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30/11/2013

Barceló, l’alchimiste au musée de Céret

Terra ignis de Miquel Barceló au Musée d’art moderne de Céret a fermée ses portes le 12 Novembre . L’artiste espagnol y présentait des terres cuites, témoins  d’une recherche et d’un travail initiés dans les années 1990.

Une découverte stimulante.

Une brique, surmontée d’un tube et d’une autre brique à l’aspect meuble, est encastrée dans un vase de terre cuite. Née d’une collision insolite, cette forme aussi incongrue qu’improbable trône avec de nombreuses compagnes dans la première salle de Terra ignis. Chaque pot, chaque vase porte les stigmates d’une bataille d’où il ressort amoureusement difforme, fêlé, troué, égratigné... « Mes pièces, où on dirait qu’il y a très peu d’intervention manuelle de l’artiste, sont recouvertes de traces : je reconnais mes doigts aux endroits où je posais mes mains pour les soulever ou les déplacer. Je reconnais si c’était l’été ou l’hiver aux traces de textiles, je peux reconstruire le processus d’élaboration de l’œuvre grâce à ces légères traces, comme j’ai appris à le voir chez Cézanne ou Picasso par des bribes d’informations », explique Miquel Barceló dans le livre qui accompagne cette exposition du Musée d’art moderne de Céret. On dit de lui qu’il est un « artiste pariétal », tant son intérêt est grand pour la préhistoire et l’art des civilisations les plus anciennes. Renommé pour sa peinture, l’Espagnol a également engagé, depuis les années 1990, sa créativité dans l’art de la céramique. Il a commencé à s’y intéresser à la suite d’un voyage au Mali, dans le pays Dogon, dont l’architecture devient pour lui source d’inspiration. « L’Afrique est le lieu de l’initiation, des échecs et des premières pièces sorties indemnes des fours de fortune alimentés de bouse et de paille », explique-t-on au musée. De retour à Majorque, Barceló s’engage dans un apprentissage technique. Des années de formation et de recherche plus tard, il réalise en 2007 le manteau de céramique de la chapelle de la cathédrale de Palma de Majorque, son chef-d’œuvre.
Bâillements et égarements de formes
« Les toiles brûlent ou servent à construire des abris contre la pluie. Le bois chauffe, les bronzes redeviennent canons. Les vieilles céramiques restent fendues dans un coin sombre à l’abri des regards, elles savent devenir invisibles le temps nécessaire », explique l’artiste, qui, pour Terra ignis, met en scène ses travaux les plus récents en une exposition à l’accent archéologique. Si l’autoportrait est un thème récurrent, matérialisé par des terres cuites arborant des visages aux yeux vides et aux traits griffés, il n’est pas exclusif. A Céret, de nombreuses pièces sont des vases ou des récipients, notamment, auxquels s’ajoute un travail inouï sur les briques traditionnelles. Dans une des salles, imbriqués les uns aux autres, tous ces éléments érigent un mur à la fois éphémère et étrange. Savant mélange de lignes et de courbes, de matière rigide, déformée aussi, avec ses bâillements, ses égarements de formes, il devient vivant par le geste de l’artiste. Et respire.
Dans la dernière salle, sorte de réserve oubliée d’un cyclope céramiste, d’immenses pots aux allures déglinguées se laissent admirer. Le visiteur se penche sur eux, les ausculte, se retient de passer discrètement la main sur leurs flancs. Parcourues de lignes de faille, ces œuvres semblent au bord de la rupture. Invitation, nous dit-on, à une réflexion sur la vanité de toute chose. « Le sujet de beaucoup de ces œuvres est la peinture, comment l’argile devient peinture, toile dessin. Une transmutation en somme », explique Miquel Barceló. Chez lui, tout est peinture. « L’argile fraîche, c’est comme la chair, la peinture aussi, ça va de soi », écrit-il entre parenthèses.
Contact. Du 1er juillet au 15 septembre, de 10 h à 19 h, du 16 septembre au 30 juin, de 10 h à 18 h. Ouvert tous les jours du 2 mai au 30 septembre. Tél. : 04 68 87 27 76. www.musee-ceret.com. Le site de l'artiste.

Source Artshebdomedias

29/11/2013

IMERYS : succès de l'émission obligataire de 300 millions d'euros

Imerys a réussi le placement de son émission obligataire.
D'un montant de 300 millions d'euros à échéance novembre 2020 (7 ans), elle est assortie d'un coupon annuel de 2,5%.
Le groupe de minéraux pour l'industrie précise qu'elle a été plus de cinq fois sursouscrite. « Cette émission obligataire permettra à Imerys d'allonger la maturité moyenne de sa dette et d'anticiper le refinancement de sa prochaine échéance obligataire, tout en bénéficiant de conditions de marché très favorables », indique la société.
La date de règlement est prévue le 26 novembre 2013, date à compter de laquelle les obligations seront admises aux négociations sur le marché réglementé de la Bourse de Luxembourg.

Source Capital

28/11/2013

Un partenariat industriel international avec l’Algérie est-il réalisable ?

Le 15 juillet 2013, un appel à partenariat industriel national et international pour la création de sociétés par actions avec les Sociétés de gestion des participations (SGP) a été lancé par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement algérien.
L’Algérie, selon l’OCDE, dépense deux fois plus en rapport à des pays similaires pour deux fois moins de résultats
Cette action s’insèrerait dans le cadre de 18 filières industrielles visant la relance de la production nationale et le développement de l’investissement et concerne notamment les textiles et habillement, le bois et l’industrie du meuble, les produits sidérurgiques et métallurgiques, les produits électroménagers et électroniques, la mécanique industrielleet les produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques. Les opérateurs économiques nationaux et étrangers auquel cet appel à projets est destiné ont jusqu’au 31 décembre 2013 pour soumettre leurs dossiers de candidatures. L’objet de cette contribution, est de voir si cette vision répond à une logique économique, tenant compte de la dure réalité des nouvelles mutations mondiales. Les filières répertoriées seront-elles concurrentielles dans le temps dans la mesure où l’Algérie est liée à un Accord de libre échange avec l’Europe dont le dégrèvement tarifaire zéro est prévu en 2020 ? Le seront-elles si elle adhère à l’organisation mondiale du commerce(OMC) où les pays membres accaparent plus de 95 % du commerce mondial et la majorité des pays de l’OPEP dont le niveau de production est bien plus élevé que celui de l’Algérie, les derniers en date étant l’Arabie Saoudite et la Russie, étant membres de cette organisation ?
1.- Partir du constat de l’économie algérienne
a- Les hydrocarbures représente 97/98% des exportations en devises du pays, 40% du produit intérieur brut directement et 80% avec les effets indirects via la dépense publique ( à travers notamment le BTPH et les subventions), les exportations hors hydrocarbures 2/3% dont 50% sont des déchets eux mêmes des déchets hydrocarbures. Les réserves de change estimées à environ 190 milliards de dollars le premier trimestre 2013 non compris les 173 tonnes d’or sont dues essentiellement à la rente des hydrocarbures. Environ 70/75% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées (matières premières et équipement avec un taux d’intégration ne dépassant pas 15% ) sont importées toujours grâce aux hydrocarbures. La règle des 49/51% où l’Etat algérien supporte tous les surcoûts, instaurée dans la loi de finances 2009, étendue aux banques en 2010, n’a pas pu dynamiser l’attrait à l’investissement productif tant local qu’étranger, s’étant concentrés dans le secteur hydrocarbures à l’amont dans les grands gisements, la pétrochimie étant inexistante et les canalisations ne les intéressant pas, le taux de profit étant inférieur à environ de 30% par rapport à l’amont. Le dérapage du dinar qui est passé successivement de 25 dinars un dollar vers les années 1990 à 77 dinars un dollar courant 2013 (1 euro égal à 100 dinars mais 150 dinars sur le marché parallèle) qui est un dumping à l’exportation comme le montre tous les pays qui dévaluent, l’expérience chinoise récente a accru paradoxalement le caractère mono exportateur de l’économie algérienne avec parallèlement des transferts illégaux de capitaux estimées par la Banque africaine de développement dans on rapport 2013 de 173 milliards de dollars entre 1980 et 2009.
b- L’économie algérienne est caractérisée par un dépérissement du tissu productif, 83% des activités selon l’ONS étant concentrées dans le tertiaire avec une prédominance du commerce de détail, un commerçant pour quatre habitants et l’industrie représente moins de 5% dans le produit intérieur brut(PIB). Plus de 85% des PMI/PME ; existant de rares exceptions mais étouffées par la bureaucratie, sont d’organisations familiales peu initiées au management stratégique, croulant souvent sous le poids de la dette. L’assainissement des entreprises publiques a coûté au Trésor plus de 60 milliards de dollars entre 1991/2013 alors que dans leur majorité sont revenues à la case de départ (environ 70%), les banques publiques étant malades de leurs clients, (les entreprises publiques). Cela explique également, couplé avec la faiblesse de l’efficacité des dépenses publiques, 500 milliards de dollars de dépenses publiques programmées (part dinars et part devises) entre 2004/2013 pour un taux de croissance moyen de 3% alors qu’il aurait du dépasser les 10%.
L’Algérie selon un rapport de l’OCDE dépense deux fois plus en rapport à des pays similaires pour deux fois moins de résultats. Cela explique les tensions sociales actuelles, le taux d’emploi étant en fonction du taux de croissance et que ce n’est pas une question de finances mais renvoie à l’urgence d’un réajustement de la politique économique et sociale algérienne dominée notamment par la sphère informelle. Cette sphère produit des dysfonctionnements des appareils de l’Etat et du poids de la bureaucratie fausse la concurrence, décourager les producteurs locaux parallèlement aux subventions généralisées, non ciblées et mal gérées permettent des fuites hors des frontières comme les carburants ou le blé car les actions des services de sécurité ponctuelles ont un impact limité sans une politique qui s‘attaque à la racine du mal supposant de nouveaux mécanismes économiques. Il existe des liens dialectiques avec la logique rentière et cette sphère qui contrôle 40% de la masse monétaire en circulation, avec une intermédiation financière informelle à des taux d’usure, où tout se traite en cash. Cette sphère contrôle également plus de 65% des segments des produits de première nécessité : marché des fruits/ légumes, du poisson, viande blanche/rouge et à travers une importation désordonnée le textile /cuir. 80% des citoyens percevant moins de 25.000 dinars par mois s’adressent pour plus de 70% de leurs modestes revenus, et ce avec une concentration au profit de quelquesmonopoleurs. Face à cette situation, le secteur financier public algérien qui contrôle plus de 90% du crédit octroyé, les banques privées malgré leurs nombres étant marginales, est un guichet administratif et un lieu de distribution de la rente, expliquant que les réformes structurelles du secteur financier, enjeu de pouvoir, souvent annoncées sont différées car s’attaquant à de puissants intérêts.
2.- Les conditions de réussite
a- Il y a lieu d ‘éviter à la fois de se verser d’illusion grâce à la rente des hydrocarbures car les expériences historiquement montrent clairement qu’aucun développement durable ne peut se réaliser au sein d’une société anémique et l’Algérie ne saurait échapper à cette règle universelle. Avec une chute de 50% des recettes d’hydrocarbures, l’Algérie risque de vivre le drame des années 1990. Il s’agit également d’éviter le juridisme stérile, l’important pour mener une bonne politique étant d’analyser au préalable les facteurs de blocage du fonctionnement d’une société. Viennent ensuite la mise en place d’institutions adaptées tant au contexte local qu’international et des lois qui doivent se mouler au sein d‘une vision stratégique. La corruption ne se combat pas par des lois mais par l’amélioration de la gouvernance (et un véritable Etat de droit) qui conditionne le devenir futur du pays. Aussi, sans une gouvernance renouvelée, un Etat de droit évitant cette instabilité juridique perpétuelle, cette politique n’a aucune change d’aboutir concrètement. C’est qu’ en Algérie, l’administration publique tant centrale que locale (bureaucratisation avec plus de 2 millions de fonctionnaires pour 37 millions d’habitants, sans compter les emplois rentes et les sureffectifs des entreprises publiques que l’on fait rentrer dans la rubrique économique) souffre de graves faiblesses qui entravent et pervertissent son action, favorisent les comportements douteux et suscitent chez les citoyens et les usagers un sentiment de frustration et parfois de rejet. Le bureau est nécessaire mais lorsqu’il est efficace et n’alourdit pas ce que les économistes appellent les couts de transaction en fonctionnant en tant que pouvoir bureaucratique, en vase clos, en donnant l’illusion de prendre des décisions au nom de la majorité.
b.- Cette politique industrielle algérienne doit être adaptée aux nouvelles mutations mondiales. En cette ère de mondialisation, il me semble erroné de parler de stratégie industrielle, ce qui supposerait une autonomie totale de la décision économique surtout pour un micro-Etat comme l’Algérie, alors que la tendance est aux grands ensembles, d’où l’importance d’espaces économiques fiables maghrébin, euro-méditerranéen et euro-africain, espace naturel de l’Algérie qui peut devenir un pays pivot son avantage comparatif futur étant l’Afrique.. C’est que l’on assiste au niveau mondial à l’évolution d’une accumulation passée se fondant sur une vision purement matérielle, caractérisée par des organisations hiérarchiques rigides, à un nouveau mode d’accumulation fondé sur la maîtrise des connaissances, des nouvelles technologiques et des organisations souples en réseaux comme une toile d’araignée à travers le monde avec des chaînes mondiales segmentées de production où l’investissement, en avantages comparatifs, se réalisant au sein de sous-segments de ces chaînes. Les filières annoncées s’inséreront-elles dans le cadre des valeurs internationales tenant compte des importantes mutations technologiques. L’économie est comme un corps humain, des cellules meurent et d’autres naissent. L’observation empirique de l’économie mondiale nous montre également que des activités naissent périodiquement et des activités disparaissent. La mentalité bureaucratique largement dépassée et déconnectée des réalités est de croire qu’une politique volontariste de l’Etat, des lois (l’Algérie ayant les meilleures lois du monde mais rarement appliquées), résout les problèmes. Or en ce XXIème siècle l’élément déterminant n’est pas l’offre mais la demande segmentée, les besoins étant fonction du culturel (les médias, la publicité) et du revenu par couches sociales). Le consommateur algérien parabolé, est un consommateur mondial et l’objectif stratégique, étant dans une économie ouverte, est que les entreprises algériennes aient un prix de la marchandise coût/qualité se conformant aux standards internationaux.
c- Cette politique doit s‘inscrire dans le cadre d’une plus grande cohérence et visibilité de la réforme globale, supposant une révision de l’actuelle politique socio-économique qui a concentré ses dépenses monétaires avec des surcoûts exorbitants à plus de 70% sur les infrastructures et en réhabilitant l’entreprise et le savoir (12 milliards de sorites de devises pour le poste services en 2012). Il faut avoir une vision d’ensemble, une approche basée sur une identification claire des missions et responsabilités et une restructuration des fonctions et des services chargés de la conduite de toutes les activités administratives, financières, techniques et économiques. Et particulièrement de lever les contraintes qui freinent l’épanouissement de l’entreprise qu’elle soit publique ou privée, locale ou internationale dont la bureaucratie étouffante, le système financier qui favorise l’importation, le système socio-éducatif en misant sur la qualité et non la quantité, et l’épineux problème du foncier. Certes, le gouvernement en mars 2013 vient d’annoncer le programme de création et d’aménagement de 42 nouvelles zones industrielles (extensibles à 50) dont 10 sites prioritaires auraient du être lancés au 1er semestre 2013. Or, ces zones doivent évoluer dans un environnement moins bureaucratique notamment par la réalisation de services d’appui aux entreprises (bureaux de Douanes, de banques d’assurances, d’impôts…), des lieux de restauration, des moyens de transport, des motels, les utilités, la gestion et la maîtrise des eaux, électricité/gaz, téléphone.
Aussi, le plus important n’est pas de créer seulement des zones qui ne servent que de point d’appui, mais de dynamiser le tissu productif selon une vision stratégique d’ensemble. Sinon ces dépenses, comme un beau stade sans joueurs, ne serviront à rien. D’une manière générale, la réussite de ce nième projet après tant d’autres mis dans un tiroir, impose d’impliquer les entrepreneurs, les citoyens, de dépasser cette vision autoritaire centrale, renvoyant à une régionalisation économique maitrisée que certains confondent avec le régionalisme, source d’intolérance et du centralisme bureaucratique. Au contraire, l’expérience des USA, l’Allemagne à travers les länder, les cantons suisses, l’Italie ou l’Espagne est là pour le démontrer, la régionalisation économique à ne pas confondre avec le régionalisme néfaste qui remet en cause l’unité nationale, renforce le rôle de l’Etat régulateur, renforce l’efficience économique et la cohésion sociale régionale fondement de l’unité nationale.
d- En dehors des secteurs stratégiques qu’il s‘agit de définir clairement car ce qui est stratégique aujourd’hui peut ne pas le devenir demain, étant historiquement datée, la règle des 49/51% doit être réadaptée, devant introduire d’autres critères plus objectifs comme une balance devises, technologique et managériale profitable à l’Algérie. Comme doit être spécifié d’une manière claire ce que l’on entend par partenariat gagnant/ gagnant ou encore les co-localisations, à travers de nouveaux réseaux, afin d’élaborer des projets fiables dans le temps pour une prospérité partagée entre l’étranger et le local mais ne devant jamais oublier que tout entrepreneur (chinois, américain ou européen) est mû par la seule logique du profit et qu’il appartient aux Etats régulateur de concilier les coûts sociaux et les coûts privés. Cela passe par une démystification idéologique vis-à-vis de l’entrepreneur privé qu’il soit algérien ou international. Nous sommes à l’ère de la mondialisation, devant éviter de vendre des utopies néfastes, l’économie de marché concurrentielle, tenant compte des anthropologies sociales spécifiques à chaque Nation, ayant ses propres règles.
En bref, la réussite de l’appel à un partenariat industriel national et international n’est pas réalisable sans une autre gouvernance, une vision cohérente se fondant sur des réformes structurelles tant politiques, sociales (dont le marché rigide du travail) qu’économiques. Cela dépasse largement un seul département ministériel, impliquant la présidence de la République et tout le gouvernement, d’où l’importance dans une future organisation institutionnelle d’avoir un grand Ministère de l’Economie avec plusieurs secrétariats d’Etat techniques. Les tactiques doivent s’insérer au sein de la fonction/ objectif stratégique qui est de maximiser le bien-être social de tous les Algériens. Pour cela, la dominance de la démarche bureaucratique devra faire place à la démarche opérationnelle économique se souciant de l’impact économique et social des dépenses monétaires, et pas seulement aux réalisations physiques sans se préoccuper de la bonne gestion, (coûts/qualité). Il y a lieu de dépasser les ambiguïtés dans la gestion des capitaux marchands de l’Etat. Mais comme analysé précédemment une nouvelle gouvernance est déterminante devant avant tout réhabiliter la morale, c’est-à-dire la vertu du travail et de l’intelligence.
Source Le Matin DZ par Abderrahmane Mebtoul, Professeur des Universités et Expert international en management stratégique

27/11/2013

La brique creuse, plus performante que le béton banché

Si la RT 2012 a permis de mettre en avant de nouveaux produits, elle a aussi amené à redécouvrir les qualités de matériaux anciens. C’est le cas avec la brique creuse. Répondant aux exigences de cette nouvelle réglementation thermique, elle montre aujourd’hui ses performances, en faisant un élément de construction incontournable pour les habitats individuels et collectifs.
Les qualités de la brique creuse
L’amélioration de la performance énergétique des bâtis, si elle était un indispensable pour faire évoluer la qualité des habitats, a aussi longtemps été perçue comme l’ennemie des anciennes méthodes de construction. Près d’un an après l’entrée en application de la RT 2012, c’est plutôt l’idée inverse qui est avancée, avec des matériaux utilisés depuis plusieurs décennies et qui prouvent jour après jour leurs qualités isolantes, en association avec d’autres éléments constructifs. L’une des conséquences est la limitation du coût des travaux.
La brique creuse fait partie de ces matériaux venant démontrer leurs performances. Ainsi, une récente étude de la FFTB (Fédération française des tuiles et briques) a mis en avant ses atouts, associée à une isolation par l’intérieur, en comparaison du béton banché isolé par l’extérieur. Selon les résultats publiés, l’économie de chauffage obtenue entre les deux solutions serait de 6,5 % au profit de la brique, pour un coût de construction inférieur de 28 %.
La résistance thermique de la brique creuse
Testée pour une épaisseur de 20 cm, la brique creuse affiche une résistance thermique de 1,4 m².k/W. Associée à la pose de briques spécifiques pour réaliser la liaison avec les planchers et balcons, la mise en place de rupteurs de ponts thermiques devient même inutile.
Pour obtenir ces performances, sa surface extérieure ne requiert qu’un simple crépi, sans nécessiter de remplir les joints verticaux ou d’enduire préalablement la face intérieure avant la mise en œuvre de la solution d’isolation. L’étanchéité à l’air s’avère en effet efficace, sans travaux supplémentaires et sans surcoût.

Source ETI

26/11/2013

TERREAL réaménage le lit de la Bonnieure à Genouillac (Charente)

«Ces travaux engagés sur le lit de la Bonnieure dans la commune de Genouillac visent avant tout à aider la nature à reprendre ses droits. C’est un chantier évolutif, un ré-engraissement ponctuel de la rivière suite à un enfoncement et à un assèchement de son lit en plusieurs endroits.» décrit Emmanuel Rojo Dias, technicien rivière du Siah (syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique) de la Bonnieure.
Un demi-kilomètre de rivière en contrebas du village de Lascoux à Genouillac a ainsi été réaménagé pour un montant des travaux qui s’élève à 7.200 euros. Le chantier été réalisé par l’entreprise Fouraud, basée dans cette commune, avec le soutien financier à hauteur de 80%, de l’entreprise Terreal de Roumazières-Loubert. Les 20% restant étant à la charge du Siah.
Vincent Lantié, responsable foncier au sein de l’entreprise tuilière et Romain Domiar, responsable d’exploitation ont suivi avec attention les travaux. «Dans le cadre des prescriptions de compensation de destruction des zones humides, nous devons aider à la réalisation de certains travaux de réaménagement, - Terréal exploite une carrière à La Faurie sur la commune de Cherves-Chatelard. Le règlement de l’agence de l’eau (Sdage) Adour-Garonne impose à la tuilerie le réaménagement de 3,6 hectares de zones humides dont 0,5 sur Genouillac. Ces travaux sur la Bonnieure correspondaient à notre cahier des charges et l’aide du technicien du Siah nous a beaucoup apporté.» confirment les deux responsables de Terréal satisfaits du résultat de l’opération.
L’objectif de cette action a été d’améliorer la diversité et le nombre des poissons dans la rivière en rétablissant l’équilibre des milieux, un biotope mis à mal depuis plusieurs années par l’érosion des berges et le nettoyage intempestif des abords de la rivière.
Recréer un milieu naturel propice à la reproduction
Des «risbernes minérales» avec des pierres d’une grosseur de 0 à 200millimètres et des blocs de différentes formes et grosseurs provenant de la carrière Garandeau toute proche, ont été disposés dans le lit pour recréer de l’habitat naturel, augmenter la ligne d’eau et créer des zones d’abris principalement pour les truites. «Nous avons disposé ces blocs en faisant le moins de mouvements possibles pour éviter le départ de matière en suspension, explique le technicien. Ces blocs, non gélifs et la grave pourront être repositionnés, voir enlevés en cas d’érosion trop importante des berges Il aura ainsi fallu pas moins de 340 tonnes de matériaux pour mener à bien l’opération et récréer un milieu naturel propice à la fraie et au développement des alevins.»
Ces gravières ont aussi un rôle régulateur de température de l’eau qui avait tendance du fait de son absence de ruissellement par endroit à se réchauffer et à s’appauvrir en oxygène. À noter enfin que l’ensemble de ces travaux a été réalisé en collaboration étroite avec les riverains et la société de pêche locale.

LUXOL FABRICANT FRANÇAIS DE TUILES PHOTOVOLTAÏQUES INTÉGRE LES ONDULEURS SOLARMAX À SON KIT PHOTOVOLTAÏQUE

Luxol fabricant français de tuiles photovoltaïques principalement connu pour ses tuiles dont la forme est identique à celle des tuiles en terre cuite traditionnelle, a décidé de s’associer à SolarMax, fabricant suisse d’onduleurs, pour proposer des kits photovoltaïques, alliant esthétisme et qualité. Luxol propose une alternative aux grands panneaux photovoltaïques : de vraies tuiles qui produisent de l'électricité. Esthétiques, de même forme et dimension que les tuiles traditionnelles en terre cuite, d’une puissance unitaire de 10Wc, les tuiles solaires Luxol s’adaptent à toute configuration de toiture.
Présentation du kit
Ce kit constitué de tuiles Luxol, d’un onduleur SolarMax et de coffrets électriques, est destiné aux maisons individuelles ou aux petits collectifs pour une connexion au réseau électrique.
Le kit Luxol de 3 kWc ou plus, est constitué des tuiles, d’un onduleur SolarMax choisi pour sa qualité et de coffrets électriques. Il se pose sur des maisons individuelles ou des petits collectifs pour une connexion au réseau électrique. Le kit donne accès au tarif de rachat de l’électricité par EDF le plus élevé. Grâce à sa facilité de pose et à sa modularité, il s’adapte parfaitement à de petites surfaces en vue de l’alimentation électrique autonome de garages, abris, etc…
Le kit Luxol de 9kWc : l’onduleur choisi pour ce kit, est un onduleur triphasé (SolarMax 8MT2) particulièrement adapté à une utilisation flexible dans les maisons individuelles et les copropriétés. Sa conception légère et compacte ainsi que ses raccordements facilement accessibles en rendent l'installation rapide et simple.
Exemple d’installation d’un kit de 9 kWc chez un particulier dans les Ardennes
Un Kit Luxol a été mis en place chez un particulier, installé à Termes dans les Ardennes. Il s’agissait d’un kit d’une puissance de 9 kWc comprenant :
- 960 tuiles Luxol réparties en 8 Séries de 120
- 2 coffrets DC et un coffret AC
- 1 onduleur SolarMax 8MT2, triphasé doté de 2 trackers
Le particulier qui a bénéficié de cette installation a été particulièrement séduit par l’aspect esthétique et la garantie d’étanchéité. La charpente de sa maison étant ancienne et donc non parfaitement plane, n’a cependant pas eu besoin d’être reprise pour l’installation.

Cout total de l’opération : 36 000 euros TTC.

Source Directgestion

25/11/2013

Imerys, la tuile pour les Ardoisières d'Angers

Face à l’épuisement du gisement, la fermeture est prévue.
Le producteur français de minéraux industriels Imerys annonce la fermeture programmée des Ardoisières d’Angers (Trélazé), sa filiale, en raison de pertes financières et de la raréfaction des sources de matière première. Les Ardoisières d’Angers emploient 153 personnes dans l’extraction, la production et la commercialisation des ardoises naturelles, principalement utilisées pour la couverture des toits des monuments historiques ou d’habitations individuelles.
Confrontées depuis plusieurs années à une baisse de qualité de la pierre et à l’épuisement du gisement d’ardoise, les Ardoisières se sont lancées au cours des dix dernières années dans la recherche d’une nouvelle source d’approvisionnement, sans toutefois y parvenir. La situation de la Société des Ardoisières d’Angers s’est détériorée, avec une perte d’exploitation estimée à près de 4 millions d’euros, malgré un chiffre d’affaires de 10 millions sur les dix premiers mois de 2013. Des projets de reclassement seront proposés aux salariés, qui ont déjà connu des mesures de chômage partiel depuis le début de l’année.

Source Liberation

Profits en hausse pour Wienerberger grâce à la relance de la construction au Royaume Uni.

Wienerberger, premier briquetier mondiala enregistré une augmentation de son chiffre d’affaire et de son résultat  au troisième trimestre grâce à une relance de la construction neuve au Royaume Uni par un régime de prêts à bas taux.

La société autrichiennequi récolte les bénéfices de la restructuration et de la baisse des coûts , confirme ses prévisions de profits de 260 millions d'euros (349 millions de dollars) 
en année pleine, soit une augmentation de 6 pour cent.

Wienerberger a annoncé un bénéfice trimestriel avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) qui ont augmenté de 4 pour cent et les ventes en hausse de 2 pour cent, malgré une reprise plus lente que prévu de la demande en Europe, où elle réalise 90 pour cent de ses ventes.

L’
 EBITDA était de 104 millions d'euros en ligne avec l'estimation moyenne des analystes effectuée par Reuterstandis que les ventes se sont élevées à 773 millions d'euros en battant la moyenne du sondage.

Cassettes d'enfournement et assemblage


L'invention de la présente application concerne des ensembles d'accessoires d'enfournement permettant de supporter des objets en céramique destinés à être cuits dans un four, comprenant un premier, deuxième et/ou troisième accessoire d'enfournement de cassettes dans une connexion de mise en prise les uns avec les autres. Les premier, deuxième et troisième accessoires d'enfournement de cassettes comprennent des surfaces de support permettant de supporter des objets en céramique destinés à être cuits. Le premier accessoire d'enfournement de cassettes comprend une pluralité de pieds s'étendant à partir des bords sur des côtés opposés et parallèles auxdites surfaces de support dans une direction sensiblement perpendiculaire à ladite surface de support, lesdits pieds comprenant un ou plusieurs évidements/prolongements, pouvant agir en tant que parties de mise en prise mâle/femelle pour des homologues mâles/femelles profilés de manière appropriée. Le deuxième accessoire d'enfournement de cassettes comprend un ou plusieurs prolongements/évidements sur les bords sur des côtés opposés et parallèles aux surfaces de support, et les prolongements/évidements peuvent agir en tant que parties de mise en prise mâle/femelle pour des homologues mâles/femelles profilés de manière appropriée. Le troisième accessoire d'enfournement de cassettes comprend un ou plusieurs pieds s'étendant à partir d'un bord desdites surfaces de support dans une direction sensiblement perpendiculaire à ladite surface de support, lesdits pieds comprenant un ou plusieurs évidements/prolongements, pouvant agir en tant que parties de mise en prise mâle/femelle pour des homologues mâles/femelles profilés de manière appropriée, et la surface de support située à l'opposé et en parallèle à ces pieds comprenant un ou plusieurs évidements ou prolongements, lesdits évidements et prolongements pouvant agir en tant que parties de mise en prise mâle/femelle pour des homologues mâles/femelles profilés de manière appropriée.
Signet EP 2631583 (A1) - Cassettes d'enfournement et assemblage
Date de pub : 2013-08-28
Inventeur(s) : MARTINAT ERIC; POULLIOT LAURENT +
Demandeur(s) : IMERYS KILN FURNITURE HUNGARY LTD [] + Classification : - internationale: F27D5/00 - européenne: N° de demande : EP20120290064 20120224
N°(s) de priorité : EP20120290064 20120224

Source Espacenet

24/11/2013

FIMEC Technologies : un process qui garantit la performance des blocs isolants

Présentée au salon Batimat, la ligne Fibloc développée par Fimec, permet la découpe et l’insertion automatisée d’isolants dans des blocs béton. Son utilisation conjointe avec la ligne de fabrication de blocs béton A880 d’Adler permet au fournisseur de garantir la performance globale d’isolation thermique du bloc béton isolant.
"La performance thermique d'un bloc béton isolant dépend de la bonne insertion de l'isolant et de la densité d'agrégats dans le bloc", explique Yann Jaubert, président du groupe Materials Technologies, présent sur le salon Batimat (Hall 7 Allée K Stand 87) avec ses deux sociétés Fimec et Adler. Côté isolation, la machine Fibloc récompensée par un prix Global Insulation de l'innovation technique à l'automne 2012 et présentée pour la première fois sur un salon français assure la découpe et l'insertion entièrement automatisée d'isolant de tous types (laine de roche, polystyrène, polypropylène,...) et ce jusqu'à 8000 insertions par heure selon le fabricant.
Fibloc, ligne d'insertion d'isolant
En parallèle, la ligne de fabrication de blocs béton A880 d'Adler qui équipe déjà nombre de fournisseurs (Alkern, Point.P, BIP Bétons...) assure, elle, une maîtrise de la densité d'agrégats, qu'ils soit pouzzolane, argile expansée, schiste expansé, billes de verre expansées ou encore agrégats bio-sourcés à fibres végétales (chanvre), et des dimensions du bloc avec une tolérance de ± 0,25 mm. "En clair, avec cette machine, il n'est pas utile de rectifier les blocs béton sauf pour des raisons esthétiques, souligne Yann Jaubert. En parallèle, le réglage de la machine permet de trouver le juste milieu en termes de densité pour assurer d'un côté une résistance à la compression et de l'autre la performance isolante intrinsèque du bloc. Une performance qui nécessite par ailleurs une bonne homogénéité de la matière au sein du bloc béton. L'insertion de l'isolant avec la ligne Fibloc vient ensuite renforcer la résistance thermique avec une maîtrise complète du process et donc de la performance thermique du produit final."
Fimec et Adler continuent actuellement leur collaboration pour proposer une ligne de production de blocs béton à isolation latérale au cycle de 15 secondes contre deux minutes actuellement. Le brevet est en cours de dépôt.
Source LE MONITEUR.FR par Antoine Hudin

23/11/2013

Le tunisien Poulina et le français Cetrapi co-investissent dans les matériaux de construction en Chine

Le groupe tunisien Poulina a formé une coentreprise avec la société française Cetrapi pour produire des matériaux de construction en Chine, rapporte le magazine tunisien L’Economiste Maghrébin, le 25 octobre.
Baptisée PEPS BTP, la coentreprise est détenue à parts égales par les deux partenaires. Plus de 2 millions d’euros, dont 1,4 million consentis par Poulina, ont été déjà investis dans le site de production. L’usine devrait entrer en production en novembre 2013.
Déjà présent en Chine, où il détient une usine de conditionnement d'huile d'olive, Poulina est un groupe tunisien très diversifié. Ce premier groupe privé tunisien compte une centaine de filiales actives notamment dans l’aviculture, l’emballage, la grande distribution, les matériaux de construction et l’industrie agroalimentaire.
En 2012, le conglomérat a réalisé un chiffre d'affaires de 1,37 milliard de dinars (environ 610 millions d'euros).
Cetrapi est une entreprise française fondée par l’homme d’affaires François Belin et active dans le commerce de gros et la fourniture d’équipements industriels.

Source Agencecofin

22/11/2013

Brevet: ensemble de tuiles

La présente invention concerne un assemblage de tuiles (1) pour couvrir une façade ou un toit de manière étanche, comprenant une structure de fixation (2) pour fixer l'ensemble de tuiles(1) à la façade ou au toit et comprenant des tuiles (3) pouvant être disposées avec des joints décalés (6), dans lequel chaque tuile (3) comprend une partie visible (3a) sur sa face inférieure, comprend une partie invisible (3b) sur sa face supérieure et comprend un nez (3c) pour la fixation de la tuile (3) à la structure de fixation (2) lequel nez divise la partie invisible (3b) de la tuile (3) entre, d'une part, une partie chargée mécaniquement et étanche (3d) et, d'autre part , une partie purement étanche (3e).
Signet EP 2599930 (A1) - Ensemble de tuiles
Date de pub : 2013-06-05
Inventeur(s) : DEBELS STEVEN FREDDY MAURICE; MAERTENS MICHAEL WILLEM JOZEF; TANGHE LUDO ISODOOR MARCEL; TERRYN SYLVAIN FRANCOIS JACQUES; THIERENS ANN MARIA CYRIEL; VANDENBROUCKE GEERT GERMAIN MEDARD +
Demandeur(s) : WIENERBERGER NV [] +
Source Espacenet

21/11/2013

L’ouvrier côte-d’orien brûlé chez Terreal à Chagny va mieux

L’ouvrier de Terreal (fabrique de tuile, située rue Léon-Saccard à Chagny), un Côte-d’Orien de 55 ans, qui a été brûlé le mercredi 13 novembre dernier va mieux (lire notre édition du 14 novembre). 
L’employé héliporté le jour même au CHU de Lyon (centre des grands brûlés) souffre de brûlures au deuxième degré profond au niveau du bras droit et au visage (en bas de la joue et à l’oreille).
 Il n’a pas subi d’opération mais des soins spécifiques lui sont apportés au quotidien. Ce week-end, il était toujours hospitalisé et ses collègues de travail attendent avec impatience son rétablissement et son retour au sein de l’entreprise chagnotine. « Cet accident les a profondément marqués et ils s’inquiètent beaucoup pour lui », précise-t-on à la direction de l’entreprise d’autant que cet accident s’est produit devant près de dix témoins dont un employé sapeur-pompier volontaire qui lui a porté les premiers secours.
La victime travaille depuis près de 20 ans chez Terreal. Et ce mercredi, le Côte-d’Orien soudait une pièce. Par malchance, un gratton à 1 100 degrés a atterri sur une bombe de dégrippant. Celui-ci est passé au travers de la bombe qui a été perforée et du gaz s’en est échappé.
L’employé ne s’en est pas aperçu. Le gaz s’est enflammé et les vêtements de l’ouvrier ont pris feu.

Les bonnes idées écolos d'une maison labellisée BBC

Première maison labellisée BBC Effinergie en Saône-et-Loire, cette bioclimatique, économe en énergie, est la vitrine de multiples solutions écologiques.
Les bonnes idées écolos d'une maison labellisée BBC
La maison est constituée de deux volumes ouvrant sur la piscine. À gauche, la suite parentale. Un cube revêtu d'un bardage de bois, dont la toiture est végétalisée. Au centre, la maison sur deux niveaux : un espace jour en rez-de-jardin et trois chambres à l'étage.
Maison Magazine est allé à la rencontre des propritétaires de la première maison labellisée BBC Effinergie en Saône-et-Loire. "Depuis l'enfance, j'avais toujours vécu dans des maisons anciennes, raconte Marguerite. Elles étaient superbes, en pierre, mais les factures de chauffage étaient monstrueuses... Et même avec des doubles fenêtres, j'avais tout le temps l'impression d'avoir froid."
La maison est constituée de deux volumes ouvrant sur la piscine. À gauche, la suite parentale. Un cube revêtu d'un bardage de bois, dont la toiture est végétalisée. Au centre, la maison sur deux niveaux : un espace jour en rez-de-jardin et trois chambres à l'étage. "Aujourd'hui, pour rien au monde, je ne retournerais dans l'ancien. Et ce n'est pas parce que nous avons construit notre maison que je dis ça..." Marguerite et Moiz sont à la tête d'une petite entreprise de construction, rachetée dans le Mâconnais il y a quelques années et ne signant plus que des maisons BBC.
La cuisine est orientée à l'est pour profiter du soleil à l'heure du petit déjeuner. La maîtresse de maison la voulait indépendante, prenant le contre-pied de la tendance actuelle. Deux ans plus tard, son avis est moins tranché : l'idéal serait une cuisine séparée du salon par une cloison coulissante. "En fait, celle-ci a servi de laboratoire. Auparavant, l'entreprise construisait des maisons "normalement" performantes et, par conviction, nous avons voulu expérimenter pour nous-mêmes la direction que nous souhaitions donner à notre activité."Orientée au sud-ouest, la maison bénéficie d'une vue dégagée sur les champs et, à l'horizon, sur la Roche de Solutré.
Première maison labellisée BBC Effinergie en Saône-et-Loire, cette bioclimatique, économe en énergie, est la vitrine de multiples solutions écologiques. Plus compacte qu'il n'y paraît, elle est constituée de deux volumes en L au bord d'une piscine. Le volume central est un bâti classique en briques alvéolaires surmonté d'un toit de tuiles et flanqué d'une aile cubique à toiture végétalisée. La maison dispose de nombreuses ouvertures au sud, comme toute bioclimatique qui se respecte, ainsi que d'une casquette et de brise-soleil pour limiter la surchauffe en été. Au nord, des espaces tampons : rangements, buanderie, garage...
La piscine est chauffée par la pompe à chaleur. Elle est traitée par électrolyse au sel, la solution la plus économique en eau. Le bassin est sécurisé par un volet entraîné par deux batteries de 12 volts alimentées par des cellules photovoltaïques. Un véritable catalogue de solutions durables Le chauffage est assuré par une PAC air/eau alimentant un sol basse température au rez-de-chaussée. Un poêle à bois vient en appoint, mais il est rarement mis à contribution autrement que pour le plaisir, car la maison est très bien isolée et bénéficie d'une grande inertie. L'habitation étant étanche, la ventilation est obligatoire et passe par une VMC double flux associée en sortie à un puits canadien, histoire de gagner quelques degrés gratuits supplémentaires.
Rien ne manque dans cette vitrine de solutions écologiques. Ni la pergola sur la façade sud avec plante à feuilles caduques pour faire de l'ombre en été, tout en laissant passer lumière et chaleur en hiver. Ni la récupération des eaux pluviales dans une cuve de 4 000 litres pour alimenter les sanitaires et l'arrosage du jardin. Tous les bois utilisés sont du pin Douglas non traité, en provenance du département voisin, le Rhône. À l'intérieur, les robinetteries et les WC sont équipés de réducteurs de débit d'eau. Enfin, l'objectif étant de tendre vers la passivité, 27 m2 de tuiles photovoltaïques (Imerys) ont été installés sur la toiture. Production annuelle estimée : 2 970 kWh.


Fiche technique de la maison

  • Surface habitable : 210m2.
  • Prix au m2 : 1 300€ env. (chauffage et labellisation compris).
  • Principe constructif : briques alvéolaires (Wienerberger).
  • Isolation intérieure : Polyplac.
  • Panneaux laine de bois (24 cm) pour les rampants. Menuiseries : aluminium bicolore (K.Line).
  • Chauffage et ECS : PAC air/eau (DaikinAltherma).
  • Plancher chauffant basse température au rez-de-chaussée et radiateurs à l'étage. Appoint poêle à bois (Tulikivi).
  • Ventilation : VMC double flux (Aldes) couplée à un puits canadien.
  • Bilan énergie : 258 € (chauffage) + 135 € (ECS).
  • Constructeur : Val de Saône Bâtiment, tél. : 03 85 37 13 05. www.valdesaone-batiment.fr


Source Coté Maison par Georges-François Rey

20/11/2013

Les temps sont durs pour VM Matériaux

Le distributeur de matériaux de construction VM Matériaux a publié ses résultats pour le troisième trimestre de 2013 : pénalisé par la chute des mises en chantier de logements individuels, le groupe a vu son activité décliner de 6,7 %.

VM Matériaux continue de souffrir : toujours fortement impacté par la baisse de l'activité, le groupe a vu ses ventes diminuer au troisième trimestre de l'année. Il a annoncé un recul de son chiffre d'affaires de -6,7 %, soit 153,6 M€ entre juillet et septembre. Sur l'ensemble des neuf premiers mois de 2013, l'activité s'est contractée de -4,1 %, à 492 M€. "Les activités du groupe subissent toujours le repli des mises en chantier des logements individuels", précise un communiqué. Le nombre de démarrage de chantiers aurait, pour sa part, chuté de -9,2 % en un an. Le négoce de matériaux a marqué un repli de -5,5 % et l'activité béton de -4,9 % avec un mois de septembre particulièrement difficile, tandis que la menuiserie industrielle a progressé de 2,4 %, avec "des prises de commandes soutenues sur ce 3e trimestre, notamment sur le PVC".

Maintien des efforts dans un marché incertain
Les efforts de rentabilisation entamés par le groupe depuis 2012, qui se sont traduits par une économie de 8 M€, vont donc se poursuivre, notamment par un "travail d'adaptation" et un "programme de cessions d'actifs non stratégiques". VM Matériaux pourrait ainsi vendre des actifs immobiliers afin de continuer son désendettement, la dette étant passé de près de 157 M€ à moins de 136 M€ en douze mois. Malheureusement, les perspectives du marché restent incertaines pour le groupe qui entend maintenir sa "politique de gestion rigoureuse (…) en développant son organisation et ses actions commerciales afin de reprendre des parts de marché dans ses différentes activités", explique le communiqué.
Le groupe familial VM Matériaux, plus que centenaire, est aujourd'hui présent dans 27 départements du Grand Ouest français, et 5 départements d'outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Saint-Martin), ainsi qu'au Canada et en Chine. Il compte 121 points de vente de négoce de matériaux (dont 24 outre-mer), 10 usines de fabrication de menuiseries extérieures, 4 pour la production de structures bois (charpentes, ossatures), 25 centrales de béton prêt à l'emploi et 5 usines de fabrication de produits béton. VM Matériaux, qui emploie plus de 1.500 salariés, a généré, en 2012, un chiffre d'affaires de 690 M€ (-2,5 %). Annuellement, l'entreprise écoule 46.000 tonnes d'enduits de façade, 2 millions de m² de carrelages et 1,8 million de m² de tuiles. 

Source France BTP

19/11/2013

Tuilerie de Blajan. Imerys doit s'engager

Le compte n’y est pas. C’est ce que disent les conclusions du tribunal de grande instance de Toulouse saisi par le personnel de la tuilerie de Blajan à propos du plan social proposé par la société Imérys. Imerys terre cuite a arrêté la production de la tuile à Blajan.
L’audience reportée une première fois a eu lieu le 26 septembre dernier. Le 31 octobre, l’instance juridique a décidé la réouverture des débats le 28 novembre.
Le tribunal veut s’assurer que la société tiendra ses engagements sur la revitalisation du site. Dans un plan social il y a toujours des mesures qui sont conformes au plan.
Mais le plan doit être proportionné aux résultats de la société.
Il indique clairement que dans le cadre de l’implantation de la société Cofrelitte, une usine de fabrication de coffrets de volets roulants, il souhaite avoir le plan d’ensemble avec des propositions concrètes envers les salariés annoncées dans le plan.
Si Imerys terre cuite ne tient pas ses engagements, le plan sera annulé faute de moyens suffisants. Au-delà de la décision juridique, le principal est que chaque salarié ait un emploi sur le bassin d’emploi du Comminges. Le juge impose à la société de dépenser les sommes annoncées et de pourvoir réellement au but de plan, à savoir le reclassement et non le pôle emploi.

Source La Dépêche du Midi

Les Scop, un terreau fertile de solidarité et de créativité

Roland Besnard, PDG de Bouyer-Leroux. Cette Scop spécialisée dans les briques en terre cuite a pu financer ses innovations, notamment en matière de réduction des déchets, grâce à ses réserves obligatoires.
Loin de cultiver la frilosité, les sociétés coopératives et participatives fourmillent au contraire d'initiatives. Les réserves financières rendues obligatoires par leur statut leur permettent bien des audaces. Surtout dans les périodes de crise...
« Quand une entreprise s'inscrit dans une démarche prospective, le statut de Scop constitue un accélérateur et mon problème est plutôt de freiner mes équipes. » Pour Jacques de Heere, PDG d'Acome, un fabricant de câbles pour les infrastructures télécoms et ferroviaires, l'automobile et le bâtiment, la société coopérative et participative (Scop) présente bien des atouts en matière d'innovation, car « elle est naturellement tournée vers le moyen et le long terme ».
....
Toutes les idées des salariés sont donc les bienvenues.
« Les salariés dans une Scop sont très proactifs », renchérit Roland Besnard, PDG de Bouyer-Leroux, dans le Maine-et-Loire, un petit groupe spécialisé dans les briques en terre cuite, qui a doublé de taille le mois dernier en reprenant Imerys Structure et emploie désormais 740 personnes.
Cette libération des énergies favorisée par le statut de Scop, les salariés de SET, en Haute-Savoie, la décrivent bien. Cette PME créée en 1975 et spécialisée dans les machines d'assemblage de composants électroniques a été ballottée ces dernières années entre divers repreneurs étrangers. Le dernier, américano-suédois, en difficulté financière après de multiples erreurs de gestion, a reporté une bonne partie de ses dettes sur sa filiale française, entraînant le redressement judiciaire de SET en avril 2012. Les salariés ont monté un projet de reprise en Scop qui a finalement emporté l'adhésion du tribunal de commerce d'Annecy, en décembre dernier.
....
Source La Tribune par Odile Esposito

18/11/2013

TERREAL sublime la Cité du Cinéma avec un coloris unique de son revêtement extérieur PiterakSlim®

Le célèbre pôle cinématographique porté par le réalisateur Luc Besson s’est installé à Saint-Denis (93) en lieu et place d’une ancienne centrale thermique depuis fin 2012.
Comme pour tout décor de cinéma remarquable, les architectes Reichen et Robert & Associés ont créé un « univers architectural » en réponse aux ambitions du cinéaste français et ont pour cela sélectionné les produits de TERREAL Façade, n°1 de la façade rapportée en terre cuite en France.
Le bardage PiterakSlim®, dans le coloris Ebène foncé développé sur mesure, confère à ce projet d’envergure un esprit à la fois industriel et contemporain.

La Cité du Cinéma : un projet typiquement Art Déco
Inaugurée en septembre 2012, la Cité du Cinéma est un projet d’échelle européenne unique en France.
Ce pôle cinématographique regroupe notamment la prestigieuse école Louis-Lumière, le siège d’EuropaCorp (société de production de Luc Besson), des plateaux de tournage, des fabricants de décors et des salles de post-production.
Pour mettre en scène cette ancienne centrale EDF, le cabinet d’architectes Reichen et Robert & Associés a souhaité concevoir des bâtiments à la hauteur des ambitions du cinéaste et a choisi TERREAL Façade pour l’application de son bardage PiterakSlim® avec une couleur Ebène foncé développée sur mesure pour ce projet d’envergure.

En 2006, EuropaCorp conclut l’acquisition de plus de 6,5 hectares de terre auprès d’EDF. Anciennement occupé par des transformateurs électriques, le terrain est également composé de trois centrales désaffectées. C’est sur la base de ce patrimoine industriel Art Déco que les architectes du cabinet Reichen et Robert & Associés ont repensé la structure des bâtiments existants pour donner vie au projet de Luc Besson.
En réhabilitant l’ancienne centrale thermique datant de 1933 et en y ajoutant de nouveaux immeubles en harmonie avec l’esprit industriel, la Cité du Cinéma est ainsi devenue un modèle d’architecture contemporaine.

Le PiterakSlim® Ebène foncé : un coloris sur-mesure pour la technopole du cinéma 
Pour conserver toute l’authenticité du bâtiment, les architectes ont choisi de mettre en avant la terre cuite. Outre son intemporalité, ce matériau est aussi reconnu comme étant une matière première 100 % écologique et naturelle.TERREAL, pionnier dans l’art de l’enveloppe en terre cuite depuis plus de 20 ans, a été retenu pour la mise en œuvre d’un bardage personnalisé : le PiterakSlim® coloris Ebène foncé. Le PiterakSlim® est un bardage en terre cuite de grande dimension (jusqu’à 152 cm de long) et à joints horizontaux à recouvrement.
Il dispose d’un excellent ratio format/performances car malgré sa faible épaisseur (3 cm), il est particulièrement résistant au vent (jusqu’à 2359 Pa) et aux chocs (jusqu’à Q4 en pose standard).
Décliné ici dans une finition lisse, il a nécessité le développement d’un 12ème coloris pour répondre à l’exigence des architectes.
L’Ebène foncé vient ainsi parfaitement trancher avec les teintes orangées du reste du bâtiment. Moderne, authentique et écologique, c’est donc tout naturellement que la terre cuite de TERREAL vient s’intégrer dans ce projet architectural.
Capable de se marier avec un vaste univers de matières, elle a permis de fédérer dans un esprit à la fois industriel et nouveau, les différentes autres composantes de ce lieu, connu sous le nom de « Hollywood-sur-Seine », que sont le verre, l’acier, le béton et l’enduit.

Source Welcom

17/11/2013

“Ceric is back” – on the German market too!

Ceric’s strength lies not just in its ability to engineer turnkey plants, but also in supporting these units in their further development in line with customer requirements. That is Ceric’s commitment to the production plant does not end with its handover: the French plant engineering company has the personnel and technological resources to adapt production lines or plants to meet new needs, to modernize these or to integrate new technologies. Modernization or modification of production lines generally entails lower cost than a newbuild, but calls for comprehensive expertise and know-how, which the Ceric engineers certainly have. Accordingly, Ceric can also meet the needs of the German market and its customers, who are known for their high standards and reputed to constantly challenge the innovative capacity of their suppliers. At Ceric, the focus is on the customer. Cooperation with the German company Gima, an expert on ceramic building materials, is a good example of how Ceric supports a production plant during its entire lifecycle.

Girnghuber GmbH, the company better known as Gima and based in Lower Bavaria in Southern Germany, has a long tradition in the production of heavy clay building materials. At the facility in Marklkofen, which has been owned by the Girnghuber family since 1903, around 250 employees produce a wide range of clay brick products. Ceric Technologies is very well acquainted with this production unit, as it has already supplied three Hydro-Casing kilns there. Gima contracted Ceric Technologies to increase the number of kiln cars for the Hydro-Casing brick-firing kilns built in 1999. 

At the end of 2012, a total of 25 additional cars were completed. This contract was associated with several challenges:
› an extremely tight schedule for completion
› completion of the work without adversely affecting the production operation
› use of a new car lining developed by Ceric to optimize the energy efficiency of the cars
The engineers and technicians of the Heat Treatment department at Ceric have demonstrated under the direction of Alexandre Brief exemplary organization and control. Not only have all contractual obligations agreed with the customer been met, all safety regulations have been complied with too. Cooperation with the Gima production team was excellent.
Car structure
Chassis
The complete realization and preassembly of the chassis at the Ceric workshops enabled smooth final assembly on site. The chassis were delivered in two parts to prevent any danger of deformation during road transport. The side plates of the cars consist of two parts to compensate for the mechanical stresses between the upper and lower sections. These stresses are caused by the temperature gradient to which the car is exposed as a result of the repeated temperature increases and decreases.
Lining
The Research and Development department at Ceric Technologies has developed a new lining in which the traditionally used fibres are replaced with Cerilite L01, an insulation material on the basis of an extremely lightweight, refractory material. For this new lining, the latest ceramic processes are employed and lightweight, resistant and insulating materials used as soon as possible, which were developed together with Burton, a company specializing in the development and production of refractory materials. Cerilite L01 is a material produced on granulate basis, which can withstand temperatures of 1 400° C and introduced into the cars in bulk solid form. Key characteristics of this innovative alternative to what are currently described as “green” ceramic fibres are:
› Energy saving: Cerilite L01 combines increased porosity and low weight, therefore contributing to the desired energy saving and low heat transfer
› Improved insulation thanks to the low thermal conductivity of Cerilite L01
› Lightweight and fast installation/handling thanks to the low weight and bulk solids form (big bag), even in confined spaces, a faster installation time as well as simplified repairs, as the product can be simply vacuumed up and reused
› No health risks: it does not contain any ceramic or silica fibres so that the initial use and future maintenance work are completely without risk
A new design of the chassis reinforcements enables the direct installation of the insulating part of the lining on plates with a flat base. Accordingly, no compact concrete is necessary, which has a negative effect on the energy balance. The new insulation reduces the average loss along the length of the car by 13 to 15% at a temperature of 1 050° C. This energy saving increases with the temperature.

TECAUMA: DISPOSITIF DE RECTIFICATION DE LA HAUTEUR DE BLOCS BETON ET L'INSTALLATION DE PRODUCTION DE BLOCS BETON EQUIPEE D'UN TEL DISPOSITIF

La présente invention concerne un dispositif de rectification de la hauteur de blocs béton (3) reposant sur un plateau support (4) qui sert à leur production et qui est porté par des moyens de convoyage (5) selon une direction de transport, lesquels blocs béton (3) sont positionnés sur leur plateau support (4) selon au moins une rangée et espacés les uns des autres sur cette rangée. Conformément à l'invention, ce dispositif de rectification comporte : - des moyens (15) permettant la prise en charge du plateau (4) pour le mettre en appui contre un dispositif de mise en référence (16), - des moyens pour resserrer lesdits blocs de ladite rangée de blocs les uns contre les autres, et - des moyens (18) pour rectifier la face supérieure des blocs (3), lesquels moyens (18) consistent en au moins une meule circulaire (27) montée sur un chariot (28) mobile selon une direction (B) perpendiculaire à ladite direction de transport.
Signet FR 2964897 (A1) - DISPOSITIF DE RECTIFICATION DE LA HAUTEUR DE BLOCS BETON ET L'INSTALLATION DE PRODUCTION DE BLOCS BETON EQUIPEE D'UN TEL DISPOSITIF
Date de pub : 2012-03-23
Inventeur(s) : BREILLAC PHILIPPE [FR] +
Demandeur(s) : S N TECH ET AUTOMATISMES DE MANUTENTION TECAUMA [FR] +
Classification : - internationale: B24B7/00; B28B11/08 - européenne: N° de demande : FR20100057464 20100917 N°(s) de priorité : FR20100057464 20100917

Source Espacenet

16/11/2013

Algérie: le français Lafarge lance un laboratoire de recherche sur les matériaux de construction

Le groupe français Lafarge s’apprête à lancer un laboratoire de recherche sur les matériaux de construction en Algérie, rapporte le quotidien algérien El Moujahid le 3 novembre, citant un responsable de l’entreprise.
«Après ceux de France, de Chine et d’Inde, Lafarge inaugurera, le 18 novembre 2013, à Rouiba son quatrième laboratoire au monde dédié à la recherche dans le domaine de la construction», a déclaré le directeur général de Lafarge Algérie, Luc Callebat, cité par le journal. Selon lui, «la mise en place de ce laboratoire a notamment pour objectif d’adapter les produits du groupe aux besoins et aux spécificités de l’Algérie».
M. Callebat précise également que ce nouveau laboratoire vise à «répondre aux soucis des professionnels de la construction dans les meilleurs délais, avec la meilleure qualité et au moindre coût», indiquant que des solutions techniques innovantes en matière d’efficacité énergétique seront développées dans ce laboratoire.
Le directeur général de la filiale algérienne de Lafarge a, par ailleurs, indiqué que son entreprise a déjà produit plus de 8 millions de tonnes de ciment destinés exclusivement au marché local.

Source Agenceecofin

15/11/2013

La brique terre-cuite plus isolante que le béton ?

La brique terre-cuite plus isolante que le béton ?La terre cuite serait la solution la plus performante tant au plan énergétique qu’économique, selon une étude comparative des systèmes à isolation rapportée par l’intérieur et l’extérieur, commandée par la FFTB (Fédération Française des Tuiles & Briques).
Les solutions terre cuite facilitent la conception et la réalisation de bâtiments répondant parfaitement aux exigences de la RT 2012. Les briques offrent une forte résistance thermique au-delà de 1,4 m2.K/W pour les briques de 20 cm d’épaisseur et, associées à des planelles de terre cuite, permettent de s’affranchir de la pose de rupteurs de pont thermique.
Côté étanchéité à l’air, des essais conjoints avec la FFB ont montré que des briques enduites sur une face offraient une excellente étanchéité à l’air et qu’il était ainsi inutile de remplir les joints verticaux ou d’enduire la face intérieure des briques avant la pose de l’isolant.
Les FDES insuffisantes ?
Une analyse technico-économique a porté sur deux systèmes constructifs distincts (béton banché et isolation extérieure d’une part, brique et isolation intérieure d’autre part). Cette simulation conduite sur deux bâtiments d’habitation collective (R+3 et R+4) a conclu aux résultats suivants : « la brique et l’ITI permettent de réaliser une économie de 6,5% d’énergie de chauffage et jusqu’à 28% sur le coût de la construction », écrit la FFTB.
Au delà du respect des exigences de la RT, se pose désormais la question de plus en plus récurrente de l’éco-construction et du choix des composants d’un bâtiment. « Les FDES ne recensent que les qualités intrinsèques des produits mais n’intègrent pas les qualités induites, en d’autres termes, elles ne tiennent pas compte des services rendus (économies d’énergie induites) », selon la FFTB.
Une analyse QEB (Qualité Environnementale des Bâtiments) permettrait de porter un jugement de valeur, en sommant les FDES des composants du bâtiment et les performances thermiques de celui-ci.

Source Batiweb

14/11/2013

Samse : ouvertures en séries au mois d’octobre

Le groupe Samse, spécialisé dans la distribution de matériaux de construction pour le bâtiment, étend son réseau multi-enseignes avec quatre nouveaux points de vente au mois d’octobre. Dans le Grand Lyon, à Saint-Priest (69), le groupe ouvre une agence spécialisée dans l’isolation, l’étanchéité à l’air, les plaques de plâtre et le plafond.
L’offre y est entièrement dédiée aux professionnels. L’Entrepôt du bricolage ouvre également un nouveau magasin de 7 000 m² dans la banlieue parisienne, à Mennecy (91). L’enseigne Plattard a quant à elle déménagé son agence sur un site de quatre hectares à Châtillon sur Chalaronne (01).
Elle renforce ainsi ses activités bois, outils et matériels du bâtiment, avec une exposition de produits d’aménagement extérieur en complément. L’agence Samse d’Aubenas (07) emménage également dans de nouveaux locaux, sur un site de 20 000 m². Les professionnels et les particuliers pourront bénéficier des expositions de carrelage, sanitaire, menuiserie, dalles et pavés.

Source Zepros