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31/03/2012

Rencontre à Oran de contacts des opérateurs économiques Algéro-tunisiens : La construction un créneau porteur

L'activité bâtiment, travaux publics et matériaux de construction constitue un créneau porteur d'opportunités d'investissements à même de consolider le partenariat algéro-tunisien, a estimé hier à Oran le directeur de la représentation commerciale tunisienne en Algérie. La construction figure parmi les secteurs les plus porteurs en Algérie, notamment dans la région de l'Oranie, a précisé M. Riadh Bezzerga, à l'occasion d'une rencontre de contacts et de partenariats organisée au profit des opérateurs économiques des deux pays. Dans le domaine considéré (matériaux de construction), les exportations tunisiennes vers l'Algérie se sont élevées en 2011 à l'équivalent de 18 millions d'euros, tandis que celles de l'Algérie vers la Tunisie ont été estimées durant la même période à près de 4 millions d'euros, a indiqué M. Bezzerga. Les échanges algéro-tunisiens dans ce créneau peuvent être renforcés davantage eu égard au potentiel réel des deux pays, a suggéré le responsable tunisien qui conduit une délégation forte d'une vingtaine d'hommes d'affaires de son pays.
Selon lui, les opérateurs tunisiens sont également intéressés par des partenariats dans les domaines de l'agroalimentaire, les composants automobiles, les industries mécaniques, électriques et chimiques (médicament), ainsi que l'ingénierie et l'informatique. Dans ce contexte, des rencontres professionnelles thématiques sont programmées en adéquation avec les créneaux identifiés par la partie tunisienne dans les différentes villes algériennes, à l'instar d'Oran où l'intérêt est orienté vers la construction. M. Bezzerga a fait savoir que les importations, tous segments confondus, de son pays à partir de l'Algérie, ont atteint en 2011 l'équivalent d'environ 448 millions d'euros, dont 88% de matières premières (énergie et lubrifiants, notamment), 5 % de produits agroalimentaires et 4 % d'industries diverses (chimiques, pneumatiques, médicaments).
La Tunisie a, quant à elle, exporté vers l'Algérie pour 328 millions d'euros, dont 43% de produits issus des industries mécaniques et électriques, 16% de l'agroalimentaire et 38% des industries diverses (pneumatiques, médicaments, plastique, matériaux de construction), alors que l'énergie et les lubrifiants représentent moins de 4%. Le responsable tunisien a également insisté sur le développement de l'investissement commun, rappelant, dans ce sens, qu'une journée d'information est prévue fin avril prochain à Alger dans le but d'identifier les opportunités d'exportation et d'investissement algéro-tunisiens dans la zone de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
En plus de cette rencontre, conjointement initiée par l'Agence algérienne pour la promotion du commerce extérieur (Algex) et son homologue "Tunisia Export Alger", un séminaire sur les opportunités d’investissement en Algérie est programmé à Tunis en juin 2012, avec la participation de l'Agence algérienne de développement de l'investissement (ANDI). Une vingtaine de sociétés tunisiennes ont fait le déplacement à l'occasion de la journée de contacts et de partenariats animée en collaboration avec la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO). Cette journée est également marquée par la présence de l'ambassadeur de Tunisie à Alger, M. Mohamed Najib Hachana, qui a été invité, à cette occasion, à visiter le Centre des conventions d'Oran (CCO) et le Salon international de l'habitat, de l'aménagement et des services organisé dans l'enceinte de cette structure.
Source El Moudjahid

Résolution 2012 : Je fais construire une maison économe et écologique

C’est le printemps et enfin je fais construire ma maison. J’en rêvais, comme 86 % des Français*. En janvier prochain, toutes les maisons seront obligatoirement BBC (Bâtiment Basse Consommation), aussi ai-je fait appel à Terreal, spécialiste de la maison économe et durable, pour me conseiller sur les choix importants à faire pour que mon rêve devienne une réalité et soit aux normes.

Ma résolution pour 2012 : je suis les conseils de Terreal.

* sondage IFOP pour Promotoit, février 2012

Clé n°1 : J’utilise l’environnement climatique

Pour utiliser au mieux l’environnement climatique, il est nécessaire d’orienter les ouvertures en fonction de la course du soleil afin de favoriser ses apports passifs en hiver et les limiter en été.

Positionner les pièces à vivre au sud permet également de profiter des apports solaires gratuits l’hiver. Les pièces secondaires et les espaces de rangement peuvent, quant à eux, être positionnés dans la partie nord de la maison.

TERREAL conseille également de privilégier les constructions traversantes pour favoriser la ventilation naturelle l’été, et de limiter les ouvertures en direction des endroits trop venteux.

Clé n°2 : Je renforce l’isolation intérieure et extérieure de ma maison

La priorité en termes d’isolation pour rendre sa maison BBC est d’isoler les parois opaques (plancher bas, mur, toiture) et traiter les ponts thermiques. De plus, favoriser l’emploi de matériaux intérieurs à forte inertie thermique permet d’éviter l’effet de surchauffe et d’inconfort l’été.

Pour trouver le meilleur compromis possible entre les apports solaires gratuits et les déperditions, TERREAL préconise l’utilisation de vitrages, d’huisseries et de systèmes d’occultation performants et adaptés à la zone géographique et à l’orientation de la maison.

TERREAL propose toute une gamme de solutions contribuant à atteindre un excellent niveau d’isolation et d’imperméabilité à l’air : les briques Calibric Th et le Calibric monomur 37,5.

Clé n°3 : Je maîtrise les débits d’air

Pour avoir une maison BBC, il est indispensable de neutraliser les fuites d’air éventuelles afin de conserver la meilleure performance thermique possible. De fait, il faut prévoir le renouvellement de l’air intérieur, essentiel à la santé des occupants et à la préservation du bâti. Il est donc nécessaire d’utiliser un système de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) performant et adapté.

Clé n°4 : Je choisis des équipements de productions d’énergie économes

TERREAL recommande d’utiliser les énergies renouvelables pour se fournir en eau chaude sanitaire. En effet, l’utilisation de panneaux solaires thermiques couplés à un ballon d’accumulation bien calorifugé permet de diminuer fortement la consommation énergétique.

Concernant le chauffage, il représente un poste important de la consommation énergétique. Il faut veiller à choisir dans tous les cas les meilleures technologies disponibles et bien les dimensionner, utiliser des sources d’énergie renouvelable quand cela est possible, et employer un système de régulation performant.

Enfin, l’architecture bioclimatique permet de réduire les besoins en éclairage, avec de plus grandes surfaces vitrées. TERREAL conseille également l’utilisation d’ampoules basse consommations, voire de détecteurs de présence, pour les zones de couloirs.

La solution TERREAL : le Système intégral Solaire Thermique qui permet de réaliser jusqu’à 60% d’économie sur la production d’eau chaude sanitaire.

Clé n°5 : Je prends de bonnes résolutions

Si l’utilisation d’électroménager n’est pas comptée dans l’objectif de 50 KWh/m²/an de consommation moyenne d’énergie primaire fixé pour obtenir un label BBC, il est toutefois judicieux pour réaliser des économies d’énergie de veiller à prévoir dès la conception de l’habitat un local pour sécher le linge naturellement, un espace pour le congélateur dans une pièce non chauffée…

La bonne occupation du bâtiment joue également un rôle essentiel dans sa faible consommation énergétique. Le dimensionnement optimisé d’une maison basse consommation tient compte d’un mode d’occupation responsable, notamment dans l’utilisation de l’aération naturelle et des températures de consignes intérieures.

Focus sur les bonnes raisons de construire une maison BBC :

* Habiter une maison économe en énergie.
* Profiter d’une qualité de construction certifiée et répondant aux normes de demain.
* Bénéficier d’aides financières de l’Etat.
* Vivre dans un environnement confortable, tempéré en hiver comme en été.
* Respecter l’environnement (rejet de CO2 nécessaire au chauffage divisé par 4).
* Habiter dans un environnement sain grâce à une excellente qualité de l’air renouvelé.
* Valoriser son patrimoine en cas de revente.

A propos de Terreal

Fabricant de matériaux de construction en terre cuite, TERREAL propose des systèmes constructifs dans trois grands domaines d’expertise : la toiture (tuiles, cheminées et conduits de fumée, panneaux solaires, composants métalliques d’étanchéité), la structure (murs porteurs en briques) et la façade (vêtures, bardages en terre cuite et murs-manteau).
Spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, TERREAL répond aux exigences du développement durable.

Le groupe TERREAL réalise 400 millions d’euros de chiffres d’affaires et compte 2.700 salariés dans le monde dont 1.900 en France. TERREAL possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie.

Plus d’informations : www.terreal.com
Source AggloTV

30/03/2012

Des micro-algues pour capter le CO2 d’une cimenterie

Une expérimentation pilote est menée à l’usine Ciments Calcia de Gargenville (Yvelines) : afin de réduire les émissions de CO2, des micro-algues sont cultivées et chargées de capter une partie de ce gaz à effet de serre. Une façon de valoriser biologiquement le gaz carbonique qui est plus intéressante que le simple stockage dans le sol.

L’industrie cimentière cherche à réduire ses émissions de CO2 par différentes mesures et innovations. La filière fait notamment évoluer ses procédés industriels selon trois axes principaux : tout d’abord en amont, en contrôlant la production de gaz carbonique par des modifications de formulation du clinker et du ciment. Ensuite, en modifiant les process de production. Enfin, plus en aval, en cherchant à traiter ou à capter tout ou partie du gaz.

Si la capture et le stockage souterrain du gaz est intéressante, elle est toutefois coûteuse (le gaz nécessitant d’être purifié et mis sous pression) et elle a le désavantage de ne pas valoriser le CO2. Aussi, d’autres pistes sont-elles envisagées par les industriels, notamment l’utilisation du gaz carbonique soit en tant que matière première chimique d’intérêt pour la production d’urée, soit en minéralisation le gaz et en produisant des carbonates ex- et in-situ, soit enfin en le valorisant biologiquement. L’entreprise Ciments Calcia (groupe Italcementi) mène actuellement un projet expérimental de recyclage du gaz, sur son site de Gargenville (Yvelines). Le CO2 y sert de source de carbone pour des espèces végétales à croissance rapide (10 fois plus rapide que des plantes).

Projets « Algues » et « Vasco »
ciments calcia micro-algues CO2
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Ciments Calcia ©
L’installation pilote repose sur la culture dans des photo-bioréacteurs (des tubes en verre maintenus éclairés et chauffés à 25 °C, contenant de l’eau, des nutriments et du CO2) de micro-algues qui captent le gaz carbonique. Une fois concentrées, filtrées et séchées, elles peuvent être utilisées directement (production de biomasse ou de biocarburant) ou brûlées, afin de fournir une deuxième fois de l’énergie, améliorant ainsi le bilan carbone. Les micro-algues peuvent même, dans le cas de certaines espèces, produire des molécules à haute valeur ajoutée : lipides, protéines, pigments, antioxydants, etc. Des produits qui peuvent représenter jusqu’à 25, voire 50 % du
poids de la micro-algue. Mais pour l’instant, l’installation n’en est qu’à ses balbutiements. L’industriel teste actuellement les souches les plus adaptées au captage du CO2. Si les expérimentations ont véritablement démarré avant l’été 2011, les résultats définitifs ne seront toutefois pas connus avant 2013. Il sera alors temps de passer du stade expérimental au stade industriel, un saut qui n’est pas du tout maîtrisé. Les débuts sont donc modestes.

Sur le site de Beaucaire (Gard), Ciments Calcia mène un autre projet, « Vasco » (Valorisation et stockage du CO2), un programme global de management du dioxyde de carbone sur toute la zone Fos-Berre-Gardanne qui implique différents partenaires, y compris une aciérie (Arcelor Mittal), des complexes pétrochimiques, ou des centrales thermiques à gaz et à charbon. Les émissions locales sur la zone pourraient atteindre les 20 Mt/an en 2025. D’où la volonté de développement durable territorial grâce à une optimisation entre la valorisation biologique et industrielle du CO2 (utilisation dans l’agro-alimentaire ou dans le traitement des eaux), et le transport stockage de gaz, soit en milieu aquifère salin profond (au large de Fos) soit par bateau pour la récupération assistée d’hydrocarbures au Moyen-Orient (via le terminal de liquéfaction de Fos). La première phase du projet, qui dispose d’un budget de près d’un million d’euros, servira à évaluer les différentes valorisations possibles, leurs paramètres clefs et leurs bénéfices potentiels. Le tout avant de démarrer une phase de tests pilotes peut-être en 2013.

La cimenterie de Gargenville en quelques chiffres :
- Dernière cimenterie d’Île-de-France, elle couvre 20 % des besoins de la région et 50 % de ceux du département des Yvelines ;
- Production annuelle de 600.000 tonnes de produits répartis en quatre types de ciments normalisés, 75 % en vrac et 25 % en sacs ;
- Des rejets de 300.000 tonnes de CO2 par an
Source Batiactu

Blajan/Tuilerie : la carrière de la discorde

Depuis deux mois, le maire Jean-Bernard Castex est à temps plein dans son action de soutien à la tuilerie. Dernièrement, il était à Paris, dans le bureau du sénateur Alain Chatillon, en compagnie des dirigeants d'Imérys Christian Schenck et Pierre Jonnard. Nous l'avons rencontré pour en savoir un peu plus sur cette réunion ainsi que sur les prochaines rencontres.

Quel est votre sentiment sur cette rencontre ?

Je dirais que cet échange a été tendu, animé et difficile. Le désaccord provient essentiellement de la nouvelle carrière d'extraction d'argile.

Pouvez-vous préciser le problème ?

Les dirigeants d'Imérys ne comprennent pas que nous nous sentions floués. Le 16 juin 2011, une nouvelle carrière d'argile de 14,8 ha s'ouvre au lieu-dit Séguie et sept mois après, le groupe nous annonce brutalement un projet de fermeture de la tuilerie ! Nous avons fait tous les efforts pour faciliter l'ouverture, je rappelle que dans le dossier d'enquête d'utilité publique, Imérys prétendait « avoir besoin d'une visibilité à long terme, c'est-à-dire des réserves de l'ordre de 30 ans », afin de « poursuivre sa politique globale d'investissement en faveur d'une amélioration de l'outil de travail ». On sait qu'actuellement l'autorisation d'ouverture d'une carrière est très difficile à obtenir, mais eux disposent maintenant d'une réserve de terre pour plus de 50 ans ! Nous voulons que cette terre soit exploitée à Blajan, il n'est pas question qu'elle parte ailleurs !

Mais Imérys a proposé de s'investir dans la revitalisation du site…

Je ne peux pas accepter la cessation de l'activité autour de la terre qui serait une réelle perte d'identité, une dispersion de notre potentiel et de notre capital humain. Nous restons cependant ouverts à toute proposition qui serait structurante et favorable pour notre commune et notre bassin de vie. Le préalable à toute discussion sur un projet de revitalisation est l'arrêt de la suspension de la procédure de fermeture. Le sous-préfet nous réunit jeudi 30 mars avec la Dreal, la Direccte, le commissariat de la réindustrialisation et la direction d'Imérys, j'espère que des propositions centrées sur l'activité autour de la terre seront avancées.
Source La Dépêche

Un nouveau matériau isolant haute performance

Jackon Insulation a mis au point un nouvel isolant haute performance d’une conductivité thermique nettement inférieure aux isolants conventionnels en mousse de polystyrène extrudé (XPS),Jackodur Plus.

Avec seulement 0,027 W/(m•K), cet isolant atteint une conductivité thermique exceptionnellement basse pour des isolants XPS, grâce notamment à l’emploi d’un nouveau gaz isolant. Jackon Insulation réagit ainsi aux exigences toujours croissantes dans l’isolation thermique des bâtiments. La valeur d‘isolation de Jackodur Plus est 30 % supérieure aux produits XPS courants. Ainsi, il est possible de réaliser des éléments particulièrement minces répondant aux exigences de protections thermiques extrêmes. JACKODUR Plus a déjà obtenu l’agrément du Deutsches Institut für Bautechnik (DIBT) pour l’utilisation dans la construction et la confirmation SIA en Suisse. Il répond à la norme EN 13164. Ses applications majeures résident dans les domaines soumis à de fortes contraintes telles que l’isolation des murs extérieurs des caves, l’isolation de la dalle basse ou encore l’isolation sous la chape. Il est également utilisé pour l’isolation des toitures plates inversée, du plafond d’un dernier étage et pour l’interposition d’un joint isolant.
Source France BTP

29/03/2012

Les matériaux de construction chutent fortement en février 2012

« Douche froide en février », titre la dernière note de conjoncture de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction. En effet, la production de granulats et béton prêt à l’emploi a enregistré des chutes vertigineuses par rapport à un mois de janvier plutôt favorable. Détails.


Les livraisons de granulats ont enregistré une chute de 32% (en données corrigées des jours ouvrables – cjo) par rapport au mois de février 2011, indique la lettre mensuelle de conjoncture de l’Unicem. En cause ? La rigueur et la durée des intempéries qui ont sévi en début d’année, qui ont affecté l’activité dans bon nombre de régions de France. Le Béton prêt à l’emploi (BPE) n’aura pas échappé non plus à cette vague de froid, affichant une production en chute de 33.6% par rapport à l’an dernier.

L’ampleur de la contraction est quasiment la même si l’on compare aux chiffres de janvier 2012, soit entre 32 et 33%, respectivement pour les granulats et le BPE, en données cvs-cjo. Ce qui, en cumul sur les trois derniers mois, rend la tendance négative par rapport au trimestre précédent (-10% pour les granulats et -6% pour le BPE), de même que par rapport à l’an dernier (-6.4% pour le granulat ; -8.7% pour le BPE).

Situation pas désespérée…
Mais « ces chiffres sont à relativiser », estime L’Unicem. Car les volumes constatés courant février 2012 sont en effet très inférieurs à ceux observés en moyenne sur les 23 dernières années ! On compte ainsi un tiers de production en moins sur le granulat, et près de 20% de moins sur le BPE. « Il faudra donc attendre les résultats des prochains mois pour constater si, d’une part, un rattrapage de l’activité perdue en février s’effectue au moins partiellement, et si, d’autre part, la tendance de fond, plutôt haussière, insufflée par des carnets de commandes encore nourris, se confirme d’ici à l’été », souligne l’Unicem.

D’un côté des carnets de commandes encore bien étoffés pour les mois à venir, de l’autre, un climat des affaires et des prévisions d’activité jugées défavorables. Entre les deux, une période électorale qui conduit à un comportement attentiste. Pour autant, l’Unicem pointe les difficultés que devraient rencontrer les collectivités locales face aux restrictions des financements bancaires. « Cette situation est dommageable pour le secteur des travaux publics pour lequel l’assèchement des ressources financières bancaires constitue un frein rédhibitoire à l’activité et donc à la demande de matériaux », conclut la fédération.
Source Batiactu

A wave of leveraged-buyout debt is beginning to crash down on Europe's shores

Over the next five years, some $550 billion of loans made to European companies taken over in leveraged buyouts will mature, according to data crunched by Dealogic for U.K. law firm Linklaters LLP, in a study to be published Tuesday.

A wave of leveraged-buyout debt is beginning to crash down on Europe's shores, Dana Cimilluca reports on Markets Hub. Photo: Reuters.

The scale of the maturing debt is daunting in itself, but a number of additional factors—including weak economies in Europe and tightening capital requirements for banks—could make it particularly acute for lenders and borrowers, according to the report, titled "Negotiating Europe's LBO debt mountain."

In a worst-case scenario, default rates, already rising sharply, could surge further, resulting in additional pain for both banks and private-equity firms, whose returns have been hampered by economic head winds and the absence of robust markets for deals and initial public offerings that they rely on for selling their investments.

Unlike in the U.S., where many big private-equity-backed companies are gaining breathing room by refinancing through a booming junk-bond market, banks in Europe are in little mood to grant these firms fresh loans. The region's junk-bond market, meanwhile, is less developed than that of the U.S., although European companies could seek to borrow in the U.S.

Even if companies are able to refinance their maturing debt, they may have to pay a higher interest rate for the funds, adding another burden and reducing the returns for private-equity companies.

Should companies be unable to refinance or pay off their debts, creditors could be forced to accept less than what they are owed, sometimes in the form of equity.

To be sure, markets could become more hospitable. Europe's high-yield-debt market could return to the rapid growth of the two years to mid-2011, if worries about the euro zone's more financially troubled governments continue to ease. Other providers of capital, such as insurance companies, pension funds and hedge funds, could buy new debt, though in some cases these players may be looking to pick up existing loans at a discount to their face value in anticipation of a restructuring.

The debt mountain facing private-equity firms goes back to 2004, when the last buyout boom began. Cheap credit helped fuel a historic wave of LBO activity on both sides of the Atlantic, as private-equity firms bought companies using a mix of their own cash and—predominantly—borrowed funds. The boom lasted for nearly five years, until the 2008 financial crisis. In Europe, most of the money came from bank loans.

The debt begins to come due in earnest this year; $69 billion of European LBO loans will mature, according to the Linklaters report.

Already, some companies are struggling to cope with the debt they took on. In one high-profile deal, Terra Firma Capital Partners spent $6.7 billion, much of it as debt, to buy EMI Group Ltd. in 2007. EMI's lender, Citigroup, foreclosed on the record company early last year.

A number of factors are conspiring against banks' willingness to pony up more funds in the form of risky leveraged loans. For one, many of the firms are heavily exposed to sluggish domestic markets; the euro-zone economy is expected to contract slightly this year and grow only modestly thereafter. New regulations are forcing banks to hold more capital and to reduce leverage, which is likely to reduce their appetite for such loans. Moreover, the ability of so-called Collateralized Loan Obligation funds—traditional buyers of LBO debt—to buy new debt is limited, as many of these funds will soon mature and return money to investors, taking them out of the market.

"The economic and banking environment has changed considerably" since the buyout loans in question were made, Chris Howard, a Linklaters partner in London who co-authored the report, said Monday. "It's a major problem."

All this could drive up an already high default rate for leveraged-loan-backed companies. The default rate for the Standard & Poor's European Leveraged Loan Index was 4.1% in December, more than double the year-earlier level, according to the report.

Source THE WALL STREET JOURNAL By DANA CIMILLUCA

28/03/2012

Nouveau : un site 100% dédié à la brique de parement


Découvrez les particularités et différentes utilisations de la brique dans les constructions actuelles. Pour tout savoir sur la filière, les industriels fabricants, avec de nombreuses illustrations. (Fédération Française des Tuiles et Briques).
Source Briquedeparement

L’expérience de la terre cuite au profit de la terre crue

La terre crue est l’un des matériaux de construction les plus anciens, déjà utilisé dans l’Égypte ancienne. Ce matériau peut être mis en oeuvre de multiples façons : le pisé, le torchis, l’adobe, le bloc de terre comprimée, etc. Les fabricants de briques de terre cuite se sont logiquement intéressés aux produits de terre crue, tout d’abord parce que la matière première, l’argile, est la même et que pour les produits comme l’adobe ou les blocs de terre comprimée, les procédés de fabrication sont assez proches. Les qualités écologiques du matériau ne leur ont pas échappé : l’absence de cuisson en fait un matériau peu gourmand en énergie. Dans un contexte largement dominé par les normes, les certifications et les réglementations, s’est posé la question de la caractérisation des produits, en particulier de leur aptitude à être mis en oeuvre dans des bâtiments répondant aux exigences actuelles. C’est tout naturellement que les briquetiers se sont tournés vers le Centre technique de matériaux naturels de construction (CTMNC) qui possède une longue expérience dans la caractérisation des produits de terre cuite. Depuis plusieurs années le CTMNC se consacre donc à développer ses connaissances de ce matériau et a pour cela mis en place une équipe dédiée au développement de la recherche sur les produits de terre crue.


Les briques de terre crue présentent différents formats
Caractérisation des argiles

Comme pour la terre cuite, le constituant principal des produits de terre crue est le mélange argileux. C’est lui qui va définir à la fois le mode de fabrication (procédé de mise en forme par moulage, pressage ou filage, conditions de séchage,…) mais aussi les propriétés du produit fini.
Sa composition, sa granulométrie, sa teneur en certains oxydes, matières organiques ou sels solubles sont des facteurs qui vont avoir une influence sur différents paramètres comme sa coloration, son rapport avec l’eau, sa résistance mécanique, …
Le CTMNC étudie et caractérise depuis longtemps des mélanges argileux provenant des différents fabricants de produits de terre cuite et possède de ce fait des équipements et des méthodologies d’essai adaptés à leur caractérisation. Leur composition peut être déterminée par des analyses chimiques et minéralogiques, le dosage de constituants spécifiques, des analyses granulométriques. L’aptitude au façonnage du matériau est déterminée grâce à l’évaluation de sa plasticité et par la réalisation d’essais d’extrusion. Son aptitude au séchage est quant à elle évaluée par des simulations en enceintes climatiques de cycles de séchage. Les mesures de reprise d’humidité, de variations dimensionnelles, de résistance mécanique permettent d’étudier le comportement du matériau cru. L’analyse des efflorescences et des inclusions permettent d’étudier les pathologies éventuelles que peut présenter le produit, qu’il soit de terre cuite ou de terre crue. L’acquisition de l’ensemble de ces connaissances sur les mélanges argileux et la maîtrise des différents outils de caractérisation permettent au CTMNC de répondre à certains besoins des fabricants de produits de terre crue concernant leur matériau.
Essais spécifiques

Dans le domaine des essais sur produits, le CTMNC possède une expérience certaine et reconnue pour la caractérisation des produits de terre cuite suivant des protocoles normés: caractérisation de la résistance mécanique, la résistance à l’abrasion, la résistance au gel, la conductivité thermique,… La démarche du CTMNC pour la mise en place d’essais propres à la terre crue passe par plusieurs étapes.
Dans un premier temps, l’étude et l’adaptation simple d’essais dédiés à la terre cuite, dont les protocoles sont déjà écrits, ont été réalisés, comme la conductivité thermique ou le dimensionnement des produits.
Dans un second temps, des essais plus spécifiques ont été envisagés sur la base des normes d’essai de matériaux de construction, des normes traitant de produits de terre crue comme la norme française XP P13 901 ( norme expérimentale XP P13 901 (octobre 2001) « Blocs de terre comprimée pour murs et cloisons: définitions – Spécifications – Méthodes d’essais – Conditions de réception ») ou d’autres normes étrangères. Il s’agit alors de développer de nouveaux protocoles et de définir la pertinence et la faisabilité de ces nouveaux essais. C’est le cas pour les essais de résistance mécanique (résistance à la compression en sec et en humide), de variations dimensionnelles (retrait/gonflement), de comportement vis-à-vis de l’eau sous forme liquide (résistance au contact) et sous forme de vapeur (propriétés hygroscopiques, perméabilité à la vapeur d’eau). Tout l’enjeu est de mettre en place des protocoles d’essais pertinents, reproductibles, réalisables pour la grande majorité des produits et qui soient reconnus par la profession et les utilisateurs.
Une dernière étape consistera à déduire des résultats obtenus les conditions d’utilisation et de mise en oeuvre des différents produits. En effet, s’il s’agit d’un mur extérieur soumis ou non aux intempéries, si le mur est enduit, s’il est porteur ou si c’est une simple cloison, si cette cloison est en milieu sec (chambre) ou en milieu humide (salle de bain) alors les niveaux de performance exigés ne seront évidemment pas les mêmes. Cette démarche devra également tenir compte de la grande variété de produits de terre crue ; variété de composition, de mode de mise en forme et de dimensions des produits.
Techniques de mise en oeuvre

Les produits de terre crue sont destinés à être mis en oeuvre dans un ouvrage. Une fois la matière première, les procédés de fabrication et le produit caractérisés, il faut donc s’interroger sur sa mise en oeuvre. Pour les produits de terre cuite, le CTMNC a acquis une bonne connaissance des pratiques de mises en oeuvre dans le respect des normes et des réglementations en vigueur, et ce à travers son rôle majeur dans la rédaction de plusieurs DTU (normes de mise en oeuvre), sa participation à la mise en place d’Avis technique et de fréquentes visites de chantiers en cours. De plus, le CTMNC a intégré les outils de modélisation et les logiciels de calculs aux études mécaniques, thermiques, acoustiques, à l’étude du comportement au feu des murs. Jusqu’alors ces calculs prennent en compte les caractéristiques intrinsèques des produits de terre cuite, mais une fois caractérisés, les produits de terre crue pourront bénéficier de ces outils. L’une des voies qui semble particulièrement pertinente pour la terre crue est l’étude du comportement hygrothermique d’un mur, c’est-à-dire la migration de la vapeur d’eau dans la paroi, grâce au logiciel WUFI®.(Wärme und Feuchte instationär – Chaleur et humidité transitoires) est un programme développé par l’IPB (Fraunhofer-Institut für Bauphysik)
Des réglementations complexes

Dans le secteur de la construction, comme dans beaucoup d’autres, il est bien difficile d’échapper aux normes et aux règlements. La sécurité a évidement été la première raison de la mise en place de ces règles, puis l’harmonisation des marchés et des pratiques, et plus récemment la prise de conscience de l’importance de construire des bâtiments durables, dans le respect de l’environnement. Le CTMNC, du fait de son statut de Centre technique industriel a pour mission de se tenir informé et d’analyser le contexte normatif et réglementaire qui touche ses filières : la terre cuite, la pierre naturelle et plus récemment la terre crue. Cela concerne de nombreuses réglementations : règlement européen des produits de construction, réglementation thermique RT 2012, réglementation sismique, acoustique, résistance et comportement au feu des matériaux de construction, et les diverses réglementations liées à l’environnement, ainsi qu’environ 250 normes françaises et européennes. Le CTMNC participe à l’évolution de ces textes en nommant des experts dans les commissions de normalisation. Ce rôle actif qu’il a mené depuis de nombreuses années au service de la terre cuite, le CTMNC le poursuit pour les produits de terre crue à travers sa participation à l’élaboration de règles professionnelles. Cette démarche prénormative vise à faire un état des connaissances et à établir un guide pour mettre en oeuvre correctement ce produit encore mal connu par une grande partie des entreprises du bâtiment. Une fois validées par la Commission Prévention Produit (C2P) de l’Agence Qualité Construction, ces règles professionnelles permettront en outre de faciliter l’usage des produits de terre crue puisque ceux-ci seront pris en garantie sans étude particulière ni surprime par les assureurs. En parallèle des règles professionnelles, le CTMNC souhaite aussi participer au développement de normes spécifiques aux problématiques des produits de terre crue, que ce soit des normes d’essai, de caractérisation des produits, de niveau de performance ou de mise en oeuvre.
Études chimiques et physiques

Afin de répondre aux nombreuses demandes, le CTMNC a logiquement mis son expérience de la terre cuite au profit de la terre crue, que ce soit pour une meilleure connaissance de la matière première, des produits, des comportements des produits au sein d’un ouvrage et de la prise en compte de ce matériau dans la normalisation et la réglementation. Il ne s’agit pas seulement pour le CTMNC de caractériser un produit fini mais d’aller plus loin dans ses investigations. Tout comme dans le domaine de la terre cuite, des projets de recherche sont consacrés à la terre crue afin de comprendre le comportement d’un produit cru, les phénomènes physiques et chimiques au cours de sa fabrication et de sa mise en oeuvre. Dans le cadre de ces projets de recherche et du travail mené autour des règles professionnelles, le CTMNC souhaite tisser un réseau efficace dédié à la promotion de la terre crue, c’est pourquoi il collabore avec des organismes spécialisés tel que CRAterre et a intégré récemment l’association nationale des pro fessionnels de la terre crue (ASterre).
Source L'Industrie Céramique et Verrière

27/03/2012

Tuile en terre cuite grande dimension :La Karat® XXL désormais en noir saphir

La tuile Karat XXL se caractérise par un design élégant et fonctionnel et se décline en 5 couleurs modernes et intenses. Cette grande qualité lui a valu d'être récompensée par un « Red Hot Design Award ».
Edito batipôle

Erlus, l’un des principaux fabricants allemands de matériaux pour toitures et conduits de fumée en céramique, propose désormais la tuile Karat® XXL en coloris noir saphir. Présente sur le marché depuis 2005, cette tuile de grande dimension ne nécessite que 9,3 pièces par mètre carré et convient aux toitures à très faible pente jusqu´à 10 degrés.
Associant rentabilité et design haut de gamme, la Karat® XXL est particulièrement appréciée des maîtres d’oeuvre qui veulent une construction écologiquement responsable, un design exigeant et novateur ainsi qu´une fonctionnalité optimale. Très polyvalent, ce modèle répond à toutes les contraintes techniques et s’adapte à tous les styles de toiture selon les régions et les climats.

La tuile Karat® XXL est commercialisée avec une gamme complète d´accessoires pour garantir une fonctionnalité optimale ainsi qu´une esthétique irréprochable.

La tuile Ergoldsbacher Karat® XXL a reçu en 2006 le red dot design award pour sa qualité et son design exceptionnel. Depuis 2011, cette tuile est fabriquée dans la nouvelle usine Erlus de Teistungen (Thuringe) en Allemagne.

Détails techniques :
Dimensions : 23,5 cm x 48 cm
Pureau moyen : 38,5 – 40,5 cm
Tuiles par m2 : 9,3 pièces
Poids réel : 45 kg/m2

La tuile Karat XXL existe également en rouge vieilli, brun cuivré, noir mat et titane argenté. Les tuiles Erlus sont disponibles auprès des négoces de matériaux.

De plus amples informations sur le site Internet www.erlus.com ou par téléphone au 03 89 71 59 61.

A propos de ERLUS :
ERLUS est l'une des entreprises allemandes leaders dans la fabrication de matériaux de couverture et de fumisterie. Elle possède 3 sites de production à Neufahrn, Ergoldsbach et Teistunge aini que 4 pôles logistiques répartis en Allemagne. Cette PME s’impose dans le domaine du conduit de fumée grâce à des systèmes innovants fonctionnant avec tous les types de combustibles et adaptés aux contraintes des maisons BBC. De nombreux prix et distinctions sont venus étayer une évolution constante dans le domaine du design dans la couverture : le iF Design Award pour les tuiles Linea®, Karat®, Forma® et GF XXL® et le reddot Design Award pour Karat® XXL. La tuile ERLUS Lotus®, première tuile autonettoyante, a reçu le MATERIALICA Design Award et la gamme d'architecture STUDIOLINIE ARCHI-TECTUM, le iF material Gold Awards en mars 2011. Le système Ergoldsbacher E58 SL a été salué au salon BAU 2009 avec le prix de l'innovation dans la catégorie „Prix pour produit innovant - Construire sur du déjà existant".
Source Batipôle

L'art de vivre la terre

Après avoir arpenté la Syrie, la Tunisie, l'Egypte, le Yémen à la découverte de l'architecture vernaculaire, Eric Ossart et Arnaud Maurières se fixent au Maroc, y créent leur propre agence et se lancent dans la restauration de maisons en terre et la conception d'espaces privés associant maisons en pisé et jardins adaptés au climat aride.

Directement inspirées de l'habitat traditionnel des campagnes, qui utilise pour ses constructions des matériaux trouvés sur place, terre, bois, paille, fibres naturelles, les maisons en terre crue les séduisent par leurs qualités esthétiques et écologiques, d'autant qu'elles remettent à l'honneur des savoir-faire oubliés que l'on ne trouve plus que dans les lointains villages de montagne.

Pour moderniser leur propos, les architectes paysagistes utilisent des techniques mixtes, en associant la terre crue à la terre cuite et au béton, et se réfèrent à l'expérience d'architectes réputés, le Mexicain Luis Barragán et le Sri Lankais Geoffrey Bawa. De la réhabilitation d'une ruine dans la médina de Taroudannt à la construction de maisons à Hossoun, dans une vaste oliveraie proche de la ville, maçons, menuisiers, ferronniers, potiers, plâtriers... mettent en oeuvre tous leurs talents dans cette audacieuse aventure.

Avec leurs murs en tadelakt, leurs sols en bejmat de Fès ou zelliges, leurs niches pour glisser livres, babouches, vanneries ou poteries culinaires, leurs superbes tapis tribaux, leurs patios, leurs portes arquées des Mille et Une Nuits, et leur mobilier original - dont certaines pièces, chaises, tables, écritoires... créées par les paysagistes -, Dar Ali, Dar Igdad, Sidi ou Sidi, Al Hossoun... sont une invitation à revoir notre façon d'habiter le Maroc.
Source Coté Maison Par Mic Chamblas-Ploton - Paru dans Côté Sud de Février-Mars 2012

26/03/2012

Batiweb Awards : Les professionnels et institutionnels du BTP récompensés

Le lundi 19 mars, la cérémonie annuelle des Batiweb Awards a récompensé les lauréats industriels du BTP, grâce aux votes des internautes de Batiweb.com qui ont choisi leurs produits favoris parmi 19 catégories de produits du bâtiment.

Les Internautes ont choisi les meilleurs produits

Au cours de l’année 2011, les internautes de Batiweb.com ont élu leurs produits favoris parmi 19 catégories de produits du bâtiment. L'occasion pour le groupe Batiweb de rassembler tous les industriels et professionnels nominés afin de leur décerner leurs « Batiweb Awards ».

Plus qu’une remise de prix cette soirée symbolise la reconnaissance des internautes du Groupe Batiweb pour les produits performants et innovants du BTP.

Dans un lieu mythique de la Place de la Concorde

Pour cette 5° édition, plus de 200 invités (professionnels du Bâtiment, institutionnels, journalistes, sont réunis dans cet endroit prestigieux) ont participé à la soirée dans la bibliothèque et les Salons de l’Automobile Club de France.

Un lieu mythique de la Place de la Concorde, en harmonie avec le prestige de la cérémonie de remise des trophées qui a récompensé les industriels et professionnels du secteur ayant participé à cette opération. Une remise de prix ludique qui a dévoilé le palmarès* et les lauréats de chaque catégorie, avec des animations et pour la première fois un débat entre des acteurs majeurs du bâtiment (Point P, FFB, Capeb, GDF Suez et SMA BTP).

Un événement incontournable grâce à ses fidèles partenaires institutionnels

La soirée des Batiweb Awards est désormais reconnue comme un événement de référence dans le secteur, en grande partie grâce à ses partenaires historiques, qui accordent leur confiance au Groupe Batiweb depuis le début : la SMABTP*, PROBTP* et OPPBTP. Ces deux acteurs incontournables du secteur du bâtiment partagent régulièrement de l’actualité et autres informations métier avec les internautes de Batiweb.

*LES LAUREATS 2012

1 – LOGICIEL - Lauréat : YELLOWCAD avec Yellowcad Pro

2 – VEHICULE UTILITAIRE - Lauréat : KILOUTOU avec Fourgon Electrique

3 - PRODUITS POUR PERSONNE A MOBILITE REDUITE - Lauréat : HOPPE avec Poignée de fenêtre HOPPE

4 - COUVERTURE / TOITURE - Lauréat : TERREAL avec La tuile Romane Quartz, by Terreal

5 - AMENAGEMENT EXTERIEUR - Lauréat : LAMBERT CLOTURES avec Le panneau végétalisable BIPALIS

6 - PRODUIT DE FACADE - Lauréat : COLT avec Shadoglass, Brise soleil modulaire pour constructions BBC

7 - PLAFOND - Lauréat : DECODAL avec Dalle de plafond acoustique et décorative

8 - ASSAINISSEMENT / VOIRIE - Lauréat : SEBICO avec Station Septodiffuseur Sebico

9 - REVETEMENT DE SOL - Lauréat : DESSO avec Moquette Airmaster

10 - MATERIEL ET OUTILLAGE DE CHANTIER - Lauréat : COFFRALU avec Echafaudage alu SL

11 - AMENAGEMENT INTERIEUR - Lauréat : RUBIO MONOCOAT avec Rubio Monocoat Oil Plus 2C

12 – CHAUFFAGE - Lauréat : CHEMINEES POUJOULAT avec Confort + Poêle à bois

13 - DEVELOPPEMENT DURABLE - Lauréat : SIH avec Voile-Dôme URC Durable

14 - ISOLATION THERMIQUE ET ACOUSTIQUE - Lauréat : BUITEX RECYCLAGE avec Isonat Fiberwood, éco-isolant bois

15 - FERMETURE D HABITATION - Lauréat : NOVOFERM avec Porte de garage sectionnelle ZEN, designed by Bel'M

16 - FENETRE ET VERANDA - Lauréat : CAST avec Vitral Skyvision de CAST-PMR

17 – DOMOTIQUE, AUTOMATISATION ET CONTROLE D’ACCES - Lauréat : DIRICKX avec EASY DETECT

18 - SALLE DE BAIN - Lauréat : GEB avec Joint et Fix cristal

19 - PLANCHER CHAUFFANT ET ISOLANT - Lauréat : RAYCHEM avec T2Red & T2Reflecta
Source BATIWEB

25/03/2012

Séchoir APR by Ceric Technologies


Un séchoir Anjou® plus compact pour une organisation de production plus flexible et une capacité plus importante.

CERIC Technologies, société à l’origine de la plupart des inventions marquantes de ces 30 dernières années dans l’ingénierie de la terre cuite (four casing, séchoir Anjou, Hydrocasing, préparation sèche et semi-sèche), apporte une nouvelle innovation au secteur de la terre cuite avec son séchoir rapide à pas réduit (APR).

Avec des centaines de références en briques creuses, hourdis et tuiles canal et tuiles plates, le séchoir Anjou est le séchoir rapide le plus répandu à travers le monde. Afin de permettre à ses clients briquetiers d’augmenter leur capacité de production ou d’élargir l’utilisation du séchage rapide à d’autres produits, CERIC Technologies innove en lançant l’APR (séchoir Anjou à Pas Réduit), un séchoir rapide plus compact dont l’écartement entre les balancelles a été réduit. « Pour réduire l’encombrement au sol de notre séchoir rapide pour briques, nous avons choisi de réduire et d’optimiser l’écartement entre les balancelles traditionnellement supérieur à 3 mètres», explique Patrick Hébrard, président de CERIC Technologies. Héritier direct du séchoir Anjou, ce nouveau séchoir a fait l’objet d’un dépôt de brevet. Il a été conçu par un collaborateur de l’équipementier français, André Vegnaduzzo, ingénieur céramiste aguerri. Sa mécanique est réalisée par Fimec Technologies.

L’APR, un séchoir compact et flexible

Le séchoir est composé d’un tunnel inférieur et d’un tunnel supérieur reliés à chaque extrémité par un puits. Les produits à sécher sont placés dans des balancelles de section rectangulaire suspendues à un convoyeur à chaînes au milieu de leur largeur. Les produits traversent d’abord le tunnel supérieur puis un puits, ensuite, ils rejoignent le tunnel inférieur avant de passer par un autre puits. La nouvelle mécanique d’entraînement conçue combine différentes sortes de poulies (renvoi, déviation, auxiliaire) et assure un transport doux et régulier des nacelles sans aucun risque de collisions entre elles. Les atouts de cette nouvelle version du séchoir Anjou résident clairement dans la plus grande flexibilité qu’elle offre aux fabricants qui souhaitent soit augmenter leur production soit introduire dans leur gamme de fabrication des produits que jusqu’à maintenant ils ne pouvaient pas soumettre à un séchage rapide. Pour les nouvelles usines que les briquetiers (ou tuiliers) peuvent être amenés à construire demain aux quatre coins du monde, c’est la promesse d’une plus grande capacité de production pour un encombrement au sol minimal.

Réalisations en cours

Deux séchoirs sont en cours de construction, en Algérie et un a été mis en service dans l’Hexagone. Un briquetier français souhaitant introduire des briques rectifiées de grand format dans sa gamme de produits a déjà fait confiance à CERIC Technologies. En mars dernier, un séchoir APR a été mis en service sur un de ses sites de production : en resserrant leur pas de 30%, le nombre de balancelles a pu augmenter de 48 à 72, en ne rallongeant le séchoir que d’une quinzaine de mètres et sans déplacer le dépileur pour permettre son implantation. Aucune modification n’a dû être apportée au bâtiment. Le retour sur investissement n’en est que plus rapide. Deux briquetiers algériens ont aussi choisi d’installer sur leurs sites de fabrication respectifs un séchoir APR pour augmenter leur capacité de production et passer de 600 à 800 tonnes/jour.  Leur mise en service devrait avoir lieu à la fin de l’année.
Séchoir Anjou® une marque déposée par FIMEC Technologies

CERIC Technologies construit le plus grand four à joints de sable au monde


Four CERIC TechnologiesCERIC Technologies construit le plus grand four CASING à joints de sable au monde pour la cuisson de tuiles sur supports en H : il mesure 220 mètres de long et 10,28 mètres de large.

338 brûleurs  ont été répartis dans la zone de plein feu pour favoriser une cuisson homogène. Pour le préchauffage, des brûleurs haute vitesse ont été installés dans la voûte du four, et non sur les côtés, comme cela se fait très souvent. Des Thermobooster, systèmes de brassage brevetés, ont été intégrés dans la voûte. Ce four construit pour ETEX est le premier four de tuileries en Europe à être équipé de ces systèmes qui permettent une amélioration réelle de sa performance énergétique.
Source Ceric Technologies

CERIC Technologies construit le plus grand four à joints de sable au monde


Four CERIC TechnologiesCERIC Technologies construit le plus grand four CASING à joints de sable au monde pour la cuisson de tuiles sur supports en H : il mesure 220 mètres de long et 10,28 mètres de large.

338 brûleurs  ont été répartis dans la zone de plein feu pour favoriser une cuisson homogène. Pour le préchauffage, des brûleurs haute vitesse ont été installés dans la voûte du four, et non sur les côtés, comme cela se fait très souvent. Des Thermobooster, systèmes de brassage brevetés, ont été intégrés dans la voûte. Ce four construit pour ETEX est le premier four de tuileries en Europe à être équipé de ces systèmes qui permettent une amélioration réelle de sa performance énergétique.
Source Ceric Technologies

Réduction de la consommation d’énergie : nouveaux développements de Ceric Technologies



L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par Ceric Technologies. La société explore plusieurs voies: les combustibles alternatifs n’entrant pas dans les quotas de CO2, l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses équipements et l’isolation thermique. Cette priorité donnée à la réduction de la consommation énergétique se retrouve dans l’ensemble de la gamme (une modification de la buse et des hélices de sortie d’un groupe d’étirage Pelerin a par exemple permis de réduire sa consommation d’énergie électrique de 10 %). Mais c’est sur les fours et les séchoirs que les efforts se concentrent.

Cuisson: isolation des fours

Les caractéristiques des fours, en termes d’isolation et de rendement thermique, sont sans cesse améliorées.
L’isolation des panneaux est optimisée en fonction des zones de températures pour des performances énergétiques exceptionnelles et l’étanchéité des fours (enveloppe en acier avec des panneaux soudés…) reste le meilleur moyen de conserver leur performance à l’optimum.

Énergies alternatives: biogaz et sciure de bois

Des développements récents sur des combustibles alternatifs autorisent l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…).
Le biogaz est une énergie renouvelable non fossile issue de la fermentation de matières organiques (animales ou végétales) et qui peut être produite dans les centres d’enfouissements techniques (CET). Essentiellement composé de méthane, de dioxyde de carbone, d’eau et d’autres gaz dans des proportions moindres, son pouvoir calorifique dépend de la concentration en méthane et varie donc de 4 à 7 kWh par Nm3.
Ceric Technologies exploite un savoir-faire éprouvé dans l’installation de lignes de cuisson biénergie biogaz/gaz naturel. Composée de panoplies biogaz pour l’alimentation des zones de cuisson, de brûleurs Jet et de tuyères biénergies, cette solution flexible permet une gestion automatisée de la biénergie. Aucune intervention humaine n’est nécessaire pour le changement de combustible et la cuisson est garantie même en cas de défaut d’alimentation d’un des combustibles.Plus économique (le coût énergétique du biogaz est bien inférieur à celui du gaz naturel), plus écologique (utilisation d’énergie non fossile), l’utilisation du biogaz représente une alternative fiable à l’utilisation de combustibles fossiles. Cette solution est adaptable aux nouvelles installations et aux installations existantes.
La sciure de bois, ou encore les écorces et copeaux, les pellets ou autres déchets végétaux, constituent un combustible dont le bilan CO2 est neutre pour l’environnement, la quantité de CO2 dégagée lors de la combustion étant égale à la quantité absorbée lors de la croissance de l’arbre. Le pouvoir calorifique de la sciure dépend de son taux d’humidité, taux qui peut varier énormément.

Ceric Technologies a mis au point une centrale de cuisson qui fonctionne avec tous les types de sciures humides, sans séchage préalable. Un criblage de la sciure est nécessaire pour écarter les grains supérieurs à 5 mm avant de la déposer sur un convoyeur à chaîne installé à proximité du four. Il alimente des vis sans fin reliées aux centrales de cuisson. Chaque centrale, régulée automatiquement, envoie un mélange d’air et de sciure pulsé jusqu’aux tuyères installées sur le four. Ce dernier est équipé d’un dispositif d’obturation automatique des puits de chauffe afin d’éviter les remontées de gaz chaud vers les équipements de cuisson et une possible inflammation de la sciure.

En s’appuyant sur cette expérience de la combustion de matières non fossiles, Ceric Technologies explore de nouvelles voies et évalue d’autres sources exploitables.

Équipements de cuisson: le ThermoBooster

Les efforts de Ceric Technologies se sont aussi portés sur les équipements de fours, soit pour améliorer encore le rendement des équipements de chauffe (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…) ou les rendre compatibles avec l’utilisation d’énergies alternatives, soit pour optimiser les échanges thermiques lors de la cuisson des produits. Le recyclage des fumées, dans un premier temps, puis le brassage haute température se sont alors imposés comme des solutions efficaces pour réduire les consommations d’énergie.
En créant le ThermoBooster, Ceric Technologies a développé une solution pour optimiser les flux au sein du four et homogénéiser la température entre ses différentes sections. L’amélioration des échanges thermiques permet de réduire la différence de température entre le haut et le bas du wagon et améliore l’homogénéité de température du début à la fin du four. Cet équipement breveté de brassage d’air haute température présente la particularité de fonctionner à l’intérieur même du four, de 200° à 850°C. Il ne requiert pas l’installation de conduits d’air externes, souvent endommagés par des phénomènes de corrosion difficilement contrôlables. Son efficacité permet de réduire le nombre de brûleurs au niveau de la zone de pré chauffage et, par conséquent, les opérations de maintenance. Une nouvelle conception de la turbine a permis d’augmenter de 15 % l’efficacité aéraulique de l’ensemble.

Séchoirs

Les efforts de Ceric Technologies se sont portés sur l’isolation des séchoirs (utilisation possible de panneaux isolants), la récupération des calories du four et leur exploitation pour le séchage et l’introduction d’équipements de brassage d’air innovants qui optimisent le séchage et réduisent la consommation d’énergie.
Source Ceric Technologies

Ceric Technologies lance un nouveau séchoir APR


Afin de permettre à ses clients briquetiers d’augmenter leur capacité de production ou d’élargir l’utilisation du séchage rapide à d’autres produits, Ceric Technologies vient de lancer l’APR, un séchoir rapide breveté, plus compact, dont l’écartement entre les balancelles a été réduit et optimisé. Sa mécanique est réalisée par Fimec Technologies.
La carte de la flexibilité

Le séchoir est composé d’un tunnel inférieur et d’un tunnel supérieur reliés à chaque extrémité par un puits. Les produits à sécher sont placés dans des balancelles de section rectangulaire suspendues à un convoyeur à chaînes au milieu de leur largeur. Les produits traversent d’abord le tunnel supérieur puis un puits avant de rejoindre le tunnel inférieur et passer par un second puits. La nouvelle mécanique d’entraînement, composée de différentes sortes de poulies (renvoi, déviation, auxiliaire), assure un transport doux et régulier des nacelles sans aucun risque de collisions entre elles.
« Les atouts de cette nouvelle version de séchoir rapide résident dans la plus grande flexibilité qu’elle offre aux fabricants qui souhaitent soit augmenter leur production soit introduire dans leur gamme de fabrication des produits qu’ils ne pouvaient pas soumettre à un séchage rapide jusqu’à maintenant, explique-t-on chez Ceric Technologies. Pour les usines que les briquetiers (ou tuiliers) peuvent être amenés à construire demain aux quatre coins du monde, c’est la promesse d’une plus grande capacité de production pour un encombrement au sol minimal ».
Trois séchoirs sont déjà
en cours de construction

Trois séchoirs sont en cours de construction, deux en Algérie et un en France. Le premier séchoir APR sera mis en service très prochainement : en resserrant leur pas de 30 %, le nombre de balancelles a pu augmenter de 48 à 72, en ne rallongeant le séchoir que d’une quinzaine de mètres et sans déplacer le dépileur pour permettre son implantation. Le retour sur investissement n’en est que plus rapide.
Deux briquetiers algériens ont aussi choisi d’installer sur leurs sites de fabrication respectifs un séchoir APR pour augmenter leur capacité de production et passer de 600 à 800 tonnes/jour. Leur mise en service est prévue pour la fin de l’année.
Source L’Industrie Céramique et Verrière

Ceric Technologies – renewal through continuity

In March 2010, Ceric Technologies started with Patrick Hébrard and Laurent Toquet heading up the company. In Zi 9/2010 we spoke to Patrick Hébrard, President of Ceric Technologies, about the future opportunities and planned projects for the newly established company, Now, two years later, we wanted to find out from Patrick Hébrard about how Ceric Technologies has ­developed.
Zi: In our last talk, you had targeted sales of € 20 mill. for 2010 and around € 40 mill. for 2012. Were you able to reach your goal for 2010 and does your planning for 2012 still hold?

P.H.: We are not so very far off our goals and we are very happy with how the last 18 months have gone. In 2010 we had orders worth € 16 mill. in hand, generated € 12 mill. in sales and achieved commensurate profits. In 2011 we registered € 32 mill. in orders, sales of around € 17 mill., and therefore chalked up another profitable year.
For 2012 we expect an order volume totalling around € 40 mill.
Read more in present issue from Ziegelindustrie International

24/03/2012

Algérie - création à Adrar d’une école spécialisée dans la construction en terre

La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a annoncé la création à Adrar d’une école de formation de techniciens et d’architectes spécialisés dans la construction en terre.

En réponse à une question orale d’un membre du Conseil de la Nation sur la réhabilitation des vieux Ksour du sud, la ministre a estimé que cette école qui sera réalisée à Adrar sera "un pôle d’excellence" pour cette wilaya qui compte la plupart des vieux Ksour construits avec ce matériau naturel dans le sud du pays.

Mme Toumi a indiqué qu’il y a cinq architectes seulement spécialisés dans la construction en terre à travers le territoire national, soulignant que ce mode de construction nécessite "le respect" des matériaux et des techniques entrant dans cette opération pour préserver sa spécificité.

Le ministère accorde un intérêt particulier à la réhabilitation des vieux Ksour du sud suite à leur classement en vertu de la loi 98-04, a affirmé Mme Toumi qui a souligné les efforts déployés durant la dernière décennie pour préserver ces vieux Ksour et les parcs archéologiques du sud du pays. Les sites classés pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie se trouvent notamment dans la vallée du Mzab (Ghardaïa), Tamerna (El-Oued) et d’autres à Laghouat, Ouargla, Bechar, Adrar et Naama.

Le ministère œuvre, à travers ses directions de wilayas, à recenser les différents sites historiques qui font l’objet d’études de réhabilitation en confiant cette mission à des "spécialistes qualifiés", a ajouté Mme Toumi qui a déploré le non-respect par certaines wilayas des normes et des techniques de restauration, rappelant qu’il existe 68 projets concernés par la réhabilitation au niveau de plusieurs wilayas. (APS)
Source Maghreb Emergent

23/03/2012

Mariage Limoges-Sèvres: le meilleur ou le pire?

Le 1er avril prochain les deux plus célèbres musées de porcelaine en France devraient être rattachés

Alors que des travaux importants sont en cours au musée Adrien Dubouché de Limoges, une fusion est en préparation depuis mars 2011 entre celui-ci et l'établissement public Sèvres-Cité de la Céramique dans les Hauts de Seine.

Dans une lettre solennelle adressée au ministre de la Culture et de la Communication le 8 décembre 2011, le maire de Limoges s'inquiètait de l'absence du nom de Limoges dans l'appellation du futur établissement public, emblématique de la porcelaine française, qui devrait voir le jour d'ici quelques semaines.

Une décision ministérielle

Le conseil de modernisation des politiques publiques avait inscrit le dossier à l'ordre du jour lors d'une réunion en mars 2011, en précisant que le rattachement du musée de Limoges à Sèvres se ferait "avant la fin de l'année 2011". De toute évidence, le projet a pris du retard.

Les inquiétudes du maire

Cette fusion ne remet pas en cause l'existence du musée limougeaud mais Alain Rodet, le maire de Limoges, s'inquiète d'une "perte d'autonomie certaine que ce soit quant à la nomination de son directeur ou la définition de son projet scientifique". Et il précise dans sa lettre adressée à Frédéric Mitterrand tout l'investissement déjà effectué par la Ville de Limoges dans le domaine des céramiques: le centre européen de la Céramique ouvert en 2010, le pôle d'économie du patrimoine "Porcelain de Limoges/Art du feu" lancé en 1999, et le réseau Unic (Urban Network For Innovation and Ceramics) fondé en 2008 qui regroupe neuf villes européennes.

L'historique du Musée Adrien Dubouché

Le musée national de la porcelaine Adrien Dubouché de Limoges a été créé en 1845 par le préfet Morizot. En 1865 Adrien Dubouché, collectionneur et homme d'affaires de Limoges, devient bénévolement le directeur du musée. Plus de 4000 oeuvres sont réunies en grande partie grâce à son action.
Source France 3

Tecauma appuie son développement sur l’axe tradition-innovation

L’expérience de Tecauma en manutention automatique de produits céramiques remonte à l’origine de la société, créée en 1977. Depuis, l’en­­treprise vendéenne a su développer des lignes de manutention, devenues des standards dans la profession, tels que chargeurs de séchoir, empileurs, dépileurs, palettiseurs… Elles ont été reproduites à de multiples exemplaires, en France, en Europe, et le monde entier (Maghreb, Amérique du sud, Asie…). Ces équipements ont sans cesse été améliorés par l’intégration des dernières évolutions technologiques, telles que courroies crantées, motorisations brushless, roboti­que, etc. Par exemple, elles ont été largement employées lors de la réalisation en 2009, de l’unité de production de briques rectifiées de Bouyer-Leroux en Vendée. Répondre aux demandes particulières À côté des grands standards, Tecauma a également répondu à des demandes particulières faisant appel à l’innovation. C’est le cas de la fabrication de tuiles plates estampées, réalisée pour Terreal. Plus récemment, l’empilage par robots de la majorité des produits de parement de la briqueterie Bouisset en est un autre exemple. Parmi les produits phares de Tecauma, le coupeur de briques de structure, de parement, ou de tuiles, démontre tout son savoir-faire en terme d’innovation. Une de ses plus intéressantes réalisations est un coupeur de tuiles canal filées, capable de produire tous les modèles de la tuilerie Malmanche. Fort de ces expériences, Tecauma continue de proposer ses équipements pour l’industrie cérami­que, en particulier sur le marché français. Philippe Verdier, ingénieur technico-commercial, en charge de l’activité céramique chez Tecauma depuis plus de dix ans, a pu proposer de nouveaux équipements tels que des pinces de manutention pour Imerys ou deux coupeurs de briques pour Terreal. Une ligne de sciage de produits de parement a également parfaitement répondu aux attentes du client. Tecauma a aussi des savoir-faire dans d’autres secteurs d’activité, liés également à la construction, mais restera dans les prochaines années un fournisseur fidèle de l’industrie céramique. 30 ans d’expérience à l’export Les lignes de manutentions automatiques réalisées depuis 30 ans par Tecauma dans le monde entier, en particulier au Maghreb (110 instal­lations réparties sur 50 sites en Algérie), ont fait la renommée de la marque et permettent à l’entreprise de proposer des équipements standard qui ont fait leurs preuves sur des produits qui n’ont plus de secret pour l’entreprise. Selon Philippe Breillac, président de la société, « l’intérêt des matériels standard est de proposer des équipements à prix avantageux, dans un délai court et avec une qualité et un résultat assurés : une fois installés, nos équipements produisent immédiatement, et nécessitent peu d’entretien. » Et d’ajouter : « Les briques fabriquées au Maghreb, telles que la brique huit trous et 12 trous en Algérie, sont bien maîtrisées par l’entreprise qui a su s’adapter à toutes les problématiques dues aux produits pour proposer sur catalogue tous les équipements de manutentions adaptés à l’Algérie mais aussi au Maroc, à la Tunisie, poursuit-il. Et une fois équipé de matériels Tecauma, vous pouvez compter sur l’entreprise pour assurer la fourniture des pièces de rechange grâce à un service après-vente réactif et des prix négociés du fait des quantités de composants achetés par Tecauma au quotidien, » conclut Philippe Breillac. Représentée au Maghreb par Spritech Depuis le 1er juillet dernier, Tecauma a choisi la société Spritech pour représenter sa marque au Maghreb. Laurent Le Roy, créateur de Spritech, fort d’une expérience réussie au Maghreb dans le domaine de la briqueterie, se déplace tous les mois pour visiter les clients et apporter réponses à leurs besoins en équipements et pièces de rechange, en étroite collaboration avec Tecauma. Toutes ces démarches ont permis à Tecauma de revenir en direct sur le marché algérien en toute indépendance pour suivre les matériels existants mais également pour en proposer d’autres : c’est ainsi que la Briqueterie Mansouri, située à Batna, et client historique de l’entreprise, a confié à Tecauma la réalisation d’un dépileur automatique et d’un paquettiseur, après avoir visité les équipements standards installés chez Brimatec à M’Sila. Source L'Industrie Céramique et Verrière

22/03/2012

SAMSE : Des résultats 2011 supérieurs aux attentes

Le distributeur de matériaux de construction a dégagé l’an dernier des bénéfices en forte hausse et qui, de surcroit, surpassent les prévisions des analystes.

Les résultats 2011 de Samse sont légèrement supérieurs aux estimations des analystes. Là où le consensus prévisionnel établi par FactSet tablait sur un profit net de 31,9 millions d’euros, le distributeur de matériaux de construction pour le bâtiment et l’habitat a dégagé un bénéfice de 33,1 millions (+21%) à partir d’un chiffre d’affaires de 1,14 milliard (+16,9%). Le bénéfice record de 2007, à 28,9 millions, est dépassé.

Bien que la croissance a légèrement faibli au second semestre (+22% au premier, dont +18% en organique), le groupe enregistre sur la période une marge opérationnelle courante de 5,6%, quasi stable sur un an et en hausse de 1,7 point par rapport aux six premiers mois.

Côté perspectives, Samse, qui propose à ses actionnaires le versement d’un dividende de 2,2 euros (2 euros l’an dernier), se déclare « serein » pour 2012.
Source Investir.fr

Blajan. Imerys chez le sénateur

Le 7 mars dernier, le maire de Blajan, Jean-Bernard Castex accompagné par les délégués du personnel de la Tuilerie de Blajan ont interpellé Alain Chatillon, sénateur, lors d'une réunion. Fort des éléments complémentaires apportés par les divers intervenants, il s'est aussitôt mobilisé et rapproché du PDG du Groupe IMERYS. C'est ainsi qu'il a rencontré à son bureau au Sénat et dans l'urgence lundi soir pendant 2 heures, Christian Schenck, (Directeur Général Adjoint du Groupe) et Pierre Jonnard, (Directeur Général d'Imerys Terre Cuite). Bien évidemment, le maire de Blajan participait à cette rencontre. L'entretien fut difficile mais au final, le Groupe IMERYS, qui semble avoir pris une décision irrévocable de fermeture de la tuilerie, a fait savoir qu'il allait très fortement s'investir pour la revitalisation économique et s'engager dans l'étude immédiate de l'accompagnement de cette mission. Alain Chatillon et J-Bernard Castex ont demandé à la direction d'IMERYS la suspension de la procédure afin de permettre le temps de la réflexion nécessaire à la mise en place du projet de ré-industrialisation du site.
Source La Dépêche

21/03/2012

Négoce matériaux : les défis de l’après-Grenelle

Si l’année 2011 a été marquée par un retour de la croissance, les perspectives s’assombrissent à nouveau pour le second semestre 2012. Très actifs dans le domaine de la performance énergétique, les distributeurs comptent sur les marchés de l’isolation et de la rénovation pour maintenir un niveau d’activité étal dans les prochains mois.

Durement touché dans son activité lors des années de crise, le négoce matériaux a retrouvé en 2011 le chemin de la croissance avec un CA global en progression de 7,8%. La tendance sera-t-elle durable ?
Les ventes de logements neufs sont aujourd’hui en recul, particulièrement sur la maison individuelle, marché phare du négoce matériaux. La clientèle artisanale est inquiète sur l’évolution des carnets de commande, même en rénovation : le maintien d’un CA étal en 2012 serait considéré comme une bonne performance par la plupart des acteurs du négoce matériaux.
Très dynamiques l’an dernier, les marchés de l’isolation pourraient cependant venir soutenir l’activité. D’autant que le négoce matériaux a désormais pris à bras le corps la question des certificats d’économie d’énergie : pas un mois sans qu’un nouveau dispositif ne soit annoncé !

Le top 5

Groupe/Groupement

Chiffre d’affaires (estimation 2010)
N°1
Groupe Point.P (Point.P, la Plateforme du Bâtiment…)
5780
N°2
CMEM (Tout Faire Matériaux, France Matériaux…) 4300
N°3
Timolia (BigMat, Gedimat)
2450
N°4
MCD (Groupe Samse, VM Matériaux, Chausson Matériaux…) 2450
N°5
Wolsleley France (Réseau Pro) 1220


Les groupements d’indépendants, premiers acteurs du marché

Fait notable dans l’évolution du paysage du négoce matériaux, les groupements d’indépendants ont profité des difficultés des réseaux intégrés pour devenir les premiers acteurs du marché, avec une part de marché approchant les 37%. Plus souples dans la gestion des stocks, plus réactifs dans les livraisons, ces indépendants ont aussi progressé dans le merchandising, la logistique et la gestion opérationnelle grâce à des centrales toujours plus actives. Ils ont, par exemple, maintenu leur stratégie de développement des salles d’exposition sur les métiers de spécialités (carrelage, menuiserie). Deux tiers des points de vente de la filière matériaux sont aujourd’hui équipés de show rooms.


Vers une reprise de la concentration ?

Contrôlant un quart du marché, les groupes régionaux ont étendu leurs positions par une politique très fine de maillage. Ils ont aussi été très actifs sur la question de la performance énergétique, notamment en créant des dispositifs d’incitation à la rénovation (du type du Réseau Energie Habitat ou des EcoSolutions). Appuyés par des actionnariats familiaux stables et ambitieux, ces sociétés régionales ne cachent plus leurs projets de croissance externe. Assistera-t-on à un retour de la concentration dans les prochains mois ?

Après des ajustements difficiles au plus fort de la crise, les groupes intégrés ont retrouvé une force de frappe financière non négligeable. Le leader du marché, le Groupe Point.P, indique dans les colonnes de Négoce être « à l’affût de belles affaires locales ». Mais là encore, les groupements ont su se donner des armes pour résister. La plupart ont développé leurs outils de financement pour accompagner la transmission ou le développement des sociétés de leurs adhérents.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

La tuilerie de Varennes-Saint-Sauveur est classée monument historique.

Classée monument historique, la tuilerie-briqueterie de Varennes est un site important pour en connaître encore un peu plus sur l’architecture de la Bresse bourguignonne.

Pour la conception de tuiles et de briques, ou carrons en patois local, il faut de l’argile. Très répandue en Bresse, cette roche sédimentaire est transformée en matière plus malléable. Elle est mélangée avec de l’eau dans un manège, dont le mécanisme est entraîné par un cheval.

Les tuiliers et briquetiers travaillent ensuite l’argile. Il ne faut pas être trop grand pour rentrer dans le séchoir, la partie la plus importante du bâtiment. Les courants d’air, provenant de l’axe Est-Ouest du bâtiment servent à rendre l’air ambiant plus sec. Tout est mis en œuvre pour favoriser les entrées des vents dominants de la région. Les tuiles, quant à elles, sont élaborées par le tuilier à l’aide de ses cuisses. Une fois prête, elle est cuite dans un immense foyer durant une semaine. Le four doit être constamment alimenté en bois. Ce travail représente aussi une part importante de l’activité de la tuilerie.
Briques et tuiles pour les maisons bressanes

Pour laisser échapper les fumées du four, l’édifice possède une cheminée en forme de tour carrée. Après une nouvelle semaine de refroidissement, les tuiles et briques sont entreposées dans un séchoir pour une durée de trois mois. Cette véritable industrie employait des ouvriers pour extraire l’argile du sol, d’autres pour récupérer l’argile transformée au manège. Ouvriers agricoles et journaliers étaient également préposés à des tâches dans la tuilerie.

C’est au XVIII e et XIX e siècles que les maisons bressanes prirent l’allure que nous leur connaissons. Les briques prenaient place dans la construction murale des habitations, et les toits de chaume disparaissaient au profit des tuiles. Dès le XX e siècle, les tuileries locales laissaient place à l’industrie de plus grande échelle.

Aujourd’hui, la tuilerie de Varennes-Saint-Sauveur est la mieux conservée, soutenue par une vie associative locale dynamique.
Source Le Journal de Saône et Loire