Pages

28/02/2014

USA : 48 000 emplois supplémentaires dans la construction

Selon une étude de l'Associated General Contractors of America basée sur les chiffres du gouvernement américain, 48 000 emplois ont été créés dans la construction au mois de janvier.
Le nombre d'emplois dans la construction aux Etats-Unis s'élève à 5,922 millions de p
ostes au mois de janvier 2013 avec une augmentation de 48 000 postes par rapport à janvier 2012. Il s'agit de la progression la plus fulgurante en un mois de temps depuis juillet 2009 malgré des conditions climatiques extrêmement mauvaises. Sur l'année, l'emploi dans la construction a augmenté de 179 000 postes soit une hausse de +3,1%. Parallèlement, le taux de chômage dans la construction a reculé de -16,1% en janvier 2013 ce qui correspond à 2,322 millions de demandeurs d'emplois en moins dans ce secteur.
Selon l'AGC, l'emploi est susceptible de se renforcer dans le secteur de la construction en 2014 avec le développement de grands projets liés à l'oil & gas, le stockage ou la construction d'hôtels. L'Associated General Contractors of America a d'ores et déjà fait savoir qu'au rythme actuel de la croissance, il ne faudrait pas longtemps avant que de nombreuses entreprises commencent à avoir du mal à trouver suffisamment de travailleurs qualifiés pour répondre à la demande.

Source Construction Cayola

ALGERIE: Plus de 10 millions d’euros en valeur exportés en 2013

Les statistiques des exportations pour l’année 2013, telles que relevées par la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), sont un indicateur important de l’état des lieux du tissu industriel de la région et des relations tissées avec les pays voisins.

Si, en termes de valeur, le total des exportations atteint plus de 10 millions d’euros, dans le détail il y a bien des remarques à faire, notamment sur le type de produits exportés qui se regroupent dans trois catégories : l’agroalimentaire, les produits agricoles et pétroliers, même souvent des matières premières brutes. Le marché européen semble aussi être la destination privilégiée des exportateurs de la région, avec en tête l’Espagne, en seconde position la France et à un degré moindre l’Italie.
L’importance et le choix s’expliquent par les liens historiques entre l’Oranie et l’Espagne. Les exportations vers les pays arabes sont quasi nulles à de très rares opérations d’exportations à destination de l’Arabie Saoudite, la Tunisie, le Qatar, les Emirats arabes unis en dépit pourtant d’accords sur la zone de libre-échange arabe. A noter, dans ce cadre, l’exportation d’un produit que l’on n’attendait pas à destination exclusive de l’Arabie Saoudite. Il s’agit des déchets de papiers, un créneau de plus en plus porteur dépassant 600 t. Le poisson congelé va prioritairement vers l’Espagne avec pas moins de quatre exportateurs pour l’année 2013, tandis que les peaux tannées, très demandées, prennent la direction de l’Espagne, l’Italie et l’Arabie Saoudite.
D’autres produits bruts sont encore exportés, comme les déchets de PET, le marbre, les pattes de volaille, montrant la faiblesse de l’industrie de transformation de manière générale.
Les produits pétroliers et chimiques exportés sont composés d’urée en granulé, de l’hélium gazeux, de l’acide et du calcium nitrate.
La faiblesse des exportations de produits agricoles dénote de l’incapacité du secteur de l’agriculture à se mettre aux normes et de hisser son niveau de production en qualité et en quantité. Pourtant, de toutes parts, le discours est de répéter que le potentiel agricole de l’Algérie est énorme.Dans ce bilan, nous n’avons retrouvé que deux types de produits exportés : les dattes et l’oignon sauvage.

Pour les matériaux de construction, les plaques de plâtre arrivent en tête et sont destinées aux marchés français, tunisien et africain, suivies du marbre.
En termes de valeurs, le sous-total des exportations vers l’Europe est de 680 000 euros. Dernière remarque à évoquer : la plupart des exportations sont assurées par des entreprises privées au statut de SARL, SPA et EURL, signe de l’état du tissu industriel.

Source Liberté Algérie par : D. LOUKIL

27/02/2014

Materials Technologies créé CS Moules

Chaudronnerie Savoyarde et Adler Technologies s'unissent pour créer CS-Moules. Tous les moules conçus et réalisés par le groupe sont commercialisés sous cette même marque depuis le 1er février 2014.

Chaudronnerie Savoyarde, spécialiste depuis 40 ans de moules innovants pour presses et éléments préfabriqués en démoulage différé, a rejoint Materials Technologies en juin 2013, bénéficiant ainsi des savoir-faire des deux autres entités du groupe, Adler Technologies et Fimec Technologies. C’est dans un souhait de cohérence et de rationalisation que la nouvelle identité CS Moules a été créée. Ainsi, elle regroupe désormais l’ensemble des activités moules du groupe, sous la direction de Jean-Louis Bellec. Deux sites de production, des équipes dédiées assureront une véritable proximité pour le client. Optimisation des cycles de production, investissements sur les lignes de montage, fertilisation croisée entre les bureaux d’études, ont complété la démarche. L’adjonction, à côté du nouveau nom, du logo du groupe – deux blocs imbriqués – marque une homogénéisation visuelle et la mise en place de synergies concrètes.
Source Construction Cayola par Ch. Raynaud

Wienerberger cible de nouveaux leviers de croissance

Segmentation renforcée et simplification de l’offre, promotion du sarking, relance de la gamme monomur, adaptation de l’outil industriel... À l’occasion de sa première conférence de presse stratégique de l’année, le spécialiste de la terre cuite a fait le point sur les moyens déployés pour renouer avec la croissance... sur un marché toujours tendu.


Toujours pas de répit pour la filière des solutions terre cuite ! Frappé depuis plus de deux ans par la crise des matériaux de construction, le marché français est resté dans le rouge en 2013. Si les segments de la brique de structure et de la brique apparente ont été plus durement touchés (avec des estimations en volume, respectivement, à -8 % et -7 %), les ventes de tuiles ont un peu mieux résisté avec une baisse de l’ordre de -3 %.
Affichant une contraction de son activité en ligne avec les tendances du marché, le briquetier et tuilier d’origine autrichienne relativise toutefois. « L’an dernier, nos ventes ont été largement soutenues - notamment dans les métiers de la façade et de la toiture - grâce au dynamisme dont a fait preuve le marché de la rénovation, en particulier au cours du 2e semestre », observe Francis Lagier, président de Wienerberger France.

Sarking : bénéficier de l’effet TVA
Cette année encore, le groupe estime que la rénovation devrait jouer son rôle de levier de croissance. Raison pour laquelle il confirme le développement d’une offre sarking dont la promotion figure parmi ses chantiers prioritaires en 2014. Cette stratégie pourrait se révéler d’autant plus payante si, comme prévu, le taux de TVA réduit à 5,5 %* s’applique également aux matériaux concernés par des travaux de rénovation thermique, comme les tuiles.
Lancée l’an dernier, l’offre du fabricant aurait d’ores et déjà « connu un démarrage intéressant en France », assure Francis Lagier. « L’isolation des toitures par l’extérieur devient l’affaire des tuiliers, estime-t-il. Nous pouvons assurer un service de proximité auprès des distributeurs grâce à nos capacités de stockage et de livraison au plus près des zones de consommation ». Outre des animations commerciales soutenues, la campagne marketing devrait également faire l’objet d’une démarche spécifique auprès du grand public.

Des couvertures « patrimoine » à façon
Si la tuile terre cuite qui a su prendre le virage du BBC économique, est aujourd’hui bien implantée sur le marché de la maison individuelle (70 % du parc), le matériau subit les coups de butoirs de la toiture-terrasse et du bac acier en logement collectif. « Depuis plusieurs années déjà, un travail de fond a été engagé pour améliorer la résistance et la durabilité de la tuile terre cuite. À nous d’être créatifs pour résister ! », admet le dirigeant de Wienerberger France.
Ainsi, l’an dernier, Aléonard (marque dédiée au patrimoine et labellisée « Entreprise du patrimoine vivant ») a conçu une méthode permettant aux clients de créer et composer une toiture en choisissant parmi quatre modèles de tuiles plates, son modèle de tuile et le format, le coloris (huit teintes de base proposés), la finition et les effets. Afin de pénétrer le marché de niche des résidences de “standing”, l’épaisseur de ces tuiles plates émaillées a été réduite « tout en conservant les atouts de la technologie Aléonard ». Par ailleurs, des systèmes en bardage tuiles doivent aussi être développées : « une solution économique pour le couvreur avec des coûts de pose accessible par rapport au bardage rapporté », estime l’industriel.

Rationalisation de l’outil industriel
Pour son activité façades, le groupe adapte également ses réponses clients aux évolutions structurelles du marché. À l’image de la stratégie déployée pour son offre de briques de parement. En cinq ans, face aux enduits - plus économiques -, les ventes du secteur ont été divisées par 2,5 en France (environ 300 000 t posées en 2007 contre environ 125 000 t l’an dernier). Pour tenter d’endiguer cette érosion, Wienerberger a décidé de commercialiser des produits patinés avec des couleurs tendance (terre, gris, noir, blanc...) et qui sont utilisés sur des plaquettes et bardeaux de plus grande largeur.
N’empêche. Le fabricant a dû rationaliser son outil industriel dans l’Hexagone en concentrant l’ensemble de sa production de briques de parement (marque Terca) sur l’usine de Flines-lez-Râches, dans le Nord. Au total, plus de 1,5 M€ sont investis jusqu’en 2015.

Mieux répondre aux marchés de la performance énergétique
Autre chantier que Francis Lagier juge « prioritaire » : l’offre en briques de structure. En France, la terre cuite n’a cessé de gagner du terrain : sa part de marché (PdM) est passée de 31 % en 2009 à 43 % en 2012. Reste que, dans un contexte d’érosion des ventes chez l’ensemble des industriels de la filière, Wienerberger a décidé d’optimiser son assortiment. Avec, à la clé, une réponse simplifiée et plus lisible pour les clients afin de répondre aux enjeux de la RT 2012. Désormais, le groupe propose trois niveaux de performance en maison individuelle : GF R20 pour l’offre primo-accédant, HomeBrick pour le milieu de gamme et ClimaMur (voir encadré) pour le haut de gamme.
Concernant le collectif où la part de la brique de structure a bondi de 5 % entre 2009 et 2012 (à 19 % de PdM), la segmentation a, là aussi, été simplifiée avec la gamme CitiBric en entrée de gamme, et la brique GF R20 Th+ caractérisée par une haute performance énergétique. Ces deux lignes de produits peuvent être utilisées pour des bâtiments jusqu’à R+5. Stéphane Vigliandi
* L’article 9 de la Loi de finances pour 2014 instaure depuis le 1er janvier dernier une TVA au taux de 5,5 % pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique des locaux à usage d’habitation achevés depuis plus de deux ans (cf. article 278-0 bis du nouveau Code général des impôts)



Source Zepros
 
Brique rectifiée ClimaMur (Photo : Wienerberger).

Monomur : action de reconquête

« En France, le monomur représente aujourd’hui 3 à 4 % de parts de marché. Il peut sans doute revenir aux alentours de 5 %, mais pas à 8-9 % comme il y a quelques années ! », prévient Francis Lagier, à la tête de Wienerberger France. Fort de ce constat, le fabricant a développé un nouveau système d’isolation intégrée* : la brique rectifiée ClimaMur à tessons allégés et perforations verticales (en photo).
Ciblant la maison individuelle haut de gamme, ce lancement 2014 affiche une résistance thermique (R) allant de 3,85 m².K/W en épaisseur de 30 cm (pour le Sud de la France) jusqu’à un R de 5,44 en épaisseur de 42 cm. Classée A1 (produit incombustible), cette nouvelle génération de bloc monomur Porotherm assure également un confort acoustique.
* Les alvéoles de la brique sont remplies de laine de roche


Chiffres clés de Wienerberger France

• Chiffre d’affaires : 186 M€ en 2012 (7,4 % du CA groupe) contre 194 M€ en 2011
• Répartition de l’activité : 50 % avec les briques de parement et de structure, 50 % avec les tuiles
• Effectif : 900 salariés
• Outil de production : 11 usines de tuiles et briques
• Marques : Argeton (solutions façade), Koramic (solutions toiture et façade), Porotherm (solutions mur) et Terca (solutions façade)

26/02/2014

VDMA envisage 2014 avec optimisme

VDMA, le groupement allemand des constructeurs internationaux d’équipements de construction, prévoit un chiffre d'affaires en hausse de +5% en 2014.

Après une année 2013 en demi-teinte (légère baisse du chiffre d'affaires de -6% à 11,7 milliards d'euros), l'industrie internationale des équipements de construction devrait connaître une amélioration de l'ordre de +5% en 2014, selon les prévisions de VDMA. Le groupement allemand des constructeurs internationaux confirme une tendance positive avec des prises de commandes en progression de +7% depuis le début de l'année.
En 2013, la demande pour les engins de construction a reculé dans les pays émergents tels que le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. En revanche, les marchés européen et plus particulièrement suisses, français et scandinave ont surpris. En 2014, les constructeurs s'attendent à une amélioration notamment en Europe du Sud où tous les signes sont à la reprise.

Source Construction Cayola

Terre cuite & panneaux solaires : exemples de réalisation par TERREAL

Les toits deviennent de plus en plus « actifs » en produisant de l'eau chaude (panneaux solaires thermiques) et de l'électricité (panneaux solaires photovoltaïques), tout en conservant leur fonction première de protection et d'isolation de la maison.
Par ailleurs, des éléments de façade rapportée en terre cuite offrent de nouvelles teintes modernes et contemporaines : des produits de façades ventilées, des brise-soleils, des produits acoustiques, ainsi que des briques et des plaquettes de parement et de vêture… autant de produits permettant de réaliser des créations originales et esthétiques, aussi bien sur les bâtiments tertiaires que sur les habitats collectifs.

Voici quelques exemples de réalisation proposés par la société TERREAL, fournisseur de solutions globales pour l'enveloppe du bâtiment. Le groupe industriel fabrique et commercialise des produits de construction destinés à l'enveloppe du bâtiment répondant aux enjeux du développement durable.

Toiture réalisée avec la tuile Volnay PV associée à du Maestral® brun en façade
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Date du chantier : 2010
> Localisation : Ecquevilly, région parisienne, France
> Type architectural : petit collectif
> Style architectural : contemporain
> Type : Neuf
> Architecte : ARC-AME
> Maître d’ouvrage : Domaxi



Tourelle gironnée réalisée en tuiles Sologne Vieux Pays coloris ocre dont le panachage a été effectué sur palettes.
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Chantier primé au Concours TERROIRS TERREAL 2010
> Date du chantier : 2010
> Localisation : Paris IDF, France
> Type architectural : Corps de ferme
> Style architectural : classique
> Type : Rénovation

Siège social de l’Espace Domicile à Trignac labélisé BBC et réalisé en bardage Maestral® gris perle.
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Date du chantier : 2008
> Localisation : Trignac (44), France
> Architecte : Topos Architecture
> Maître d’ouvrage : Espace Domicile
> Type de pose : Pose sur support traditionnel

Siège de l’OPAC du Grand Lyon Habitat, réalisé en bardage Maestral® rouge-orangé
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Date du chantier : 2011
> Localisation : Rhône-Alpes, France
> Architecte : HTVS Architecture
> Maîtrise d’ouvrage : OPAC du Grand Lyon
> Entreprises de façonnage et de pose du bardeau : Somiroc et Raphat
> Type de pose : en façade et en toiture

Villa de 210 m² labellisée BBC-Effinergie à Toulouse
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Chantier réalisé en 2010 avec les produits : Calibric Th, planelle à rupture thermique, maxi-linteau, caisson monobloc, appui monolithe isolé, cloison terre cuite, boisseau ; système solaire thermique et tuiles terre cuite
> Architecte : William RAVOAVISON
> Constructeur: CREATION MAS
> Entreprise de pose: SARL MBM
> Bureau d’étude: ABM
Installation du Système d’Intégration Photovoltaïque sur une toiture à Roumazières-Loubert (16)
Terre cuite & panneau solaire : l'univers de TERREAL en images> Chantier réalisé en 2010




VM MATERIAUX prépare l'avenir

Entreprise centenaire (elle a vu le jour en 1907) spécialisée dans le négoce de matériaux, la menuiserie et le béton, VM Matériaux a annoncé cette semaine un changement organisationnel majeur. La délégation accordée aux différentes activités du groupe sera en effet renforcée cette année, sous la responsabilité des dirigeants opérationnels des branches. Cette nouvelle organisation permettra également de concentrer sur la holding VM Matériaux les fonctions clefs d'animation du Groupe, a détaillé ce dernier.
Elle ira également de pair avec le départ de Philippe Audureau de la présidence du Directoire, un poste qu'il occupait depuis 16 ans. Sous son impulsion, la société basée à L'Herbergement (Vendée) a vu son chiffre d'affaires multiplié par quatre et ses résultats par cinq, ce qui a fait entrer l'entreprise dans une nouvelle dimension.
Sur l'exercice 2013, le chiffre d'affaires du groupe est néanmoins ressorti à 651,8 millions d'euros, en repli de 5,5% à périmètre courant. La faute à un deuxième semestre difficile, durant lequel le marché de la construction neuve s'est nettement dégradé (-8,8% de mises en chantier sur les trois derniers mois). Pour autant, VM Matériaux reste optimiste et insiste sur la solidité de ses fondamentaux. La société entend par ailleurs poursuivre son travail d'adaptation ainsi que son programme de cessions d'actifs non stratégiques.
Les investisseurs, eux, maintiennent leur confiance au groupe, ainsi qu'en témoigne la hausse de plus de 91% du titre depuis un an. VM Matériaux est en outre l'un des grands "tubes" de ce début de l'année, l'action ayant progressé de près de 24% depuis le début de l'année.

Source Zonebourse

25/02/2014

« Objectifs 500 000 logements » : la filière de la construction en maçonnerie veut monter au front

La filière fait vibrer la corde de l'emploi en indiquant qu'elle créera, en participant au double objectif 500 000 du gouvernement, 60 000 emplois en France.
« Nous avons les hommes, les matériaux et les compétences », clame la filière qui réunit les activités de l’extraction des matériaux de carrières, de leur transformation par les industries du ciment, du béton, des tuiles et briques, du plâtre…et de leur mise en œuvre par les entreprises du gros œuvre du bâtiment.
« La filière de la construction en maçonnerie peut dès 2014 construire et rénover 500 000 logements durables, économiques et sains : elle en a les hommes, les matériaux et les compétences ».

Dans un communiqué signé par la Capeb, l'Union de la maçonnerie et du gros œuvre de la FFB, la Fédération Française Tuiles et Briques, les Produits en Béton, l'Industrie Cimentière et l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction, les acteurs de la construction en maçonnerie affirment sa volonté d'être en première ligne dans l'engagement du gouvernement d'accélérer la construction et la rénovation de logements pour atteindre, avant 2017, l'objectif de 500 000 logements neufs construits et de 500 000 logements rénovés par an.
Face à l'émergence de solutions constructives biosourcées, la filière met en avant la maîtrise des coûts et la production en circuits-courts. « 3 500 entreprises extraient et transforment granulats, argiles, calcaires, gypse, etc. au plus près de la demande, favorisant ainsi les « circuits-courts » et la traçabilité des matériaux » dit le communiqué avant d'affirmer que « la construction en maçonnerie offre aujourd'hui un coût de construction au m2 parfaitement maitrisé et le plus économique du secteur de la construction »
Avec ses 100 000 entreprises qui rassemblent les maçons et les producteurs des matériaux de construction, la filière fait également vibrer la corde de l'emploi en indiquant que la construction en maçonnerie créera, en participant au double objectif 500 000 du gouvernement, 60 000 emplois en France.

Source Le Moniteur

Saint-Gobain dit avoir touché le fond en 2013

Le groupe français Saint-Gobain, leader mondial dans les métiers de l'habitat (matériaux de construction et de distribution), a annoncé le 19/02 après Bourse une chute de son bénéfice net de 14,1 % en 2013 mais s'attend à une « évolution plus favorable » en 2014.
Le bénéfice net est passé de 693 millions d'euros en 2012 à 595 millions l'an dernier, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires a également reculé de 2,7 % à 42 milliards d'euros, mais la marge d'exploitation s'est maintenue à 6,6 %, avec un rebond au second semestre.
Vers une nette amélioration du résultat d'exploitation
« Je confirme que le point bas des résultats, atteint au premier semestre 2013, est bien dépassé », a déclaré Pierre-André de Chalendar lors d'une conférence téléphonique. Le PDG de Saint-Gobain, qui briguera un second mandat de quatre ans lors de l'assemblée générale des actionnaires en juin prochain, anticipe que le redressement des performances amorcé au second semestre se poursuivra cette année et qu'il se traduira par « une nette amélioration » de son résultat d'exploitation « à structure et taux de change comparables ».
Au second semestre, le groupe a effectivement atteint son objectif de redresser son résultat d'exploitation, qui a bondi de 9,9 % par rapport à l'année précédente sur la même période, « grâce à la reprise de certains pays d'Europe occidentale, en particulier le Royaume-Uni et l'Allemagne, ainsi que l'amélioration de la zone Asie et pays émergents », s'est félicité le patron du groupe.
Saint-Gobain a l'intention d'investir dans les pays à forte croissance - comme les émergents et les Etats-Unis - d'ici à 2018 pour réduire en pourcentage le poids de l'Europe sur ses ventes annuelles. Pour y parvenir, il prévoit 3 milliards d'investissements « de croissance » hors Europe occidentale, dont 1,3 milliard en Amérique du Nord, où il table sur le rebond de la construction neuve et de la rénovation pour augmenter ses ventes.
Aux Etats-Unis, Saint-Gobain attend toujours le feu vert des autorités de la concurrence à la cession, lancée il y a un an, de la branche nord-américaine de sa filiale Verallia au groupe irlandais Ardagh, pour 1,7 milliard de dollars. Une décision est attendue d'ici au 30 avril. Concernant les autres activités de Verallia, le PDG du groupe a réitéré qu'elles « n'ont pas vocation à rester dans le groupe », sans donner plus de détails.
Source Les Echos par Antoine Boudet

24/02/2014

Nicoll : Benoît Hennaut prend la direction générale

Nicoll : Benoît Hennaut prend la direction généraleBenoît Hennaut vient d’accéder à une double fonction au sein du groupe Nicoll.

Le fabricant de matériaux de synthèse pour le bâtiment a nommé cet ingénieur nucléaire de formation à la direction générale ainsi qu’à la vice-présidence internationale.
Polyglotte, il dispose d’une vingtaine d’années d’expériences à l’internationale.
Benoît Hennaut a précédemment dirigé les opérations européennes et asiatiques des grandes entreprises du bâtiment, du chauffage et du sanitaire : Merloni à la direction Belgique, France et Italie ; et Lafarge, à la direction du marketing de la branche toiture en Allemagne, puis à la présidence de la zone Asie Pacifique.

C’est d’ailleurs à cette occasion qu’il s’est vu décerné le prix du meilleur entrepreneur 2009/2010 de l’association Asia Pacific Entrepreneurship Award.
De retour en Europe en 2010, il a piloté le repositionnement de Monier France vers l’efficacité énergétique en tant que président de Monier Europe de l’Ouest. 

Benoît Hennaut est également membre d’organisations professionnelles telles que l’ETHIC et le CED. Au sein du groupe Nicoll, il aura pour mission le déploiement de la marque dans de nouvelles zones géographiques telles que la Russie et la Pologne.

Source Zepros

IMERYS Trélazé. Les ardoisiers persistent pour la poursuite de l'activité

Les ardoisiers continuent de bloquer l'entrée des Ardoisières. En novembre, le groupe Imerys, propriétaire, annonçait la fermeture et les licenciements de 153 ardoisiers, parce que, selon la direction, il n'y avait plus de pierre dans les gisements. Depuis, les mineurs n'ont cessé de démontrer le contraire, en affinant au fil des jours leur stratégie pour une reprise rapide de l'activité.
Source OUEST FRANCE

23/02/2014

CERIC confirme sa présence sur le marché algérien

news3Cette année, CERIC a débuté quatre nouveaux chantiers pour la construction de briqueteries de 120 000 à 160 000 tonnes :
  • Belhoul
  • Protimgad
  • Taghaste
  • Sfapromaco
Toutes ces unités seront équipées de machines de préparation et fabrication de la gamme PELERIN®, de fours CASING CERIC et de séchoirs rapides. Ces quatre unités entièrement automatisées seront pour la plupart équipées de paquetiseurs permettant de charger les camions plus rapidement. Des excavateurs de marque PELERIN® seront également installés afin de garantir une totale automatisation depuis l’alimentation de l’argile livrée en vrac de la carrière jusqu’aux briques cuites chargées dans les camions.
La fiabilité des équipements CERIC satisfait toujours de nombreux clients fidèles qui n’hésitent pas à faire confiance à CERIC pour leurs nouvelles lignes de production. C’est le cas dans la région de Batna où un des clients a commandé une augmentation de production de son unité. D’autres clients ont également fait appel à CERIC pour des machines de préparation et fabrication : installation de nouveaux matériels, comme par exemple, de nouveaux excavateurs ou groupe d’étirage de marque PELERIN®.
Tous ces clients qui font confiance à CERIC et ce malgré un contexte concurrentiel grandissant, confirment que CERIC est un acteur premium dont la longévité des équipements garantit une production constante et de qualité sur le long terme.
Bienvenue également aux nouveaux clients pour lesquels CERIC déploiera toute son expertise afin encore une fois de prouver, que CERIC est leur garantie d’investissement industriel la plus fiable et prospère du marché.

22/02/2014

Des tuiles anti-tempête pour une toiture plus résistante

Tuiles et agrafes anti-tempête
La hausse de la fréquence des coups de vents violents et autres tempêtes est indéniable. Les zones proches du littoral et les régions montagneuses sont les plus concernées, sans toutefois oublier les vallées encaissées et les vastes plaines où le vent s’accélère. Sur les bâtiments, c’est la toiture la plus exposée lorsque les éléments se déchaînent, soulèvement, envol et infiltration d’eau ne sont pas exceptionnels.
Si les toitures en ardoise sont les plus résistances, elles ne peuvent pas être implantées partout, ont un coût supérieur et leur pose ne peut pas être confiée à n’importe quel professionnel. Face à cela, les fabricants de tuiles proposent de plus en plus souvent des tuiles anti-tempête.
Avec un profilé différent et surtout un système de fixation, elles offrent une résistance aux vents forts quasiment équivalente aux ardoises. Ainsi, en terre cuite, les tuiles résistent à des vents supérieurs à 180 km/h tout en offrant une étanchéité exceptionnelle. Le système de fixation le plus simple, sur les lattes de la toiture, se fait avec des agrafes permettant de maintenir 2 à 3 tuiles ensembles, selon les fabricants. En acier inoxydable, la plupart de ces agrafes sont simples de mise en œuvre, y compris pour un particulier bricoleur.
L’offre est aujourd’hui assez vaste et convient aussi bien au marché du neuf que de la rénovation, en s’adaptant à quasiment tous les styles architecturaux, y compris les toits à faible pente.

Source Univers Nature

21/02/2014

Les parement collés : la minceur compatible avec l’ITE ?

Les parements à coller, ou plaquettes imitant la pierre naturelle et la brique en terre cuite, sont venus orner les façades. Minces, ils facilitent la pose. «Plus économiques qu’un mur en briques, ils apportent une finition plus valorisante», ajoute Céline Tamaillon à la direction marketing de Wienerberger.
À poser seuls sur support béton ou avec d’autres matériaux comme le bois, le métal ou l’endui
t, son principal concurrent en façade puisque le plus représentatif sur ce marché car peu coûteux. La plaquette compte bien détrôner aussi la pierre naturelle, avec des réponses ­esthétiques et économiques là où cette dernière ne pourra pas rivaliser.
Elle reste un marché de niche peu gâté cette année par un secteur de la construction en déclin. Pourtant, elle a mis tous les atouts de son côté pour habiller les façades. «La plaquette a relevé le pari de la technique, avec des poses encore plus rapides quand elle est déclinée en plaques ou sans joints, mais aussi celui d’une esthétique contemporaine», illustre Natacha Ferré, responsable marketing et communication chez Orsol.
Les coloris tendances sont gris, blancs, marrons, noirs. Cette modernité se retrouve aussi «dans des formats allongés», ajoute Aurélie Catarino, chargée du marketing opérationnel chez Terreal Façade. Mais un frein important est venu se placer sur sa façade : ­l’isolation thermique par l’extérieur (ITE).
Du coup, leur développement est bloqué : «la règle de l’Art n’autorise pas à coller directement les plaquettes sur un isolant en raison des risques de chute», rappelle Aurélie Catarino. Du coup, elles se cantonnent à des réalisations dont la performance thermique est apportée par l’isolation intérieure. Mais, il existe des systèmes isolants pré-assemblés de plaquettes à cheviller au mur de structure.
Leurs atouts : la réponse en ITE et un gain en rapidité. Leurs inconvénients : le coût proche de celui d’un bardage et leur épaisseur antinomique avec l’atout minceur de la plaquette. Une autre solution de panneau isolant a été développée pour coller ces parements, cette fois sur chantier.
Cette dernière, sous forme de système, permet aussi de réaliser des encadrements de fenêtres, des linteaux… «Elle concurrence la vêture mais peine à se faire connaître», regrette Céline Tamaillon. Pourtant, elle est déjà un début de réponse aux plaquettes.

Source Batirama

20/02/2014

La brique a toujours la cote

Vous avez aussi une brique dans le ventre? Ce n'est pas étonnant, car construire avec la brique est un choix extrêmement judicieux. Dans notre climat humide et capricieux, les matériaux céramiques sont certainement la solution idéale pour construire. Nous récapitulons ici une dizaine de leurs nombreux avantages.
1. Durable
Les matériaux céramiques sont extrêmement durables, qu'il s'agisse de briques, de tuiles ou de briques de parement. Saviez-vous que les matériaux en céramique peuvent durer jusqu'à 150 ans? Voyez donc combien de vieux bâtiments en brique sont toujours debout!
2. De chez nous
L'argile, le matériau de base des produits en céramique, est une matière première bien de chez nous. Cela signifie donc qu'elle peut être extraite localement et que le transport est par conséquent minime. En d'autres termes, le choix de la terre cuite est un choix écologique.
3. Stable et solide
Les matériaux céramiques présentent une résistance élevée et sont très stables. De sorte qu'on peut même construire jusqu'à six niveaux avec des blocs céramiques pour murs intérieurs.
4. Indéformable
Le gel, l'eau, les intempéries, ... n'ont que peu de prise sur les matériaux en céramique. Ceux-ci ne se dilatent et ne se contractent pas sous l'influence des écarts de température, ils ne se fendent pas et ne se fissurent pas. Autrement dit, la terre cuite est particulièrement indéformable et elle est par conséquent un matériau de construction extrêmement fiable.
5. Intemporel et traditionnel
Les matériaux céramiques sont déjà utilisés depuis des siècles dans la construction. Il s'agit d'un matériau traditionnel, de sorte que l'expertise en la matière est grande. Les entrepreneurs l'apprécient parce qu'ils y sont habitués et parce qu'il s'agit en même temps d'un matériau idéal pour des constructions économes en énergie, selon les normes PEB en vigueur.
6. Sans entretien
Les briques et les tuiles en terre cuite ne nécessitent pas de traitement et ne requièrent pratiquement pas d'entretien. Mieux encore, elles obtiennent une belle platine au fil des ans et vieillissent donc en beauté sans effort.
7. Confortable
On peut obtenir un agréable confort acoustique avec une isolation souple entre deux murs en brique dans une paroi commune. Afin de ne pas être dérangé par les bruits des voisins.
8. Résiste au feu
Les maisons en brique conservent leur fonction porteuse en cas d'incendie.
9. Créatif
Avec les briques et les tuiles en argile, les possibilités en matière de design sont inépuisables. Épurés ou plutôt classiques, élégamment foncés ou avec de nombreuses nuances, contrastés ou justement sobres: les matériaux céramiques procurent une grande liberté architecturale.
10. Bien au chaud
Un mur en brique absorbe la chaleur la journée, pour la restituer progressivement la nuit. De la sorte, vous bénéficiez d'un confort garanti à l'intérieur, même en été.
Source 7 sur 7 be avec la collaboration de Wienerberger.

19/02/2014

Monier: Une nouvelle tuile instinctive pour une mise en œuvre facilitée

Depuis son site de Roumazière (16), la tuilerie Monier a présenté sa dernière innovation, "Feriane". Fruit de trois ans de recherche, ce nouveau modèle en terre cuite a été élaboré pour une plus grande flexibilité et un meilleur confort d'installation sur tout type de toits. Démonstration.

Le sud-ouest, ses ferias, sa terre-cuite et ses tuiles. Taureau pour symbole, la dernière s'appelle Feriane et sort tout droit de l'usine Monier, située à Roumazières (16).
A l'origine, Feriane est le fruit de trois ans de réflexion et de concertation auprès des professionnels du secteur. "Les couvreurs qui ont collaboré avec nous ont exprimé un certain nombre de besoins et de soucis en termes d'installation et de rentabilité", raconte Cédric Pradeau, expert qualité chez Monier. Après une série de tests de résistance au gel ou à l'humidité, le fabricant s'est surtout concentré sur une géométrie repensée pour une installation optimisée.
Adapter à tous les toits
Unique sur le marché, la tuile Feriane possède un jeu longitudinal plus important que les autres modèles (4 cm). Jeu longitudinal ? Sur le toit, lorsque les tuiles sont positionnées les unes sur les autres, il est possible de les déplacer du haut vers le bas, ainsi de les resserrer ou de les écarter pour un alignement parfait. Avec un jeu longitudinal de 4 cm et un jeu transversal de 1 cm (déplacement latéral), la tuile bénéficie d'une plus grande flexibilité et peut s'adapter plus facilement à la complexité de certains toits neufs ou anciens.
Dès lors, le couvreur pourra optimiser le nombre de tuiles, Monier en prévoit 12 au mètre carré. "Pour un meilleur confort de pose, nous avons aussi facilité sa prise en main grâce à un placement instinctif", explique Jean-François Longère, directeur de la fabrique à Roumazière. La rédaction de Batiactu a eu l'occasion de mettre en pratique la dernière trouvaille de Monier au sein de ses ateliers à Roumazières. Comme un jeu de construction, les tuiles se disposent entre elles facilement, grâce aux différentes encoches et repères visuels.
Des gains de temps sur l'installation
Cette flexibilité limitera ainsi le nombre d'accessoires utilisé pour la toiture (tuile de rabat, ornement, génoise). "Une dizaine en moyenne", annonce Monier. Mieux, cette caractéristique limitera les coupes que le couvreur devra effectuer lorsqu'une ou plusieurs tuiles dépassent au niveau des extrémités du toit. Au final, ce dernier réalisera un gain de temps considérable.
Côté esthétisme, le fabricant de cette tuile locale s'est rapproché de la tuile Canal, typique du Sud-Ouest (tuile en forme de gouttière placée alternativement dessus et dessous) et a décliné la Feriane en quatre coloris : Rouge, Sylvacane littoral, tons variés atlantique, et Colorado. Enfin, pour une finition parfaite, le site de fabrication utilise un moule en plâtre et non en caoutchouc. Le dernier-né des usines Monier a bénéficié d'un investissement de 2,6 millions d'euros.
Une cible : le marché du neuf
Le groupe industriel bénéficie d'une forte implantation sur les toitures du sud de la France. L'objectif principal n'est donc pas de conquérir de nouveaux marchés, car l'activité commerciale dans le domaine de la tuile est très localisée, mais bien de maintenir sa position de leadership et de "cibler le marché du neuf et des maisons individuelles neuves", affirme le directeur du site de Roumazières.
Ce modèle de la gamme des grands moules à fort galbe (courbé) est fabriqué au cœur de la capitale régionale de la Terre cuite à Roumazière (16). Ici, l'exploitation de la terre cuite fait figure de patrimoine local incontournable. Reconnue pour son savoir-faire traditionnel et sa capacité d'innovation, l'usine Loubert 3 est le plus gros site d'Europe avec une production annuelle de 20 millions de tuiles.
Le groupe Monier est spécialisé dans l'exploitation et la fabrication de tuile minérale, terre cuite et isolation de toiture. Implanté dans près de 40 pays, l'industriel a réalisé en 2013 un chiffre d'affaire de 1,3 milliard d'euros.

Source Batiactu

18/02/2014

IMERYS résultats 2013 de la branche Matériaux Céramiques (19 % du chiffre d’affaires consolidé)

Dans les Matériaux de Construction en France, activité de fourniture de tuiles et accessoires de couverture en terre cuite, la bonne tenue du segment de la rénovation, qui constitue près des deux tiers des ventes, a partiellement compensé le nouveau recul de la construction neuve.
La détérioration persistante des ventes de logements individuels au cours des 12 derniers mois se traduit en effet par une baisse de - 5,7 % des mises en chantier de maisons individuelles neuves (environ 156 700 unités lancées en 2013 selon le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie).
La clémence des conditions climatiques de fin d’année a soutenu l’activité au second semestre.
Dans ce contexte, les ventes de tuiles en terre cuite ont enregistré un recul limité de - 3 % en 2013 (source : estimation de la Fédération Française des Tuiles et Briques).

L’activité des Minéraux pour Céramiques a bénéficié de l’évolution de son positionnement géographique industriel et commercial dans les zones de croissance (Amérique du Sud, Moyen-Orient, Asie) et de la bonne tenue de la demande en Europe et aux Etats-Unis, où la diversification de l’offre se poursuit.
Sur l’année 2013, le chiffre d’affaires de la branche, à 702,6 millions d'euros, est en recul de - 7,7 % par rapport à 2012.

Cette évolution tient compte des éléments suivants :

 • un effet de périmètre de - 51,3 millions d’euros (- 6,7 %) traduisant la cession d’Imerys Structure rétroactive au 1er mai 2013 (impact de - 52,2 millions d’euros).
Cette opération a été conclue pour une valeur d’entreprise de 75 millions d’euros, fondée sur le chiffre d’affaires prévisionnel de l’année 2013 ;

 • un effet de change de - 7,3 millions d’euros (- 1,0 %), dans les Minéraux pour Céramiques.
 A périmètre et changes comparables, le chiffre d’affaires de 2013 est stable par rapport à l’année précédente (- 0,1 %).

La bonne résistance des Minéraux pour Céramiques a compensé le léger recul des ventes enregistré par l’activité Matériaux de Construction.
Le résultat opérationnel courant s'élève à 160,0 millions d'euros en 2013 (- 3,3 millions d'euros) et intègre un effet de périmètre de - 2,7 millions d'euros (cession d’Imerys Structure).
A périmètre et changes comparables, la baisse du résultat opérationnel courant de - 1,2 millions d’euros (- 0,8%) est imputable à la baisse des volumes.

Des actions de réduction de la production et des frais généraux ont été mises en œuvre dans l’ensemble de la branche.

Le prix/mix de produits a couvert l’évolution des coûts variables (énergie, fret).
En conséquence, la marge opérationnelle de la branche s’est élevée à 22,8 % en 2013.
Les investissements industriels ont été principalement dédiés à l’amélioration de l’efficacité de l’outil de production et au développement géographique de l’activité Minéraux pour Céramiques au Moyen-Orient et en Asie

Imerys : résultats solides pour l'année 2013

Objectif tenu : résultat courant net légèrement supérieur à celui de 2012 et génération de cash élevée
- Chiffre d'affaires 2013 à 3 698 M€ (- 4,8 %, soit - 1,3 % à PCC [ 1] )
- Progression de la marge opérationnelle à 12,9 % (+ 0,3 point)
- Résultat courant net à 304 M? (+ 1,2 %)
- Dividende proposé : 1,60 € par action
- Cession de 4 sites industriels de carbonates le 31 janvier 2014
- Annonce, le 12 février 2014, de la signature d'un accord en vue de l'acquisition d'AMCOL
Le Conseil d'Administration d'IMERYS, réuni le 13 février 2014 sous la présidence de Gilles Michel , a examiné les comptes définitifs de l'exercice 2013. Ils seront soumis à l'approbation des actionnaires lors de l'Assemblée Générale du 29 avril 2014.

Résultats consolidés (en                                % variation
    millions d'euros)                    2013      2012[2]     courante
    Chiffre d'affaires                 3 697,6   3 884,8          - 4,8 %
    Résultat opérationnel courant
    [3]                                  477,0     488,1          - 2,3 %
    Marge opérationnelle                  12,9 %    12,6 %        + 0,3 point
    Résultat courant net, part du
    Groupe [4]                           304,2     300,7          + 1,2 %
    Résultat net, part du Groupe         242,0     291,3             n.a.
    Financement

    Investissements payés
                                         253,1     257,1          - 1,6 %
    Cash flow libre opérationnel
    courant [5]                          306,4     289,4          + 5,9 %

    Capitaux propres                   2 271,7   2 261,0          + 0,5 %

    Dette financière nette               885,4     874,8          + 1,2 %
    Données par action (en euro)

    Résultat courant net, part du
    Groupe [3][6]                     4,03 EUR  4,00 EUR          + 0,6 %

    Dividende proposé                 1,60 EUR  1,55 EUR          + 3,2 %
    Effectif au 31 décembre             15 805    16 026          - 1,4 %
Pour Gilles Michel , Président-Directeur Général :
« IMERYS a atteint son objectif et a légèrement accru son résultat courant net en 2013, tout en faisant progresser sa marge opérationnelle, dans un environnement économique encore marqué par de fortes disparités et qui s'est progressivement stabilisé en Europe . Nous nous réjouissons du lancement prochain de l'offre présentée par IMERYS pour l'acquisition d'AMCOL, avec le soutien unanime du Conseil d'Administration de cette dernière. La réalisation de cette transaction, annoncée hier, constituera une étape majeure pour IMERYS en renforçant son leadership dans les solutions minérales pour l'industrie, en développant significativement sa présence aux Etats-Unis, en étant plus innovant pour enrichir son profil de croissance. Je suis convaincu que ce rapprochement, réalisé dans le respect de nos critères financiers, sera créateur de valeur pour nos actionnaires.».
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
L'année 2013 a été marquée par une stabilisation progressive de l'environnement économique en Europe . Les niveaux d'activité du second semestre 2013 ont été, dans l'ensemble, comparables à ceux de la même période de 2012. Les secteurs de la construction et de l'équipement industriel restent néanmoins à un niveau bas. En Amérique du Nord, le dynamisme de la demande a été particulièrement perceptible dans les domaines de la construction et des biens de consommation durable. Le rythme de croissance a été plus modéré dans les pays émergents.
Enfin, en 2013, l'euro s'est fortement apprécié vis-à-vis de la plupart des autres devises (yen japonais, roupie indienne, réal brésilien, rand sud-africain, ainsi que le dollar américain, notamment au second semestre 2013).
FAITS MARQUANTS
Dans le cadre de sa stratégie de développement, le Groupe a conclu plusieurs opérations qui lui permettent d'augmenter son exposition à des marchés porteurs et d'étendre sa présence géographique. Dans la branche Solutions pour l'Energie & Spécialités, après le renforcement du dispositif industriel dans les Solutions pour l'Exploitation Pétrolière aux Etats-Unis (rachat de PyraMax Ceramics, LLC en avril 2013), IMERYS a réalisé deux acquisitions dans le domaine des Réfractaires Monolithiques en Asie, contribuant à l'extension du réseau international de Calderys.
Les investissements industriels engagés en 2012 se sont concrétisés par le lancement, fin 2013, de trois nouvelles usines en Belgique (noir de carbone), au Brésil (chaux) et à Bahreïn (alumine fondue). A l'instar de l'usine de proppants de PyraMax (Etats-Unis), elles monteront en puissance tout au long de l'année 2014.
La cession d'IMERYS Structure (briques de murs et de cloisons et conduits de cheminée) au groupe Bouyer Leroux a, par ailleurs, pris effet au 1 er mai 2013. Le 25 novembre 2013, le Groupe a annoncé le projet d'arrêt des activités des Ardoisières d'Angers (Branche Matériaux Céramiques).
Enfin, le 14 novembre dernier, IMERYS a conclu une émission obligataire de 300 millions d'euros à échéance 7 ans. Bénéficiant de conditions de marché très favorables, elle permet au Groupe d'anticiper le refinancement de sa prochaine échéance obligataire qui doit intervenir en avril 2014 et d'allonger la maturité moyenne de sa dette.
ORGANISATION
La nouvelle organisation opérationnelle et managériale, mise en place le 1 er juillet 2013 afin de tirer au mieux partie des opportunités de développement, est prise en compte dans le reporting de gestion depuis cette date. Elle est reflétée dans les commentaires détaillés par branche d'activité du présent communiqué.
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA DATE DE CLOTURE
Le 31 janvier 2014, IMERYS a conclu la cession de quatre sites industriels de carbonate de calcium au groupe suisse Omya. Dédiées au marché du papier, ces usines sont situées en France ( Sainte-Croix de Mareuil ), en Suède (Köping), en Italie (Massa) et aux Etats-Unis (Kimberly). Elles ont réalisé, en 2012, un chiffre d'affaires global d'environ 75 millions d'euros. Les critères de valorisation de cette opération sont comparables à ceux appliqués par IMERYS lors de transactions récentes.
Le 12 février 2014, IMERYS et AMCOL International Corporation, société américaine basée dans l' Illinois et cotée à la bourse de New York , ont annoncé avoir conclu un accord définitif de fusion, unanimement approuvé par leurs Conseils d'Administration respectifs. Au terme de cet accord, IMERYS propose d'acquérir toutes les actions d'AMCOL à un prix, payable en numéraire, de 41 dollars américains par action. Sur cette base, la valeur d'AMCOL est estimée à environ 1,6 milliard de dollars américains, incluant sa dette financière nette.
Avec un chiffre d'affaires de plus d'un milliard de dollars américains en 2013, AMCOL est un acteur de premier plan dans le domaine des minéraux et matériaux de spécialité. Présent dans 26 pays, AMCOL est en particulier fortement implanté aux Etats-Unis. L'opération renforcerait l'offre d'IMERYS en solutions minérales sur des marchés diversifiés et porteurs. Cette opération, qui s'inscrit pleinement dans la stratégie de croissance du Groupe, devrait être contributive au résultat courant net par action dès la première année pleine de consolidation, en 2015 (voir communiqué de presse du 12 février 2014).
PERSPECTIVES
Le début de l'année 2014 s'inscrit dans la continuité des tendances observées en fin d'année 2013. Le second semestre avait été marqué, pour le Groupe, par la stabilisation des niveaux d'activité en Europe , alors que l'environnement était resté porteur en Amérique du Nord.
Grâce à des ressources financières renforcées, IMERYS envisage avec confiance la poursuite de sa stratégie 2012-2016. Les projets récemment démarrés, ainsi que PyraMax (nouvelle usine de proppants aux Etats-Unis), contribueront au chiffre d'affaires dès 2014. Le Groupe engagera par ailleurs de nouveaux investissements de croissance dans le respect de ses critères habituels de rentabilité. Les programmes de R&D et d'innovation seront poursuivis.
Dans ce contexte, IMERYS maintiendra une gestion rigoureuse de ses coûts et du cash flow.
Par ailleurs, l'offre publique d'achat sur la totalité des actions en circulation d'AMCOL annoncée le 12 février 2014 sera lancée par IMERYS dans les dix jours ouvrés. La clôture de cette opération pourrait intervenir dans le courant du 1 er semestre 2014.
GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
Lors de sa réunion du 13 février 2014, le Conseil d'Administration d'IMERYS a arrêté les projets de résolutions qui seront soumis à l'Assemblée Générale du 29 avril prochain. Ils prévoient notamment : le renouvellement des mandats d'administrateur de Mesdames Marion Guillou et Arielle Malard de Rothschild ainsi que de Messieurs Gérard Buffière et Aldo Cardoso , pour une nouvelle période de 3 ans ; la nomination comme nouveaux administrateurs de Messieurs Paul Desmarais III et Arnaud Laviolette .
Le Conseil a vivement remercié Monsieur Jacques Veyrat dont le mandat arrivera à expiration, et qui n'a pas sollicité son renouvellement. Le mandat de Monsieur Aimery Langlois-Meurinne, ancien Président du Conseil jusqu'en 2011 et actuellement Vice-Président, arrivera également à échéance et ne pourra être renouvelé pour des raisons statutaires. Le Conseil l'a vivement regretté et a tenu à témoigner de sa plus chaleureuse reconnaissance pour les 27 années passées par Monsieur Aimery Langlois-Meurinne à inspirer le Groupe dans sa stratégie et la conduite de son développement.
Le Conseil a également arrêté le projet de modification de ses statuts, qui sera soumis au vote de l'Assemblée Générale du 29 avril 2014, en vue de déterminer les modalités de désignation, le cas échéant, d'administrateurs représentant les salariés.
DIVIDENDE
Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée Générale du 29 avril 2014 le versement d'un dividende de 1,60 euro par action, soit un montant total de 122,0 millions d'euros représentant 40 % du résultat courant net, part du groupe. Cette proposition est en ligne avec le taux de distribution historique pratiqué par IMERYS. La mise en paiement interviendrait à compter du 13 mai 2014.

Source Easybourse

Imerys se paye l'américain Amcol pour 1,6 milliard de dollars

Le projet est amical et se veut relutif pour les résultats du groupe en 2015, soit dès la première année pleine de consolidation. Une belle opération dans le domaine des minéraux de performance, un segment de marché plutôt dynamique. Imerys se renforce donc dans la bentonite, sorte d'argile largement exploitée en génie civil, notamment pour l'étanchéité des édifices et comme fluide de forage. Elle est aussi utilisée par l'industrie alimentaire.

Imerys, qui va débourser 1,6 milliard de dollars dette comprise dans cette acquisition, envisage de la financer par endettement. On en saura plus sur ce point demain,  avec la publication des résultats de l'exercice 2013. Ceci dit, le groupe précise d'ores et déjà qu'il conservera un profil financier solide et une marge de manoeuvre confortable après l'opération. Nous maintenons un avis plutôt positif sur ce dossier.
Source Votre Argent par Ludivine Szado

IMERYS Ardoisières : la CGT reçue par le conseiller du ministre

Le 12 Février, cinq représentants de la CGT et CGC ont profité de la venue du Premier ministre à Angers pour rencontrer l'un des représentants de l'État. Mission accomplie pendant une heure à la préfecture, avec le conseiller de Jean-Marc Ayrault.
« Nous souhaitions sensibiliser ses services sur le dossier des Ardoisières. Et montrer que les arguments de la direction sur le plan de fermeture ne sont pas fondés. Nous demandons par exemple que les prélèvements de l'expertise mise en place par le préfet soient effectués par le Bureau de recherche géopolitique », a indiqué Hervé Sabba, secrétaire CGT. Le conseiller du ministre s'est engagé à transmettre leurs demandes « dans un délai très court ».

Source Ouest France

17/02/2014

Wienerberger, des réponses plus ciblées pour retrouver la croissance

Touché par la crise des matériaux de construction, le groupe a complété et structuré son offre pour mieux répondre aux marchés de la performance énergétique, en neuf (nouvelle génération de monomur) comme en rénovation (sarking).
Acteur majeur de la terre cuite, que ce soit sur la brique de structure, la tuile ou la brique de parement, Wienerberger (CA France : 186 M€ en 2012) n'a pu que subir la crise des matériaux de construction ces deux dernières années. Le groupe d'origine autrichienne, qui organisait ce 13 février sa première conférence de presse stratégique, reconnaît avoir subi des baisses de vente l'année dernière, en ligne avec la moyenne du marché (-8% pour la brique de structure et -3% pour la tuile). Tout l'enjeu pour l'industriel est donc de diversifier ses activités sur le marché pour trouver de nouveaux leviers de croissance et s'adapter aux évolutions structurelles du marché.

Une relance de l'offre monomur
Un premier travail a été de mieux segmenter l'offre de briques de structure tout en la renforçant. Si la terre cuite a enregistré d'impressionnants progrès ces dernières années - passant de 31% de PdM sur la maison individuelle en 2009 à 43% en 2012 - le resserrement du marché impose de mieux faire coïncider la proposition produits et le niveau d'investissement financier des ménages. Winerberger a simplifié sa gamme en ce sens, avec trois niveaux de performance pour la maison individuelle (1). Côté collectif, la segmentation est plus simple, avec une offre entrée de gamme (CITIbric) et un produit plus performant, la GF R20 Th+, qui peut aussi s'appliquer en maison individuelle.
Nouvelle venue dans l'offre, la brique CLIMAmur permet d'atteindre une résistance thermique jusqu'à R = 5,5 en épaisseur 42. Ce bloc monomur à isolation répartie, dont les alvéoles ont été remplies de laine de roche, cible la maison haut de gamme, avec l'argument d'augmenter la surface habitable en l'absence de doublage. Un marché de niche donc, mais dont les perspectives sont à la hausse, estime le président de Wienerberger Francis Lagier : "Le monomur représente aujourd'hui 3 à 4% du marché en France, il peut sans doute revenir à 5%. Un des paris de Wienerberger est d'aller vers une isolation de type répartie."
La promotion du sarking, chantier de 2014
Pour son activité toiture, Wienerberger cherche là aussi à démultiplier ses réponses. L'industriel mise notamment sur sa marque Aléonard, dédiée au patrimoine. En 2013 l'offre a évolué pour permettre au client de choisir parmi quatre modèles de tuiles plates, à la fois le format, le colori, la finition et les effets. Une offre quasi personnalisée donc, que l'on peut rapprocher des évolutions mises en oeuvre par Wienerberger sur son activité de brique de parement. L'intégralité de la production va être concentrée sur le site de Flines-lez-Râches (59), moyennant un investissement de plus d'un million d'euros d'ici à 2015. La baisse structurelle de ce marché (divisé par 2,5 ces cinq dernières années, en volumes) imposait d'adapter l'outil industriel pour passer d'une production de masse à "une production quasiment à façon", comme l'a résumé Francis Lagier. Là encore, la mise à disposition de nouvelles possibilités en termes de coloris et de finitions doivent permettre de mieux répondre aux demandes de la prescription et, partant, de relancer l'activité.
La rénovation est un autre chantier amorcé par Wienerberger. Lancée en 2013, l'offre de sarking va faire l'objet d'une animation commerciale soutenue durant les prochains mois. "L'isolation de la toiture par l'extérieur devient l'affaire des tuiliers, constate Francis Lagier. Nous pouvons assumer le service de proximité auprès des distributeurs, grâce à nos capacités de stockage et de livraison." La campagne marketing devrait inclure un volet grand public, surtout s'il se confirme que l'isolation du toit rentre dans la catégorie des travaux de rénovation conservant le taux de TVA réduit. Les mesures attendues dans le cadre du groupe de travail sur la rénovation énergétique des bâtiments pourraient également encourager cette approche.

Source Le Moniteur

16/02/2014

SOLUMIX : Une nouvelle solution d'isolation hi-tech made in France

Une société limougeaude a décidé d'utiliser son savoir-faire dans les matériaux hi-tech pour proposer une nouvelle solution d'isolation basée sur un composant multifonction à structure autoporteuse. Détails avec Richard Gaignon, co-fondateur de Solumix.

L'aventure Solumix a démarré en 2009, avec un travail pour Air Liquide sur l'utilisation d'une masse poreuse céramique dans les bouteilles d'acétylène afin de sécuriser leur transport. "C'était un matériau hi-tech très intéressant", nous explique Richard Gaignon ingénieur et co-fondateur de Solumix avec Christophe Chaput, tous deux ingénieurs céramistes de formation. "Nous avons eu l'idée de l'incorporer à des matériaux de construction, comme isolant cohésif, naturel et résistant au feu", détaille-t-il. Les travaux se sont donc poursuivis, entre 2010 et 2013, sur la qualité des matières premières et par des tests d'intégration, afin de vérifier la validité du concept.
Une solution d'isolation lancée en 2015
"Entre mai et novembre 2012, nous avons levé des fonds pour créer la société Solumix avec une ligne pilote, afin de continuer les tests de démonstration", poursuit Richard Gaignon. La ligne pilote, qui ne produit pas de grandes quantités et n'est donc pas destinée à une production en série, permet de diminuer le coût d'intégration chez les différents clients et de fournir des démonstrateurs. "Nous sommes encore en phase de développement. Nous ne sommes pas concurrents des autres isolants, mais nous nous plaçons comme fournisseur d'isolant intégré", insiste le dirigeant. Le produit Solumix se présente sous la forme d'une poudre qui doit être ajoutée d'eau et passée à l'autoclave afin de subir un procédé de prise hydrothermale. L'isolant microporeux se marie autant avec le bois ou le béton que la tuile afin d'apporter ses caractéristiques de cohésion, d'isolation thermique et de résistance au feu.
Beaucoup de potentiel
Le matériau à microstructure aérée aciculaire (structure en aiguilles entrecroisées) est d'origine naturelle, formé de silico-calcaire "amélioré", n'émettant pas de COV et ne requérant pas de dérivés pétroliers. "Il peut être recyclé comme le sont les briques ou le béton", nous précise Richard Gaignon. Si l'isolation phonique n'a pas encore été testée, en revanche le lambda d'isolation thermique est bien connu : 0,06. "Nous sommes sur un produit qui a beaucoup de potentiel, pour des applications pare-feu et isolation, en neuf ou en rénovation. Nous nous donnons deux ans pour le lancer commercialement en tant que 'solution d'isolation' à proposer aux fabricants de matériaux de construction", explique-t-on chez Solumix. L'établissement d'une ligne de production et de conditionnement de la poudre est envisagé pour la fin de l'année 2015, le temps de nouer des partenariats commerciaux avec des acteurs du secteur qui l'incorporeront à leurs propres produits.
Des caractéristiques uniques :
Solumix se décline pour l'heure en deux grades, IR15 et IR4, le second étant spécifiquement destiné au marché de l'isolation des briques. Leur structure microscopique diffère légèrement après étuvage : pour IR15 (en haut), le processus de synthèse va jusqu'à cristallisation afin d'obtenir une structure autoporteuse avec une résistance en compression de 3 MPa. Pour IR4 (en bas), le silico-calcaire reste figé dans une phase intermédiaire (résistance de 1,5 MPa), permettant un remplissage des briques.
La structure aérée en aiguilles entrecroisées garantit une bonne résistance thermique associée aux briques de terre cuite (R > 5). Solumix est ininflammable et présente une résistance au feu jusqu'à 1.000 °C, en ne dégageant ni fumée, ni gaz toxique. Le matériau ne contient ni gypse, ni ciment, mais il est constitué d'un mélange de silice, calcium, magnésium et eau. En l'absence de composé carboné, les moisissures ne peuvent se développer en son sein, et il n'émet aucun COV.

Source Batiactu