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05/12/2017

"Une vie, une usine" : tuilier à Roumazières

Roumazières-Loubert, en Charente, a fondé sa renommée sur ses produits céramiques, grâce au développement de quatre tuileries-briqueteries industrielles, qui ont bénéficié de la qualité de l'argile locale et se sont livrées à une féroce concurrence. Quinze personnes ont témoigné de leur vie de travail dans ces entreprises, entre les années 1950 et nos jours.

Film réalisé en 2017 par Réel Factory, pour la Région Nouvelle-Aquitaine, dans le cadre de l'inventaire des mémoires ouvrières. Entretien mené par Willy Paroche, de l'association ARÉAS. Durée 07:04.<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x5h9lgf" allowfullscreen></iframe>

Luc Vrignaud parle de sa carrière à la Tuilerie Monier de Roumazières, où il a été manœuvre, empileur, employé aux presses et, enfin, cuiseur. Il décrit le four tunnel, doté de 36 wagons et long de plus de 100 mètres. Il détaille les différentes opérations nécessaires pour la fabrication d'une tuile, depuis le travail de carrière, le malaxage, le passage à la presse, au séchoir, puis au four, jusqu'à la palettisation. Toutes ces opérations, manuelles à son arrivée dans l'entreprise, ont été entièrement automatisées.


Les tuileries briqueteries de Roumazières-Loubert, une histoire industrielle
La présence d'importants gisements d'argile propre à la fabrication de produits céramiques a entraîné l'installation, à Roumazières et ses environs proches, de nombreuses tuileries-briqueteries artisanales au 19e siècle. Quatre entreprises industrielles, nées à la limite des 19e et 20e siècles, ont su profiter des innovations et s'adapter à la demande, pour se développer et s'imposer à l'échelle nationale.

L'une d'entre elles a la particularité d'avoir été fondée en tant que société coopérative, en 1907, à l'initiative d'un prêtre. Les autres (dont une sur la commune de Genouillac) étaient, à l'origine, des entreprises familiales. Par le jeu de regroupements successifs, deux de ces sociétés, qui appartiennent désormais aux groupes Terreal et Monier, poursuivent la fabrication de tuiles et autres produits céramiques à Roumazières. Les années 1980-1990 ont marqué un tournant crucial dans l'organisation du travail dans ces sociétés, qui employaient alors un total de 700 personnes pour une population de 3 000 habitants.

Un savoir-faire ancestral, une culture de métier
La fabrication de produits céramiques est fortement ancrée dans la mémoire des habitants de Roumazières-Loubert. Plusieurs générations d'ouvriers se sont souvent succédé au sein des familles, et les tours de main ont été transmis dès le plus jeune âge.

Un vocabulaire spécifique est utilisé par les ouvriers, qui parlent par exemple de « travail sur le vert » pour évoquer le modelage, c'est-à-dire le travail de la tuile fraîche encore humide, puis qualifient de « demi-sec » le produit après son passage au séchoir et, enfin, de « sec » le produit après cuisson.

Je suis né les pieds dans l’argile.
Le modeleur moulait à la main les tuiles à douille, les lanternes, des pommes de pin…
À l’époque, il n’y avait pas de thermomètre et il fallait avoir de l'expérience pour surveiller la cuisson à l’œil.

La rivalité entre les usines
De l'avis des témoins, il n'y avait pas de problèmes entre les ouvriers des différentes sociétés, cependant, on ne passait pas d’une usine à l'autre, on faisait sa carrière dans la même. Mais les directions se « faisaient la guerre », chacune essayant de faire mieux que les autres. Les luttes concernaient notamment l’acquisition de terrains argileux, qui impliquait des enjeux à long terme.

Souvent, les membres d'une famille travaillaient dans la même usine.

Il y avait une émulation fantastique entre les entreprises, à se piquer les idées, des cadres jusqu'aux ouvriers.

Des conditions de travail très rudes jusqu’aux années 1980
Au sein des tuileries-briqueteries, différents corps de métier exerçaient pour effectuer la maintenance ; menuisiers, électriciens, mécaniciens… Cependant, la majorité du personnel était employée à la fabrication même des tuiles, qui comprenait surtout de la manutention. Aux presses, pour le façonnage, les attrapeurs qui récupéraient les tuiles faisaient un métier dangereux, répétitif et physique. Malgré la pénibilité, les accidents n’étaient pas nombreux, on déplorait surtout des brûlures.

Le travail reconnu comme le plus pénible était celui du four, qui consistait à remplir, puis vider après cuisson, les fours Hoffmann. Chaque ouvrier y brassait 15 tonnes de produits par jour, pour la mise en palettes, dans des chaleurs allant jusqu'à 70 degrés. Ces hommes, appelés « bagnards » par certains, embauchaient à 2 h du matin et débauchaient à 7 h. Ils étaient torse nu, été comme hiver. Rémunérés à la tâche, ils n’avaient pas d’horaires et, malgré la difficulté du travail, n'étaient pas plus payés que les autres. Le four ne s'arrêtant pas, les cuiseurs travaillaient aussi le week-end.

Pour donner aux tuiles une apparence vieillie, du manganèse en poudre a été employé à partir des années 1960, soit en teintant la terre dans la masse, soit en peignant la tuile. Le noir du manganèse, indélébile, se glissait partout et le personnel ressortait de l’usine couvert de noir.

Dans les années 1970, le service maintenance était très important, car le coût des pièces détachées était très élevé, donc on réparait les pièces en interne et le travail constituait à fabriquer des petites pièces mécaniques et à faire l’entretien des machines.
La presse se manœuvrait à deux, d’un côté le plaqueur mettait la galette de terre et de l’autre côté l’attrapeur faisait la découpe de la tuile, enlevait les bavures. Et quand la presse avançait, il attrapait la tuile avec ses mains, la décollait et la posait derrière lui sur une chaîne.
Les produits étaient empilés dans le four Hoffmann et les ouvriers devaient déplacer le feu pour la chauffe, avec des marmites [distributeurs de poudre de charbon] sur le four. Ils devaient entrer dans le couloir, à une température de 60-70°, pour sortir les produits à l'extérieur.
Ils s'emballaient le corps dans du papier pour que le manganèse et l’huile ne traversent pas leurs vêtements.

La fabrication des tuiles, au début des années 1950 à Roumazières (Charente) : de l'extraction de l'argile dans la carrière de Châteauplat jusqu'aux stocks présentés devant les ateliers de l'usine, sans oublier « l'ultramoderne presse à cinq pans ».

Le recours à des travailleurs étrangers
Les premières générations de tuiliers, originaires de Charente, étaient souvent ouvriers-paysans. Après la Première Guerre mondiale et ses nombreux morts, la main-d’œuvre fit défaut dans les tuileries de Roumazières. Les employeurs, qui avaient des difficultés à trouver du personnel pour les postes de manutentionnaires et d'enfourneurs, ont alors fait intervenir des travailleurs étrangers : Italiens, Espagnols, Portugais, Marocains, Algériens et Turcs. Les Français occupaient plutôt des postes aux services
mécaniques et transport.

De nombreux Portugais ont été embauchés dans les années 1970. Ces travailleurs, qui n'avaient pas la charge de fermes comme leurs collègues français, acceptaient les heures supplémentaires pour décharger les camions, ce qui provoquait quelques tensions avec les ouvriers charentais. Au fil du temps, les ouvriers issus de ces différentes vagues d’immigration s'intégrèrent totalement avec la population locale. Des relations privilégiées ont même été créées avec la ville de Chaves, dans le Nord du Portugal, où existe aussi une culture de la céramique.

Les femmes dans les tuileries
Certains postes étaient traditionnellement occupés par des femmes, comme celui de l'ébarbage dans les années 1930 : aidées par des enfants, elles enlevaient les ébarbures sur les côtés des tuiles qui sortaient de la presse. Elles étaient aussi chargées du graissage des moules.

Je me souviens des éclaboussures de gas-oil à la presse, sur mon visage, jusque dans les cheveux qui étaient sales et imprégnés de cette odeur, mes yeux me piquaient. L’odeur me suivait jusqu’à la maison, c’était très dur de s’en débarrasser.
Les femmes qui attrapaient les tuiles après la presse étaient appelées « attrapeuses ». D'autres étaient au bout du tapis pour charger les tuiles sortant du séchoir sur les chariots et à destination de l'enfourneur. Les femmes attrapeuses étaient rémunérées à la tâche, elles travaillaient et étaient payées par équipe de deux. Leur journée commençait à 7 h et finissait à 17 h ; elles ne faisaient pas partie des équipes de nuit. Les femmes étaient aussi nombreuses dans des ateliers consacrés à la fabrication d’ornements de toitures, où une part de créativité était requise. La fermeture de ces ateliers et l’automatisation des tâches ont entraîné, dans les années 1970-1980, la raréfaction, sinon la suppression, de postes de femmes dans les tuileries.

Des ouvrières attrapeuses s’étaient mobilisées pour obtenir le même salaire que les hommes.

Le rôle social et fédérateur du sport

Les usines jouaient un rôle de première importance dans les activités sportives et culturelles de la commune. Il y avait un club de foot TBF et un club de rugby de CMPR, le « Club de la terre cuite ». Être un bon joueur était un atout pour intégrer les usines locales. Le comité des fêtes organisait un tournoi inter-usines.
Il y avait aussi un club de solex, de tennis, de karting et de formule 3. Chaque club était tacitement réservé aux membres de l’usine qui le finançait. Il existait alors un fort paternalisme et un vrai sentiment d’appartenance, quasi familiale, pour les employés.

Pour pouvoir faire un tennis, il fallait être copine d’une enfant de cadre.
Les responsables du foot étaient des cadres des usines.
Il y avait un attachement, c’était plus qu’un travail.

Les transformations des années 1980-1990
La modernisation de l’outil de production s’est surtout faite dans le but d’optimiser les cadences. Le plus grand changement a été l’installation de fours tunnels - des fours à gaz automatiques - pour remplacer les fours Hoffmann. Une autre étape a été la modernisation de la manutention des produits : avec la circulation des wagons et le système de mise en palette, l’ouvrier ne touchait plus la tuile durant tout le processus. De nos jours, tout est automatique.

Avec l’automatisation de la production, de nombreux postes ont disparu, comme celui de doubleur qui
consistait à mettre les tuiles par deux pour l’empileur, qui les mettait dans un wagon et qui lui aussi a disparu. Les ouvriers sont devenus des surveillants de postes, veillant à la qualité du produit et au bon fonctionnement de la machine. On parle d’ailleurs désormais d’opérateurs pour qualifier les travailleurs de l’usine, et non plus d’ouvriers. Les postes ont évolué au gré du développement de différents secteurs : maintenance électrique et mécanique, magasin de pièces, contrôle qualité, logistique, planification, ressources humaines et achat.
Dans la carrière, les wagonnets et les pelles mécaniques ont été remplacés par des engins et des camions. De nombreuses tâches sont aussi désormais réalisées par des entreprises extérieures, comme l’ensemble du service d’entretien (plomberie, électricité etc.), l'extraction de la terre et la partie transport.

Tous ces changements ont eu pour principale conséquence de diminuer les effectifs. Dans ces mêmes années, les ventes se sont effectuées en dehors du bassin de production, et même à l’export, en Belgique et en Espagne. Ce qui a eu pour conséquence une diversification de la production. C’est aussi la période durant laquelle, par le jeu de fusions, deux usines sur les quatre ont disparu. Les deux entreprises restantes sont devenues les filiales de grands groupes.

Source Inventaire Poitou Charente

04/12/2017

IMERYS - La recette du succès de la tuilerie de Wardrecques

Depuis 1901, on produit ici des tuiles. L’usine s’est depuis modernisée. Elle appartient aujourd’hui au groupe Imérys. Zoom sur la production d’une tuile.

Les tuiles sont conditionnées, prêtes à être stockées.
 
Il faut environ trois jours pour fabriquer une tuile. Tout commence juste de l’autre côté du canal, à Blaringhem, où, stockée après avoir été extraite de la carrière, l’argile de surface (on l’obtient jusqu’à dix mètres creusés) est amenée sur le site, chauffé au gaz. C’est alors que le mélange est fait grâce à un circuit de tapis roulants.

Sable, différents types de terre. «  Il s’agit là d’obtenir la taille de grain qui va bien  », explique Guillaume Azzopardi. Le mélange est remalaxé pour en expulser l’air et améliorer ainsi la qualité mécanique de la tuile, sa résistance. Les pains de terre sont pressés (à 14 ou 15 bars pour les spécialistes) et les moules donnent leur forme définitive aux tuiles. Les pièces sont séchées 24 heures avant d’être colorées grâce à la réaction des adjuvants à une certaine température.

Parcours du combattant
Puis c’est la cuisson, durant 24 heures à nouveau, avec une montée à 1 050 degrés. Les contrôles qualité achèvent le parcours du combattant de nos tuiles avant qu’elles ne finissent en palettes.

En dates
1901 : le site sort sa première tuile en terre cuite. Avant cela, il s’agissait d’une sucrerie-distillerie, mise en service dès 1868. La S.A. des Tuileries de Wardrecques est créée en 1905.

1940-44 : l’usine est pillée par les nazis, réquisitionnée ; elle sert de dépôt d’armes et de logement. Sa reconstruction sera lancée de 1944 à 1950.

1965 : un bâtiment est aménagé en séchoir.

1983 : les Comptoirs Tuiliers du Nord (CTN) déposent le bilan, puis sont repris par Huguenot Fenal. Imérys Toiture rachète en 1987 et lance une vague d’automatisation.

2009 : l’usine est rénovée et modernisée à 80 % puis lance de nouveaux produits à partir de 2011 après s’être recentrée sur les tuiles.

Source  La Voix Du Nord

Italian-made bricks for Australian conditions

Drawing on its European heritage, the San Selmo brick range from Austral Bricks offers three new collections to the Australian market.

Manufactured in Italy using traditional kiln-firing techniques, these high-quality clay bricks combine curated colour palettes with an elegant selection of textures and finishes.

The range comprises three distinctive brick collections – San Selmo Reclaimed, San Selmo Smoked and San Selmo Corso.

San Selmo Reclaimed bricks feature a beautiful tactile surface inspired by recycled bricks, are kiln-fired in Italy, and are available in three sizes – solid, facing and corner-facing.

The second collection is San Selmo Smoked. These bricks offer a subtle tonal palette designed specifically for contemporary architectural projects. The range is characterised by an elegant and carefully graduated selection of colours – from the pale hues of Grey Cashmere and Cloudy Silver through to the steely blue-greys of Wild Storm and Opaque Slate. The San Selmo Smoked collection is designed for external use in residential or commercial projects.

Finally, there is San Selmo Corso, a range of elegant clay bricks available in smooth raw finish or the tactile textured finish. Made to order in Italy, the sleek new-format shape is twice the standard brick length. San Selmo Corso colelction comes in six carefully curated colours, from the moody charcoal of Piave, to the dove grey Livenza and the pristine ivory of Brenta.

Source ARCHITECTUREAU

03/12/2017

Des briques en terre cuite géantes pour un immeuble de bureaux lillois

Réalisation du "Doge", à Lomme, près de Lille, deux bâtiments de bureaux et d'activités d'environ 5.100 m², livrés en juin 2017, l'architecte Paolo Tarabusi 

TERRE CUITE. Pour la réalisation du "Doge", à Lomme (Nord), deux bâtiments de bureaux et d'activités d'environ 5.100 m², l'architecte Paolo Tarabusi a exploité quelque 1.500 éléments de grande hauteur en terre cuite.

Au cœur de la ZAC de la Haute Deûle, à Lomme près de Lille, deux bâtiments de bureaux, R+4 et R+2 formant le "Doge", livrés en juin 2017, surprennent par une architecture inattendue. Les façades imaginées par l'Atelier Tarabusi sont, en effet, rythmées par 1.500 éléments de grande hauteur en terre cuite séparés un à un par des vitrages. Cette réalisation a d'ailleurs reçu un prix Duo@work cette année. Concours pour lequel Batiactu était membre du jury.

Un "chantier de longue haleine"

"Ce travail de longue haleine, pour ce bâtiment de bureaux et d'activités qui accueillera des start-up, a démarré début 2016, nous explique Paolo Tarabusi. Les premières phases de travaux se sont traduites par une collaboration étroite entre la maîtrise d'œuvre (architecte et BET) et le fabricant du principal élément de façade, en l'occurrence la brique monolithe Terreal. Le chantier a pu aboutir, par la suite, grâce à l'implication des entreprises concernées par la mise en œuvre et la réalisation de l'ouvrage, principalement Rabot-Dutilleul Construction, Kbane et PMN pour le lot façade."

Source Batiactu par Sébastien Chabas

02/12/2017

BREVET ETEX/ A METHOD TO PROVIDE A CONCRETE TILE

A method to provide a concrete tile is provided, which method comprising the steps of - Providing a concrete tile body; - Coating at least one surface of said concrete tile body with a cementitious coating layer, by applying a cementitious slurry to the body by means of a rotating disc application device; - Drying and hardening of the coated concrete tile.


  • Signet WO2017064086 (A1)  
  • Inventeur(s) SCHACHINGER INGO [DE] +
  • Demandeur(s) ETEX HOLDING GMBH [DE] +
  • Numéro de demande WO2016EP74388 20161012 


Source Espacenet

01/12/2017

A BATIMAT, IMERYS TOITURE A PRÉSENTÉ SES NOUVELLES COLLECTIONS DE TUILES TERRE CUITE ET D’ACCESSOIRES POUR LES TOITURES ET FAÇADES

Embellir et protéger la toiture et le bâti dans son ensemble, telle est l’une des volontés affirmées d’IMERYS Toiture au salon Batimat. En enrichissant son offre avec une gamme complète d’écrans de sous-toiture et de pare-pluie dédiée à la performance du bâti, IMERYS Toiture se positionne comme l’expert incontournable du toit et des façades.

Cet événement est également l’occasion pour le leader français de la tuile terre cuite de mettre en avant toute son expertise solutions dans les domaines de la toiture, des façades et des ENR grâce à ses univers de prédilection : tuiles, bardage, solaire, services, accessoires fonctionnels et composants métalliques de la gamme ProfImo avec ses trois marques emblématiques AQUAZ (solutions d’eaux pluviales), FAZER (profils pour les façades) et NEOPLIS (pliage à façon).

De nouvelles tuiles pour embellir les toits et les façades

Gamme DESIGN : un nouveau souffle pour une inspiration sans limite

Depuis toujours, l’innovation est inscrite dans l’ADN d’IMERYS Toiture qui investit en permanence pour proposer des solutions globales et personnalisées. Cet engagement s’illustre une nouvelle fois avec la gamme DESIGN dévoilée en exclusivité sur Batimat.

Réunissant toute l’expertise d’IMERYS Toiture au service des créations architecturales contemporaines, la gamme DESIGN offre aux prescripteurs la possibilité de laisser libre cours à leur inspiration autour de 6 modèles de tuiles déjà reconnus pour leur esthétique à l’avant-garde. Les designs épurés des tuiles HP 10 Huguenot et de l’Alpha 10 Ste Foy, les formes géométriques de la Diamant et de la Rhôna 10 ou les lignes courbes des tuiles H10 et Omega 10, chacun pourra repousser les limites de la créativité.

Pour composer leur propre partition et créer des bâtiments uniques, les architectes trouveront dans la gamme DESIGN :

une richesse CHROMATIQUE de 6 nuances tendances aux finitions soignées (Gris, Serac, Vieilli Masse, Argentique, Ardoisé, Noir Brillant). Ces dégradés de teintes contemporaines allant du noir absolu au gris silencieux invitent à transcender la matière par la couleur.
une PERSONNALISATION inédite grâce à l’intégration, avec une parfaite tenue dans le temps, de motifs sérigraphiés conçus en collaboration avec le designer Berrux & Co. Pour donner du caractère à la façade ou à la toiture, 6 motifs sont disponibles en standard (Floral, Camouflage, Cubique, Circulaire, Spirale, Goutte) et applicables dans toutes les couleurs sur les tuiles à pureau plat (HP 10 Huguenot et Beauvoise Huguenot). IMERYS Toiture offre également la possibilité aux prescripteurs d’aller encore plus loin et d’imprimer leur touche personnelle en sérigraphiant leurs propres dessins, sur demande selon faisabilité.
une variation LUMINEUSE avec l’intégration parfaite de LEDs dans les tuiles pour souligner et illuminer la façade à la tombée de la nuit. Grâce à un perçage spécialement conçu pour offrir un rendu esthétique optimal, l’étanchéité entre la LED et la tuile est assurée et permet de garantir la durabilité de l’installation. Composé de tuiles percées, de LEDs et de toute la connectique, chaque kit est étudié sur-mesure en étroite collaboration avec le Bureau d’Etudes d’IMERYS Toiture. Pratique, ce système de LEDs peut être piloté depuis un smartphone via l’application mobile LED Magic Color, disponible sur AppStore et Google Play. Les lignes de LEDs étant indépendantes, il est alors possible de définir pour chacune une intensité lumineuse et un rythme d’éclairage et jouer avec la lumière.
un choix de FINITION composé d’encadrements de fenêtre sur-mesure et d’accessoires d’évacuation d’eaux pluviales dont la forme carrée s’inscrit dans la tendance géométrique et épurée de l’architecture contemporaine. Pour finaliser harmonieusement les réalisations architecturales jusqu’au bout des angles, les accessoires et encadrements sont disponibles en zinc, cuivre et zinc patiné ou aluminium laqué et se déclinent dans toutes les teintes RAL.
Volumes, matières, coloris, lumière, avec sa nouvelle gamme DESIGN, IMERYS Toiture donne la possibilité aux prescripteurs de magnifier sans limite leurs réalisations et offre une nouvelle perspective aux créations architecturales.

Sélection PATRIMOINE : la signature d’une toiture d’exception

Répondant parfaitement aux projets de rénovation de demeures de caractères, maisons en pierre ou monuments historiques, quelles que soient les régions, la Sélection Patrimoine d’IMERYS Toiture rassemble des gammes complètes de tuiles et d’accessoires pour des restaurations authentiques et soignées de grande qualité.

A l’esthétique adaptée à l’architecture régionale, la Sélection Patrimoine se compose de tuiles plates, tuiles canal, petit moule et de tuiles faiblement galbées aux marques régionales fortes : Sainte Foy, Gélis, Huguenot, Poudenx, Doyet, Phalempin, Sans.

Parmi elles, la tuile CANAL 50 Restauration est désormais proposée en coloris Ventoux. A l’aspect vieilli et patiné avec des effets de lichens, elle est particulièrement adaptée à l’architecture régionale du Sud de la France. Son camaïeu original et ses aspérités recréent à merveille l’aspect des vieilles toitures d’antan brossées par le mistral et la tramontane. Elle convient à tout type de pose.

Pour une finition jusque dans les moindres détails, la Sélection Patrimoine intègre une large collection d’accessoires terre cuite ou métalliques tels que frontons, faitières, abouts de rive, poinçons, mais aussi d’ornementation (girouettes, œil de bœuf) et de finition (frises, gouttières en cuivre).

Les nouveaux accessoires de la gamme TECTYS

Avec des produits techniques et innovants qui permettent d’assurer l’ensemble des fonctions de la toiture, IMERYS Toiture possède une large gamme d’accessoires fonctionnels qui conjugue fiabilité, durabilité et style.

Garantir l’étanchéité de la toiture étant indispensable pour protéger la construction contre toutes les infiltrations d’eau au fil du temps, IMERYS Toiture complète sa gamme dédiée à l’étanchéité (gamme de solins, abergements…) avec trois nouvelles solutions :

NOOK®, la 1ère noue autoporteuse conforme aux DTU Série 40

D’une grande fiabilité, la NOOK® d’IMERYS Toiture canalise et assure l’évacuation des eaux pluviales à l’égout entre deux pans de toiture. De par sa conception conforme aux DTU 40/21 et 40/211, elle garantit une parfaite étanchéité entre les éléments de couverture et le métal grâce à un relevé de 25 mm et un retour de 15 mm. Pour une étanchéité optimale, l’emboîtement entre chaque noue s’effectue via un recouvrement de 15 cm, sans soudure. Autoportante, elle est également facile et rapide à installer grâce à l’absence de fond de noue et à des trous oblons de préfixation, par vis ou pointe directement sur le liteau, qui acceptent les dilatations.

A la conception robuste et durable, NOOK® est disponible en 2 ml de longueur, avec des développés de 40 et 50 cm, dans une multitude de finitions : acier galvanisé laqué (rouge, sable, brun, ardoise), zinc naturel ou prépatiné, alu-zinc et cuivre.

FLEXEO®, une bande d’étanchéité universelle renforcée

Destinée à assurer l’étanchéité pour le traitement des points singuliers de la toiture, FLEXEO® est une bande souple en PIB (Polyisobutylène) armé d’un treillis en aluminium lui assurant une extrême résistance. Présente sur toute la sous-face de la bande, une couche de butyle garantit une parfaite adhérence du produit qui épouse ainsi parfaitement les formes du support. FLEXEO® résiste durablement aux U.V. et aux fortes variations de températures (de -40 à +90°C).

De par ses caractéristiques exceptionnelles, la bande d’étanchéité est garantie 30 ans.

Avec un excellent taux de marouflage de 60% en longueur et de 15% en largeur, FLEXEO® s’installe rapidement et facilement, sa pose ne nécessitant pas de soudures ni d’outillage spécifique. Disponible en deux largeurs (300 et 450 mm), elle est proposée en trois coloris (rouge, gris, ardoise) pour s’intégrer harmonieusement à la toiture.

ALTKA®, une bande d’étanchéité universelle

Prête à l’emploi, ALTKA® est une bande solin souple universelle qui permet de réaliser l’étanchéité entre tous types de tuiles et à différents points singuliers du toit (raccords mur/toiture…) sans outillage particulier.

Grâce à sa sous-face revêtue intégralement d’un butyle de haute qualité, ALTKA® bénéficie d’une excellente adhérence sur tous les supports, y compris les surfaces humides ou grasses. Son taux de marouflage exceptionnel de 60% permet une mise en œuvre aisée et sûre sur toutes les tuiles même fortement galbées, une pose facilitée également par deux bandes polyéthylène retirables.

Garantie 10 ans, ALTKA® est proposée en rouleaux de 5 ml d’une largeur de 300 ou 450 mm, et disponible en deux coloris : rouge et ardoise.

Parmi les nouveaux accessoires fonctionnels de la gamme TECTYS à découvrir en avant-première sur le stand d’IMERYS Toiture figure également un kit de raccordement pour VMC afin de garantir une bonne ventilation de la toiture, essentielle à sa pérennité.

Des tuiles terre cuite aux accessoires fonctionnels, des collections bardage aux solutions ENR, des composants métalliques aux membranes techniques, sans oublier les services tels que MétéoPros (première application mobile de surveillance météo et d’organisation de chantier), IMERYS Toiture entend répondre à l’ensemble des besoins des professionnels en leur proposant des solutions innovantes et invitent les visiteurs du salon à porter un autre regard sur l’habitat de demain.

Source Batipresse

30/11/2017

BREVET TERREAL/ ELEMENT DE CONSTRUCTION ALVEOLAIRE POUR MUR A REGULATION THERMIQUE

L'invention concerne un élément de construction composite plat (1) présentant une hauteur d'étage pour la fabrication d'un mur de bâtiment, l'élément de construction comportant un parement extérieur (32) en céramique, un parement intérieur (31) en céramique et une couche intermédiaire d'isolant (12) agencée entre le parement extérieur et le parement intérieur, dans lequel au moins l'un du parement extérieur et du parement intérieur présente des alvéoles longitudinales (10, 11) s'étendant sur toute la hauteur du parement. L'utilisation de cet élément de construction composite permet de définir différents circuits de circulation d'air afin de produire une circulation d'air rafraichissant ou une circulation d'air réchauffant.


  • Signet FR3045685 (A1)  
  • Inventeur(s) MALE PHILIPPE [FR]; VINCENT PAUL [FR]; MORLE ESTELLE [FR]; RITZ EMMANUEL [FR]; CHAIGNEAU CEDRICK [FR] +
  • Demandeur(s) TERREAL [FR]; ECOLE NAT SUPERIEURE D'ARCHITECTURE DE LYON [FR]; AIA ASSOCIES [FR] +
  • Numéro de demande FR20150062562 20151216 



29/11/2017

MONTAREN La Tour dite “Sarrasine” lauréat du prix national « Architecture & Patrimoine »

Encore une bonne nouvelle pour le Gard, le lauréat du prix « Architecture & Patrimoine » de Maisons Paysannes de France est décerné sur notre département. Il s'agit de la Tour dite "Sarrasine" à Montaren.

Soutenu par la Fondation du patrimoine, le ministère de la Culture, le Groupe Terreal et l’Agence Patrice Besse, ce concours annuel couronne les travaux de réhabilitation et/ou d’extension effectués dans les règles de l’art c’est-à-dire en respectant l’architecture originelle, les savoir-faire locaux, en utilisant les matériaux éco-responsables et de proximité. Il récompense également les constructions contemporaines harmonieusement intégrées à leur environnement bâti et paysager.

Le jury composé d’experts, d’architectes, d’universitaires, de membres de la Fondation du patrimoine, du groupe Terreal, de l’agence Patrice Besse et des services des Patrimoines de l’Etat a donc récompensé pour cette 32ème édition du concours 7 lauréats "de magnifiques réalisations portées par des passionnés" dont la Tour dite "Sarrasine" à Montaren.

Cette tour dite «Sarrasine», a été largement remaniée au cours des siècles. Propriété de la famille Puget depuis 1908, elle a été acquise auprès de la succession en 2012 par Florence et Menelik Plojoux-Demierre (frère et sœur). Les études archéologiques menées sur le bâti en 2013, datent le rempart nord et la tour des XI et XIIèmes siècles. Si la tour a dû servir à l’origine de lieu de refuge et de stockage, elle a sans doute participé à un ensemble fortifié composé de plusieurs tours constituant le plus ancien château-fort de Montaren dont elle est aujourd’hui le seul vestige.

Travaux réalisés : 

Parti-pris contemporain pour la partie périphérique (côté Est) de la tour sarrasine, avec discrète passerelle bois entre le récent et l’ancien pour aménagement des espaces d’habitation
Traitement de la tour « aux petits points », avec des modes de chauffage (au sol) qui se font oublier, des installations électriques invisibles, des amenées et des sorties d’eau entièrement cachées
Murs réalisés à la chaux, avec sobriété
Abords de facture simple qui valorisent l’ensemble : les parties de bâtiment en mauvais état qui ont dû être détruites, ont laissé la place à l’aménagement d’un petit jardin environnemental d’aspect méditerranéen. Le grand pin parasol et les cyprès ont été conservés et valorisés.

Michèle Charron-Czabania, déléguée des Maisons paysannes du Gard : «La réalisation reflète une recherche de qualité, avec des choix qui peuvent surprendre pour les ajouts de bois, mais qui font la liaison entre l’ancien et le contemporain. L’appel à une archéologue généalogiste du bâti souligne l’importance que les porteurs du projet ont attaché à l’Histoire. Les matériaux choisis donnent à l’ensemble une faculté de transformation, pour le bois, et une pérennité pour les éléments pierre si soigneusement préservés.»

La remise des prix s'est déroulée le dimanche 5 novembre de 13h00 à 15h00 au Salon International du Patrimoine Culturel Carrousel du Louvre à Paris.

Source Objectif Gard par Abdel Samari 

28/11/2017

Les palettes bois sèment la discorde entre le négoce et des fabricants de tuiles

Alors que l’activité du négoce de bois et matériaux de construction repart, le président de la FNBM, alerte ses partenaires industriels de nouvelles difficultés rencontrées sur la gestion des palettes consignées.

La Fédération du négoce bois et matériaux (FNBM) a organisé son traditionnel déjeuner-rencontre de fin d’année avec ses partenaires industriels au pavillon Dauphine à Paris. Devant, une assemblée de quelque 150 personnes, Franck Bernigaud, président de la fédération a fait le bilan de cette année d’activité pour les distributeurs.

Le rythme annuel du chiffre d’affaires de la profession s’élève à 2,3 % dans l’activité matériaux de construction et  à + 1,6 % dans le négoce de bois. Une progression encore limitée de l’avis du responsable et surtout peu homogène sur le territoire, « certaines régions tardant encore à rejoindre cette dynamique de croissance ».

Le président souligne en effet que « l’enterrement des dispositifs fiscaux qui soutiennent l’isolation (comme le Crédit d'impôt transition énergétique) risque de pénaliser à terme l’élan de reprise qui a été notamment accompagné via le label « Negoce partenaire RGE » lancé par la profession l’an dernier.

 Comment récupérer les palettes en bois

Autre sujet qui fâche, outre celui de la récupération des déchets imposée par la loi de transition énergétique : la politique de consignation et de déconsignation des palettes transportant les matériaux mise en place par les industriels. Après les fabricants de blocs béton, les fabricants de tuiles ont à leur tour adopté cette gestion depuis le 1er janvier 2017.

Pour respecter le décret n°2016-288 du 10 mars 2016 relatif à la prévention et la gestion des déchets des industriels, les adhérents de la Fédération des tuiles et briques, ont mis en place une politique de palettes consignées et retournées chez le fabricant pour éviter qu’elles ne soient considérées comme des déchets et brûlées.

Imerys Toiture a le premier proposé ce service. « Nous sommes passés de 70 modèles de palettes à 3 aujourd’hui et avons revu toute nos outils d’emballage et modes de conditionnement » pour proposer des palettes plus stables et renforcées, indique Eric Lebeau, directeur commercial chez Imerys toiture, l’un des partenaires industriels de la FNBM.

Des coûts de gestion pour les entreprises du négoce

Résultat : la palette peut être réutilisée 6 à 7 fois au prix d’une remise en état supportée par l’industriel, dans ses usines en partenariat avec un centre collecteur. Une politique industrielle vertueuse mais qui a des répercussions chez les négociants.

En effet, pour Franck Bernigaud, elle aurait dû faire l’objet d’une présentation et réflexion préalable, pour permettre une adaptation dans le temps des entreprises du négoce. C’est donc « un ras le bol général avec la gestion des déchets » que la FNBM exprime face à ses partenaires industriels.

« Ce sont des coûts de gestion (Ndlr : facturation de la palette consignée aux entreprises du bâtiment) pour nos entreprises, car on ne marge pas sur cette opération » indique Franck Bernigaud. C’est un chiffre d’affaires à marge zéro, pour un résultat nul, avec des frais de traitement importants surtout lorsqu’il faut récupérer les palettes sur le chantier chez certains clients. Un coût évalué à 2 à 3 euros de traitement par palette pour le négoce, selon le président.


De gauche à droite : Laurent Martin Saint Leon, délégué général de la FNBM, Hervé Biancarelli, président de la commission économique et Franck Bernigaud, président de la FNBM

Bientôt les palettes de ciment, enduits, poudres…

Outre les frais de gestion, les négociants doivent en effet assurer un service logistique en récupérant les palettes consignées et en les stockant en attendant leur reprise par l’industriel. De fait, Franck Bernigaud, indique pour sa part qu’il doit gérer 20 modèles de palettes de tuiles et de briques (formats différents) sur son parc de matériaux.

« 98 % des tuiles passent par les négoces » rappelle le président de la FNBM qui redoute que cette politique ne s’étende aux autres produits tels que le ciment ou les sacs d’enduits, les industriels de ces secteurs étant en réflexion sur le sujet, selon le responsable

La profession des négociants souhaite donc discuter d’un nouveau mode opératoire avec les fédérations des industriels, dont la Fédération des tuiles et briques. L’une des pistes pourrait être la mise place, avec l’aide des pouvoirs publics, d’un système d’écocontribution basé sur le principe pollueur-payeurs. Il permettrait de partager le coût de collecte et de traitement des palettes en impliquant toute la chaîne d’utilisateurs….

Source : batirama.com / Fabienne Leroy

Oloron : la mairie veut exploiter l’argile de Soeix pour créer des emplois

Sept trous d’une profondeur de dix mètres ont été effectués sur un terrain de Soeix. GC Conseil et la mairie souhaitent connaître la qualité de l’argile qui se trouve sur ce terrain. Des potiers béarnais tels qu’Hervé Billard ont été invités à se faire leur idée sur place.

En ce début de semaine, des prélèvements d’argile ont été effectués à Soeix. Le carrier Guillaume Costanzo et le maire d’Oloron veulent convaincre des professionnels de s’intéresser à cette matière première et espèrent ainsi créer un pôle économique local autour de la poterie.

Source La République des Pyrénées par Gildas Boënnec 

27/11/2017

MONIER - NOUVEAU CONDITIONNEMENT À L'USINE DE MARSEILLE

L’usine de Marseille est à l’écoute de ses clients et investit toujours plus pour les satisfaire.
Aujourd’hui, la tuilerie de Marseille renouvelle ses équipements et met en place un nouveau système de conditionnement. Un process robotisé qui permet maintenant de conditionner les tuiles par six. Les tuiles sont ainsi plus stables sur les palettes et assurent une meilleure sécurité lors de la manutention. Les petits paquets permettent surtout une répartition facilitée sur la toiture, une mise en oeuvre simplifiée, un gain de temps à la manutention et à la pose.

L'usine de Marseille produit les tuiles et accessoires suivants :


  • Romane 
  • Galleane® 10
  • Galleane® 10 Patinée 
  • Abeille 


Source Monier

Standard Industries nomme Calvin Mitchell au poste de directeur mondial de la communication

Standard Industries a annoncé que Calvin Mitchell avait rejoint la société au poste de directeur mondial de la communication, et qu'il dépendrait directement des co-PDG David Millstone et David Winter.

M. Mitchell possède plus de 25 années d'expérience dans la fourniture de conseils en communication stratégique auprès d'entreprises de haut niveau et de dirigeants gouvernementaux, ayant élaboré et exécuté des plans de communication stratégique à long terme, et occupé les fonctions de porte-parole auprès des médias.

M. Mitchell a précédemment occupé les postes de co-directeur mondial de la communication d'entreprise chez Credit Suisse, et de directeur mondial des affaires d'entreprise chez Thomson Reuters.
Il a également exercé plusieurs fonctions à responsabilité dans la communication auprès du gouvernement américain au sein du département d'État, du département du Trésor, de la Maison-Blanche, du Conseil de sécurité nationale, et de la Mission américaine auprès des Nations Unies.
Il a également occupé le poste de directeur de la communication au sein de la banque de la Réserve fédérale de New York, sous la direction de Timothy Geithner, pendant la crise financière.

À propos de Standard Industries Standard Industries est une société de portefeuille privée, internationale et diversifiée, qui possède des participations dans des sociétés de matériaux de construction, d'agrégats, ainsi que dans des sociétés connexes d'investissement dans les actions et l'immobilier.
Fondée en 1886, Standard Industries compte plus de 15 000 employés et intervient dans plus de 80 pays. Ses filiales d'exploitation incluent :

  • GAF, fabricant de toitures leader en Amérique du Nord ; 
  • Braas Monier Building Group, fabricant et fournisseur leader de toitures inclinées en Europe, dans certains pays asiatiques, et en Afrique du Sud ; 
  • Icopal, société européenne leader dans le secteur des toitures commerciales ; 
  • SGI, société d'agrégats et minière leader en Amérique du Nord, qui fournit des produits spécialisés au secteur nord-américain des matériaux de construction ; 
  • et Siplast, fournisseur de membranes bitumeuses modifiées haut de gamme et de produits d'étanchéité liquide pour les toitures.  


Source Le Lezard

26/11/2017

Wienerberger reduces profit forecast, shares tumble

Brickmaker Wienerberger (WBSV.VI) reduced its full-year core profit target by 2.5 percent after orders for international projects and demand in France fell short of expectations, sending its shares down more than 8 percent.

The Austrian company now expects earnings before interest, tax, depreciation and amortisation (EBITDA), adjusted for contributions from the sale of non-core assets and other effects, to reach 405 million euros (357.85 million pounds) in 2017, it said on Wednesday.

Previously it forecast 415 million euros.

The world’s largest brickmaker said that higher raw material costs, sinking demand for one- and two-family homes in Germany and repercussions of wet weather in the United States were also factors for the forecast adjustment.

Wienerberger shares fell as much as 8.9 percent in early trade to 19.80 euros.

The stock has gained more than 25 percent since the beginning of the year, outperforming the European construction index .SXOP, which is up nearly 10 percent.

Wienerberger reported a flat EBITDA of 125 million euros for the third quarter, whereas analysts had expected 139 million euros on average, according to Thomson Reuters data.

Revenue of 832 million euros also fell short of expectations for 871 million euros.

While the recovery expected for the third quarter did not materialise in certain fields of business, there was a reason to be optimistic in the longer term, Chief Executive Heimo Scheuch said in a statement. “In the medium and long term, we anticipate sustainable growth in new housing starts and in infrastructure spending,” Scheuch said. “This trend is already clearly visible in Eastern Europe.”

Wienerberger has been on a shopping spree in recent months, buying brickmakers in Austria, Germany, the U.S. and Romania and Belgian prewired conduits maker Preflex in its expand globally, spending a total of 85 million euros.

Source Reuters reporting by Kirsti Knolle, editing by Louise Heavens

24/11/2017

BREVET KELLER HCW/ Method and device for firing ceramic blanks and oven

The method comprises guiding moldings in trains of oven running in parallel to each other and located along a longitudinal oven track (1) with a burning zone (7) in which heating of the moldings occurs, where the trains are arranged next to each other in opposing directions, and assembling the oven in a first direction (A) to move the moldings on a first side of the oven track concerning the burning zone and then in a second direction (B) to move the moldings on a second side of the oven track concerning the burning zone. The method comprises guiding moldings in trains of oven running in parallel to each other and located along a longitudinal oven track (1) with a burning zone (7) in which heating of the moldings occurs, where the trains are arranged next to each other in opposing directions, and assembling the oven in a first direction (A) to move the moldings on a first side of the oven track concerning the burning zone and then in a second direction (B) to move the moldings on a second side of the oven track concerning the burning zone. The moldings are moved in the burning zone through renouncement of a direct reversion via the burning zone, and are taken by open horizontal bars in the oven assembly. The moldings are directly heated in the burning zone by a heating element arranged in a longitudinal lane between the trains. The heating takes place via renouncement by leading cool air along the oven track via the burning zone. Air is transversely circulated over circulating zones located in both sides of the burning zone at the longitudinal direction of the oven track by a fan located in one of the trains or an intermediate ceiling of the oven. The rate of transversely circulated gas mass flow to the longitudinally circulated gas mass flow in the oven track is larger than 10. A variation of fuel curve is made by the variation of the rate of transversely circulated air. An independent claim is included for an oven for burning ceramic moldings such as bricks.

  • Signet CY1116317 (T1)  -
  • Inventeur(s) GAUSMANN HEINER [DE]; HEITMANN PETER [DE]; HÜSING RAINER [DE] +
  • Demandeur(s) KELLER HCW GMBH [DE] +
  • Numéro de demande CY20151100300T 20150324 


23/11/2017

Creaton AG Facade brick plant sold

The facade brickworks at the Weroth location will be sold to a private investor on 20 December 2017. That informed the operating Creaton AG yesterday in a message.

The Creaton AG concentrates even more on the pitched roof and separate from the business unit facade, it says in the message. The production and distribution of facade products made of clay under the brand name "Tonality" would be handed over to the company "LFK startup Consulting UG".

With the sale to the private investor all employees could be taken over at the location Weroth, promises the AG. The employees were already informed about this at a company meeting.

The new shareholders Farroukh Sabok Rouh and Siavash Mohammadi Djamali are no strangers to the company. Farroukh Sabok Rouh has been an export partner for Creaton AG in the Middle East for twelve years. "He has extensive and specific product and technical knowledge with in-depth regional market experience," the statement said.

Creaton is according to own data one of the leading umbrella brands of Europe. The company belongs to the Belgian Etex Group. With 14 production sites and more than 2,000 employees, the group produces and distributes clay roof tiles, concrete roof tiles, corrugated sheets and small-format fiber cement roof and facade panels throughout Central and Eastern Europe. The acquiring LFK startup Consulting UG will be converted before the handover into the new Tonality GmbH.

Source NNP

Can Elon Musk’s solar roof tiles replace fossil fuels in housing?

At the National Governors Association Summer Meeting in July, Elon Musk claimed that the U.S. can run solely on solar energy.

“If you wanted to power the entire U.S. with solar panels,” he said, “it would take a fairly small corner of Nevada or Texas or Utah; you only need about 100 miles by 100 miles of solar panels to power the entire United States.” In October 2016, Musk unveiled Tesla’s latest products: a solar roof and an updated Powerwall 2 and Powerpack 2. Tesla, Musk’s electric car company, acquired photovoltaics company SolarCity in 2016 for $2.6 billion. The deal merged the two companies, allowing the tech millionaire to sell and advertise Tesla products and solar roofs for a fully integrated solar home.

Energy gathered from the solar roof will be stored into a Tesla Powerwall, a 14 kWh battery for residential homes (it is scalable up to nine Powerwalls in one unit). During the day, the solar shingles will generate electricity and recharge the batteries, which will then provide power at night in place of a traditional utility grid. Each unit has enough capacity for a day’s worth of power. The Powerpack 2 is meant for commercial use and is limitlessly scalable.


The solar roof system integrates the photovoltaic (PV) cells, which are covered with color louver film and glass tiles, inside the structure of the roof. There are four tile options hydrographically printed to resemble classic roofing materials. Tesla also offers a solar panel designed to be aesthetically innocuous to attract those who would otherwise be put off by typical solar shingles.

In July, Tesla began accepting orders and released price points for a roof with a mix of active solar tiles and inactive glass tiles. As the ratio of active to inactive tiles varies, so does the cost. A 34 percent mix is only $21.85 per square foot, well under the $24.50 threshold that Consumer Reports sets in order for the roof to be price competitive with standard residential roofs.

Tesla’s Solar Roofs were rolled out this August and the company claims that each roof will pay for itself in electricity savings over the course of the 30-year warranty. If the solar roof is truly this affordable, then it could become very attractive to the mass consumer.

The acquisition of SolarCity is Musk’s answer to the fossil fuel industry, which he has said needs to be replaced by solar energy. In 15 years, Musk proclaimed at a TED 2017 conference in April, it will be unusual for a house to not have solar roofs.

His visionary zeal—he also claims that it’s possible to colonize Mars in the next decade—is spreading. YarraBend, an upcoming mini-suburb in Australia, will have Tesla Powerwalls and solar panels in all of its houses. Nicknamed “Tesla Town,” it could be a model for planning around the combination of solar energy, home battery packs, and electric vehicles.

Source Archpaper  By SELINA CHEAH

22/11/2017

Maquette numérique, impression 3D, domotique : les technos qui réinventent le bâtiment

Conçus avec l'aide d'une maquette numérique, parfois imprimés en 3D, surveillés en temps réel pour gérer au mieux leur consommation énergétique, dotés de nouvelles fonctionnalités de production et de stockage d'énergie : les bâtiments évoluent à la vitesse grand V grâce à une myriade de technologies qui révolutionnent le secteur. Intelligents, connectés, à énergie positive, ils proposent des fonctionnalités hier encore inenvisageables. A l'occasion du salon Bâtimat, zoom sur ces innovations de rupture qui réinventent la construction.

Aide au design architectural, suivi en temps réel du chantier et de l'exploitation d'un bâtiment, centralisation des données collectées par les objets connectés : la maquette numérique est une révolution dans l'univers de la construction tout comme, sur un tout autre plan, l'impression 3D, qui s'invite désormais dans la réalisation de bâtiments grâce à des machines XXL. Le BTP n'échappe pas par ailleurs à la double révolution qui impacte tous les secteurs industriels : celle de la transformation numérique - avec des locaux de plus en plus intelligents et proposant à ses occupants des services toujours accrus en termes de connectivité voire un véritable échange via les outils de la domotique - et la transition énergétique, qui se traduit notamment par des progrès dans l'isolation, la production et le stockage d'énergie. Autant de tendances qui réinventent les bâtiments du sol au plafond. A l'occasion du salon Bâtimat, qui se tient jusqu'au 10 novembre au parc des expositions Paris Nord Villepinte, nous vous proposons de retrouver nos articles sur différentes innovations majeures du secteur.

L'impression 3D pour construire des bâtiments XXL

L’impression 3D permet de concevoir des créations étonnantes. C’est pourquoi Industrie & Technologies vous propose, pendant l'été, de (re)découvrir  les réalisations les plus spectaculaires du secteur ! Aujourd’hui, zoom sur l’impression 3D XXL.

Le secteur du bâtiment n’échappe pas à la tendance : les constructions se font également en impression 3D ! Nous vous avions parlé d’une imprimante 3D de 40 mètres de long pour construire les immeubles en Chine, puis d’un bâtiment en bioplastique imprimé à Amsterdam, sans oublier cette petite pépite française à suivre – XtreeE – qui fait baisser les coûts de construction avec sa machine XXL…

Une nouvelle technologie vient d’être développée par des chercheurs du MIT. Cette dernière est composée d’un véhicule à chenilles et d’un bras robotisé industriel de précision. Le bras peut ensuite être utilisé pour diriger n’importe quelle buse de construction, conventionnelle ou non, comme celles utilisées pour verser le béton ou un matériau isolant, ou encore une tête de fraisage. Le système a été conçu pour imprimer la structure de base d’un bâtiment entier. Selon les chercheurs, rapporte le MIT, cette approche pourrait permettre la construction de nouveaux types de bâtiments irréalisables avec les méthodes traditionnelles de construction. 

Le prototype a réalisé une structure d’un dôme de 12 mètres de diamètres et 3,6 mètres de hauteur. Ce projet a été achevé en moins de 14h. La démonstration en vidéo :

Source Industrie Techno

Canadian brick is built to beat the elements

It’s important to avoid home management practices that lead to extra water absorption

The deteriorating brick here didn’t meet Canadian standards for weather resistance and water absorption. Canada has some of the toughest standards for bricks made to withstand all the freeze-thaw cycles we get each winter. (STEVE MAXWELL)

There’s a reason brick is the oldest building material on the planet. Nothing else combines the enduring good looks, classiness and efficiency of home construction like brick does.

Some of the most beautiful houses in the country with the highest resale values are made of brick. The thing is, our Canadian climate also presents special challenges that affect how exterior brick is made in this country and how you care for brick that’s already part of your home. And it all comes down to one peculiar property of water.

Water is one of the few substances that expands when it freezes. Like most other things in the world, water shrinks as it cools. But when that cooling progresses enough to make water freeze, it quickly expands by a whopping nine per cent. This is why ice always floats, but expansion is also why Canadian brick makers are particularly diligent about one characteristic of brick.

If a brick absorbs too much water in the months leading up to winter, that water will expand from the inside out, causing flakes of brick to pop off from internal pressure. This process is called spalling, and though it never happens all at once, spalling can result in considerable damage over the years. But as troublesome as it can be, spalling can be avoided entirely.

Canada has some of the most extreme freeze-thaw cycles in the world. Depending on where you live there could be dozens of weather events each winter where water moves from liquid to solid and back again. This is why Canadian brick manufacturers constantly test bricks to ensure they withstand the test of time.

The Clay Brick Association of Canada publishes minimum durability standards for what’s officially called “exterior grade” brick. This is based on testing that comes at the matter from several different angles.

First, brick samples are measured to see how much cold water is absorbed over a 24-hour period. Water absorption rates are also measured after five hours of boiling the brick. As a final test, loss of brick mass from the soaked and boiled bricks is measured after 50 freeze-thaw testing cycles in the lab. If bricks can pass these tests, they’re awarded the CSA Standard A82-06 and they’ll last for centuries, even in the Great White North. Any reputable builder understands the need for exterior bricks to be made specifically for Canadian weather, but it never hurts to know and check this for yourself.

It’s even more important to avoid home management practises that lead to extra water absorption. This is where you come in.

While the ability to resist absorbing water is key to long brick life in Canada, so is the ability to allow moisture to dry from bricks. No matter how impervious bricks are, small amounts of moisture will get below the surface. If it’s allowed to dry naturally, there’s no problem, but paint can change this.

Never paint exterior brick, no matter how cool you think it’ll look. Paint will almost certainly prevent drying to the point where spalling will occur in otherwise durable brick. Gardening and landscaping practices around your house can affect brick, too.

Any home built to code will have brick elevated above the level of the soil to prevent it getting splashed by rainwater. The danger comes in when you add soil to a garden or build up the ground to suit a pathway or driveway so the brick is less than 30 cm above the earth. The additional splashing this causes leads to extra moisture that could lead to spalling. Same goes for failure to keep water away from exterior brick walls with eavestroughs.

Canadian brick is some of the best in the world because our climate demands quality. Treat brick right and it’s one of the few exterior wall treatments that’ll last nearly forever.

Source Thecronicleherald

21/11/2017

Quentin Ravelli : « Ouvrir cette boîte noire de la démocratie que sont les grosses entreprises »

À la fois portrait de l’Espagne en crise et documentaire hautement pédagogique, Bricks, dont Regards est partenaire, c’est un peu le capitalisme expliqué par la marchandise. Rencontre avec son réalisateur Quentin Ravelli.

Sociologue, chargé de recherche au CNRS et écrivain, Quentin Ravelli prolonge avec Bricks son livre Les Briques rouges, Dettes, logements et luttes sociales en Espagne. Ce documentaire – le premier de Quentin Ravelli – juxtapose avec un art pertinent du montage différents mécanismes du capitalisme. En se concentrant sur une marchandise, la brique, Bricks détaille les maillons d’une chaîne globale, et donne à voir les luttes possibles.

Quelle est l’origine de Bricks ?

Quentin Ravelli. L’idée de suivre les briques pour raconter la crise est née en 2011, au moment où la Puerta del Sol, à Madrid, était noire de monde. Je me suis retrouvé en Espagne pour comprendre comment marchaient ces mouvements sociaux, quelle en était l’origine. Etait-ce une sorte d’antithèse, ou d’antidote, à ce qui se passait en France ? Alors qu’il y avait le Printemps arabe, le mouvement des Indignés, que quelques mois plus tard apparaissait Occupy Wall Street, en France, au même moment, les mouvements sociaux déclinaient et on parlait beaucoup du Front national.

Pourquoi la brique ?

En Espagne, les journaux n’arrêtaient pas de parler du ladrillo (la brique) sous une forme métaphorique. C’était un symbole de la corruption, de ces entrepreneurs et promoteurs immobiliers liés aux hommes politiques locaux ou aux banques, et qui avaient fait fortune grâce à la spéculation immobilière. En m’interrogeant sur l’origine de toutes ces briques qui, pendant des années, ont été utilisées pour construire plus de 600.000 logements neufs par an – plus que l’Allemagne et la France réunies –, je me suis retrouvé dans la Sagra, petite région entre Madrid et Tolède. Là se trouvent des carrières d’argile et des dizaines d’usines de briques, où sont fabriquées des millions de modèles, de toutes les couleurs, tous les formats. Visuellement, cela permettait de saisir très concrètement ce qu’était une crise de surproduction.


« Observer ces marchandises qui se cannibalisent elles-mêmes peut aider à comprendre les mécanismes d’autodestruction du capitalisme. »

Quand le souhait de traiter la brique comme un personnage à part entière est-il apparu ?

Dès les dossiers de présentation du projet. L’idée, au départ, était de le traiter comme un personnage, avec un parcours chronologique – qui irait de l’argile vers la construction de logement et, ensuite, le crédit immobilier. Mais expliquer toutes les étapes de fabrication donnait un aspect trop technique au film. Imaginer un personnage plastique plutôt que chronologique, partir de la destruction, pour reconstruire progressivement les différentes étapes de sa conception, s’est révélé plus intéressant. C’est une forme qui se transforme, autour de laquelle les ouvriers tournent, sans forcément que l’on comprenne très bien comment ils la fabriquent. Penser la brique comme un personnage a amené l’idée d’un univers sonore utilisant les sons des machines, les bruits des briques cassées, brisées, frottées. Tout cela permettait de jouer avec le fétichisme de la marchandise, une idée intéressante politiquement et artistiquement, et qui est au cœur du film.

« Politiquement », c’est-à-dire ?

J’ai tendance à croire que la société entière gravite autour des marchandises, que ce soit par la publicité ou le travail. Pourtant, cela reste quelque chose d’assez mal pensé en sciences humaines et en économie. Reprendre les idées des économistes politiques classiques (David Ricardo, Adam Smith, Karl Marx, etc.), essayer de voir comment les grandes théories sur l’explication générale de "la" marchandise fonctionnent concrètement, dans le détail, dans les usines et les services de marketing, me semble extrêmement important. Cela permet d’ouvrir cette boîte noire de la démocratie que sont les grosses entreprises. Là où les phénomènes d’autodestruction du capitalisme demeurent, vus de façon générale, assez abstraits, observer ces marchandises qui se cannibalisent elles-mêmes peut aider à comprendre ces mécanismes.

Et « artistiquement » ?

Disons que la façon dont les gens perçoivent des aspects artistiques dans leur travail, quel qu’il soit, m’intéresse. Lors d’une projection du film à L’Isle-Jourdain, à côté de Toulouse, un spectateur m’a raconté que lorsqu’il travaillait dans une usine de briques, il conservait de petits morceaux d’argile, à partir desquels il réalisait des figurines. Ce geste lui permettait notamment de trouver le travail plus supportable, voire agréable. C’est un aspect important, que j’ai retrouvé à plusieurs moments lors du film.


« Montrer comment des phénomènes, en se répétant à une échelle de masse, nous renseignent sur la façon dont fonctionne l’économie… »

Vous dites dans une interview que le scénario a été « déconstruit par la réalité du tournage » ?

Ce sont les aléas du documentaire : on a beau écrire un séquencier, on ne sait pas ce qu’on va filmer, il y a une part d’inconnu. Certains personnages ont été écartés, d’autres sont apparus de façon imprévue. Blanca (émigrée équatorienne), par exemple, est arrivée un jour et a présenté à la Plateforme des victimes du crédit hypothécaire son expulsion, qui devait avoir lieu peu de temps après. Il y a eu rapidement l’occupation de la banque, et un mois plus tard sa dette était annulée. Tout s’est joué en quelques jours. Après, comme ce qui m’intéressait était de montrer des structures sociales et pas des événements anecdotiques, je savais ce que je pouvais recueillir. C’est la différence entre une certaine veine du reportage, où l’on attrape à chaud ce qui peut se passer en restant au cœur des événements, et un travail sur le long terme, qui nécessite de revenir sur les événements, les lieux, pour, peut-être, saisir quelque chose de plus fondamental.

Qu’entendez-vous par « montrer des structures sociales, pas des événements anecdotiques » ?

Montrer comment des phénomènes, en se répétant à une échelle de masse, nous renseignent sur la façon dont fonctionne l’économie… Le cas de Blanca est intéressant, puisqu’il reflète l’expérience de centaines de milliers de personnes. Que ce soit en Espagne, aux États-Unis, en Irlande, en Angleterre, ou en Afrique du Sud, la crise des subprimes se traduit par une vague d’expulsions. Cet exemple montre notamment la place des familles immigrées liées à la construction – son mari est maçon –, dans cette grande mécanique du capitalisme financier. Cela permet de voir également les effets, très localement, des manœuvres des banques de Wall Street et des fonds d’investissement.


Cette démarche permet d’élargir la perspective ?

Le film reflète une réalité : le véritable ennemi est ailleurs. On voit les conséquences sociales de ces crédits, mais pour comprendre l’histoire de Blanca, il faut revenir à l’origine des crédits immobiliers à risques titrisés sur le marché privé à une échelle de masse – ce sur quoi je travaille actuellement. Je souhaiterais raconter l’histoire sociale de ces crédits pour saisir la crise d’aujourd’hui, fondée sur un régime d’accumulation par illusion. Soit un régime où des fictions sociales ont été créées, et auxquelles les gens ont adhéré (le fait qu’ils allaient changer de classe sociale, devenir propriétaires, etc.).


« L’un des ciments importants des mouvements sociaux en Espagne a été un travail de lutte mené dans les quartiers populaires. »

Parmi vos références, vous évoquez Genèse d’un repas, documentaire de Luc Moullet (1978), dans lequel le réalisateur suit l’itinéraire de plusieurs marchandises. Entre 1978 et aujourd’hui, qu’est-ce qui a changé ?

Sur le fond, pas grand-chose. C’est l’échelle à laquelle cette occultation des mécanismes de production se produit, qui a changé. Pour un ouvrier du bâtiment équatorien ou marocain surendetté de Madrid ou de Barcelone, comprendre comment sa dette peut voyager, être coupée en parts, revendue à des investisseurs internationaux, intégrée à une machinerie financière développée par des algorithmes plutôt que par des banquiers devient très difficile, tant ces mécanismes sont hors de portée. C’est la même chose pour le développement de nouveaux médicaments et l’évaluation de leur efficacité : aujourd’hui, la méthode de l’essai clinique en double aveugle s’est généralisée dans le monde entier. Ce protocole étant lourd à mettre en place, la capacité pour gérer statistiquement la preuve scientifique est devenue inaccessible aux médecins individuels. Seules de grandes entreprises multinationales sont capables de le faire.

Vous avez filmé entre 2011 et 2015. Depuis, comment la situation a-t-elle évoluée ?

C’est difficile à dire... Va-t-il y avoir de nouvelles lois efficaces pour effacer les dettes, où la mobilisation va-t-elle se gripper ? Pour l’instant, nous sommes un peu entre les deux, sans qu’une ligne très claire se dessine. Du coup, les dettes sont toujours là, et les gens se battant contre les expulsions aussi. Mais il y a un enlisement, qui renforce, je pense, d’autres formes de luttes.

Quels types de liens s’établissent ainsi ?

Même si tout n’est pas lié, ce qui se passe en Catalogne est peut-être à relier à l’absence d’une perspective de lutte sociale... Après, l’un des ciments importants de la mobilisation, de ces mouvements sociaux en Espagne, a été un travail de lutte mené dans les quartiers populaires. Cela a permis d’agréger deux fractions de classe sociale qui auparavant ne se rencontraient pas. Les immigrés surendettés et les petits entrepreneurs blancs de la construction se sont retrouvés par la crise à partager les mêmes intérêts. Le film essaie un peu de montrer cela : comment des groupes dont les intérêts sociaux ont l’air divergent peuvent être fédérés, si les conditions adéquates sont trouvées.

Bricks, un documentaire de Quentin Ravelli. Sortie en salles le 18 octobre. 


Édité aux éditions Amsterdam, Les Briques rouges, Dettes, logements et luttes sociales en Espagne, raconte village par village, en partant à la rencontre des chefs d’entreprises comme des ouvriers, la crise de la construction en Espagne. Récit méticuleux détaillant avec des statistiques et diverses références le système à l’œuvre, l’ouvrage offre un contrepoint pertinent au film.
Quentin Ravelli, Les Briques rouges, Dettes, logements et luttes sociales en Espagne, éd. Amsterdam, 12 euros.

Source Regards

Comment les entreprises de taille intermédiaire ont elles surmonté la crise ?

STRATEGIE. Le secteur de l'ingénierie et de la construction a été ébranlé par la crise économique. Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ont adopté différentes tactiques pour rester compétitives : croissance interne ou externe, diversification des activités ou consolidation sur le cœur de métier… Le cabinet d'audit PwC dévoile les réponses adoptées par les sociétés.

Les entreprises de taille intermédiaire, celles dont les effectifs sont compris entre 250 et 5.000 salariés (c'est-à-dire au-dessus des PME et en dessous des grands groupes), sont des acteurs majeurs du secteur de la construction et de l'ingénierie. On retrouve dans leurs rangs des sociétés comme Léon Grosse, Rabot Dutilleul, Demathieu Bard, Artelia ou Ingérop, mais également des fabricants de produits du BTP comme Terreal, Monier, KP1 ou Gerflor. Leur secteur a été durablement impacté par la crise économique de 2007-2009, puisque le chiffre d'affaires n'a réussi à croître que de +1,8 % par an jusqu'en 2014 (source Insee). En 2015, les ETI françaises totalisaient un CA de 27 milliards d'euros, représentant environ 9 % de l'activité de tout le secteur. Mais comment ont elles fait pour résister et maintenir ce niveau ?

Acquérir de nouvelles compétences fonctionnelles ou sectorielles ?

L'étude "Ingénierie et construction : stratégie et tendances des entreprises de taille intermédiaire", signée par le cabinet de conseil et d'audit PwC décrypte les différentes stratégies adoptées pour trouver de nouveaux relais de croissance. Selon le segment concerné - BTP, matériaux ou expertise - elles diffèrent sensiblement. Dans le cas des fabricants de solutions techniques, par exemple, les ETI ont plutôt mieux résisté à la diminution de rentabilité constatée sur la période 2005-2015 (-5,8 points aux ETI contre -9,2 sur l'ensemble du secteur en incluant PME et grandes entreprises). Jean-Romain Bardoz, associé chez PwC, relate : "Les ETI spécialisées dans la production de matériaux de construction interviennent souvent sur des activités de niche qui leur ont permis de mieux résister à la crise". Certaines ont ainsi fait le choix de la concentration sur leur cœur de métier en faisant l'acquisition d'entreprises à l'expertise similaire, afin de gagner des parts de marché ou d'étendre leur emprise géographique.

Dans le segment du BTP, les entreprises de taille intermédiaire ont connu une baisse de rentabilité comparable à celles des grandes entreprises. Afin de compenser cette perte, c'est une stratégie de diversification qui a été mise en place. Comme le note l'étude, "elles ont ainsi complété leur offre sur la chaîne de valeur en développant des services en aval ou en amont de leur cœur de métier". Et le document cite l'exemple de Léon Grosse qui a fait l'acquisition, en juillet 2015, de l'entreprise Guiban, spécialisée dans le génie climatique, la plomberie et le traitement des eaux, et qui a développé des activités dans le génie civil nucléaire ainsi qu'une activité de montage immobilier. Yan Ricaud, un autre associé chez PwC, raconte : "Les domaines d'investissement particulièrement plébiscités sont les activités liées à l'énergie (ingénierie et installations électriques, génie climatique) à cycle court et présentant généralement une large part d'activité récurrente, ainsi que celles de la promotion immobilière".

La tentation de l'aventure à l'export

Enfin, dans le cas des ETI de l'ingénierie, le cabinet de conseil précise qu'elles ont été les plus exposées à la crise depuis 2005. Leur rentabilité a chuté, divisée par deux en dix ans, alors que les grandes entreprises et les PME de ce segment ont mieux résisté. Pour doper leur croissance, certaines ont donc fait le choix de l'internationalisation. Une stratégie qui peut prendre différentes formes comme la réalisation d'opérations à l'étranger, l'installation pérenne d'une succursale ou d'une filiale, ou l'acquisition d'une entité étrangère établie hors de l'Hexagone. Les cibles visées se situent en premier lieu en Europe, par facilité culturelle et par proximité géographique. Suivent l'Afrique et le Moyen-Orient, puis, dans une moindre mesure l'Asie, des marchés particulièrement dynamiques. Yan Ricaud ajoute : "Si cette stratégie est une ambition partagée par les ETI, les entreprises du BTP ont un degré d'internationalisation très variable. La maturité et la stabilité des pays sur les plans politique, juridique et financier entrent en compte dans le choix et le mode d'implantation". PwC précise par exemple que certains acteurs réalisent déjà une part conséquente de leur chiffre d'affaires à l'international, comme Rabot Dutilleul ou Demathieu Bard (entre 25 et 30 % de l'activité). Léon Grosse reste plus en retrait avec un objectif de 10 % de son CA à l'étranger en 2020.

Quelle que soit la stratégie adoptée, les entreprises françaises ont finalement réussi à tirer leur épingle du jeu, estiment les experts du cabinet. Ils concluent en effet : "Au-delà du maintien de leurs parts de marché, des signes d'embellie sont déjà visibles et une croissance de +3 % par an est attendue pour le secteur jusqu'en 2019 avec une contribution en hausse des ETI". Un regain d'activité constaté depuis 2016 qui concerne le BTP et qui devrait se répercuter à la fois sur les matériaux de construction et sur l'ingénierie.

Source Batiactu

20/11/2017

Tesla silent over prospective delays to UK solar roof tile launch

Tesla UK has refused to comment on prospective delays to the UK release of its solar roof tiles following the company’s results disclosure earlier this month.

The energy company unveiled its most recent results disclosure at the start of November and, during an accompanying analyst call, was pressed on the subject of its solar roof tile rollout by Guggenheim Securities analyst Robert Cihra.

Responding to the question, group chief executive Elon Musk revealed that “most of the production line in Buffalo” would be turned on before the end of this year, prior to the company ramping “final actual production” at a later date.

Musk also revealed that due to the extended lifespan of the tiles – some 25-30 years – accelerated laboratory testing was required on components, something that had taken the company “sort of six months”.

It is not yet clear at what time this process was started and, as a result, it remains uncertain when Tesla can expect its tiles to be certified by US authorities and sold.

When Tesla formally launched its solar roof tiles in May this year, Musk publicly stated that deployment in the US would start this year in the US and next year in the UK. Tesla has also been accepting pre-orders for the product from UK-based customers, charging £800 as a deposit to do so.

However when contacted by Solar Power Portal over delays caused by a lack of final production starting at the Buffalo facility, Tesla UK said it had no further update to provide.

The company would also not be drawn on any details regarding how it intends to sell its roof tiles in the UK given how its solar installation unit SolarCity is no longer active in the UK, having withdrawn its UK-facing subsidiary Zep Solar from the market in the wake of the feed-in tariff cuts of 2015.

However Musk has remained bullish over the potential for his company’s new product.

“I have no doubt that this will be a very significant part of the business down the road. It just takes a little while to get those behemoth rolling, but once it gets rolling, it's going to be a behemoth,” he said.

But sister publication PV-Tech has been charting the gradual decline of Tesla’s solar sales, reporting earlier this month a 38% slump in solar system installations in Q3 2017; the firm’s weakest install figures since it acquired SolarCity last year.

This has seen its market leadership position eaten into, with Sunrun the fiercest challenger to its status.

Indeed, yesterday US market analyst GTM Research said it expects Sunrun to become the top third party financing provider before the end of this year, bringing an end to Tesla’s dominance of that market after it moved to place more emphasis on its direct sales performance rather than leasing.

Source SolarPowerPortal

Braas and Decra interlink sales

Braas expands its portfolio and from the beginning of 2018 also offers the products of Decra Dachsysteme. In the course of this, the sales teams of the two companies are to cooperate much more closely with each other, according to a statement. The close integration of the sales structures is "a win for both sides". Braas benefits from the competence of the metal roof manufacturer and consistently expands its product range with its products. The Decra sales team could use from 2018 "the enormous pulling power" of the nationwide Braas sales network.

Ulrich Siepe, BMI Group Regional President Germany, is convinced: "The future collaboration between Braas and Decra in sales will provide customers with even more comprehensive advice. The sales staff can rely on each other's expertise and now offer complete system solutions for sloping roofs made from roof tiles, roof tiles or metal panels. "

Decra and Braas have been part of the BMI Group, Region Germany since spring 2017, which also includes the companies Icopal, Vedag and Wolfin Bautechnik.

Source Baustoffmarkt

19/11/2017

Makheia et Imerys Toiture lancent une application dédiée aux couvreurs

Imerys Toiture présente la nouvelle version de Météo Pros, son application développée spécifiquement pour les professionnels de la toiture, à la fois application méteo et outil d'organisation. Météo Pros est développée par Makheia. L'application a été co-conçue avec les couvreurs, et réunit toutes les fonctionnalités de planification et de météo, parmi lesquelles la localisation des chantiers, les données météorologiques à 14 jours, les alertes pluie, vent ou neige ultra-précises pour chaque chantier.

Grâce à l'utilisation de la data, Météo Pros permet d'organiser et de sécuriser les interventions avec des alertes météo et de vigilances, véritables outils de planification et d'optimisation des chantiers. Cette nouvelle version est disponible gratuitement pour iOS et Android. Elle est lancée à l'occasion de Batimat, le salon international des innovations pour le bâtiment et l'architecture, qui se tient du 6 au 10 novembre 2017 à Paris Nord Villepinte.

Source Boursier.com par Alexandra Saintpierre

Procede et dispositif pour fabriquer par moulage un corps cylindrique droit avec un materiau granulaire lache durcissable et leur application a la fabrication d'un tuyau

L'invention concerne la fabrication d'un corps cylindrique droit par moulage à partir d'une composition granulaire lâche durcissable dans une cavité de moulage, dans lequel on alimente une cavité de moulage (4) avec des charges successives de la composition à l'état lâche et on pousse chaque nouvelle charge avec des surfaces de poussée (11) dans la surface S de la composition moulée pour provoquer une interpénétration de la nouvelle charge et de la composition moulée de façon à densifier la composition moulée. Application à
la fabrication d'un tuyau, notamment à partir d'une composition cimentaire.


  • Publication number CA2396890 A1
  • Publication type Application
  • Application number CA 2396890
  • PCT number PCT/FR2001/000080
  • Publication date Jul 19, 2001
  • Inventors Jerome Dugat, Alain Louge, Philippe Hatton, De Caveye Yves Van
  • Applicant Bouygues Travaux Publics, 6 More »
L'invention concerne la fabrication par moulage d'un corps cylindrique droit à partir d'une composition granulaire durcissable. 

On désigne par cylindrique droit la forme engendrée par une droite dite génératrice qui se déplace parallèlement à elle-même en suivant une courbe dite directrice située dans un plan perpendiculaire à la droite. Cette directrice est circulaire dans le cas le plus simple, mais l'invention n'est pas limitée à ce profil et s'étend à toute forme de directrice. 

Le corps présente donc une section droite constante dans un plan perpendiculaire à la direction de la longueur du corps. 

L'invention s'applique en particulier à la fabrication par moulage d'un tuyau à partir d'une composition cimentaire ou céramique durcissable, sans toutefois être limitée à cette application. 

On a développé au cours de ces dernières années des compositions cimentaires durcissables constituées de matériaux relativement fins et présentant un rapport pondéral eau/ciment très faible, notamment un rapport pondéral inférieur à 0,16. 

Ces compositions présentent des caractéristiques mécaniques très avantageuses.