprécie en outre la performance thermique et mécanique du concept, ainsi que sa rapidité de pose qui ne comporte aucune application de produits humides (joints ou enduits). La phase la plus minutieuse consiste dans la mise en place de l'ossature porteuse, qui doit rattraper les irrégularités de la façade. Elle se compose de chevrons de bois fixés verticalement par des équerres métalliques, espacés pour recevoir les rouleaux d'isolant.

Tempête s'abstenir

Viennent ensuite des rails en aluminium vissés à l'horizontale. Les bardeaux s'y accrochent côte à côte par le moyen d'un sillon oblique creusé dans la face arrière. « Ils tiennent par leur propre poids, un peu comme des tuiles, et deux points de colle en partie basse. Rien à craindre en cas de tempête », assure Jacky Moreau. Une équipe entraînée parvient à poser un m2 en un peu plus d'une heure. Mais ce temps peut être augmenté en raison des découpes à réaliser pour les portes, les fenêtres et les divers décrochements.
Près de 20.000 bardeaux habillent le bâtiment principal du collège Maurice-Genevoix. Une vitrine intéressante pour la société Isolba 41, spécialisée dans les procédés d'isolation par l'extérieur depuis 1975. Basée à Saint-Ouen, près de Vendôme, et forte de 40 salariés, elle intervient sur toute la région Centre et compte une seconde agence à Bonneval, dans l'Eure-et-Loir, qui opère principalement sur l'Ile-de-France.

27/06/2012

Le plan de sauvegarde de l’emploi à Ceric Wistra annulé : 2.460.000 € pour 31 licenciés


Le site limougeaud de Ceric Wistra, issu des fameux fours Coudamy, employait 68 personnes à l’été 2009, quand le tribunal de commerce a placé la société en redressement judiciaire. Quelques mois plus tard, intervenait la liquidation se traduisant par des licenciements dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

Saisi par 31 licenciés, le conseil de prud’hommes de Limoges vient de rendre un jugement qui fera date, s’il est confirmé en appel. Les juges du travail annulent en effet le PSE et condamnent le groupe Legris Industries, ainsi qu’une de ses sociétés, Keyria, propriétaires de Ceric Wistra, en tant que co-employeurs.
« Dépourvus de cause réelle et sérieuse »

« Il n’est pas contestable que le groupe Legris Industries, par sa politique hégémoniste, n’autorisait pas l’autonomie financière de la SAS Keyria, détentrice de l’ensemble groupe Ceric », affirment les prud’hommes. À leurs yeux, les trois sociétés agissaient bien en qualité de co-employeurs.

Les juges estiment logiquement irrecevables les demandes des anciens salariés dénonçant un « comportement frauduleux » de Legris Industries et Keyria (lequel relèverait d’une juridiction pénale). En revanche, ils observent « l’insuffisance » du PSE (mis en œuvre par l’administrateur judiciaire), « au regard des moyens du groupe ». Dans ces conditions, les licenciements « seront reputés dépourvus de cause réelle et sérieuse ».

De sorte que Legris Industries et Keyria sont solidairement condamnés à verser des indemnités substantielles aux 31 demandeurs. La plus faible, compte tenu d’une courte ancienneté, s’établit à un peu plus de 12.000 euros (six mois de salaire), la plus consistante atteignant 184.135 €, soit 72 mois de salaire pour un quinquagénaire.

Chacun percevra en outre 1.000 € au titre du défaut de consultation du comité d’entreprise, plus 500 € pour payer ses frais de procédure. Au total ces 31 licenciés se partagent plus de 2.460.000 € !
Source La Montagne par Yves Bourgnon

26/06/2012

Le nouveau siège social de Terre Solaire, vitrine de son savoir-faire


Le nouveau siège social de Terre Solaire construit en janvier dernier en Normandie vient de se faire installer une toiture photovoltaïque pour devenir un bâtiment à énergie positive.

Terre solaire, spécialiste des énergies renouvelables, s’est dotée d’un nouveau siège social basse consommation, en janvier dernier, pour servir de vitrine à son offre. Le bâtiment abrite 600 m2 de bureaux et 350 m2 d’espaces de stockage. L’orientation globale du bâtiment est plein sud, afin d’optimiser les rendements du toit solaire. Les bureaux placés au nord sont protégés de la chaleur en été et agréables l’hiver, du fait d’une isolation très performante et parfaitement étanche à l’air. Les bureaux sont distribués par un couloir entièrement éclairé par la lumière naturelle provenant d’un toit vitré.

Ce bâtiment vient de s’équiper de 493 panneaux solaires photovoltaïques Schott Perform pour une production de 91 kWc. Couplée à une pompe à chaleur air-eau et à une ventilation double-flux, la nouvelle installation permet une production énergétique de trois fois supérieure à sa consommation.

Le surplus, vendu à EDF, permet d’alimenter les bureaux environnants de la Zone d’Activité Normandie Parc où est situé le siège.
Source Batiactu

25/06/2012

Le végétal a envahi plus d’un million de mètres carrés de toitures en France


Ce sont plus d’un million de mètres carrés de toitures végétalisées qui ont été réalisées en France en 2011. L’Association des toitures végétales n’entend pas en rester là, souhaitant désormais répondre à des demandes bien spécifiques en termes de marché. Détails avec le vice-président de l’Adivet.

Le végétal est devenu la grande star des toitures françaises. Avec quelque 1.36 million de m2 réalisés l’an dernier dans l’Hexagone, le succès de la toiture végétalisée se confirme, s’est félicitée l’Association des toitures végétales (Adivet). « Sachant que le marché de la toiture représente environ 25 millions de m2, et que la toiture végétalisée en compte pour à peu près 4%, on a encore de la marge », souligne Philippe Bonnet, vice-président et animateur de la commission Communication de l’Adivet.
Cet objectif du million désormais atteint, d’ici à 2015, ce sont les 1.5 million de m2 qui sont désormais fixés. Malgré un contexte économique agité, l’Adivet est satisfaite de la bonne tenue de ce marché, qui représente pas moins de 35 M€, si l’on considère que le prix moyen du marché (fourniture et pose du végétal) se monte à 30/35 €/m2. Pour preuve aussi, la demande croissante des clients. Catégorie dominante, les marchés publics (écoles, bâtiments sportifs…) représentent environ 70% du marché. Ils sont suivis par les clients privés (grandes surfaces commerciales et industrielles), avec 20% du marché, et du segment des maisons individuelles pour environ 10% du marché. Sur ce secteur, « on a d’ailleurs constaté une forte croissance de la toiture plate grâce au phénomène de la végétalisation », précise Philippe Bonnet.

De la toiture au mur…
Qui dit demande plus forte, dit aussi acteurs plus nombreux sur le marché. A ce jour, il existe deux types d’entreprises qui oeuvrent dans la toiture végétalisée : les entreprises d’étanchéité et les entreprises du végétal. « Comme tout marché qui se développe, ça a attiré de nouveaux acteurs, estime Philippe Bonnet. Mais nous souhaitons rester vigilants et ne pas subir le revers de la médaille d’un marché prisé par des entreprises opportunistes. Il y a d’ores et déjà eu des cas d’échec, avec des acteurs qui ont voulu faire tout et n’importe quoi, mais il existe des règles professionnelles dans le domaine de la toiture végétalisée, et il est de notre devoir de les faire respecter ». Parmi elles, le respect des épaisseurs de culture ou encore l’idée qu’un minimum d’entretien est toujours nécessaire.

L’avenir de la toiture végétalisée semble donc assuré… Et des demandes spécifiques commencent même à émerger. « Le marché, qui est en développement depuis maintenant 10 ans, devient mature. Nous avons ainsi des attentes qui se tournent vers d’autres formes de végétalisation, par exemple. Mais aussi, et surtout, des demandes pour la réalisation de murs végétaux », explique Philippe Bonnet. Si, à ce jour, les acteurs qui opèrent sur les murs végétaux sont différents de ceux du marché de la toiture, l’idée est bien, à terme, de « fédérer l’ensemble des acteurs de l’enveloppe du bâtiment », note le vice-président de l’Adivet. De la toiture au mur, il suffira de franchir le pas… « J’espère que nous réaliserons cet objectif d’ici à 2013, date du Congrès mondial de la toiture végétalisée, qui sera organisé, pour la première fois en France, sous l’égide de l’Adivet », conclut-il.

John Palacin chargé du dossier de la tuilerie de Blajan auprès du ministre du redressement productif


Conseiller du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, John Palacin n'est pas un inconnu en Haute-Garonne. Issu d'une famille de Luchon, cet énarque de 34 ans, est conseiller municipal dans l'équipe du maire Louis Ferré. Ancien administrateur à Bercy, il a été le coordinateur de la campagne des primaires de Montebourg. John Palacin est aujourd'hui chargé des dossiers de la tuilerie de Blajan et de l'usine toulousaine Freescale. Cette proximité explique que, dès la semaine dernière, Carole Delga, nouvelle députée du Comminges, l'a rencontré au ministère.
La Dépêche du Midi

24/06/2012

FIMEC Technologies : Une tradition d'innovation et de services


La société FIMEC (Fabrication Industrielle de Machines pour les Entreprises de Céramique) a été créée en 1973 par un ingénieur mécanicien au service de l'industrie de la terre cuite.

Proposer l'équipement adapté au besoin de l’industrie est son crédo et très vite la société réalise le 1er séchoir rapide de marque Anjou®. Il rencontre rapidement un grand succès : FIMEC Technologies signe une des plus grandes réussites sur le marché des équipements pour l'industrie de la terre cuite.
Simplicité, robustesse, efficacité sont les caractéristiques de ce séchoir unique sur son marché.

 Copié maintes fois mais jamais égalé, plus de 200 installations témoignent de la qualité du séchoir Anjou® de FIMEC. En partenariat avec CERIC, des améliorations et des innovations y sont apportées régulièrement : FIMEC Technologies a récemment développé le séchoir Anjou® "à pas rapproché" pour des installations plus compactes et au meilleur rendement énergétique.

De l’industrie de la terre cuite, FIMEC Technologies apporte ses facultés d'innovation à d’autres secteurs des matériaux de construction : pour accompagner le besoin de production dans l'industrie de la laine minérale, par exemple, la société a développé et breveté un empileur haute cadence "à rideaux", unique par les performances atteintes. L'ingénierie FIMEC Technologies est devenu incontournable sur ce marché.

L’expertise dans plusieurs secteurs de FIMEC Technologies lui permet de faire de la « fertilisation croisée » au bénéfice de ses clients et d’être apporteur d’idées nouvelles. C'est ainsi que dans les années 1990, FIMEC développe les premiers trieurs à peigne dont la technologie soutient le fort développement du secteur de la messagerie et de la logistique.

Fort de ce savoir-faire, FIMEC Technologies poursuit une politique ambitieuse d’innovation en partenariat avec ses clients des secteurs des matériaux de construction et du tri/messagerie. 
® ANJOU est une marque déposée par FIMEC Technologies
Source FIMEC Technologies

23/06/2012

Mezzanine financing back in vogue 12% yields tempt investors, but some warn against overindulgence


Investors are showing a growing appetite for mezzanine, but some industry insiders warn they should be picky eaters.
Mezzanine financing is seen as filling the gap between what banks can lend and what private equity firms want. Banks, together with collateralized debt obligations and hedge funds, aren't providing enough money now for the average leveraged buyout, industry executives say.

“In this environment, strategies such as mezzanine and direct lending should become more attractive,” a white paper by consulting firm Towers Watson & Co. released last month said.

A super-sized amount of loans made between 2005 and 2008 needs to be refinanced, and mezzanine yields of 12% make an attractive option for refinancing, the paper noted. Mezzanine lenders are in a position to get better terms for the loans they extend, making it more likely mezzanine managers and those who invest with them will both gain current income as well as make money on the loans.

Pension funds that have launched searches for mezzanine managers this year include the $5.1 billion Chicago Municipal Employees' Annuity & Benefit Fund, which seeks a manager to run $75 billion, and the $3 billion State-Boston Retirement System, which wants a firm to manage up to $10 million.

Officials at the $31.3 billion Tennessee Consolidated Retirement System, Nashville, plan to invest the pension fund's newly increased private equity allocation, doubled to 10% by May legislation, in mezzanine, among other strategies.

These investors will have plenty of opportunity. There were 63 mezzanine funds looking to raise $25 billion in the first quarter, Alex Jones, senior analyst at Preqin, London, an alternative investment research firm, said in an e-mailed response to questions.

But the strategy is not for the faint of heart. Mezzanine relies on a strong pipeline of buyouts, noted Towers Watson's white paper. Private equity fundraising is still fairly low and the European sovereign debt crisis could cause LBO transaction activity to remain low.

“The second half of 2011 and first half of 2012 have relatively been slow for the large market LBO deals. However, the middle market continues to be active,” said Theodore L. Koenig, president and CEO of Chicago-based debt investment management firm Monroe Capital LLC. Big leveraged buyouts needing large amounts of mezzanine have not been getting done, Mr. Koenig said.

The result of the low amount of LBOs is a $40 billion overhang of mezzanine capital raised for buyouts of all sizes over the past several years that has yet to be invested, Towers Watson noted.

Still, there should be enough opportunities for the capital raised and being raised.

“To the extent that the banks seem to be hesitant to lend, we think there is an opportunity for mezzanine,“ said Bradley Morrow, a New York-based senior private markets consultant for Towers Watson Investment Services, a research subsidiary of Towers Watson & Co., who co-authored the report.

But not all mezzanine managers are alike.

“From an investor standpoint, it's important to find mezzanine managers that earn the high fees that they are charging by producing alpha instead of just being a lender,” Mr. Morrow said.

They do that by getting involved with the companies to which they lend to help improve their performance, he explained.

Thomas Haubenstricker, CEO of New York Life Capital Partners LLC, New York, agrees there remains ample opportunity for both existing mezzanine funds and new ones.

“The lack of senior debt financing, and volatility of the high-yield market, creates additional demand for mezzanine financing among many buyout sponsors. And so we continue to see a pickup in attractively priced deals from our sponsors relationships,” Mr. Haubenstricker said.

Even so, mezzanine is higher-risk capital than senior secured private debt because it is unsecured and the historic returns have not been as good, Mr. Koenig said.

Returns have not been stellar, especially in view of the private equity-like 1.5% to 2% management fees and 20% performance fees that could cut into the returns, according to the Towers Watson paper. Towers Watson recommends adding mezzanine as part of a multistrategy credit mandate, rather than a stand-alone investment.

All of this will make it more difficult to raise mezzanine funds in the future, Mr. Koenig said.
Need for loans

Still, there is a growing need for loans for private equity firms and others because companies are having trouble getting loans.

Indeed, the second largest private equity fund raised in the first quarter was a mezzanine fund — Blackstone Group's GSO Capital Partners subsidiary, according to Preqin. In March, the firm closed the $4 billion GSO Capital Opportunities Fund II, its second mezzanine fund. It took 12 months to raise the fund, which was oversubscribed, Beth Chartoff, senior managing director and head of marketing and client relationships, said at the time.

“It's extremely difficult for companies to get committed financing to finance acquisitions and leveraged buyouts,” Ms. Chartoff said.

Investors in the GSO fund included the $156.8 billion Florida State Board of Administration, $83 billion State of Wisconsin Investment Board, $24.1 billion Indiana Public Retirement System and the $50 billion Massachusetts Pension Reserves Investment Management board.

“There are so few mezzanine providers that have fund sizes that can comfortably hold $150 million to $200 million of mezzanine debt positions,” Ms. Chartoff said. “We saw there was a real need for one-stop shopping for upper-middle-market companies.”

Also in Preqin's top 10 in terms of private equity capital raised in the first quarter was New York Life Capital Partners, which closed the $980 million NYLIM Mezzanine Partners III in April.

Another manager that closed a substantial mezzanine fund within the last 12 months was KKR Asset Management, the private equity firm's debt investment subsidiary, which closed $1.023 billion KKR Mezzanine Partners I in August.

The fundraising environment for mezzanine funds is tougher than it was before the economic meltdown, when billions were needed to finance the LBO boom, said New York Life Capital Partners' Mr. Haubenstricker. Fundraising has fallen significantly since the heady days of six or seven years ago. But he said he is not discouraged by the decline in fundraising. “Historically the good mezzanine funds have generally delivered mid- to- upper teens returns to investors,” he said. n

Tunisie - Des investissements de 474 MD prévus à Sidi Bouzid


Les projets programmés pour le gouvernorat de Sidi Bouzid, dans le cadre du budget complémentaire de l'Etat pour l'année 2012, ont atteint les 307 nécessitant des investissements dépassant 474 millions de dinars (MD), répartis sur les différents secteurs.
Ces projets ont été annoncés à l'occasion de la visite effectuée à Sidi Bouzid par une délégation gouvernementale.
Le secteur des routes et des ponts a bénéficié de 59 projets, pour un coût de 56 MDT, le secteur de l'éducation de 53 projets estimés à 19,8 MD et celui de l'agriculture de 37 projets pour une valeur de 94,8 MD, en plus de l'extension de la zone industrielle de Lassouda qui doit passer de 10 ha à 70 ha et la création d'autres zones industrielles, dans la plupart des délégations. Le ministre de l'Agriculture, Mohamed Ben Salem, qui présidait la délégation, a évoqué l'augmentation de 71% de la valeur des projets agricoles programmés, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, par rapport à l'année 2010.
Il a ajouté que 79,5 MD ont été alloués à ce secteur, notamment 32,9 MD en tant que fonds complémentaires pour la réalisation des projets relatifs au programme national des forêts, 8 MD pour celui de la préservation des eaux et du sol, 2,5 MD pour la protection de la ville de Sidi Bouzid contre les inondations, 4,6 MD pour le forage de puits profonds et 9,2 MD pour l'aménagement des zones irriguées.
De son côté, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Dossiers économiques, Ridha Saïdi, a indiqué que le budget réservé au développement a augmenté de 32%. Il a, en outre, indiqué que le budget de 2013 dont la préparation commence dans les prochains jours, comprendra des projets réclamés par les habitants de Sidi Bouzid qui n'ont pas été encore programmés.
Le ministre a appelé à la conjugaison des efforts de tous, gouvernement, société civile et associations, pour concrétiser et mener à terme ces projets, mais aussi pour cibler des domaines d'investissements créateurs d'emplois, partant de la conviction que le développement est la responsabilité de tous, sans excepter aucune partie.
Il a, en ce sens, présenté des projets dans le secteur privé qui seront lancés, prochainement, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, notamment, la centrale laitière (350 postes d'emplois), câblerie pour autos du groupe Leoni (1000 postes), Groupe Abdennadher pour la fabrication des services de tables en porcelaine (330), Groupe Frigo confort (600), trois briqueteries (700), usine d'extraction du carbonate de calcium (30), unité d'emballage d'eau minérale (100) et unité de transformation du plâtre (100).
La réunion a été marquée par un climat de tension et de protestations, surtout au début de la rencontre. Des citoyens ont appelé au départ de la délégation gouvernementale et dénoncé ce qu'ils ont qualifié de politique de marginalisation et de tergiversation à l'égard de la région.
Ils ont exprimé leur rejet des projets proposés, estimant qu'ils ne répondent pas aux revendications de la région dont les citoyens ont consenti des sacrifices à l'origine du déclenchement de la révolution tunisienne, selon leurs déclarations. Ils ont réaffirmé leur attachement à leur principale revendication à savoir, la construction d'un hôpital universitaire et d'une faculté de médecine, dans la région.
Les citoyens de Sidi Bouzid ont évoqué, lors de leurs discussions des projets programmés, l'importance d'un règlement rapide de la situation foncière des terres, la facilitation de l'installation au propre compte, la formation de commissions qui seront chargées d'aplanir les difficultés et les obstacles entravant la réalisation des projets et l'attraction des investisseurs.
Les intervenants ont, aussi, demandé de rechercher des solutions à la hausse du nombre des sans emplois diplômés de l'enseignement supérieur, dans le gouvernorat, d'assainir les entreprises publiques, d'encadrer davantage les zones intérieures dépourvues des fondements d'une vie digne et de bien exploiter les spécificités et les potentialités de la région.

Atelier musée de la terre de puycheny


En Limousin, au sud de Limoges, existait au début du siècle une forte concentration d'artisans tuiliers. Sur le seul filon d'argile de Puycheny fonctionnaient une douzaine de tuileries. Sous l'effet de l'industrialisation et des transformations du monde rural, la plupart ont aujourd'hui disparues. L'Association des Amis des Tuileries du Limousin remet en valeur ce patrimoine rural et vous invite à visiter la tuilerie de Puycheny, atelier-musée de la terre ainsi que la lande de la Rousseille. Vous y découvrirez, de façon vivante, la fabrication traditionnelle telle que l'ont pratiqué les familles Aupeix - sept générations de paysans-tuiliers - et leurs ouvriers, tuiliers-feuillardiers. Vous apprécierez l'authenticité de ce lieu, témoin chaleureux d'un artisanat, tout à la fois local et universel. Visites guidées en individuel à partir du 2 mai 2012, tous les mercredis de 14h à 18h (sauf les 23 et 30 mai). Puis du 4 juillet au 31 août, tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h. Tarifs : 4 euros pour les adultes, 2 euros pour les enfants de 6 à 12 ans, gratuit moins de 6 ans. Visites guidées pour groupes sur RDV toute l'année au 05 55 58 35 19 ou 05 55 09 90 94. Organisation : Les Amis des Tuileries
Source Tourisme Limousin

22/06/2012

Lafarge lance un vaste plan de réduction des coûts pour être plus performant


Afin d’améliorer ses performances, le cimentier vient d’annoncer un plan d’économie s’étalant entre 2012 et 2015. Au programme : maîtrise de l’énergie et innovation. Le groupe s’est fixé comme objectif de réduire les coûts de 1,3 milliard d'euros sur quatre ans. Revue de détails.

«Le plan d’actions que nous présentons aujourd'hui sera rapidement fortement créateur de valeur pour les actionnaires de Lafarge. Il va contribuer à renforcer notre structure financière de manière significative. Il doit conforter notre position de leader du secteur», c’est en ces termes que Bruno Lafont, PDG Lafarge a lancé le vaste plan d’économie du groupe. L’objectif est d’atteindre une réduction des coûts de 1,3 milliard d’euros sur quatre ans, de 2012 à 2015, dont au moins 400 millions d’euros réalisés d'ici à fin 2012 et au moins 350 millions d’euros en 2013.

Sur cette période, le cimentier espère diminuer rapidement sa dette afin de renforcer sa structure financière. «Nous nous donnons comme objectif en conséquence d’atteindre un niveau de dette nette inférieur à 10 milliards d'euros le plus tôt possible en 2013», précise un communiqué. Pour cela, il compte sur plusieurs leviers parmi lesquels une nouvelle structure managériale et une organisation optimisée annoncée en février qui devrait se traduire par la suppression de 460 postes, dont 90 en France. Il s’agira d’un plan de départ volontaire, sans aucun licenciement contraint, assurait en février le groupe. Des efforts seront également réalisés sur certains domaines comme l’énergie, avec le recours accru aux combustibles alternatifs, la mise en œuvre de nouveaux programmes de gestion de l’électricité, ou encore l'amélioration de la productivité.

Innover
Concernant les ventes, le PDG du groupe a indiqué : «Notre croissance dans les prochaines années proviendra surtout de la valorisation maximale du potentiel de nos actifs existants. Nous avons construit un portefeuille équilibré d’actifs de grande qualité, tourné vers les marchés à forte croissance. Nous entendons renforcer notre présence sur ces marchés en accompagnant l'évolution des besoins de nos clients par l'introduction de produits innovants, de nouvelles solutions de construction et d'un niveau de service toujours accru». Le cimentier s’appuiera donc sur sa nouvelle fonction Innovation et vise ainsi au moins 450 millions d'euros d’Ebitda supplémentaire entre 2012 et 2015.

Des investissements maîtrisés
Le groupe, qui a investi ces dernières années notamment en lançant un programme de constructions de nouvelles capacités de 40 millions de tonnes sur les marchés en forte croissance comme le Moyen-Orient et l’Afrique, prévoit dorénavant de capitaliser avec des niveaux d’investissements plus modérés. D’ailleurs, il souligne dans un communiqué : «Nos actions de performance doivent nous permettre d'augmenter la production de 13 à 15 millions de tonnes à partir des installations existantes, avec un minimum d'investissements».
Source Batiactu