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14/08/2022

Visite commentée par le propriétaire de l'ancienne tuilerie de Chalais

Au XIXe siècle, les tuileries sont nombreuses sur le territoire autour de Bélâbre, c’est un artisanat aux origines anciennes et qui fournit les tuiles des toits des maisons, des briques et des carreaux de terre cuite aux populations locales. Les bâtiments comprennent une maison de maître et des communs où l’on retrouve des traces des anciennes installations de la tuilerie.Le propriétaire actuel a planté un verger de pommiers très variés sur le magnifique terrain alentour.

Visite commentée par le propriétaire d’une ancienne tuilerie Dimanche 18 septembre, 14h00 Ancienne tuilerie

Visite commentée d’une ancienne tuilerie devenue un verger. Les bâtiments comprennent une maison de maître et des communs où l’on retrouve des traces des anciennes installations de la tuilerie

Ancienne tuilerie La Tâche 36370 Chalais Chalais 36370 Indre Centre-Val de Loire parking facile - entrée libre tout l’après midi, le propriétaire guidera la visite.

Source Unidivers




13/08/2022

Transition énergétique : cinq pépites tricolores à suivre de près pour leurs technologies de rupture

Des panneaux solaires made in France, du gaz synthétique décarboné, de l'hydrogène produit à partir de méthane, des micro réacteurs nucléaires alimentés par des déchets et des flocons de CO2 pour mieux les capturer... Zoom sur cinq technologies de rupture développées par des entreprises françaises, qui œuvrent pour accélérer la transition vers un monde bas carbone.

Pascal Richard et Pierre-Emmanuel Martin, les deux fondateurs de la start-up Carbon, veulent mettre sur pied une gigafactory pour fabriquer des panneaux solaires made in France.

Pascal Richard et Pierre-Emmanuel Martin, les deux fondateurs de la start-up Carbon, veulent mettre sur pied une gigafactory pour fabriquer des panneaux solaires made in France. (Crédits : DR)

Carbon concocte une gigafactory de panneaux solaires

Une gigafactory française de panneaux solaires. C'est le pari fou de la start-up lyonnaise Carbon, à l'heure où le marché européen du photovoltaïque est totalement inondé de panneaux provenant d'Asie, qui tirent les prix vers le bas. Mais dans un contexte où la souveraineté énergétique de l'Europe est devenue un enjeu crucial, Carbon entend tirer son épingle du jeu.

Elle ambitionne ainsi de rentrer dans le top 10 mondial des fabricants de panneaux solaires à l'horizon 2030 grâce à la création d'une usine XXL dotée de 15 à 20 GW de capacité annuelle, soit peu ou prou la moitié de la puissance installée en Europe au cours de l'année 2021.

Dans les détails, la jeune pousse compte intégrer à la fois le traitement des lingots pour la fabrication de wafers, la fabrication des cellules, ainsi que l'intégration des modules photovoltaïques sous formes de panneaux.

A la clé de cet ambitieux projet industriel : la création de 2.000 emplois directs. Reste à convaincre les investisseurs...Carbon espère réunir dans les années à venir quelque 1,5 milliard d'euros d'investissements.

Reevco capte le CO2 des fumées industrielles par cryogénie

Air Liquide n'est pas le seul français à avoir développé une technologie de captage de CO2 par cryogénie. La start-up Reevco, également lyonnaise, fondée en 2020 par deux jeunes ingénieurs, s'est elle aussi lancée sur ce vaste marché de la décarbonation. Sa technologie brevetée permet de récupérer le CO2 émis par les industriels directement dans leurs cheminées.

Très concrètement, les fumées sont aspirées et injectées dans le module de captage. Celui-ci effectue un premier tri pour isoler le C02 puis la mise en contact directe d'azote liquéfié et refroidi à -196 degrés avec les fumées industrielles provoque la formation de flocons de CO2. Une fois capturé, le CO2 est repassé sous forme liquide pour le stockage.

Baptisée CarbonCloud, la technologie s'adresse aux industriels dont les fumées ont de petites concentrations de CO2 (8 à 30%) et de petits volumes, contrairement à Air Liquide qui vise les fumées présentant de très fortes concentrations en CO2. "Très concrètement, nous visons essentiellement la métallurgie, la cimenterie, la sidérurgie et la production de chaux", précise Hugo Lucas, cofondateur de l'entreprise avec Paul Taton.

Reevco a déjà installé une unité pilote capable de capter 2 tonnes de CO2 par jour mais qui ne fonctionne pas encore à pleine capacité. La jeune pousse a récemment levé 3,5 millions d'euros auprès d'un pool d'investisseurs pour financer une deuxième unité de captage d'une capacité 10 fois plus importante avec 20 tonnes de CO2 captées par jour. Comme la première, elle sera installée sur le site de la carrière de chaux d'Eiffage à Avesne-sur-Helpe dans le Nord et devrait être opérationnelle d'ici fin 2023.

D'ici 2026, Reevco entend déployer une quarantaine d'unités. Pour séduire les industriels, la jeune pousse assure être la solution la moins énergivore du marché. Elle revendique un prix de 30 euros par tonne de CO2 captée, pour 8 centimes le kilowattheure et 20% de concentration de CO2 dans les fumées.

Charwood se lance en Bourse pour produire en masse du gaz synthétique décarboné

Le breton Charwood est un spécialiste de la biomasse, qu'il exploite aujourd'hui principalement par combustion pour les réseaux de chaleur et par méthanisation. Mais l'entreprise entend accélérer sur un troisième axe : la pyrogazéification, qui consiste à cuire la biomasse avec très peu d'oxygène, voire sans oxygène. "Ce procédé permet d'obtenir un gaz synthétique que l'on appelle 'syngaz', qui peut notamment se substituer au gaz naturel [émetteur de CO2, ndlr] dans des procédés industriels", explique Adrien Haller, fondateur et directeur général de l'entreprise.

Charwood a ainsi noué un premier contrat avec le groupe Terreal spécialisé dans la cuisson de terre cuite pour la fabrication de matériaux de construction. "Le recours à notre solution donne aux industriels une visibilité sur les prix de l'énergie, qui constituent une part non négligeable de leurs coûts de production. Ces derniers ne sont alors plus indexés sur les prix très volatiles des marchés de gros, mais sur les coûts de production. C'est aussi un approvisionnement décarboné, contrairement au gaz naturel", souligne le fondateur.

Plus largement, Charwood vise les industriels très gros consommateurs d'énergie que sont les fabricants de terres cuites, de verre, les géants de l'agroalimentaire et du bois. L'entreprise s'est fixée pour objectif de compter 30 unités en fonctionnement à l'horizon 2027 et 20 en cours de développement. Le spécialiste de la biomasse entend également se déployer en Afrique centrale, en Amérique Latine et dans les Dom Tom, des régions qui ont souvent recours au fioul pour produire de l'électricité et qui pourraient profiter de l'électricité cogénérée par pyrogazéification. Pour accélérer son développement, l'entreprise bretonne s'est récemment introduite sur Euronext, où elle a levé 12,4 millions d'euros. Charwood est déjà rentable.

Sakowin fabrique de l'hydrogène vert grâce au méthane

L'électrolyse de l'eau n'est pas la seule technologie permettant de produire de l'hydrogène décarboné. D'autres procédés peuvent être exploités et c'est bien ce qu'entend faire la start-up Sakowin Green Energy. La jeune pousse s'appuie sur une technologie qui permet de décomposer du méthane en hydrogène gazeux et en carbone solide, qui peut alors être réutilisé dans l'industrie du béton ou dans l'agriculture.

"La science nous indique qu'une molécule de méthane (CH 4) nécessite moins d'énergie pour être dissociée qu'une molécule d'eau (H 2 O)", pointe l'entreprise implantée à Aix-en-Provence. Son module, baptisé "South Beach", consommerait ainsi cinq fois moins d'électricité qu'un électrolyseur. Il s'installe directement sur les sites de consommation d'hydrogène comme les stations de recharge de véhicules.

Dirigée par Gérard Gatt, l'entreprise n'a pas encore passé le stade industriel. Son premier prototype pouvant produire jusqu'à 200 kg d'hydrogène par jour ne devrait voir le jour qu'en 2025. Malgré son stade de développement encore embryonnaire, Sakowin est parvenue à décrocher le soutien de Bpifrance et d'EIC Accelerator, programme phare lancé par le Conseil européen de l'innovation, qui lui a récemment accordé un financement de 6,5 millions d'euros.

Naaera rêve de micros réacteurs nucléaires plus "verts"

EDF n'est pas le seul Français à plancher sur un petit réacteur nucléaire modulaire ou SMR dans le jargon pour Small modular reactor. La toute jeune entreprise Naaera, officiellement fondée en novembre dernier, entend, elle aussi, se lancer sur ce vaste marché. Mais son projet diffère en de nombreux points de celui mené par l'électricien tricolore. D'abord Naaera travaille sur un extra small modular reactor, dont la puissance devrait osciller entre 1 et 40 GW, contre une fourchette comprise entre 50 et 200 MW pour la plupart des SMR. Elle vise ainsi les industriels et les collectivités.

Ensuite, Naaera entend s'appuyer sur des réacteurs de quatrième génération, capables de fonctionner grâce à des matières radioactives déjà utilisées, issues de la production électrique du parc nucléaire actuel. Objectif : réduire de manière considérable la quantité de déchets nucléaires. Principe sur lequel reposait justement le projet de recherche Astrid, pourtant abandonné il y a trois ans par le CEA. La jeune pousse entend également alimenter ses réacteurs avec du thorium, un déchet issu des mines, non utilisé.

Très ambitieuse, la start-up, fondée par Jean-Luc Alexandre et Ivan Gavriloff, vise la mise sur le marché de sa première micro-centrale dès 2030. Comme pour les SMR, l'idée est de diminuer drastiquement les coûts de production grâce à une approche standardisée et une construction en usine. Construire une ligne de production de micros réacteurs nucléaires est évidemment très capitalistique et la start-up devrait bientôt boucler une première levée de fonds de plusieurs dizaines de millions d'euros. D'autres tours de table devraient suivre.

Source La Tribune par Juliette Raynal

12/08/2022

Le numéro un de la construction de maison a augmenté ses prix de 16 % en un an

Hexaom, le leader du marché en France a enregistré une hausse de 10 % de son chiffre d'affaires au premier semestre 2022, malgré le contexte difficile. Il parvient à préserver ses marges, mais au prix d'importantes hausses de tarifs.

Pour l'instant, le premier constructeur de maisons en France avec 10,5 % de parts de marché résiste bien, malgré la hausse du coût des matériaux de construction et les difficultés d'approvisionnement. Au premier semestre 2022, Hexaom a enregistré un chiffre d'affaires de 549,8 millions d'euros, en hausse de 10 % à périmètre constant par rapport à la même période de 2021, déjà à un plus haut historique.

L'activité de construction de maisons a contribué pour 425,5 millions d'euros au chiffre d'affaires semestriel (+10,2 %). Viennent ensuite la rénovation (77 millions à -5,1 %), la promotion immobilière (31,2 millions à +16,9 %) puis l'aménagement foncier (16 millions à +171,2 %).

Source Les Echos par Elsa Dicharry

11/08/2022

USA: Pine Hall Brick fête ses 100 ans, 20 ans à Fairmount

Vendredi, Pine Hall Brick Company a célébré son 100e anniversaire, marquant également 20 ans dans le comté de Gordon.

Pour célébrer deux décennies localement, l'entreprise a organisé un déjeuner d'employés à son usine de Fairmount, 318 Industrial Road, se joignant à une cérémonie de diffusion simultanée depuis l'usine de fabrication de l'entreprise à Madison, en Caroline du Nord, qui comprenait des discours et le descellement d'une capsule temporelle, enterrée en 1999.

Source NorthWestGeorgiaNews

10/08/2022

Aleo Solar dévoile un module photovoltaïque de toiture de 345 W

Le nouveau panneau du fabricant allemand peut également être utilisé comme tuile solaire et est particulièrement adapté aux bâtiments historiques et aux projets de construction et de rénovation exigeants sur le plan esthétique.

Le fabricant allemand de panneaux photovoltaïques Aleo Solar a lancé une nouvelle série de modules solaires pour les applications sur les toits.

Les modules LEO Sol seront également disponibles sous forme de tuiles solaires pouvant être intégrées dans les surfaces de toit à l'aide du système de montage photovoltaïque intégré Solrif d'Ernst Schweizer.

Le produit de 345 W est basé sur 96 demi-cellules monocristallines et a une taille de 1 169 mm x 1 607 mm x 17 mm. Il comporte également 10 barres omnibus et une feuille de fond noire. Aleo Solar utilise également des fils ronds fins au lieu de fils plats, ce qui permet à plus de lumière d'atteindre les cellules.

Le module est testé et certifié pour la protection contre les incendies en tant que toiture dure, est exempt de traces d'escargots et peut résister à des grêlons jusqu'à 40 millimètres. Le produit et les performances sont garantis 25 ans.

Le système photovoltaïque intégré au toit Solrif permet au nouveau module d'être posé en chevauchement et sans tension sur le toit en pente au lieu d'être serré. Tout comme les tuiles en terre cuite, la tuile solaire se pose directement sur les voliges.

Le système permet également la couverture complète des toits à l'aide de modules factices Solrif. Cela offre des options de conception pour intégrer de manière homogène les coins et les bords autour des cheminées et des puits de lumière. Selon le fabricant, le système Solrif est autonettoyant et nécessite peu d'entretien grâce au bord inférieur libre des modules.

L'aspect homogène des tuiles solaires les rend également adaptées à une utilisation photovoltaïque dans les bâtiments historiques et les nouveaux projets de construction et de rénovation esthétiquement exigeants, a ajouté la société.

Source PV magazine par Sandra Enkhardt

09/08/2022

Edilians au capital de DORéMI, ESS spécialisée dans la rénovation énergétique

Le numéro un français de la tuile en terre cuite est entré dans le capital de Dorémi, une société française issue de l’Institut négaWat et agréée par l’état Entreprise solidaire et d’utilité sociale (ESS), dans le cadre d'une levée de fonds.

Edilians vient d’annoncer être entré au capital de Dorémi, une entreprise française agréée par l’état Entreprise solidaire et d’utilité sociale (ESS) et qui propose notamment aux ménages des rénovations complètes de leurs maisons individuelles et des formations aux artisans, lors de sa deuxième levée de fonds de 1,5 M€ (toujours en cours). Le numéro un français de la tuile en terre cuite accompagne ainsi certains des investisseurs historiques de la société drômoise dont France Active Investissement, Schneider Electric Energy Access.

« Synergie opérationnelle »

« Cette montée au capital permettra une synergie opérationnelle entre Edilians et Dorémi avec un objectif commun qui anime les deux entreprises : œuvrer au déploiement de l’éco-habitat pour répondre à des enjeux énergétiques globaux, notamment grâce à la massification de la rénovation énergétique performante », explique le tuilier dans un communiqué. Olivier Delattre, directeur du pôle Edilians Énergie Environnement, de préciser : « Dorémi porte une expertise forte dans le domaine de la rénovation performante. Edilians a de son côté une expertise forte dans la toiture. Notre partenariat va permettre d’encore mieux accompagner nos partenaires artisans sur les approches de rénovation performante ».

Lauréate 2021 de Renov’up de Saint-Gobain

Pour rappel, Dorémi est la « première né » de l’incubateur de l’Institut négaWatt. Dirigée depuis son lancement en 2016 par Vincent Legrand (également gérant de l’Institut négawatt), l’entreprise propose un modèle économique original qui a été récompensé en septembre 2021 par Renov'up, un programme d'accélération de solutions de rénovation énergétique initié par Saint Gobain. En effet, elle se positionne sur plusieurs métiers : « la formation d'artisans sur chantiers réels (conduite coordonnée et à coûts maîtrisés de chantiers de rénovation performante),- la promotion de la démarche de rénovation performante permettant d'amener une maison individuelle énergivore à un niveau performant, - l'accompagnement des ménages dans leur projet de rénovation, y compris la dimension financière,- le soutien technique et commercial des artisans, - le suivi en qualité des rénovations effectuées, - l'assistance aux collectivités territoriales qui souhaitent renforcer leur politique de transition énergétique. »

Une hausse du CA basée sur les ventes de services aux artisans

Elle compte aujourd’hui cinq agences (Lyon, Paris, Bordeaux, Blois et Rennes) couvrant 65 territoires et 50 formateurs. D’après les documents édités pour la levée de fonds, Dorémi a réalisé un chiffre d’affaires de 2,7 M€ en 2021 dont 71 % proviennent des CEE, pour 57rénovations signées par an. En 2024, elle table sur un chiffre d’affaires de plus de 6,3 M€ dont 21 % sont issus des ventes de services aux artisans sous forme de % sur le chiffre d’affaires des travaux générés, et sur plus de 600 rénovations réalisés. Et pour 2026, elle prévoit un chiffre d’affaires de près de 8 M€ (dont 67 % réalisés par les ventes de services aux artisans) et plus de 1300 rénovations signées par an.

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele

07/08/2022

Projet de carrière Terreal à Cahaignes : à quoi faut-il s'attendre ?

L'enquête publique sur le projet de carrière d'argile à ciel ouvert porté par la société Terreal à Cahaignes (Eure) a pris fin le jeudi 14 juillet 2022. 

Depuis la fin, le jeudi 14 juillet 2022, de l’enquête publique sur le projet de carrière d’argile à ciel ouvert porté par la société Terreal à Cahaignes (Eure), le commissaire- enquêteur, Bernard Poquet, est en charge rédiger une liste d’observations et de questions à l’attention de Terreal qui aura, ensuite, une quinzaine de jours pour y apporter ses réponses.

La balle dans le camp du préfet, au final

Ensuite, le commissaire-enquêteur aura, lui aussi, une quinzaine de jours pour émettre son avis définitif.

« L’avis est donc attendu pour fin août ou début septembre. »

Le collectif contre le projet de carrière

Après quoi, le préfet de l’Eure rouvrira une nouvelle instruction avant de prendre sa décision. Sachant que le préfet actuel, Jérôme Filippini, est sur le départ pour La Réunion, son successeur Simon Babre, ex-directeur des ressources et des compétences de la police nationale, prendra officiellement ses fonctions le 23 août. Il devra donc s’imprégner du dossier pendant plusieurs semaines avant de prendre une décision définitive.

Quant au collectif, il entend bien se structurer encore plus.

« Le combat est loin d’être gagné. On vise bien sûr un rejet pur et simple du projet par le préfet. »

Alain Riou, l’un des membres du collectif

Ainsi, la structure entend « muscler son jeu » en se transformant en association et « gagner ainsi en légitimité ».

Par ailleurs, le collectif souhaite maintenir le contact avec les politiques et élus locaux, développer sa communication et être en capacité de réunir assez de fonds (près de 10 000 euros) pour financer, si besoin, une action en justice.

« La décision du préfet risque d’être mitigée, auquel cas il faudra sans doute l’attaquer devant le tribunal administratif », expliquent les membres du collectif.

Source Actu par Julien Ducouret

05/08/2022

UK: Les résultats intermédiaires d'Ibstock montrent une "amélioration saine" pour le fabricant de briques britannique

Les résultats intermédiaires du fabricant britannique de briques Ibstock ont ​​montré de la solidité face aux problèmes d'inflation et de chaîne d'approvisionnement à l'échelle de l'industrie.

Le bénéfice sous-jacent a augmenté de 29 % à 71 millions de livres sterling, tandis que le bénéfice par action (EPS) a augmenté de 43 % à 11,3 pence.

Les acomptes sur dividendes ont augmenté de 32% à 3,3p, représentant un rendement de 1,8% par rapport au cours actuel de l'action de 182,5p.

La dette nette était de 36 millions de livres sterling à la fin de la période intermédiaire, ce qui représente une réduction de 33 % sur six mois.

La croissance a été principalement tirée par le segment de la brique en terre cuite, qui a connu une augmentation de capacité de 5 % sur la période.

Le PDG Joe Hudson a déclaré : « Je suis très satisfait de la performance du groupe au premier semestre, générant des bénéfices et des liquidités nettement supérieurs à ceux de la période précédente, soutenus par une demande robuste et soutenue sur tous nos marchés finaux et une bonne exécution opérationnelle.

Les avis des analystes

Les analystes de Peel Hunt ont réagi positivement à "l'amélioration saine" d'Ibstock avec une augmentation de 7% des prévisions de BPA de fin d'année, notant des volumes robustes et une reprise complète des pressions sur les coûts.

Les estimations du bénéfice avant impôt (PBT) ont augmenté de 4 %, mais restent inchangées pour les perspectives 2023.

"Le second semestre a bien commencé et le groupe a une bonne visibilité sur les commandes, tandis que l'avancement des nouvelles usines se passe bien", a déclaré Peel Hunt.

Les actions d'IBST ont augmenté de 6,8 % après l'annonce.

Source ProactiveInvestors

Rairies Montrieux présente ses innovations pour 2022

Spécialiste de la fabrication de matériaux de construction, la société Rairies Montrieux vient d’annoncer deux grandes nouveautés pour l’année 2022. De nouvelles teintes pastel pour la gamme engobé, ainsi que des nouvelles briques et plaquettes de formes s’ajoutent donc au catalogue de la briqueterie.

Reconnue comme l’un des plus anciens sites producteurs de terre cuite en France depuis cinq générations, la société Rairies Montrieux façonne dans ses ateliers carreaux, plaquettes de parement et de brique destinées au revêtement de façades pour tous type de projets architecturaux. Chaque année, la briqueterie basée en Maine-et-Loire aspire à innover et à apporter des nouveautés, dans le but de séduire les architectes et concepteurs du monde entier.

Deux grandes nouveautés pour cette année

Pour 2022, Rairies Montrieux propose ainsi deux nouvelles teintes pastel pour sa gamme engobé. Fort de son succès, la société a développé cette année des teintes pastel à l’infini qui apportent douceur et gaieté. La gamme engobé lisse et colisée pastel propose donc un nuancier qui s’accorde avec toutes les saisons et qui réconcilie le naturel et l’urbain, l’ancien et le moderne, en apportant du caractère à toutes les réalisations. La terre cuite colorée joue de fait les effets de nuances dans une palette de teintes naturelles ultra contemporaine, composée de noirs, blancs, rouges, verts ou bleus.

Du côté des briques et des plaquettes de formes, la briqueterie propose également des nouveaux produits grâce à un large éventail de choix. Naturelles ou emaillées, concave ou convexe, les nouvelles plaquettes de formes de Rairies Montrieux donnent du relief à toutes les façades et ont pour ambition d’apporter un aspect unique à chaque réalisation. Souvent associées aux briques et plaquettes classiques, les formes permettent de créer la rupture, la répétition ou l’harmonie.

Source BatiWeb par Robin Schmidt

04/08/2022

Vosges : déjà en difficulté, le secteur du BTP maintenant impacté par une pénurie de tuiles

Alors qu'il fait déjà face à une forte inflation du coût des matériaux et à un manque de main d'œuvre, le secteur du BTP doit maintenant composer avec une pénurie de tuiles. Ce qui peut retarder les chantiers.

Même si les entreprises augmentent leur capacité de production, il est difficile de répondre à la demande. 

Alors que le BTP (bâtiment et travaux publics) fait face à une inflation galopante qui impacte le coût des matériaux, il manque cruellement de certains de ces derniers, notamment des tuiles. 

La tuilerie Monier, à Saint-Nabord, ne cesse d’accroître sa capacité de production, multipliant les embauches. Pour son directeur, Patrick Géhin : « La demande est importante depuis le début de l’année. Au mois de mars nous sommes passés à une équipe et...

Source VosgesMatin par Keziah CRETIN 

03/08/2022

Terreal choisit Charwood Energy pour s’approvisionner en gaz vert et réduire son impact carbone

Terreal, acteur majeur en Europe des matériaux de construction en terre cuite et Charwood Energy (ISIN : FR001400AJ60, mnémonique : ALCWE), spécialiste français des solutions sur mesure de valorisation énergétique de la biomasse, annoncent la signature d’un protocole d’accord visant à l’approvisionnement en syngaz (gaz de synthèse) de Terreal.

Terreal crée des solutions innovantes pour l'enveloppe du bâtiment au travers de quatre activités : couverture, solaire, structure et façade-décoration. Le groupe réalise un chiffre d'affaires de 699 millions d'euros et compte 3 450 collaborateurs à travers le monde.

Pour les besoins de la fabrication de ses produits (cuisson de l’argile à environ 1 000°C), Terreal utilise du gaz naturel, avec un fonctionnement 24h/24, 340 jours/an.

Terreal est engagé dans une feuille de route visant à réduire de 30% ses émissions de CO2 en 2030. En complément d’actions prioritaires sur l’efficacité énergétique, Terreal souhaite substituer l’utilisation du gaz naturel par des énergies alternatives.

Terreal vient de conclure un protocole d’accord avec Charwood Energy en vue du développement d’une centrale de production de syngaz sur son site de fabrication de Colomiers. Ce projet vise à substituer une partie importante du gaz naturel consommé par le site, par du syngaz décarboné issu de la biomasse.

Olivier Butel, Directeur Industriel de Terreal, déclare : « Ce développement lancé avec le concours et l’expertise de Charwood Energy est fondamental pour la réduction de l’empreinte CO2 de nos produits. Nous ouvrons avec Charwood Energy une voie de décarbonation que nous comptons par la suite déployer dans la totalité du Groupe. »

Adrien Haller, Président Directeur Général et fondateur de Charwood Energy ajoute : « Nous sommes très fiers d’accompagner Terreal dans la diminution de son impact carbone en substituant une partie de sa consommation de gaz naturel fossile par du gaz renouvelable.  Ce partenariat illustre la volonté de Terreal, aux côtés de nombreux autres acteurs industriels, de participer activement à la décarbonation de nos économies et de répondre ainsi aux défis du réchauffement climatique »

Source ZoneBourse

 

01/08/2022

Dans l'Allier, la grêle a mis dans le rouge le marché de la tuile, déjà en tension

Pénurie de main d’œuvre, explosion de la demande, pour les artisans et industriels l’équation était déjà complexe et les menaces sur l’énergie inquiètent les élus locaux, qui demandent au gouvernement des mesures d’urgence pour prendre en compte les sinistrés.

Les violentes tempêtes de grêle de juin ont provoqué de nombreux dégâts en France. Particulièrement sur les toitures. « Une quinzaine de départements ont été touchés. Début juillet, on recensait 267 000 maisons impactées sur toute la France », assure Frédéric Fabien vice-président en charge du commerce France et export d’Edilians, leader français de la tuile en terre cuite.

Dans l’Allier, un des départements frappés par deux fois en juin, les dégâts sont considérables. « Les assureurs n’ont pas encore de chiffres précis, mais les dégâts dépassent la tempête de 1999 », assure le maire (LR) de Vichy Frédéric Aguilera. Ecoles, centres techniques, serres municipales, gymnases… Plus d’un tiers des bâtiments municipaux sont abîmés (66 sur 150), dont six ou sept quasiment inutilisables.

Tels des pansements géants, des bâches bleues ou noires couvrent depuis presque deux mois les toits de nombreux pavillons du tiers sud-est du Bourbonnais, entre Gannat, l’agglomération de Vichy et jusqu’à Jaligny-sur-Besbre. Et la situation risque malheureusement de durer.

Source Le Moniteur par Pablo Aiquel

Face à un prix du gaz multiplié par 10, comment réagit Terreal, numéro deux européen des tuiles

Même si l’industriel situé en Saône-et-Loire n’a pas attendu la flambée des prix de l’énergie pour investir dans des équipements en faveur de la transition, son dernier projet inauguré en juin dernier, à Chagny, lui permettra de traverser cette crise énergétique plus sereinement.

Le marché français de la tuile représente 42 millions de m² de toitures en 2021, soit autour de 320.000 toits. Terreal (699 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2021, 3.228 collaborateurs dans le monde), deuxième fabricant européen de tuiles en terre cuite, représente autour d'un tiers des toits français, soit un peu plus de 105.000 toits par an. Or, la fabrication des tuiles une industrie dont le procédé de production consomme beaucoup d'énergie électrique et thermique. Chez Terreal, les énergies nécessaires à la fabrication des tuiles sont réparties comme suit : 85% de gaz naturel et 15% de l'électricité.

L'entreprise face à un prix du gaz presque multiplié par dix

« Le gaz qu'on achetait entre 15 et 20 euros du kilowattheure avant la crise, varie désormais de 120 à 140 euros du kilowattheure, à cause de la baisse des livraisons du gaz russe vers l'Europe », constate Jean-Baptiste Fayet, directeur général de Terreal.

Des augmentations significatives qui ont des conséquences sur les coûts de production. « L'énergie représente 20% du coût total de la fabrication d'une tuile », précise-t-il. Et par ricochet, sur les prix à la vente :

« Nous avons passé des hausses importantes, à deux chiffres, en janvier sur le prix des tuiles, puis en avril alors que, d'habitude, les augmentations annuelles sont de l'ordre de 3% », confie Jean-Baptiste Fayet.

Le fabricant français de matériaux de construction en terre cuite a même été contraint d'arrêter la production durant deux à trois semaines en début d'année, sur deux de ses sites français, à cause de la hausse du prix du gaz... Toutefois, l'industriel reste positif car le marché du bâtiment est bien orienté pour 2022 et les carnets de commandes sont remplis. « Pour des contrats en rénovation de toiture, la fourniture de matériaux représente 30% du devis. Certes, la hausse de nos prix entraîne une répercussion sur les devis des couvreurs à leurs clients. Mais, finalement, elle ne pèse qu'un tiers du devis, soit entre 10% et 15% de hausse sur les devis des couvreurs pour les clients finaux », précise-t-il.

À Chagny, on récupère la chaleur pour réduire la consommation de gaz

Depuis juin, le site de Chagny est le deuxième du groupe - après celui du site de Mureaux (Yvelines) - à se doter d'un échangeur thermique, fruit d'un travail de recherche qui a débuté en 2016.  « Le principe est de transformer la chaleur issue de la cuisson des tuiles qui avoisine les 1.000°C, via un échangeur tubulaire, en énergie pour alimenter le site de production des matières premières et ainsi réduire la consommation de gaz », explique Xavier Grosjean, responsable du pôle ingénierie chez Terreal.

Cela représente une économie de 9.000 MWh pour un fonctionnement de 5.200 heures par an, soit l'équivalent de 900 maisons individuelles chauffées. L'échangeur permet aussi d'éviter 1.675 tonnes de rejets de CO2 par an, soit une baisse d'environ -15% des émissions directes du site.

Le projet de Chagny a été financé à 45% par l'Ademe et la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Objectifs : diminuer de 30% ses émissions de CO2 à l'horizon 2030

« Ce type d'investissement fait partie de notre feuille de route de décarbonation. Nous sommes plus que jamais axés sur ces projets afin d'être plus efficaces en termes d'énergie et plus vertueux en émissions de carbone », souligne Jean-Baptiste Fayet.

Certifiée ISO 5001 pour le management de l'énergie, l'entreprise est engagée dans une démarche d'amélioration continue. Deux autres sites français sont déjà à l'étude pour engager des projets similaires dès cette année. « Chagny a servi de pilote en termes de choix technologiques et surtout de matériaux », indique-t-il.

Dans son programme de réduction énergétique, Terreal envisage une soixantaine de projets pour arriver à son objectif de diminuer de 30% ses émissions de CO2 d'ici à 2030 : substitution du gaz par d'autres énergies, telles que la biomasse, le gaz de synthèse avec des productions en local, le biogaz (le site de Chagny est alimenté par une usine de méthanisation à hauteur de 30% de ses consommations d'énergie), des systèmes solaires électriques, de la production d'eau chaude électrique, etc. « C'est l'ensemble de tous ces projets qui va nous permettre d'atteindre nos objectifs », assure Jean-Baptiste Fayet.

Source La Tribune par Amandine Ibled


31/07/2022

EDILIANS rentre au capital de l'ESS DOREMI, pionnier en France du développement de la rénovation énergétique

Edilians, leader français de la tuile en terre cuite depuis plus de deux siècles, participe aux côtés d’autres investisseurs à la seconde levée de fonds de l’ESS Dorémi.

Cette montée au capital permettra une synergie opérationnelle entre Edilians et Dorémi avec un objectif commun qui anime les deux entreprises : œuvrer au déploiement de l’éco-habitat pour répondre à des enjeux énergétiques globaux, notamment grâce à la massification de la rénovation énergétique performante.

Dorémi, pionnier en France du développement de la rénovation énergétique performante, s’est imposé comme un partenaire incontournable. Edilians a depuis longtemps la volonté d’élargir ses champs d’action historiques pour œuvrer à l’essor d’un habitat plus durable, notamment en se positionnant au plus près des start-ups évoluant dans ce domaine.

Fortes de leurs valeurs communes telles que l’innovation, la protection de l’environnement et la solidarité, ces deux entreprises pourront nouer un partenariat vertueux sur des thématiques telles que :

  • Porter des offres communes favorisant la mise en œuvre de rénovations performantes,
  • Enrichir mutuellement les formations des 2 structures sur les aspects techniques et pédagogiques à destination des réseaux d’artisans Dorémi et Edilians,
  • Échanger sur des solutions écologiques (matériaux biosourcés, recyclés, bas carbone...) à développer sur les chantiers de rénovation.

 "Edilians est une entreprise qui porte des valeurs communes avec Dorémi : la qualité, la performance, la dimension humaine, et la volonté de contribuer à des impacts sociaux et environnementaux positifs grâce à la rénovation performante. Notre partenariat va permettre de renforcer les services que nous offrons à nos réseaux d’artisans, en faveur de la rénovation performante”. Vincent Legrand, Directeur général de Dorémi


 « Dorémi porte une expertise forte dans le domaine de la rénovation performante. Edilians a de son côté une expertise forte dans la toiture. Notre partenariat va permettre d’encore mieux accompagner nos partenaires artisans sur les approches de rénovation performante ». Olivier Delattre, Directeur du pôle Edilians Energie Environnement

 A propos de Dorémi :

Dorémi, entreprise de l’ESS, a mis sur pied un dispositif innovant de rénovation énergétique performante des maisons individuelles alliant accompagnement et soutien à plus de 65 collectivités partenaires sur tout le territoire, et une aide aux propriétaires ayant un projet de rénovation complète de leur maison. Pour mener à bien sa mission de rendre accessible à tous la rénovation performante, Dorémi forme les professionnels du bâtiment sur chantier réel (certification Qualiopi).

La start-up créée en 2017 ambitionne de former plus de 1400 artisans (375 groupements), et de suivre 875 rénovations performantes d’ici fin 2024. Dorémi a le soutien de l’Institut négaWatt, France Active, Schneider Electric Energy Access et Wiseed (plateforme d’investissement citoyen).

 A propos d’Edilians :

Leader français de la tuile terre cuite, Edilians crée des solutions toitures innovantes au cœur de l’éco- habitat.

- 1.450 collaborateurs

- 16 sites industriels

- 400 M€ de CA en 2021

- 12 appellations de terroirs / 96 modèles de tuiles / 380 coloris de tuiles

Source André Sudrie

30/07/2022

'Le piratage chez les matériaux de construction Knauf: un rançongiciel'

L'attaque lancée fin juin contre le groupe Knauf a été revendiquée par la bande au ransomware Black Basta.

Le 29 juin, le groupe allemand Knauf, surtout connu pour ses produits de plâtre, a été la victime d'une cyber-attaque. A cette occasion, des filiales dans le monde entier ont été touchées, dont celles de Wezet et d'Engis en Belgique. Il en résulta que de nombreux systèmes logiciels furent stoppés (préventivement ou non), alors que les lignes de production continuèrent de tourner.

Entre-temps, l'attaque a été revendiquée par la bande au ransomware (rançongiciel) Black Basta, selon le site technologique Bleepingcomputer. Le gang déclare avoir publié quelque 20% des fichiers dérobés. Il s'agit entre autres d'exemples de courriels, de logins d'utilisateurs, de données d'employés, etc. La bande espère dans les plus brefs délais inciter Knauf à verser une rançon pour que ne soit pas publié le reste des informations volées.

Black Basta n'existe pas depuis très longtemps. Les premières attaques au rançongiciel perpétrées par la bande datent en effet d'avril 2022. Le modèle du double chantage, par lequel la bande menace de publier des informations sensibles, a cependant déjà réussi à faire très rapidement des victimes, notamment auprès de l'Organisation américaine des Dentistes, où des données personnelles de ces derniers ont été dérobées.

SourceDataNews par Els Bellens 

29/07/2022

Tecauma gère le coût des matières premières

Entre la guerre en Ukraine et le Covid-19, les entreprises vendéennes sont mises à rude épreuve, comme partout en France. L’Observatoire économique social et territorial de la Vendée vient d’organiser des tables rondes avec des entrepreneurs du département, à la chambre de commerce et d’industrie. L’occasion d’évoquer les difficultés actuelles et les leviers pour les surmonter.

L’entreprise Tecauma, basée à Essarts, est spécialisée dans les produits de robotique pour les PME. Les équipements utilisés sont composés d’acier, d’aluminium et de composants électroniques… des matières premières dont les prix flambent. « En 2021, on a déjà subi les hausses des matières premières : entre 40 % et 50 % sur l’acier, mais aussi 10 à 15 % sur les composants électroniques,...

Source Ouest France



 


28/07/2022

Malgré des pertes de 33 % pour les investisseurs au cours de la dernière année, Wienerberger a augmenté ses bénéfices

L'investissement passif dans un fonds indiciel est un bon moyen de vous assurer que vos propres rendements correspondent à peu près à l'ensemble du marché. Les investisseurs actifs visent à acheter des actions qui surperforment largement le marché - mais dans le processus, ils risquent de sous-performer. Les investisseurs de Wienerberger AG (VIE:WIE) ont goûté à cette baisse amère l'année dernière, le cours de l'action ayant chuté de 35 %. Cela est nettement inférieur à la baisse du marché d'environ 2,1 %. Cependant, les rendements à plus long terme n'ont pas été si mauvais, le titre ayant baissé de 1,4 % au cours des trois dernières années. Les actionnaires ont connu une course encore plus difficile ces derniers temps, le cours de l'action ayant chuté de 22 % au cours des 90 derniers jours.

Alors que l'année dernière a été difficile pour les actionnaires de Wienerberger, la semaine dernière a montré des signes prometteurs. Examinons donc les fondamentaux à plus long terme et voyons s'ils ont été le moteur des rendements négatifs.

Alors que les marchés sont un puissant mécanisme de fixation des prix, les prix des actions reflètent le sentiment des investisseurs, et pas seulement les performances commerciales sous-jacentes. Une façon d'examiner comment le sentiment du marché a changé au fil du temps consiste à examiner l'interaction entre le cours de l'action d'une entreprise et son bénéfice par action (EPS).

Au cours des douze mois malheureux au cours desquels le cours de l'action Wienerberger a chuté, elle a en effet vu son bénéfice par action (EPS) s'améliorer de 77 %. Il se pourrait que le cours de l'action ait été surévalué auparavant.

Il est juste de dire que le cours de l'action ne semble pas refléter la croissance du BPA. Il est donc facile de justifier un regard sur d'autres mesures.

Le chiffre d'affaires de Wienerberger est en fait en hausse de 29% par rapport à l'année dernière. Étant donné que nous ne pouvons pas facilement expliquer le mouvement du cours de l'action sur la base de ces mesures, il pourrait être utile de considérer comment le sentiment du marché a changé envers le titre.

Wienerberger est bien connu des investisseurs et de nombreux analystes intelligents ont tenté de prédire les niveaux de bénéfices futurs. Vous pouvez voir ce que les analystes prédisent pour Wienerberger dans ce graphique interactif des estimations de bénéfices futurs.

Une perspective différente

Alors que le marché au sens large a perdu environ 2,1 % au cours des douze mois, les actionnaires de Wienerberger ont fait encore pire, perdant 33 % (même en incluant les dividendes). Cela dit, il est inévitable que certaines actions soient survendues dans un marché en baisse. La clé est de garder les yeux sur les développements fondamentaux. Du côté positif, les actionnaires à long terme ont fait de l'argent, avec un gain de 4 % par an sur une demi-décennie. Il se pourrait que la récente vente soit une opportunité, il peut donc être utile de vérifier les données fondamentales pour détecter des signes d'une tendance de croissance à long terme. S'il vaut la peine de considérer les différents impacts que les conditions du marché peuvent avoir sur le cours de l'action, il existe d'autres facteurs encore plus importants. Comme les risques, par exemple. Chaque entreprise en a, et nous avons repéré 2 signes avant-coureurs pour Wienerberger (dont 1 ne peut être ignoré !) que vous devriez connaître.

Bien sûr, Wienerberger n'est peut-être pas la meilleure action à acheter. Vous voudrez peut-être voir cette collection gratuite d'actions de croissance.

Source SimplyWallStreet

27/07/2022

Vers un rapprochement franco-espagnol entre Edilians et La Escandella

Les deux fabricants de tuiles en terre cuite Edilians (France) et Ceramica La Escandella (Espagne) ont annoncé travailler à un projet d’acquisition afin de créer une entreprise de portée mondiale dans le domaine de la toiture.

Le vendredi 10 juin 2022, Edilians et La Escandella ont annoncé être entrés en pourparlers afin de fusionner et donner naissance à un nouveau poids lourd européen de la tuile en terre cuite et, plus généralement, de la toiture. Le communiqué de presse, très succinct, précise également : « Entre temps, les deux entreprises continuent à agir de manière indépendante ».

Pour rappel, Edilians raconte être « le fruit de la fusion et l’intégration réussie de plusieurs grands acteurs de la fabrication de tuiles en terre cuite [dont] le périmètre s’est élargi, suite aux entrées successives dans le groupe de célèbres marques ». C’est ainsi que le groupe Imetal, créé dans les années 1970 s’est enrichi de l’expertise de la Tuilerie Huguenot Fénal en 1974, d’Industrielle Régionale du Bâtiment (IRB) en 1986, puis de Gélis Poudenx Sans (GPS) en 1989. Imetal devient Imerys à l’aube du nouveau millénaire et regroupe les trois marques historiques sous le nom unique d’Imerys Toiture en 2001. En 2010, le groupe rachète La Française de Tuiles et Briques (LFTB) et renforce son appellation de terroir Doyet. Puis, Profimo et Covéo rejoignent l’entité en 2015-2016. C’est en 2018 qu’Imerys Toiture devient Edilians, avant que les acquisitions ne se poursuivent à un rythme régulier : tuiles solaires Luxol (2019), activité au Portugal avec Umbelino Monteiro (2019), activité en Espagne avec Tejas Borjas (2021) et enfin IRFTS, autre spécialiste du solaire en toiture, en 2022. Le chiffre d’affaires (en 2020) s’élevait à près de 300 M€.

Un CA cumulé de 335 M€

De son côté, La Escandella, est un groupe plus modeste. Mais il assure, grâce à une croissance continue depuis des années, être devenu « le plus gros site de production au monde avec une capacité de 5 tuiles par seconde et un stock de plus de 230 000 m² ». La société, fondée en 1964 par Francisco Noé Roman et Juan José Roman, produisait initialement des carreaux de terre cuite. En 1987, la première unité de briques sort 100 000 tonnes/an. À la fin des années 1990, l’usine de tuiles entre en action et sort 170 000 t/an. Rapidement, elle est secondée par deux autres unités, qui produisent à elles deux 246 000 t/an. En 2015, La Escandella met en service une deuxième ligne de production pour 60 000 tonnes supplémentaires. Récemment – tout comme Edilians – la marque s’est tournée vers les tuiles photovoltaïques avec la gamme Planum, lancée en 2019. L’entreprise espagnole, qui emploie plus de 250 personnes, annonce être présente dans plus de 80 pays du monde et être la seule en Espagne à garantir sa gamme de tuiles avec le certificat Afnor NF. Son chiffre d’affaires en 2020 s’est élevé à 35 M€.

Les chiffres d’affaires combinés de l’entité franco-espagnole parviendraient à atteindre… 10 % du chiffre d’affaires du groupe autrichien Wienerberger, qui lui dépasse les 3,3 Mrds € de CA, et environ la moitié de celui de Terreal (626 M€), autre gros acteur du marché hexagonal.

Source BatiZePros par Grégoire Noble

26/07/2022

La demande de Dernière Rénovation

Que le gouvernement s’engage immédiatement à assurer la rénovation globale et performante du parc immobilier français d’ici 2040 et à élaborer un système de financement simple et progressif prenant en charge l’intégralité des travaux pour les propriétaires les plus modestes.

L’URGENCE CLIMATIQUE

“Le jury a rendu son verdict, et il est accablant. Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est une litanie de politiques climatiques brisées. C’est un dossier de la honte, qui répertorie les promesses vides qui nous mettent fermement sur la voie d’un monde invivable. Nous sommes sur la voie rapide de la catastrophe climatique.“

António Guterres – Secrétaire général de l’ONU, Avril 2022

Les faits sont accablants. Différents scénarios étudiés par le GIEC montrent que les politiques actuellement mises en œuvre par les États mettent le monde sur la voie d’un réchauffement moyen de 3,2 °C d’ici à la fin du sièclepar rapport à la moyenne de l’ère préindustrielle (milieu du 19e siècle). En France, le réchauffement prévu est de 3°C voire 4 °C si les politiques publiques ne sont pas corrigées. Le climat s’est déjà réchauffé de 1.1°C en moyenne. Au-delà de 1.5°C, les conséquences seront irréversibles et imbriquées les unes aux autres. 

Ces dernières années, alors que les COP et les rapports du GIEC se suivent, les émissions de CO2 continuent d’augmenter et de nouveaux records ont été franchis : les émissions de CO2 ont bondi de 6% entre 2020 et 2021. Agir en faveur de la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre ne peut plus être repoussé. Comme l’a rappelé le Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres, « perdre du temps, c’est périr». Or, la tendance actuelle des gouvernements ne tend pas vers l’action :  l’Etat français, poursuivi par le collectif L’Affaire du siècle, a été condamné pour inaction climatique par le tribunal administratif de Paris en février 2021.

Alors que le président de la République française s’était engagé à reprendre « sans filtre» toutes les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, en se laissant 3 options de refus, seules 10% d’entre elles ont été reprises ; le Haut Conseil pour le Climat a fortement critiqué la capacité de la loi climat et résilience (promulguée le 24 août 2021) à réaliser nos objectifs de décarbonation.

Sans révision radicale de notre société, d’ici à 2070, 3,5 milliards de personnes seront forcées de se déplacer en raison de conditions climatiques et écologiques invivables. Nous ferons face à un effondrement civilisationnel et social inévitable où nos sociétés connaîtront : déplacements de masse, famines, conflits armés, épidémies… 

Voici la situation aujourd’hui et nous ne pouvons pas nous résoudre à vivre cette catastrophe.

24/07/2022

Easy Roof Access d'Edilians - Solution photovoltaïque

EASY ROOF ACCESS est un produit révolutionnaire pour l’intégration des panneaux photovoltaïques en toiture. Il se compose : 

  • Le système de montage EASY ROOF EVOLUTION : Ingénieux, universel et très performant, il assure des chantiers photovoltaïques en toiture encore plus rapides et plus avantageux.
  • Le panneau photovoltaïque M120 de LUXOR : Ultrarobuste, performant et esthétique, il offre un excellent rendement énergétique.

Solution reconnue pour sa fiabilité et sa facilité d’installation

Excellent rapport qualité/prix

Haute fiabilité et parfaite étanchéité

Solution idéale pour développer son autoconsommation énergétique en toute sérénité.

Source Edilians

Cosmec renforce sa présence au Brésil

D'importants projets d'investissements sont en cours sur le marché brésilien pour certains des principaux producteurs de la zone.

Cosmec, partenaire fiable pour les systèmes d'automatisation des processus, les processus de séchage et de cuisson des produits argileux, est actuellement impliqué dans une série de projets d'investissement majeurs pour certains des plus grands producteurs du Brésil.

Après avoir modernisé son usine de céramique historique, Cerâmica Lorenzetti de Pouso Redondo (SC) construit maintenant une nouvelle usine pour la production de 600 tonnes de briques par jour. La nouvelle installation devrait être prête d'ici la fin de 2022 et comprendra un four tunnel moderne de 154 mètres, actuellement la plus grande machine de ce type au Brésil, ainsi qu'un séchoir rapide, une découpeuse électronique et des îlots robotisés pour le chargement et le déchargement. des produits.

Cerâmica City (Tatuì, SP), propriété de la famille Frollìni, a également manifesté sa confiance en Cosmec en commandant une briqueterie complète capable de produire environ 45 types de briques différents. Le séchoir rapide de type tunnel est spécialement conçu pour offrir le haut niveau de flexibilité nécessaire pour traiter la large gamme de produits de l'entreprise.

Cosmec a également poursuivi sa collaboration avec Barrobello et est en phase finale de fourniture d'un système complet de manutention automatique des tuiles conçu pour fonctionner avec moins d'opérateurs tout en améliorant les performances du produit fini.

Source CeramicWorldWeb

23/07/2022

Un Israélien utilise des champignons pour créer un matériau de construction durable

L'étudiant de l'université Ben Gurion a fabriqué un prototype de matériau isolant à empreinte carbone négative à partir de filaments de champignons et de paille de colza.

Un doctorant de l’université Ben Gurion dans le Neguev, au sud d’Israël, utilise des champignons pour fabriquer une isolation durable pour l’industrie de la construction.

Achiya Livne a présenté ses mycoplasmes lors de la 50e conférence de la Israel Society of Ecology and Environmental Sciences à Tel Aviv mercredi.

Les bâtiments représentent environ 40 % de la consommation d’énergie et des émissions de dioxyde de carbone dans le monde industrialisé, a expliqué M. Livne à la conférence.

Plus de 33 milliards de tonnes de béton sont produites chaque année dans le monde, le ciment – un ingrédient clé – étant responsable d’environ huit à neuf pour cent des émissions de carbone liées au réchauffement de la planète.

Livne a entrepris de trouver un matériau de construction capable d’absorber, plutôt que d’émettre, du CO₂, et s’est tourné vers le mycélium – des filaments fongiques qui peuvent être facilement cultivées et qui sont remarquablement solides.

Les champignons que nous voyons en surface sont les organes de fructification.

Sous terre, on trouve de vastes réseaux de mycélium, qui décomposent la matière organique du sol.

Matériau d’isolation pour l’industrie du bâtiment fabriqué à partir de fils de champignons et de paille de colza par Achiya Livne, étudiant en doctorat à l’université Ben Gurion du Neguev. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel)

Le mycélium forme des connexions physiques entre les plantes dans un système complexe connu sous le nom de « Wood Wide Web ».

Selon l’ouvrage du biologiste anglais Merlin Sheldrake intitulé Entangled Life : How Fungi Make Our Worlds, Change Our Minds & Shape Our Futures [La vie enchevêtrée : comment les champignons créent nos mondes, changent nos esprits et façonnent nos avenirs], ces fils peuvent multiplier par 100 la portée des racines d’une plante vers l’eau et les nutriments.

Livne a créé un prototype qui utilise le mycélium pour lier les déchets agricoles – dans ce cas, la paille de colza, bien que les résidus d’élagage de vigne ou de palmier dattier puissent également être utilisés.

Achiya Livne, doctorant de l’université Ben Gurion, avec l’un de ses mycoblocs, lors de la conférence annuelle de la Israel Society of Ecology and Environmental Sciences, à Tel Aviv, le 7 juillet 2022 (Sue Surkes/Times of Israel).

Le mycélium se développe en se nourrissant de matière organique. Après quelques semaines, il est suffisamment développé pour être chauffé, après quoi il meurt.  Le résultat est un bloc résistant au feu, plus solide que le polystyrène et dont l’empreinte carbone est négative.

Le CO₂ émis lorsque les champignons sont vivants et respirent est inférieur au CO₂ absorbé par les déchets agricoles lorsqu’ils étaient encore vivants. Les plantes prélèvent le dioxyde de carbone de l’air pour l’utiliser dans la photosynthèse.

Livne essaie maintenant de trouver un moyen de réduire ou d’éliminer la nécessité de chauffer le mycélium.

Les filaments fongiques, appelés hyphes, sont utilisés dans un nombre croissant de produits dans le monde entier, qu’il s’agisse de matériaux de construction, de textiles, de substituts de viande, de cuir ou de plastique.

Aux États-Unis, une société appelée Ecovative Design fabrique des matériaux d’emballage et d’autres produits à partir d’hyphes fongiques.

Une autre société, Mogu, basée en Italie, utilise le mycélium pour fabriquer des panneaux acoustiques.

Selon M. Sheldrake, le matériau provenant des champignons portobello pourrait un jour remplacer le graphite dans les piles au lithium, et il est déjà possible pour les médecins d’utiliser le mycélium d’autres espèces comme substitut efficace de la peau.

Source Timesofisrael par Sue Surkes 

22/07/2022

Allemagne: Coûts énergétiques élevés et goulots d'étranglement de livraison Les prix des tuiles augmentent énormément

La demande de construction augmente, mais il y a des problèmes croissants du côté de l'offre. Les tuiles de toit deviennent chères pour ceux qui ont la chance d'être livrés.

Selon les informations de l'industrie de la toiture, une demande toujours élevée, une offre limitée et des coûts énergétiques considérablement accrus entraînent une augmentation significative des prix des tuiles. Selon l'Association centrale du commerce allemand de la toiture (ZVDH) à Cologne, il y a eu une augmentation notable des prix au début de l'année. De nouvelles hausses de prix sont à prévoir d'ici mai, de sorte que les tuiles en terre cuite pourraient alors être 30 à 40 % plus chères qu'à la fin de l'année dernière.

Selon les informations, la production de tuiles est extrêmement énergivore car des températures très élevées de 1000 degrés ou plus sont nécessaires. De plus, il existe un arrêt d'acceptation des commandes pour certains fabricants, ce qui signifie que les détaillants ne sont actuellement pas en mesure de commander des tuiles en terre cuite auprès des fournisseurs concernés, selon le ZVDH.

Selon l'Association fédérale de l'industrie allemande de la brique et de la tuile à Berlin, une forte augmentation de la demande de tuiles en terre cuite a été observée depuis le quatrième trimestre 2021. La raison en est principalement le bon secteur de la construction. "La situation s'est encore aggravée en raison de la crise ukrainienne et d'une interdiction imminente d'importer du gaz naturel russe", a déclaré Matthias Frederichs, directeur général de l'association, à l'agence de presse allemande.

En raison de la forte demande, certaines entreprises devraient accepter des délais de livraison temporairement longs. Dans certains cas, aucune nouvelle commande ne pouvait même être acceptée, a déclaré Frederichs. Compte tenu des coûts élevés de l'énergie et des goulots d'étranglement croissants au niveau des livraisons, il est inévitable que l'industrie de la brique et de la tuile répercute les augmentations de coûts. « Fondamentalement, on peut dire que l'industrie de la brique et de la tuile se trouve actuellement dans une énorme zone de tension entre d'une part une demande de construction très élevée et d'autre part un approvisionnement en gaz naturel complètement incertain pour la production de briques.

Source ManagerMagazine

21/07/2022

Espagne: La Escandella lance son nouveau site web

La Escandella lance un nouveau site Web plus moderne, plus intuitif et fonctionnel afin que ses utilisateurs puissent trouver ce qu'ils recherchent de manière agile et efficace. "C'est l'outil de base pour refléter notre essence d'entreprise, nous permettant de vous rapprocher de notre activité et de découvrir toute la gamme de produits et services que nous proposons."

De toutes les améliorations qui ont été appliquées, les suivantes se démarquent :

  • La Escandella, la section corporate du site a été redéfinie pour mieux expliquer la proposition de valeur à travers une nouvelle vidéo d'entreprise, les valeurs, l'histoire, l'équipe, etc.
  • Produits, un catalogue en ligne qui fonctionne avec des filtres pour que l'utilisateur trouve le produit dont il a besoin. Une fois trouvées, des informations techniques détaillées sont obtenues avec ses téléchargements de fiches techniques, certificats, etc.
  • Projets, une section très visuelle avec un système de filtrage pour que vous puissiez trouver l'inspiration dont vous avez besoin ou des exemples d'application de produits dans un travail réel.
  • Professionnels, cette rubrique s'adresse à différentes cibles, qu'elles soient architecte ou installateur, afin que chacun puisse naviguer de manière intuitive, mais qu'au final, chacun accède à l'information dont il a besoin.

20/07/2022

Flines-lez-Râches : un salarié avait eu un bras happé, la briqueterie est condamnée

Le mardi 21 Juin, la briqueterie Wienerberger, installée à Flines-lez-Râches, a été condamnée par le tribunal correctionnel après un accident du travail survenu le 8 février 2018.

Source La Voix du Nord

19/07/2022

Bourgogne : la terre cuite fait la chasse au carbone

La Bourgogne séduit les spécialistes des matériaux en terre cuite souhaitant expérimenter des process moins émetteurs de C02. 

La tuilerie Aléonard du groupe Wienerberger, à Pontigny (Yonne), se lance dans la récupération et le stockage de la chaleur fatale au moyen d'une innovation de l'entreprise Eco-Tech Ceram. 

La chaleur issue des six fours intermittents du site s'accumule dans un stockeur thermique, « Eco-Stock », conçu pour la restituer aux séchoirs de déshydratation des tuiles. Ceux-ci n'ont alors plus besoin de gaz pour fonctionner. L'usine de tuiles pour monuments historiques, qui a fêté ses 150 ans le mois dernier, devrait ainsi économiser 450 t de C02 par an.

Echangeur de chaleur. A Chagny (Saône-et-Loire), Terreal a inauguré fin juin un échangeur thermique transférant l'énergie du four au broyeur de l'argile, ce qui réduit de 54 % sa consommation de gaz naturel. Conçu avec le centre de recherches de Terreal à Castelnaudary (Aude), l'équipement, qui représente un investissement de 2 M€, diminue de 10 % les émissions du site de Chagny, soit 1 675 tonnes de C02 de moins.

Source Le Moniteur

18/07/2022

Dans l'Allier, la pénurie de tuiles empêche la reconstruction après la grêle de juin

Près de Vichy, l'un des bassins les plus touchés par les intempéries début juin, la reconstruction des toitures bute sur le manque de tuiles. Malgré la mobilisation des fabricants nationaux, dont les fours tournent à plein régime, les approvisionnements restent un casse-tête.

Le 4 juin dernier, il aura suffi de quelques minutes et de grêlons plus gros que des oeufs pour détruire entre 40 % et 50 % des toitures du département de l'Allier. Un mois après l'orage, élus et entrepreneurs du bâtiment dressent un constat d'impuissance. « Nous avons rencontré les assureurs, les fédérations de couvreurs, de nombreux artisans et tous nous disent la même chose. Faute de tuiles et de main-d'oeuvre, la reconstruction prendra au bas mot 4 ans. Or, nous sommes face à des situations d'urgence et de précarité qui ne peuvent pas prendre autant de temps pour être gérées », peste Frédéric Aguilera, le maire de Vichy.

Rien que sur sa commune, il doit reloger une soixantaine de familles et probablement bien plus dans les mois à venir. « L'équivalent de plus d'une journée de pluie tombée la semaine après la grêle a détérioré l'intérieur des habitations dépourvues de toiture. Ces gens-là ne pourront pas rester dans leur maison cet automne et cet hiver », prévient-il.

Production en hausse

De leur côté, les fabricants de tuiles arrivent au bout des efforts qu'ils peuvent consentir à court terme. « Nous avons fait monter en puissance les fours et redémarré des lignes qui n'avaient pas tourné depuis une décennie. Cela fait plus de dix ans que nous n'avons jamais autant produit que ces derniers mois. Sur mai, nos volumes étaient de 14 % supérieurs à ceux de mai 2021 », décrit Laurent Musy, président de Terreal, qui compte 9 usines en France spécialisées dans la fabrication de tuiles.

Ce groupe, dont le siège est à Suresnes (Hauts-de-Seine) a réalisé l'an dernier 230 millions d'euros de chiffre d'affaires avec la vente de tuiles. Pour honorer encore un peu plus de commandes suite aux intempéries de juin, il a décidé de limiter ses ventes à l'étranger. « Nous privilégions actuellement le marché national, mais nous ne pouvons pas totalement stopper nos exportations », indique Laurent Musy.

Comme lui, les 4 autres gros acteurs du marché rivalisent d'efforts pour produire plus, mais ce pic de demande arrive dans un contexte déjà difficile. « Le confinement a arrêté des productions, la reprise a ensuite été très forte, puisque nous avons noté une hausse de plus de 15 % de la demande en 2021 par rapport à 2020. Les fabricants ont été forcés de puiser dans leurs stocks pour fournir et même en augmentant leurs capacités, ils ne parviennent pas à satisfaire toutes les commandes », explique Isabelle Dorgeret, directrice générale de la Fédération française des tuiles et briques.

Avec la hausse des prix de l'énergie, la plupart des fabricants ont dû augmenter leurs prix, à l'image de Terreal, qui vend ses tuiles 20 % plus cher cette année. De plus en plus de voix s'élèvent pour demander au gouvernement de se saisir de ce dossier. « Nous avons besoin d'une organisation nationale pour gérer les flux et privilégier la reconstruction d'urgence », plaide Frédéric Aguilera. « Les palettes sur lesquelles sont livrées les tuiles sont consignées. Or, nous notons de très faibles retours ces derniers mois, ce qui laisse penser que des stocks existent encore », s'interroge, de son côté, Isabelle Dorgeret. Reste à trouver qui les retient.

Source Les Echos par Françoise Sigot (Correspondante à Lyon)

17/07/2022

Le gaz de synthèse à énergie solaire pourrait recycler le dioxyde de carbone en carburants et en produits chimiques utiles, a montré une équipe internationale de chercheurs.

"Si nous pouvons générer du gaz de synthèse à partir de dioxyde de carbone en utilisant uniquement l'énergie solaire, nous pouvons l'utiliser comme précurseur du méthanol et d'autres produits chimiques et carburants. Cela réduira considérablement les émissions globales de CO2", a déclaré Zetian Mi, professeur de génie électrique et informatique à l'université. Université du Michigan, qui a dirigé l'étude publiée dans les Actes de la National Academy of Science.

Composé principalement d'hydrogène et de monoxyde de carbone avec un peu de méthane, le gaz de synthèse est couramment issu des énergies fossiles à l'aide de l'électricité. De plus, des produits chimiques toxiques sont souvent ajoutés pour rendre le processus plus efficace.

"Notre nouveau procédé est en fait assez simple, mais c'est excitant parce qu'il n'est pas toxique, il est durable et très rentable", a déclaré Roksana Rashid, premier auteur de l'étude, qui a réalisé les expériences en tant que doctorant en génie électrique et informatique à Université McGill au Canada.

Pour créer un processus qui utilise uniquement l'énergie solaire, le groupe de Mi a surmonté la difficulté de séparer les molécules de dioxyde de carbone, qui sont parmi les plus stables de l'univers. Pour cela, ils ont parsemé une forêt de nanofils semi-conducteurs de nanoparticules. Ces nanoparticules, constituées d'or recouvert d'oxyde de chrome, attirent les molécules de dioxyde de carbone et les déforment, affaiblissant les liaisons entre le carbone et l'oxygène.

Les nanofils de nitrure de gallium ont utilisé l'énergie lumineuse pour libérer les électrons et les espaces chargés positivement qu'ils laissent derrière eux, appelés trous. Les trous divisent les molécules d'eau, séparant les protons (hydrogène) de l'oxygène. Ensuite, au niveau des catalyseurs métalliques, les électrons séparent le dioxyde de carbone, produisant du monoxyde de carbone et attirant parfois l'hydrogène libre pour fabriquer du méthane. Des procédés sont en cours de développement pour séparer l'oxygène des autres gaz.

"Notre technologie met en lumière la manière de construire une production distribuée de gaz de synthèse à partir de l'air, de l'eau et de la lumière du soleil", a déclaré Baowen Zhou, co-auteur correspondant de l'étude avec Mi et ancien chercheur postdoctoral dans le laboratoire de Mi à l'Université McGill et à l'UM.

En modifiant le rapport or/oxyde de chrome dans les nanoparticules, l'équipe de Mi a pu contrôler les quantités relatives d'hydrogène et de monoxyde de carbone produites lors de la réaction. Ceci est important car le rapport de l'hydrogène au monoxyde de carbone affecte la facilité de production d'un type de carburant ou de produit chimique.

"Ce qui est surprenant, c'est la synergie entre l'or et l'oxyde de chrome pour rendre la réduction du CO2 en gaz de synthèse efficace et réglable. Cela n'était pas possible avec un seul catalyseur métallique", a déclaré Mi. "Cela ouvre de nombreuses opportunités passionnantes qui n'étaient pas envisagées auparavant."

La configuration de gaz de synthèse réglable de Mi utilise des processus de fabrication industriels standard et est évolutive. Alors que Rashid a utilisé de l'eau distillée dans cette expérience, l'eau de mer et d'autres solutions d'électrolytes devraient également fonctionner, et Mi les a utilisées dans des études connexes sur la séparation de l'eau.

"Le semi-conducteur que nous utilisons comme absorbeur de lumière est à base de silicium et de nitrure de gallium, qui sont les semi-conducteurs les plus couramment produits, et nous utilisons très peu de matériau pour le nitrure de gallium. Chaque nanofil a une épaisseur d'environ un micromètre", a déclaré Mi.

Le prochain objectif de Mi est d'augmenter l'efficacité de l'appareil, qui se situe actuellement à 0,89 %. Lorsque 10% de l'énergie lumineuse est convertie en énergie chimique, il espère que la technologie pourrait voir la technologie être adoptée pour les énergies renouvelables, similaires aux cellules solaires.

Le projet a été soutenu par l'ERA Emission Reduction Alberta, basée à l'Université McGill au Canada, ancienne résidence de Mi. Les co-auteurs ont tous des liens actuels ou anciens avec McGill. Rashid est actuellement chercheur postdoctoral en génie électrique et informatique à l'Université de Waterloo au Canada. Zhou est actuellement professeur agrégé de génie mécanique à l'Université Jiao Tong de Shanghai.

Une partie de la propriété intellectuelle liée à ce travail a été concédée sous licence à NS Nanotech Inc. et NX Fuels Inc., qui ont toutes deux été cofondées par Mi. L'Université du Michigan et Mi ont un intérêt financier dans ces sociétés.

Source Eurekalert