Depuis 1901, on produit ici des tuiles. L’usine s’est depuis modernisée. Elle appartient aujourd’hui au groupe Imérys. Zoom sur la production d’une tuile.
Les tuiles sont conditionnées, prêtes à être stockées.
Il faut environ trois jours pour fabriquer une tuile. Tout commence juste de l’autre côté du canal, à Blaringhem, où, stockée après avoir été extraite de la carrière, l’argile de surface (on l’obtient jusqu’à dix mètres creusés) est amenée sur le site, chauffé au gaz. C’est alors que le mélange est fait grâce à un circuit de tapis roulants.
Sable, différents types de terre. « Il s’agit là d’obtenir la taille de grain qui va bien », explique Guillaume Azzopardi. Le mélange est remalaxé pour en expulser l’air et améliorer ainsi la qualité mécanique de la tuile, sa résistance. Les pains de terre sont pressés (à 14 ou 15 bars pour les spécialistes) et les moules donnent leur forme définitive aux tuiles. Les pièces sont séchées 24 heures avant d’être colorées grâce à la réaction des adjuvants à une certaine température.
Parcours du combattant
Puis c’est la cuisson, durant 24 heures à nouveau, avec une montée à 1 050 degrés. Les contrôles qualité achèvent le parcours du combattant de nos tuiles avant qu’elles ne finissent en palettes.
En dates
1901 : le site sort sa première tuile en terre cuite. Avant cela, il s’agissait d’une sucrerie-distillerie, mise en service dès 1868. La S.A. des Tuileries de Wardrecques est créée en 1905.
1940-44 : l’usine est pillée par les nazis, réquisitionnée ; elle sert de dépôt d’armes et de logement. Sa reconstruction sera lancée de 1944 à 1950.
1965 : un bâtiment est aménagé en séchoir.
1983 : les Comptoirs Tuiliers du Nord (CTN) déposent le bilan, puis sont repris par Huguenot Fenal. Imérys Toiture rachète en 1987 et lance une vague d’automatisation.
2009 : l’usine est rénovée et modernisée à 80 % puis lance de nouveaux produits à partir de 2011 après s’être recentrée sur les tuiles.
Source La Voix Du Nord
Les tuiles sont conditionnées, prêtes à être stockées.
Il faut environ trois jours pour fabriquer une tuile. Tout commence juste de l’autre côté du canal, à Blaringhem, où, stockée après avoir été extraite de la carrière, l’argile de surface (on l’obtient jusqu’à dix mètres creusés) est amenée sur le site, chauffé au gaz. C’est alors que le mélange est fait grâce à un circuit de tapis roulants.
Sable, différents types de terre. « Il s’agit là d’obtenir la taille de grain qui va bien », explique Guillaume Azzopardi. Le mélange est remalaxé pour en expulser l’air et améliorer ainsi la qualité mécanique de la tuile, sa résistance. Les pains de terre sont pressés (à 14 ou 15 bars pour les spécialistes) et les moules donnent leur forme définitive aux tuiles. Les pièces sont séchées 24 heures avant d’être colorées grâce à la réaction des adjuvants à une certaine température.
Parcours du combattant
Puis c’est la cuisson, durant 24 heures à nouveau, avec une montée à 1 050 degrés. Les contrôles qualité achèvent le parcours du combattant de nos tuiles avant qu’elles ne finissent en palettes.
En dates
1901 : le site sort sa première tuile en terre cuite. Avant cela, il s’agissait d’une sucrerie-distillerie, mise en service dès 1868. La S.A. des Tuileries de Wardrecques est créée en 1905.
1940-44 : l’usine est pillée par les nazis, réquisitionnée ; elle sert de dépôt d’armes et de logement. Sa reconstruction sera lancée de 1944 à 1950.
1965 : un bâtiment est aménagé en séchoir.
1983 : les Comptoirs Tuiliers du Nord (CTN) déposent le bilan, puis sont repris par Huguenot Fenal. Imérys Toiture rachète en 1987 et lance une vague d’automatisation.
2009 : l’usine est rénovée et modernisée à 80 % puis lance de nouveaux produits à partir de 2011 après s’être recentrée sur les tuiles.
Source La Voix Du Nord
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