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31/05/2015

Roland-Garros : d'où vient la terre battue ?

"L'or rouge" vient du Nord, avant d'être retraitée dans l'Oise. Sa composition est secrète.
Rafael Nadal en est le roi. La terre battue de Roland-Garros provient du Nord et de ses carrières. C'est à Templeuve plus exactement qu'une entreprise extrait l'argile qui sera ensuite cuite dans des fours pour former des briques. Sur les 30 000 tonnes produites chaque année, 1 000 échappent au savoir-faire des employés. Les déchets sont ensuite stockés sur un parking puis revendus à une autre usine, "Supersol", dans l'Oise. Un ouvrier les fait passer huit heures par jour dans un broyeur. Il en sort "l'or rouge". Roland-Garros est le premier client de l'entreprise, mais le tournoi a ses exigences. "Une terre plus fine, qui a une formulation secrète", détaille Benjamin Alameda, directeur de l'entreprise.
Les sportifs exigeants
Chaque matin, dès l'aube pendant le tournoi, les cours sont raclés puis égalisés. Des soins auxquels sont sensibles les joueurs. "Ils veulent avoir tous les paramètres de la surface", détaille Bruno Slastan, responsable de l'entretien des cours. Au-delà des tactiques, le gagnant est aussi celui qui maîtrise le mieux sa glisse sur terre battue.
Source Francetv info

30/05/2015

TUILERIE DE PUYCHENY - L’association multiplie depuis sa création, en 1994, les initiatives

L’assemblée générale des Amis des tuileries du Limousin s’est tenue samedi dernier à Saint-Priest-Ligoure.
Il est des assemblées générales où l'on compte les présents « sur les doigts d'une main ». Il en est d'autres par contre où il manque des chaises pour s'asseoir. Celle des Amis des tuileries du Limousin, qui s'est tenue samedi dernier à Saint-Priest-Ligoure, était de la deuxième catégorie.
La présence d'un nombreux public n'est pas le fruit du hasard. Certes, nous étions entre les deux tours des départementales, mais surtout, l'association multiplie depuis sa création en 1994, les initiatives et les projets, lesquels aujourd'hui, lui confèrent une évidente reconnaissance.
« Notre coeur de projet demeure la transmission »
Le président, Jérôme Gauduchon, dont c'était la première assemblée générale en tant que tel, explique : « Nous avons entrepris un processus de professionnalisation de nos activités ». Il faut entendre cette phase comme celle de la structuration, de la multiplication de l'offre et de son adaptation au maximum de publics. « Notre c'ur de projet demeure bien sûr la transmission », ajoute le président. « Transmettre pour entreprendre ».
Les Amis des tuileries ont pour essence même la valorisation du beau patrimoine constitué par les tuileries et les savoirs qui s'y réfèrent.
Actuellement, l'association compte plus de 100 adhérents (dont les 2\3 étaient effectivement présents à l'assemblée générale de samedi), et peut s'appuyer sur les 3 derniers tuiliers du département (2 à Puycheny et un à Séreilhac). « Nous développons la formation à partir de l'argile et des arts du feu », dira le président. Ainsi, de nombreux groupes d'enfants et d'adultes sont passés par Puycheny en 2014. D'ailleurs, la formation va aussi profiter aux bénévoles en 2015.
Mais ce qui est important, c'est toujours l'avenir. Il est plutôt ensoleillé pour les Amis des tuileries. En effet, l'époque s'intéresse aux choses ancestrales, notamment à la valorisation des matériaux traditionnels. J. Gauduchon a pu annoncer aux participants que l'association allait mettre son savoir-faire pédagogique et technique au service de la construction traditionnelle et durable. « En juin 2015, nous encadrerons un chantier-école de construction à partir de matériaux traditionnels à Saint-Léonard-de-Noblat », précisa-t-il. La vocation de formation se développera donc et s'adressera à des publics et des professionnels variés (professionnels de la construction, mais aussi ergothérapeutes, enseignants…) outre les traditionnelles animations sous forme de stages s'adressant aux scolaires.
L'année 2014 a donc vu le développement en Limousin, de la filière terre crue. Ce fut aussi l'occasion de fêter les 10 ans du festival des Arts du Feu. L'occasion également d'inaugurer le musée à Puycheny, désormais nommé espace Camille-Aupeix, du nom de l'ancien propriétaire de la tuilerie.
Améliorer la qualité de l'accueil des différents publics (et des publics différents en matière d'accessibilité) constitue le souhait de l'association. L'accueil physique et l'accueil « communicationnel » (site internet, signalétique…). Tout cela au service de ce matériau noble qu'est l'argile. Une noblesse à laquelle le Conseil régional du Limousin a été sensible puisqu'il fait désormais partie des partenaires.
Enfin, le recrutement au printemps d'un nouveau salarié permettra de seconder la petite équipe composée d'Anne et d'Aurélie. Une équipe à l'image de l'association des Amis des tuileries : tout sourire.
Source Le Populaire par Thierry Tible

29/05/2015

La toiture d’un cloître rénovée avec des tuiles plates Erlus

Le cloître Persenbeug, édifié sous l’ère des Habsbourg, défie le temps. L’édifice historique, situé en Basse-Autriche, a toutefois subi des dommages, nécessitant une rénovation complète de sa toiture, sans pour autant modifier son aspect extérieur. Ce défi a été relevé grâce aux tuiles plates du fabricant Erlus. Au niveau des croupes, des pignons ou des petites lucarnes, des milliers de pare-neige au maillage strict confèrent un certain cachet à l’imposante toiture.
Avant la pose de la première tuile sur le toit du cloître, le couvreur a méticuleusement positionné au sol les différents motifs dans la cour du cloître. « Le maître d’ouvrage a ainsi pu avoir un aperçu des différents agencements possibles, explique Wilhelm Böhm jr., gérant de l’entreprise éponyme à Ottenschlag. Le toit devait impérativement conserver son aspect originel. L’ancienne toiture nous a donc servi de modèle », poursuit-il.
Une rénovation fidèle à l’original
Cet effort d’agencement était nécessaire, car la ville de Persenbeug est le siège historique de la noblesse des Habsbourg. Les propriétaires des biens immobiliers autour du château de Persenbeug ont eu à cœur de conserver l’aspect original des bâtiments du mieux possible. Le cloître ne déroge donc pas à la règle, même s’il est aujourd’hui utilisé depuis longtemps comme locaux d’habitations et de bureaux.
Pour tous les acteurs de ce chantier, il était hors de question de ne traiter qu’à moitié la sauvegarde de ce patrimoine historique. Le maître d’ouvrage et le couvreur voulaient sauver cette toiture régulièrement endommagée par les outrages du temps depuis plus de 70 ans. Ces dernières années, les tempêtes, la grêle et les fortes pluies n’ont pas épargné l’ancienne toiture. Une rénovation totale du toit est apparue comme la solution la plus économique.
La couverture en tuiles plates ne pouvait pas simplement être échangée contre un revêtement moderne d’un rouge éclatant ou d’une autre couleur homogène. Fidèle à l’aspect original, des nuances de couleurs de différents rouges, alternativement mats ou brillants, ont été combinées de main de maître se rapprochant au plus près des couleurs de l’ancienne toiture, dont les tuiles ont vieilli pendant des décennies.
54 700 tuiles posées
Le maître d’œuvre et le couvreur se sont mis d’accord sur un panachage de trois tuiles plates à bout rond Erlus d’une épaisseur de 15 mm. La toiture, d’une surface totale de 1 700 mètres carrés, a nécessité 28 700 tuiles plates historiques claires, 19 900 tuiles plates historiques foncées et 6 100 tuiles plates frittées. La charpente et les tuiles, visibles de l’intérieur, n’ont pas bénéficié d’écran souple de sous-toiture. Le maître d’ouvrage avait en effet déjà combiné une isolation avec le plafond du dernier étage. Les nouvelles voliges en épicéa sont, quant à elles, directement posées sur les chevrons.
Des tuiles plates résistantes à la grêle
Les surfaces principales de la toiture du cloître présentent une pente à 47 degrés. Pour que les tuiles plates puissent s’accrocher solidement aux voliges, la tête de tuile dispose d’une double perforation.
« Nous avons fixé une tuile plate sur trois dans la surface, et individuellement chaque tuile sur les bords du toit et les demi-croupes » constate Wilhelm Böhm. Au niveau de la croupe, les tuiles sont accrochées avec un angle de plus de 80 degrés. Enfin, la tuile faîtière Erlus n° 2, qui peut se poser à sec, convenait pour le faîte et l’arêtier. Sur le toit du cloître, elle est toutefois historiquement maçonnée.
Les tuiles employées ont une largeur de 18 cm et une longueur de 38 cm. Leur robustesse permet au toit du cloître de résister aux intempéries, notamment à des grêlons de 4 cm. Les tuiles Erlus sont en effet conformes à la classe 4 de protection anti-grêle.
La protection contre les glissements de neige est assurée par 6 000 pare-neige, qui couvrent le toit selon un maillage strict. Pour protéger davantage l’entrée et les noues des dépendances, 30 mètres linéaires de grilles pare-neige ont également été montées sur le nouveau toit en tuile.
Pour des raisons esthétiques, les couvreurs n’ont positionné les supports pour les grilles pare-neige qu’au niveau de la cinquième et sixième rangée de tuiles. Au niveau des gouttières, c’est une série de pare-neige resserrés qui fait office de barrière. De nombreux points d’ancrages et de crochets à échelle ont enfin été répartis sur toute la surface pour garantir la sécurité des couvreurs lors de la pose.

Source l'industrie céramique et verrière

28/05/2015

ALGERIE «La fabrication de brique de terre consomme moins d'énergie que le béton armé»

Spécialisée en éco-conception, en systèmes constructifs alternatifs et en matériaux bio-sourcés (paille, béton de chanvre), l'algérienne Ilhem Belhatem est fondatrice de l'agence Atelier D à Paris. Elle est diplômée de l'Epau d'Alger et de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, en Suisse.

Pourquoi est-il nécessaire de développer les architecture de terre en Algérie ?
Il faut d'abord développer une architecture qui soit contexalisée, c'est-à-dire liée au territoire où on s'implante. La notion du lieu est importante. C'est cela qui fait qu'on a une richesse et une diversité architecturales et qu'il y a une économie qui s'installe autour. C'est une manière d'éviter les énormités commises dans les années 1950/1960, notamment dans les banlieues françaises. Des banlieues qui se ressemblent. C'est ce qu'on est en train de faire en Algérie actuellement.
Tous les projets de construction se ressemblent. On ne se pose pas la question sur la nécessité d'avoir une architecture locale. L'architecture terre est particulière. Elle répond au mieux à la notion de lier l'archicture au territoire, à la diversité culturelle et à l'économie circulaire. Il en est de même pour les archictures pierres et bois. La terre a également la particularité d'être présente partout.
Ce n'est pas le cas des autres matériaux bio-sourcés comme le bois ou la pierre. Je suis architecte, j'utilise plusieurs matériaux en intervenant en Amérique du Sud, en Afrique et en France. Les savoir-faire existent. Il faut les utiliser. Ici, à Adrar, on voit bien l'esthétique dans la construction, mais malheureusement on construit avec du parpaing ou avec de la brique creuse dans une région où il fait très chaud en été. Impossible donc de vivre sans climatisation
Donc, le recours est l'utilisation de la terre...
Oui. Il y a de l'esthétique, donc le savoir-faire est là. Il suffit d'utiliser la brique de terre et le pari est gagné. Les gens d'Adrar peuvent donner la leçon à l'Algérie et au monde entier. Pourquoi ? Parce qu'ils auront ravivé un savoir-faire local en utilisant la terre. Une véritable leçon comme au M'zab avec l'architecture vernaculaire. Dans le sud, on peut utiliser de l'adobe, de la brique comprimée stabilisée ou pas. La terre est là et la région n'est pas sismique.
Existe-t-il de la résistance à l'archicture de terre ?
Il y a de la résistance dans le sens où l'on est tombé dans la facilité. Des cimenteries se sont installées. Le parpaing est produit en grosses quantités. Il est maçonné facilement. Il en est de même pour la brique cuite.
La brique de terre crue relève d'un ancien savoir-faire, mais qui n'a jamais été mis au goût du jour. Des expériences existent dans plusieurs pays, pas uniquement en Algérie. L'industrialisation poussée à l'extrême a empêché le recours aux matériaux locaux. Le marché est donc inondé par les matériaux industriels.
Il faut que les choses s'organisent. Les architectes et les bâtisseurs doivent prescrire des matériaux différents pour prouver qu'on peut construire autrement. Aujourd'hui, on arrive grâce à ces matériaux à des performances thermiques et hydrothermiques qui répondant aux problématiques environnementales... Il y a la notion du politique qui intervient.
Les politiques peuvent insuffler une nouvelle façon de faire, donc une stratégie sur le moyen et long termes. Les collectivités locales, comme ici au Sud, doivent prendre l'initiative en utilisant les matériaux locaux.
En Algérie, il existe un arsenal juridique qui permet de le faire. Les architectes doivent montrer la voie. Demain, s'il faut bâtir une bibliothèque, par exemple, autant utiliser la brique de terre (...). On ne peut pas demander à un cimentier de changer de métier et de faire du lobbying pour la brique de terre. Mais la balle est dans le camp des architectes qui peuvent proposer des techniques de construction en conseillant le matériau terre.
C'est leur responsabilité en tant que maîtres d'œuvre. Encore une fois, il faut souligner que les matériaux industriels sont énergivores. Et puis, les cimenteries sont à l'origine de presque 10% des gaz à effet de serre. Le bâtiment en béton consomme de l'énergie et fournit beaucoup de déchets.
Donc, il faut qu'on prenne une halte pour s'entendre sur l'avenir de l'Algérie dans un contexte énergétique global. On ne s'assure pas la sécurité énergétique avec le gaz de schiste. La fabrication de brique de terre consomme moins d'énergie que le béton armé ! Utiliser la terre permet de s'inscrire dans une logique de préservation des ressources et de l'énergie.
Source El Watan par Fayçal Métaoui

27/05/2015

Charente - mono mur bio briqes : un nouveau chai déjoue de nombreuses contraintes

La SCEA du Chevalot (de messieurs Bernard et Teddy Sicaire), située sur la commune de Bouteville inaugure le 19 mai son nouveau chai. Réalisé grâce au travail du Bureau d'étude de la Chambre d'agriculture de Charentes, ce chai réalise la prouesse de répondre à de multiples exigences : celles des sites classés (le chai est situé en face du château de Bouteville), celles des zones sismiques et celles des performances énergétiques.
« Le chai est construit en mono mur bio brique, ce qui confère à l'ouvrage une bonne résistance aux séismes et garantit une stabilité thermique » explique Stéphane Bireau, conseiller du bureau d'études en bâtiment. La bio brique, une brique alvéolée, est assemblée sans jointure, ce qui est la clé de sa performance énergétique puisqu'elle n'offre pas de point thermique avec l'extérieur.
La résistance sismique est améliorée par une construction réalisée avec un système de suspension : le bâtiment n'est donc pas posé sur le sol. Ce système intègre des longrines, ce qui assure une étanchéité du bâtiment.La charpente bois est réalisée en « fermette » isolée sous ferme pour la stabilité au feu, avec une toiture en tuiles et des huisseries en bois.
« Globalement, la construction est légèrement plus chère que des constructions classiques mais elle permet de limiter les pertes liées à la part des anges grâce à la stabilité thermique du bâtiment » explique Stéphane Bireau. Le coût de ce bâtiment de 300 m2 se porte à près de 250 000 euros.
Le bureau d'étude de la chambre d'agriculture de Charente réalise une cinquantaine de projets par an de toute nature. Près de la moitié concerne des constructions dans le secteur viticole. Il intègre de plus en plus souvent les questions thermiques dans ses projets.

Source Vitisphere

26/05/2015

Une nouvelle usine pour Bouyer Leroux

Créée en 1955 à la Séguinière dans le Maine-et-Loire, la société Bouyer Leroux est une entreprise familiale devenue une société coopérative et participative (SCOP) en 1980. Au fil des années, l’indépendance de l’entreprise et ses résultats l’ont amenée à atteindre un niveau de fonds propres qui lui a permis de réaliser d’importants investissements ainsi que plusieurs acquisitions.
En 2013, le groupe Bouyer Leroux acquiert l’activité “Structure” d’Imerys, aujourd’hui Bouyer Leroux Structure, et réalise un an plus tard une unité de production d’éléments de grandes longueurs sur le site de La Boissière-du-Doré en Loire-Atlantique en vue de développer son activité.
4,5 millions d’euros investis dans ce projet industriel
Implantée dans un bâtiment de 15 000 m2 sur un terrain d’une surface de 10 ha, la construction de cette nouvelle ligne qui a débuté en janvier dernier s’est réalisée dans un temps record. Le site a vu le jour en mai et la production a démarré en juin 2014, avec un objectif de qualité et de productivité atteint dès le mois de juillet.
« Destiné au départ à la fabrication de briques de murs, le projet a été réorienté vers la fabrication de linteaux et de coffres de volets roulants monoblocs en terre cuite due à une demande plus importante sur ce marché », explique Roland Besnard, Pdg du groupe Bouyer Leroux.
Le site a été équipé d’un nouveau séchoir, d’une ligne complète de manutention des éléments de grandes longueurs (supérieurs à trois mètres) sur les différentes phases du processus de production, d’une ligne de sciage pour la fabrication de produits dont les longueurs peuvent varier de 80 cm à plus de trois mètres, de deux lignes d’assemblage des coffres de volets roulants. (lire également notre article page 39).
Nouvelle usine en Normandie en 2015
Avec une production de 10 000 tonnes actuellement, cette unité qui tourne sept jours sur sept, peut atteindre les 20 000 tonnes si l’on exploite toute sa capacité. Cette unité confirme la volonté de l’entreprise de devenir leader sur ce marché comme elle l’est d’ores et déjà sur celui des briques.
Le groupe Bouyer Leroux dispose aujourd’hui d’un effectif d’environ 740 salariés, dont 226 sociétaires, et devrait réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 165 millions d’euros. La Scop n’a pas encore fini de se développer puisqu’elle a récemment acquis un terrain de 10 ha en Normandie à Forges-les-Eaux destiné à accueillir une usine à l’horizon 2015.

Source l'industrie céramique et verrière

Tecauma réalise une ligne de manutention de linteaux grande longueur pour Bouyer Leroux Structure

Tecauma a récemment mis en route une nouvelle ligne de manutention de linteaux grande longueur sur le site de Bouyer Leroux Structure (lire également notre article dans cette édition en page 29) à la Boissière-du-Doré (49).
L’entreprise vendéenne assure la manutention de ces produits en terre cuite hors standard, qui mesurent jusqu’à trois mètres de long, à partir de la sortie du séchoir jusqu’à la palettisation. La ligne comprend l’empilage des linteaux sur wagons, le dépilage, un circuit de U et une ligne de sciage et d’assemblage. L’empilage et le dépilage de ces produits fragiles est réalisé avec une grande précision.

Source l'industrie céramique et verrière

25/05/2015

De la couleur sur les toits avec la tuile émaillée

La tuile émaillée offre un style unique sur les constructions, venant prolonger l’apparence architecturale de l’habitat. Elle permet également toutes les couleurs avec une finition brillante très stylée.
La tuile émaillée en neuf comme en rénovation
La couleur arrive de plus en plus en toiture. Longtemps réglementée suivant les régions, limitée fréquemment aux teintes grises ou terre cuite, la couverture tuile des constructions évolue peu à peu, à l’image des façades. L’occasion de profiter de techniques mises au point depuis de nombreuses années pour renforcer le style architectural de la construction.
Parmi les modèles aujourd’hui proposés, la tuile émaillée se révèle à la fois esthétique et performante. Sa particularité est de voir sa surface recouverte d’une couche émaillée très résistante qui assure sa durabilité, tout en évitant les phénomènes de porosité. De fait, elle autorise toutes les couleurs pour venir s’associer à la façade. Son choix influe alors le style de la construction dans une apparence traditionnelle ou, à l’inverse, en offrant une modernité marquée, notamment présente lors des opérations de rénovation.
La toiture en voit de toutes les couleurs
L’éventail des coloris disponibles pour les tuiles émaillées est sans limite. Si elle peut rappeler le classicisme ocre ou gris, il peut également être fait d’autres choix tels que le jaune, le vert ou le bleu turquoise. Les modèles sont des plus variés avec des tuiles disponibles dans une forme canal ou plate, par exemple. Cette diversité permet un usage en recouvrement des façades.
Sans pour autant chercher à mettre de la couleur en toiture, ces solutions émaillées sont aussi utilisées dans des lieux humides ou en sous-bois. En effet, ce recouvrement en surface réduit la formation de mousses ou moisissures, garantissant la durabilité de la toiture et limitant son entretien.

Source ETI

24/05/2015

La filière terre cuite prend 3 engagements dans le pacte de responsabilité

Le Pacte de Responsabilité signé par la Fédération Française des Tuiles et Briques a fait l'objet d'un accord majoritaire avec 3 organisations syndicales : CFDT, CFTC, CGC.
Il met en avant trois engagements :
Recruter des jeunes de moins de 25 ans et les accompagner dans leur intégration. La filière terre cuite a pour objectif d'embaucher 54 jeunes sur une période de 3 ans en CDI à temps plein. Ils bénéficieront d'un accompagnement par les entreprises avec le déploiement d'outils spécifiques tels que le parcours d'accueil du jeune embauché, un livret d'accueil, un suivi individualisé par un référent... Cet accompagnement permettra de développer un échange intergénérationnel et la mise en place d'un transfert des savoir-faire et de l'expérience avec les salariés proches d'un départ en retraite.
Valoriser les Certificats de Qualification Professionnelle (CQP).
Ces formations certifiantes ont été créées par la filière terre cuite en 2004 ; les contenus ont été adaptés afin de prendre en compte les évolutions des métiers. Aujourd'hui 3 CQP sont proposés aux salariés de la filière terre cuite : le CQP Chef d'équipe, le CQP Conducteur d'installation et le CQP Préparateur de terre. Pour favoriser l'accroissement des compétences des salariés et leur investissement dans cette formation, le Pacte de Responsabilité signé par la filière prévoit :une prime de 500» brut pour le salarié ayant obtenu le CQP; une prime de 50» brut par mois pour le tuteur ayant accompagné le salarié au cours de cette formation
3% de contrats en alternance à fin 2017
L'alternance permet aux jeunes d'associer une formation théorique à une formation pratique à travers une première expérience professionnelle pour accéder à un emploi qualifié et contribuer ainsi à leur intégration plus rapide dans la vie active. L'accord s'inscrit dans cette dynamique en prévoyant un engagement précis sur le nombre de contrats d'apprentissage, une valorisation de la rémunération des apprentis et un rôle primordial du maître d'apprentissage dans le cursus de formation du jeune.

Source Batijournal

23/05/2015

Loire-Atlantique: À la tuilerie neuve, on a cuit l'argile grâce au bois

Nichée au village de l'Ébaudière, situé à la frontière des communes de La Remaudière et Vallet, la tuilerie neuve de la famille Gouleau a été la dernière du département à fonctionner au bois.
« Dans la commune, on retrouve trace d'un tuilier nommé Calixte Gouleau, dès le recensement de 1872 », précise le Remaudièrois Jean-Pierre Petiteau, passionné par l'histoire locale. « Je me souviens qu'en sortant de l'école, je voulais être embauché dans une boucherie. Mes parents n'étant pas d'accord avec mes goûts, j'ai été obligé de travailler avec eux à la tuilerie », se remémore Calixte Gouleau junior, dont le frère Jean assurera la direction de l'entreprise familiale jusqu'en 1970.
Les hommes passent l'hiver au fond des carrières
« C'est ainsi que tout gamin, après avoir enfilé un morceau de lard et des choux bouillis en guise de petit-déjeuner, je partais allumer le four couché. La fournille (1) était enflammée vers quatre heures du matin. On arrêtait d'enfourner les bûches très tard, dans la soirée. Le four était chauffé à environ 1 000 degrés. On ne pouvait l'ouvrir, que seulement deux jours plus tard, se souvient l'ancien tuilier, qui s'apprête à fêter ses 85 printemps. Une époque pourtant pas si lointaine, où l'on ne comptait pas son temps. »
L'argile était extraite à la pelle et à l'huile de coudes. Qu'il pleuve, neige ou tempête, les hommes passaient, tout l'hiver, installés au fond des carrières, à ciel ouvert. Au fur et à mesure, l'argile est ramenée en tombereau près de la tuilerie. Ensuite, de mars à la Toussaint, place à la fabrication et aux cuissons, durant les beaux jours. « Après avoir piétiné la glaise humide, avec nos pieds pour la rendre malléable, on forme, une à une, les tuiles ou les briques à la main. Beaucoup plus tard, on a utilisé une broyeuse-mouleuse qui faisait les deux opérations simultanément », raconte Calixte Gouleau.
Tuiles, briques et pots de drainage
Long de cinq mètres et haut de deux, le four couché avale indistinctement, deux fois par semaine, ses 5 000 tuyaux de drainage, ses 10 000 briques et autant de tiges de botte (2). Destinées à la région de Saint-Nazaire ou à la future métropole nantaise, les fabrications artisanales et réputées de chez les Gouleau connaissent un énorme succès. « À l'époque, il n'est pas question de palettes ou de chariot élévateur. Les tuiles ou les briques sont chargées à la main, à même dans le tombereau. » Déchargée ensuite à la gare de Vallet ou à celle plus proche du Petit-Anjou, à La Remaudière, la production est acheminée en wagon, au plus près des nouvelles constructions.
« À l'époque de nos parents, toutes les livraisons s'effectuent en voiture à cheval. Deux mille tuiles par chargement et sept heures de voyage en charrette, pour aller et revenir de Vertou, note Calixte, en signalant, quand même, un arrêt du convoi vers le village de Tournebride. Juste le temps de boire une chopine de muscadet et de donner une mesure d'avoine aux chevaux. »
Vers 1920, les 1 000 tuiles étaient vendues 25 francs. La recette est nette, sans TVA et sans impôt. « Même si le travail était très dur physiquement, les plaisirs étaient simples et nous n'étions pas malheureux », conclut Calixte Gouleau, un brin nostalgique. Lui, qui deviendra à 33 ans, un des tout premiers transporteurs au volant de son camion, sera, par la suite, le fondateur des ambulances Gouleau dans le canton de Vallet.
(1) Menu bois et branchages pour chauffer le four.
(2) Tuile ronde traditionnelle.

Source Ouest France

22/05/2015

Canada / Eco : bond des permis de construire

La valeur totale des permis de bâtir a atteint 6,9 milliards de dollars canadiens en mars, en hausse de 11,6%. Il s'agit de la première augmentation en trois mois et la plus forte depuis septembre 2014, précise Statistiques Canada. Le consensus anticipait une progression limitée de 2,5%.
Source Fortuneo / Boursier.com

21/05/2015

Syndicat des vêtures et bardages : fortes ambitions sur le marché de l’ITE

Créé il y a deux ans, le Syndicat des vêtures et bardages isolés compte 3 nouveaux membres (13* en tout) et compte devenir l’interlocuteur incontournable des prescripteurs sur son marché.
Créé en juin 2013 avec une dizaine de membres, la plupart issu du groupement des industriels du mur manteau, le nouveau syndicat des vêtures et bardages isolés affirme clairement sa stratégie.
En se démarquant des fabricants d’autres revêtements, tels que les enduits, le SNVBI compte devenir l’acteur référent du marché de l’ITE en filière sèche. C’est la raison pour laquelle il vient d’intégrer trois nouveau membres, tous spécialistes de la fixation : Faynot, Etanco LR et SFS Untec.
Son ambition : devenir un acteur incontournable dans le débat architectural mais aussi technique en contribuant à l’élaboration des futures réglementations.
Essais feu des procédés bardage
Cette année, il compte réaliser deux essais d’évaluation du comportement au feu des procédés bardages, sur support maçonné, avec isolation par laine minérale. Une action tripartite menée avec le Filmm (syndicat des laines minérales) et le laboratoire Effectis.
« Nous mènerons des essais du comportement au feu similaires sur des procédés bardages sur façade métallique ainsi que sur ossature bois » précise David Dore, de la société Fundermax membre du SNBVI.
Des campagnes certes très coûteuses mais rendues nécessaires en raison de l’ultimatum fixé par le ministère de l’Intérieur (instruction technique IT 249), qui attend ces essais avant la fin de l’année 2016.
10 fiches techniques à venir
« Les industriels ont déjà réalisé des essais en termes de réaction et de résistance au feu, mais pas en termes de comportement. C’est la raison pour laquelle nous avons créé ce groupe spécialisé » ajoute Franck Latreille, directeur technique chez Trespa.
Une commission « Communication » sera ensuite chargée de promouvoir le savoir-faire acquis à l’issue des essais auprès des utilisateurs des systèmes testés. Le syndicat a d’ailleurs prévu de publier cette année 10 fiches techniques traitant de sujets réglementaires et de mise en œuvre, comme la thermique, le sismique…
Son objectif : convaincre un plus grand nombre de constructeurs et prescripteurs des atouts des vêtures et bardages.
Une marque déposée : « Façade intelligente »
Avec sa marque déposée « Façade intelligente », le syndicat entend se positionner en amont de la réflexion sur le rôle et les fonctions de la façade. « Nous préférons lancer des tendances avec les penseurs plutôt de devenir des suiveurs » précise David Dore qui évoque les « combinaisons infinies » des natures, textures et finitions des bardages et vêtures.
« Demain, on peut aller très loin et intégrer des systèmes de communication sur les façades, avec des Oled, des couleurs variables selon le temps, le tout dans le respect d’une démarche sociale et environnementale » ajoute le responsable. Les nouveaux possibilités offertes par le BIM contribueront aussi au succès de la stratégie du syndicat.
« On construira de la même manière mais on va changer la façon de concevoir. L’objectif du BIM étant de gagner 7 jours de travail sur un mois » termine le porte parle du SNBVI. En savoir plus : www.snbvi.fr
Les chiffres du marché
CA global activité : - 5,6 % en 2014 et - 3,6 % en volume (tendance à rechercher des prix).
*Careal, Fundermax, Vetisol, VM Zinc, Wienerberger, Terreal, james Hardie, Eternit, Rockpanel, Trespa, Faynot, Etanco LR et SFS Untec.
Source : batirama.com / Fabienne Leroy

20/05/2015

Le roi de la brique en terre cuite Bouyer Leroux bétonne son catalogue

La coopérative ­reprend le spécialiste breton des matériaux en béton Thébault
Plus de 2.000 pièces en béton, de la citerne au poteau de clôture en passant par les appuis de fenêtre ou les seuils de porte. Tel est le catalogue de Robert Thébault. Le groupe choletais Bouyer Leroux vient de finaliser la reprise de cette PME bretonne qui compte 150 salariés et trois sites industriels. Une diversification importante pour Bouyer Leroux, spécialiste du produit de construction en argile : briques, tuiles ou conduits de cheminée.
La complémentarité est idéale, explique Roland Besnard, le PDG de Bouyer Leroux. « Un regard d’eau pluviale en béton, par exemple, trouve sa place sur les camions de ­briques Bouyer Leroux », explique le dirigeant. Déjà, les deux sociétés pensent à de nouvelles « solutions constructives » alliant le matériau gris et la brique rouge. Les sites Thébault de Plouédern (Finistère) et de Verneuil-sur-Avre (Eure) musclent la logistique nationale du choletais.
Thébault ajoute 20 millions d’euros de chiffre d’affaires aux 155 millions réalisés en 2014 par Bouyer Leroux. Il lui ouvre aussi le marché du bâtiment agricole. Le dossier Thébault avait aussi intéressé des fonds et les grands du béton. Mais le repreneur de la branche terre cuite d’Imerys, en 2013, a fait la différence en montrant son aptitude à intégrer une entreprise sans remaniement brutal ni fermeture de site. Aucune des sept unités d’Imerys Structure, devenues Bouyer Leroux Structures, n’a été supprimée. L’usine de La Boissière-du-Doré (Maine-et-Loire), qu’Imerys vouait à la fermeture, a été convertie en une unité de produits « grande longueur », grâce à un investissement de 4,5 millions. Mal en point, le site de Vihiers, en Anjou, a été restauré et spécialisé dans les faîtières.
Nouveau four en construction
Au total, 11 millions ont été investis l’année dernière entre l’amélioration des process et l’acquisition de nouveaux gisements d’argile. A La Séguinière, siège du groupe, un nouveau four est en construction pour produire des éléments de bardage, selon une technologie rachetée à la société nordiste Woestelandt. Avec ce produit, un premier marché export, au Pays-Bas, a été conclu. Spécialiste de la maison individuelle, Bouyer Leroux vise désormais le marché du collectif. Un immeuble de sept niveaux vient d’être construit avec ses briques à Marseille, mais aussi sur le non-résidentiel. Pour autant, sur un marché du bâtiment au plus bas, Bouyer Leroux anticipe une baisse inférieure à 5 % sur un marché qui devrait chuter de 7,5 à 10 % selon l’entreprise.
Source Les Echos par Emmanuel Guimard 

19/05/2015

Côte Fleurie PV de TERREAL : Une tuile moderne et performante pour les toitures typiques du Nord

Terreal, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, complète sa gamme de tuiles petits moules avec le lancement de la Côte Fleurie PV.
Légère et simple à mettre en œuvre, elle allie l’esthétisme traditionnel des toitures du Nord et des Flandres aux exigences techniques d’une tuile moderne.
Idéale en rénovation, elle répond également aux besoins des constructions neuves.
Une tuile reprenant les codes esthétiques des paysages du Nord et des Flandres.
Commercialisée chez les négoces depuis octobre 2014, la Côte Fleurie PV est une tuile petit moule bénéficiant d’un aspect peau lisse et de caractéristiques techniques idéales.
Grâce à sa finition soignée et son cornet typique, elle habille les bâtiments avec toute l’élégance et l’authenticité des toitures du nord de la France et de la Belgique. Disponible en 4 coloris, elle permet de préserver et de mettre en valeur le patrimoine architectural de ces régions.
La facilité de mise en œuvre d’une tuile de rénovation et la performance d’une tuile contemporaine Dotée du plus grand pureau variable du marché (2,5 cm) et de 2 trous de clouage, la Côte Fleurie PV offre aux couvreurs une plus grande facilité de pose ainsi qu’un véritable gain de temps.
De plus, avec un format permettant une pose de 18 à 20 pièces au m², elle offre un bénéfice de 10 % de liteaux.
Elle est ainsi la tuile la plus économique des tuiles à cornet.
Enfin, autre atout, sa légèreté (2 kg par unité) permet une diminution de 15 % du poids sur la charpente par rapport aux autres tuiles du marché, mais aussi de réduire de 800 kg le poids manipulé en une journée par les couvreurs.

L’étanchéité irréprochable et la résistance d’une tuile à recouvrement
Disposant d’un cornet latéral à nez fermé, d’un système « double-emboîtement / double-recouvrement » et de canaux d’écoulement spécialement adaptés, la Côte Fleurie PV garantit une toiture parfaitement étanche. La qualité reconnue des argiles de Bavent offre également à cette tuile une résistance à la flexion ainsi qu’une protection efficace, spécialement adaptée au temps venteux et pluvieux du nord de la France et des Flandres.

Source Welcom

18/05/2015

Matériaux de construction : l’activité encore en recul

Après le timide redressement constaté en décembre-janvier, la production de granulats et de BPE s’est de nouveau enfoncée en février-mars. A noter quelques signaux positifs…
Les premiers résultats de l’enquête rapide* de mars ont tiré vers le bas l’activité du premier trimestre 2015. En effet, après un mauvais mois de février, les livraisons de granulats auraient de nouveau reculé en mars, de - 1,5 % par rapport au mois précédent et de - 15 % au regard de mars 2014 (données cvs-cjo).
Au premier trimestre, l’activité des granulats plonge de près de 14 % sur un an et se replie de - 2,5 % par rapport au quatrième trimestre 2014. Le timide redressement constaté au cours de l’hiver peine donc à se consolider.
Le constat est identique dans le BPE dont les livraisons, en mars, se sont également contractées de - 2,6 % par rapport à février et de - 12,3 % par rapport au même mois de l’an passé.
Le BPE plonge
Sur l’ensemble du premier trimestre, la production de BPE est près de 10 % en deçà de celle d’il y a un an et s’est repliée d’environ 1 % par rapport au dernier trimestre de 2014.
Si ces mauvais résultats étaient prévisibles, ils n’en demeurent pas moins inquiétants pour le secteur des matériaux dont les niveaux de production atteignent, dans le cas des granulats par exemple, des planchers historiques.
L’indicateur du marché des matériaux, encore provisoire pour ce premier trimestre 2015, décrit lui aussi un recul inquiétant de - 11,7 % sur un an, la quasi-totalité des matériaux s’inscrivant sur des tendances baissières à deux chiffres.
Premiers signaux dans le logement ?
Interrogés en avril par l’Insee, les professionnels du bâtiment semblaient cependant un peu moins pessimistes concernant leur activité passée et future. Ainsi, leurs perspectives générales se sont redressées.
Les carnets de commandes se sont étoffés dans le gros oeuvre mais aussi le second oeuvre, et en particulier dans le segment du logement, le secteur du non-résidentiel demeurant très déprimé.
Si les soldes d’opinion restent encore en deçà de leur moyenne de long terme, ce rebond constitue néanmoins un signal encourageant. De même, la dernière enquête menée en avril auprès des promoteurs immobiliers suggérait une certaine amélioration des perspectives dans le résidentiel neuf, même si les derniers chiffres du ministère du Logement sont encore en recul.
TP : des promesses bien venues
Dans les travaux publics, la conjoncture demeure très dégradée. En février, les marchés conclus accusaient encore un repli de 16 %. Une situation liée aux pesanteurs qui figent l’activité : creux du cycle électoral, baisse des dotations de l’État, absence de lisibilité liée à la réforme territoriale…
Le Plan de relance de l’investissement, présenté par Manuel Valls le 8 avril 2015, prévoit en effet la mise en place d’un prêt à taux zéro au titre du Fonds de compensation pour la TVA (FCTVA) pour rembourser plus rapidement les collectivités qui engagent des dépenses d’investissement.
Ce dispositif pourrait ainsi contribuer à débloquer certains projets. Autre point positif, le plan de relance autoroutier, d’un montant global de 3,2 milliards d’euros, a été confirmé. Mais les premiers impacts positifs ne sont pas attendus avant le second semestre 2015.
* publiée par l’Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction)
Source : batirama.com

17/05/2015

Tecauma obtient la certification ISO 9001

En janvier 2015, Tecauma a obtenu la certification de son système qualité selon le référentiel ISO 9001, qui distingue le système de management de la qualité mis en place au sein de la société. «Cette certification récompense la dynamique qualité qui est historiquement présente dans notre entreprise. Il nous tient à coeur de maintenir les bonnes pratiques en place et d’en développer de nouvelles afin de garantir continuellement un produit et un service de qualité à nos clients.» précise Philippe Breillac, président de Tecauma.
Chiffre d’affaires en hausse et projets à l’export
Tecauma termine l’année 2014 avec un chiffre d’affaires de 9,7 millions d’euros, en augmentation de 12,5% par rapport à 2013 (8,6 millions d’euros). 33% de ce chiffre d’affaires est réalisé à l’export, notamment en Algérie, où Tecauma est un fournisseur reconnu d’équipements de manutention des briques (photo). Tecauma poursuit aussi des démarches de développement eu Europe sur le marché de la menuiserie industrielle, avec notamment ses systèmes de stockage automatique Tec’up.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

16/05/2015

TOGO: Le grand Kloto à l’heure de l’utilisation de la terre stabilisée dans la construction

Trente cinq (35) maçons briquetiers des préfectures d’Agou, de Dayes, de Kloto se retrouvent depuis le 18 aout chez leurs collègues à l’auditorium de Kpélé Adéta pour se recycler à la technique de l’utilisation de la terre stabilisée dans la construction, un stage de formation et de perfectionnement, à l’initiative de l’Institut Polytechnique de Bâtiments et de travaux Publics. En collaboration avec la Chambre Régionale des Métiers des Plateaux, les partenaires se proposent d’amener les bénéficiaires à s’adapter aux nouvelles techniques de fabrication des briques et de construction de la terre stabilisée ainsi qu’aux techniques élémentaires de gestion d’un chantier.
Au cours des deux semaines de stage les participants devront avoir des notions sur l’utilisation de l’argile en terre rouge, les gabions et culées en terre stabilisée et se familiariseront avec les nouvelles techniques de discernement de la qualité des matériaux.
Ils apprendront également les techniques d’évaluation et de gestion de projets de construction dans leur environnement respectif mais ils ne se sépareront pas sans avoir comme œuvre pratique un bâtiment témoin qui sera érigé pour servir de siège à la CRM (Chambrer Régionale des métiers) de Kpélé.
En somme la formation de Kpélé entend renforcer la compétence des maçons briquetiers en vue de les mettre au diapason des nouvelles technologies de pointe afin de répondre aux exigences du métier et de la clientèle. Aujourd’hui c’est plutôt l’excellence qui est de mise dans l’esprit de tous les métiers.
Source Le Temps TG

15/05/2015

Bénin : ces personnalités sortent du lot !

Hyacinthe Assea 30 ans, étudiant en master PME-PMI et créateur de l'entreprise BTP-Brique Hyacinthe
Assea a travaillé pendant deux ans dans des entreprises de BTP au Bénin pour financer son cycle de master après une licence en génie civil. Et c'est dans le nord de la France qu'il a choisi de parfaire ses connaissances. Il a déjà obtenu deux masters, l'un en bâtiment, infrastructures et voiries à la faculté des sciences appliquées de l'université d'Artois, le second en produits et procédés de l'industrie du béton à l'École des mines de Douai.Hyacinthe Assea est le créateur de l'entreprise BTP-Brique. © DRHyacinthe Assea est le créateur de l'entreprise BTP-Brique.
Préoccupé par les problèmes environnementaux et économiques liés à l'exploitation du sable marin pour la fabrication des parpaings qui entrent dans la construction des bâtiments, Hyacinthe Assea monte parallèlement un projet qui lui tient à coeur : une usine de production de briques d'argile à Cotonou, où l'exploitation des côtes sableuses cause d'importants dégâts et accentue l'érosion (rien qu'en 2014, le phénomène a entraîné le déplacement de plus de 850 personnes).
Bien ficelé tant sur le plan technique que sur celui de l'étude de marché, son projet, BTP-Brique, remporte le prix ABC Innovation 2014, une récompense créée en 2009 par l'African Business Club pour soutenir la création et la croissance d'entreprises sociales prometteuses tournées vers l'Afrique.
Cette année, pour compléter sa formation d'entrepreneur, Hyacinthe Assea suit un master PME-PMI à l'université d'Artois, à Arras, tout en recherchant activement un financement pour concrétiser son projet d'usine, qu'il est convaincu de pouvoir faire tourner d'ici à deux ans, à Cotonou. Problème : les banques françaises sont réticentes à financer des projets à l'étranger, et le Bénin ne dispose que de banques commerciales, qui ne financent pas de tels projets.
Une partie des fonds lui viendra peut-être le 24 mars, date des résultats du concours Essec (École supérieure des sciences économiques et commerciales), en marge de la finale francophone de la Global Social Venture Competition (GSVC, concours international de l'entrepreneuriat social étudiant). La grande école de commerce française a en effet sélectionné le business plan de BTP-Brique parmi les 10 meilleurs projets répondant à des problématiques locales.

Source Jeune Afrique

14/05/2015

VIETNAM - Matériaux de construction : perspectives pour 2015

La reprise du marché immobilier, du secteur de la construction en 2015 laissent augurer aux entreprises de matériaux de construction une nette amélioration de leurs affaires.

Selon le ministère vietnamien de la Construction, le secteur de l’immobilier et de la construction est à la reprise. La valeur de leur production a augmenté de 10,2 % en 2014 et pourrait continuer d'augmenter de 10 % cette année. La relance du marché immobilier et l'application des politiques de soutien de ce secteur entraînera le lancement cette année de nombreux projets tels que Vinhomes Central Park Tan Cang, The Landmark, Masteri Thao Dien, R6 Vinhomes Royal City, Vinhomes Riverside, Imperia Garden…
Dans les infrastructures de communication, 169 projets prévoient d’être mis en chantier et achevés en 2015, dont les autoroutes Ninh Binh-Thanh Hoa-Vung Ang, Trung Luong-My Thuan… Un IDE abondant et la reprise économique permettront d’accélérer la construction d’usines et d’entrepôts. Tous ces facteurs auront un effet positif sur les activités de construction, avec pour corollaire une hausse de la demande de matériaux, dont de ciment, de plastique, d'acier, de pierre...

Source VietnamPlus

13/05/2015

Ceric se dote d’une nouvelle cellule d’essai de séchage mobile

Ceric Technologies vient de mettre au service des industriels de la terre cuite une cellule d’essai de séchage mobile dernière génération.
« Ceric développe son leadership en termes de maîtrise des procédés, explique le groupe français, en se dotant d’une capacité de reproduire toutes les conditions de séchage des séchoirs industriels et de faire des essais sur l’ensemble des produits en terre cuite ».
Ces essais réalisés directement sur site de production permettent à Ceric de sécuriser pour chaque projet les solutions de séchage les plus performantes. Notons que l’entreprise propose également des prestations pour accompagner les industriels dans le cadre de développement de nouveaux produits, formulation de matières premières ou amélioration continue des performances.

Source L'industrie Céramique et Verrière

12/05/2015

Gilles Auffret prend la tête par interim du groupe Terreal

Gilles Auffret prend la tête par interim du groupe TerrealL'industriel Gilles Auffret, membre du conseil d'administration, a pris mardi la tête du fabricant de tuiles et de briques Terreal, afin d'assurer l'intérim jusqu'à l'arrivée cet été du successeur de son fondateur, Hervé Gastinel, dont les salariés demandent le maintien en poste. Le Conseil d’administration du Groupe Terreal avait décidé de mettre fin brutalement aux fonctions de Président d'Hervé Gastinel le 5 mai dernier.
Le groupe Terreal, qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 350 millions d'euros, avait annoncé il y a une semaine le départ du PDG qui dirigeait Terreal depuis sa fondation il y a 15 ans, suscitant l'émoi des syndicats qui lui ont manifesté leur soutien pour qu'il reste à la tête du groupe.
« Le conseil d'administration s'est réuni ce matin et a décidé, en accord avec Hervé Gastinel, que la situation n'était pas tenable en l'état. Il a quitté ses fonctions », a affirmé Gilles Auffret, un ancien de Péchiney et Solvay, qui fait partie des trois membres indépendants du conseil d'administration de Terreal, dont les principaux actionnaires sont les banques Goldman Sachs, ING Bank et Park Square Capital.
Dans ce contexte tendu, Hervé Gastinel, qui aurait dû se maintenir à la tête du groupe jusqu'à l'arrivée de son successeur en juillet, a laissé la direction du groupe à Gilles Auffret jusqu'à l'arrivée de son successeur qui a été désigné, mais dont le nom n'a pas été dévoilé pour des raisons de confidentialité.
Selon Gilles Auffret, les trois membres indépendants du conseil d'administration et Hervé Gastinel avaient décidé dès la fin de l'année dernière « d'un commun accord et en bonne entente » de changer de président, mesure qui n'a été annoncée aux partenaires sociaux que la semaine dernière pour permettre d'assumer la transition pendant cette période, a-t-il expliqué.
Les syndicats ont réagi en qualifiant la décision « d'irresponsable, irrespectueuse des hommes » prévenant que chacun des 16 sites du groupe en France allait « entrer dans l'action pour sauver Terreal ». Un blog a été créé pour l'occasion.

Source Batiweb

FRANCE - Début d'année calamiteux pour les matériaux minéraux de construction

L'Unicem publie de mauvais résultats pour le premier trimestre de l'année 2015 : malgré un léger redressement en décembre-janvier, les productions de granulats et de béton prêt à l'emploi sont reparties à la baisse. Les professionnels du secteur guettent des signaux de reprise provenant de la construction de logements et des TP.
Les mois se suivent et se ressemblent pour les matériaux de construction : après un mauvais mois de février, les résultats de mars n'ont pas été meilleurs. Les livraisons de granulats ont de nouveau reculé (-1,5 % sur un mois ; -15 % sur un an). "Le timide redressement constaté au cours de l'hiver peine donc à se consolider", constate l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem). Pour le béton prêt à l'emploi, le constat est identique : les livraisons se sont contractées en mars (-2,6 % par rapport à février et -12,3 % par rapport à mars 2014). L'activité de ces deux segments est donc largement en dessous de ce qu'elle était au premier trimestre de l'an passé. "Si ces mauvais résultats étaient prévisibles, compte tenu de la mauvaise orientation passée des indicateurs et enquêtes de conjoncture dans le bâtiment et les travaux publics, ils n'en demeurent pas moins inquiétants pour le secteur des matériaux dont les niveaux atteignent, dans le cas des granulats par exemple, des planchers historiques", précise la lettre mensuelle de conjoncture. La totalité des matériaux de construction s'inscriraient dans une tendance baissière supérieure à -11 % sur un an.
Le salut viendra-t-il du logement ?
Pourtant, interrogés sur l'avenir, les industriels se montrent moins pessimistes. Partant d'un niveau particulièrement bas, leur activité est vouée à se redresser, selon eux. "Les carnets de commandes se sont étoffés dans le gros œuvre mais aussi le second œuvre, et en particulier dans le segment du logement, le secteur du non-résidentiel demeurant très déprimé", assure l'Unicem, qui y voit un signal encourageant. Les professionnels s'appuient également sur l'amélioration des perspectives dans le résidentiel neuf annoncée par les promoteurs immobiliers qui attendent "un raffermissement de la demande de logements destinés à la vente". Cependant, les mises en chantier continuent de reculer au premier trimestre de l'année (-1,3 % par rapport au dernier trimestre 2014) avec 351.400 unités sur une année glissante. Et les demandes de permis de construire connaissent la même tendance (-1,3 %). Mais, là encore, l'Unicem veut croire en l'avenir : "(…) il convient de souligner une augmentation des autorisations sur le segment des logements individuels (+2,6 % par rapport au trimestre précédent)". Le secteur de la construction de locaux et de surfaces industrielles continue, lui, de s'enfoncer.
Des mesures gouvernementales attendues par les TP
Dans les travaux publics, la conjoncture est également très dégradée. L'Unicem rappelle que les carnets de commandes poursuivent leur repli (-16 % sur un an), faisant redouter un recul de l'activité encore sur les prochains mois. Dans un contexte morose, le Plan de relance de l'investissement, annoncé par le Premier ministre au début du mois d'avril, a été bien accueilli, notamment pour la mise en place d'un prêt à taux zéro au titre de compensation pour la TVA. De quoi permettre aux collectivités de rembourser plus facilement leurs dépenses d'investissement. "Ce dispositif pourrait ainsi contribuer à débloquer certains projets et lever les freins financiers (…) que connaissent les collectivités locales actuellement", analysent les industriels des carrières. Ils se félicitent également de la confirmation du plan de relance autoroutier d'un montant de 3,2 Mrds €. Les premiers impacts pourraient se faire sentir au cours du second semestre de l'année.

Source Batiactu

11/05/2015

Terreal : opposés à l’éviction de leur patron, les salariés ne désarment pas

Quelques jours après l’annonce de l’éviction de leur patron Hervé Gastinel, les représentants des salariés de l’industriel Terreal soulignent les risques pris par le conseil d’administration de changer de capitaine alors que la reprise du marché de la construction semble proche.

Pas grand chose n’a changé depuis l’annonce, le 5 mai, de l’éviction d’Hervé Gastinel du poste de président de Terreal par le conseil d’administration de cet industriel français spécialiste de la terre cuite.

Si le top management semble abasourdi par la mise à l’écart du fondateur de l’entreprise, les salariés, eux, se mettent en ordre de marche pour tenter de sauver sa tête. Communiqués en rafales, ouverture d’un compte Twitter et d’un blog dédié… L’intensité de la fronde se veut proportionnelle à la soudaineté de la décision du conseil d’évincer Hervé Gastinel.

« Nous sommes très inquiets, nous ne croyons pas aux arguments des administrateurs », confie au Moniteur Bernard Gire, secrétaire du comité central d’entreprise (CCE) de Terreal. Tout juste Gilles Auffret, président du conseil d’administration, a-t-il laissé entendre que la décision de remplacer le dirigeant avait été prise pour « redonner de l’élan » à Terreal et davantage « développer ses activités à l’étranger ».
Revente des sites industriels

Les représentants des trois organisations syndicales (Force ouvrière, CFDT et CGT) devraient prochainement se réunir pour décider des actions à mener, éventuellement des blocages de sites. « Malgré la conjoncture difficile, Hervé Gastinel a réussi à ne pas procéder à de casse industrielle ou sociale chez Terreal contrairement à nos principaux concurrents. Imposer un nouveau patron qui ne connaîtra sûrement pas la situation aussi bien que lui est très risqué alors que la reprise du marché de la construction est prévue pour la fin de l’année », s’inquiète le représentant du CCE. « Quand le marché va repartir, nous ne pourrons pas perdre de temps ou ne pas être prêts. La nomination d’un nouveau dirigeant est un contre-sens ».

Selon Bernard Gire, « la stratégie d’innovation menée depuis deux ans par l’entreprise ne permet pas aux actionnaires de dégager assez de profits à court terme ». « Nous craignons que les banques pillent nos 80 millions d’euros de trésorerie et vendent nos sites industriels à nos concurrents », explique-t-il.
L’exemple qui attise l’espoir des « Terrealiens », comme ils se surnomment eux-mêmes, c’est celui des salariés de la menuiserie industrielle FPEE, basée dans la Sarthe, parvenus à faire réintégrer leurs dirigeants après leur éviction par les fonds d’investissement à la tête de l’entreprise.

Le comité d’entreprise de Terreal annonce l’ouverture prochaine d’une procédure de droit d’alerte, qui devrait aboutir sur un CCE extraordinaire dans les semaines à venir. L’occasion pour les salariés d’obtenir enfin les réponses à leurs questions.
Source LE MONITEUR.FR par Elodie Vallerey

TEREAL BLOG DES SALARIES : Gaffe, le loup s’apprête à sortir du bois!

« Ne craignez rien », dit le loup, « Je suis le Président des agneaux »

Alertés par la presse que les Térréaliens et les Terréaliennes n’étaient pas de tendres agneaux disposés à se faire tondre, les banquiers ING Bank, Park Square Capital et Goldman Sachs Group risquent de ne pas faire attendre longtemps leur riposte.

Le loup va très vite pointer son museau et ses dents. Ne serait-ce que pour soutenir la petite poignée de commis de l’équarisseur qui ne sont pas très heureux du précédent communiqué. (Eh oui ! ils sont démasqués !)

S’ouvrent à lui deux possibilités de communication : la carotte ou le bâton.

Va-t-il essayer de mettre tout le monde dans le rang (en priorité les cadres) « Aucun manquement à la discipline ne saurait être toléré ! Que les futurs chômeurs la bouclent… sous peine d’être licenciés ! Mourez, mais mourez en silence ! » Ou bien va-t-il essayer encore de nous bourrer le mou. « Dormez tranquilles, petits agneaux Terréaliens, l’équarrisseur est sympa ! »

L’heure du vrai combat a sonné pour sauver nos emplois ! Ne soyons pas dupes de la campagne d’intoxication qui a déjà commencé.
Non à la casse industrielle de TERREAL !
Non à la casse sociale !
Non au départ de Gastinel !

Source Le blog des salariés de TERREAL



 
Le plan de dépeçage est en marche ! Encore plus machiavélique que tout ce qu’on pouvait imaginer !


Lors de la séance du CCE de mardi, Gilles Auffret, en tant que Président du Conseil d’Administration, nous a tenu, en résumé, le discours suivant :
  • 1-       La stratégie TERREAL depuis 15 ans, c’était très bien.
  • 2-     Mais je change de PDG
  • 3-      Non, il n’y a pas de changement de stratégie car je n’ai pas de stratégie.
  • 4-     Je donnerai quelques mois au nouveau PDG pour élaborer une nouvelle stratégie.
Vous avez compris quelque chose à ce charabia ? …. Nous non plus !

Cela s’appelle prendre les salariés de TERREAL pour …. Ce qu’ils ne sont pas !

Rappelons que la procédure d’alerte demande que les informations données au CCE soient « sincères, complètes et loyales ». !.... « Nous sommes prêts à expliquer notre position, annonce pourtant Gilles Auffret au journal Le Monde. mais notre décision a été mûrement réfléchie, le futur patron est déjà choisi. »

Ce charabia confus et mensonger cache donc en réalité le véritable plan de dépeçage « mûrement réfléchi » par les banquiers  ING Bank, Park Square Capital et Goldman Sachs Group. « Cette société peut avoir un essor sensiblement plus rapide qu’aujourd’hui, une croissance rentable », dit Auffret dans la même interview. Que nous a-t-il donc caché au CCE ?

Ce que les banquiers demanderont au  prochain PDG, quel qu’il soit, devrait ressembler, à peu de choses près, au « plan stratégique » suivant :

Axe 1 Baisse des coûts

  • -         Fermeture des usines sous occupées et/ou pas assez rentables en période de conjoncture basse. (Il faudra donc faire vite car courant 2016 les perspectives s’améliorent). Seraient donc dans la première charrette : Revel, Les Mureaux, Rieussequel et Montpon.
  • -         Suppression des investissements commerciaux de prescription,  de marketing et  de recherche destinés, dans le plan stratégique 2020, à doper la croissance. Ils seront considérés comme des charges inutiles à court terme. Cela ferait, au bas mot, cent postes supprimés.

« Je n’ai pas de stratégie », dit le loup

Axe 2 Dépeçage de TERREAL

Pour continuer à tondre la laine sur le dos de TERREAL, il s’agit de « monétiser une partie des actifs », comme on dit en jargon financier. Cela veut dire vendre des parties de l’entreprise aux plus offrants, comme IMERYS l’a déjà fait pour sa partie brique (chez nous Colomiers et Lasbordes, soit 110s salariés sur chaque site ! ) Nos concurrents s’en lèchent déjà les babines.

Toujours dans Le Monde (mais pas au CCE, car, nous dit-il, il n’a pas de stratégie), Monsieur Auffret, nous apprend que « les activités à l’étranger se développent très peu, le potentiel n’est pas exploité comme il faut ». Finies donc les filiales étrangères !

Les actionnaires de TERREAL,  à savoir les banquiers  ING Bank, Park Square Capital et Goldman Sachs Group,  s’apprêtent à faire du leader mondial du secteur le maillon faible que  des prédateurs pourront dépecer ! Auffret pourra alors fanfaronner dans les salons et dans la presse sur les brillants résultats de sa présidence !

On comprend pourquoi il ose dire, malgré tout le dynamisme déployé ces dernières années et en particulier ces derniers mois, que TERREAL est fatigué ! Oui les salariés sont fatigués, lassés, écœurés, révoltés par ses mensonges, par ses intrigues minables et désastreuses pour l’entreprise et pour ses salariés.

Mais avec des individus qui pensent que la fin justifie les moyens, que la parole donnée n’engage que ceux qui l’écoutent, on peut s’attendre à ce que le plus machiavélique soit encore à venir ! 





 Quel équarrisseur nos banquiers vont-ils choisir pour mener leurs basses œuvres contre TERREAL et ses salariés ? Bien sûr, il n’y a pas besoin de connaître le métier pour saigner l’entreprise et les salariés et ouvrir le pot de miel aux grosses pattes d’ING Bank, Park Square Capital et Goldman Sachs Group.  






Mais ce serait sûrement plus  « subtil » de trouver une figure « d’ange exterminateur » qui serait tapi tout près du cœur de TERREAL !

Peu importe son nom, on voit déjà ses commis, avant même la fin du CCE, puis tous ces jours-ci, commencer à parcourir TERREAL pour rassembler, ici, quelques égarés, promettre, là, quelques postes, pour prix de la trahison.


On entend déjà Auffret claironner sans rougir au prochain CCE « Vous voyez, rien ne change, dormez, dormez tranquilles petits agneaux terréaliens, il ne vous arrivera rien ! On ne vous fera aucun  mal, vous connaissez maintenant le visage du nouveau berger, il veillera sur vous !». Mais lorsque nous nous réveillerons, ce sera pour aller pointer à pôle-emploi. Et pour les plus chanceux … Nous serons traités à la manière de MONNIER.





L’heure du vrai combat a sonné pour sauver nos emplois ! Ne soyons pas dupes de la campagne d’intoxication qui a déjà commencé. 

La Scop Bouyer Leroux bétonne son offre de matériaux de construction

Devenu numéro un français de la brique et des conduits de fumée en terre cuite après le rachat d’Imérys Structure, Bouyer Leroux poursuit son développement avec l’acquisition de la société bretonne Robert Thébault, spécialisée dans les produits en béton.
En «négociation exclusive» depuis la fin de l’année dernière, le groupe
Bouyer Leroux a annoncé avoir finalisé l’acquisition de la société Robert Thénault, basée à Landerneau dans le Finistère. Société familiale créée en 1956, Robert Thénault conçoit et fabrique quelque 2 000 produits en béton commercialisés via un réseau de 700 négociants. Elle emploie environ 150 salariés et dispose de 3 sites de production situés à Landerneau – Plouédern (Finistère), Mauron (Morbihan) et Verneuil-sur-Avre (Eure). Elle réalise un chiffre d’affaires d’environ 20 millions d’euros en 2014.
Le rapprochement vient conforter la place de Boyer Leroux sur le marché des matériaux de construction avec une offre de produits complémentaires.
Société coopérative, le groupe Boyer Leroux est organisé aujourd’hui autour de 3 métiers: la fabrication de matériaux de construction en terre cuite (9 usines), la fabrication de coffres de volets roulants (société SPPF), la valorisation des déchets et la production de biogaz (Bouyer Leroux Environnement). Le groupe emploie environ 725 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 155 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2014.
Source LE MONITEUR.FR par Jean-Philippe Defawe (Bureau de Nantes du Moniteur)