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18/10/2017

Une reprise s'affirme en 2017 pour le béton et les granulats

Après avoir observé une "accélération sensible" de l'activité au premier semestre 2017, sur le segment du béton prêt à l'emploi, l'Unicem signale que les volumes de granulats s'inscrivent en progression de + 3,7 % sur un an tandis que les livraisons de BPE augmentent de + 6,5 %.

En ce début de rentrée 2017, le mouvement de redémarrage de l'activité des matériaux semble bien enclenché malgré la pause estivale, affirme l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) dans sa dernière note de conjoncture.

Une production de granulats en progression de 3 % par rapport à la même période de 2016

 "Sur les trois mois d'été (juin-juillet-août), la production de granulats s'est stabilisée au regard des trois mois précédents (- 0,1 %) mais elle demeure en progression de + 3 % par rapport à la même période de 2016 (données cvs-cjo)", détaille l'Unicem dans la même étude.

De janvier à août, l'activité granulats s'est ainsi raffermie de + 3,7 % sur un an alors que du côté du BPE, la production a également stagné par rapport au trimestre mars-avril-mai (+ 0,1 %). "Toutefois, elle a aussi continué d'augmenter sur un an, de + 6,5 %, soit un rythme deux fois plus rapide que celui des granulats", précise la note. En cumul sur les huit premiers mois de l'année, les livraisons de BPE affichent une hausse de + 6,5 %, indique-t-elle.

D'après l'Unicem, ce "décalage" semble faire écho à une conjoncture bien plus porteuse dans le secteur du bâtiment que dans celui des travaux publics au cours du premier semestre 2017. "Mais les perspectives d'activité dans le segment des ouvrages routiers et publics sont mieux orientées pour le second semestre", estime l'Unicem.

Des perspectives à la hausse 2017

Enfin, la croissance attendue de la production de granulats a été revue à + 2 %, le rythme de progression du second semestre 2017 ne permettant pas de 'combler' ce retard. Quant au BPE, les perspectives sont maintenues à + 4,5 % en volume pour l'année 2017 (données brutes), conclut l'Unicem.

L'Unicem mobilisée autour de la question du Grand Paris circulaire

Participant à la table ronde du "Grand Paris circulaire" sur le BTP et l'aménagement, organisée le 5 octobre 2017, Nicolas Vuillier, président de l'Unicem, s'est félicité que "le chantier du grand Paris constitue un formidable terrain d'expérimentation pour le développement de l'économie circulaire dans la construction."

Il a par ailleurs profité de cette tribune pour attester que "les entreprises du secteur des industries extractives et de matériaux de construction avait entendu l'appel de la maire de Paris, Anne Hidalgo, à s'engager en faveur du Grand Paris circulaire."

Cet "appel" s'inscrit dans la logique d'engagement volontaire des acteurs industriels de l'Unicem, qui avait été formalisé au printemps 2016 par la signature d'un Green Deal pour la croissance verte relatif à la valorisation et au recyclage des déchets inertes du BTP.

Source Batiactu 

17/10/2017

MONIER - STYLEA : UNE NOUVELLE TUILE AUDACIEUSE ET CRÉATIVE

Avec Stylea®, Monier lance sa première offre de tuile petit moule plat en béton : découvrez une tuile contemporaine idéale pour vos projets de construction neuve.

Année après année, Monier a enrichi sa gamme de tuiles béton pour proposer au marché français des produits compétitifs, endurants et répondant à des exigences de développement durable.

Aujourd’hui, Monier vous invite à découvrir STYLEA®, sa nouvelle tuile au profil plat, idéale pour la construction neuve.

STYLEA® est une tuile petit format (17 tuiles au m2) avec un aspect 20 au m2 : son nez fin, son excellente planéité, son alignement parfait et son emboîtement invisible confèrent à la toiture un aspect design et élégant.

Contemporaine, STYLEA® offre une palette de 3 teintes foncées : noir, gris et brun.

Pour faciliter son installation, STYLEA® est équipée de repères de positionnement et de trous de perçage. La tuile est légère, sa manipulation est simplifiée. Pour une toiture harmonieuse, STYLEA® bénéficie également d’une large gamme d’accessoires (faîtage, arêtiers, abergements, etc.).

Source Monier

16/10/2017

Confort, durabilité, Isolation, qualité de l’air, gain de surface : c’est oui avec la brique !

Si en France, en 2015 près d’un logement sur trois et une maison sur 2 est construite en brique, c’est que la brique terre cuite Monomur « 2 en 1 » porteuse et isolante et la brique à isolation rapportée ont démontré leurs qualités et performances technico-économiques. Avec les briques terre cuite, les murs sont faits pour durer, l’air intérieur est sain, le confort thermique garanti et en plus…vous gagnez des m2 !


Construire pour durer
Utilisées depuis plus de 5000 ans, les solutions terre cuite ont une composition minérale qui assure les constructions d’une longévité et d’une pérennité exceptionnelles. Leurs performances qu’elles relèvent du confort, de la santé et de la sécurité sont constantes dans le temps.

Construire pour économiser l’énergie
Grâce aux qualités naturelles du matériau terre cuite et au travail réalisé par les fabricants sur la géométrie des  briques et des accessoires, les produits terre cuite sont des champions de l’isolation. En 20 ans, la brique a multiplié sa résistance thermique par 3, devenant la solution naturelle pour répondre aux exigences de la RT 2012. Les évolutions des RT à venir confortent le choix de la terre cuite.

Construire pour climatiser naturellement
L’inertie est la capacité d’un matériau à capter la chaleur (apports solaires gratuits) et la restituer avec un déphasage de plusieurs heures. L’inertie permet de réguler la température comme un barrage hydraulique régule le débit d’eau quel que soit le niveau des précipitations.
Ainsi avec la terre cuite, lors des fortes chaleurs, il n’y a pas de montées excessives de température à l’intérieur des bâtiments. Pendant la saison de chauffe, la terre cuite restitue durant la nuit la chaleur emmagasinée pendant la journée.

Construire sans courant d’air
La RT 2012 impose, pour les maisons individuelles, une perméabilité à l’air inférieure à 0,6 m3/h/m2. De nombreuses mesures montrent les excellentes performances des solutions terre cuite. L’étanchéité à l’air des maisons réalisées en Monomur ou en brique de 20 est égale en moyenne à 0,4 m3/h/m2.

Vivre sans COV, ni moisissure
La constitution exclusivement minérale des solutions terre cuite fait qu’elles n’émettent pas de Composés Organiques Volatils et qu’elles sont classées A+. Les solutions terre cuite sont parfaitement saines. La première Fiche de Données Environnementales et Sanitaires (la fameuse FDES) publiée pour un produit de construction était d’ailleurs pour brique Monomur terre cuite dès 2000.

CONSTRUIRE pour protéger
Les solutions terre cuite protègent des aléas de toute nature : incendie, séismes, bruit…
Elles permettent la réalisation de tous types de constructions, logements individuels et collectifs, bâtiments non résidentiels
Les solutions terre cuite offrent une excellente réaction au feu, elles sont incombustibles par nature. Les briques de terre cuite sont  ininflammables et incombustibles. Elles sont classées A1 sans essai (Euroclasse) ou M0, c’est la meilleure classe de réaction au feu possible. Elles permettent aussi d’assurer le confort acoustique.

Construire et pousser les murs : double bonus !
Grâce à sa performance thermique intrinsèque, la brique terre cuite, en comparaison avec une solution en maçonnerie courante, permet de réaliser un gain de 3 % au minimum de surface habitable. La brique terre cuite, si elle ne dispense pas de poser une isolation intérieure, permet d’en réduire l’emprise.
Une étude réalisée par Pouget Consultant pour la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques) démontre que sur un immeuble à usage collectif de 2000 m2 SHAB, soit 34 logements, réalisé avec des briques de 20 cm à R=1 m2.K/W, la brique terre cuite permet de gagner 60 m2 supplémentaires, en plus d’un éventuel bonus de constructibilité accessible aux bâtiments exemplaires. Ce bonus peut aller jusqu’à 30% de surface constructible autorisable par rapport aux documents d’urbanisme.

Des arguments de poids de bon augure pour relever le défi E+C- .

Source Cyber Archi

15/10/2017

Wienerberger inspires children with 16,000 bricks donation

Wienerberger, the UK’s leading provider of building material solutions, has donated 16,000 clay bricks to Hull’s 151 nursery schools as part of an exciting project to get children involved in Hull UK City of Culture 2017.

The children have sculpted a Wienerberger brick as part of the project which will then be dried and fired to create an art installation for the city centre later this year.

Children across Hull aged 0 – 5 have sculpted their clay bricks as part of an Early Years project for the City of Culture 2017 called ‘The Sixteen Thousand’, with this representing the 16,000 0-5 year olds in the city. Now sculpted, the bricks will be dried and fired at Wienerberger’s roof tile factory in Broomfleet and will be used for a final installation which will be situated in Hull city centre and displayed between Monday 2nd October – Sunday 5th November.

Ian Read, Head of Learning and Participation at Hull UK City of Culture 2017, commented: “We are delighted that Wienerberger has been part of this project, helping us facilitate a fantastic opportunity to inspire the youngest people in the city. It has allowed the children’s imaginations to run wild, be involved in a piece of culture for Hull and hopefully has inspired a lifetime’s love of arts."

Ian Martinson, master clay carver at Wienerberger added: “Clay is the oldest artistic material and has been used for centuries to create both practical and aesthetic pieces. It has been a pleasure encouraging the children to work with these materials in this way from such an early age, allowing them to express themselves to celebrate the City of Culture in Hull. We can’t wait to see the final art installation.”

Source Specificationonline

14/10/2017

Budapest: Terrán developing solar roof tile

Roof tile maker Terrán Tetőcserép Gyártó is developing a tile with an integrated solar panel together with the Budapest University of Technology and Economics (BME), Managing Director Attila Gódi said at a press conference on Tuesday.

Attila Gódi explaining the benefits of Terránʼs Futuron solar roof tiles.

Terrán could put the tiles on the market as soon as next year, Gódi said. He declined to put a price on the new product, although it already has a name, Futuron.

According to the companyʼs website, the final goal of the development is "to create an aesthetic, environment-friendly energy-generating roof system without compromise."

Gódi said 200-300 of the tiles could supply all of a typical householdʼs electricity needs. Terran has two plants in Hungary, two in Slovakia and one in Romania. It turned out 50 million tiles last year, national news agency MTI reports.

Source Budapest Business Journal

13/10/2017

Solar Roof Tile Production At Tesla’s Buffalo “Gigafactory” Now Up & Running

Solar roof tile production at Tesla’s production plant (“Gigafactory 2”) in Buffalo, New York, has now begun — as of the end of August — according to the company’s Chief Technical Officer (CTO), JB Straubel.

Apparently, there are some several hundred employees now getting things up and running at the 1.2 million-square-foot facility in the Northeast — which was obtained from SolarCity’s acquisition of solar startup Silevo in 2014. SolarCity, of course, was purchased by Tesla in 2016.

Up to this point, Tesla’s new solar roof tiles have only been produced on a small scale in Fremont, California — for development reasons.

Straubel commented on the state of things: “By the end of this year we will have the ramp-up of solar roof modules started in a substantial way. This is an interim milestone that we’re pretty proud of.”

“This factory, and the opportunity to build solar modules and cells in the US, was part of why this project made sense,” he continued.

The Washington Post provides more: “Tesla’s partner, Panasonic Corp., will make the photovoltaic cells, which look similar to computer chips. Tesla workers will combine the cells into modules that fit into the roof tiles. The tiles will eventually be made in Buffalo as well, along with more traditional solar panels. Panasonic is also working with Tesla at its Gigafactory battery plant in Nevada.

“Straubel says Tesla eventually hopes to reach 2 gigawatts of cell production annually at the Buffalo plant. That’s higher than its initial target of 1 gigawatt by 2019. Straubel said Tesla has been working on making the factory more efficient.”

Notably, during the interview, Straubel was reportedly hesitant to say how many orders have been taken to date for Tesla’s solar roofs … though the comment was made that demand was strong. Also, the current order log wouldn’t be fulfilled until the end of 2018.

Source CleanTecnica

12/10/2017

Italian brick and tile industry repositioning itself

At the general meeting of Andil, the Italian brick association, on 7 July in Rome, the focus was on earthquake protection and reconstruction with clay bricks in Central Italy.

Innovative products for earthquake zones

During the event, innovative systems developed in the scope of the European research project INSYSME were presented for masonry. These special engineering solutions were designed to increase the safety of the buildings in earthquake-risk regions as well as to demonstrate improved performance regarding a healthy indoor climate, thermal insulation, sound protection, damp protection, fire safety and durability. In the subsequent discussion, experts, key players in the development of the plan for the reconstruction of Central Italy as well as representatives from the construction sector took part. Before the conference, the general meeting of the Italian industrial association Federazione Confindustria Ceramica e Laterizi was held. Highlights included an interview with the Paraguayan architect Solano Benitez, winner of the Golden Lion of the Venice Biennale and world famous for his use of clay bricks in creative, innovative architecture that is affordable for everyone.

Difficult years for Italian brickmakers

At the Andil annual general meeting, the existing Board with President Di Carlantonio and the board members Atila, Briziarelli, Cunial, Cuogo and Danesi were unanimously confirmed in office for another two years. The balance of the Brick Association showed a shortfall as in the previous year.

This year’s  general meeting took place against the background of the planned merger of the Andil Brick Association with the ceramic association Confindustria Ceramica. Goal of the merger is to gain a better presence in political activities. Andil currently has 68 members.

Since 1985, the Italian Brick Association has systematically recorded the production figures. A crisis like the one the sector has experienced since 2007 has never been known before. »3 shows the development of the production levels in past years and an outlook up to 2020. The very low increases expected for production are influenced by the continued politically instability and generally dissatisfying economic situation and particularly that of the property sector in Italy. The prices for brick products attainable on the market are still not high enough to obtain a positive overall result. In most cases, the EBITDAs are not negative.

Since 2007, 120 companies have been closed. At present, the average calculated capacity utilization of the 111 plants in operation is 35 %. No uniform market development can be observed. Encouragingly, 44 plants that are members in the Association have reported an improved capacity utilization compared to the previous year. At the same time, however, 21 plants reported a lower capacity utilization, in some cases of over 20 %.

The hoped-for improvement in the market situation has not materialized. In view of the rather poor economic outlook for Italy for the forthcoming years, the market will stabilize at the current low level.

Source Ziegelindustrie International par Dr. Fritz Moedinger, Giovanni D’Anna

11/10/2017

ALFI TECHNOLOGIES: 40 ans d’innovation dans la terre cuite

ALFI Technologies investit de façon continue en R&D et s’appuie sur des compétences en ingénieries multi-marchés adaptées à différents types de matériaux. La société s’enrichit de cette culture unique et d’une forte dimension internationale pour proposer des solutions clés en main à ses clients sur le marché de la terre cuite, plus précisément dans les fonctions connexes ou complémentaires au cœur du process (transitique produits, manutention de séchoir, équipements spécialisés…). ALFI Technologies s’est positionnée en tant que partenaire des plus grands intégrateurs ou directement en tant qu’intégrateur.


1Coupeurs
ALFI Technologies intègre plusieurs types de coupeurs permettant de traiter une large gamme de produits : briques, tuiles filées, blocs ou pavés. Le coupeur grande capacité présenté par ALFI Technologies...

2Chargeurs
Chargeurs haute cadence Les chargeurs ALFI Technologies permettent l’alimentation à haute cadence du séchoir, quelle que soit la largeur et la structure des balancelles. Ils sont conçus pour préserver la qualité...

3Séchoirs rapides ANJOU®
Séchoirs rapides ANJOU® ALFI Fimec, créateur du séchoir ANJOU®, séchoir rapide à balancelles, développe de nouvelles technologies pour des séchoirs plus compacts, plus rapides, moins consommateurs d’énergie. Ces séchoirs, équipés...

Séchoir AnjouALFI Technologies met à votre service plus de 40 années d’expérience et d’innovation et s’appuie sur 200 références de séchoirs ANJOU®, véritable référence du séchage rapide et 300 lignes de manutention construites dans le monde (tuiles et briques).

  • Automatisation
  • Augmentation de capacité
  • Fiabilité et robustesse dans le temps

Séchoir ANJOU est une marque déposée par ALFI Technologies

4Déchargeurs
Déchargeurs de séchoir Les déchargeurs de séchoirs assurent aussi une fonction de pré-empilage. ALFI Technologies a développé deux catégories de déchargeurs. Des déchargeurs classiques : ils permettent d’évacuer les produits...

5Empileurs
Empileurs haute performance Les empileurs ALFI Technologies chargent les wagons en empilant les produits directement dessus. Ils proposent deux types de chargement : sur la longueur du wagon, configuration classique sur la...


6Equipements de wagons transbordeurs: roues et graisseurs
Roues de wagons Les roues fabriquées par ALFI Technologies (200, 240, 300 et 400 mm) sont forgées en acier avec une profondeur de trempe de la bande roulement et des joues...

7Transitique wagons
Transitique de wagons transbordeurs et équipements au sol Les éléments de manutentions wagons, pour four ou séchoir, assurent un fonctionnement optimal de votre installation. ALFI Technologies développe des transbordeurs qui s’adaptent à...

8Dépileurs, palettiseurs et paquetiseurs
Dépileurs, palettiseurs et paquettiseurs ALFI Technologies révolutionne les opérations de dépilage avec une solution polyvalente qui permet de déposer les paquets de briques directement sur un camion ou sur une...

9Nettoyeurs de wagon
Nettoyeurs de wagon Les nettoyeurs dépoussiéreurs ALFI Technologies assurent les fonctions de dépoussiérage et d’évacuation des poussières et débris (casseaux) sur  le dessus du wagon et sous les fausses soles

Source ALFI TECHNOLOGIES

MAYOTTE | Certification de la BTC : une réunion clé le 12 octobre

Le travail mené depuis 10 ans par l'association Art Terre Mayotte pour la certification de la brique de terre compressée (BTC), élément majeur du patrimoine de Mayotte, pourrait aboutir le mois prochain. En cas de réponse positive, les entrepreneurs locaux pourraient, selon les estimations, produire entre 200 et 300 logements en BTC par an.
La brique de terre compressée (BTC), élément majeur du patrimoine mahorais, sera-t-elle bientôt enfin reconnue à sa juste valeur ? Sera-elle à ce titre bientôt certifiée par le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB)? Le travail mené en ce sens depuis 10 ans par l'association Art Terre Mayotte pourrait bientôt aboutir. Vincent Liétar, membre de l'association, indique qu'une "réunion clé" est prévue le 12 octobre prochain avec le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). En cas de réponse positive, les entrepreneurs locaux pourraient, selon les estimations, produire entre 200 et 300 logements en BTC par an.

Art Terre Mayotte a été créée en 2007 par une trentaine de personnes - ingénieurs, architectes, maîtres d'ouvrage et artisans – dans le but d'obtenir la certification de la BTC, qui associerait la norme (En 2001, une première norme expérimentale (norme XP-P901) a été obtenue afin de définir le processus de fabrication) et la mise en œuvre du produit.

En 2013, le préfet accorde à Art Terre Mayotte une subvention de 63 000 euros pour financer le projet. L'association entame alors le processus de certification en partenariat avec le centre international de la construction en terre (CRAterre) de Grenoble, qui apporte une expertise technique.

En avril 2017, l'association a transmis officiellement au CSTB en avril 2017 un document d'une centaine de pages, destiné à devenir la norme de référence.

En parallèle, la BTC devait encore passer un test de résistance au feu. "Le test a été positif, donc la réglementation sera, si elle est validée, prise en compte pour les ERP (établissements recevant du public)", note Vincent Liétar.

Par ailleurs, un travail est réalisé avec la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) pour la révision de la norme produit BTC.

En outre, des échanges sont en cours avec la Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Deal) pour intégrer les contraintes et qualités de la BTC dans la RTAA DOM (réglementation thermique acoustique et aération des Dom).

L'âge d'or de la brique
Quasiment abandonnée  à Mayotte depuis le début des années 2000 au profit du parpaing et du béton, la BTC cumule pourtant tous les avantages économiques, écologiques et esthétiques sur ces deux matériaux de construction. L'histoire de la brique de terre est liée à la Société immobilière de Mayotte (SIM). Elle commence avec le programme de développement de l'habitat social au tout début des années 1980. Pour cela la SIM recherche un matériau local et pérenne (à l’époque le sable de mer était encore très utilisé dans la construction). « A Mayotte la terre devient alors une opportunité. Sur la planète, une très grande partie des constructions sont en terre », souligne Vincent Liétar. C’est l’âge d’or de la brique en terre. En 1981, Mayotte compte 17 briqueteries. « Nous avons formé des gens, nous avons construit une dizaine de milliers de logements. Regardez la préfecture, la place Mariage… c’était l’époque où l’on utilisait énormément de briques », détaille l'ex-directeur de projets à la Sim. Au milieu des années 90, ce sont plus de deux millions de briques par an qui sont produites localement. Mais à la fin des années 90, les choses se corsent du point de vue réglementaire. Il faut obtenir une certification, « normaliser » la brique de terre afin que les assureurs suivent. "A cette époque, nous avons levé le pied sur les constructions en BTC", confirme Ahmed Ali Mondroha, actuel directeur de la SIM. "Nous avions en effet beaucoup de problèmes pour trouver un assureur."

Le travail de certification est entamé en 1998 mais s’essouffle au cours des années 2000. Le sujet n’est plus prioritaire pour la Sim qui rencontre des problèmes financiers. En 2007, l’association Art-Terre Mayotte est donc fondée avec l’objectif de prendre le relais.

Au delà de la mise en valeur du patrimoine historique mahorais, la certification de la brique de terre compressée pourrait donc avoir un impact bien au-delà de l'île au lagon. La BTC pourrait alors être utilisée partout dans le monde, y compris dans de nombreux pays d’Afrique où la terre est une matière utilisée traditionnellement dans la construction.

Source MayotteHebdo par Olivier Loyens

10/10/2017

Le Préfet dit non à la carrière de Précigné

Un projet de carrière d'argile et de Sable était en cours à Précigné depuis 2016. Le Préfet vient de le retoquer. Une victoire pour l'association défense de la forêt de Malpaire.

Le Préfet a donné raison à Hubert Guillais et à l’association de défense de la forêt de Malpaire (©Les Nouvelles de Sablé)
L’avis a été rendu public ce vendredi 22 septembre. Le Préfet de la Sarthe, Nicolas Quillet a émis un avis négatif au projet de carrière en forêt de Malpaire à Précigné.

Un oui lors de l’enquête publique
L’enquête publique concernant la création d’une carrière de sable et d’argile à Précigné, près de Sablé-sur-Sarthe, par la société SAS Malpaire, avait démarré au printemps 2016. Stupéfaction pour les habitants qui découvraient l’existence de ce projet. L’association de défense de la forêt de Malpaire voit alors le jour, soutenue par les associations de défense de l’environnement : Sarthe Nature environnement et la Ligue de protection des oiseaux.
Alors que le commissaire enquêteur émettait un avis favorable, la mobilisation contre le projet ne faiblissait pas.

Hubert Guillais, président de l’association met en avant la mise en péril d’espèces menacées et des zones humides et le non respect de la trame verte. « C’est une directive européenne qui s’impose à tous les maires. On ne peut pas couper une forêt millénaire qui s’étend sur 40 km au nord et autant au sud, des portes d’Angers jusqu’à Parcé ». Des arguments qu’il va défendre auprès de la Préfète d’alors, Corinne Orzechowski.

Dans un premier temps, elle refuse l’autorisation de déboisement. 
Lui succède à la tête de la Préfecture Nicolas Quillet. Depuis, la décision de l’autorisation ou non de la carrière se faisait attendre. Il a rendu un avis négatif ce vendredi 22 septembre 2017.
Une victoire pour l’association défense de la forêt de Malpaire. Hubert Guilais y voit « la preuve qu’en 2017, après la COP 21 et les accords de Paris, il n’est plus possible de détruire une forêt pour l’industrialiser ».

Source Actu.fr

Pierre-André de Chalendar prédit « une activité plus soutenue dans les deux prochaines années » dans le BTP

Dans une interview publiée vendredi 29 septembre dans Les Echos, le PDG de Saint-Gobain pointe tout de même les niveaux d’activité « relativement bas » du bâtiment malgré l’amélioration de la conjoncture.

Le PDG du groupe de matériaux de construction Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar, estime que « la reprise française » dans le bâtiment « laisse présager une activité plus soutenue dans les deux prochaines années ».

« La conjoncture française s’améliore, mais nous sommes encore dans le bâtiment à des niveaux d’activité relativement bas », a relativisé M. de Chalendar,

« La reprise française amorcée l’an dernier dans le gros oeuvre grâce aux logements neufs se traduit très nettement depuis quelques mois dans le second oeuvre, et laisse présager une activité plus soutenue dans les deux prochaines années », explique le PDG de Saint-Gobain.

Il ajoute qu’il y aussi « des frémissements depuis trois mois dans la rénovation », et constate « que l’emploi dans le bâtiment commence à repartir ».

Mais M. de Chalendar souligne que « le volume d’activité de Saint-Gobain reste de 20% inférieur en France à son activité au pic de 2007 » en considérant « neuf et rénovation confondus ». « Alors que nous avons retrouvé ou dépassé le niveau d’avant-crise dans plusieurs pays d’Europe », ajoute-t-il.

Interrogé sur la réforme du marché du travail, le patron de Saint-Gobain juge que le contenu des ordonnances est « bien adapté » et « devrait améliorer fortement l’incitation à embaucher ».

Sur la situation de la France, il pointe « un point très noir (…) le déficit du commerce extérieur » qui « montre que nous avons encore une problématique de compétitivité ».

« Il faut encore alléger les charges qui pèsent sur le travail », affirme-t-il, en jugeant que « le curseur a été mis un peu trop sur les bas salaires ».

Source Le Moniteur

09/10/2017

En Suisse, la première usine qui capture le CO2 pour en faire de l'engrais

L’usine de l’entreprise helvète Climeworks va capturer le CO2 présent dans l’air pour le stocker dans le sol et le revendre aux serres agricoles voisines.

Trois conteneurs empilés les uns sur les autres, contenant chacun six filtres de l'entreprise Climeworks, le tout sur une hauteur de 12 mètres... Bien que ce monstre de métal tranche avec le cadre champêtre de la petite commune de Hinwell, cette usine ne risque pas de nuire à son environnement... et pourrait même participer à bâtir un futur meilleur.

Comment ? En capturant le CO2 émis par les activités humaines, responsables du réchauffement climatique. Le tout, grâce à une technologie dite de "capture de l’air directe" (direct air capture), qui absorbe le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère. Ouverte le 31 mai par l’entreprise suisse Climeworks, spécialisée dans les énergies renouvelables, cette usine est la première du genre.

Éponges à carbone
Jusqu'à présent, les technologies à émissions négatives, c’est-à-dire destinées à capturer les gaz à effet de serre, étaient positionnées aux sources d’émission directes, comme par exemple les cheminées des centrales à charbon.
 
Le procédé de "capture de l’air directe" change la donne : les filtres des collecteurs d’air de l’usine agissent tels des éponges et prennent au piège le dioxyde de carbone déjà présent dans l'atmosphère. Plus besoin de poster le dispositif à la source d’émission pour que celui-ci soit efficace.
 
Avec cette usine d’un nouveau genre, Climeworks espère non seulement réduire la teneur de gaz carbonique de l’atmosphère, mais également en faire une activité rentable. Ses filtres brevetés sont réutilisables : il suffit de les chauffer à 100°C pour les remettre à neuf, par exemple en utilisant la chaleur d'un incinérateur de déchets.

Une partie du gaz est ensuite stockée sous terre. L'autre est revendue à des industriels ainsi qu'aux serres agricoles voisines, sous forme d'engrais, ce qui permettra "d’augmenter la croissance des laitues et autres légumes de 20 % " assure un communiqué de l'entreprise.

Un problème se pose cependant : puisque que le dispositif de Climeworks n'est pas installé directement à la source d’émission de la pollution, il doit pouvoir traiter des concentrations de CO2 très faibles (dans des concentrations inférieures à 0,04 % de l'air), ce qui rend la technologie plus difficile à mettre en œuvre et a priori plus chère que le captage à la source.

Une mise au vert utile mais coûteuse

De plus, les volumes traités sont minimes par rapport à l'ampleur du péril climatique. L'usine de Climeworks doit capturer 900 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 200 voitures.

L'entreprise précise néanmoins que son procédé est 1 000 fois plus efficace que la photosynthèse des végétaux, qui elle aussi contribue à capter le C02. Et donc plus économe en termes d'empreinte au sol : chaque filtre pourrait capturer 50 tonnes de CO2 par an contre seulement 50 kg pour un arbre.

L’entreprise suisse ambitionne de capturer 1 % des émissions mondiales de CO2 d'ici 2025. Un défi de taille qui exigerait l'ouverture de 750 000 usines du même type selon Jan Wurzbacher, cofondateur de Climeworks.  Quand on sait que l’usine de Hinwil a coûté près de deux millions d'euros, cela représente un investissement colossal.

Pas de quoi décourager Jan Wurzbacher : "Si nous voulons respecter les accords de Paris, nous avons besoin non seulement de commencer à développer ces technologies mais aussi de les améliorer et les mettre en œuvre à une plus grande échelle. Pour en arriver là, nous devons réduire nos coûts en recherche de un quart à un tiers et avoir une base clientèle beaucoup plus large " déclarait-il, cité par Vice, lors d’une conférence à l’université ETH de Zurich.

La question est : si cette technologie devient un jour rentable, ne risque-t-elle pas de devenir une excuse pour continuer à polluer ?

Source WE Demain par Laurent Levrey 

Bouyer Leroux crée un poste de Directeur Energies

Afin de relever les défis environnementaux à l’horizon 2025 et d’améliorer son bilan carbone, Bouyer Leroux Terre Cuite vient de renforcer son organisation en créant le poste de Directeur Énergies et annonce le recrutement d’Emmanuel Allorent.

Agé de 41 ans, Emmanuel Allorent est Ingénieur diplômé de l’Ecole des Mines de Nantes, spécialisé en Génie des Systèmes Energétiques.
Il a débuté sa carrière chez Onyx Loire Bretagne où il a successivement occupé des fonctions de directions d’unités industrielles pendant 7 ans.
Il a ensuite intégré le Groupe Véolia en tant que Directeur des Activités de traitement et de valorisation de la Région des Pays de la Loire avant d’en être nommé Directeur d’Agence Régionale en 2012.

Fort de son expertise et de sa longue expérience du secteur de la valorisation énergétique, il a pour mission l’évaluation, la définition et la mise en œuvre de la stratégie énergétique de Bouyer Leroux Terre Cuite et du groupe Bouyer Leroux en collaboration avec la Direction du Développement, les Directions Industrielles et les Directions Générales.
De par sa fonction de Directeur Energies de Bouyer leroux Terre Cuite, Emmanuel Allorent est hiérarchiquement rattaché à Jérôme Gautron, Directeur du Développement de Bouyer Leroux Terre Cuite. «

Cette nouvelle compétence experte en énergies va permettre d’accompagner Bouyer Leroux Terre Cuite et le groupe Bouyer Leroux dans sa stratégie énergétique avec la mise en œuvre de projets tels que la création de centrales photovoltaïques, la production en cogénération d’électricité et de chaleur, le développement de biocombustibles ainsi que l’évaluation et la mise en œuvre de technologies nouvelles » explique Roland Besnard, Président Directeur Général du Groupe Bouyer Leroux.

Le Groupe Bouyer Leroux, N°1 français des matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée, tuiles et faîtières), est organisé autour de 4 pôles*. Il emploie 900 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 185 millions d’euros. * La fabrication de matériaux de construction en terre cuite (Société Bouyer Leroux et Bouyer Leroux Structure ; 9 usines), la fabrication de fermetures et coffres de volets roulants pour l‘habitat (Société SPPF), la fabrication de produits béton (Société Robert THEBAULT ; 3 usines), la valorisation des déchets et la production de biogaz (Bouyer Leroux Environnement)

Source Cécile Roux Relations Presse

LES BRIQUES ROUGES de Quentin Ravelli

En Espagne, la brique (ladrillo) est bien davantage qu’un matériau de construction. Elle est l’un des rouages essentiel du capitalisme. Elle est au coeur de la crise de suraccumulation que connait le pays depuis le début des années 2000. Située dans la région de la Sagra en Castille, l’enquête au long cours de Quentin Ravelli, issue d’un documentaire cinématographique, parvient à reconstituer la biographie d’une marchandise ordinaire sur laquelle repose un système entier de domination économique et politique.

« Pour Angel, la cinquantaine, le choc est ce jour-là violent : il court, nerveux et angoissé, de l’extrudeuse à la “guillotine”, du “piano” au poste de contrôle. Habitué à la tuile, il a dû se reconvertir à la brique en une matinée. Il tremble, il sue, il s’énerve pour un rien. Derrière lui, un enchevêtrement de tapis roulants grincent et crient en acheminant la terre des carrières, tandis que la grosse caisse du mélangeur d’argile, surnommé le “moulin”, pousse des râles graves qui résonnent sous les tôles à chaque passage de la meule. Devant lui, l’extrudeuse ronronne. Sous pression, elle pousse sans fin un gros ruban d’argile chaud et fumant – une brique infinie, un churro géant. »

ISBN 9782354801588
12 EUROS
192 PAGES
PARU LE 21 AOÛT 2017

Quentin Ravelli
Né en 1982, Quentin Ravelli est chercheur au CNRS. ­Auteur de La Stratégie de la bactérie (Le Seuil, 2015) et de deux romans, il a réalisé le film documentaire Bricks.

Source Editions Amsterdam

08/10/2017

Un four à tuiles rénové à Noirterre

Le patrimoine, ce n'est pas seulement des églises ou des châteaux mais aussi des industries. » Dominique Lenne, conseillère municipale, chargée des affaires culturelles, du patrimoine et des archives, a ainsi rendu hommage aux 500 heures de travail qui ont été nécessaires à la restauration de l'ancien four et du séchoir à tuiles sur l'emplacement de l'ancien atelier qui a appartenu à Isidore Bourreau, chaulier et maire de la commune de 1919 à 1941.

Les bénévoles : Hélène Brosseau, Thomas Bernier, Christian Blais, Gildas Boué, David Courjault, Joël Denis, Claude et Domnique Fuseau, Davide Landreau, Claude Mimeau, Gilbert Moreau et son petit-fils Rémi, Jean Paul Motard et Hervé Roger sont les grands artisans de cette restauration qui a été décidée en 2013 par la municipalité et son maire-délégué Jean-François Moreau.
Aux côtés des bénévoles, les agents du centre technique municipal ont grandement œuvré à la restauration du four depuis 2015. Dimanche, lors de l'inauguration du lieu qui pourrait accueillir à l'avenir des tables de pique-nique, chacun des bénévoles s'est vu remettre un exemplaire de la dernière revue Histoire et patrimoine du Bressuirais dont l'un des articles rédigé par Dominique Lenne est justement consacré aux huit tuileries et briqueteries que comptait la commune-déléguée de Noirterre entre le XVIIe et le XXe siècle. La dernière ayant fermé ses portes en 1992.

Source La Nouvelle République

07/10/2017

La tuilerie de Castelnau de 1820 à 1965

A l'occasion des journées du patrimoine, de nombreux visiteurs sont venus découvrir l'ancienne tuilerie de Castelnau Picampeau. Le 26 septembre 1820, sur demande de Monsieur Jacques Cazalot, le ministre des finances autorisait la construction d'une tuilerie dans le village au lieu-dit «La Teoulario».

C'était le début de l'artisanat de la tuile à Castelnau grâce à la présence sur place de la matière première l'argile qui, mélangée avec de l'eau était cuite dans un four aux environs de 900°. Cette activité qui faisait travailler de nombreuses personnes du canton était entièrement manuelle à ses débuts, après 1950 elle va peu à peu s'automatiser.

Un four tunnel avec cuisson au charbon permit d'accroître la production jusqu'aux années 60. L'apparition de nouveaux matériaux de construction et la concentration de l'habitat dans les grandes villes entraîna la cessation de son activité en 1965.

Source La Dépêche du Midi

06/10/2017

Terreal : réussite de la sortie moto

Une bonne dizaine de motards avaient répondu présent, dernièrement, dès 8 heures, sur la place principale du village.
Devant croissants et café bien chaud, les discussions étaient vite engagées sur la préparation de la journée et, surtout, sur leurs bolides fraîchement bichonnés.
C'était une première pour le nouveau groupe Terreal, de Saint-Papoul.

Pour cette première sortie, était programmée une virée sur les routes audoises et tarnaises pleines de charme, mais quelque peu tournantes. La journée ensoleillée a permis aux motards de rouler en toute sérénité. Que du plaisir et du bonheur, notamment au retour où une superbe paella géante attendait tous les participants et leurs familles.

Les organisateurs tiennent à remercier tous les motards qui ont répondu présent. Un grand merci surtout au comité d'entreprise de Saint-Papoul, avec Jérôme et Jean François, ainsi qu'à Joël et Sébastien et tous ceux qui ont permis cette réussite, du début de journée à la tombée de la nuit. Cette bonne expérience va vraisemblablement inciter le groupe à continuer, pour se retrouver plusieurs fois dans l'année, sur de nouveaux itinéraires.

Source La Dépêche du Midi

05/10/2017

Prix Duo@Work 2017 : le palmarès

L’Unsfa Ile-de-France, syndicat des architectes, en partenariat avec le salon Architect@Work Paris, a décerné ses trophées 2017…

Ce prix distingue les projets qui associent, en étroite complémentarité, architecte et industriel, dans le cadre d’un parcours concerté en matière de réflexion, d’invention, de création ou d’adaptation d’un produit, ou d’un ensemble de produits.

Le palmarès 2017 s’établit comme suit :


  • 1er prix : Périphériques Architecte – Terreal. Terre cuite émaillée en façade de la résidence sociale Coallia Lorraine.
  • 2e prix : Atelier Tarabusi – Terreal. Façades en brique monolithique hauteur d’étage dans l’immeuble Le Doge, à Lille.
  • 3e prix : SBBT Architecture – Sepalumic. Menuiseries aluminium du CFA Inter Pro de Chartres – Pôle automobile.

04/10/2017

Le guide de choix Koramic s’étoffe

Le guide de choix Koramic fait peau neuve en passant de 76 à 192 pages présentant l’ensemble de l’offre Koramic pour la performance globale de la toiture.

Suite à une étude de satisfaction menée auprès des professionnels de la toiture, le guide a évolué pour mieux répondre aux besoins des couvreurs et faciliter leur travail sur le chantier.

Disponible en version papier et en ligne sur wienerberger.fr, il rassemble en un document unique, l’ensemble de la gamme des tuiles et accessoires céramiques, ainsi que les solutions d’isolation, de fixation ou encore d’étanchéité.

http://wienerberger.fr/savoirfaire/atouts-gamme-koramic

Source BatiJournal

03/10/2017

Imerys Toiture met en avant sa nouvelle offre globale sur Batimat

Imerys Toiture met en avant sa nouvelle offre globale sur BatimatL’édition 2017 du Mondial du Bâtiment promet d’être riche en nouveautés pour Imerys Toiture ! L’industriel français, spécialiste des tuiles terre cuite, a en effet annoncé que le salon serait l’occasion de présenter ses derniers produits, dont les tuiles Beauvoise Graphite et Omega Max, la gamme de membranes Coveo, ou encore les accessoires Nook et Altka.

Quel dynamisme pour Imerys Toiture ! Après avoir lancé son application dédiée aux professionnels de la toiture, l’entreprise présentera ses dernières nouveautés à l’occasion de la prochaine édition de Batimat, en novembre prochain.

Beauvoise Graphite et Omega Max, tout d’abord, viendront enrichir la gamme tuiles de l’industriel. La première, qui reprend le format et l’aspect de l’ardoise naturelle, présente un double emboîtement « qui possède une très bonne résistance mécanique et au gel, autorisant également son application en bardage », comme l’indique Imerys Toiture.

Réservée aux toitures neuves, Omega Max dispose, quant à elle, d’un plus grand format (8,8 tuiles au m2 en moyenne). « Pour cette nouvelle solution de couverture, Imerys Toiture propose une offre rationalisée avec une gamme réduite d’accessoires dotés de nouvelles fonctionnalités pour un maximum de performance sur les chantiers », explique l’entreprise.

Assurer l’étanchéité de la toiture


Mais l’industriel français ne compte pas en rester là ! En effet, la nouvelle gamme de membranes Coveo sera également mise en avant lors de la prochaine édition de Batimat. Permettant d’assurer la performance du bâti, cette dernière se compose d’écrans HPV visant notamment à protéger la toiture des pénétrations d’eau ou de neige poudreuse, d’écrans pare-pluie garantissant la pérennité de l’isolation, ainsi que de rubans adhésifs indispensables à l’étanchéité.

Enfin, le salon sera l’occasion de découvrir les nouveaux accessoires de la gamme Tectys dédiée, là encore, à l’étanchéité. Ainsi, la Nook consiste en une noue autoporteuse facile à installer qui assure l’évacuation des eaux pluviales, tandis que la bande Altka assure l’étanchéité entre les tuiles grâce à une adhérence exceptionnelle.

« Des tuiles terre cuite aux accessoires fonctionnels, des collections bardage aux solutions photovoltaïques, des profilés et accessoires techniques aux services, sur le salon Batimat, Imerys Toiture invite plus que jamais les visiteurs à porter un autre regard sur l’avenir », ajoute l’entreprise.

Source Batiweb

02/10/2017

UN FOYER DE MIGRANTS HABILLÉ DE TERRE CUITE TERREAL

Rénové par l’agence Périphériques Architectes, un ancien foyer de travailleurs migrants construit en 1978 prend pleinement ses fonctions de résidence sociale derrière son bardage de terre cuite Terreal.

Les foyers de migrants étaient des types de logement social systématisés en France par l’État pendant la guerre d’Algérie, avant de devenir, dans les années 1960 et 1970, le mode de logement privilégié pour les immigrés isolés issus des anciennes colonies, qui affluent après-guerre, répondant à la demande croissante de main-d’œuvre pour les besoins de la reconstruction. La politique architecturale et administrative visait à limiter la fixation durable de ces résidents, de cette main d’œuvre qui n’était pas censé rester. Et pourtant.

Le plan de traitement des foyers de travailleurs migrants, lancé en 1997 initialement pour une durée quinquennal, a pour objectif d’améliorer les conditions d’habitat et de vie des résidents à travers la transformation des foyers en résidences sociales modernes et autonomes. Sur les 700 foyers existants, beaucoup souffrent d’avoir été construit et entretenus aux moindres frais et d’abriter de fortes densités de population. Vétustes et insalubres, ils sont dans l’attente d’une réhabilitation. Le foyer de la rue de Lorraine (Paris 19e), un site historiquement chargé, qui a permis de reloger en partie des résidents du foyer alors dégradé de la rue Saint Denis (2e), est l’un de ceux qui en bénéficie.

Périphériques habille de terre cuite le foyer de la rue de Lorraine à Paris 

L’agence d’architecture Périphériques a su démontrer qu’une réhabilitation serait plus économique qu’une opération de démolition / reconstruction. En préservant le gros œuvre, l’agence a su transférer le budget dans la façade. Couteuse, certes, elle fait le pari de la pérennité, avec un matériau qui ne nécessite ni entretien ni reprise, et d’une image hautement qualitative pour du social. Forts de leur expérience – habillant une crèche de terre cuite émaillé en 2012, rue Frémicourt, Paris 15e – les architectes ont reconduit l’exercice avec Terreal en revêtant de bardeaux de terre cuite émaillée et irisée le foyer de la rue de Lorraine.

Ensemble, architectes et fabricants ont développé un produit sur mesure, imaginés à partir d’une référence standard de la gamme Terreal : le Zéphir Évolution. Trois profils de bardeaux « crantés » ont été développés : tous de même hauteur, soit 22.5 cm, ils comprennent une, deux ou trois inclinaisons en surface. Accrochant la lumière, ces reliefs participent d’une impression de vibration, amplifié par une finition émaillée et irisée de la terre cuite, né d’une collaboration avec un artisan-émailleur. Son système de fixation simple et rapide le rende particulièrement adapté pour les chantiers de réhabilitation. Il s’agit d’un bardage à base d’éléments terre cuite à simple paroi, comportant sur leur face arrière des barrettes longitudinales permettant leur suspension à des rails horizontaux, portés par une ossature verticale solidarisée au gros œuvre, et derrière laquelle peut être positionnée une isolation. Posés à l’avancement de bas en haut, ils sont suspendus au rail supérieur par leur barrette haute et bloqués avec 2 points de mastic, par la barrette basse. Les crochets de la face arrière ont été spécialement dimensionnés afin de jouer sur quelques millimètres pour recouvrir plus ou moins les bardeaux ; on peut ainsi s’adapter aux différentes hauteurs des cadres avec une seule hauteur de bardeaux. Des cadres qui se répètent, parfois espace vitrés, d’autres fois panneaux pleins, la variante jouant de la composition des trois profils de bardeaux.

Ainsi, reliefs et émaillages créent des façades aux reflets changeants, tour à tour bleutés ou ivoires métallisés, constituant un rendu « atmosphérique », selon ses architectes.

En chiffre :
1900 m2 de façade / 27 000 pièces / 3 profils de bardeaux (1, 2 ou 3 crans) / 1 hauteur : 22.5  cm / 3 longueurs : 22.5 cm, 57 cm et 72 cm / 2 couleurs : ivoire et bleu émaillé irisé

Fiche technique :
Programme : restructuration, démolition et extension d’une résidence et restaurant social. Résidence composée de 173 appartements Localisation : 13/15 rue de Lorraine, Paris 19 Maîtrise d’ouvrage : COALLIA Habitat Maîtrise d’œuvre : Périphériques Architectes Jumeau + Marin + Trottin Fournisseur produits de façade : Terreal, bardage sur mesure dérivé du produit Zéphir Evolution Emaillé irisé bleu et irisé ivoire Emailleur : Boutal J-P Roy Entreprise générale : GTM Bateg Entreprise de pose de bardage : Lucas Reha Superficie : 4 222 m2 SHON (résidence sociale) 255 m2 SHON (restaurant social) Coût : 10,8 M (Hors TVA, valeur de 2012) Calendrier : Appel d’offre : juin 2012. Chantier : avril 2015. Livraison : juin 2017

Source ARCHICREE par Amélie Luquain

01/10/2017

Matériaux de construction : une pause estivale (tuiles -0,7% sur 8 mois briques +8,4%)

Après une accélération sensible de l’activité au premier semestre, notamment dans le segment du béton prêt à l’emploi, la période estivale a marqué une pause. Cependant, l’état des carnets de commandes, tant dans le secteur du bâtiment que dans celui des travaux publics, laisse peu d’inquiétudes à l’Unicem sur les perspectives d’activité des six prochains mois.

Sur les huit premiers mois de l’année, les volumes de granulats s’inscrivent en progression de + 3,7 % sur un an (données cvs-cjo) tandis que les livraisons de BPE se raffermissent de + 6,5 %.
© Sources : UNICEM/FFTB/FIB/SFIC - Sur les huit premiers mois de l’année, les volumes de granulats s’inscrivent en progression de + 3,7 % sur un an (données cvs-cjo) tandis que les livraisons de BPE se raffermissent de + 6,5 %.

Sur les trois mois d’été (juin-juillet-août), la production de granulats s’est stabilisée au regard des trois mois précédents (- 0,1 %) mais elle demeure en progression de + 3 % par rapport à la même période de 2016 (données cvs-cjo). De janvier à août, l’activité granulats s’est ainsi raffermie de + 3,7 % sur un an.

Du côté du BPE, la production a également stagné par rapport au trimestre mars-avril-mai (+ 0,1 %) mais elle a aussi continué d’augmenter sur un an, de + 6,5 %, soit un rythme deux fois plus rapide que celui des granulats. En cumul sur les huit premiers mois de l’année, les livraisons de BPE affichent une hausse de + 6,5 %.

Ce décalage semble faire écho à une conjoncture bien plus porteuse dans le secteur du bâtiment que dans celui des travaux publics au cours du premier semestre 2017.

Cependant, l’Unicem note que les perspectives d’activité dans le segment des ouvrages routiers et publics sont mieux orientées pour le second semestre.

Perspectives 2017
Si la reprise semble bien engagée dans les matériaux, notamment dans le BPE, la dynamique du premier semestre a été moins solide qu’attendue dans le segment des granulats, en liaison avec une activité plutôt atone dans les travaux publics. Aussi, la croissance attendue de la production de granulats a été revue à + 2 %, le rythme de progression du second semestre ne permettant pas de “combler” ce retard. Quant au BPE, les perspectives sont maintenues à + 4,5 % en volume pour l’année 2017 (données brutes).

Source Le Moniteur

Un four à briques au milieu de Romorantin

Le four Lavaron à Romorantin. - (Collection du Musée de Sologne).

Qui aujourd'hui imaginerait, en se promenant autour de la fontaine de la place du Général-de-Gaulle, au centre de Romorantin, qu'un four à briques et un second à chaux se trouvaient dans ces lieux par le passé.

Cet établissement, figurant sur le plan cadastral de 1828, comprenait également une très grande halle de séchage, il appartient alors au couple Montigny-Renard. Les Renard sont une famille de chaufourniers (fabricants de chaux) puisque c'est le père qui a construit le four à chaux de la rue des Limousins en 1782. Mais revenons sur l'emplacement de la place actuellement nommée Général-de-Gaulle, en 1841, un nouveau four à briques, tuiles et chaux est construit en complément ou en remplacement de l'ancien. A la génération suivante, le couple Lavaron-Montigny poursuit l'exploitation, en 1856 un petit-four sera élevé pour cuire des tuyaux de drainage en terre cuite. Il faut se figurer ce que représente le travail dans un tel établissement : l'argile extraite dans les environs est travaillée, dans la marche, avec les pieds, puis avec l'apport de l'industrialisation du XIXe siècle à l'aide d'un malaxeur. Une fois de bonne consistance, le mouleur (souvent le père de famille) la moule en forme de brique, tuile ou carreau ; le produit est ensuite emmené sur l'aire de séchage par un porteur, généralement un enfant, garçon ou fille du tuilier. Il faudra ensuite rebattre, finir de sécher, puis cuire ces milliers de produits.

Un travail artisanal dont la rentabilité est liée en grande partie au personnel familial, femme et enfants, en dépit de toute réglementation sur l'âge… Une photo de la fin du XIXe siècle, conservée par le Musée de Sologne, représente le four « Lavaron », c'est un document rare, car malheureusement les fours à briques, malgré leur omniprésence en Sologne ont été bien peu photographiés.

Celui-ci sera détruit à la charnière des XIXe et XXe siècles, marquant la fin de cette industrie dans le centre-ville. L'emplacement devint la place des Tuileries, puis, il prit le nom de place du Général-de-Gaulle en 1959, effaçant ainsi le toponyme rappelant l'existence du four Lavaron du quotidien des Romorantinais.

 Renseignements : 14, rue de Beauce, 41600 Lamotte-Beuvron. Courriel : grahsologne@orange.fr ou www.grahs.1901.org

Source La Nouvelle République


30/09/2017

«Bricks» présenté par son réalisateur, Quentin Ravelli

Dimanche, le cinéma de Bressols reçoit le réalisateur du film «Bricks», Quentin Ravelli, dans le cadre du festival toulousain Cinespaña.

Diffusé en avant-première le jour du référendum catalan, ce film revient sur la terrible crise économique qui a durablement ébranlé l'Espagne ces dernières années. «Des carrières d'argile abandonnées aux crédits immobiliers impayés, la brique espagnole incarne le triomphe, puis la faillite économique du pays. Usines qui ferment la moitié de l'année, ville-fantôme curieusement habitée, luttes populaires contre les expropriations orchestrées par les banques. Suivre le parcours d'une marchandise permet de donner un visage à la crise. Et de dessiner les stratégies individuelles et collectives qui permettent de la surmonter.»

Quentin Ravelli est né en 1982. Il est sociologue, chargé de recherches au CNRS. En croisant sociologie du travail, économie politique et ethnographie, il suit le parcours de marchandises «à risque» pour mieux comprendre les contradictions de la crise économique et leurs conséquences sociales. Sa thèse, «La Stratégie de la bactérie - une enquête au cœur de l'industrie pharmaceutique», a été éditée aux éditions du Seuil, en 2015. Il est aussi romancier. Ses deux premiers romans, «Retrait de marché» (2011) et «Gibier» (2013), ont été publiés à la NRF, chez Gallimard. «Bricks» est son premier film.

Tarifs : de 4 à 7 €. Renseignements au 05 63 63 44 74.

Source La Dépêche du Midi

Près de Falaise. Des fouilles dévoilent des tuileries méconnues

Une dizaine de fouilleurs travaille à Barbery pour mettre au jour un patrimoine méconnu, et documenter l’économie des tuileries, qui a dû faire vivre de nombreux habitants.

Samedi 16 et dimanche 17 septembre 2017, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, le public est invité à découvrir les vestiges des tuileries du village de Barbery, entre Caen et Falaise. Leurs productions ont notamment permis de couvrir les toits de Caen.

À l’origine de ce chantier archéologique, la découverte, il y a trois ans, d’une équipe de chercheurs : la majorité des tuiles qui couvrent les toits de Caen et de monuments de la région, du XIVe au XVIIIe siècle, viennent de Barbery.

Commencées le 21 août, des fouilles sont en cours pour étudier ce patrimoine rare. Deux fours ont été mis au jour.

Morceau d’une tuile découverte à Barbery. Morceau d’une tuile découverte à Barbery. | Ouest-France
De la création à la pose

Ce chantier d’un mois devrait permettre, avec les recherches qui vont suivre, de mieux comprendre le processus de cet artisanat : extraction de l’argile, fabrication des tuiles, chargement, jusqu’à la pose sur les bâtiments de la région.

Source Ouest-France par Fanette BON.

29/09/2017

Pakistan: Environment-friendly kiln on the cards

Environment Protection Department will introduce very soon an environment-friendly and cost-effective technology of brick-kilns.

Several developing countries, including Pakistan, produce clay-fired bricks using traditional technologies; some of these practices have severe impact on climate, agriculture and health.

Various studies have established that these improvements in technology and practices can reduce fuel consumption and pollutants emissions, including black carbon significantly.

According to Nasim-ur-Rehman Shah, a senior EPD officer, Environment Department Punjab is working with All Pakistan Brick-Kiln Owners Association to explore the cost-effective and environment-friendly technologies. For this purpose, All Pakistan Brick-Kiln Owners Association has visited Nepal this year to study the zig zag brick-kilns established in Kathmandu with the collaboration of ICIMOD.

According to him, the Association and ICIMOD are convinced that this technology is very close to brick-kilns of Pakistan. A representative of ICIMOD said 70 percent emissions can be reduced through this technology and their fuel efficiency is 40 percent better than our conventional brick-kilns.

The clay brick manufacturing sector in Pakistan, with an estimated 1.5 percent contribution to the GDP, is still a highly un-regulated and un-documented area.

Nasim-ur-Rehman said there are about 10,000 conventional brick-kilns in the Punjab. The typical processes for production of bricks consist of hand-made bricks which are baked in local made kilns.

Source The News

28/09/2017

Le réemploi de matériaux en architecture, quand les déchets valent de l'or !

D’après la directive européenne de l’ordonnance sur les déchets, 70% des déchets de construction devront être recyclés d’ici 2020. En architecture, le réemploi apparaît comme une solution évidente face à l’impact environnemental du bâtiment.

Le réemploi en bâtiment : donner une seconde vie aux matériaux 
Contrairement au recyclage, le réemploi dans le bâtiment n’exige pas de transformation des matériaux. Dans la filière du réemploi, le matériau n’est pas considéré comme un déchet. Au contraire, ces derniers, issus de chantiers de déconstruction, sont par la suite valorisés pour être utilisés dans de nouvelles constructions. De plus en plus sollicité en architecture, il apparait comme une solution face à la raréfaction des matières premières et l’augmentation du prix de l’énergie. Cette technique peut prendre diverses formes, les structures de déconstruction peuvent, par exemple, permettre de réutiliser divers matériaux des bâtiments en cours de destruction. L'agence d'architecture française Encore Heureux offre un bel exemple de projet architectural avec le Pavillon Circulaire, situé en face de l'hôtel de Ville.


Un défi majeur des grands projets métropolitains
Le Grand Paris et les projets métropolitains multiplient les chantiers et vont ainsi augmenter les besoins en matériaux. Le réemploi constitue donc un des défis majeurs des années à venir, ainsi qu’une grande opportunité. Les chantiers du Grand Paris Express vont générer d’ici à 2030 plus de 45 millions de tonnes de terre. Cette terre peut par exemple servir à créer des briques, des panneaux d’argile, de la terre allégée ou encore de l’enduit. La ville de Sevran, en Seine Saint-Denis, se veut démonstratrice de ce savoir-faire avec la mise en place d’une unité de transformation de 6 000 m² pour valoriser les quelques 40 000 mètres cubes de terre engendrés par le chantier de la nouvelle gare.

Bon à savoir
Le Grand Paris Express a pour ambition de valoriser plus de 70 % de la terre produite par les chantiers.
Une technique de construction encouragée par l'Union Européenne
D’après la directive européenne de décembre 2010 sur les déchets, 70 % des déchets de construction et de déconstruction devront être recyclés à l’horizon 2020. Pour y parvenir, plusieurs solutions sont envisagées. Les déchets peuvent, par exemple, être réduits par une conception responsable des bâtiments qui produit très peu de résidus. Le réemploi de matériaux est également une manière de limiter le nombre des déchets. Le Siège du Conseil de l’Union Européenne a d’ailleurs voulu montrer l’exemple en réalisant la façade du bâtiment à l’aide de réemploi. Plus de 3 000 châssis de fenêtres ont été collectés dans tous les états membres pour recouvrir les 3890 m² de surface.

Source Se Loger par Néla Mariani 

27/09/2017

Nouveauté Aléonard: Prix « Coup de coeur de l’internaute » pour les passionnés du patrimoine

En parallèle de la treizième édition de ses « Trophées », la tuilerie Aléonard propose à tous les internautes de désigner leur projet préféré. Une belle occasion pour les amoureux du patrimoine de partager leur « Coup de coeur » Aléonard.

Un concours plébiscité par les professionnels

Créés en 2004, les Trophées Aléonard ont connu un succès grandissant auprès des professionnels de la couverture qui voient une opportunité de mettre en valeur leurs plus belles réalisations.

Un jury de professionnels désigne les vainqueurs dans 5 catégories : Monuments Historiques – Rénovation – Premier chantier – Construction neuve et International.
Entrée dans l’univers Aléonard

En 2016, un site internet a été créé pour faire découvrir le savoir-faire Aléonard et mettre en valeur les plus belles réalisations des maîtres couvreurs. Cette année, pour prolonger l’expérience de l’internaute, Aléonard propose au grand public de voter pour sa réalisation préférée parmi les candidats aux Trophées Aléonard (excepté les catégories Monuments Historiques et International).

Ainsi sera élu le Coup de coeur de l’internaute.

Un nouveau prix ouvert à tous les amateurs du patrimoine

Du 15 septembre au 15 octobre 2017, tous les internautes qui le désirent pourront voter pour leur projet préféré parmi 33 candidats. Il leur suffit de se rendre sur le site www.aleonard.fr pour découvrir ces superbes réalisations et désigner celle qui les aura le plus séduit.

Le prix « Coup de coeur » sera remis au vainqueur en parallèle de la cérémonie de remise des prix du jury de professionnels, qui aura lieu le 19 octobre à Rouen, un moment privilégié réservé aux candidats et lauréats de la compétition.

Cerise sur le gâteau : chaque votant participera à un tirage au sort pour gagner 1 iPad et 100 cadeaux . Une façon de remercier tous les amoureux des belles demeures !

Source Wienerberger

26/09/2017

TERREAL présent au salon Architect @ work 2017

Les 21 et 22 septembre derniers, TERREAL était présent au salon Architect @ work à Paris.

A cette occasion, plusieurs prix ont été remis dont le prix « duo@work » qui récompense le travail en duo entre un Architecte et un Industriel.

TERREAL a eu le plaisir de remporter deux prix dans cette catégorie :

Le premier prix, en collaboration avec le cabinet d’architecture Périphériques Architectes, récompense le projet de la résidence sociale Coallia qui se trouve dans le 19ème arrondissement de Paris. Afin d’animer la façade de ce bâtiment qui compte 173 appartements et créer du relief, les architectes ont développé en partenariat avec les équipes façade de TERREAL trois profils de bardeaux “crantés”. Des produits sur mesure imaginés à partir d’une référence standard de la gamme TERREAL : le Zéphir® Evolution. Deux teintes ont été choisies, l’Ivoire et le Bleu émaillé irisé. Le relief des bardeaux et leur émaillage irisé créent des reflets changeants qui amènent une vie propre au bâtiment : la façade vibre avec la lumière.


Le second prix, en partenariat avec l’atelier Tarabusi, récompense le bâtiment de bureaux « Le Doge » installé dans le quartier EuraTechnologies à Lille. Un projet avec des façades alternant des briques à hauteur d’étage (BHE) et des surfaces vitrées. L’ensemble forme un jeu de colonnes répétées 1 500 fois pour habiller les deux bâtiments d’un motif géométrique empreint de modernité. Une véritable innovation architecturale qui s’intègre parfaitement au paysage du plus grand incubateur d’entreprises d’Europe.


Une belle récompense qui vient saluer le fruit de collaborations étroites entre les architectes et TERREAL pour créer des architectures audacieuses qui s’intègrent subtilement dans leur environnement.

Source Terreal

25/09/2017

Tesla begun large-scale production of solar roof tiles

American automaker, energy storage company, and solar panel manufacturer Tesla launched large-scale production of its glass solar roof tile at its Buffalo plant.

The company has already started the small-scale production and installation of its innovative solar roofs, which look like regular roofs- only they are made of glass.

Now, the roof tiles will be produced in its 1.2 million-square-foot factory in Buffalo, where the company has several hundred workers and machinery installed.

JB Straubel, Tesla’s Chief Technical Officer said: “By the end of the year, we will have a rump-up of solar roof modules started in a substantial way”.

He underlined: “This is an interim milestone that we’re pretty proud of”.

The roof tiles will change the way that rooftop solar installations are perceived, as they will be able to produce clean electricity without compromising the “aesthetic” side of the roof.

Tesla has partnered with Panasonic Corp, which will be responsible for the solar cell, - which are said to look like computer chips, and then Tesla will incorporate them in the roof tiles.

Mr Straubel revealed that the factory aims to produce 2GW of cells on solar roof tiles by 2019- double the initial 1GW target, and that they have already started working on how to make the factory more efficient.

When the endeavour was originally announced, Mr Straubel had remarked that 1GW is the equivalent output of a nuclear or a large coal-fired plant, meaning that Tesla will be “eliminating one of those every single year”.

It hasn’t been revealed yet how many customers have actually ordered the solar roof tiles, but Mr Straubel reassured that demand was strong and current orders would be met by the end of 2017.

Customers started placing orders last May, when the installations had started only for Tesla employees.

According to Forbes, the price of the tiles is $42 per square foot ($11 for non-active tiles).

The same source expressed concerns over the success of the niche technology in terms of costs- especially when the conventional solar rooftops PVs have experienced tremendous cost reductions in the past few years.

Source Climateactionprogramm