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05/02/2018

Bouyer Leroux investira 12,5 millions d’euros en 2018

De gauche à droite, le directeur énergies, Emmanuel Allorend, le PDG du groupe Bouyer-Leroux, Roland Besnard, et le directeur marketing, Antoine Cellier.

Le groupe spécialisé dans la construction en terre cuite Bouyer-Leroux, installé à La Séguinière près de Cholet,  annonce des investissements importants.

Des investissements conséquents
Le pôle terre cuite du groupe bénéficiera de près de 6,5 millions d’euros d’investissement. Notamment afin de moderniser le site de Colomiers (Haute-Garonne). « Nous avons déjà beaucoup investi là-bas, explique le PDG du groupe Bouyer-Leroux, Roland Besnard. Quand nous l’avons racheté, il était presque condamné. Maintenant, le climat social est bon et l’exploitation de la carrière a bien progressé. Nous investissons pour la sécurité et la réduction de la pénibilité à certains postes. »
Par ailleurs, 600 000 € seront consacrés au site de Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée) afin d’améliorer l’unité de broyage.

À Cholet aussi
Mais ce n’est pas tout. Bonne nouvelle pour la filiale choletaise SPPF, rachetée par Bouyer-Leroux en 1996, six millions d’euros vont y être investis afin d’agrandir les bureaux et créer une unité de 2 400 m2 pour une ligne de fabrication nouvelle. En vingt-deux ans, la taille de cette filiale a été multipliée par sept. Elle compte aujourd’hui 125 salariés.

Développement durable quand tu nous tiens
Ce n’est pas qu’un effet de mode. Et surtout pas un hasard. Bouyer-Leroux a recruté en septembre un directeur énergie. Ce dernier, Emmanuel Allorent, a présenté la stratégie du groupe dans ce domaine. Ainsi, d’ici 5 ans, 100 % des besoins en électricité (57 GWh/an pour neuf usines) seront compensés par de l’électricité verte produite avec des panneaux photovoltaïques installés sur les toitures des usines et sur d’anciennes carrières. De même, Bouyer-Leroux compte développer considérablement l’énergie biomasse d’ici 2025, et l’usage des biocombustibles dans les fours. Le tout représentant un investissement de 60 millions d’euros d’ici cette date.

Bouyer-Leroux va généraliser les biogaz afin d'alimenter ses fours pour cuire les briques. Bouyer-Leroux va généraliser les biogaz afin d'alimenter ses fours pour cuire les briques. | Bouyer Leroux

Un groupe qui grandit depuis soixante-trois ans
  • 1955 Constitution, à La Séguinière, de la société Bouyer-Leroux.
  • 1980 Passage de l'entreprise en Scop (société coopérative et participative).
  • 1986 Rachat de l'usine terre cuite Produits Rouges de Vendée, à Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée).
  • 1996 Rachat de SPPF.
  • 2013 Rachat de l'activité structure d'Imérys terre Cuite, qui devient Bouyer-LerouxStructure, filiale de Bouyer-Leroux
  • 2015 Rachat de la société Robert Thébault.
  • 2016 Rachat de la société Fermetures Loire Océan.
  • 3 février 2018 Fusion-absorption de Bouyer Leroux Structure. Le Groupe Bouyer-Leroux est aujourd'hui organisé autour de quatre pôles : terre cuite, fermetures, béton, environnement. Il emploie 900 salariés et réalise un chiffre d'affaires d'environ 185 millions d'euros.


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