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16/02/2018

Avis sur l'action Cerinnov Group

Que pensez vous de la baisse de l'action Cerinnov Group suite au décalage de commande ? 

Est-ce une bonne occasion de rentrer dans ce groupe pour l'industrie 4.0 ?

Quel objectif à 1 an ?

La société avait déjà annoncé à la mi-octobre que ses objectifs annuels ne seraient pas atteints. Ce qui a aggravé la chute du cours amorcé vers le 11 septembre (11,79 €).
Confronté à des décalages de commandes, le groupe envisageait désormais un recul de ses revenus sur l'exercice, lequel devrait s'achever sur une perte. Le Revenu avait réagi en faisant vendre le titre.


Ce qui semble avoir pesé sur le cours récent, c'est l'annonce d'un retard de publication du chiffre d'affaires annuel, initialement attendu le 14 février et décalé au 26 février ; ce qui a suscité des craintes de mauvaise surprise chez certains investisseurs.
Le cours de Bourse avait réagi à cette annonce par une chute de l'ordre de 11 % lors des séances du 12, 13 et 14 février derniers ; il s'est ressaisi sur les deux dernières séances avec une hausse de l'ordre de 4,7 %, soit une baisse de 6, % sur cette semaine.


Nous ne sommes pas revenus sur le titre depuis ; mieux vaut attendre les annonces à venir lors de la publication du 26 février avant  de prendre une position.

Source Le Revenu

15/02/2018

Wienerberger - Flines-lez-Raches. Un ouvrier se fait arracher en partie le bras

Grave accident du travail chez Wienerberger à Flines-lez-Raches, près de Douai (Nord) ce jeudi 8 février 2018.

Un homme a eu le bras en partie arraché par une machine à Flines-lez-Rachges, près de Douai (Nord). 

Il était aux alentours de 12 h 45 ce jeudi 8 février 2018 lorsque les sapeurs-pompiers de Douai et Orchies sont intervenus aux établissements « Wienerberger » (fabricants de briques en terre cuite) à Flines-lez-Raches (Nord) pour un grave accident du travail.

Un homme de 57 ans a été en effet grièvement blessé : son bras a été en partie arraché par un rouleau de tapis roulant.

Les secouristes ont effectué les premiers soins sur la victime puis il a été transporté médicalisé au centre hospitalier de Lille, sous escorte de police.

Source Actu

VENDÉE : ARGIWEST REMPLACE LE CIMENT TROP POLLUANT PAR UN BÉTON ÉCOLO

Alors que la production de ciment pollue énormément à travers le monde, cette entreprise vendéenne a inventé un procédé d'avenir à faible empreinte carbone.

Et s’il était possible de remplacer le ciment trop polluant par de l’argile aussi dure que du béton ? C’est un processus révolutionnaire qu’ont inventé l’ingénieur David Hoffmann et le PDG de l’entreprise vendéenne Argilus Julien Blanchard : un matériau de construction résistant à l'empreinte carbone allégée.

Ce procédé inédit est un matériau fabriqué principalement à base d’argile et de liant HP2A, « issu de matières premières que l’on trouve partout et à moindre coût » expliquent-ils à We Demain. Une invention à propos de laquelle les créateurs restent évasifs. Car, David Hoffmann et Julien Blanchard ont déposé un onéreux brevet et ce à l’échelle mondiale. Le véritable intérêt de ce produit réside dans le fait que son empreinte écologique soit très faible. Alors que la fabrication de ciment nécessite de brûler du calcaire, et donc rejette beaucoup de carbone, ce nouveau matériau est plus propre. C’est ce qu’explique Julien Blanchard à Ouest France :

« Pour produire une tonne de notre liant HP2A, qui sert à fabriquer du béton, des colles ou du mortier, nous dégageons 150 à 200 kg de CO2 dans l’atmosphère contre une tonne chez d’autres fabricants. »

En pleine période d’accords sur le climat, la société tend à se décarboner et l’invention fait grand bruit. Emmanuel Macron lui-même avait été grandement emballé lors de sa visite de l’entreprise en août 2016 alors qu’il était ministre de l’Économie. Plus récemment, l’Europe lui a délivré le label scientifique « seal of excellence ». L’État français, quant à lui, a décidé d’accompagner Argiwest, via son Programme d’investissement d’avenir (PIA).

Résultat : après deux ans de travail, l’usine pilote HP2A va enfin voir le jour en Vendée. Dès l’été prochain, elle produira ses premières tonnes de béton sans ciment et plus respectueux de l’environnement.

L’entreprise vendéenne a même été choisie pour revaloriser les déblais du chantier de nouvelles lignes de métro dans le cadre du Grand Paris et les transformer en matériaux de construction grâce à la technologie HP2A. Une vitrine de premier plan pour la PME vendéenne d’autant plus quand on sait que le chantier du Grand Paris est à 100 milliards d’euros…

Il semblerait donc qu’Argiwest ait un bel avenir devant elle.

Source POSITIVR par Victoria Ouicher

14/02/2018

TECAUMA réalise une ligne de conditionnement ultra-moderne pour TERREAL

Terreal a fait confiance à Tecauma pour la réalisation d'une ligne robotisée de déchargement des supports de cuisson et préparation des paquets (« poutres ») de tuiles et accessoires en terre cuite.

Cette ligne ultra-moderne intégrant quatre robots synchronisés, a été implantée au début de l'année 2017 au sein de l'usine Terreal Roumazières-Loubert (Charente).

Terreal se dote d'un plan stratégique ambitieux. Sa vision est d'être une entreprise plus innovante, plus internationale et plus compétitive. Pour atteindre cette croissance, elle poursuit plusieurs axes au niveau industriel dont la modernisation de ses usines.

La stratégie est en marche et l'automatisation dépilage de la ligne UD6.2 à Roumazières-Loubert en est l'illustration. D'autres projets d'investissements pour moderniser ses équipements sont d'ailleurs en cours dans le groupe.

La ligne installée par Tecauma permet une grande flexibilité dans le changement de produits, puisqu'elle gère jusqu'à 40 références de produits différents, et le changement d'outils est automatique. Cette ligne assure une cadence de 2500 produits / heure.

Ce projet a permis la suppression des risques de troubles musculo-squelettiques liés aux manutentions manuelles des produits, par l'automatisation du processus de conditionnement des accessoires. Il a aussi apporté une plus grande flexibilité dans l'organisation de la production, grâce à l'automatisation du changement de produits.

Source Tecauma

Green Building Material Market Quadruples by 2022 at a ~17% Of Whooping CAGR; Asserts MRFR

Market Highlights

Green Buildings are the structures that utilizes the resource efficient and environment friendly processes throughout the life cycle of the building. The market is driven by the increasing consumer awareness regarding energy efficiency and government supportive policies globally drives the market. Furthermore, the low maintenance cost, low operating cost and low water requirements the fueled the demand of the market. Health care industry by application contributes highest to the overall growth of the market. On the basis of region, North-America is the largest market both by value and volume. The Global Green Building Materials Market size was valued at around USD 158 Billion in 2015 and is expected to cross USD 245 Billion at CAGR of 17% by 2022.

Factors attributed to the growth of the market are increasing consumer awareness regarding energy efficiency and government supportive policies. There has been increased demand in the market due to low maintenance cost, low operating cost and low water requirements. The effective policies of the government for energy efficiency have fueled the growth of the market. Global green building materials market is expected to cross USD 245 billion at the end of the forecasted period and is expected to grow at CAGR of 17% from 2016 to 2022.

Prominent Players
Alumasc Group plc. (U.K.), Bauder Ltd. (U.K.), Wienerberger AG (Austria), Binderholz GmbH (Austria), Homasote Company (U.S.), CertainTeed Corporation (U.S.), LG Hausys Ltd. (South Korea), RedBuilt LLC (U.S.), PPG Industries, Inc. (U.S.), E. I. du Pont de Nemours and Company (U.S.), Forbo International SA (Switzerland), Kingspan Limited (U.K.), Lafarge Company (France), BASF SE (Germany), and Owens Corning (U.S.) are some of the prominent players at the forefront of competition in the global green building material market and are profiled in MRFR Analysis.

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Source Industry today

Le fabricant de machines allemand LINGL se déploie en dehors de la terre cuite

Après des temps difficiles, la société de Krumbach est en pleine mutation

Pour le directeur général Hugo Schneider, l'essor de l'industrie du bois joue un rôle qu'il ne faut pas sous-estimer pour la restructuration de Lingl.

386 employés sont employés actuellement à Krumbach par Hans Lingl Anlagenbau und Verfahrenstechnik GmbH et Co.KG., il y en a 550 dans le monde. Jusqu'à présent, les domaines de la terre cuite, de la céramique sanitaire et technique ainsi que de l'automatisation, de la mécanisation et de la robotique ont constitué les piliers de l'entreprise. Il y a eu des restructurations qui consolideront Lingl pour l'avenir, explique le directeur général Hugo Schneider. Le cœur de métier de l'entreprise basée à Krumbach est la fabrication de machines pour l'industrie de la terre cuite, Ve marché est très concurrentiel et en même temps en baisse. En 2017, la part des exportations avait chuté à 71% - et c'est exactement ce que la situation géopolitique actuelle illustre, et elle ne changera pas rapidement!

Depuis un an, la société SMB Maschinenbau GmbH, société anciennement basée à Vöhringen, est devenue  une filiale indépendante de Lingl. Lors du passage en liquidation judiciaire de SM, fabricant de machines et de matériel pour l'industrie du bois,  à la fin de janvier 2017, LINGL s'est décidé très rapidement.  En très peu de temps, le déménagement à Krumbach a eu lieu: début avril, la production y a débuté directement. L'activité principale de SMB est la production de lignes d'aboutage et la mécanisation technique. "SMB ouvre de nouvelles voies à des marchés complètement nouveaux", souligne Hugo Schneider. Il fallait comprendre ces marchés comme des marchés en mutation, poursuit-il. Mr  Schneider l'exprime ainsi: "Les marchés de vente changent également les produits et les segments".

Pour Lingl, SMB ouvre la possibilité d'offrir un portefeuille de produits entièrement nouveau, surtout dans d'autres pays, par exemple en Scandinavie ou en Amérique du Nord. Ajoutez à cela les nombreuses années d'expérience dans l'industrie de la céramique, sur lesquelles Lingl peut désormais s'appuyer - un avantage par rapport aux autres concurrents, en particulier en ce qui concerne la production de systèmes complets. Même si les ventes n'ont pas tout à fait répondu aux attentes de l'année dernière, il a été possible d'intégrer de nouveaux secteurs d'activité.

Le marché du bois est une industrie en plein essor et ne changera pas au cours des prochaines années. C'est comme ça que Hugo Schneider le voit. Les bois de construction deviennent de plus en plus performants. Grace à diverses techniques nouvelles les performances techniques et mécaniques sont atteintes qui n'auraient pas été possible dans le passé. Et c'est exactement la tendance que suit Lingl.

Lingl a également procédé à des  changements internes: La direction de la société est assurée par Laurenz Averbeck et Hugo Schneider tandis que depuis Décembre 2017 Karl Liedel (directeur des ventes) et Harald Gruber (Responsable des ressources humaines) ont pris des responsabilités plus large au comité de direction. Dans le même temps, il est prévu de procéder à des évolutions de l'encadrement dans les prochaines années.

Les axes de développement prioritaires ont été identifiés. Cela donne à chaque employé la possibilité de s'impliquer dans certains projets et de s'impliquer dans ceux-ci. Au troisième trimestre 2018, une entreprise pour l'innovation, la recherche et le développement va être fondée. Elle pourrait avoir son siège à Krumbach. L'objectif est d'acquérir un avantage concurrentiel sur le marché et de sécuriser les compétences par rapport à d'autres concurrents.

Cette année, l'entreprise de Krumbach fêtera ses 80 ans. Schneider est heureux de son développement. Mais la conjoncture ne permet pas de se reposer sur les lauriers acquis. Ou avec ses mots: "Rien n'est assez bien"

Source Augsbuger Allgemeine par Peter Wieser

13/02/2018

Julien Chnebierk est le nouveau directeur de la stratégue et du business development de Terreal

Le spécialiste des matériaux en terre cuite a fait appel à son ancien directeur général de la région Asie pour piloter son développement.

Julien Chnebierk est, depuis le 1er janvier 2018, le nouveau directeur de la stratégie et du business development de Terreal.

Il remplace Florence Petit et rejoint également le comité exécutif du groupe.

Dans l’entreprise depuis 1998, ce diplomé de l’Ecole des hautes études commerciales du Nord a exercé plusieurs fonctions, notamment en Asie, où il officiait encore récemment en tant que directeur général de la zone.

De retour dans l’Hexagone, il aura pour mission principale de piloter la réflexion stratégique de l’entreprise et de développer les projets de croissance.

Source Le Moniteur

Ceramitec 2018 – hot spot for the ceramics industry

In the run-up to ceramitec, the trade fair is again enjoying excellent popularity among exhibitors.
Over four days, some 600 exhibitors from around the globe will present their complete range of products and services: plants, machinery, equipment, processes and raw materials. All segments will be represented, ranging from classic ceramics to industrial ceramics to technical ceramics and powder metallurgy. As a trade show for equipment suppliers, ceramitec is the meeting point for leading manufacturers, users and scientists. Here, they meet, exchanging views and information. This creates synergies and makes new technologies and applications from the industry, research and development more widely known.

Four halls for ceramics
In 2018, ceramitec will take place in Halls A5, A6, B5 and B6 and can be reached via the East Entrance. Raw materials and additives, powder, production materials and ancillaries will be on display in Hall A6. Hall A5 will accommodate refractory materials, kiln furniture, kilns and equipment for kilns, and research. In Hall B6, visitors will find plants, machinery, and equipment for whitewares and refractory ceramics, technical ceramics and powder metallurgy, and finally, in Hall B5, plants, machinery, and equipment for heavy clay ceramics.

More than 15 000 participants from over 90 countries are expected to attend the event with around 20 000 m² exhibition space over four halls.

ceramitec’s high proportion of foreign participants impressively demonstrates the trade show’s international importance. In 2015, the event boasted more than 373 international exhibitors. Over 60 % of the participants came from abroad.

High-calibre conference programme
Just like previous editions, ceramitec 2018 will be accompanied by a high-calibre conference programme. The ceramitec Forum in Hall A5 constitutes the platform for knowledge and know-how transfer, for research and development. Attendance at the specialist lectures and panel discussions is free of charge. All lectures are offered with simultaneous translation in German and English.

In addition, the Annual Meeting of the German Ceramic Society (Deutsche Keramische Gesellschaft – DKG) will be held parallel to the trade show for the first time. In the conference rooms above the exhibition halls, lectures on topics like ceramics in energy technology or Industry 4.0 are planned. Thanks to the DKG lecture programme, it will be possible to span a bridge between industry and science, also for the benefit of the visitors.

ceramitec www.ceramitec.com

Source Ziegelindustrie Interbational

12/02/2018

Le concours « La Tuile Terre Cuite Architendance » revient pour une 4ème édition

L’édition 2018 du Grand Prix « La Tuile Terre Cuite Architendance » vient d’être lancée !

Organisé tous les deux ans par la Fédération Française Tuiles et Briques, en partenariat avec le Réseau des Maisons de l’Architecture (RMA), le concours récompense des projets qui utilisent la tuile terre cuite dans des réalisations « innovantes et inattendus ».

Les projets présentés devront être innovants et inattendus. Ils devront également sublimer la tuile terre cuite.

Les réalisations seront sélectionnées selon trois critères : l’innovation dans l’utilisation de la tuile terre cuite, la modernité du geste architectural et l’originalité dans le traitement du toit.

Deux trophées par catégories

Trois catégories concourent : Logement individuel, Habitat collectif et Equipement / Bâtiment tertiaire.

Le jury, présidé par un architecte membre du RMA, sera composé de lauréats des éditions 2012, 2014 et 2016, d’un représentant des fabricants de la filière terre cuite, d’un journaliste spécialisé et d’un enseignant.

Deux trophées seront attribués par catégorie aux premier et second lauréats. Le jury pourra aussi attribuer un Grand Prix toutes catégories confondues. Viennent compléter ce palmarès, un prix des étudiants en école d’architecture et un prix du public via un vote sur les réseaux sociaux.

Les candidats ont jusqu’au 30 juin 2018 pour déposer leurs dossiers de participation. La délibération du jury aura lieu en septembre prochain. La cérémonie de remise des prix aura lieu dans le cadre de la Biennale du RMA à Paris au mois de novembre.

Les 7 projets récompensés seront présentés dans la revue Terre d’Architecture et bénéficieront d’un relai sur les différents sites et réseaux sociaux de la filière et dans l’ensemble de sa communication média.

Source Batiweb

Le Groupe BOUYER LEROUX : n°1 français des matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée)

MISSION ET STRATÉGIE DU GROUPE BOUYER LEROUX


La mission du groupe Bouyer Leroux est d’être un industriel des matériaux de construction reconnu nationalement pour son dynamisme et sa contribution à la transition énergétique.

À cette fin, le groupe a l’ambition de se différencier par la qualité et l’originalité de son offre de solutions destinées à la construction et l’amélioration de bâtiments éco-performants, par le professionnalisme de ses collaboratrices et collaborateurs, et par la qualité de sa relation de proximité avec ses clients.

La stratégie du groupe Bouyer Leroux est celle d’un groupe industriel doté d’une culture positive, entrepreneuriale et responsable, qui vit avec son époque, investit sans relâche dans son potentiel humain et industriel, et qui se projette dans l’avenir en anticipant et en intégrant les évolutions sociétales, culturelles, réglementaires, technologiques, environnementales, macro-économiques.


Cette stratégie est « long-termiste » et considère une approche patiente et raisonnable de l’économie. Elle est à l’image d’un groupe industriel qui n’est pas essentiellement mobilisé sur l’amélioration de ses performances financières, la croissance à tout prix et le recours massif et risqué à l’endettement.

Elle prend en compte sereinement le caractère cyclique des marchés du BTP, et elle vise à une croissance équilibrée, durable et rentable des différentes activités du groupe.
Cette stratégie est définie en concertation avec les salariés-sociétaires.

Elle intègre une gestion optimale et exemplaire de toutes les ressources du groupe*, un management efficace des hommes et des projets, un développement planifié de solutions innovantes associant produits et services pour créer plus de valeur ajoutée pour les clients, les filiales du groupe, les collaboratrices et collaborateurs, et ainsi garantir sa pérennité, son attractivité et son indépendance. * le capital humain, les propriétés foncières, les matières premières, l’énergie, l’eau, l’outil industriel, les ressources financières, le temps.

Elle privilégie le développement du cœur de métier ou autour du cœur de métier, et peut nécessiter la réalisation d’opérations de croissance externe ciblées sur des entreprises industrielles présentant un niveau élevé d’intégration et offrant une complémentarité de gamme et de couverture géographique, une originalité et une qualité des systèmes et produits cohérentes avec celles du groupe.

Le groupe Bouyer Leroux prévoit un programme d’investissements de plus de 10 millions d’euros en 2018 parmi lesquels des investissements capacitaires sur SPPF et des investissements liés à l’innovation sur Thébault. Dans ce programme, 6,5 millions d’euros concernent le pôle « Terre cuite » où des investissements sont notamment prévus pour moderniser le site de Colomiers et améliorer les conditions de travail et sécurité sur l’ensemble des sites de production.


MISSION ET STRATÉGIE DE LA SCOP BOUYER LEROUX

La mission de la société Bouyer Leroux est de développer, de produire, de marketer sous la marque bio’bric, et de livrer dans des positions de leader compétitif des systèmes constructifs principalement à base de terre cuite, destinés à la construction de maisons individuelles, de bâtiments résidentiels et non résidentiels éco-performants.

Elle vise au développement durable et planifié de l’entreprise et considère un objectif de bilan carbone neutre à horizon 2025-2030. Les solutions (systèmes, produits, accessoires, services) commercialisés par la société Bouyer Leroux répondent à des critères précis constituant un standard de qualité bio’bric, à des performances (thermiques, acoustiques et mécaniques, sanitaires) conformes aux normes et réglementations en vigueur, à des caractéristiques d’originalité technique, d’ergonomie, de mise en œuvre simple et rapide, de gammes complètes, d’étanchéité et d’esthétique, de fiabilité technique dans le temps, de compétitivité.

Elle impose de positionner les clients, la qualité et l’environnement au centre des réflexions, des politiques et des projets de l’entreprise.
La croissance organique s’opère sur la base d’une politique sélective d’investissements privilégiant les investissements de développement, permettant d‘accéder à une croissance qualitative et robuste (niche, effet de gamme, nouveaux segments de marché, équilibre neuf / rénovation, etc.), d’accéder à un bilan carbone neutre, et d’améliorer les conditions de travail pour faire de Bouyer Leroux un industriel référent en Europe.

La culture d’entreprise coopérative centrée sur la performance opérationnelle et la satisfaction des clients, l’amélioration continue de la performance de l’entreprise en matière de compétitivité - productivité, de qualité des produits et services, de sécurité et d’environnement, le Marketing et l’Innovation plus forte dans les produits et les services, la motivation et la prise d’initiative des collaborateurs très bien formés, informés et managés, sont des éléments de différenciation et de dynamisme essentiels qui seront au cœur de la stratégie de la SCOP Bouyer Leroux et qui lui permettront de conforter dans les années à venir sa position de leader en France et de garantir la pérennité à long terme.

Source Cécile Roux/ Bouyer Leroux


11/02/2018

The Nova III roof tile press with eccentric cam sets new standards for the production of sophisticated large-area tiles

Händle presented their latest technical development to a select circle of customers in November 2017.
According to Managing Director Gerhard Fischer, Nova III not only marks the beginning of a new era for 400-ton presses, it also sets new standards for the economical, flexible production of standard and large-format roof tiles, tiles of complex geometry and thin-walled products.

Picture Nova II - NIBRA

Roof tile producers from all over Europe were there to see Manfred Bracht, managing director of Nelskamp‘s roof tile manufacturing plants, push the button at the formal commissioning ceremony. Arriving at the Nelskamp roof tile plant in Groß Ammensleben near Magdeburg in time to close out the year 2017, the new machine replaces a pair of 2-field eccentric presses dating from 1996.

In addition to enjoying the new pressing system‘s introduction and presentation by Gerhard Fischer and Thomas Wagner, manager business unit machinery and equipment, the attending customers were quite impressed by Händle’s extraordinary operational effectiveness on a tour of the company‘s engineering and production facility in Mühlacker.

In his words of welcome, Gerhard Fischer assured his audience: “We are sure that Nova III is going to be a big hit, because we designed it to specifically satisfy our customers‘ present and future needs.“

Händle GmbH Maschinen und Anlagenbau www.haendle.com

Source Ziegelindustrie International

10/02/2018

Fabrication de tuiles artisanales à Corbigny, dans la Nièvre

L'équipe de C'est votre Tour vous emmène à Corbigny, dans la Nièvre. L'occasion pour tous de découvrir une ancienne tuilerie artisanale.

La Tuilerie de la Chapelle fabrique des tuiles depuis 1750. 

Une fabrication entièrement artisanale, qui a refusé l’automatisation.
Tuiles, briques, carrelages sont cuits dans un four à bois à plus de 1000 °.
Ils sont ensuite vendus à des particuliers qui restaurent des maisons anciennes, à des châteaux ou à des abbayes. Une clientèle à la recherche de ce savoir-faire.

Les invités de Florence Cicolella :

  • Bernard Henriot, propriétaire de la tuilerie de La Chapelle
  • Jérémy Pajot, tuilier


Source France 3 par Nathalie Zanzola

09/02/2018

FORMA6 : LE CHROMOSOME APPLIQUÉ AUX BÂTIMENTS TERTIAIRES

L’agence nantaise Forma6 conçoit 5 bâtiments de bureaux identiques, au plan en H, de formes « chromosomique » selon ses architectes. 4 branches sont réunies autour d’un atrium central largement vitré, qui abrite un élément distinctif.

Avec forma6, le chromosome, alors élément microscopique, prend une tout autre dimension. Architecture du corps, il croit jusqu’à devenir architecture de la ville. Ou plus précisément de la ZAC Armor, un parc tertiaire de l’Ouest de l’agglomération nantaise, délimité par le boulevard Marcel Paul à l’ouest, le périphérique à l’est, et la nationale 444 au sud. Cette « cellule » d’activité renferme de grands bâtiments d’entreprise, posés là, sans regard les uns sur les autres. L’îlot 1, « noyau » acquit par le promoteur Tolefi, fait la démonstration d’une carte blanche laissée à l’agence d’architecture forma6, qui répond au programme de 15 000m2 de bureaux par 5 bâtiments identiques … en forme de « chromosomes« , et un bâtiment uni-branche qui se veut signal.  La construction des plots, séparés et reproductibles, est échelonné dans le temps. Premier du nom, le bâtiment au sud de l’ilot, rue Jacques Brel, est le prototype construit d’une série à venir, induit par la répétition d’un modèle génétiquement identique. Elevé sur 3 niveaux, son plan en H compose 4 branches établies autour d’un hall central, quand on pourrait s’attendre habituellement à un seul grand plateau. Entre, s’organisent deux espaces interstitiels, deux cours disposées de part et d’autre de l’atrium.  Cette partition dégage par étage 4 plateaux d’environ 170 m2, qui peuvent être aménagé en open space ou partitionné en bureaux cloisonnés, autour d’une travée centrale qui héberge les fluides et autres gaines techniques. Le preneur trouvera une offre diversifiée, pouvant loué un plateau unique, un bâtiment indépendant, ou la totalité de l’immeuble soit 2600 m2. « Carte génétique » du bâtiment, la peau est une brique grise Wienerberger moulée à la main, posée à joints vifs. Dans les angles, les loggias se dissimule derrière un moucharabieh de briques, et sont parées de pins, en réponse au rez-de-chaussée transparent, tramés de larges meneaux en bois.


Fiche technique :

  • Situation : rue Jacques Brel, îlot 1, ZAC Armor, Saint-Herblain (44)
  • Programme : « Metronomy Park », Réalisation d’un ensemble de 6 immeubles de bureaux
  • Maîtrise d’ouvrage : Tolefi
  • Maîtrise d’œuvre : forma6
  • BET Structure : Betap. BET Fluides : Albdo. Economiste : forma6. Paysagiste : Zéphyr. VRD : Pragma
  • Calendrier : concours 2014 – livraison 2017 (Plot 1)
  • Coût travaux. Plot 1 : 3 455 000 € HT. Extérieurs et VRD : 520 900 € HT
  • Surface Plancher du Plot 1 : 2600 m2. Total de l’opération : 13 800 m2

Gros plan sur les façades en brique du Neubourg

Le livre édité par Découverte et patrimoine du Pays du Neubourg sortira le 10 février. Une visite à la découverte des plus belles façades en brique sera proposée le 15 février.

Alain Lamy, Renée et Pierre Roussel posent avec Sébastien Duval, responsable du magasin Point P du Neubourg, devant les quatre panneaux qui présentent notamment le travail de la briqueterie Lagrive à Glos (14). 

L’association « Découverte et patrimoine du Pays du Neubourg » est devenue experte pour les constructions en briques, particulièrement nombreuses dans notre région. Le président Alain Lamy et les bénévoles qui l’entourent ont déjà organisé plusieurs sorties au Neubourg, à Brionne et à La Saussaye. Ils ont même édité des livrets pour mettre en valeur ce patrimoine méconnu.
« Le Neubourg est situé au centre du département de l’Eure, souligne Alain Lamy. La ville possède une grande richesse de façades en briques, édifiées depuis le début du XIXe siècle. Certaines d’entre elles présente d’intéressants habillages extérieurs en pavés de ciment. Le soutien de la municipalité nous a donné envie d’aller plus loin ». L’association a donc choisi de renouveler et d’enrichir le circuit déjà proposé en 2016 pour le compte de l’association « Au chœur du Neubourg », tout en éditant un livre de 112 pages, abondamment illustré. Il présentera les propriétés les plus marquantes de la ville.

66 propriétés retenues
Deux rendez-vous sont programmés en février, pour attirer l’attention sur ces façades qu’il suffit de lever les yeux pour admirer. Le livre présentant les façades en brique et en faïence du Neubourg sortira le samedi 10 février. Tiré à 500 exemplaires, il met en lumière pas moins de 66 propriétés sélectionnées par Alain Lamy, Guillaume, Pierre et Renée Roussel. « Nous avons été épaulés dans ce travail par l’architecte en retraite Dominique Levillain », saluent les auteurs. Ils proposent deux circuits différents. Le premier regroupe les 37 maison jugées les plus emblématiques de ce mode de construction. Le second en retient 29 autres, qui méritent également de s’y intéresser.

« Mon fils qui est informaticien a intégré un flashcode sur ces plans, précise Renée Roussel. En le scannant sur un smartphone, il est possible de suivre la visite guidée de façon plus vivante ». Le lancement de ce livre aura lieu le samedi 10 février à 11 h 30, lors d’une cérémonie à la mairie. Elle sera précédée par une petite balade au départ de l’office de tourisme, pour admirer les nombreuses façades érigées tout le long de la rue Carnot. « Ce livre sera ensuite disponible au prix de 12 € à la librairie Lepetit, à la Maison de la Presse, au Courrier de l’Eure et à la médiathèque du Neubourg », soulignent les responsables de l’association Découverte et patrimoine du Pays du Neubourg.

Visite d’une briqueterie
La seconde date à retenir est celle du jeudi 15 février. Il s’agira d’une journée entière à la découverte de la brique. Elle débutera par une visite des façades les plus représentatives du Neubourg le matin. Une excursion sera proposée l’après-midi, pour découvrir la briqueterie Lagrive à Glos dans le Calvados, en pleine activité (voir encadré). Il est déjà possible de découvrir un aperçu du savoir-faire de cette entreprise familiale, grâce à l’exposition présentée au magasin Point P du Neubourg. « Nous avons choisi d’y présenter quatre panneaux, car ce magasin est dépositaire des matériaux fabriqués par l’entreprise Lagrive à l’entrée de Lisieux, souligne Alain Lamy. Cette exposition sera ensuite visible à la médiathèque ».

Source Le Courrier de l'Eure par Jean-Paul Adam

08/02/2018

Conférence de consensus sur le logement : la FFC est surprise par la forme et le fond

Au moment où le gouvernement est en passe de proposer une loi logement, la FFC est surprise, voire déçue par la conférence dite de consensus sur l’avant-projet de loi logement.

Une déception sur la forme et sur le fond : alors que les acteurs attendent une loi de programmation leur permettant dans le temps d’avoir un peu de perspective, ils obtiennent un avant-projet de loi « ficelé » portant sur le développement de l’offre logement en promotion, valorisant une forte densité dans certains territoires, tout en laissant de côté la maison individuelle neuve, typologie d’habitat plébiscitée par les français, et les zones dites détendues mais où vivent la majorité de nos concitoyens.

« Si un ménage primo-accédant pouvait être propriétaire d’un 4 pièces de qualité dans le 7ième arrondissement parisien ou en centre-ville de Bordeaux cela se saurait » indique Gérard Lebesgue. « Les zones dites détendues offrent l’unique possibilité aux ménages primo-accédants aux revenus les plus faibles de pouvoir devenir propriétaires dans le neuf », de contribuer à la revitalisation de territoires où il existe encore de l’emploi et de l’attractivité. La seule politique de rénovation de passoir thermique des centres bourgs ne peut, à elle seule, être la solution aux problèmes de logement des français alors que la filière de rénovation n’est pas prête, que les coups d’une rénovation sont prohibitifs par rapport à la construction neuve pour atteindre la même performance en terme d’économie d’énergie et de développement durable.

« Nous espérons que le gouvernement saura entendre les attentes et les besoins des français en matière de logement et notamment ceux des primo-accédants. Nous espérons que le projet de loi et les débats parlementaires permettront un rééquilibrage et une véritable cohésion des territoires en matière de logement » précise Gérard Lebesgue.

La Fédération Française des Constructeurs de maisons individuelles est la seule fédération indépendante et 100 % CMI, c’est-à-dire regroupant uniquement des constructeurs respectueux de la loi du 19 décembre 1990.

Fondée en 1993 et présidée par Gérard LEBESGUE, elle a pour vocation de promouvoir la maison individuelle en secteur diffus, de représenter et défendre la profession, tout en ayant à l’esprit la protection du consommateur essentielle au regard de près de 80 % des Français plébiscitant ce type d’habitat. Site
www.ffcmi.com

Contact presse : Anne-Marie MINASSIAN - 01 30 08 21 90 - contact@ffcmi.com

Source FFCMI

Quelles perspectives pour le marché français des produits de la construction ?

L’Association française des industries des produits de construction (AIMCC) a présenté les résultats de la deuxième enquête d’opinion menée auprès de plus de 70 membres de l’association, pour 2017 et 2018.

« C’est une excellente note de conjoncture qui nous a été remise par notre commission économique » a indiqué d’emblée Hervé de Maistre, président de l’AIMCC. « L’année 2017 a été très bonne et 2018 devrait être encore très bonne » souligne le président qui relève que l’année 2019 suscite néanmoins quelques points d’interrogation.

L’organisation qui regroupe 73 fédérations d’industriels, 7000 entreprises soit 430 000 emplois (pour un chiffre d’affaires de 45 milliards d’euros) édite pour la deuxième fois sa note de conjoncture à partir d’une enquête d’opinion réalisée auprès de ses adhérents.

A noter, cette année, une nouveauté, avec un volet emploi qui permet d’enrichir l’enquête d’opinion qui a bénéficié d’un taux de réponse de 75 % (55 fédérations ont répondu).

Des volumes améliorés de + 4 à + 6 % en moyenne

Cette enquête confirme sans grande surprise la reprise d’activité de l’ensemble des industriels de la construction, avec des volumes améliorés de + 4 à + 6 % en moyenne, et plus de 10 % pour certains industriels interrogés. Cette tendance devrait se confirmer en 2018, 54 % des adhérents déclarant des progressions en volume espérées entre + 4 à + 10 %.

Si l’on regarde ces résultats par secteurs d’activité, on constate que le gros œuvre affiche sa bonne santé en 2017 : plus + de 64 % des industriels estiment leur progression entre + 4 et + 6 %. Et l’année 2018 devrait rester positive avec + de 52 % d’industriels pariant sur une hausse similaire (entre 4 et 6 %).

« Il faut préciser que l’on revient de loin, précise Jacques Manzoni, président de la commission économique de l’AIMCC. Le secteur du gros œuvre a en effet perdu 30 % de chiffre d’affaires en volume sur les sept dernières années (depuis 2008) et les seuils atteints par l’industrie du gros œuvre en 2007 et 2008 ne sont toujours pas rattrapés… » poursuit-il (voir l’activité du gros œuvre en détail ci-dessous).

Le gros oeuvre affiche de belles perspectives après 7 ans de recul d'activité se traduisant par moins 30 % de chiffres d'affaires

Une reprise moins forte dans le second oeuvre

Pour le second œuvre, la reprise d’activité estimée semble moins forte que celle du gros œuvre. La moitié des industriels sondés déclarant une progression située entre 0 et 3 %, tandis que l’autre moitié, se situe au-delà des 4 % en 2017. Cela dit, en 2018, plus de la moitié des industriels (42 %) estiment que l’évolution des ventes en volume sera supérieure à 4 %.

Une réponse en demi-teinte liée en partie à la réforme du crédit d’impôt transition énergétique et aux incertitudes liés à la prime énergie qui doit être mise en place à la fin de l’année. Notons qu’ils sont plus de 52% en 2018 à parier sur une progression comprise entre 4 et 10 %.

Dans le second oeuvre, la reprise sera moins forte que dans le gros oeuvre, même si les évolutions prévisibles restent très satisfaisantes

Quant au secteur des équipements, il continue d’afficher l’une des activités les plus soutenues, avec des perspectives 2018 identiques à celles de 2017 : 50 % des industriels voient une progression comprise entre 1 et 3 % et l’autre moitié, entre 4 et 9 %, avec donc un axe médian situé autour de 4 %.

L’emploi, stable mais attention

Du côté de l’emploi, les fédérations ne signalent pas de besoins particuliers : 4 fédérations sur 5 tablent sur une stabilité de leurs effectifs en intégrant le renouvellement des salariés en âge de partir à la retraite. Seule 20 % des fédérations adhérentes estiment que leurs entreprises adhérentes connaîtront un accroissement de leurs effectifs.

L’AIMCC signale cependant une forme d’attentisme et d’inquiétude pour l’avenir. « Dans nos systèmes de production automatisés, on n’a pas forcément mesuré la qualification des personnels recrutés » indique Hervé de Maistre.

« Nos professions sont mobilisées pour répondre à la demande dans le contexte de reprise, en sachant que que nos usines sont en sous-capacité de production aujourd’hui. Elles pourront donc répondre à la progression de l’activité, et livrer notamment le Grand Paris sans difficulté… » affirme le président.

Attention à la pénurie de chauffeurs !

Enfin, pour les perspectives 2019, l’AIMCC relève plusieurs points de vigilance se rapportant au gel éventuel des projets liés à l’habitat social, la réduction de la sphère géographique du Pinel et au recentrage du PTZ, sans oublier les tensions sur la main d’œuvre (dont la pénurie actuelle de chauffeurs-livreurs qui met à mal le transport de matériaux).

Autre motif d’inquiétude pour les industriels : la difficile reconstitution des marges pénalisée en 2017 par la hausse des matières premières, celle des coûts de livraison et « les contrecoups parfois violents liés à la hausse de la demande des matière premières en Chine ».

Enfin, les difficultés d’embauche éprouvées par les entreprises et artisans, - après la forte chute des effectifs de l’apprentissage dans les années de crise -, peuvent aussi freiner à terme les projets de construction et de rénovation… même si les pouvoirs publics soutiennent un ambitieux programme de rénovation énergétique dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique.

L’activité du ciment, béton, terre cuite, granulats … à la loupe

Ces tendances sont corroborées par les chiffres annoncées par l’Unicem qui estime en 2017 une évolution des marchés des granulats et du BPE en progression respectivement de +3 % et de + 5%. L’activité de l’industrie cimentière en 2017, elle, sera comprise entre +3% et 4% - en volume

Concernant le secteur de la terre cuite, l‘activité de la brique se distingue de celle de la tuile. L’évolution de la première est supérieure à  + 8 % ; portée essentiellement par l’activité dans le neuf, alors que celle de la tuile, proche de 0 %, est davantage impactée par les difficultés de relance du secteur de l’entretien-rénovation.

L’industrie du béton (FIB*) a enregistré une reprise de + 6 % pour les produits en béton à destination du bâtiment et + 1% pour ceux destinés aux travaux publics. En détail, et pour l’activité du bâtiment, les blocs, poutrelles entrevous, dalles sont comprises entre + 5,9 (blocs béton) à + 12,4 % (ensemble poutrelles). Seules les dalles en béton armé sont à la peine (- 16 %), en raison du recours au travail détaché et de la concurrence des autres matériaux, indique la FIB.

Les produits de voirie et d'aménagement extérieur devraient progresser entre + 2 et + 3 % en 2018 (en volume) selon la FIB

Perspectives des matériaux en 2018

En 2018, l’Unicem a établi des prévisions pour les marchés de granulats et de production de béton prêt-à-l’emploi, respectivement de +3,5 % et +4 % (en volume). L’industrie cimentière prévoit une légère progression de la consommation de ciment comprise entre +1,5 % et +2,5 %.

L’évolution des ventes en volume serait comprise, selon la FIB, entre + 2 % et +4 %, en se décomposant de la façon suivante ; : produits en béton desitnés au bâtiment : entre + 2 et + 4 %. Et pour les produits destinés aux Travaux Publics, la prévision d’activité de la FIB, est à la hausse, comprise entre +1 % et +2 %.

*Fédération de l'industrie du béton

 Source Batirama par  Fabienne Leroy

UNICEM: 2017 consolide la sortie de crise des matériaux: tuiles -0,9% - briques +8,3%

L’année 2017 se sera mieux terminée qu’elle n’avait commencé… Après les intempéries de janvier, le rebond du deuxième trimestre, puis le freinage de l’été, l’activité a oscillé sur des rythmes inégaux mais dans une tendance de reprise confirmée. Le quatrième trimestre aura été particulièrement dynamique, permettant de finaliser 2017 sur une croissance annuelle de la production proche de + 2,5 % pour les granulats et de + 6 % pour le BPE (en données brutes).

Selon toute vraisemblance, 2018 devrait marquer une consolidation de ces tendances si l’on en croit les indicateurs de demande et de confiance disponibles auprès des professionnels du bâtiment et des travaux publics. Restent les aléas climatiques qui pourraient peser ponctuellement sur l’activité, comme en ce mois de janvier marqué par les inondations, les crues et la pluviométrie excessive, dont l’impact sur les chantiers est encore difficilement chiffrable mais bien réel.

Décembre termine plutôt bien l’année
Les résultats de l’enquête rapide dumois de décembre ponctuent positivement le dernier trimestre 2017. Après deux mois de hausse consécutifs, les livraisons se sont légèrement repliées au regard de novembre mais sont restées en nette progression par rapport au mois de décembre 2016 qui avait déjà été assez dynamique.
Les ventes de granulats ont ainsi reculé de - 1,4 % entre novembre et décembre mais sont en hausse de + 2,2 % sur un an (données cvscjo).
Au quatrième trimestre, l’activité des granulats a donc rebondi de près de + 4 % par rapport au troisième trimestre et de + 3,5 % au regard du dernier trimestre de 2016. Sur l’ensemble de l’année 2017, la production de granulats afficherait une progression de + 3,1 % en données corrigées des jours ouvrés (+ 2,5 % en données brutes). Encore provisoire, cette estimation est en phase avec la prévision annuelle brute de + 3 %.Du côté du BPE, le repli mensuel a été un peu plus marqué en décembre après deux mois de
hausse sensible. Les volumes produits ont reculé de - 5,2 % par rapport à novembre mais sont restés supérieurs de + 3,5 % à ceux de décembre 2016. Entre le troisième et le quatrième trimestre, les livraisons ont grimpé de + 3,5 %, affichant même un rebond de + 8,2 % par rapport au quatrième trimestre de 2016.
En moyenne sur 2017, la production de BPE s’inscrirait en hausse de + 6,5 % en données cjo (+ 5,9 % en brut), soit un résultat un peu meilleur qu’attendu (+ 5 % en brut).
S’agissant de l’indicateur matériaux, l’année 2017 devrait également se terminer sur de bonnes tendances. Sur la base des données disponibles, la progression de l’activité s’établirait autour de + 6,4 % sur un an au quatrième trimestre, soit une nette accélération par rapport au troisième trimestre.
Après s’être stabilisée en 2016 (+ 0,8 %), l’activité du panier de matériaux minéraux se solderait pas une progression de l’ordre de + 4,8 % en 2017, les tuiles restant le seul matériau en repli sur l’année.

Le bâtiment… premiers signes de tassement ?
Selon les dernières enquêtes menées en janvier par l’INSEE, le climat des affaires serait un peu moins favorable qu’en décembre dans l’industrie du bâtiment. Néanmoins, l’indicateur synthétique demeure très largement au-dessus de son niveau moyen de long terme et la confiance des professionnels, tout comme leurs carnets de commandes, ont renoué avec des soldes inédits depuis 2008. Signe que l’activité demeure élevée, 61 % des entrepreneurs rencontrent des difficultés de recrutement, soit une proportion plus importante que la moyenne de longue période (à 57 %) et la plus élevée depuis ces neuf dernières années. Pour autant, certains signaux témoignent d’une certaine maturation du cycle de croissance. Dans la promotion immobilière, la dernière enquête de l’INSEE menée en janvier 2018 traduit une légère dégradation des perspectives de demande de logements neufs et, de fait, des projets de mises en chantier. Pour la première fois depuis deux ans, les soldes d’opinion rejoignent, voire franchissent, leur niveau moyen de long terme sous l’impact notamment d’une détérioration un peu plus marquée sur le logement locatif. Du reste, les données sur la construction à fin décembre confirment ces premiers signes d’essoufflement avec un repli des demandes de permis logements de - 4,8 % entre le troisième et le quatrième trimestre et de - 2,9 % s’agissant des mises en chantier. Reste que sur l’ensemble de l’année 2017, 497 000 logements ont été autorisés à la construction et 418 900 mis en chantier (données brutes), soit une progression respective de + 8,2 % et de + 15,7 % par rapport à 2016. Ces bons résultats continueront d’alimenter l’activité constructive courant 2018, ce d’autant qu’ils se conjuguent avec une dynamique soutenue du côté du non résidentiel. En effet, sur les trois derniers mois de l’année 2017, les surfaces de locaux autorisées affichaient une progression de + 8,9 % sur un an, laissant le cumul sur l’année à + 7,1 % (soit 40,6 millions de m²), la hausse concernant la quasi-totalité des secteurs d’activité. Quant aux surfaces mises en chantier, elles augmentaient de + 5,1 % au quatrième trimestre sur un an, soit une hausse de + 5,8 % sur 2017 (26 millions de m²).

DONNÉES ANNUELLES 2016
La publication définitive des données de l’enquête annuelle 2016 fait apparaître une hausse de l’activité des matériaux de construction après quatre années de repli. Le chiffre d’affaires de l’ensemble des branches couvertes par l’enquête annuelle UNICEM* a ainsi progressé de + 2,9 % (à 8,283 milliards d’euros en 2016) pour un volume produit de 465 millions de tonnes (+ 2,2 %). Le secteur de la pierre de construction est le seul à demeurer en recul. Bien que moins marqué que l’an passé, le repli du chiffres d’affaires s’établit à - 2,1 % (à 513 millions d’euros) et tire le secteur vers ses plus bas niveaux historiques. En raison de l’intégration de nouveaux répondants, le chiffre d’affaires des matériaux de carrières pour l’industrie affiche une hausse sensible de + 14,4 % (675 millions d’euros) le rendant peu comparable à 2015. Du côté des granulats, l’activité a retrouvé quelques couleurs avec un chiffre d’affaires en hausse de + 1 % en 2016 pour une production de 330 millions de tonnes (+ 0,8 %), un niveau encore proche des plus bas historiques. Quant au BPE, il renoue également avec la croissance de son chiffre d’affaires (+ 3,7 %) et de sa production. Avec un volume livré de 36,3 millions de m3 (+ 3,6 %), le secteur tourne la page de quatre années de baisse d’activité (- 16 % entre 2011 et 2015).
* Granulats, BPE, Pierres de construction,Matériaux de carrière pour l’industrie

Source UNICEM

07/02/2018

Construction sector grows in all 19 member countries for the first time in 2017

Construction volume in the Euroconstruct area has grown by an estimated 3.5 % in 2017. The strongest stimuli once again came from residential construction.
Developments in 2017 are remarkable for two reasons: Firstly, growth in construction measures in Europe reached its highest level since 2006, that is shortly before the outbreak of the international financial crisis. Secondly, construction demand rose in all 19 member countries in 2017. This is the first time that growth has been seen across the board in Europe since Germany’s reunification; and it looks like this feat will be repeated in 2018.

The European construction industry has now been on track for growth since 2014. Construction output in the four years from 2014 to 2017 has increased by a total of 9 %. A further increase of 6 % can be expected in the 19 Euroconstruct member states by 2020. Growth rates will slow considerably in the future in both residential construction and non-residential construction, while civil engineering will take over the role of market driver in the medium term. The latter is also expected to grow at the unprecedented rate of over 4 % in 2018 and 2019 respectively. At the same time, the newbuild segment will clearly lose momentum in the years ahead. By 2020 the renovation sector is expected to see stronger growth than new construction for the first time since 2014.

The favourable development in construction demand is partly due to robust economic growth and its positive implications for household income, corporate profits and the state of public finances. Moreover, the low interest rate level, immigration and internal migration flows, as well as the investment backlog that has accumulated in areas like infrastructure since the financial crisis is supporting the upswing. There are also clear constraints on the public sector’s scope to take action. This is reflected in the cautious approach to taxation and/or the subsidy policy adopted by many European countries. In some places high vacancy rates and/or excessively high real-estate prices are also preventing a stronger upturn in construction activity.

Country survey
In 2017, construction demand is expected to be strongest in Hungary –  the second smallest market in the Euroconstruct area – with a plus of 25 %, followed by Ireland (15 %), Sweden (10 %), and Poland (9 %).

Hungary will also post the highest growth rates for the next three years through 2020 (+33 %). In addition to state subsidies for residential construction, the more consistent use of EU funds especially for civil engineering will play an important role here. In second place comes Ireland (28 %), followed by Poland (25 %), the Czech Republic and Portugal (15 % respectively). In Germany construction activity in 2017 even increased more strongly than in 2016, driven by higher demand for residential accommodation, a greater willingness to invest on the part of companies and a civil engineering drive by the German government. Although growth will slow down significantly in the mid-term, investment in both the residential and the infrastructure segments is expected to be high in the long term.

Euroconstruct www.euroconstruct.com

Source Ziegelindustrie International

IMERYS TOITURE ENRICHIT SA GAMME TECTYS AVEC LA MANGOUSTE, KIT COMPLET ET UNIVERSEL DE RACCORDEMENT VMC POUR TUILE À DOUILLE

Disposant d’une large gamme de sorties de toiture, IMERYS Toiture enrichit aujourd’hui son offre d’accessoires fonctionnels TECTYS avec la MANGOUSTE. Complet, ce kit permet le raccordement d’une VMC pour les tuiles à douille placées sur le plain pan de la toiture.

MANGOUSTE : une solution performante pour toutes les configurations

Conforme à la réglementation VMC (DTU 68.3 et CPT n°3615) auto-réglable, hygro-réglable et double flux, la MANGOUSTE d’IMERYS Toiture facilite le raccordement des gaines VMC sur les sorties de toiture afin de rejeter l’air vicié à l’extérieur de l’habitation. Garantissant l’anti-intrusion des nuisibles, elle respecte les pertes de charge aérauliques maximales telles que définies par la réglementation en vigueur (< 25 Pa pour un débit de 200 m3/h*).

Unique sur le marché, la MANGOUSTE se présente sous la forme d’un kit complet, disponible en deux diamètres, qui se compose :

• d’une grille anti-intrusion (volatile, feuille, rongeur…),

• d’un manchon d’une longueur de 500 mm fabriqué dans un matériau plastique particulièrement résistant aux U.V., aux températures extrêmes (-20°C à +80°C) et à l’humidité. Il est disponible en deux diamètres pour s’adapter à une grande majorité de tuiles à douille de 125 mm à 160 mm,

• d’un isolant thermique en mousse. Spécialement conçu pour offrir une résistance élevée à l’humidité extérieure, il permet d’éviter la condensation à l’intérieur de la gaine VMC,

• d’une membrane d’étanchéité adhésive. Positionnée sur l’écran de sous-toiture, elle garantit une étanchéité optimale à l’air pour éviter les ponts thermiques, ainsi qu’à l’eau en cas d’infiltrations de neige poudreuse,

• d’un raccord multi-diamètres permettant de fixer des gaines VMC de 125 à 160 mm,

• d’un collier de serrage pour fixer la gaine sur la MANGOUSTE.

Universelle, la MANGOUSTE est compatible avec la majorité des tuiles à douille, quelle que soit la marque, dont la plupart des gammes proposées par IMERYS Toiture (Faiblement Galbées, Fortement Galbées, Canal et Petit Moule).

Parfaitement adaptée au neuf comme à la rénovation, elle peut également être installée sur les évents des colonnes d’eaux usées ou pour réaliser une sortie de hotte aspirante.

Une mise en œuvre simplifiée

A l’image de l’ensemble des solutions pour le toit et les façades développées par IMERYS Toiture, la MANGOUSTE a été étudiée pour faciliter le travail des professionnels.

Avec sa longueur de 500 mm traversant toute la toiture, le manchon de la MANGOUSTE simplifie la mise en œuvre :

• non seulement pour le couvreur grâce à l’absence d’intervention dans les combles,

• mais aussi pour l’électricien qui n’a plus à intervenir sur la toiture, le raccordement de la gaine technique (VMC, hotte…) s’effectuant ultérieurement à l’intérieur de l’habitation à l’aide du collier de serrage fourni dans le kit.

Avec son nouvel accessoire MANGOUSTE, IMERYS Toiture garantit plus que jamais aux professionnels de réaliser dans les règles de l’art le raccordement de gaines VMC sur les sorties de toiture et leur offre « la signature d’un travail bien fait ».

Source Batipresse

06/02/2018

Industrie : ALFI Technologies invente l’usine virtuelle en 3D

A l’occasion de la semaine de l’industrie, découvrez ALFI Technologies (ex Matérials Technologies). Ce groupe, présidé par Yann Jaubert, est spécialisé dans l’ingénierie et la fabrication de lignes de manutention et solutions de production automatisée.

« En 2010, j’ai racheté le groupe Ceric en difficulté car je croyais en son potentiel et son expertise » évoque Yann Jaubert, le président de l'entreprise ALFI Technologies.
L’ingénieur assume lui-même le risque financier et remet l’ancienne filiale de Legris sur les rails. Le groupe comprend aujourd’hui quatre PME sur quatre sites industriels et emploie 200 personnes.

Acteur de l’usine du futur

Le nouveau groupe a triplé son chiffre d’affaires (30 millions d’euros, dont 60 % à l’exportation) grâce à plusieurs innovations. « En matière d’intralogistique, nous faisons beaucoup de robotique. Par exemple nous avons mis au point Packtris, un robot qui s’inspire du jeu Tétris mais en trois dimensions. Le robot décide seul où il va poser les colis de taille différente sur la palette pour en faire un cube parfait » explique le pdg du groupe basé à Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire) près de Cholet.

ALFI est aussi un acteur de l’usine du futur, avec des maquettes numériques : « on peut se promener dans une usine virtuelle à l’échelle 1 avec un masque de réalité virtuelle » décrit le pdg.
Une innovation unique présentée mi-janvier dans le cadre d’une usine de laine de verre d’une surface de 2 000 m2 dans la réalité. « Le client a pu saisir un outil pour démonter un moteur, s’accroupir pour voir le dessous d’une machine, etc. » détaille Yann Jaubert.

Les aides de Bpifrance sont essentielles, car innover c’est risquer!

Des innovations soutenues par Bpifrance, qui a accordé un prêt à l’innovation taux zéro de 300 000 euros en 2013 pour développer le robot Packtris et un autre prêt à taux zéro de 400 000 euros en 2014 pour la fabrication de presses vibrantes pour le béton.

ALFI a intégré le réseau Excellence de Bpifrance ainsi que la deuxième promotion de l’accélérateur PME. « Les aides de Bpifrance son essentielles, car innover c’est risquer » estime Yann Jaubert.

Source La Tribune

Terre cuite : des solutions pour les nouvelles installations et pour la rénovation de lignes

Alfi Technologies développe depuis plus de 40 ans des solutions innovantes pour la terre cuite.

Branis : Un succès confirmé !
Depuis son entrée en production en 2014, le site Branis de Biskra, plus grosse briqueterie en Algérie, illustre avec succès l’apport des dernières innovations dans le domaine de la production de briques en terre cuite.

Pour la construction de ces deux nouveaux sites à Biskra et à Sidi Bel Abbes, la famille Hoggui a retenu à nouveau les solutions développées par Alfi Technologies pour le premier site de Branis.

L’entreprise, qui investit beaucoup en R&D, fait la différence par son approche innovante basée sur une expérience multi-marché. En se positionnant avec succès sur différents marchés (industrie automobile, matériaux de construction, logistique…) pour renforcer son activité elle a en effet démontré sa capacité d’adaptation et sa créativité en exploitant les meilleures idées et proposer des solutions dédiées à la terre cuite :
• lignes de manutention de produits verts ou secs (coupeurs, chargeurs, empileurs, dépileurs),
• séchoirs aux mécanismes innovants (séchoir rapide ANJOU® APO à pas optimisé),
• manutention wagon,
• palettiseurs et paquettiseurs,
• nettoyeurs de wagon robotisés,
• roues de wagons en acier forgé trempé,
• portes de four.

En plus des nouvelles installations de ligne de manutentions et d’équipements livrés clés en main, Alfi Technologies propose une offre dédiée à la rénovation de sites de productions :

  • Manutention wagon
  • Modification séchoir (tension de chaine automatique, étanchéité séchoir)
  • Augmentation capacité séchoir
  • Augmentation de cadence par robotisation (pré-empilage, empilage).
  • Test des équipements avant livraison - Atelier Alfi Technologies

05/02/2018

Bouyer Leroux investira 12,5 millions d’euros en 2018

De gauche à droite, le directeur énergies, Emmanuel Allorend, le PDG du groupe Bouyer-Leroux, Roland Besnard, et le directeur marketing, Antoine Cellier.

Le groupe spécialisé dans la construction en terre cuite Bouyer-Leroux, installé à La Séguinière près de Cholet,  annonce des investissements importants.

Des investissements conséquents
Le pôle terre cuite du groupe bénéficiera de près de 6,5 millions d’euros d’investissement. Notamment afin de moderniser le site de Colomiers (Haute-Garonne). « Nous avons déjà beaucoup investi là-bas, explique le PDG du groupe Bouyer-Leroux, Roland Besnard. Quand nous l’avons racheté, il était presque condamné. Maintenant, le climat social est bon et l’exploitation de la carrière a bien progressé. Nous investissons pour la sécurité et la réduction de la pénibilité à certains postes. »
Par ailleurs, 600 000 € seront consacrés au site de Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée) afin d’améliorer l’unité de broyage.

À Cholet aussi
Mais ce n’est pas tout. Bonne nouvelle pour la filiale choletaise SPPF, rachetée par Bouyer-Leroux en 1996, six millions d’euros vont y être investis afin d’agrandir les bureaux et créer une unité de 2 400 m2 pour une ligne de fabrication nouvelle. En vingt-deux ans, la taille de cette filiale a été multipliée par sept. Elle compte aujourd’hui 125 salariés.

Développement durable quand tu nous tiens
Ce n’est pas qu’un effet de mode. Et surtout pas un hasard. Bouyer-Leroux a recruté en septembre un directeur énergie. Ce dernier, Emmanuel Allorent, a présenté la stratégie du groupe dans ce domaine. Ainsi, d’ici 5 ans, 100 % des besoins en électricité (57 GWh/an pour neuf usines) seront compensés par de l’électricité verte produite avec des panneaux photovoltaïques installés sur les toitures des usines et sur d’anciennes carrières. De même, Bouyer-Leroux compte développer considérablement l’énergie biomasse d’ici 2025, et l’usage des biocombustibles dans les fours. Le tout représentant un investissement de 60 millions d’euros d’ici cette date.

Bouyer-Leroux va généraliser les biogaz afin d'alimenter ses fours pour cuire les briques. Bouyer-Leroux va généraliser les biogaz afin d'alimenter ses fours pour cuire les briques. | Bouyer Leroux

Un groupe qui grandit depuis soixante-trois ans
  • 1955 Constitution, à La Séguinière, de la société Bouyer-Leroux.
  • 1980 Passage de l'entreprise en Scop (société coopérative et participative).
  • 1986 Rachat de l'usine terre cuite Produits Rouges de Vendée, à Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée).
  • 1996 Rachat de SPPF.
  • 2013 Rachat de l'activité structure d'Imérys terre Cuite, qui devient Bouyer-LerouxStructure, filiale de Bouyer-Leroux
  • 2015 Rachat de la société Robert Thébault.
  • 2016 Rachat de la société Fermetures Loire Océan.
  • 3 février 2018 Fusion-absorption de Bouyer Leroux Structure. Le Groupe Bouyer-Leroux est aujourd'hui organisé autour de quatre pôles : terre cuite, fermetures, béton, environnement. Il emploie 900 salariés et réalise un chiffre d'affaires d'environ 185 millions d'euros.


Comment Bouyer Leroux veut parvenir à produire des briques zéro carbone

Le groupe Bouyer Leroux, spécialiste de la terre cuite, qui revendique une croissance patiente et raisonnée, va mettre en place un plan industriel qui lui permettra d'atteindre un bilan carbone neutre dès 2025-2030. Au programme, de conséquents investissements pour moderniser l'outil de production et lui faire prendre le virage de la transition.
La coopérative Bouyer Leroux évolue. Non contente de mettre la dernière main à l'intégration totale de Bouyer Leroux Structure (ex-Imerys) dans son organisation dans les prochains jours, l'entreprise qui produit des briques, tuiles, conduits et fumée et éléments de bardage en terre cuite, prépare sereinement l'avenir. Roland Besnard, le président directeur général du groupe, explique : "Nous sommes un acteur industriel des matériaux désormais reconnu nationalement, grâce à la fusion avec Imerys Structure, et nous faisons évoluer notre outil industriel". Le dirigeant précise que Bouyer Leroux adopte une stratégie "long termiste" et "une approche patiente et raisonnable de l'économie qui prend en compte le caractère cyclique des marchés du BTP". L'objectif de croissance est donc "équilibré, durable et rentable entre les différentes activités". Toutes les opérations entreprises n'ont qu'un but : renforcer l'activité Terre cuite qui représente l'essentiel du chiffre d'affaires de 185 M€.

Modernisation de l'outil de production

En 2018, le groupe prévoit déjà d'investir au total un peu plus de 12 M€ dont 6,5 M€ pour le pôle Terre cuite. Des fonds qui serviront à moderniser le site de Colomiers (Haute-Garonne) pour y améliorer les conditions de travail et de sécurité, et automatiser la partie aval de la ligne de production Bio'bric. L'unité de broyage sera également modernisée. D'autres investissements seront consentis chez Thébault (1,5 M€), afin de rendre les produits béton compatibles avec les gammes de briques maison, ou chez SPPF (2,5 M€) pour augmenter les capacités de production de fermetures (volets roulants, portes de garage…).

Mais Bouyer Leroux va également consentir de lourds investissements jusqu'en 2025 pour répondre à une stratégie de développement durable ambitieuse : "Nous voulons atteindre un bilan carbone neutre à l'horizon de 2025-2030", annonce le président. Une cible en avance de 20 ans sur les trajectoires nationales, qui ne prévoient pas une compensation totale de l'empreinte CO2 avant 2050 ! Il s'agit également d'une perspective complexe pour une industrie dont les procédés comprennent des étapes de cuisson de la terre et de séchage des briques contenant encore 20 % d'eau. Pour y parvenir, le groupe s'est même doté d'une direction dédiée uniquement aux questions énergétiques et confiée à Emmanuel Allorent. Sa mission : réduire les consommations des usines et diminuer la part des énergies fossiles pour améliorer le bilan carbone du groupe et des produits. Bouyer Leroux anticipe ainsi la future réglementation E+C- qui prendra en compte cette dimension des produits de la construction.

Sept ans pour passer à l'électricité solaire et à la biomasse

Le directeur Energies dévoile : "Il y aura une évolution à moyen terme du dispositif industriel pour réduire cette empreinte". Le groupe cherchera par exemple à améliorer ses procédés de production afin de diminuer le taux de déchet et employer au mieux les ressources, et il optimisera l'efficacité énergétique de ces mêmes process. "Nous effacerons l'ensemble de la consommation électrique, qui est de 57 GWh, par de la production d'électricité verte dans les cinq ans, en mettant en place du photovoltaïque à la fois sur les toitures d'usines, comme à La Boissière du Doré (Loire-Atlantique) qui est déjà équipée, mais également dans des carrières". Ce vaste plan solaire mobilisera 35 M€ sur la période. Autre volet de cette stratégie, la transition du gaz naturel vers d'autres sources de chaleur renouvelables. "D'ici à 2025, nous passerons de 40 % à 90 % de l'énergie thermique consommée d'origine biomasse pour le séchage des briques de murs", ajoute Emmanuel Allorent. Ce sont ainsi trois foyers qui seront adaptés à l'utilisation de bois de recyclage comme combustible. Du côté des fours de cuisson, ils seront modifiés pour accepter différentes sources d'énergie : biogaz issu de déchets, sciures de bois provenant de la première et deuxième transformation du matériau, sous-produits agroalimentaires comme les coques de tournesol ou les issues de céréales en silo… "Nous nous inscrivons dans une boucle d'économie circulaire", précise le directeur Energies qui annonce que pour cet autre partie du plan, entre 20 et 25 M€ seraient investis d'ici à 2025. L'unité de Mably (Loire) dispose déjà, pour sa part, d'une unité de cogénération développée avec Dalkia pour un budget de 3 M€. Cette installation, démarrée en novembre 2017, parvient à couvrir deux tiers des besoins en énergie thermique et 90 % de l'électricité du site.

Autant d'initiatives qui contribueront à rendre l'entreprise plus compétitive pour proposer des systèmes constructifs à empreinte environnementale réduite. Bouyer Leroux a d'ailleurs participé au chantier de la première maison E+C- de la région Nouvelle Aquitaine, avec Agena Construction, qui sera livrée au printemps 2018. La bâtisse présente un niveau E3C1 grâce à l'utilisation de briques thermiques "bgv RT 1.2" et d'une grande surface de photovoltaïque en toiture. Le groupe a, par ailleurs, testé un procédé de préfabrication en usine pour des éléments de murs pour une maison de 100 m² assemblée sur site par EGMF pour Aktuel Construction. Des innovations qui pourraient connaître des débouchés commerciaux intéressants.

Source Batiactu

Bouyer Leroux finalise l’intégration d’Imerys Structure via une fusion-absorption

La fusion absorption d’Imerys Structure dans la Scop Bouyer Leroux est imminente. Un événement dans l’histoire de la société coopérative et participative qui deviendra ainsi officiellement le leader français des matériaux de construction en terre cuite.

La fusion absorption d’Imerys Structure dans la Scop Bouyer Leroux devrait se concrétiser samedi matin lors de l’assemblée générale extraordinaire qui soumettra le projet au vote des 250 sociétaires de la société coopérative et participative. « Ce temps fort récompensera le travail considérable de convergence opérationnelle, sociale, informatique, culturelle, juridique et coopérative menée par les deux entreprises ces trois dernières années, confie Roland Besnard, PDG du Groupe Bouyer Leroux. Ces deux sociétés, concurrentes jusqu’à l’acquisition en 2013 de la filiale d’un grand groupe par un « petit » acteur du marché, ne formeront donc plus qu’une seule et même entité puisqu’Imerys Structure intégrera la Scop qui conservera le nom de Bouyer Leroux. Avec neuf usines de production et quelque 550 collaborateurs, la coopérative deviendra alors le numéro 1 des matériaux de construction en terre cuite devant deux autres principaux acteurs, Wienerberger et Terreal.


Renforcer les équipes de terrain

Pour accompagner le développement de sa marque emblématique bio’bric sur l’ensemble du territoire, Bouyer Leroux a réorganisé son service commercial et marketing et renforce ses équipes techniques et commerciales sur le terrain. Ainsi depuis janvier 2018, 7 nouveaux délégués technico commerciaux portent à 45 les effectifs qui suivent quotidiennement les poseurs et les distributeurs du négoce professionnel. « Nous renforçons le maillage pour gagner en proximité avec nos clients. Chaque commercial couvre de un à trois départements maximum afin de répondre plus rapidement aux spécificités locales des marchés », précise Antoine Cellier, Directeur Marketing. 2018 marquera aussi une année riche en innovation avec la création du LAB pour anticiper l’offre de demain comme la première maison construite en murs terre cuite préfabriqués, ou encore sur le plan environnemental avec le déploiement d’un vaste programme de réduction de la consommation énergétique des sites de production.

Source Le Moniteur par Céline Jappé